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REGISTRE REGLE

N° BO Date BO Type Date Texte

Domaine : Veille réglementaire applicable au processus d'AGROCAM SA

CODE POQ-M11-001
CODE 1 2/2/2021 loi 1er janvier 2020 · Le code général des impôts 2020

CODE 2 2/3/2021 loi 12/17/2020 · La loi de finance 2021

CODE 3 2/4/2021 loi 8/14/1992 · l loi n o 92/007 du 14 août 1992 porta

CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE POQ-M12-001

CODE 8/5/1996 Loi N° 96/12 DU 05/08/1996 po

CODE 7/14/1998 Loi N° 98/015 du 14/07/1998 relative au

CODE 8/5/1996 Loi N° 89/027 du 29 décembr

CODE 12/24/1998 Loi N° 98/020 du 24/12/1998 régissant

Décret N°99/818/PM du 09/11/1999 fixant


CODE 11/9/1999 classés dan
Décret N° 99/817/PM du 09/11/1999 fixan
CODE 11/9/1999
appareils à press

CODE
Décret N°2014/2379/PM du 20/08/2014 fixa
CODE 8/20/2014 classés dan

Décret N°2012/2809/PM du 26/09/2012 fixan


CODE 9/26/2012
récyclage, traite

CODE 12/19/2000 Loi N° 2000/17 DU 19/12/2000 po

Loi N° 006 du 16/04/2001 portant Nomenc


CODE 4/16/2001
légalement co

Décret N° 75/527 du 16/07/1975 portant régle


CODE 7/16/1975

Décret N° 76/420 du 14/09/1976 portant r


CODE 9/14/1976 bétail, modifié

Décret N° 86/711 du 14/06/1986 fixant les mo


CODE 6/14/1986 d'origi

Arrêté conjoint N° 006/MINEPIA/MINSAN


CODE 9/15/2006 maladies du bétail réputée l

Arrêté N° 0007/MINEPIA du 16/03/2006 p


CODE 3/16/2006 pathogène(grippe aviaire) e

Décision N° 00154/MINEPIA du 08/05/2013,


CODE 5/8/2013 sous-produits ainsi que du matériel d'éleva

CODE 2/23/2005 Décret N°2005/0577/PM du 23/02/2005 su

CODE
CODE
CODE
CODE POQM13-001
CODE L'acte uniforme OHADA
CODE Le code générale des impots

CODE
CODE
CODE
CODE
CODE POQ-R21-001
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE POQ-R22-001
CODE 2066 5/30/1952 Arrêté 4/2/1952

CODE 2066 9/9/1953 Arrêté 9/9/1953

CODE 5280 1/6/2005 Décret 12/29/2004

CODE 1990 12/15/1950 Arrêté 11/23/1950

CODE 2175 7/2/1954 Arrêté 6/25/1954

CODE 3042 2/17/1971 Décret 10/8/1970

CODE POQ-R23-001
CODE Circulaire

CODE Projet 2004

CODE POQ-S31-001
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE POQ-S32-001
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE
CODE POQ-S33-001
CODE 5230 7/15/2004 Arrêté 6/3/2004

CODE 6306 11/6/2014 Décret 10/15/2014

CODE 5680 11/6/2008 Arrêté 5/12/2008

CODE 1340 7/1/1938 Arrêté 3/15/1938

CODE 2323 5/3/1957 Arrêté 4/11/1957

CODE POQ-S34-001

CODE 3550

CODE 2244

CODE 766

CODE
CODE POQ-S35-001

POQ-S36-001

Loi n° 005-71 du 21 chaabane 1391 (12 oct


3077 10/20/1971 Loi 10/12/1971
ionisants.

Décret n° 2-97-30 du 25 joumada II 1418 (2


Décret 10/28/1997
chaabane 1391 (12 octobre 1971) relative
Arrêté du directeur du travail et des questi
Arrêté 8/1/1951 termes de l'avis concernant les dangers qu
pour les éviter

Thème
Thème

Thème

Thème
GISTRE REGLEMENTAIRE
Textes réglementaires Répertoire Registre

énéral des impôts 2020


finance 2021
/007 du 14 août 1992 portant Le droit du travai

oi N° 96/12 DU 05/08/1996 portant loi cadre relative à la gestion de l'environnement

015 du 14/07/1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes

Loi N° 89/027 du 29 décembre 1989 portant sur les déchets toxiques et dangereux

/020 du 24/12/1998 régissant les appareils à pression de gaz et à presssion de vapeur d'eau

818/PM du 09/11/1999 fixant les modalités d'implantation et d'exploitation des établissements


classés dangereux, insalubres ou incommodes NON NON
9/817/PM du 09/11/1999 fixant les modalités de construction, d'exploitation et de contrôle des NON NON
appareils à pression de gaz et à pression de vapeur d'eau

/2379/PM du 20/08/2014 fixant les modalités de coordination des inspections des établissements
classés dangereux, insalubres ou incommodes, NON NON

2809/PM du 26/09/2012 fixant les conditions de tri, de collecte, stockage, transport, récupération,
récyclage, traitement et d'élimination finale des déchets

N° 2000/17 DU 19/12/2000 portant règlementation de l'inspection sanitaire vétérinaire

u 16/04/2001 portant Nomenclature et règlement Zoo sanitaire des maladies du bétail réputées NON NON
légalement contagieuses et à déclaration obligatoire

7 du 16/07/1975 portant réglementation des établissements d'exploitation en matière d'élevage et


des industries animales

/420 du 14/09/1976 portant règlementation de l'élevage, de la circulation et de l'exploitation du


bétail, modifié par le décret N°86/755 du 24/06/1986 NON OUI

1 du 14/06/1986 fixant les modalités de l'inspection sanitaire vétérinaire des animaux, des produits
d'origine animale et de leurs dérivés NON OUI

int N° 006/MINEPIA/MINSANTE du 15/03/2006 ajoutant la grippe aviaire à la nomenclature des


maladies du bétail réputée légalement contagieuses et à déclaration obligatoire NON NON

007/MINEPIA du 16/03/2006 portant déclaration de l'infection de l'influenza aviaire hautement


pathogène(grippe aviaire) et déterminant les mesures sanitaires y applicables NON NON

54/MINEPIA du 08/05/2013, portant suspension de l'importation des oiseaux, de leurs produits et


s ainsi que du matériel d'élevage usagé des pays infectés par l'influenza aviaire (grippe aviaire) A NON NON
(H7N9)

5/0577/PM du 23/02/2005 sur les modalités de réalisation des études d'impact nvironnementale NON NON

NON NON

NON NON

NON NON

e OHADA OUI OUI


le des impots OUI OUI

NON NON

NON NON

OUI NON

OUI NON

NON OUI

NON OUI

NON OUI

NON OUI

NON OUI

NON NON

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

NON NON

NON NON

OUI

NON

NON

NON

NON

NON OUI

NON OUI

NON OUI

NON OUI

NON OUI
NON OUI

NON OUI

NON OUI

NON OUI

NON OUI

OUI
OUI
OUI

OQ-S34-001

NON

NON

OUI

NON OUI

NON

u 21 chaabane 1391 (12 octobre 1971) relative à la protection contre les rayonnements
OUI

30 du 25 joumada II 1418 (28 octobre 1997) pris pour l'application de la loi n° 005-71 du 21
Non
(12 octobre 1971) relative à la protection contre les rayonnements ionisants.
teur du travail et des questions sociales du 1/08/1951 (1 er août 1951) déterminant les
s concernant les dangers que présentent les rayons X ainsi que les précautions à prendre Non
Nap
Ap
MAJ
Info
Textes Recensés 148
Textes Applicable s 83
Textes Non applicables 61
Textes pour information 4
Applicabilité

Ap

Ap

Ap

Nap
Nap

Nap

Nap 8

Ap

Info

Maj

Maj

Maj

Maj

Maj

Maj

Maj 9

Ap
Ap

Maj

Nap
Nap
Nap 6

Ap

Ap

Maj

Maj

Ap

Nap 7

Ap

Maj

Ap

Nap Abrogé

Nap Abrogé

Nap 6

Nap CUVE DE 10T


ART 4
Nap 2

Ap

Nap
Nap Abrogé

Nap Abrogé

Nap 11

Ap

Ap

Ap

MAJ

MAJ
MAJ

MAJ

MAJ

MAJ

MAJ 10

Ap

Ap

Ap

Nap
Nap 5

Nap abrogé

Nap

Ap

Nap

Ap

Nap
Nap

20
5

#REF!
95
36
36
22
1
95
LISTE DES TEXTES APPLICABLE

PROCESSUS CODE N° Date Veille Type Date Texte


1 2/2/2021 loi 1er janvier
2020
GERER 2 2/3/2021 loi
POQ-M11-001 17-Dec-20
L'ORGANISATION
3 2/4/2021 loi 8/14/1992
4 6/3/2021 Loi 8/5/1996
5 6/4/2021 Loi 7/14/1998
6 6/5/2021 Loi 8/5/1996
7 6/6/2021 Loi 12/24/1998

8 Décret 11/9/1999
6/7/2021
9 Décret 11/9/1999
6/8/2021
10 6/9/2021 Décret

11 Décret 8/20/2014
6/10/2021
12 Décret 9/26/2012
SURVEILLER 6/11/2021
MESURER ET 13 6/12/2021 Loi 12/19/2000
ANALYSER EN
CONTINU 14 Loi 4/16/2001
6/13/2021
15 Décret 7/16/1975
6/14/2021
16 Décret 9/14/1976
6/15/2021
17 Décret 6/14/1986
6/16/2021
18 Arrêté 9/15/2006
6/17/2021
19 Arrêté 3/16/2006
6/18/2021
20 Décision 5/8/2013
6/19/2021
21 6/20/2021 2/23/2005

22
6/21/2021
CONTROLER EN
INTERNE 23 6/22/2021
24 6/23/2021
A- CODE DE TRAVAIL 25 6/24/2021
B-MINEPDED 26 6/25/2021 Décret 2/14/2013
27 6/26/2021 Décret 8/23/2011

28 Arrêté 10/15/2012
6/27/2021
C- MINEPIA
29 6/28/2021 Arrêté 2/8/2016
PRODUIRE LES
POUSSINS D'un jour
30 Arrêté 2/8/2016
6/29/2021
31 6/30/2021 Arrêté 10/15/2012
D- MINMINDT
PRODUIRE LES
POUSSINS D'un jour

D- MINMINDT 32 7/1/2021
33 7/2/2021
E- MINEE 34 7/3/2021
A- CODE DE TRAVAIL 35 7/4/2021
B-MINEPDED 36 7/5/2021
C- MINEPIA 37 7/6/2021
FABRIQUER LES 38
ALVEOLES A ŒUF
7/7/2021
D- MINMINDT 39 7/8/2021
40 7/9/2021
E- MINEE 41 7/10/2021
42 7/11/2021
planifier les
commandes et les MINEPIA 43 7/12/2021
ventes 44 7/13/2021
45 7/14/2021
GERER LES 46 7/15/2021
FINANCES 47 7/16/2021
48 7/17/2021
49 7/18/2021
50 7/19/2021
GERER LES 51
RESSOURCES
7/20/2021
HUMAINES ET 52 7/21/2021
L'ENVIRONNEMENT 53 7/22/2021
DE TRAVAIL
54 7/23/2021
55
56
MAINTENIR LES
INFRACSTRUCTUR 57
E 58
MAITRISER LES
ACHATS ET LES 59
APPROVISIONNEM
60
ENTS
61
GERER LE
SYSTÈME 62
DINFORMTION Fournisseurs/ prestataire
63

GERER LA
LOGISTIQUE ET LE
TANSPORT
TEXTES APPLICABLES "AGROCAM S.A"

Textes réglementaires
· Le code général des impôts 2020
· La loi de finance 2021
· l loi n o 92/007 du 14 août 1992 portant Le droit du travai
Loi N° 96/12 DU 05/08/1996 portant loi cadre relative à la gestion de l'environnement
Loi N° 98/015 du 14/07/1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes
Loi N° 89/027 du 29 décembre 1989 portant sur les déchets toxiques et dangereux
Loi N° 98/020 du 24/12/1998 régissant les appareils à pression de gaz et à presssion de vapeur d'eau
Décret N°99/818/PM du 09/11/1999 fixant les modalités d'implantation et d'exploitation des établissements classés dangereux,
insalubres ou incommodes
Décret N° 99/817/PM du 09/11/1999 fixant les modalités de construction, d'exploitation et de contrôle des appareils à pression de
gaz et à pression de vapeur d'eau

Décret N°2014/2379/PM du 20/08/2014 fixant les modalités de coordination des inspections des établissements classés dangereux,
insalubres ou incommodes,
Décret N°2012/2809/PM du 26/09/2012 fixant les conditions de tri, de collecte, stockage, transport, récupération, récyclage,
traitement et d'élimination finale des déchets
Loi N° 2000/17 DU 19/12/2000 portant règlementation de l'inspection sanitaire vétérinaire
Loi N° 006 du 16/04/2001 portant Nomenclature et règlement Zoo sanitaire des maladies du bétail réputées légalement
contagieuses et à déclaration obligatoire
Décret N° 75/527 du 16/07/1975 portant réglementation des établissements d'exploitation en matière d'élevage et des industries
animales
Décret N° 76/420 du 14/09/1976 portant règlementation de l'élevage, de la circulation et de l'exploitation du bétail, modifié par le
décret N°86/755 du 24/06/1986
Décret N° 86/711 du 14/06/1986 fixant les modalités de l'inspection sanitaire vétérinaire des animaux, des produits d'origine animale
et de leurs dérivés
Arrêté conjoint N° 006/MINEPIA/MINSANTE du 15/03/2006 ajoutant la grippe aviaire à la nomenclature des maladies du bétail
réputée légalement contagieuses et à déclaration obligatoire
Arrêté N° 0007/MINEPIA du 16/03/2006 portant déclaration de l'infection de l'influenza aviaire hautement pathogène(grippe aviaire)
et déterminant les mesures sanitaires y applicables
Décision N° 00154/MINEPIA du 08/05/2013, portant suspension de l'importation des oiseaux, de leurs produits et sous-produits ainsi
que du matériel d'élevage usagé des pays infectés par l'influenza aviaire (grippe aviaire) A (H7N9)
Décret N°2005/0577/PM du 23/02/2005 sur les modalités de réalisation des études d'impact nvironnementale

L'acte uniforme OHADA


Le code générale des impots

Décret N°14/02/2013 fixant les modalités de réalisation de l'audit environnemental et social


Décret N° 2011/2585 /PM du 23/08/2011 fixant la liste des substances nocives ou dangereuses et le régime de leur rejet dans les
eaux continentales
Arrêté N° 001/MINEPDED du 15/10/2012 fixant les conditions d'obtention d'un permis environnemental en matière de gestion des
déchets
Décret N° 86/711 du 14 juin 1986 fixant modalités de l'inspetion sanitaire vétérinaire
circulaire N° 00092 du 14 juillet 2016 relative à l'application des mesures de contrôle de l'influenza aviaire hautement pathogène
(grippe aviaire)

Loi N° 98/020 du 24 décembre 1998 relative aux établissements classés dangereux insalubles ou incommmodes et ses textes d'applicat
Loi N° 98/020 du 24 décembre 1998 régissant les appareils à pression du gaz et à pression de l'eau.
Arrété N° 039/MTPS IMT du 26 Novembre 1984 fixant les mésures générales d'hygiène et de sécrité sue les lieux de travail
Loi N°98/005 du 14 Avril 1998 portant régime de l'eau
loi N° 92/007 du 14 aout 1992, portant code du travail
Loi N° 96/12 du 05 Aout 1996 portant loi cadre relative à la geston de l'environnement

Loi N° 98/020 du 24 décembre 1998 relative aux établissements classés dangereux insalubles ou incommmodes et ses textes d'applicat
Loi N° 98/020 du 24 décembre 1998 régissant les appareils à pression du gaz et à pression de l'eau.
Arrété N° 039/MTPS IMT du 26 Novembre 1984 fixant les mésures générales d'hygiène et de sécrité sue les lieux de travail
oi N°98/005 du 14 Avril 1998 portant régime de l'eau
Loi N° 215/018 du 21 décembre 2015 régissant l'activité commerciale au cameroun
Loi N° 2000/017 du 19 décembre 2000 portant règlement de l'inspection sanitaire vétérinaire
Loi N° 98/013 du 14 juillet 1998 relative à la concurrence
L'acte uniforme OHADA
LOIS FISCALES en vigueur
CGI

loi N° 92/007 du 14 aout 1992, portant code du travail


convention collective des industries de transformation 2016
Manuel de la CNPS
Loi de finance 2020
MINTRSS DIPE fascicule 1;2;3 trimestriels

1. Autorisation d’importation des poussins d’un jour et des œufs à couver du ministère de l’élevage, des pêches et des industries
animales (Avis technique N°00045/MINEPIA/SG/DDPIA/SDPA/SEPVC)
2. Attestation d’inscription au fichier des importateurs émis par le ministère du Commerce (IF027469)
Loi N° 96/12 du 05 Aout 1996 portant loi cadre relative à la geston de l'environnement Art 42 et 43
Manuel d'utilisation des équipements
contrat prestataire
Information Applicable Non applicable Conforme Non-conforme
oui oui

s d'applications
Info

s d'applications

En cours de rédaction

Info
Info
ARTICLE

Ref

Article 2
Article 3

Article 7

3
4
4
4
4

Article 6
6
6
7
7

0* 47

Article 09
9

Article 10

Article 11
11
11
11

11

12

12

12
13

Article 14

Article 15
15

15

15

15

15
15
15
Article 16
Article 17

17

Article 18

Article 19
Article 20
Article 21

TITREPRE
MIER

Article
01
Article
02

Article
03

04

03
03

Article
04

04
Article
05

Article
06

Article
07
07

Article
08

08
Article
09

09

09
09
09
09
09

10

10

10

Titre II

11

11

11
11
Article
12

12

12
12
12

Article
13

13

13
13

Article
14

14

Article
15

15
Article
16
16
16

Article
17

17
Article
18

18

Article
19

Titre III
Article
20
Article
21

Article
22

22
23
23
Titre IV
24

25

25

26

01
01
01
01
02
02
02
02
02
02
02
03
03
03
03
04
04
04
05
05
05
06
06
06
06
06
07
07
07
07
07
07
07
08
08
08
08
09
09
09
09
09
09
09
10
10
10

Article 01
TITRE I

Article 02
2
2
Article 03
3
3

Article 04

4
Article 05
Article 06
TITRE II
Article 07
7
7
7

Article 08

8
8
8

8
8

Article 09

Article 10

Article 11

Article 12
12
12
Article 13
Article 14
TITRE III
Article 15
Article 16
16
16
16
16
16
Article 17
17
17
17
17
Article 18
Article 19

Article 20

Article 21
Article 22
22
22
Article 23
Article 24
Article 25
Article 26
26
26
26
26
Article
27
27
27
Article
28
Article
29
29
29
Article
30
processus gerer l'o

ARTICLE ETA

Textes Applicabilité

Le code général des impôts

SECTI
GENER

.- Il est établi un impôt sur


l’ensemble des bénéfices ou revenus Applicable
réalisés par les sociétés et autres per sonnes morales.

Les sociétés civiles


a) même lorsqu’elles ne revêtent pas
l’une des formes visées au paragraphe
1, les sociétés civiles qui se livrent à
une exploitation ou à des opérations de
nature commerciale, industrielle, arti sanale ou agricole, notamment :
• lorsqu’elles se livrent à des opéra tions d'intermédiaire pour l’achat ou
la vente d'immeubles ou de fonds de
commerce, d’actions ou parts de so ciétés immobilières ou lorsqu'elles
achètent habituellement en leur nom
les mêmes biens en vue de les re vendre ;
• lorsqu’elles procèdent au lotissement Applicable
et à la vente, après exécution des
travaux d'aménagement et de viabili té de terrains acquis à titre onéreux ;
• lorsqu’elles donnent en location un
établissement commercial ou indus triel muni du mobilier et du matériel
nécessaire à son exploitation, que la
location comprenne ou non tout ou
partie des éléments incorporels du
fonds de commerce ou d'industrie ;
• lorsqu’elles louent ou sous-louent en
meublé tout ou partie des immeubles
leur appartenant ou qu’elles exploi tent ;
SECTION II CHAMP D’APPLICA

.- Sous réserve des dispositions de l’article 4 ci-dessous et des régimes fiscaux


particuliers, sont passibles de l’impôt sur les sociétés : 1) Les sociétés par actions, même
unipersonnelles, les sociétés à responsabilité limitée (SARL), même unipersonnelles, les
sociétés de fait, les sociétés coopératives et les établissements ou organismes publics : •
quel que soit leur objet, les sociétés anonymes, même unipersonnelles, les sociétés à Applicable
responsabilité limitée, même unipersonnelles, les sociétés de fait, les sociétés
Article 4.- Sont
coopératives etexonérés de l’impôt
leurs unions sur
; • les établissements publics, les organismes d'État
les sociétés
jouissant de:l’autonomie financière et toutes autres personnes morales se livrant à une
1) les sociétés
exploitation oucoopératives de produc
à des opérations tion, transformation,
à caractère lucratif conservation et
vente des produits agricoles, de
l’élevage, et leurs unions fonctionnant
conformément aux dispositions légales
qui les régissent, sauf pour les opéra tions ci-après désignées :
• ventes effectuées dans un magasin
de détail distinct de leur établisse ment principal ; Applicable
• opérations de transformation portant
sur les produits ou sous-produits
autres que ceux destinés à l'alimen tation de l'homme et des animaux ou
pouvant être utilisés à titre de ma tières premières dans l'agriculture,
Article
l’élevage7.-ou
Le l'industrie
bénéfice net
; imposable
est établi sous déduction
• opérations effectuées par deles
toutes
sociétés
charges
coopératives ou unions susvisées par
nécessitées directement Applicable
l’exercice
avec des non de l’activité imposable au
sociétaires
Cameroun, notamment :
LOI No 0_7 __ DU _.1_7_2020 _PORTANT LOI DE FINANCES

definition
DISPOSITIONS GENERALES

La presente loi a pour objet, pour l'annee 2021, de determiner


les ressources et charges de l'Etat, de definir les conditions de l'equilibre budgetaire et definition
financier et d'arreter le budget de l'Etat.
ARTICLE DEUXIEME
1. Les ressources et charges de l'Etat comprennent les recettes et les depenses
budgetaires ainsi que les ressources et les charges de tresorerie et de
financement.
2. Le budget de l'Etat determine la nature, le montant et !'affectation de ses informaton
recettes et depenses, le solde budgetaire qui en resulte, ainsi que les
modalites de son financement.
3. Le budget de l'Etat est constitue du Budget general et des Comptes
d'Affectation Speciale.

ARTICLE TROISIEME : La presente partie prevoit et autorise les ressources de l'Etat, fixe
les plafonds des charges de l'Etat et arrete l'equilibre budgetaire et financier qui en definition
resulte. TITRE DEUXIEME DIS

ARTICLE QUATRIEME : Les impots, droits, taxes, contributions, redevances, autres


produits et revenus publics de la Republique du Cameroun continuent d'etre per9us Applicable
conformement aux textes en vigueur, sous reserve des dispositions de la presente loi
ssus gerer l'organisation

ETAT ACTIONS
N°Action
Champs Conformité (Programme)

SECTION I
GENERALITES

Conforme

Conforme
TION II CHAMP D’APPLICATION DE L’IMPOT
TANT LOI DE FINANCES DE LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN POUR L'EXERCICE 2021

Conforme

Conforme
Conforme
COMMENTAIRE
CICE 2021
PROCESSUS SURVRILLER MESURER ANAL

Loi N° 96/12 DU 05/08/1996 portant loi cadre relative à la gestion de l'environnement

TITRE I DES
DISPOSITIONS ARTICLE 6.- (1) Toutes les institutions publiques et privées sont tenues, dans le
GENERALES cadre de leur compétence, de sensibiliser l'ensemble des populations aux
CHAP II: des problèmes de l'environnement.
obligations générales

ARTICLE 7.- (1) Toute personne a le droit d'être informée sur les effets
préjudiciables pour la santé, l'homme et l'environnement des activités nocives,
ainsi que sur les mesures prises pour prévenir ou compenser ces effets.

ARTICLE 17.- (1) Le promoteur ou le maître d'ouvrage de tout projet


d'aménagement, d'ouvrage, d'équipement ou d'installation qui risque, en
raison de sa dimension, de sa nature ou des incidences des activités qui y sont
exercées sur le milieu naturel, de porter atteinte à l'environnement est tenu
de réaliser, selon les prescriptions du cahier des charges, une étude d'impact
permettant d'évaluer les incidences directes ou indirectes dudit projet sur
l'équilibre écologique de la zone d'implantation ou de toute autre région, le
cadre et la qualité de vie des populations et des incidences sur
l'environnement en général.

ARTICLE 18.- Toute étude d'impact non conforme aux prescriptions du cahier
des charges est nulle et de nul effet.

ARTICLE 21.- Il est interdit : -de porter atteinte à la qualité de l'air ou de


provoquer toute forme de modification de ses caractéristiques susceptibles
d'entraîner un effet nuisible pour la santé publique ou les biens ;
-d'émettre dans l'air toute substance polluante
notamment les fumées, poussières ou gaz toxiques, corrosifs ou radioactifs,
au-delà des limites fixées par les textes d'application de la présente loi ou,
selon le cas, par des textes particuliers;
-d'émettre des odeurs qui, par leur concentration ou leur nature,
s'avèrent particulièrement incommodantes pour l'homme.
ARTICLE 22.- (1) Afin d'éviter la pollution atmosphérique, les immeubles, les
établissements agricoles, industriels, commerciaux ou artisanaux, les véhicules
ou autres objets mobiliers possédés, exploités ou détenus par toute personne
physique ou morale doivent être construits, exploités ou utilisés de manière à
satisfaire aux normes techniques en vigueur ou établies en application de la
présente loi ou de textes particuliers.

(2) Des zones de protection spéciale faisant l'objet de mesures particulières


sont, en cas de nécessité, instituées par décret sur proposition du Préfet
territorialement compétent lorsque le niveau de pollution observée se situe
en-deçà du seuil minimum de qualité fixé par la réglementation ou au regard
de certaines circonstances propres à en aggraver la dégradation.

3) En vue de limiter ou de prévenir un accroissement prévisible de la pollution


atmosphérique à la suite notamment de développements industriels et
humains, d'assurer une protection particulière de l'environnement, ainsi que
de préserver la santé de l'homme, des zones sensibles peuvent être créées et
délimitées sur proposition du Préfet territorialement compétent par arrêté
conjoint des Ministres chargés de l'environnement, de la santé publique, de
l'administration territoriale et des mines.

ARTICLE 25.- Les eaux continentales constituent un bien du domaine public


dont l'utilisation, la gestion et la protection sont soumises aux dispositions de
la présente loi ainsi qu'à celles de la législation et de la réglementation en
vigueur.

ARTICLE 29.- Sont interdits, sous réserve des dispositions de l'article 30 ci-
dessous, les déversements, écoulements, rejets, dépôts, directs ou indirects de
toute nature et, plus généralement, tout fait susceptible de provoquer la
dégradation des eaux superficielles ou souterraines en modifiant leurs
caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques.
Article 30: (2) Les déversements d'eaux résiduaires dans le réseau
d'assainissement public ne doit nuire ni à la conservation des ouvrages, ni à
la gestion des réseaux.

(3) Les installations rejetant des eaux résiduaires dans les eaux continentales
camerounaises établies antérieurement à la date de promulgation de la
présente loi doivent se conformer à la réglementation dans un délai fixé par
un décret36.-
ARTICLE d'application desous-sol
(1) Le sol, le ladite loi.
et les richesses qu'ils contiennent, en tant
que ressources limitées, renouvelables ou non, sont protégés contre toutes
formes de dégradation et gérées conjointement et de manière rationnelle par
les Administrations compétentes.

ARTICLE 38.- (1) Sont soumis à l'autorisation préalable de chaque


Administrations concernée et après avis obligatoire de l'Administration
chargée de l'environnement, l'affectation et l'aménagement des sols à des fins
agricoles, industrielles, urbanistiques ou autres, ainsi que les travaux de
recherche ou d'exploitation des ressources du sous-sol susceptibles de porter
atteinte à l'environnement.
ARTICLE 39.- (1) La protection, la conservation et la valorisation du patrimoine
culturel et architectural sont d'intérêt national.
ARTICLE 40.- (1) Les plans d'urbanisme et les plans de lotissement publics ou
privés prennent en compte les impératifs de protection de l'environnement
dans le choix des emplacements prévus pour les zones d'activités
économiques, résidentielles et de loisirs. Ces plans doivent, préalablement à
leur application, recueillir l'avis obligatoire de l'Administration chargée de
l'environnement.

ARTICLE 41.- Les permis de construire sont délivrés en tenant dûment compte
de la présence des établissements classés et de leur impact sur
l'environnement, et peuvent être refusés ou soumis à des prescriptions
spéciales élaborées conjointement par les Administrations chargées de
l'environnement et de l'urbanisme, si les constructions envisagées sont de
nature à avoir des conséquences dommageables pour l'environnement.

ARTICLE 42.- Les déchets doivent être traités de manière écologiquement


rationnelle afin d'éliminer ou de réduire leurs effets nocifs sur la santé de
l'homme, les ressources naturelles, la faune et la flore, et sur la qualité de
l'environnement en général.

ARTICLE 43.- (1) Toute personne qui produit ou détient des déchets doit en
assurer elle-même l'élimination ou le recyclage, ou les faire éliminer ou
recycler auprès des installations agréées par l'Administration chargée des
établissements classés après avis obligatoire de l'Administration chargée de
l'environnement.

ARTICLE 44.- Sont formellement interdits, compte dûment tenu des


engagements internationaux du Cameroun, l'introduction, le déversement, le
stockage ou le transit sur le territoire national des déchets produits hors du
Cameroun.

ARTICLE 45.- La fabrication, l'importation, la détention en vue de la vente, la


mise à la disposition du consommateur de produits ou matériaux générateurs
de déchets font l'objet d'une réglementation fixée par arrêtés conjoints des
Administrations compétentes, en vue de faciliter l'élimination desdits déchets
ou, le cas échéant, d'interdire ces activités.

ARTICLE 47.- (1) L'élimination des déchets par la personne qui les produit ou
les traite doit être faite sur autorisation et sous la surveillance conjointe des
Administrations chargées respectivement de l'environnement et des mines,
selon les prescriptions fixées par un décret d'application de la présente loi.

(2) Le dépôt des déchets en décharge doit se faire dans des décharges faisant
l'objet de contrôles périodiques et respectant les normes techniques minima
d'aménagement des décharges.

(3) Les déchets industriels spéciaux qui, en raison de leurs propriétés, sont
dangereux, ne peuvent pas être déposés dans des installations de stockage
recevant d'autres catégories de déchets.
SURER ANALYSER ET AMELIORER EN CONTINU

de l'environnement

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme
Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme
Applicable Conforme

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable
EN CONTINU
PROCESSUS PRODUIRE
PROCESSUS PRODUIRE LES POU

Loi N° 98/020 du 24/12/1998 régissant les appareils à pression de gaz et à presssion de vapeur d'eau

Article 16. A la suite d'une visite ou d'une épreuve, l'inspecteur assermenté peut prescrire au propriétaire ou à
l'utilisateur d'un appareil à pression des mesures à prendre en tant que de besoin.

Article 17 : (1) Les frais de contrôle des appareils à pression soumis aux dispositions de la présente loi sont à la
charge du propriétaire ou de l'utilisateur.

(2) Les frais de contrôle comportent : les droits de visite ou d'épreuve ; les frais de visite ou d'épreuve.
ARTICLE 2.- (1) Toute personne désirant implanter et exploiter un établissement soumis à autorisation adresse
une demande au ministre chargé des établissements classés.Cette demande, dont l’original est timbré au tarif en
vigueur, est déposée en cinq exemplaires et mentionne :

ARTICLE 5.- (1) L’avis au public est affiché aux frais du demandeur. L’accomplissement de cet affichage est
certifié par les autorités citées à l’article 4 ci-dessus.

2) L’avis précise la nature de l’établissement, sa classe, les types de dangers et nuisances que présente
l’établissement, l’emplacement sur lequel il doit être réalisé, la durée de l’enquête, les nom et adresse des
commissaires-enquêteurs.

ARTICLE 6.- (1) Dès l’ouverture de l’enquête, le ministre chargé des établissements classés communique pour
avis un exemplaire de la demande d’autorisation aux administrations chargées de l’environnement, de la santé
publique et, s’il y a lieu, de
l’agriculture, de l’élevage et du développement industriel et commercial. Les administrations susvisées doivent
se prononcer dans un délai de vingt (20) jours à compter de la date de saisine. Passé ce délai, leurs
observations ne sont pas prises en considération.

ARTICLE 8.- (1) Le registre d’enquête est clos et signé par les commissaires-enquêteurs. Pendant la clôture de
l’enquête, les commissaires-enquêteurs convoquent dans la huitaine le demandeur et lui communiquent sur
place les observations écrites ou orales consignées dans leur procès-verbal en l’invitant à produire dans un
délai de quinze (15) jours, un mémoire en réponse.

ARTICLE 10.- L’arrêté d’autorisation d’exploitation d’un établissement classé dangereux, insalubre ou
incommode précise les conditions d’implantation et d’exploitation, ainsi que les prescriptions techniques visant
la préservation soit des dangers pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, l’agriculture, la nature et
l’environnement en général, soit des inconvénients pour la commodité du voisinage.
UIRE LES POUSSINS D'UN JOUR

peur d'eau

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme
Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme
PROCESSUS F

ARTICLE

Ref

1
PROCESSUS FABRIQ

ARTICLE

Textes

Décret N°2012/2809/PM du 26/09/2012 fixant les conditions de tri, de collecte, stockage, transport, récupération, récyc

article 11: les missins d'inspection et de contrôle des établissements classés dangereux, insalubres ou
incommodes sont ecxercées par des inspecteurs assermentés de l'administration

ARTICLE 14.- La déclaration relative à un établissement de deuxième classe doit être adressée, avant la
mise en exploitation de l’établissement, au ministre chargé des établissements classés dangereux,
insalubres ou incommodes en cinq (5) exemplaires dont l’original est timbré au tarif en vigueur.

ARTICLE 15.- Avant de statuer sur la déclaration de l’exploitant, le ministre chargé des établissements
classés dangereux, insalubres ou incommodes communique pour avis une copie de celle-ci à la mairie du
lieu d’implantation de l’établissement, aux administrations chargées de l’environnement, de la santé
publique, et s’il y a lieu, de l’agriculture, de l’élevage et du développement industriel et commercial. Les
administrations susvisées doivent se prononcer dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de leur
saisine

ARTICLE 18.- (1) Le plan d’urgence visé aux articles 3 et 14 ci-dessus est agréé par une commission
composée des membres ci-après :un représentant de chacun des ministres chargés, suivant le cas : o de
l’administration territoriale ; o de la défense ; o de l’environnement ; du développement, industriel et
commercial

ARTICLE 19.- (1) L’implantation et l’exploitation de tout établissement classé sont subordonnées à l’obtention
préalable, selon le cas, de l’arrêté d’autorisation d’exploitation, ou du récépissé de déclaration.

(2) Lorsqu’un établissement autorisé ou déclaré change d’exploitant ou de dénomination, le nouvel exploitant ou son
représentant en fait la déclaration au ministre chargé des établissements classés dans un délai d’un mois à compter
de la date de prise en charge de l’établissement

ARTICLE 20.- Tout transfert d’un établissement sur un autre emplacement, toute modification de celui-ci entraînant
un changement notable de la demande ou de la déclaration primitive, nécessite avant sa réalisation une demande
d’autorisation complémentaire ou une nouvelle déclaration, soumise aux mêmes formalités que la demande ou la
déclaration initiale.

ARTICLE 21.- (1) Dans le cas où un établissement classé n’est pas fonctionnel dans un délai de deux (2) ans à compter
de la notification de l’arrêté d’autorisation d’exploitation ou de la délivrance du récépissé de déclaration, ou n’est pas
exploité pendant deux (2) années consécutives, l’exploitant doit, pour reprendre les activités, solliciter une nouvelle
autorisation ou procéder à une nouvelle déclaration.

(2) Lorsqu’un établissement cesse l’activité au titre de laquelle il était autorisé ou déclaré, son exploitant doit en
informer le ministre chargé des établissements classés dans le mois qui suit cette cessation. Il lui est délivré un
récépissé sans frais de cette déclaration. L’exploitant doit procéder à la remise en état du site de manière à faire
disparaître
ARTICLE 22.-tout danger oud’un
L’exploitant inconvénient poursoumis
établissement la commodité du voisinage.
à autorisation ou à déclaration est tenu de déclarer
immédiatement et au plus tard dans les quarante huit (48) heures au ministre chargé des établissements classés, les
accidents ou Le
ARTICLE 23.- incidents survenus
ministre du fait
chargé des du fonctionnement
établissements de cetdécider
classés peut établissement.
que la remise en exploitation d’un
établissement en arrêt momentané par suite d’un incendie, d’une explosion ou de tout autre accident résultant de
son mauvais fonctionnement, sera subordonnée à une nouvelle autorisation ou à une nouvelle déclaration, selon le
ARTICLE
cas. 24.- Lorsqu’un établissement a fait l’objet d’une mesure de suppression, de fermeture ou de suspension,
l’exploitant est tenu de prendre les mesures appropriées pour la surveillance de l’établissement, et notamment
l’enlèvement des matières dangereuses ou toxiques, périssables ou gênantes, ainsi que les animaux se trouvant dans
l’établissement.
ARTICLE 25.- L’inspection et le contrôle des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes sont
exercés sous l’autorité du ministre chargé desdits établissements par des inspecteurs désignés à cet effet ou par des
personnes physiques ou morales agréées.
ARTICLE 27.- (1) Tout établissement classé dangereux, insalubre ou incommode est assujetti au paiement d’un droit
de délivrance de l’autorisation d’exploitation ou du récépissé de déclaration dont les montants sont fixés ainsi qu’il
suit :

Article 10: l'inspection des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes, se fait à travers les
opérations de surveillance administrative et de contrôle techique desdits établissements
SUS FABRIQUER LES ALVEOLES

ETAT ACTIONS

Applicabilité Champs Conformité


N° Action
(Programme)

sport, récupération, récyclage, traitement et d'élimination finale des déchets

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme

Applicable Conforme
Applicable Conforme

Applicable Conforme
ACTIONS

COMMENTAIRE
REGLEMENT EN MATIER
HYGIENE & SECURITE AU
ARTICLE

Ref Textes

Arrêté du 29/12/1952 du directeur du travail et des questions sociales fixant les conditions dans lesquell
insalubres ou salissants.

Les chefs des établissements visés à l'article 13 de l'arrêté viziriel susvisé du 4


novembre 1952 sont tenus de mettre des douches, au cours de chaque journée
01
de travail, à la disposition du personnel qui effectue les travaux énumérés aux
tableaux I et II annexés au présent arrêté.

L'inspecteur divisionnaire du travail peut dispenser un chef d'établissement qui


02 lui en fait la demande écrite, de l'obligation prévue à l'article premier lorsque
les travaux insalubres ou salissants sont effectués en vase clos.

En cas de désaccord entre un chef d'établissement et son personnel sur le point


de savoir si celui-ci doit, en raison des travaux exécutés, disposer de douches,
l'inspecteur du travail de la circonscription sera saisi de ce différend par l'une
03 des parties et, après enquête, transmettra le dossier avec son avis à
l'inspecteur divisionnaire du travail. Celui-ci décidera sans recours s'il doit être
fait obligation au chef d'établissement de se conformer aux prescriptions de
l'article premier.

Les douches seront installées dans des cabines individuelles et comporteront


au moins une pomme pour huit travailleurs exécutant les travaux visés à
04
l'article premier. Chaque cabine comprendra des cellules d'habillage, et de
déshabillage à raison d'une cellule pour quatre personnes.

L'ordre dans lequel les travailleurs passent à la douche, ainsi que le temps
maximum qui, consacré à la douche, est rémunéré au tarif normal des heures
05 de travail est fixé par un règlement intérieur affiché d'une manière apparente à
proximité de la cabine de douche et dont copie est adressée à l'inspecteur du
travail.

06 Les dispositions du présent arrêté entreront en vigueur le 1er août 1953.

Annexe. Tableau I.
1° Travaux de plomb, de ses alliages et de ses combinaisons et des produits en
renfermant :
Récupération de vieux plomb donnant lieu à des dégagements de poussières
d'oxyde de plomb ;
Métallurgie, affinage, fonte, laminage du plomb, de ses alliages et des métaux
plombifères ;

Ebarbage, polissage de tous objets en plomb ou en alliage de plomb ;

Fabrication, réparation des accumulateurs au plomb ;


Fabrication et manipulation des oxydes et sels de plomb ;
Préparation et application de peintures, vernis, laques, encres à base de
composés de plomb ; grattage, brûlage,

découpage au chalumeau de matières recouvertes de peintures plombifères ;.

Fabrication et application des émaux plombeux ;


Fabrication du plomb tétraéthyle
2° Travaux du mercure, de ses amalgames et de ses combinaisons et des
produits en renfermant :

Récupération des résidus industriels mercuriels (agents catalytiques, etc.) ;

Fabrication et réparation d'accumulateurs électriques au mercure ;


Fabrication des composés du mercure ;
Secrétage des peaux par le nitrate acide de mercure ;
Feutrage des poils sécrétés.

3° Travaux de fabrication et de manutention des ciments :


Concassage, broyage, ensachage et transports à dos d'homme des ciments

4° Travaux de fabrication de l'acide chromique, de chromates et des


bichromates alcalins :
Fabrication de l'acide chromique, des chromates et des bichromates alcalins.

5° Travaux de préparation et d'emploi des dérivés nitrés et chloronitrés des


carbures benzéniques :
Préparation et emploi des dérivés nitrés et chloronitrés du benzène et de ses
homologues.

6° Travaux de préparation et d'emploi du dinitrophénol :


Préparation et emploi du dinitrophénol.
7° Travaux de préparation et d'emploi d'amines aromatiques :
Préparation au moyen d'amines aromatiques, de produits chimiques, matières
colorantes, produits pharmaceutiques ;
Fabrication de l'aniline et autres amines aromatiques ;
Nettoyage et entretien des fours, cheminées et chaudières mettant le
personnel en contact avec les suies, les cendres ou les tartres.
8° Travaux de manipulation ou d'emploi du brai de houille :
Manipulation ou emploi du brai de houille.
9° Travaux de préparation, d'emploi ou de manipulation de l'arsenic et de ses
composés oxygénés et sulfurés :
Fabrication de l'arsenic et de ses composés (anhydride arsénieux, arsénites,
acide arsénique, arséniates, etc.) ;
Fabrication et emploi de couleurs et peintures contenant des composés de
l'arsenic ;
Emploi des composés arsenicaux en mégisserie et en tannerie, manipulation de
peaux qui en sont enduites.
Préparation de produits insecticides ou anticryptogamiques renfermant des
composés de l'arsenic ;
10° Travaux exposant aux risques de silicose professionnelle :
Travaux de fonderie, préparation et manutention du sable chargé de noir,
moulage au sable chargé de noir et décochage des moules, dessablage et
ébarbage des pièces brutes, dans les ateliers où les dispositifs de captage des
poussières s'avèrent insuffisamment efficaces ;

Travaux au jet de sable.


11° Travaux de récupération de la streptomycine :
Récupération de la streptomycine.

12° Travaux exposant aux lésions provoquées par le fluorure double de


glucinium et de sodium :
Préparation et manipulation du fluorure double de glucinium et de sodium

13° Travaux exposant aux risques d'intoxication par le thiophosphate de


diéthyle et paranitrophényle :
Préparation et manipulation du thiophosphate de diéthyle et paranitrophényle
et des produits qui en renferment.
Annexe. Tableau II : Autres travaux insalubres ou salissants.
Travaux comportant un contact permanent avec l'huile de décolletage,
notamment les travaux de réglage :
Préparation et emploi du trinitrophénol ;
Fabrication et manipulation des pigments en poudre ;
Broyage et manipulation du bioxyde de manganèse ;
Manipulation de la cyanamide calcique ;
Fabrication, transformation et manutention des engrais ;
Effilochage et cardage des textiles ;
Triage des vieux chiffons ;
Broyage, criblage et manutention du charbon ;
Criblage, ensachage et manutention du charbon de bois, fabrication
d'agglomérés à partir des poussières de charbon de bois ;

Fabrication et manipulation du noir animal, du noir de fumée, du noir de


pétrole et du noir de carbone, notamment dans l'industrie du caoutchouc ;

Fabrication et manipulation des matières colorantes ;


Nettoyage et entretien des fours, cheminées et chaudières mettant le
personnel en contact avec les suies, les cendres ou les tartres.
Concassage et broyage des émeris ;
Retaillage des vieilles meules ;
Polissage des métaux ;

Décret n° 2-04-468 du 16 kaada 1425 (29 décembre 2004) fixant les indications que doivent comporter le

l’expéditeur ou son mandataire, le cas échéant de tout colis ou objet pesant au


moins mille kilogramme de poids par quelque mode de
01 transport que ce soit doit indiquer par écrit en lettres claires et fixes, à
l’extérieur du colis : son poids, la nature de son contenu et la position qu’il doit
tenir au moment du chargement suivant les modalités ci-après :
porter des indications, en couleur noire, sur le colis précisant son poids et la
nature de son contenu, en langue arabe et/ou en caractère latins ;

indiquer la position que doit tenir le chargement au moment de


l’embarquement, en portant les mentions, haut et bas sur toutes les
faces du colis ;
fixer les dimensions de la longueur minimale du colis ;
indiquer le nom de l’expéditeur à l’extérieur du colis.

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle est


02
chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié au Bulletin Officiel.

Décret n° 2-04-569 du 16 Kaada 1425 (29 décembre 2004) fixant la modalités d’application de l’article 18

En application des dispositions de l’alinéa 5 de l’article 184 de la loi précitée n°


01 65-99, la durée normale de travail des salariés, dans les activités non agricoles,
est fixée à 44 heures par semaine ou à 2288 heures par année.

L’employeur peut adopter un régime de répartition hebdomadaire ou un


régime de répartition annuelle de la durée du travail

L’employeur peut, lorsqu’il adopte le régime de 44 heures du travail dans les


02 activités non agricoles, répartir cette durée de manière égale ou non égale sur
les jours de la semaine, sous réserve du repos hebdomadaire.

Le régime de répartition annuelle peut être adopté selon les besoins de


03 l’établissement, la nature de son activité, ses conditions techniques et ses
ressources humaines et ce, dans les conditions suivantes :

demander l’avis des représentants des salariés ou du comité de l’entreprise, s’il


y a lieu ;

mettre en place un programme prévisionnel du changement de la durée de


travail, au cours de l’année ou pendant une période déterminée de l’année ;

respecter un délai d’information sur tout changement du programme de


répartition de la durée du travail qui ne peut être inférieur à 8 jours.

Toute réduction de la durée de travail annuelle, dans les activités non agricoles,
de 2496 à 2288 heures ne peut entraîner une diminution du salaire, pour les
04 salariés qui exerçaient leur emploi à la date du 8 juin 2004, date d’entrée en
vigueur des dispositions de la loi n° 65-99 précitée, et pour ceux qui perçoivent
leurs salaires chaque semaine, chaque quinzaine ou chaque mois.

Les dispositions de l’alinéa précédent ne s’appliquent pas aux salariés qui ont
été recrutés à compter de la date précitée.
L’employeur doit, dans tous les cas, informer l’inspecteur du travail de la
modalité qu’il a choisie pour la réparation de la durée de travail hebdomadaire
05 ou annuelle et doit afficher l’horaire du travail dans un lieu habituellement
fréquenté par ces derniers et dans le lieu où les salaires leur sont
habituellement versés.

Sont abrogées toutes les dispositions contraires au présent décret,


06
notamment : (voir texte origine)
Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle est chargé de
07
l’exécution du présent décret qui sera publié au Bulletin officiel.

Décret 2-04-570 du 29 décembre 2004 fixant les conditions d'emploie des salariés au-delà de la durée no

Les entreprises qui doivent faire face à des travaux d’intérêt national peuvent
01 employer leurs salariés au-delà de la durée normale de travail pendant la durée
d’exécution des travaux nécessaires, sous réserve des conditions suivantes :

La durée journalière de travail ne peut dépasser dix heures ;


La non suspension du repos hebdomadaire des salariés concernés ;
La non application des dispositions du présent article aux salariés âgés de
moins de 18 ans et aux salariés handicapés ;
La notification, par écrit, à l’agent chargé de l’inspection du travail du motif
justifiant l’application du présent article, selon chaque cas.

L’employeur qui doit faire face à un surcroît exceptionnel de


travail peut employer ses salariés Au Delà de la durée normale de travail, à
02
condition, toutefois, que le total des heures supplémentaires ne dépasse pas
80heures de travail par an pour chaque salarié.

L’employeur peut, après consultation des délégués des salariés ou, le cas
échéant , du comité d’entreprise, employer ses salariés 20 heures
supplémentaires si la nature de l’activité de l’entreprise l’exige, à condition
toutefois que le total des heures supplémentaires ne dépasse pas 100 heures
par an pour chaque salarié.

Les employeurs qui adoptent la répartition annuelle de la durée


du travail dans les activités non agricoles doivent, au cas où l’exécution d’un
travail est supérieure ou inférieure à 10heures par jour, répartir à nouveau les
03
heures de travail conformément aux dispositions du décret n° 2-04-569 du 16
Kaada 1425 (29 décembre 2004) portant application des dispositions de l’article
184 du code du travail.

sont considérées comme heures supplémentaires, dans les activités agricoles,


les heures de travail accomplies au delà de la durée normale 161 de travail
04
fixée à 8 heures ou celles dépassant 10 heures, au cas où la durée de travail est
répartie de manière inégale

La rémunération des heures supplémentaires est versée en même temps que le


salaire dû.
L’employeur doit, dans tous les cas, faire connaître à l’agent chargé de
l’inspection du travail le nombre des heures supplémentaires et des salariés
concernés, ainsi que la durée d’accomplissement desdites heures, Ces
05
informations doivent être affichées dans
un lieu habituellement fréquenté par les salariés ou dans le lieu où ils
perçoivent habituellement leurs salaires.

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle est chargé de


06
l’exécution du présent décret qui sera publié au Bulletin officiel.

Décret n° 2-09-197 du 5 rabii II 1431 (22 mars 2010) fixant le modèle du rapport annuel que doit établir l
l'évolution des risques professionnels dans l'entreprise.

En application des dispositions du 2ème alinéa de l’article 342 de la loi susvisée


n° 65-99 relative au code du travail, est fixé tel qu'annexé au présent décret, le
01 modèle du rapport annuel que doit établir le comité de sécurité et d'hygiène, à
la fin de chaque année grégorienne sur l'évolution des risques professionnels
dans l'entreprise

Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle est chargée de


02
l'exécution du présent décret qui sera publié au BO

Annexe: Modèle du rapport annuel que doit établir le comité de sécurité et


d'hygiène (C.S.H.), à la fin de chaque année grégorienne, sur l'évolution des
risques professionnels dans l'entreprise.

A – LES SALARIES PERMANENTS :


I/ PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT :
1. IDENTIFICATION :
- Nom ou raison sociale de l’établissement :
- Adresse :
- Activité économique : ………………………………………………………………
- Activité principale exercée :
- N° d’affiliation à la CNSS : …………………………………………………………
- N° de téléphone :
- N° du fax :
- Nombre d’embauches au cours de l’année : ………………………………………

2. Effectif moyen mensuel des salariés1 :


Catégories des salariés
- Ingénieurs et cadres
- Techniciens
- Employés
- Ouvriers
Total

Nombre de départs au cours de l’année : ………………..……………………


Effectif moyen mensuel de salariés des sous-entreprises, travaillant dans
l’établissement : ………………………………………………………………………
II/ CARACTERISTIQUES DU SERVICE MEDICAL DU TRAVAIL :
1. PERSONNEL :
1.1- MEDECIN DE TRAVAIL :
* NOM :
* TITRES :
* ADRESSE :
* Email :
* TELEPHONE :
GSM
* C N S S N°
* PATENTE N°
* IDENTIFICATION FISCALE N°
* ASSURANCE - Police N°
* DEBUT D’ACTIVITE AU SEIN DE LA SOCIETE :
* VACATIONS HEBDOMADAIRES :

1.2- INFIRMIER(E) :
- Prénom :
- Nom
1.3- :
ASSISTANT (E) SOCIAL (E) :
• Prénom :
• Nom :
•2.Diplôme
LOCAUXobtenus : MEDICAL DU TRAVAIL :
DU SERVICE
- Salle d’examen :
- Salle d’attente :
- Salle déshabillage :
3. MATERIELS ET EQUIPEMENTS DU SERVICE MEDICAL DU TRAVAIL :
……………………………………………………………………

III/ BILAN DES ACTIVITES MEDICALES :


- Examens d’avant l’embauchage :
• Nombre d’examens pratiqués :
• Nombre de refus prononcés :
- Examens systématiques de surveillance médicale :
• Nombre d’examens annuels :
• Nombre d’examens de salariés exposés particulièrement à un risque
d’accident du travail ou de maladie professionnelle :
• Nombre d’examens de salariés mineurs :
• Autres examens (femmes enceintes, …) :
- Nombre d’examens systématiques spéciaux :
• à la reprise du travail :
* Après maladie :
* Après accident :
• en vue du changement du poste de travail :
• en vue du changement d’emploi :
- Nombre de consultations spontanées de salariés :
- Nombre d’examens radiologiques effectués :
- Nombre d’examens complémentaires à la charge de l’employeur :
• Examens cliniques spécialisés :
• Examens radiologiques :
• Examens biologiques :
IV/ PRINCIPAUX INDICATEURS :
Tous les établissements doivent fournir les données suivantes, pour l’année
concernée par le présent rapport et pour chacune des deux années
précédentes :

1. ACCIDENT DU TRAVAIL :
- Nombre total d’accidents survenus aux salariés de l’établissement :
- Nombre d’accidents déclarés :
- Nombre d’accidents avec arrêt de travail :
• total :
• nombre d’accident survenus pendant le trajet d’aller ou de retour entre le
lieu du travail et de résidence :
• Nombre d’accident du travail :

Taux de fréquence :
Nombre d’accidents du travail avec arrêt x 1 000 000/ Nombre d’heures
travaillées

Taux de gravité :
Nombre de journées perdues par incapacité temporaire x 1 000/Nombre
d’heures travaillées

Comparaison des taux de fréquence et de gravité avec les taux enregistrés au


titre des deux années précédentes : …………………
- Nombre d’incapacités permanentes (partielles et totales) notifiées dans
l’année : ………………………………………………………
- Nombre d’accidents mortels :
• total : ………………………………………………………………………………
• nombre d’accidents survenus pendant le trajet d’aller ou de retour entre le
lieu du travail et de résidence : ……………………………………………
• nombre d’accidents du travail : …………………………………
• dont nombre d’accidents de déplacements : ………………
-Nombre d’ accidents de travail dont ont été victimes les salariés des sous-
entreprises, travaillant dans l’établissement (dans la mesure où
l’établissement en a connaissance) : ……
- Répartition des accidents de travail par éléments matériels (risques
mécaniques, risques électriques, risques chimiques, l’incendie, l’explosion,
travail en hauteur …) : ……………………
V/ FAITS REMARQUABLES :
2. MALADIES PROFESSIONNELLES OU A CARACTERE PROFESSIONNEL :
-CeNombre
chapitreetest
nature de maladies
consacré professionnelles
à l’examen ou à caractère
des faits intervenus professionnel
dans l’établissement
déclarées :
au titre de l’année couverte par le présent rapport, qui ont un impact
-important
Nombre de sursalariés
le choixatteints au cours
des priorités de l’année
auxquelles couverte
devrait par lele
répondre présent
rapport, par d’action
programme des maladies professionnelles
de l’établissement, en et la naturelade
rappelant celles-ci,
date ou la période où
conformément aux dispositions de l’arrêté n° 919-99 modifiant et complétant
ils se sont produits.
l’arrêté n° 100-68 du 20 mai 1967 pris pour l’application du dahir du 26
joumada
Doivent en I –premier
1362 (31lieu
maiêtre
1943) étendant les
mentionnés auxfaits
maladies professionnelles
survenus dans les
dispositions de la législation sur la réparation des accidents du travail,
l’établissement qui sont liés à son activité et aux interventions des différents tel qu’il
aintervenants
été modifiésuret complété : Néant
les questions de la sécurité et de l’hygiène dans les lieux de
travail :

• Présentation synthétique des enseignements à tirer des accidents graves et


des maladies professionnelles ou à caractère professionnel, ainsi que des
accidents et incidents révélateurs des dangers encourus, même s’ils n’ont pas
3.
euOrganisation
de conséquenceet contenu
grave pourdu travail :
les personnes.
- Effectif des salariés travaillant en équipe : ……………………………………………
-• Effectif des salariés
Elaboration travaillant
d’un état en tout ou
des observations partie la nuit
formulées par le: …………………………….
médecin du travail
-de Effectif des salariés
l’établissement ettravaillant
par l’agent,enlefin de semaine
médecin : ……………………………………
et l’ingénieur chargés de
-l’inspection
Effectif desdusalariés
travaildont la rémunération
(en les est liée au rendement3
distinguant éventuellement des mises: ……..
en
……………
demeure et des procès-verbaux), en précisant les suites données à ces
-observations
Nombre de salariés effectuant des tâches répétitives (travail à la chaîne)4 :
VI/
…………. MOYENS au ET niveau
ACTIONS de: l’établissement.

•CeMention
chapitredes
estprincipales
consacré auobservations portées
bilan des moyens et dans les rapports
des actions despar le
menées
organismes de contrôle technique,
comité de sécurité et d’hygiène. agrées ou non et dans ceux des experts
appelés par le comité de sécurité d’hygiène, en précisant les suites réservées à
cesLEobservations
1. au niveau ET
COMITE DE SECURITE deD’HYGIENE
l’établissement.
(C.S.H.) :
2.
Doivent
- Moyens ACTIONS MENEES
endusecond ET être
lieu
secrétariat MISE EN ŒUVRE
indiquées
au comité lesDU PROGRAMME
modifications
: …………………………………………………… :
intervenues dans
L’ordre
-l’établissement adopté pour
Nombre de réunions le
et ayant programme de l’année concernée
des effets importants dans le domaine
: ………………………………………………………………… par le présent
de la sécurité
rapport
et de l’hygiène doit être,
dansdans
leslalieux
mesure du possible,
de travail : suivi même en cas d’ajout ou de
substitution d’action prévues, (par exemple
• nombre de réunions ordinaires : …………………………………………………… à la suite d’un accident).
•• L’introduction de nouvelles productions,
nombre de réunions extraordinaires : ………………………………………………machines et techniques ou
Faire
nouveaux apparaître
procédésclairement
de travail.(par exemple dans une année récapitulative) les
actions
* à la demande en coursdes au 31 décembre. des salariés : ……………………………………
représentants
*• àLes la modifications dans l’organisation
suite d’un accident ayant entraînédu outravail (modification
qui aurait pu entraînerd’horaires,
des
Quel
création
conséquencesqueousoit l’ordre
gravesde
suppression présentation adopté,réorganisation
de certains services,
: ………………………………………………………… mentionner distinctement
des postes aules
actions de formation en matière de sécurité et d’hygiène au travail (hors
sein de l’entreprise).
représentants
- Nombre d’enquêtes des salariés
menées au C.S.H.), soit : : ……………………………………………
par le C.S.H.
-• Nombre
Les modifications
de cas de dans
recours la situation
à un expertde l’établissement
: ………………………………………………vis-à-vis de ses clients
-ou
-Bnombre
Nombre total
fournisseurs
de des
(parsalariés
exemple
représentants formés
des : ……………………………………………………
développement
salariés formés ou
: limitation du travail en régie,
………………………………………
-du –contrat
LES SALARIES
nombre total desSAISONNIERS
salariés formés
de sous-entreprise, : dans le domaine
diversification ou nondedes la marchés,
sécurité : ……………
-changements
nombre totaldans des salariés
la réparation duau
formés secourisme
travail entre les: ……………………………………
différents établissements
Les établissements
relevant de la mêmefaisant
société appel
ou duà des
même salariés saisonniers, doivent fournir les
groupe).
informations ci-dessous, relatives à cette catégorie de salariés.
Les effets dans le domaine de la sécurité et de l’hygiène dans les lieux de
1. EFFECTIF
travail MOYEN
peuvent MENSUEL
concerner : DES SALARIES5 :

• Les caractéristiques des postes de travail (rythmes et cadences, charges de


travail, fatigue physique et mentale, conception des équipements …).
Catégories des salariés
• L’environnement du poste de travail (aménagement de l’espace et
-caractéristiques
Ingénieurs et cadres
de l’environnement du travail : ambiance lumineuse,
thermique, sonore …).
- Techniciens
• L’organisation et le contenu du travail (répartition du travail, aménagement
-des
Employés
tâches, horaires de travail, contrôle du travail, relation entre les services,
qualifications
- Ouvriers …).

Total
2. PRINCIPAUX INDICATEURS :
2.1 Accidents du travail :
Mêmes indicateurs que pour les salariés permanents de l’établissement.
2.2 Maladies professionnelles ou à caractère professionnel :
Mêmes indicateurs que pour les salariés permanents de l’établissement.
2.3 Organisation et contenu du travail :
Mêmes indicateurs que pour les salariés permanents de l’établissement.

Dahir n° 1-03-194 du 14 rejeb 1424 (11 septembre 2003) portant promulgation de la loi n° 65-99 relative

281 Titre IV : De l'hygiène et de la sécurité des salariés


281 Chapitre premier : Dispositions générales

L’employeur doit veiller à ce que les locaux de travail soient tenus dans un bon
état de propreté et présenter les conditions d’hygiène et de salubrité
nécessaires à la santé des salariés, notamment en ce qui concerne le dispositif
de prévention de l’incendie, l’éclairage, le chauffage, l’aération,
l’insonorisation, la ventilation, l’eau potable, les fosses d’aisances, l’évacuation
des eaux résiduaires et de lavage, les poussières et vapeurs, les vestiaires, la
toilette et le couchage des salariés.

L’employeur doit garantir l’approvisionnement normal en eau potable des


chantiers et y assurer des logements salubres et des conditions d’hygiène
satisfaisantes pour les salariés.

Les locaux de travail doivent être aménagés de manière à garantir la sécurité


282
des salariés et faciliter la tâche des salariés handicapés y travaillant.

Les machines, appareils de transmission, appareils de chauffage et d’éclairage,


outils et engins doivent être munis de dispositifs de protection d’une efficacité
282
reconnue et tenus dans les meilleures conditions possibles de sécurité afin que
leur utilisation ne présente pas de danger pour les salariés.

Il est interdit d’acquérir ou de louer des machines ou des pièces de machines


283 présentant un danger pour les salariés et qui ne sont pas munies de dispositifs
de protection d’une efficacité reconnue dont elles ont été pourvues à l’origine.

Les salariés appelés à travailler dans les puits, les conduits de gaz, canaux de
fumée, fosses d’aisances, cuves ou appareils quelconques pouvant contenir des
284
gaz délétères doivent être attachés par une ceinture ou être protégés par un
autre dispositif de sûreté, y compris les masques de protection.

Les puits, trappes ou ouvertures de descente doivent être clôturés. Les moteurs
doivent être isolés par des cloisons ou des barrières de protection. Les escaliers
285
doivent être solides et munis de fortes rampes. Les échafaudages doivent être
munis de garde-corps rigides d’au moins 90 cm de haut.
Les pièces mobiles des machines telles que bielles, volants de moteur, roues,
arbres de transmission, engrenages, cônes ou cylindres de friction, doivent être
munies d’un dispositif de protection ou séparées des salariés. Il en est de
même des courroies ou câbles qui traversent les lieux de travail ou qui sont
286 actionnés au moyen de poulies de transmission placées à moins de 2 mètres du
sol.
Des appareils adaptés aux machines mis à la disposition des salariés doivent
éviter le contact avec les courroies en marche.

Il est interdit à l’employeur de permettre à ses salariés l’utilisation de produits


ou substances, d’appareils ou de machines qui sont reconnus par l’autorité
287
compétente comme étant susceptibles de porter atteinte à leur santé ou de
compromettre leur sécurité.

De même, il est interdit à l’employeur de permettre à ses salariés l’utilisation,


dans des conditions contraires à celles fixées par voie réglementaire, de
produits ou substances, d’appareils ou de machines susceptibles de porter
atteinte à leur santé ou de compromettre leur sécurité.

L’employeur doit s’assurer que les produits utilisés lorsqu’ils consistent en


substances ou préparations dangereuses, comportent sur leur emballage un
288
avertissement du danger que présente l’emploi desdites substances ou
préparations.

L’employeur doit informer les salariés des dispositions légales concernant la


protection des dangers que peuvent constituer les machines. Il doit afficher sur
289 les lieux de travail, à une place convenable habituellement fréquentée par les
salariés, un avis facilement lisible indiquant les dangers résultant de l’utilisation
des machines ainsi que les précautions à prendre.

Il est interdit à tout salarié d’utiliser une machine sans que les dispositifs de
protection dont elle est pourvue soient en place et ne doit pas rendre
inopérants les dispositifs de protection dont la machine qu’il utilise est
pourvue.

Il est interdit de demander à un salarié d’utiliser une machine sans que les
dispositifs de protection dont elle est pourvue soient en place.

Il est interdit de demander à un salarié d’effectuer le transport manuel des


charges dont le poids est susceptible de compromettre sa santé ou sa sécurité.

Pour les travaux et emplois qui exigent un examen médical préalable,


290 l’employeur doit soumettre les salariés qu’il se propose de recruter à une visite
médicale et leur imposer de renouveler ensuite périodiquement cette visite.

Le temps passé par les salariés pour respecter les mesures d’hygiène qui leur
291
sont imposées est rémunéré par l’employeur comme temps de travail.
L’autorité gouvernementale chargée du travail fixe les mesures générales
d’application des principes énoncés par les articles 281 à 291 ci-dessus ainsi
292
que, compte tenu des nécessités propres à certaines professions et certains
travaux, les mesures particulières d’application desdits principes.

Le fait pour les salariés, dûment informés selon les modalités prévues par
l’article 289 ci-dessus, de ne pas se conformer aux prescriptions particulières
relatives à la sécurité ou à l’hygiène pour l’exécution de certains travaux
293
dangereux au sens de la présente loi et de la réglementation prise pour son
application, constitue une faute grave pouvant entraîner le licenciement sans
préavis, ni indemnité de licenciement, ni dommages-intérêts.

Les conditions de sécurité et d’hygiène dans lesquelles s’effectuent les travaux


dans les mines, carrières et installations chimiques doivent garantir aux salariés
294
une hygiène et une sécurité particulières conformes aux prescriptions fixées
par voie réglementaire.

Les règles d’hygiène applicables aux salariés travaillant à domicile ainsi que les
295 obligations qui incombent aux employeurs faisant exécuter des travaux à
domicile sont fixées par voie réglementaire.

Sont punis d’une amende de 2.000 à 5.000 dirhams :


- le non respect des dispositions de l’article 281 ;
- le non aménagement des lieux de travail conformément aux dispositions de
296
l’article 282 et la non mise en place des moyens de sécurité prescrits par les
articles 284 à 286 ;
- le non respect des dispositions de l’article 287.

Est puni d’une amende de 10.000 à 20.000 dirhams le non respect des
297
dispositions des articles 283, 288, 289, 290 et 291.

En cas d’un jugement pour infraction aux dispositions des articles 281, 282, 285
et 286, ce jugement fixe, en outre, le délai dans lequel doivent être exécutés les
travaux à effectuer sans pouvoir excéder 6 mois à compter de la date du
298
jugement.
Aucune infraction pour les mêmes raisons n’est permise pendant le délai fixé
conformément aux dispositions de l’alinéa précédent.

En cas de récidive, les amendes prévues pour les infractions aux dispositions
des articles précédents du présent chapitre sont portées au double, si une
299
infraction similaire est commise au cours des deux années suivant un jugement
définitif.

En cas de violation des prescriptions législatives ou réglementaires relatives à la


sécurité et à l’hygiène, que la procédure de mise en demeure soit ou non
applicable, le tribunal peut prononcer une condamnation assortie de la
fermeture temporaire de l’établissement pendant une durée qui ne peut être
300
inférieure à dix jours ni supérieure à six mois, la fermeture entraînant
l’interdiction visée à l’article 90 (2e alinéa) du Code pénal. En cas de non
respect de ces dispositions, les sanctions prévues par l’article 324 dudit code
sont applicables.

En cas de récidive, le tribunal peut prononcer la fermeture définitive de


l’établissement conformément aux articles 90 et 324 du Code pénal.
Pendant toute la durée de la fermeture temporaire, l’employeur est tenu de
continuer à verser à ses salariés les salaires, indemnités et avantages, en
301
espèces ou en nature qui leur sont dus et qu’ils touchaient avant la date de la
fermeture.

Lorsque la fermeture devient définitive et entraîne le licenciement des salariés,


l’employeur doit verser les indemnités qui leur sont dues dans le cas de rupture
du contrat de travail, y compris les dommages-intérêts.

Des dispositions relatives au transport des colis d’un poids supérieur à une
tonne

L’expéditeur de tout colis ou objet pesant au moins mille kilogrammes de poids,


destiné à être transporté par quelque mode de transport que ce soit, doit
302
porter sur le colis, l’indication de son poids, de la nature de son contenu et de
la position du chargement.

L’indication doit être marquée à l’extérieur du colis en lettres claires et


durables suivant les modalités fixées par voie réglementaire.
Dans les cas exceptionnels où il est difficile de déterminer le poids exact, le
poids marqué peut être estimé à un poids maximum établi d’après le volume et
la nature du colis.
A défaut de l’expéditeur, son mandataire se charge de porter sur le colis les
indications visées aux alinéas ci-dessus.

Est puni d’une amende de 2.000 à 5.000 dirhams, le défaut de l’indication à


l’extérieur du colis prévue à l’article 302 ou sa non-conformité avec les
303
dispositions dudit article ou des textes réglementaires pris pour son
application.
Chapitre V Des comités de sécurité et d'hygiène

Les comités de sécurité et d'hygiène doivent être créés dans les entreprises
336 industrielles, commerciales et d'artisanat, et dans les exploitations agricoles et
forestières et leurs dépendances qui occupent au moins 50 salariés.

Le comité de sécurité et d'hygiène se compose :


- de l'employeur ou son représentant, président ;
- du chef du service de sécurité, ou à défaut, un ingénieur ou cadre technique
travaillant dans l'entreprise, désigné par l'employeur ;
- du médecin du travail dans l'entreprise ;
- de deux délégués des salariés, élus par les délégués des salariés ;
337
- d'un ou deux représentants des syndicats dans l'entreprise, le cas échéant.
Le comité peut convoquer pour participer à ses travaux toute personne
appartenant à l'entreprise et possédant une compétence et une expérience en
matière d'hygiène et de sécurité professionnelle, notamment le chef du service
du personnel ou le directeur de l'administration de la production dans
l'entreprise.

Le comité de sécurité et d'hygiène est chargé notamment :


338 - de détecter les risques professionnels auxquels sont exposés les salariés de
l'entreprise ;
d'assurer l'application des textes législatifs et réglementaires concernant la
sécurité et l'hygiène ;
-de veiller au bon entretien et au bon usage des dispositifs de protection des
338
salariés contre les risques professionnels ;
- de veiller à la protection de l'environnement à l'intérieur et aux alentours de
l'entreprise ;

de susciter toutes initiatives portant notamment sur les méthodes et procédés


de travail, le choix du matériel, de l'appareillage et de l'outillage nécessaires et
adaptés au travail ;
de présenter des propositions concernant la réadaptation des salariés
338
handicapés dans l'entreprise ;
de donner son avis sur le fonctionnement du service médical du travail ;
de développer le sens de prévention des risques professionnels et de sécurité
au sein de l'entreprise.

Le comité de sécurité et d'hygiène se réunit sur convocation de son président


339
une fois chaque trimestre et chaque fois qu'il est nécessaire.

Il doit également se réunir à la suite de tout accident ayant entraîné ou qui


aurait pu entraîner des conséquences graves.
Les réunions ont lieu dans l'entreprise dans un local approprié et, autant que
possible, pendant les heures de travail.

Le temps passé aux réunions est rémunéré comme temps de travail effectif.

Le comité doit procéder à une enquête à l'occasion de tout accident du travail,


de maladie professionnelle ou à caractère professionnel.
L'enquête prévue à l'alinéa précédent est menée par deux membres du comité,
340 l'un représentant l'employeur, l'autre représentant les salariés, qui doivent
établir un rapport sur les circonstances de l'accident du travail, de la maladie
professionnelle ou à caractère professionnel, conformément au modèle fixé par
I'autorité gouvernementale chargée du travail.

L'employeur doit adresser à l'agent chargé de l'inspection du travail et au


médecin chargé de l'inspection du travail, dans les 15 jours qui suivent
341
l'accident du travail ou la constatation de la maladie professionnelle ou à
caractère professionnel, un exemplaire du rapport prévu à l'article précédent.

Le comité de sécurité et d'hygiène doit établir un rapport annuel à la fin de


chaque année grégorienne sur l'évolution des risques professionnels dans
l'entreprise.
342 Ce rapport, dont le modèle est fixé par voie réglementaire, doit être adressé
par l'employeur à l'agent chargé de l'inspection du travail et au médecin chargé
de l'inspection du travail au plus tard dans les 90 jours qui suivent l'année au
titre de laquelle il a été établi.
Sont consignés sur un registre spécial qui doit être tenu à la disposition des
agents chargés de l'inspection du travail et du médecin chargé de l'inspection
du travail :
343 - les procès-verbaux des réunions du comité de sécurité et d'hygiène en cas
d'accidents graves ;
- le rapport annuel sur l'évolution des risques professionnels dans l'entreprise ;
- le programme annuel de prévention contre les risques professionnels.

Le non respect des dispositions du présent chapitre est passible d'une amende
344
de 2.000 à 5.000 dirhams.
Arrêté du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle n° 93-08 du 6 joumada I 1429 (12 mai 2
énoncés par les articles de 281 à 291 du code du travail.
01 Chapitre premier : Aménagement des locaux de travail
Les bâtiments abritant les lieux du travail et situés au sein des entreprises et
des établissements visés à l'article premier de la loi susvisée n° 65-99 et
01
conformément à son article 281, doivent avoir des structures et une solidité
appropriées au type d'utilisation.

Les portes et portails en va-et-vient doivent être transparents ou posséder des


01
panneaux transparents.

01 Un marquage doit être apposé à hauteur de vue sur les portes transparentes.

Les parties transparentes doivent être constituées de matériaux de sécurité ou


01 être protégées contre l'enfoncement de sorte que les travailleurs ne puissent
être blessés en cas de bris de ces surfaces.
Les portes et portails coulissant doivent être munis d'un système de sécurité les
01
empêchant de sortir de leur rail et de tomber.
Les portes et portails s'ouvrant vers le haut doivent être munis d'un système de
01
sécurité les empêchant de retomber.
Les portes et portails automatiques doivent fonctionner sans risque d'accident
01 pour les travailleurs ; ces portes et portails doivent être entretenus et contrôlés
régulièrement.

Les portes et portails doivent être entretenus et contrôlés régulièrement.


Lorsque leur chute peut présenter un danger pour les salariés, notamment en
01 raison de leurs dimensions, de leur poids ou de leur mode de fixation. La
périodicité des contrôles et les interventions sont consignées dans un registre
spécial.

Lorsqu'il n'est pas possible, compte tenu de la nature du travail, d'éviter des
zones de danger comportant notamment des risques de chute de personnes ou
des risques de chute d'objets, et même s'il s'agit d'activités ponctuelles
d'entretien ou de réparation, ces zones doivent être signalées de manière bien
01 visible ; elles doivent, en outre, être matérialisées par des dispositifs destinés à
éviter que les travailleurs non autorisés pénètrent dans ces zones. Le chef
d'établissement prend toutes les mesures nécessaires pour que seuls les
salariés autorisés à cet effet puissent accéder aux zones de danger. Les mesures
appropriées doivent être prises pour protéger ces salariés.
Les locaux du travail doivent être équipés d'un matériel de premier secours
01 adapté à la nature des risques et facilement accessible. Ce matériel doit faire
l'objet d'une signalisation claire.

Conformément aux dispositions de l'article 282 de la loi précitée n° 65-99, il


faut que les salariés handicapés puissent accéder aisément à leur poste de
02
travail ainsi qu'aux locaux sanitaires et aux locaux de restauration qu'ils sont
susceptibles d'utiliser dans l'établissement.

Leurs postes de travail ainsi que les signaux de sécurité qui les concernent
02
doivent être aménagés si leur handicap l'exige.

Conformément aux dispositions de l'article 281 de la loi précitée n° 65-99, les


03 lieux du travail intérieurs et extérieurs doivent être aménagés de telle façon
que la circulation des piétons et des véhicules puisse se faire de manière sûre.

Les postes de travail extérieurs doivent être aménagés de telle façon que les
salariés :
03
- puissent rapidement quitter leur poste de travail en cas de danger ou puissent
rapidement être secourus ;
03 - soient protégés contre la chute d'objets ;
03 - soient protégés contre les mauvaises conditions atmosphériques ;
- ne soient pas exposés à des niveaux sonores nocifs ou à des émissions de gaz,
03 vapeurs, aérosols de particules solides ou liquides de substances insalubres,
gênantes ou dangereuses ;
03 - ne puissent glisser ou chuter.
Chapitre II : Préservation de l'hygiène et de la sécurité des salariés dans les
locaux du travail
Section I : Nettoyage et désinfection des locaux du travail

04 Les locaux du travail doivent être tenus dans un état constant de propreté.

Le sol des établissements doit être nettoyé complètement au moins une fois
04
par jour.
Ce nettoyage des sols des établissements ou partie d'établissement où le travail
04 est permanent jour et nuit, doit être effectué avant l'ouverture ou après la
clôture du travail.
Le nettoyage permanent est fait soit par aspiration ou par tous autres procédés
04
ne soulevant pas de poussières.
04 Les murs et les plafonds doivent être nettoyés régulièrement.
Les murs des locaux du travail doivent être recouverts d'enduits ou de peinture
04 d'un ton clair ou de chaux. L'enduit doit être refait aussi souvent que
nécessaire.
Dans les locaux où le sol est constitué de la terre battue, il sera procédé au
04
nivelage du sol aussi souvent que nécessaire.
Dans les locaux où l'on utilise des matières organiques périssables ou
altérables, où là où l'on manipule des chiffons ainsi que dans ceux où la nature
des travaux qui y sont effectués rend le sol constamment humide, le sol devra
05 être imperméabilisé et nivelé et devra présenter une pente régulière d'un
millimètre par mètre au minimum dans la direction de la conduite d'évacuation
des eaux de lavage. Les murs doivent être recouverts d'un enduit facilitant le
lavage.

Les murs et le sol doivent être lavés et désinfectés aussi souvent que
05 nécessaire. Le nettoyage des locaux où l'on utilise des matières organiques
altérables doit être effectué à l'aide d'appareils mécaniques d'aspiration.

Les résidus putrescibles ne devront pas demeurer dans les locaux réservés au
travail et doivent être enlevés, s'ils ne sont pas déposés dans des récipients
05
métalliques hermétiquement clos, vidés et lavés avec une solution
désinfectante au moins une fois par jour.

Dans les locaux de travail où la nature des travaux effectués rend le sol
constamment humide, les emplacements où les salariés travaillent doivent être
05
équipés d'un plancher suffisamment élevé pour éviter que les pieds des salariés
soient en contact direct avec l'eau ou les liquides répandus sur le sol.

Cette présente disposition ne sera pas applicable si les salariés sont munis de
05
chaussures de sécurité.
Section II : Evacuation des eaux résiduaires ou de lavage

L'atmosphère des ateliers et de tous autres locaux réservés au travail doit être
06 constamment protégée contre les émanations provenant d'égouts, fosses,
fosses d'aisances ou de toute autre source d'infection.

Les conduites d'évacuation des eaux résiduaires ou de lavage et les conduites


06 de vidange des égouts traversant les locaux de travail, doivent être étanches et
entourées d' une maçonnerie étanche.

Dans les établissements qui déversent les eaux résiduaires ou de lavage dans
un égout public ou privé, toute communication entre l'égout et l'établissement
06
doit être munie d'un intercepteur hydraulique qui doit être fréquemment
nettoyé au moins une fois par jour.

Les éviers doivent être construits en matériaux imperméables, bien joints,


06 doivent présenter une pente dans la direction du tuyau d'écoulement et
doivent être aménagés de façon à ne dégager aucune odeur.

Les travaux dans les puits, conduits de gaz, canaux de fumée, fosses d'aisances,
cuves ou appareils quelconques pouvant contenir des gaz nocifs, ne doivent
06
être entrepris qu'après que l'atmosphère aura été assainie par une ventilation
efficace.

07 Section III : Les installations sanitaires vestiaires, lavabos, douches et toilettes


Les employeurs doivent mettre à la disposition des salariés les moyens
07
d'assurer leur propreté individuelle, notamment des vestiaires, et des lavabos.

Les lavabos doivent être installés dans des locaux spéciaux isolés des locaux du
travail et placés à leur proximité. Ces dispositions s'appliquent à
07
l'aménagement des vestiaires dans les établissements occupant au moins 10
salariés.

Si les vestiaires et les lavabos sont installés dans des locaux séparés, la
07 communication entre ceux-ci doit pouvoir s'effectuer sans traverser les locaux
du travail ou de stockage et sans passer par l'extérieur.

Le sol et les parois des locaux des vestiaires et des lavabos doivent être
07
construis en matériaux faciles à nettoyer et imperméables.

Les vestiaires et les lavabos doivent être aérés, éclairés et convenablement


07 chauffés en cas d'abaissement de la température durant la période hivernale
dans les régions froides. Ils doivent être tenus en état constant de propreté.

Les parois ou parties de parois, qui ne sont pas recouvertes de carreaux de


07 faïences et de granites, doivent être recouvertes de peintures d'un ton clair ou
de chaux.
Les vestiaires et les lavabos des hommes et des femmes doivent être séparées
07
dans les établissements occupant un personnel mixte.
Les vestiaires doivent être pourvus d'un nombre suffisant de sièges et
07
d'armoires individuelles pouvant être fermées.
07 Ces armoires doivent être munies :
07 - des tringles portant un nombre suffisant de cintres ;

- d'un compartiment réservé aux vêtements de travail souillés de mauvaise


07
odeur ou portant des matières dangereuses, et muni de deux cintres.

07 Les parois de ces armoires ne devront comporter aucune aspérité.


Ces armoires doivent être complètement nettoyées au moins une fois par
07
semaine.
Les lavabos doivent être munis en eau potable à raison d'un robinet au moins
07
pour 5 salariés.

07 Du savon et des serviettes propres seront mis à la disposition des salariés.

Dans les établissements où sont effectués certains travaux insalubres ou


08
salissants, des douches doivent être mises à la disposition des salariés.

Le sol et les parois du local affecté aux douches doivent permettre un


08
nettoyage efficace. Le local doit être tenu en état constant de propreté.

08 La température de l'eau des douches doit être réglable.


Le temps passé à la douche est rémunéré au tarif normal des heures de travail
08
sans être décompté dans la durée du travail effectif.
Les toilettes et les urinoirs ne devront pas communiquer directement avec les
09 locaux du travail. Ils devront être aménagés et ventilés de manière à ne
dégager aucune odeur.
09 Les toilettes doivent être éclairées et couvertes d'une toiture fixe.
La cabine sera munie d'une porte pleine ayant au moins 1,50 mètre de hauteur
09 et pourvue de dispositif permettant de la fermer aussi bien de l'intérieur que de
l'extérieur.

Lorsque l'établissement est branché à la distribution publique d'eau, chaque


09 cabine de toilette devra être munie d'une chasse d'eau qui sera maintenue en
bon état.
Dans les établissements occupant plus de 25 salariés, ladite chasse doit être
09
automatique, d'une capacité suffisante et réglable.

Le sol et les parois des toilettes doivent être construits en matériaux


imperméables. Les parois ou parties de parois qui ne sont pas recouvertes de
09
carreaux de faïence ou de granites, doivent être revêtues de peintures d'un ton
clair ou de chaux.

L'employeur doit installer au moins une toilette et un urinoir pour 25 salariés et


une toilette pour 25 salariées. Dans les établissements occupant plus de 50
09
salariées des toilettes à siège doivent être installées pour être mises à la
disposition des femmes enceintes.

Dans les établissements qui emploient un personnel mixte à l'exception des


09 bureaux, les toilettes réservées au personnel masculin et celles réservées au
personnel féminin doivent être séparées.

Les toilettes et les urinoirs doivent être dans un état constant de propreté.
09 Dans les établissements employant plus de 100 salariés, il faut désigner un
salarié ou une salariée pour les nettoyer.

Les effluents doivent être, sauf dans le cas d'installations temporaires telles que
09 les chantiers, évacués soit dans le collecteur d'égouts publics ou dans des
fosses septiques à deux compartiments.

09 L'emploi de puits absorbants est interdit.


Conformément aux dispositions de l'article 282 de la loi précitée n° 65-99, les
10 locaux du travail doivent disposer des installations sanitaires appropriées aux
salariés handicapés.

Chapitre III : Ambiances des locaux du travail Aération, chauffage, éclairage


11 des locaux du travail et la prévention contre les risques dûs au bruit

11 Section I : Aération et chauffage

Conformément aux dispositions de l'article 281 de la loi précitée n° 65-99, l'air


doit être renouvelé dans les locaux fermés où les salariés sont appelés à
séjourner, de façon à :
11 - maintenir un état de pureté de l'atmosphère propre à préserver la santé des
salariés ;
- éviter les élévations exagérées de la température, les odeurs désagréables et
les condensations.
Les poussières et gaz incommodes, insalubres ou toxique doivent être évacués
12
directement des locaux du travail de façon continue et régulière.

Les installations de captage et de ventilation doivent être réalisées de telle


12
sorte que la santé et la sécurité des salariés soient préservées.

Un dispositif d'avertissement automatique doit être installé dans les locaux du


12
travail pour signaler toute défaillance des installations de captage.

Dans les cas où il est impossible d'exécuter des mesures de protection contre
13 les poussières ou gaz irritants ou toxiques, des masques et dispositifs de
protection appropriés doivent être mis à la disposition des salariés.

L'employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour que ces
13 masques et dispositifs de protection soient maintenus en bon état de
fonctionnement et désinfectés avant d'être attribués à un nouvel utilisateur.

14 Section II. - Chauffage et éclairage des locaux du travail

Les locaux fermés affectés au travail doivent être chauffés lorsqu'il y a une
14 baisse de la température de façon à maintenir une température convenable et
ne donner lieu à aucune émanation délétère.

Les gardiens de chantier doivent disposer d'un abri qui les protége contre le
14
froid.

Les locaux du travail doivent disposer d'une lumière naturelle suffisante. A


défaut les locaux fermés affectés au travail, leurs dépendances notamment les
14 passages et escaliers, doivent être suffisamment éclairés pour assurer la
sécurité du travail, la sécurité de la circulation des salariés et éviter la fatigue
visuelle, ainsi que les affections de la vue.

Dans les locaux fermés et affectés au travail, et pendant l'existence des salariés,
les niveaux d'éclairage mesurés aux niveaux de travail ou au niveau du sol,
14
doivent être au moins égaux à la valeur minimale d'éclairement indiquée dans
les tableaux suivants :

Locaux affectes au travail et leurs dépendances/ valeurs minimales


d'éclairement
Voies de circulation intérieure ......................... 40 lux
Escaliers et entrepôts .................................................. 60 lux
Locaux de travail, services sanitaires ............................... 120 lux
Locaux aveugles affectés à un travail permanent .................. 200 lux
Espaces extérieurs/Valeurs minimales d'éclairement
Zones et voies de circulation extérieures .............. 10 lux
Espaces extérieurs où sont effectués des travaux à caractère
permanent ........................................ 40 lux
Dans les zones de travail, le niveau d'éclairement doit en outre être adapté à la
14
nature de la précision des travaux à exécuter.
En cas d'éclairage artificiel, le rapport des niveaux d'éclairement, dans un
même local, entre celui de la zone de travail et l'éclairement général doit être
14
compris entre 1 et 5 ; il en est de même pour le rapport des niveaux
d'éclairement entre les locaux contigus en communication.

Les postes de travail situés à l'intérieur des locaux de travail doivent être
14 protégés du rayonnement solaire gênant soit par la conception des ouvertures
soit par des protections, fixes ou mobiles, appropriées.

Les dispositions appropriées doivent être prises pour protéger les salariés
14 contre l'éblouissement et la fatigue visuelle provoqués par des surfaces à forte
luminance ou par des rapports de luminance entre les surfaces voisines.

Les sources d'éclairage doivent avoir une qualité de rendu des couleurs en
14 rapport avec l'activité prévue et elles ne doivent pas compromettre la sécurité
des salariés.

Toutes les mesures doivent être prises afin que les salariés ne puissent se
trouver incommodés par les effets thermiques dus au rayonnement des
14
sources d'éclairage mises en ouvre. Ces sources d'éclairage doivent être
aménagés ou installées de façon à éviter tout risque de brûlure.

Les organes de commande d'éclairage doivent être d'accès facile. Ils doivent
14 être munis du voyant lumineux dans les locaux ne disposant pas du lumière
naturelle.

L'employeur fixe les règles d'entretien périodique des matériaux d'éclairages.


Ces règles d'entretien doivent être consignées dans un document qui doit être
14
communiqué aux membres du comité d'hygiène et de sécurité ou, à défaut,
aux représentants syndicaux et aux délégués des salariés.

15 Section III : Prévention contre les risques résultant du bruit

Conformément aux dispositions de l'article 281 de la loi précitée n° 65-99,


l'employeur est tenu de prendre les dispositions nécessaires pour réduire le
15
bruit au niveau le plus bas compatible avec l'état de santé des salariés,
notamment en ce qui concerne la protection du sens et de l'ouïe.

L'employeur doit procéder à un mesurage du bruit subi pendant le travail, de


façon à identifier les salariés pour lesquels l'exposition sonore quotidienne
16
atteint ou dépasse le niveau de 85 dB ou pour lesquels la pression acoustique
de crête atteint ou dépasse le niveau de 135 dB.

L'employeur effectue, pour ces salariés, un mesurage du niveau d'exposition


16 sonore quotidienne et, le cas échéant, du niveau de pression acoustique de
crête.

L'employeur doit procéder à un nouveau mesurage tous les trois ans et


16 lorsqu'une modification des installations ou des modes de travail est
susceptible d'entraîner une élévation des niveaux de bruit.
Le résultat du mesurage doit être consigné dans un document établi par
l'employeur. Ce document est soumis pour avis au comité d'hygiène et de
16
sécurité ou, à défaut, aux représentants syndicaux, aux délégués des salariés,
ainsi qu'au médecin du travail.

Ce document et les avis prévus ci-dessus sont mis à la disposition de l'agent


16
chargé de l'inspection du travail.

Les résultats du mesurage sont tenus à la disposition des salariés exposés au


bruit , du médecin du travail, des membres du comité d'hygiène et de sécurité
16
ou, à défaut, aux représentants syndicaux, aux délégués des salariés , ainsi qu'à
l'agent chargé de l'inspection du travail.

Il est fourni aux intéressés les explications nécessaires sur la signification de ces
16
résultats qui doivent être conservés dans l'entreprise pendant 10 ans.

Lorsque l'exposition sonore quotidienne subie par un salarié dépasse le niveau


de 85 dB ou lorsque la pression acoustique de crête dépasse 135 dB,
17
l'employeur établit un programme de mesurage du bruit, ou il procède à
l'organisation du travail pour réduire l'exposition au bruit.

Lorsque l'exposition sonore quotidienne subie par un salarié dépasse le niveau


de 85 dB ou lorsque la pression acoustique de crête dépasse le niveau de 135
18 dB, l'employeur doit mettre à la disposition des salariés des protecteurs
individuels il prend toutes les dispositions pour que ces protecteurs soient
utilisés.

Les modèles de ces protecteurs doivent être choisis par l'employeur après avis
du comité d'hygiène et de sécurité ou, à défaut, des représentants syndicaux,
18 des délégués des salariés et du médecin du travail. Les modèles non jetables
doivent être attribués personnellement et entretenus à la charge de
l'employeur.

Les protecteurs doivent être adaptés aux salariés et à leurs conditions de


travail. Ils doivent garantir que l'exposition sonore quotidienne résiduelle soit
18
inférieure au niveau de 85 dB et que la pression acoustique de crête résiduelle
soit inférieure au niveau de 135 dB.

Lorsque le port des protecteurs individuels est susceptible d'entraîner un risque


18 d'accident, toutes mesures appropriées, notamment l'emploi de signaux
d'avertissement adéquats, doivent être prises.

Un salarié ne peut être affecté à des travaux comportant une exposition sonore
quotidienne supérieure ou égale au niveau de 85 dB, que s'il a fait l'objet d'un
19 examen préalable par le médecin du travail et si la fiche d'aptitude établie par
ce dernier atteste qu'il ne présente pas de contre indication médicale à ces
travaux.

Les salariés mentionnés au premier paragraphe ci-dessus doivent faire l'objet


19 d'une surveillance médicale ultérieure pour diagnostiquer tout déficit auditif
induit par le bruit en vue d'assurer la conservation de la fonction auditive.
Le salarié ou l'employeur peut contester les mentions portées sur la fiche
d'aptitude, dans les quinze jours qui suivent sa délivrance, auprès de l'agent
chargé de l'inspection du travail. Ce dernier statue, après avis conforme du
19
médecin chargé de l'inspection du travail qui peut faire pratiquer au salarié
concerné, aux frais de l'employeur, des examens complémentaires par des
médecins spécialistes.

Les résultats des examens médicaux susmentionnés doivent être conservés


pendant dix ans après la cessation de l'exposition du salarié au bruit. Si le
19
salarié change d'établissement, un extrait de ces résultats est transmis au
médecin du travail du nouvel établissement à la demande du salarié.

Si l'établissement cesse son activité, les résultats des examens médicaux


susmentionnés sont adressés au médecin chargé de l'inspection du travail qui
19
le transmet, à la demande du salarié, au médecin du travail du nouvel
établissement où l'intéressé est employé.

Après le départ à la retraite du salarié, les résultats des examens médicaux


19 susmentionnés doivent être conservés par le service médical du travail du
dernier établissement fréquenté.

Lorsque l'exposition sonore quotidienne subie par le salarié dépasse le niveau


de 85 dB ou lorsque la pression acoustique de crête dépasse le niveau de 135
dB, les salariés concernés doivent être informés et recevoir une formation
adéquate, avec le concours du médecin du travail, sur :
- les risques résultant, de l'exposition au bruit au sens de l'ouïe ;
20
- les moyens mis en oeuvre pour prévenir ces risques ;
- l'obligation de se conformer aux mesures de prévention et de protection
prévues par le règlement intérieur de l'établissement ;
- le port et les modalités d'utilisation des protecteurs individuels ;
- le rôle de la surveillance médicale de la fonction auditive.

Chapitre IV : Les locaux réservés aux repas et les locaux réservés à


21
l'hébergement des salariés
21 Section I : Les locaux réservés à la prise de repas
Les salariés doivent prendre leurs repas dans les locaux réservés à cet effet
21 durant la période et dans les conditions prévues dans le règlement intérieur de
l'établissement.

A cet effet et dans les établissements où le nombre de salariés désirant prendre


habituellement leur repas sur les lieux de travail est au moins égal à 25,
l'employeur est tenu, après avis du comité d'hygiène et de sécurité ou, à
défaut, des représentants syndicaux et des délégués des salariés, de mettre à
21 leur disposition un local de restauration. Ce local doit être pourvu de sièges et
de tables en nombre suffisant et comporter un robinet d'eau potable fraîche et
chaude pour chaque 10 salarié. Il doit, en outre, être doté d'un réfrigérateur
pour conserver les aliments et les boissons et d'une installation pour réchauffer
les plats.
Cependant, dans les établissements où le nombre des salariés désirant prendre
habituellement leurs repas sur les lieux de travail est inférieur à 25, l'employeur
21
est tenu de mettre à leur disposition un emplacement leur permettant de
prendre leurs repas dans de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité.

Après chaque repas, l'employeur doit veiller nécessairement au nettoyage du


21 local de restauration ou de l'emplacement et des équipements qui y sont
installés.

L'employeur doit mettre à la disposition des salariés de l'eau potable. Lorsque


cette eau ne proviendra pas d'une distribution publique, l'agent chargé de
21 l'inspection du travail mettra en demeure l'employeur de faire effectuer, à ses
frais, l'analyse de cette eau et de lui communiquer les résultats de cette
analyse.

22 Section II : Les locaux réservés à l'hébergement des salariés

Lorsque l'établissement prend en charge l'hébergement des salariés, la surface


et le volume des locaux réservés à l'hébergement, ne doivent pas être
inférieurs à 6 mètres carrées et 15 mètres cubes pour chaque salarié. Les
22
parties des locaux d'une hauteur inférieure à 1,90 mètre ne sont pas
considérées comme surfaces habitables. Il est interdit d'héberger les salariés
dans les locaux affectés à un usage industriel ou commercial.

Ces locaux doivent être aérés d'une façon permanente et maintenus dans un
22
état constant de propreté et d'hygiène.
22 Le salarié doit pouvoir clore son logement et y accéder librement.
22 Chaque couple a le droit d'avoir une chambre.

Les pièces à usage de dortoir ne doivent être occupées que par des salariés du
22 même sexe. Le nombre de salariés par dortoir ne doit pas dépasser six. Les lits
doivent être distants les uns des autres de 80 centimètres au moins.

L'employeur doit mettre à la disposition de chaque salarié, pour son usage


22 exclusif, une literie et un mobilier nécessaires, qui sont maintenus propres et
en bon état.

Les équipements et caractéristiques des locaux réservés à l'hébergement des


23 salariés doivent permettre de maintenir à 18°C au moins la température
intérieure et d'éviter les condensations.
Les installations électriques doivent être conformes aux dispositions
23
réglementaires en vigueur.

L'employeur doit mettre à la disposition des salariés hébergés, des serviettes,


24
du savon et des lavabos à eau potable à raison d'un lavabo par trois salariés.

Des toilettes et des urinoirs doivent être installés à proximité des locaux
24 réservés à l'hébergement des salariés dans les conditions fixés par l'article 9 ci-
dessus.

Des douches, à température réglable, doivent être installées à proximité des


24 locaux réservés à l'hébergement des salariés dans des cabines individuelles, à
raison d'une cabine pour six salariés.
40 Chapitre VII : Dispositions diverses
L'employeur est tenu d'afficher le règlement intérieur de l'établissement dans
40 les locaux où se font le recrutement et la paie des salariés et de veiller à son
exécution.

Cet arrêté entre en vigueur dès la date de sa publication au Bulletin officiel et


abroge à compter de la même date, toutes les dispositions qui en sont
contradictoire, notamment l'arrêté du 15 safar 1372 (4 novembre 1952)
41
déterminant les mesures générales de protection et de salubrité applicables à
tous les établissements dans lesquels est exercée une profession commerciale,
industrielle ou libérale.
MENT EN MATIERE DE LA SST
GIENE & SECURITE AU TRAVAIL
ETAT ACTIONS
N° Action
Applicabilité Champs Conformité (Programme)
les fixant les conditions dans lesquelles des douches doivent être mises à la disposition du personnel effectuant des travaux

Définition

Information

Information

Applicable

Information

Information

Titre

Non applicable

Non applicable

Applicable

Applicable
Non applicable

Non applicable

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Titre

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Non applicable
Non applicable
Non applicable
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Non applicable

Non applicable

Applicable

Non applicable
Non applicable
Applicable

indications que doivent comporter les colis pesant au moins mille kilogrammes de poids.

Applicable
Applicable

Applicable

Applicable
Applicable

Information

modalités d’application de l’article 184 de la loi n° 65-99 relative au code du travail.

Applicable

Information

Applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable
Non applicable

Information

Information

ie des salariés au-delà de la durée normale de travail

Information

Applicable
Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Information

Information

Non applicable

Applicable
Information

Information

e du rapport annuel que doit établir le comité de sécurité et d'hygiène (C.S.H.), à la fin de chaque année grégorienne, sur

Applicable

Information

Hommes Femmes Total


Hommes Femmes Total
omulgation de la loi n° 65-99 relative au Code du travail

Titre
Titre

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable
Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable
Information

Information

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Non applicable

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Titre

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Information

Titre

Applicable

Applicable

Applicable
Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable
Applicable

Information

93-08 du 6 joumada I 1429 (12 mai 2008) fixant les mesures d'application générales et particulières relatives aux principes

Titre

Définition

Applicable

Applicable

Applicable

Non applicable

Non applicable

Applicable

Applicable

Applicable
Applicable

Non applicable

Non applicable

Applicable

Applicable

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Applicable

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Titre

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Information
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Non applicable

Non applicable

Titre

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Non applicable

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Information

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Non applicable

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Titre

Titre

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Applicable
Applicable

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Applicable

Titre

Non applicable

Non applicable

Non applicable
Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

Titre
Applicable

définition
ACTIONS

COMMENTAIRE

on du personnel effectuant des travaux


oids.
fin de chaque année grégorienne, sur

Dont étrangers
Dont étrangers
et particulières relatives aux principes
PROCESSUS GERER LES F

ARTICLE ETAT
Ref Textes Applicabilité
Les machines, appareils de transmission, appareils de chauffage et
d’éclairage, outils et engins doivent être munis de dispositifs de protection
d’une efficacité reconnue et tenus dans les meilleures conditions possibles
282 de sécurité afin que leur utilisation ne présente pas de danger pour les Applicable
salarié

Il est interdit d’acquérir ou de louer des machines ou des pièces de machines


présentant un danger pour les salariés et qui ne sont pas munies de
283 dispositifs de protection d’une efficacité reconnue dont elles ont été Applicable
pourvues à l’origine.

Les pièces mobiles des machines telles que bielles, volants de moteur, roues,
arbres de transmission, engrenages, cônes ou cylindres de friction, doivent
être munies d’un dispositif de protection ou séparées des salariés. Il en est
de même des courroies ou câbles qui traversent les lieux de travail ou qui
sont actionnés au moyen de poulies de transmission placées à moins de 2
mètres du sol. Des appareils adaptés aux machines mis à la disposition des
286 salariés doivent éviter le contact avec les courroies en marche. Applicable

Il est interdit à l’employeur de permettre à ses salariés l’utilisation de


produits ou substances, d’appareils ou de machines qui sont reconnus par
l’autorité compétente comme étant susceptibles de porter atteinte à leur
santé ou de compromettre leur sécurité.De même, il est interdit à
l’employeur de permettre à ses salariés l’utilisation, dans des conditions
contraires à celles fixées par voie réglementaire, de produits ou substances,
287 d’appareils ou de machines susceptibles de porter atteinte à leur santé ou de Applicable
compromettre leur sécurité.
L’employeur doit informer les salariés des dispositions légales concernant la
protection des dangers que peuvent constituer les machines. Il doit afficher
sur les lieux de travail, à une place convenable habituellement fréquentée
par les salariés, un avis facilement lisible indiquant les dangers résultant de
l’utilisation des machines ainsi que les précautions à prendre.Il est interdit à
tout salarié d’utiliser une machine sans que les dispositifs de protection dont
289 elle est pourvue soient en place et ne doit pas rendre inopérants les Applicable
dispositifs de protection dont la machine qu’il utilise est pourvue.Il est
interdit de demander à un salarié d’utiliser une machine sans que les
dispositifs de protection dont elle est pourvue soient en place.Il est interdit
de demander à un salarié d’effectuer le transport manuel des charges dont le
poids est susceptible de compromettre sa santé ou sa sécurité.

les pièces mobiles de machines, ainsi que les câbles et courroies, devront
29 Applicable
être munis de dispositifs protecteurs, lorsqu'ils seront reconnus dangereux.

Pour les machines-outils à instruments tranchants tournant à grande vitesse,


telles que machines à scier, fraiser, raboter, découper, hacher, les cisailles,
coupe-chiffons et autres engins semblables, la partie non travaillante des
29 instruments tranchants devra être protégée. Applicable

Les machines visées à l'alinéa précédent devront être, en outre, disposées,


protégées ou utilisées de telle façon que les ouvriers ne puissent, de leur
poste de travail toucher, même volontairement, la partie travaillante des
29 instruments tranchants. Applicable

Les presses à mouvement alternatif de tous systèmes mues mécaniquement


et utilisées à des travaux automatiques, devront être disposées, protégées,
commandées ou utilisées de façon telle que les opérateurs ne puissent de
30 leur poste atteindre, même volontairement, les organes de travail en Applicable
mouvement.

En cas de réparation d'un organe mécanique de la presse ou du dispositif de


protection, de commande ou d'utilisation, la machine devra être mise à
l'arrêt en l'isolant de la force qui l'anime et, chaque fois que la nature du
30 travail ne s'y oppose pas, en bloquant l'embrayage ou le volant ainsi que le Applicable
coulisseau s'il y a lieu.

Les mêmes mesures doivent être appliquées pour les opérations de


30 nettoyage et de mise en place des organes mécaniques à l'arrêt. Applicable

Chaque machine fera l'objet d'une visite générale au moins une fois par
30 trimestre. Applicable

Les employeurs doivent mettre à la disposition des ouvriers travaillant aux


31 meules des lunettes bien conditionnées. Applicable
Une affiche visible rédigée en français et en arabe prescrivant le port de ces
lunettes pendant l'exécution des travaux, doit être apposée à proximité des
31 meules. Applicable

Les scies à tronçonner devront être munies d'un dispositif évitant la rotation
33 et le rejet de la pièce en cours de sciage. Applicable

L'appareil d'arrêt des machines motrices sera toujours placé en dehors de la


zone dangereuse et devra pouvoir être actionné facilement et
35 immédiatement par les conducteurs qui dirigent ces machines. Applicable

Les conducteurs de machines-outils, métiers, etc., auront à leur portée un


instrument leur permettant de demander l'arrêt des moteurs ; les
contremaîtres ou chefs d'atelier disposeront également d'un moyen leur
35 permettant de provoquer ou demander l'arrêt des moteurs. Applicable

Chaque machine-outil, métier, etc., sera installé et entretenu de manière à


35 pouvoir être isolé par son conducteur de la commande qui l'actionne. Applicable

II est interdit de procéder au nettoyage et au graissage des transmissions et


36 mécanismes en marche. Applicable

Toutefois, lorsqu'il sera indispensable d'y procéder, des dispositifs de sûreté


devront être installés à cet effet. Applicable

Article premier : Pour l'application de l'article 26 du dahir susvisé du 2 juillet


1947 (13 chaabane 1366) portant réglementation du travail, sont
considérées comme dangereuses les parties de machines ci-après, quels que
soient les établissements où les machines sont utilisées :
1° Parties de machines comportant des organes de commande et de
01 Applicable
transmission, tels que : bielles, volants, roues, arbres, engrenages, cônes ou
cylindres de friction, chaînes, cames, coulisseaux, existant en propre sur les
machines de toute nature mues mécaniquement, exception faite des
organes destinés à l'accouplement avec une autre machine ou à la réception
de l'énergie mécanique ;

2° Parties de machines comportant des pièces accessibles faisant saillie sur


01 les parties en mouvement de ces machines, telles que : vis d'arrêt, boulons, Applicable
clavettes, bossages, nervures ;

01 3° Autres parties des machines énumérées à l'annexe au présent arrêté. Applicable

Article 2 : Les dispositifs de protection des parties de machines visées aux


paragraphes 1° et 2° de l'article premier doivent être construits et disposés
de façon à empêcher les ouvriers d'entrer involontairement en contact avec
02 Applicable
ces parties. Dans le cas d'impossibilité technique, un arrêté du directeur du
travail et des questions sociales pourra accorder des dérogations aux
présentes dispositions.
Les appareils ou les machines, doivent être mis en place, utilisés, réglés et
03 maintenus conformément aux conditions d’installation et d’utilisation Applicable
prévues par le constructeur.

Les appareils ou les machines et leurs éléments doivent être stables,


04 notamment pendant leur fonctionnement normal, compte tenu des Applicable
conditions d’installation et d’utilisation prévues par le constructeur.

L’employeur doit s’assurer que les appareils ou les machines:


- sont conçus, construits et disposés de telle sorte que les organes dont
la visite est nécessaire pour l’entretien soient accessibles en toute sécurité;
- sont conçus et construits de telle sorte que leurs éléments
05 Applicable
normalement accessibles ne doivent comporter, dans la mesure où leur
fonction le permet, ni arêtes vives, ni angles aigus susceptibles de blesser.

L’employeur doit mettre à la disposition des salariés les appareils ou les


machines nécessaires, appropriés au travail à réaliser ou convenablement
adaptés à cet effet.
06 L’employeur doit choisir les appareils ou les machines en fonction des Applicable
conditions et des caractéristiques particulières du travail. Il doit tenir compte
des caractéristiques de l’établissement susceptibles d’être à l’origine de
risques lors de l’utilisation de ces appareils ou de machines.

L’employeur doit s’assurer que tous les appareils ou les machines de même
type sont accompagnés d’une notice d’instruction établie par le constructeur
et indiquant les conditions de manutention, d’installation, d’utilisation et
d’entretien et précisant les mesures d’hygiène et de sécurité à prendre lors
07 de ces opérations, et comporte les plans et schémas nécessaires pour Applicable
l’entretien et les vérifications techniques d’appareils ou de machines. Pour
les appareils portatifs pour emploi à la main, la notice doit en outre
mentionner la nature et les caractéristiques des accessoires qui peuvent leur
être adaptés.

L’employeur doit s’assurer que tous appareils ou machines portent les


indications suivantes permettant de l’identifier:
- nom duconstructeur;
08 - année defabrication; Applicable
- immatriculation.
Ces indications doivent être inscrites de manière durable et clairement
lisible.
Les appareils ou les machines doivent être installés, disposés et utilisés de
manière à réduire les risques pour les utilisateurs de ces appareils ou de ces
machines et pour les autres salariés.
09 Applicable
Les appareils ou les machines doivent être installés, ainsi que leurs éléments,
de façon à permettre aux salariés d’accomplir les opérations de production et
de maintenance dans les meilleures conditions de sécurité possibles.

Un espace libre suffisant doit être prévu entre les éléments mobiles des
10 appareils ou des machines et les éléments fixes ou mobiles de leur Applicable
environnement.

Lors de l’installation des appareils ou des machines, l’environnement de


11 travail doit être organisé de telle sorte que toute énergie ou substance Applicable
utilisée ou produite puisse être évacuée en toute sécurité.

Les appareils ou les machines et leurs éléments doivent être installés de telle
sorte qu’ils ne s’opposent pas à l’emploi des outils, accessoires, équipements
12 et engins nécessaires pour exécuter en toute sécurité les opérations de mise Applicable
en œuvre et de réglage relevant de l’opérateur, ou les opérations de
maintenance.

Les appareils ou les machines doivent être installés et, en fonction des
besoins, équipés de telle sorte que les salariés puissent accéder en sécurité à
13 Applicable
tous les emplacements nécessaires pour l’utilisation, le réglage et la
maintenance de ces appareils ou de ces machines et de leurs éléments.

Les passages et les allées de circulation des salariés entre les appareils ou les
machines doivent être d’une largeur d’au moins 80 centimètres.
14 Applicable
Les caractéristiques et l’état du sol de ces passages et ces allées doivent
permettre le déplacement en sécurité.

Le démontage et le montage des appareils ou des machines doivent être


15 Applicable
réalisés de façon sûre, en respectant les instructions du constructeur.

La remise en service d’appareils ou de machines après une opération de


maintenance ayant nécessité le démontage des dispositifs de protection doit
Applicable
être précédée d’un essai permettant de vérifier que ces dispositifs sont en
place et fonctionnent correctement.

Lorsque des transmissions, mécanismes, appareils et machines comportant


des organes en mouvement susceptibles de présenter un risque sont en
16 fonctionnement, il est interdit de procéder à la vérification, à la visite, au Applicable
nettoyage, au graissage, au réglage, à la réparation et à toute autre opération
de maintenance.
Préalablement à l’exécution à l’arrêt, des travaux cités â l’alinéa ci-dessus,
toutes mesures doivent être prises pour empêcher la remise en marche Applicable
inopinée des transmissions, mécanismes, appareils et machines en cause.

Il est interdit de permettre aux salariés, lorsqu’ils portent des vêtements non
ajustés ou flottants, d’utiliser des appareils ou des machines, de procéder à
17 des interventions sur ceux-ci ou de circuler à leur proximité, lorsque, pour Applicable
des raisons d’ordre technique, les éléments mobiles de ces appareils ou de
machines ne peuvent être rendus inaccessibles.

Lorsque les mesures prises en application de l’article 6 ci-dessus ne peuvent


18 pas être suffisantes pour préserver la santé et assurer la sécurité des salariés, Applicable
l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour que:

- l’utilisation des appareils ou des machines ne soit effectuée que par des
Applicable
salariés désignés à ceteffet;

- la maintenance et la modification de ces appareils ou de ces machines


Applicable
ne soient réalisées que par les salariés affectés à ce type de tâche.

Les zones de travail, de réglage ou de maintenance des appareils ou des


19 machines doivent être convenablement éclairées en fonction des travaux à Applicable
accomplir.

Les éléments tournants des appareils ou des machines ne doivent ni se


rompre, ni se désolidariser sous l’effet de la force centrifuge et des
20 Applicable
sollicitations propres au fonctionnement et à l’utilisation des appareils ou des
machines auxquels ils appartiennent.

L’employeur doit veiller à ce que les éléments des appareils ou des machines
tournants à grande vitesse pour lesquels subsiste un risque de rupture ou
Applicable
d’éclatement doivent être montés et enveloppés de telle sorte que leurs
fragments soient retenus.

Le salarié doit utiliser correctement les appareils ou les machines ainsi que
21 Applicable
les dispositifs de protection dont ils ont été pourvus à l’origine.

Il ne doit pas mettre hors service, changer ou déplacer arbitrairement les


Applicable
dispositifs de protection propres aux appareils ou aux machines.
Les appareils ou les machines alimentés en énergie électrique doivent être
équipés, installés et entretenus conformément aux dispositions prévues dans
les textes législatifs et réglementaires ainsi que les normes en vigueur
22 Applicable
relatives aux installations électriques, de manière à prévenir ou à permettre
de prévenir tous risques d’origine électrique pouvant résulter de contacts
directs ou indirects, de surintensités ou d’arcs électriques.

L’employeur doit s’assurer que les appareils ou les machines sont conçus,
construits et commandés de telle façon que l’interruption ou la variation,
23 Applicable
accidentelle ou commandée, de l’alimentation en énergie électrique ne
doivent pas causer de situation dangereuse.

Les appareils ou les machines doivent être munis de dispositifs clairement


24 identifiables et facilement accessibles permettant de les isoler de leur source Applicable
d’alimentation en énergie électrique.

La séparation des appareils ou des machines de leur source d’alimentation en


énergie électrique doit être obtenue par la mise en œuvre de moyens
25 Applicable
adaptés. Ces moyens doivent permettre aux opérateurs intervenant dans les
zones dangereuses de s’assurer de cette séparation.

La mise en marche des appareils ou des machines ne peut être obtenue que
par l’action d’un opérateur sur l’organe de service prévu à cet effet, sauf si
26 Applicable
cette mise en marche, obtenue autrement, ne présente aucun risque pour
les opérateurs intéressés.

Cette disposition ne s’applique pas à la mise en marche d’appareils ou de


Applicable
machines résultant de la séquence normale d’un cycle automatique.

Les organes de service des appareils ou des machines doivent être


27 clairement visibles et identifiables. Ils font, en tant que de besoin, l’objet Applicable
d’un marquage approprié.

Les organes de service doivent être disposés en dehors des zones


Applicable
dangereuses sauf en cas d’impossibilité ou de nécessité de service.
Ils doivent être situés de façon, que leur manœuvre ne puisse engendrer
Applicable
aucun risque, et à permettre une manœuvre sûre, rapide et sans équivoque.

Les organes de service doivent être choisis pour éviter toute manœuvre non
Applicable
intentionnelle pouvant avoir des effets dangereux.

Tous appareils ou machines doivent être munis des organes de service


28 Applicable
nécessaires permettant son arrêt général dans des conditions sûres.

Les organes de service de mise en marche doivent être installés dans un


emplacement convenable permettant à l’opérateur de s’assurer de l’absence
de personnes dans les zones dangereuses.
Lorsqu’il est impossible d’appliquer ces dispositions, toute mise en marche
29 Applicable
doit être précédée automatiquement d’un signal d’avertissement sonore ou
visuel. Le salarié exposé doit avoir le temps et les moyens de se soustraire
rapidement à des risques engendrés par le démarrage ou par l’arrêt des
appareils ou des machines.
Chaque poste de travail ou partie d’appareils ou de machines doit être muni
d’un organe de service permettant d’arrêter, en fonction des risques
30 Applicable
existants, soit tous les appareils ou les machines, soit une partie seulement,
de manière que l’opérateur soit en situation de sécurité.

Tous appareils ou machines doivent être munis de dispositifs d’arrêt


d’urgence clairement identifiables, accessibles et en nombre suffisant,
31 Applicable
permettant d’éviter des situations dangereuses risquant ou en train de se
produire.

Les appareils ou les machines doivent comporter les avertissements,


signalisations et dispositifs d’alerte indispensables pour assurer la sécurité
32 des salariés. Applicable
Ces avertissements, signalisations et dispositifs d’alerte doivent être choisis
et disposés de façon à être perçus et compris facilement, sans ambiguïté.

Lorsque les opérateurs ont la possibilité de choisir et de régler les


caractéristiques techniques de fonctionnement des appareils ou des
33 machines, ceux-ci doivent comporter toutes les indications et les Applicable
signalisations nécessaires pour que ces opérations soient accomplies d’une
façon sûre.

Les appareils ou les machines fixes non clos en marche normale qui sont à
l’origine des émissions de poussières, d’aérosols solides et liquides, de
sciures ou de toutes matières pulvérulentes, doivent être munis, au plus près
34 Applicable
des sources d’émissions, de buses de captage ou autres conduits de forme
appropriée pour permettre leur raccordement à une installation
d’évacuation.
Les appareils portatifs pour emploi à la main doivent, soit répondre aux
prescriptions du premier alinéa ci-dessus, soit comporter des équipements
Applicable
de récupération des poussières, d’aérosols solides et liquides, de sciures et
d’autres matières pulvérulentes.

Les appareils ou les machines fixes qui mettent en œuvre, conditionnent ou


utilisent des produits dégageant des gaz ou des vapeurs incommodes,
35 insalubres ou susceptibles de porter atteinte à la santé des salariés doivent Applicable
être équipés de telle façon que les gaz et les vapeurs puissent être captés en
vue de leur raccordement à une installation de traitement.

Les appareils ou les machines doivent être équipés de telle sorte que les
36 risques résultant de l’émission de bruit soient réduits au niveau le plus bas Applicable
possible conformément aux normes en vigueur.

Les appareils ou les machines mettant en œuvre des produits ou des


matériaux dégageant des gaz, vapeurs, poussières ou autres déchets
inflammables doivent être munis de dispositifs protecteurs permettant
37 Applicable
notamment d’éviter qu’une élévation de température d’un élément des
appareils ou des machines ou des étincelles d’origine électrique ou
mécanique puissent entraîner un incendie ou une explosion.

La dissipation des énergies accumulées dans les appareils ou dans les


machines doit pouvoir s’effectuer aisément, sans que puisse être
compromise la sécurité des salariés. Lorsque la dissipation des énergies ne
39 Applicable
peut être obtenue, la présence de ces énergies doit être rendue non
dangereuse par la mise en œuvre de moyens adaptés mis à la disposition des
opérateurs.

L’employeur doit informer de manière appropriée les salariés chargés de


l’utilisation ou de la maintenance des appareils ou des machines:
- de leurs conditions d’utilisation ou de maintenance;
47 - des instructions et consignes les concernant; Applicable
- de la conduite à tenir face aux situations anormales prévisibles;
- des conclusions tirées de l’expérience acquise permettant d’éviter
certains risques.
L’employeur doit informer de manière appropriée tous les salariés de
l’établissement des risques dus :
48 - aux appareils ou machines situés dans leur environnement immédiat de Applicable
travail, même s’ils ne les utilisent pas personnellement;
- aux modifications affectant ces appareils ou machines.

L’employeur doit assurer la formation au profit des salariés chargés de


l’utilisation ou de la maintenance des appareils ou des machines. Cette
49 Applicable
formation doit être renouvelée et complétée aussi souvent que nécessaire
pour accompagner l’évolution de ces appareils ou machines.

Indépendamment de la formation prévue à l’article 49 ci-dessus, les salariés


affectés à la maintenance et à la modification des appareils ou des machines
50 Applicable
reçoivent une formation spécifique relative aux prescriptions à respecter, aux
conditions d’exécution des travaux et aux matériels et outillages à utiliser.

Cette formation doit être renouvelée et complétée aussi souvent que


nécessaire pour accompagner l’évolution de ces appareils ou machines et Applicable
des techniques correspondantes.

L’employeur doit tenir à la disposition des membres du comité de sécurité et


51 d’hygiène ou, à défaut, des délégués des salariés, une documentation sur la Applicable
réglementation applicable aux appareils ou machines utilisés.
US GERER LES FINANCES

ETAT ACTIONS
Champs Conformité Action COMMENTAIRE
Atelier
PROCESSUS GERER LES RESSOURCES

ARTICLE

Ref Textes

Arrêté conjoint du ministre de l'industrie, du commerce et des télécommunications et du ministre de l'éq

Article Sont rendues d'application obligatoire les normes désignées ci-après :


01 NM 21.9.014 : extincteurs mobiles - Règle d'installation ;

01 NM 21.9.015 : extincteurs d'incendie portatifs - Caractéristiques et essais.

Les normes visées à l'article premier ci-dessus, sont tenues à la disposition des
Article intéressés au ministère de l'industrie, du commerce et des télécommunications,
02 service de normalisation industrielle marocaine (SNIMA).

Article Le présent arrêté conjoint prendra effet six mois après sa publication au Bulletin
03 officiel.

Arrêté du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle n° 93-08 du 6 joumada I 1429 (12 mai 2
travail.
Chapitre V: Prévention contre les incendies
Article Pour l’application des dispositions du présent chapitre, les matières inflammables sont
25 classées en trois groupes :

–Premier groupe : Les produits facilement inflammables: Comprend les matières


émettant des vapeurs inflammables, les matières susceptibles de brûler sans apport
25 d'oxygène, les matières dans un état physique présente de grandes divisions,
susceptibles de former avec l'air un mélange explosif.

– Deuxième groupe : Les produits extrêmement inflammables : Comprend les autres


matières susceptibles de prendre feu presque instantanément au contact d'une
25 flamme ou d'une étincelle et de propager rapidement l'incendie.

– Troisième groupe : Les produits comburants : Comprend les matières combustibles


25 moins inflammables que le premier et le deuxième groupe précités.

Conformément aux dispositions de l'article 282 de la loi précitée n° 65-99, les locaux
où sont entreposées où manipulées des produits facilement inflammables ne doivent
Article être éclairés que par des lampes électriques munies d’une double enveloppe ou par
26 des lampes extérieures derrière un verre dormant.

Ces locaux ne doivent contenir aucun foyer, aucune flamme, aucun appareil pouvant
26 donner lieu à une production extérieure d’étincelle ou présentant des parties
susceptibles d'être portées à l'incandescence.

Ces locaux doivent être parfaitement ventilés. Il est interdit de fumer dans ces locaux.
26 Un avis doit être affiché et rédigé en français et en arabe avec des caractères
apparents rappelant l’interdiction de fumer
Dans les locaux où sont entreposés ou manipulés des produits facilement ou
Article extrêmement inflammables ou des produits comburants, aucun poste habituel de
27 travail ne doit se trouver à plus de 10 mètres d'une issue.

Il est interdit de déposer et de laisser séjourner des produits facilement ou


extrêmement inflammables dans les escaliers, passages et couloirs ou sous les
27 escaliers ainsi qu'à proximité des issues des locaux de travail et bâtiments.

Les chiffons, cotons et papiers imprégnés de liquides inflammables ou de matières


27 grasses doivent être, après usage, enfermés dans des récipients métalliques clos et
étanches.

Les établissements visés à l’article premier de cet arrêté, doivent posséder des issues
Article
et dégagements judicieusement répartis afin de permettre en cas d'incendie une
28 évacuation rapide du personnel et de la clientèle dans des conditions de sécurité
maximale.

Les dégagements doivent être toujours libres. Aucun objet, marchandises ou matériel
28 ne doit faire obstacle à la circulation des personnes ou réduire la largeur des
dégagements au-dessous des minima fixés ci-dessous.
28 Les dégagements doivent être disposés de manière à éviter les culs-de-sac.

Le nombre des dégagements des locaux ou bâtiments ne doit pas être inférieur à deux
28 lorsqu'ils devront donner passage à plus de 100 personnes appartenant ou non au
personnel de l'établissement. Ce nombre doit être augmenté d'une unité par 500
personnes.
28 La largeur des dégagements ne doit jamais être inférieure à 80cm.

28 La largeur des dégagements, devant donner passage à un nombre de personnes à


évacuer compris entre 21 et 100 ne doit pas être inférieure à 1,50 mètre.

28 Pour un nombre de personnes compris entre 101 et 300, cette largeur ne doit pas être
inférieure à 2 mètres.
Pour un nombre de personnes compris entre 301 et 500, elle ne doit pas être
28 inférieure à 2,50 mètres.
Elle augmentera de 50 centimètres par 100 personnes lorsque le nombre de personnes
28 dépasse 500.
Les portes susceptibles d'être utilisées pour l'évacuation de plus de 20 personnes, les
portes des locaux où sont entreposés des produits facilement ou extrêmement
Article inflammables ainsi que les portes des magasins de vente, doivent s'ouvrir dans le sens
29 de la sortie, si elles ne donnent pas accès sur la voie publique.

Les établissements visés à l’article premier de cet arrêté, doivent disposer d'une
Article signalisation permettant d’indiquer le chemin vers la sortie la plus proche.
30

Les dégagements qui ne sont pas habituellement utilisés doivent, pendant les périodes
de travail pouvoir s'ouvrir très facilement et rapidement de l'intérieur et être signalées
30 par la mention "sortie de secours" inscrite en caractères bien lisibles.

Les établissements doivent disposer d'un éclairage de sécurité permettant l'évacuation


des personnes en cas d'interruption accidentelle de l'éclairage normal.
30
L’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour que tout départ d'incendie
Article puisse être rapidement et efficacement combattu et ce, dans l'intérêt du sauvetage
31 des salariés.

Chaque établissement doit posséder un nombre suffisant d'extincteurs, maintenus en


31 bon état de fonctionnement, d'une puissance suffisante et utilisant un produit
approprié au type de feu.

L'employeur doit consulter un service d'incendie compétent et agrée pour la


31 détermination du type et du nombre des équipements nécessaires.
Le matériel de lutte contre l'incendie doit être entretenu et tenu en bon état. Il doit
31 être aisément accessible, judicieusement repartit, signalé de manière efficace et
facilement utilisable.

Décret n° 2-14-499 du 20 hija 1435 (15 octobre 2014) approuvant le règlement général de construction fi
prévention des risques d’incendie et de panique dans les constructions.
Titre I: Du règlement général de construction fixant les règles de sécurité contre les
risques d'incendie et de panique dans les constructions
Est approuvé tel qu'il a été annexé au présent décret le règlement général de
1 construction fixant les règles de sécurité contre les risques d'incendie et de panique
dans les constructions.

Titre II: DU Comité national de la prévention des risques d’incendie et de panique


dans les constructions

Il est créé un comité dit «Comité national de la prévention des risques d’incendie et de
panique dans les constructions», chargé:
- d’évaluer la mise en œuvre des dispositions du règlement général de construction
fixant les règles de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les
2 constructions et des normes et mesures qui y sont contenues;
- de proposer et de donner son avis sur les modifications à apporter aux normes et
mesures contenues dans ledit règlement;
- d’examiner les modifications et propositions d'amélioration à apporter au
règlement général de construction fixant les règles de sécurité contre les risques
d’incendie et de panique annexé au présent décret, en tenant compte du progrès
scientifique et des nouvelles techniques de la prévention des risques d’incendie et de
panique dans les constructions ainsi qu’à la lumière des incidents et des expériences
internationales

Le Comité national de la prévention des risques d'incendie et de panique dans les


constructions est composé, sous la présidence de l’autorité chargée de l’intérieur de:
- l’autorité gouvernementale chargée de l’urbanisme;
- l’autorité gouvernementale chargée de l'habitat;
- l’autorité gouvernementale chargée de l'équipement;
3 - l’autorité gouvernementale chargée de l’industrie;
- l’autorité gouvernementale chargée de l’énergie;
- l’autorité gouvernementale chargée de la recherche scientifique;
- la direction générale de la protection civile;
- l'institut marocain de lanormalisation;
- l'Ordre national des architectes.
Ledit comité peut, sur demande de son président, s’adjoindre toute instance ou
expert dont il juge l’avis utile.
Ledit comite tient ses réunions, une fois par an et à chaque fois que cela est
nécessaire, sur demande de son président

Le secrétariat du comité national de la prévention des risques d’incendie et de panique


dans les constructions est assuré par la direction générale de la protection civile.

Titre III: Dispositions diverses

Les dispositions lu règlement général de construction visé à l'article premier ci-dessus


4
prennent effet à compter de la publication du présent décret au Bulletin officiel.

Le ministre de l'urbanisme et de l’aménagement du territoire, le ministre le l’intérieur,


le ministre de l’habitat et de la politique de la ville et le ministre de l’équipement, du
5
transport et de la logistique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent décret.
PREFACE

Le présent document est destiné à la fois aux institutionnels et aux professionnels. Il se


veut un outil de travail car il renferme un ensemble d’orientations pratiques et
d’exemples illustratifs qui touchent de très près les différents aspects de la Sécurité
Incendie.

La méthodologie générale adoptée s’attache à anticiper et à identifier les risques et à


proposer des actions ciblées et concrètes.

Le document est articulé en six livres auxquels s’ajoutent des annexes:


§ Connaissances générales de base;
§ Les bâtiments d’habitation;
§ Les établissements recevant du public;
§ Les immeubles de grande hauteur;
§ Les lieux de travail;
§ Les établissements et installations classés.

Pour chaque type de bâtiment, sont décrits et commentés les principes de sécurité, le
classement, les dispositions constructives, le désenfumage, les règles d’aménagement,
les installations techniques ainsi que les moyens de secours et de lutte contre
l’incendie. L’ensemble est illustré par des schémas et tableaux de synthèses.

LIVRE 1: CONNAISSANCES DE BASE


1.1- Prévention contre l’incendie
1.1.1- Généralités
Le développement rapide de la société s’accompagne forcément d’une expansion des
risques qui, aujourd’hui, est au cœur de nos préoccupations.

Dans la diversité des risques, celui de l’incendie se situe à une place tristement
privilégiée. Depuis la nuit des temps, il est la cause de pertes humaines importantes et
de dégâts matériels irréparables. L’interpénétration de toutes sortes d’activités
conjuguée avec de fortes concentrations de population concourent à l’aggravation des
sinistres.

Contrairement à de nombreux risques traités à l’aide de méthodes et outils


probabilistes, l’incendie, est un phénomène identifié scientifiquement et maîtrisable
dans son éclosion et son développement.

Pour se prémunir de l’incendie, la réglementation en matière de construction évolue


en permanence. Elle vise un double objectif:

° PREVENTION: PREVENIR l’incendie en rendant très improbable son éclosion;


° PREVISION: PREVOIR les premières mesures à prendre si, par hasard, il prenait
naissance afin de limiter son développement.

1.1.2- La prévention
1.1.2.1- Définition
D’une manière générale, prévenir un risque c’est l’empêcher d’exister ou tout au
moins, essayer par tous les moyens possibles d’arriver à ce résultat. Prévoir un risque,
c’est penser qu’il pourra exister à un moment donné et prendre, en conséquence, des
mesures en vue de son apparition.
1.1.2.2- Les buts
° Assurer la sécurité des personnes;
° Limiter les pertes matérielles;
° Permettre l'engagement des secours.

La sécurité humaine doit être l’objectif prioritaire. La prévention doit mettre à l’abri
des risques d’accidents les occupants d’un établissement.

Les pertes matérielles visent les destructions ou détériorations des biens immobiliers,
soit par l’action immédiate du feu, soit par ses conséquences directes (écroulements
des bâtiments).
Par ailleurs, les pertes d’exploitation et les dommages indirects sont 3 fois plus élevés
que les coûts directs de l'incendie par suite de l’arrêt ou de la diminution de la
production, de la perte des marchés et des emplois.

Enfin, le gage de réussite d’une intervention c’est l’assurance que les secours pourront
combattre le sinistre «au plus près» en pénétrant à l’intérieur de l’établissement dans
le but de maîtriser l’incendie au plus vite. C’est pourquoi les bâtiments doivent être
accessibles aux sapeurs-pompiers et les structures, posséder un minimum de stabilité
au feu.

1.1.2.3- Les objectifs


° Eviter l’éclosion de l’incendie;
° Evacuer les personnes en danger;
° Limiter la propagation de l’incendie;
° Faciliter l’intervention des secours.
1.1.3- La prévision
1.1.3.1- Généralités

Quelle que soit la perfection des mesures de prévention édictées, aussi vigilants que
soient ceux qui sont chargés de les faire appliquer, certaines causes sont imprévisibles.

Une surveillance constante des risques et l’élaboration des mesures à prendre en cas
d’apparition d’un sinistre sont les principes essentiels de la prévision.

La prévision vise donc:


° La découverte de l’incendie dès sa naissance;
° L’attaque immédiate du feu pour obtenir l’extinction rapide.

La prévision prend donc le relais de la prévention lorsque celle-ci est mise en échec et
son action est donc complémentaire de la sécurité tout en la renforçant.

1.1.3.2- Définition

La prévision comporte toutes les mesures préparatoires destinées à déceler un risque


dès son origine et à assurer, avec le maximum de rapidité et d’efficacité, la mise en
action des moyens d’intervention.

On voit à la lecture de cette définition, l'importance du facteur "Temps" dans la


découverte et l’extinction de l’incendie.
1.1.3.3- Mesures de prévision
Elles sont aux nombre de deux:
° La prévision technique;
° La prévision tactique ou opérationnelle.
1.1.3.3.1- La prévision technique

elle consiste à:
° Déceler l'incendie (détection);
° avertir aussitôt les occupants (alarme);
° prévenir au plus tôt le personnel devant combattre le sinistre (alerte);
° éteindre (mise en œuvre des moyens de secours).
1.1.3.3.2- La prévision tactique ou opérationnelle

Elle comprend:
° la bonne connaissance du secteur d’intervention;
° la vérification permanente des moyens d’intervention;
° la liaison téléphonique: " on s’attachera à ce que l’appel des secours extérieurs soit
diffusé le plus rapidement possible, soit en créant le " réflexe 15" ou "150", soit par la
mise en place de lignes directes entre les établissements jugés dangereux et les
centres de secours".
1.2- Le comportement au feu
1.2.1- Définitions
apprécié à partir de deux critère: la résistance au feu et de la réaction au feu.

Combustibilité
Caractère de ce qui est combustible. La combustibilité d’un matériau dépend de sa
température (énergie d’amorçage nécessaire), de son degré hygrométrique (un
matériau sec se consume plus rapidement qu’humide), de son pouvoir calorifique, de
Ininflammabilité
sa stabilité chimique, de sa forme présentée (une feuille de papier collée sur un mur
Propriété
brûle plusd’un matériauque
difficilement dont la décomposition
libre), de sa positions’effectue sans
(une allume production
tête de gaz
en bas brûle plus vite
inflammable ni de
qu’horizontale), duflamme
rapporten présence de source
volume/surface de chaleur
(un matériau et cesse
divisé dès la disparation
en plusieurs parties
de cette
brûle plusdernière.
facilement que compact), etc.
Ignifugation
Incombustibilité
Ensemble
Propriété d’undes techniques
matériau à ayant pour
résister but d’améliorer le comportement au feu des
à l’ignition.
matériaux
Un matériau jugés dangereux en
Incombustible ne cas d’incendie.
brûle pas et ne Elle consiste,
dégage pas desoit à déposer
vapeurs un
inflammables en
ignifugeant
de chaleur. en surface d’un matériau (peinture, vernis, enduit), soit à l’imprégner
d’ignifugeant (trempage du bois), soit à incorporer l’ignifugeant dans la masse du
matériau (matières plastiques à la fabrication), soit à combiner ces techniques.
Inflammabilité
Le pouvoird’un
Propriété calorifique
matériau à brûler avec production de flammes.
C’est la quantité de chaleur
L’ignifugation retarde dégagéelapar
ou supprime miseunàkilo
feu,d’un matériau
diminue lors de
la vitesse desa combustion
combustion et
complète exprimé
de propagation, en kJ/kg
modifie de combustible
la nature ou en des
et la formation kJ/m3 (gaz) et vapeurs permettant
fumées
°ainsi
Exemple: 1 kg ded’intervenir
aux secours bois 17 Méga-Joules
pour sauver (MJ)
les personnes et limiter les dégâts matériels.
°Elle
1 kg de fiou1
modifie 42 Méga-Joules
le classement (MJ).
au feu du matériau mais ne le rend pas incombustible. Seule
son inflammabilité est modifiée. La durabilité de l’ignifugation est variable.
Le potentiel calorifique
C’est la quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète de l’ensemble des
matériaux contenus dans un volume connu.
1.2.2- La résistance au feu

la résistance au feu est le temps pendant lequel les éléments de construction peuvent
jouer le rôle qui leur est dévolu malgré l’action d’un incendie.
La résistance au feu concerne les éléments de construction.
Les éléments de construction sont tous les composants dont l'assemblage participe à
un édifice. Ils sont répertoriés par: dalles, poteaux, cloisons, portes, faux-plafonds,
charpentes, toitures etc.
Trois niveaux de résistance au feu sont définis: résistance mécanique, étanchéité,
isolation. On y associe une durée de résistance.

La résistance au feu des éléments de construction se décompose selon les


caractéristiques suivantes:
§ stable au feu (SF): respect du critère de résistance mécanique;
§ pare-flamme (PF): respect des critères de résistance mécanique et d’étanchéité aux
flammes et gaz;
§ coupe-feu (CF): respect des critères de résistance mécanique, d’étanchéité aux
flammes et gaz et d’isolation thermique.

Le classement doit préciser la durée du respect des critères, cette durée est exprimée
en temps normalisée: 1/4 h, 1/2h, 1h, 1h 1/2, 2h, 3h, 4h, 6h.

SF 1H = R 60 mn
PF 1H = RI 60 mn
CF 1H = RIE 60 mn

Résistance au feu d’éléments de construction courants


Resistance au feu
Planchers bois protégés en sous-face par une plaque de plâtre de 1cm
d’épaisseur
Dalle pleine en béton armé de 14 cm d’épaisseur protégée en sous-face
par un enduit plâtre spécial de 1 cm d’épaisseur
Plancher en hourdis et poutrelles en béton précontraint recouvert de
béton, protégé en sous-face par un enduit plâtre de 1cm d'épaisseur
Briques plâtrières protégées sur chaque face par un enduit plâtre de 0,5
cm d’épaisseur
Cloisons en carreaux de plâtre de 5cm d’épaisseur pleins lissés sur les
deux faces
Cloisons en carreaux de plâtre de 7cm d’épaisseur alvéolés lissés sur les
deux faces
Cloisons en carreaux de plâtre de 7cm d’épaisseur pleins lissés sur les
deux faces
cloisons en briques pleines de 6 cm d’épaisseur
Cloisons en briques pleines de 22 cm d’épaisseur
cloisons en parpaings pleins de 10 cm d’épaisseur
cloisons en parpaings pleins de 15 cm d’épaisseur
cloisons en parpaings creux de 15 cm d’épaisseur
cloisons en béton de 5 cm d'épaisseur
cloisons en béton de 5 cm d'épaisseur protégées sur chaque face par un
enduit de 1,5 cm d'épaisseur
Cloisons comportant 2 plaques de plâtre sur chaque face posées sur
ossature métallique
BLOC-PORTES

Il est admis une équivalence entre l’épaisseur d'une porte pleine en bois
massif et le degré de résistance au feu (épaisseur: 30 mm pour du bois
plein).
1.2.3- La réaction au feu

La réaction au feu d’un matériau est l’aliment qui peut être apporté
au feu et au développement de l’incendie.
Elle concerne les matériaux de construction qui sont les matières ou
produits qui permettent de préparer les éléments de gros et second
œuvre d’une construction: pierre, brique, plâtre, acier, verre, etc.
La réaction au feu des matériaux est établie en fonction de critères de comportement
au feu:
° la combustibilité, donc la quantité de calories (d’énergie) susceptible de se dégager
par combustion, (référence ou pouvoir calorifique);
° l'inflammabilité, liée au dégagement de gaz plus ou moins inflammables au cours de
la combustion.

Le classement officiel ou classement M de réaction au feu est:


M0: Incombustible
M1: Inflammable difficilement
M2: Inflammable moyennement
M3: inflammable facilement
M4: inflammable.
on peut, dans certains cas, améliorer la réaction au feu d’un matériau, par ignifugation.

C’est un procédé qui, chimiquement, permet de diminuer l’inflammabilité d’un


matériau ou de diminuer la vitesse de propagation de la flamme à sa surface. Mais
l’ignifugation ne diminue pas la combustibilité.

Autrement dit, un matériau combustible classé de M1 à M4 ne pourra pas, par


ignifugation, être classé M0.

De plus, le traitement par ignifugation augmente la teneur en produits halogènes des


gaz de combustion, notamment en chlore, ce qui en augmente la toxicité.

Réaction au feu de quelques matériaux courants


Classement M
Laine de Rocher panneaux ou rouleaux nus ou voile de verre revêtu aluminium

Dalle de plafond en laine de roche


Plaque de plâtre spécial feu
Plaque de plâtre cartonnée
Laine de roche sur plaque de plâtre
Polystyrène sur plaque de plâtre
Polyuréthanne sur plaque de plâtre
Panneau de particules, ignifugé
Papier peint vinylique sur plaque de plâtre
Panneau de mousse phénolique
Panneau de particules, non ignifugé
Lambris sapin non verni
Contreplaqué ordinaire
Papier peint sur panneau de particules
Polystyrène extrudé ou expansé, ignifugé
Polystyrène extrudé ou expansé, non ignifugé
Polyuréthanne, ignifugé
Polyuréthanne, non ignifugé
.3- La conception des bâtiments
1.3.1- L’isolement des bâtiments

L’isolation des bâtiments les uns par rapport aux autres constitue un moyen de
prévention efficace qui permet d’éviter qu’un incendie ne puisse se propager entre
eux.

Dans la mesure où la séparation de certaines activités s’avère possible, une première


approche de l’isolement peut être faite. Elle consiste lors des études d’implantation
sur le terrain, à concevoir des bâtiments distincts suivant les activités tout en
maintenant entre chaque construction, un espace libre.
Il s’agit d’un élément majeur de prévention. En cas d’insuffisance, il donne lieu à des
exigences supplémentaires ou à des mesures compensatoires.

Afin de protéger les bâtiments des incendies susceptibles de provenir de l’extérieur et


d’éviter la propagation à l’intérieur des immeubles, les règles de sécurité prévoit, pour
chaque type de construction, des mesures d’isolement.
1.3.2- La stabilité au feu des structures
concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction, ceux-ci doivent présenter
des caractéristiques telles que les ouvrages dans lesquels ils sont utilisés répondent à
six exigences essentielles. Parmi ces exigences, deux concernent particulièrement la
stabilité des structures:

Exigence essentielle de résistance mécanique et de stabilité.


L’ouvrage doit être conçu et construit de manière que les charges susceptibles de
s’exercer n’entraînent ni l’effondrement, ni la déformation, ni la détérioration ou
dommages disproportionnés par rapport à leur cause première.

Exigence essentielle de sécurité en cas d’incendie.


L’ouvrage doit être conçu et construit de manière que, en cas d’incendie, la stabilité
des éléments porteurs de l’ouvrage puisse être présumée pendant une durée
déterminée, que l’apparition et la propagation du feu et de la fumée à l’intérieur de
l’ouvrage soient limitées, que l’extension du feu à des ouvrages voisins soit limitée,
que les occupants puissent quitter l’ouvrage indemne ou être secourus d’une autre
manière, et que la sécurité des équipes de secours soit prise en considération.

Des dispositions particulières sont précisées par les règles de sécurité, tant sur le plan
de la stabilité des structures à froid que sur leur comportement au feu. Toutes les
constructions doivent en outre respecter les règles antisismiques prévues par la
réglementation les concernant (RPS 2000).
1.3.3- L’accessibilité des bâtiments

Afin d’assurer aux personnes une protection efficace. Il est exigé, pour toutes les
constructions, des dispositions minimales permettant l’accès aisé et l’intervention des
services de lutte contre l’incendie. Les voies d’accès permettant cette intervention
comprennent les «voies engins» et les «voies échelles» dont les caractéristiques sont
les suivantes:

1.3.3.1- Voies engins

Voie utilisable par les engins de secours (en abrégé voie engins): d’une largeur
minimale de 8 m, comportant une chaussée répondant aux caractéristiques suivantes,
quel que soit le sens de la circulation suivant lequel elle est abordée à partir de la voie
publique:

Largeur, bandes réservées au stationnement exclues:


° 3 m pour une voie dont la largeur exigée est comprise entre 8 et 12 m;
° 6 m pour une voie dont la largeur exigée est égale ou supérieure à 12 m.
Toutefois, sur une longueur inférieure à 20 m, la largeur de la chaussée peut être
réduite à 3 m et les accotements supprimés, sauf dans les sections de voies utilisables
pour la mise en station des échelles aériennes définies au ci-dessous «voir voie
échelle».

Force portante calculée pour un véhicule de 160 kilo newtons avec un maximum de 90
kilo newtons par essieu, ceux-ci étant distants de 3,60 m au minimum.
° Résistance au poinçonnement: 80 N/cm' sur une surface minimale de 0,20 m2.
° Rayon intérieur minimal R: 11 m.
° Surlargeur S = 15/R dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 m. (S et R,
surlargeur et rayon intérieur, étant exprimés en mètres.)
° Hauteur fibre : 3,50 m.
° Pente inférieure à 15%.

1.3.3.2- Voies échelles


Section de voie utilisable pour la mise en station des échelles aériennes (en abrégé
voie échelle):

Partie de voie utilisable par les engins de secours dont les caractéristiques ci-dessus
sont complétées et modifiées comme suit:
° la longueur minimale est de 10 m;
° la largeur libre minimale de la chaussée est portée à 4m;
° la pente maximale est inferieur à 10%;
° la disposition par rapport à la façade desservie permet aux échelles aériennes
d’atteindre un point d’accès (balcons, coursives, etc.), à partir duquel les sapeurs-
pompiers doivent pouvoir atteindre toutes les baies de cette façade, la distance
maximale entre deux points d’accès ne devant jamais excéder 20 m.

Si cette section de voie n’est pas sur la voie publique, elle doit lui être raccordée par
une voie utilisable par les engins de secours.

1.3.4- Les façades


1.3.4.1- Généralités

Les façades peuvent propager un incendie suivant trois processus:


° par rayonnement d’un immeuble voisin ou d’une partie de bâtiment adjacente;
° par transmission d’un feu d’origine extérieure (chaussée, par exemple) vers
l’intérieur;
° par transmission d’un feu intérieur d’un niveau à un autre d’un même bâtiment, par
les ouvertures des façades.

Les risques sont différents selon la constitution de la façade: une paroi traditionnelle
en maçonnerie ne sera vulnérable que par ses ouvertures, alors qu’une façade en
matériaux combustibles sera vulnérable à tous les phénomènes de propagation.

Dans le cas particulier des façades en verre, il importe d'être assuré que la colle ne
cèdera pas avant la rupture du verre et qu’il n’y aura pas risque de chute d’un élément
entier.
1.3.4.2- La Règle du " C + D"
larègle dite du "C+D" concerne la création d’un obstacle au passage du feu d’un étage
à l’autre.
C: distance verticale en mètres entre le haut d’une baie et le bas de la baie
superposée.
D: distance horizontale en mètres entre le plan du vitrage et le nu de l’obstacle
résistant au feu faisant saillie (plancher, balcon...).
M: masse combustible mobilisable, exprimée en MJ/m2. Elle est nulle pour les façades
en maçonnerie traditionnelle.

Les valeurs (C) et (M) sont normalement fournis par les fabricants de panneaux de
façade.

1.4- Le compartimentage (cloisonnement)


1.4.1- Objectifs du compartimentage

Le compartimentage est l’ensemble des mesures constructives qu’il y a lieu de prendre


pour lutter contre la propagation de l’incendie en créant des obstacles à cette
propagation. Ces obstacles, verticaux ou horizontaux, en empêchant ou en ralentissant
l’incendie, vont permettre:
° d’assurer ou au moins de faciliter l’évacuation rapide des personnes vers l’extérieur
ou vers les lieux de recueil par des zones ou passages protégés;
° de limiter le plus possible le volume des zones présentant des risques particuliers
pour les personnes ou pour lesbiens;
° de faciliter l’intervention des secours extérieurs en leur permettant d’accéder au
siège du sinistre;
° de limiter l’ampleur des dégâts sur les biens.

1.4.2- Principes du compartimentage

Les principes du cloisonnement ou du compartimentage découlent naturellement des


objectifs visés ci-dessus. Les obstacles dressés pour contenir le feu ont un degré de
résistance qui est fonction du type de feu prévisible, du risque encouru par les
occupants et les biens, du temps nécessaire à l’évacuation, etc. En pratique, ce degré
de résistance est exigé par les règles techniques de sécurité, pour les parois et pour les
ouvertures.

Les murs et cloisons peuvent être en maçonnerie (parpaings, briques, carreaux de


plâtre, etc.) ou en éléments préfabriqués. Lorsque l’utilisation d’un matériau de base
seul ne suffit pas à conférer à l’élément le degré de résistance au feu requis, on lui
ajoute des matériaux de protection rapportés.
1.5- Le désenfumage
1.5.2- Principes du désenfumage

- Assurer un balayage de l’espace par l’amenée de l’air frais et l’extraction des


fumées pour permettre l’évacuation rapide des occupants et l’intervention des
secours.
- Etablir une hiérarchie des pressions entre le local sinistré et les locaux adjacents de
manière à réaliser un équilibre s’opposant à la propagation des fumées.

1.5.3- Conditions du désenfumage


Le compartimentage: Les volumes à désenfumer doivent avoir des volumes
raisonnables.

Il doit respecter la stratification naturelle des fumées.


La répartition judicieuse des amenées d’air et des extractions de fumée.

Protection de l’escalier
L’escalier est la voie de communication naturelle entre tous les étages. Il se trouve
automatiquement en dépression par rapport au niveau incendié et les mouvements
des fumées s’établissent vers les étages inférieurs ou supérieurs suivant le niveau
incendié et les conditions atmosphériques extérieures.
Son encloisonnement est donc indispensable. Et en désenfumage naturel, le tirage
thermique de la cage d’escalier est généralement mieux que celui des conduits et
ouvrants en façades et l’ouverture des portes au niveau sinistré provoque l'enfumage
de l'escalier.

Deux solutions sont possibles pour le protéger:


La mise en pression: Cette solution consiste à souffler de l’air frais dans l’escalier de
manière à assurer une surpression de celui-ci par rapport aux circulations horizontales.
Le balayage de la cage d’escalier: On réalise le balayage à travers un exutoire (1m2) en
partie haute et une amenée d’air située au niveau inférieur. Cette ouverture est
commandée du niveau d’accès au RDC.

1.6- Les dégagements


1.6.1- Généralités

par "dégagements", on entend, toute partie de la construction permettant le


cheminement d’évacuation des occupants circulation horizontale, zone de circulation,
escalier, ascenseur, couloir, rampe, porte, sortie, issue...

L’étude des dégagements prend en compte la conception des dégagements, leurs


nombres, les largeurs, les distances à parcourir, etc.

L’analyse des risques, incendie et panique tient compte des particularités du type de
bâtiments. Si, dans les bâtiments d’habitation et les lieux de travail, les locaux, sont
généralement connus des occupants, ce n’est pas toujours le cas des établissements
recevant du public, les risques sont liés à la configuration des bâtiments, (leur hauteur,
la densité...) et l’évacuation des personnes à mobilité réduite.

1.6.2- La conception des dégagements, des escaliers et des portes

Les dégagements sont dits "protégés" lorsque les personnes s’y trouvent à l’abri des
flammes et de la fumée, soit parce que les parois offrent un degré réglementaire de
résistance au feu (dégagements encloisonnés), soit parce qu’ils sont à l’air libre.

1.6.2.2- La conception des dégagements


Les dégagements doivent être aménagés et répartis de manière à permettre
l’évacuation rapide et sûre des personnes. De ce principe découlent des prescriptions
selon le type de bâtiment, parmi lesquelles:
° les culs-de-sac doivent être évités dans tous les locaux de travail, sinon limités à 10
mètres pour les locaux nouvellement construits ou aménagés. Dans les ERP, les portes
des locaux accessibles au public donnant sur des dégagements en cul-de-sac ne
doivent pas être à plus de 10 m du débauché de ce cul-de-sac. Dans les IGH, la
distance maximale entre la porte d'un local en cul-de-sac et l'embranchement de deux
circulations menant chacune à un escalier ne doit pas excéder 10 m.

La distance à parcourir pour gagner un dégagement doit être limitée:


° à 40 m maximum en étage ou en sous-sol pour gagner un escalier dans les lieux de
travail;
° à 40 m dans le cas général des ERP, à partir d’un point quelconque d’un local, pour
gagner un escalier, ou une circulation horizontale protégés, 30 m si l'escalier n’est
protégé ou si on se trouve dans une partie formant cul-de-sac sauf dispositions
aggravantes au atténuante prévues dans le présent règlement;
° à 30 m maximum pour gagner un escalier dans un IGH, sauf dispositions particulières
prévues dans la réglementation des IGH.

1.6.2.3- la conception des escaliers

Les escaliers et issues doivent être judicieusement répartis: de manière à desservir


facilement toutes les parties d’un ERP et d’éviter que plusieurs sorties soient soumises
en même temps aux effets du sinistre; de manière à permettre une évacuation rapide.
Les issues et les escaliers doivent satisfaire la distance de 5 m au minimum l’un de
l’autre pour les ERP et les locaux de travail; et les escaliers des IGH doivent être d’une
distance minimale de 10 m et maximale de 30 m l’un de l’autre;
° la distance à parcourir entre le débouché d’un escalier au rez-de-chaussée et une
sortie sur l’extérieur est limitée elle doit être inférieure à 20 m dans les locaux de
travail, les ERP et les bâtiments d’habitation. Dans les IGH, une sortie directe doit
correspondre à chaque escalier, sauf si ceux-ci débouchent sur un hall ouvrant
largement sur l’extérieur;
° dans les circulations principales, il est interdit de placer une ou deux marches isolées
et les différences de niveau peuvent être, reliées par des pentes égales au plus à 10%;
° dans tous les types de bâtiments, les escaliers desservant les étages doivent être
continus jusqu’au niveau d'évacuation sur l’extérieur. Ils doivent être dissociés des
escaliers desservant les sous-sols, afin d’éviter que les occupants ne s’y dirigent sans
s'en rendre compte.
Les dimensions des marches des escaliers doivent être conformes aux règles de l’art et,
sauf exceptions (gradins), les volées ne doivent pas compter plus de 25 marches. En
outre, les paliers doivent avoir une largeur égale à celle des escaliers et, dans le cas de
volées non contrariées, leur longueur doit être supérieure à 1 mètre.
- La protection des escaliers et des ascenseurs par encloisonnement, ou par
ouverture à l'air libre de la cage, s’oppose à la propagation du feu vers les étages
supérieurs et permet l’évacuation des personnes à l’abri des fumées et des gaz
chaudes.
- Tous les escaliers, mécaniques ou non, et les ascenseurs doivent être protégés,
c’est- à-dire encloisonnés ou à l’air libre sauf cas mentionnés dans ce règlement.

Escaliers et ascenseurs encloisonnés:


L’encloisonnement d’un escalier ou d’un ascenseur est constitué par une cage
continue jusqu’au niveau d’évacuation vers l’extérieur.

L’escalier encloisonné doit être maintenu à l’abri de la fumée. Désenfumé par un


exutoire d’1m2 au plancher haut de la cage d’escalier et manoeuvrable par une
commande manuelle depuis d’accès au RDC.
Les parois d’encloisonnement doivent avoir un degré coupe-feu égal au degré de
stabilité au feu de la structure du bâtiment.
L’escalier ne doit comporter qu’un seul accès à chaque niveau.

Les portes des escaliers doivent être PF ½h avec ferme porte pour les ERP, ERT, et
bâtiments d’habitation, sauf atténuations ou aggravations mentionnées par le présent
règlement. La hauteur maximale de la porte est de 2,20 mètres.

Le volume d’encloisonnement ne doit comporter aucun conduit présentant des risques


d’incendie ou d’enfumage à l’exception des canalisations électriques propres à
l’escalier. En outre, ce volume ne doit donner accès à aucun local annexe (sanitaire,
dépôt, etc.).

Les parois des cages d’escalier doivent être réalisées en matériaux incombustibles.

Le volume des escaliers doit être isolé et indépendant de celui de l’ascenseur ou du


monte charge pour tous les types de bâtiments

Escaliers et ascenseurs à l’air libre:


Un escalier ou une cage d’ascenseur à l’air libre doit avoir au moins une de ses faces
ouverte sur l’extérieur les autres parois et les portes d’accès répondant aux
dispositions ci-dessus.

De plus, le volume des cages d’ascenseurs ou escaliers doit satisfaire les conditions
définies ci- dessus.
Dans les locaux de travail et dans les ERP:
° les escaliers tournants doivent être à balancement continu sans autre palier que ceux
desservant les étages. Les dimensions des marches sur la ligne de foulée doivent être
conformes aux règles de l'art et le giron extérieur des marches doit être inférieur à
42cm;
° les marches ne doivent pas être glissantes et les marches successives doivent se
recouvrir de 5cm s’il n’y a pas de contremarches.

Les escaliers doivent être munis de rampe ou de main-courante; ceux d’une largeur au
moins égale à deux unités de passage, soit 1,40 m, (ou d’au moins 1,50 m dans les
locaux de travail existants) en sont munis de chaque côté.

1.6.2.4- La conception des portes

Les portes faisant partie des dégagements exigés pour les locaux de travail, ERP et IGH
doivent satisfaire les dispositions suivantes:
° s’ouvrir dans le sens de la sortie lorsqu’elles desservent des établissements, ou locaux
pouvant recevoir plus de 50 personnes;
° s’ouvrir par une manœuvre facile (simple poussée, manœuvre d’un seul dispositif par
vantail tel que bec-de-cane, poignée tournante, crémone ou barre anti-panique
normalisée).

Les portes et portails en va-et-vient doivent, au minimum, comporter une partie vitrée
à hauteur de vue, les couleurs rouge et orange sont prohibées.

Eclairage de sécurité:
Les dégagements: Issues, escaliers, circulations et cheminements doivent être dotés de
l’éclairage de sécurité; aussi tous les locaux contenant des occupants, afin d’assurer
une circulation facile, de permettre l’évacuation sûre et facile du public et d’effectuer
les manœuvres intéressant la sécurité; et ce, selon les conditions suivantes:
- L’éclairage de sécurité doit être à l'état de veille pendant l’exploitation de
l’établissement.
- L’éclairage de sécurité est mis ou maintenu en service en cas de défaillance de
l’éclairage normal.
- En cas de disparition de l’alimentation normal/remplacement, l’éclairage de
sécurité est alimenté par une source de sécurité d’une autonomie d’1 heure au moins.
Il comporte:
- soit une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs alimentant
des luminaires;
- soit des blocs autonomes.

L’éclairage de sécurité a deux fonctions:


L'éclairage d’évacuation: L’éclairage d’évacuation doit permettre à toute personne
d’accéder à l’extérieur, en assurant l’éclairage des cheminements, des sorties, des
indications de balisage, des obstacles et des indications de changement de direction.
Cette disposition s’applique aux locaux recevant cinquante personnes et plus et aux
locaux d’une superficie supérieure à 300 m2 en étage et au rez-de-chaussée et 100 m2
en sous-sol.

Les indications de balisage visé aux dispositions constructives du présent titre doivent
être éclairées par l’éclairage d’évacuation, si elles sont transparentes par le luminaire
qui les porte, si elles sont opaques par les luminaires situés à proximité.

Dans les couloirs ou dégagements, les foyers lumineux ne doivent pas être espacés de
plus de 15 mètres.
Les foyers lumineux doivent avoir un flux lumineux assigné d’au moins 45 lumens
pendant la durée de fonctionnement assignée.

L'éclairage d'ambiance ou d'anti-panique: doit être installé dans tout local ou hall dans
lequel l’effectif du public peut atteindre cent personnes en étage ou au rez-de-
chaussée ou cinquante personnes en sous-sol.
L’éclairage d’ambiance ou d’anti-panique doit être allumé en cas de disparition de
l’éclairage normal remplacement.

Cet éclairage doit être basé sur un flux lumineux minimal de 5 lumens par mètre carré
de surface du local pendant la durée assignée de fonctionnement.

Le rapport entre la distance maximale séparant deux foyers lumineux voisins et leur
hauteur au-dessus du sol doit être inférieur ou égal à 4.
1.7- Moyens de secours:
1.7.1- Généralités

Les moyens de secours peuvent comporter:


- des moyens d’extinction;
- des dispositions visant à faciliter l'action des sapeurs-pompiers;
- un service de sécurité incendie;
- un système de sécurité incendie (SSI) pouvant comprendre:
° un système de détection automatique d’incendie.
° un système de mise en sécurité incendie.
° un système d’alarme;
° un système d’alerte.

1.7.2- Moyens de lutte contre l’incendie


1.7.2.1- Bouches et poteaux d’incendie privés et points d’eau
la bouche d’incendie est un appareil de robinetterie, raccordé à un réseau d’eau sous
pression enterré ou protégé et permettant le branchement au niveau du sol du
matériel mobile des services de lutte contre l’incendie.

Un poteau d’incendie est une installation analogue à la bouche d’incendie mais dont
les prises sont disposées au-dessus du sol.

Les bouches et les poteaux d’incendie peuvent être alimentés soit par un réseau de
distribution publique d’eau, soit par un réseau d’eau sous pression privé.

Les bouches et poteaux d’incendie sont normalisés.

Les bouches d’incendie


La bouche d’incendie normalisée est incongelable; elle est munie d’une prise de 100
mm de diamètre; elle est prévue pour être utilisée sur les circuits hydrauliques sous
pression maximale en service de 16 bar. Le débit nominal mesuré à la prise doit être de
60 m3/h.

La bouche d’incendie est désignée par le diamètre nominal de la prise, le mode de


raccordement (bride fixe ou orientable) et le diamètre nominal de raccordement de
l’orifice d’entrée et la profondeur de raccordement. La profondeur de raccordement
est la distance en mm entre le niveau théorique du sol et l’axe de l'orifice
d’alimentation de la bouche d’incendie.

Les poteaux d’incendie


Les poteaux d’incendie normalisés sont incongelables, ils possèdent selon le modèle:
° poteau de 100: une prise centrale de 100mm et deux prises latérales de 65 mm; leur
débit nominal est de 60 m3/h;
° poteau de 2 x 100: deux prises latérales de 100 mm et une prise centrale de 65 mm;
leur débit nominal est de 120 m3/h;
° poteau de 65: une prise centrale de 65 mm; leur débit nominal est de 30 m3/h;
° ils sont prévus pour être utilisés sur des circuits hydrauliques sous pression maximale
en service ϑ 16 bar.

Hormis leurs caractéristiques dimensionnelles, les poteaux d’incendie peuvent se


distinguer de la manière suivante.

Ils peuvent être munis d’un système de vidange soit automatique soit semi-
automatique.
Les prises peuvent être exposées à vue et le poteau est dit «à prises apparentes».

Lorsqu’elles sont protégées par un capotage, il est dit « sous coffre».


Les poteaux peuvent être équipés d’un dispositif empêchant la rupture des
canalisations en cas de renversement (accident de circulation par exemple), dans ce
cas ils sont dits «renversables» dans le cas contraire, ils sont «non renversables».

Les poteaux d’incendie doivent être peints en «rouge incendie» normalisé et porter:
° la marque ou le sigle du fabricant;
° sur le couvercle, le sens et le nombre de tours d’ouverture;
° les deux derniers chiffres de l’année de fabrication.

Implantation et installation
Un poteau d’incendie doit être situé à une distance comprise entre 1 et 5 m du bord
de la chaussée accessible aux véhicules des services d’incendie et de secours, de
manière à ne pas gêner la circulation des piétons. Il peut être mis à l’abri des chocs
éventuels liés à la circulation automobile par un système de protection (murette,
barrière). Le poteau doit être orienté de manière à faciliter la mise en place et la
manœuvre des tuyaux.

Une bouche d’incendie doit être située au plus à 5m du bord de la chaussée accessible
aux véhicules des services d’incendie et de secours, sur un emplacement le moins
vulnérable possible au stationnement des véhicules. Cet emplacement est signalé par
une plaque normalisée. Un espace libre de 0,50 m de rayon doit être ménagé autour
du carré de manœuvre.
1.7.2.2- Robinets
Les bouches d’incendie
et les poteaux armés sont évalués en fonction des risques.
d’incendie

Les Robinets d’incendie armés doivent être:


° conformes aux normes en vigueur et maintenus à l'abri du gel;
° placés à l’intérieur des bâtiments, le plus près possible et à l’extérieur des locaux à
protéger;
° installés pour que toutes les parties des locaux puissent être atteintes par un jet de
lance (au par deux jets dans les locaux à risques importants);
° signalés, s’ils sont placés dans un recoin ou un placard (non verrouillé), et
constamment dégagés;
° entourés d’un volume de dégagement suffisant pour que le déroulement et
l’enroulement puissent se faire sans difficultés;
° alimentés de préférence par le réseau de distribution d’eau publique;
° alimentés de manière que la pression dynamique au robinet le plus défavorisé ne soit
pas inférieure à 2,5 bars lorsque quatre robinets à incendie armés fonctionnent
simultanément (contrôle par manomètre).

1.7.2.3- Colonnes sèches


Les colonnes sèches sont imposées dans les établissements dont le plancher bas du
dernier niveau est à plus de 18 m de hauteur par rapport au sol accessible aux engins
des sapeurs-pompiers.

Les colonnes sèches doivent:


- Etre conformes aux normes en vigueur;
- Comporter des prises d'incendie placées dans les escaliers ou dans leurs dispositifs
d’accès sans faire saillie dans le cheminement;
- Etre munies de dispositifs de vidange et de purge d’air;
- Avoir des raccords d’alimentation au niveau d’accès du bâtiment qui doivent être
accessibles en permanence, signalés, avec une pancarte indiquant l’escalier desservi et
à moins de 60 m d’une bouche ou d’un poteau d’incendie.

1.7.2.4- Colonnes en charges (dites colonnes humides)

Les colonnes humides peuvent être imposées dans certains établissements importants.

Les colonnes humides et leurs dispositifs d’alimentation doivent:


° être conformes aux normes;
° comporter des prises dans les escaliers ou accès sans faire saillie dans le
cheminement;
° assurer à chaque niveau une alimentation de 60m3/h sous une pression de 4,5 à 8,5
bars, par surpresseurs et réservoirs si nécessaires, pendant la durée SF du bâtiment (1
heure au minimum);
° pouvoir être réalimentés au niveau d'accès des sapeurs-pompiers à partir de deux
raccords de 65 mm par colonne humide, placés à moins de 60 m d'une bouche ou
d’un poteau d’incendie (emplacement signalé par une pancarte).

1.7.2.5- Installations d’extinction automatique

Eau "Sprinklers"
Une installation d’extinction automatique à eau (sprinklers) peut être imposée dans
tout ou partie d’un bâtiment.
Les locaux ainsi protégés doivent être isolés du reste du bâtiment dans les mêmes
conditions que les locaux à risques particuliers.
L’installation doit être conforme aux normes, et réalisée par des entreprises
spécialisées et qualifiées. Les sources d’eau, les pompes ou les surpresseurs, doivent
être conformes aux normes. L’alimentation électrique de sécurité pour lesdits
surpresseurs doit être conforme aux dispositions des installations de sécurité.
Les vannes de barrage doivent être signalées et accessibles aux sapeurs-pompiers. Les
débits aux points les plus défavorisés doivent pouvoir être contrôlés.
Autres agents extincteurs
Des installations fixes ou mobiles mettant en œuvre divers agents extincteurs peuvent
être prévues pour la défense de tout ou partie des locaux accessibles au public ou non
d’un établissement.
Elles doivent être conformes aux normes en vigueurs.

1.7.2.6- Appareils mobiles

Les établissements doivent être dotés d’appareils mobiles tels que:


- Seaux-pompes d’incendie;
- Extincteurs portatifs;
- Extincteurs sur roues.

Pour permettre au personnel et éventuellement au public d’intervenir sur un début


d’incendie. Ces appareils doivent être conformes aux normes les concernant.

Implantation des extincteurs


Afin de faciliter sa localisation tant par le personnel que par le public, il doit être de
couleur rouge.
Un extincteur doit faire l'objet d’une vérification annuelle. Il doit être marqué d’une
étiquette clairement identifiable apposée par la personne ou l’organisme ayant réalisé
cette dernière. Les mois et les années des vérifications doivent apparaître sur
l’étiquette.
Un plan d’implantation des extincteurs et un relevé des vérifications doivent être
portés au registre de sécurité. Les extincteurs doivent être répartis de préférence à
proximité des dégagements, dans des endroits visibles et facilement accessibles. Ils
peuvent être protégés à condition de faire l’objet d’une signalisation claire. Ils ne
doivent pas apporter de gêne à la circulation des personnes et leur emplacement.

Les extincteurs portatifs sont judicieusement répartis et appropriés aux risques. Il y a


un minimum d’un appareil pour 200 m2 et par niveau ou en raison d’un extincteur
chaque 15 mètre linéaire, avec un minimum de deux par établissement, ils doivent
être accrochés à un élément fixe, avec une signalisation durable, sans placer la poignée
de portage à plus de 1,20 m du sol.

1.7.3- Service de sécurité incendie

1.7.3.1- Composition et missions du service

Le service de sécurité incendie doit être assuré suivant le type, la catégorie et les
caractéristiques des établissements:
§ Soit par des personnes désignées par le chef d’établissement et entraînées à la
manœuvre des moyens de secours contre l’incendie et à l’évacuation du public;
§ Soit par des agents de sécurité incendie.
Ce service est chargé de l’organisation générale de la sécurité dans l’établissement. Il a
notamment pour missions:
a) d’assurer la vacuité et la permanence des cheminements d’évacuation jusqu’à la
voie publique;
b) d’organiser des rondes pour prévenir et détecter les risques d’incendie, y compris
dans les locaux non occupés;
c) de faire appliquer les consignes en cas d’incendie;
d) de diriger les secours en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers, puis se mettre
à la disposition du chef de détachement d’intervention des sapeurs-pompiers;
e) de veiller au bon fonctionnement de tout le matériel de protection contre
l’incendie, d’en effectuer ou faire effectuer l’entretien (extincteurs, équipements
hydrauliques, dispositifs d’alarme et de détection, de fermeture des portes, de
désenfumage, d’éclairage de sécurité, groupes moteurs thermiques-générateurs, etc.);
f) de tenir à jour le registre de sécurité.

Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, l’effectif doit être de
trois personnes au moins présentes simultanément, dont un chef d’équipe. Cet effectif
doit être adapté à l’importance de l’établissement.
En outre, le chef d’équipe et un agent de sécurité incendie au moins ne doivent pas
être distraits de leurs missions spécifiques.
Les autres agents de sécurité incendie peuvent être employés à des tâches de
maintenance technique dans l’établissement. Ils doivent se trouver en liaison
permanente avec le poste de sécurité et pouvoir être rassemblés dans les délais les
plus brefs.

Un poste Poste
1.7.3.2- de sécurité doit être mis à la disposition exclusive des personnels chargés de
de sécurité
la sécurité incendie.
Ce poste, d’accès aisé et si possible au niveau d’arrivée des secours extérieurs, doit
être, sauf cas particulier, relié au centre de secours des sapeurs-pompiers par un
moyen de transmission rapide et sûr.
Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, le poste doit être
occupé en permanence par une personne au moins.
Le poste de sécurité doit notamment recevoir les alarmes restreintes transmises par
postes téléphoniques, avertisseurs manuels, installations de détection et/ou
d’extinction automatique. De plus, des commandes manuelles des dispositifs d’alarme,
de désenfumage mécanique, de conditionnement, etc., doivent être installées à
l’intérieur de celui -ci.
Le poste de sécurité et ses accès doivent être convenablement protégés contre un feu
survenant dans l’établissement.
Des exercices d’instruction du personnel doivent être organisés sous la responsabilité
de l’exploitant. La date de ceux-ci doit être portée sur le registre de sécurité de
l’établissement.
1.7.3.3- Dispositions visant à faciliter l’action de secours

affichage du plan de l’établissement:


Un plan schématique, sous forme de pancarte inaltérable, doit être apposé à chaque
entrée de bâtiment de l’établissement pour faciliter l’intervention de secours.
Le plan doit avoir les caractéristiques des plans d’intervention:
Il doit représenter au minimum le sous-sol, le rez-de-chaussée, chaque étage ou
l’étage courant de l’établissement. Doivent y figurer, outre les dégagements et les
cloisonnements principaux, l’emplacement:
o Des divers locaux techniques et autres locaux à risques particuliers;
o Des dispositifs et commandes de sécurité;
o Des organes de coupure des fluides;
o Des organes de coupure des sources d’énergie;
o Des moyens d’extinction fixes et d’alarme.

1.7.3.4- Le registre de sécurité

Contient:
° L’état du personnel chargé du service d’incendie;
° Les diverses consignes, générales et particulières, établies en cas d’incendie;
° Les dates des divers contrôles et vérifications ainsi que les observations auxquelles
ceux-ci dont donné lieu;
° Les dates des travaux d’aménagement et de transformation, leur nature, les noms du
ou des entrepreneurs et, s’il y a lieu, de l’architecte ou du technicien chargés de
surveiller les travaux.

1.7.4- Système de sécurité incendie


1.7.4.1- Objets

§ 1. Le système de sécurité incendie d’un établissement est constitué de l’ensemble


des matériels servant à collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule
sécurité incendie, à les traiter et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en
sécurité de l’établissement.

La mise en sécurité peut comporter les fonctions suivantes:


- Compartimentage;
- Evacuation des personnes (diffusion du signal d’évacuation, gestion des issues);
- Désenfumage;
- Extinction automatique;
- Mise à l’arrêt de certaines installations techniques.
§ 2. Les systèmes de sécurité incendie (SSI) doivent satisfaire, d’une part, aux
dispositions des normes en vigueur et, d’autre part, aux principes définis ci-après.
Selon ces textes, les systèmes de sécurité Incendie sont classés en cinq catégories par
ordre de sévérité décroissante, appelées A, B, C, D et E.

§ 3. Les dispositions particulières à chaque type d’établissement précisent le cas


échéant, la catégorie du système de sécurité exigé.

§ 4. Selon la norme en vigueur visant l’installation des systèmes de sécurité incendie,


on entend par «cheminement technique protégé» une galerie technique, une gaine,
un caniveau ou un vide de construction dont le volume est protégé d’un incendie
extérieur de telle manière que les canalisations qui l’empruntent puissent continuer à
assurer leur service pendant un temps déterminé.

De même, on entend par «volume technique protégé» un local ou un placard dont le


volume est protégé d’un incendie extérieur de telle manière que les matériels qu’il
contient puissent continuer à assurer leur service pendant un temps déterminé.

En règle générale, ce temps doit correspondre au degré de stabilité au feu exigé pour
le bâtiment, avec un maximum de 1heure, sauf à la traversée de locaux à risques
particuliers pour lesquels la protection doit être identique à celle exigée pour ce local.

1.7.4.2- Conception des zones

§ 1. Une zone de diffusion d’alarme doit englober une ou plusieurs zone(s) de mise en
sécurité. Chaque zone de mise en sécurité doit englober une ou plusieurs zone(s) de
détection.

§ 3. Dans un même bâtiment, on distingue éventuellement plusieurs zones de


détection. Dans ce cas, l’implantation des zones de détection doit être étudiée en
fonction de la configuration interne du bâtiment et des dégagements ainsi que de la
division éventuelle en zones de mise en sécurité. Chaque zone de détection doit
pouvoir être rapidement inspectée par la personne alertée.

1.7.4.3- système de détection Incendie (SDI)


L’installation de détection automatique d’incendie doit déceler et signaler tout début
d’incendie dans les meilleurs délais et mettre en œuvre les éventuels équipements de
sécurité qui lui sont asservis. Il nécessite une permanence obligatoire de personnel
qualifié, apte à alerter les sapeurs-pompiers et à mettre en œuvre les moyens de lutte
contre l’incendie.

Vérifications techniques
Elles s’effectuent par des essais fonctionnels.

Certification du matériel
Elle est obligatoire, conforme aux normes en vigueur.

Contrat d’entretien
Il est obligatoire et doit être annexé au registre de sécurité.

1.7.4.4- Système de mise en sécurité incendie (SMSI)

a- Généralités
§ 1. Le système de mise en sécurité incendie est constitué de l’ensemble des
équipements qui assurent les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d’un
établissement en cas d’incendie soit à partir des informations transmises par le
système de détection incendie (lorsque celui-ci existe), soit à partir d’ordres en
provenance de commandes manuelles, il comprend:
- Des dispositifs actionnés de sécurité, répartis éventuellement par zones de mise en
sécurité;
- Les équipements nécessaires pour assurer la commande des dispositifs actionnés
de sécurité.

§ 2. Les dispositifs et équipements constituant le système de mise en sécurité incendie


doivent être conformes aux normes en vigueur.

b- Automatismes
§ 1. Les dispositifs de désenfumage doivent être commandés par la détection
automatique d’incendie, lorsque les dispositions particulières l’imposent. Cette
disposition ne s’applique pas au désenfumage des cages d’escaliers dont la commande
doit être uniquement manuelle.
Dans les cas où les présentes règles prévoient que le fonctionnement de la détection
automatique entraîne le déclenchement des dispositifs actionnés de sécurité (système
de sécurité Incendie de catégorie A), ce déclenchement doit s’effectuer sans
temporisation.

§ 2. Le déverrouillage automatique des issues de secours doit être obtenu dès le


déclenchement du processus de l’alarme générale. Cependant s’il existe un
équipement d’alarme de type 1, ce déverrouillage doit être obtenu automatiquement
et sans temporisation en cas de détection incendie.

§ 3. Les seuls dispositifs actionnés de sécurité pouvant être télécommandés par


l’alarme d’un système de sécurité incendie de catégorie D ou E sont les portes résistant
au feu à fermeture automatique et le déverrouillage des portes d’issue de secours.
c- Certification des centralisateurs
Est obligatoire.

d- Agrément
Parallèlement
Le contrôle de àl’aptitude
la mise en place de des
à l’emploi SSI, dispositifs
il est ajouté et en complément,
actionnés de sécurité quatre types
et de leurs
d’alarmes
dispositifs classées par ordre
de commande de sévérité décroissante,
et d’alimentation est effectuéafin
parde
unprévenir les personnes
des organismes agréés.
d’avoir à évacuer le bâtiment rapidement. On trouve:
1.7.4.5- Système d’alarme
Le système d’alarme du type 1
qui utilise des détecteurs automatiques d’incendie placés en plafond des couloirs et/ou
des locaux, et des déclencheurs manuels placés près des escaliers et des issues qui
actionnent des diffuseurs sonores par l’intermédiaire d’une unité de gestion d’alarme.
Ce dispositif est systématiquement exigé dans les locaux à sommeil.

Le système d’alarme de type 2


Comportant:
° soit des déclencheurs manuels actionnant des diffuseurs d’alarme ou des blocs
autonomes d’alarme sonore satellites (2a) par l’intermédiaire d’une unité de gestion
d’alarme;
° soit des déclencheurs manuels actionnant un bloc autonome d’alarme sonore
principal, puis des blocs autonomes satellites (2b);

Le système d’alarme de type 3


Qui comprend des déclencheurs manuels actionnant un ou plusieurs blocs autonomes
d’alarme sonore manuels.
Les conditions d’installation du système d’alarme:
Le
Lessystème d’alarme
déclencheurs de type
manuels 4: sifflet,
doivent êtrecorne de brume...
disposés dans les circulations, à chaque niveau,
à proximité immédiate de chaque escalier, au rez-de-chaussée à proximité des sorties.
Ils doivent être placés à une hauteur d’environ 1,30 m au-dessus du niveau du sol et ne
pas être dissimulés par le vantail d’une porte lorsque celui-ci est maintenu ouvert. De
plus, ils ne doivent pas présenter une saillie supérieure à 0,10 m.

Les canalisations électriques alimentant les diffuseurs sonores non autonomes doivent
être conformes normes en vigueur.
Les diffuseurs d’alarme sonore, notamment les blocs autonomes d’alarme sonore
(BAAS)
Dans ledes
cas types
du typeMa3,etlorsqu’un
Sa, doivent être mis
bâtiment esthors de portée
équipé du public
de plusieurs par
blocs éloignement
autonomes
(hauteur minimum de 2,25 m) ou par interposition d’un obstacle.
d’alarme sonore (BAAS de type Ma, au sens de la norme en vigueur), l’action sur un
seul déclencheur manuel doit provoquer le fonctionnement de tous les BAAS du
bâtiment. La mise à l’état d’arrêt de l’équipement d’alarme doit être effectuée à partir
d’un seul point. Le dispositif de télécommande doit être accessible seulement au
personnel qui en a la charge.
Pendant la présence du public, l’équipement d’alarme doit être à l’état de veille
général.
En dehors de la présence du public et du personnel, si l’établissement dispose d’un
Aucun
moyenautre signal l’alarme
d’exploiter sonore susceptible
restreinte, d’être émis dans
l’équipement l’établissement
d’alarme peut être ne
misdoit
à l’état de
entraîner une
veille limité confusion
à l’alarme avec le signal sonore d’alarme générale.
restreinte.
Le personnel de l’établissement doit être informé de la signification du signal sonore
d’alarme générale et du signal sonore d’alarme générale sélective, si ce dernier existe.
Cette information doit être complétée éventuellement par des exercices périodiques
d’évacuation.

l peut être admis, selon les dispositions particulières, que la diffusion du signal sonore
d’alarme générale conforme à la norme visant les équipements d’alarme soit
entrecoupée ou interrompue par des messages préenregistrés prescrivant clairement
l’évacuation du public.
Les dispositifs d’alarme asservis à la détection automatique d’incendie doivent être
judicieusement répartis dans chaque niveau, de façon à être audible de tout point du
bâtiment.

1.7.5- Système d'alerte


alerte: action de demander l’intervention du service de la protection civile.
Les sapeurs-pompiers doivent pouvoir être alertés immédiatement.

Les liaisons nécessaires doivent être assurées:


° soit par ligne téléphonique reliée à un centre de secours de la protection civile;
° soit par avertisseur d’incendie privé;
° soit par téléphone urbain fixe;
° soit par tout autre dispositif.

Toutes dispositions doivent être prises pour que ces appareils, efficacement signalés,
puissent être utilisés sans retard (par exemple affichage indiquant l’emplacement des
appareils, le numéro d’appel à composer sur le réseau intérieur, etc.).
Les modalités d’appel des sapeurs-pompiers doivent être affichées de façon
apparente, permanente et inaltérable près des appareils téléphoniques reliés au
réseau urbain.

LIVRE 2
LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP)
2- LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP)
2.1- Définition

Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments, locaux et enceintes
dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une
rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des
réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont considérées
comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à
quelque titre que ce soit, en plus du personnel. Dont le plancher du dernier niveau
accessible n’est pas à plus de 28 m du niveau du sol extérieur.
Le seuil de 28 mètres a été fixé en fonction des possibilités offertes par les échelles
aériennes en usage chez les sapeurs pompiers. Ainsi au delà de 28 m un ERP sera
classé immeuble de grande hauteur (IGH).

2.2- Risques

Le risque de panique est particulièrement important du fait de la densité souvent


élevée du public dans un même local et de sa mauvaise connaissance des lieux.
L’évacuation sûre et rapide du public est le principal objectif de la prévention.

Les occupants peuvent ne pas connaître la géométrie des locaux, d’où le risque de
panique en cas de sinistre. La densité d’occupants au m2 est plus importante que dans
les autres établissements; il faut en tenir compte pour les moyens de sauvegarde et de
secours. De plus, le potentiel calorifique est souvent très important. On trouve dans de
nombreux cas d’importants volumes sans cloisonnement (Supermarchés, Musées ...).

2.3- Principes de sécurité


Les grands principes qui doivent être respectés pour assurer la sauvegarde des
personnes dans ce type d’établissements sont les suivants:
° Permettre l'évacuation rapide et en bon ordre de la totalité des occupants et la mise
en service des moyens de secours;
° Comportement au feu des matériaux et éléments de construction appropriés aux
risques;
° Locaux aménagés et isolés entre eux en assurant une protection suffisante;
° Sorties et dégagements intérieurs qui y conduisent permettant l’évacuation rapide et
sure des occupants; 2 sorties au moins;
° Eclairage électrique toujours secouru par un éclairage de sécurité;
° Interdiction de produits dangereux;
° Equipements techniques présentant des garanties de sécurité et de bon
fonctionnement;
2.4- Classementdotés de dispositifs d’alarme, d’avertissement, d’un service de
° Etablissements
surveillance et de moyens de secours appropriés aux risques.
2.4.1- Classement par type d’exploitation
les établissements sont classés en type, selon la nature de leur exploitation.
2.4.1.1- Etablissements installés dans un bâtiment

J Structures d’accueil pour personnes âgées et personnes handicapées

Salles d'audition, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usages


L
multiples
M Magasins de vente, centres commerciaux
N Restaurants et débits de boissons
O Hôtels et pensions de famille
P Salles de danse et salles de Jeux
Etablissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de loisirs
R
sans hébergement
S Bibliothèques, centres de documentation
T Salles d’expositions
U Etablissements sanitaires
V Etablissements de culte
W Administration, banques, bureaux
X Etablissements sportifs couverts
Y Musées
2.4.1.2- Etablissements spéciaux
PA Etablissements de plein air
CTS Chapiteaux, tentes et structures
SG Structures gonflables
PS Parcs de stationnement couverts
GA Gares
OA Hôtels-restaurants d’altitude
EF Etablissements flottants
BM Bains maures
2.4.2- Classement par catégorie
Les établissements sont classés par catégorie, selon l’effectif du public et du personnel.
L’effectif du public est déterminé, suivant le cas, d’après le nombre de places assises, la
surface, la déclaration contrôlée du chef de l'établissement ou d’après l'ensemble de
ces indications.

Pour l’application des règles de sécurité, il y a lieu de majorer l’effectif du public de


celui du personnel ne disposant pas de leurs propres dégagements. Le calcul du
personnel est en fonction de la déclaration du maitre d’ouvrage, et à défaut, avec un
pourcentage de 5% de l’effectif total du public.

Les établissements recevant du public sont classés dans cinq catégories:


1er groupe
1ère catégorie
au-dessus de 1 500 Personnes
2ème catégorie
de 701 à 1 500 personnes
3ème catégorie
de 301 à 700 personnes
4ème catégorie
300 personnes et au-dessous, à l’exception des établissements compris dans la
5e catégorie.
2ème groupe
5ème catégorie
établissements dans lesquels l’effectif du public n’atteint pas le chiffre minimum
fixé par les règles de sécurité pour chaque type d’exploitation (voir tableau ci-
dessus - seuil d’assujettissement).
Le mode d’évaluation de l’effectif est différent suivant le type.

2.4.2.1- Seuil d’assujettissement (Etablissements installés dans un bâtiment)


Seuils du 1er groupe

types Sous-sol

I- structures d'accueil pour personnes âgées:


- effectif des résidents
- effectif total
J
II - structures d'accueil pour personnes handicapées:
- effectif des résidents
- effectif total
Salles d'audition, de conférences, de réunions "multimédia"
L
Salle de spectacle, de projection ou à usage multiple
M Magasins de vente
N Restaurants et débits de boissons
O Hôtels ou pensions de famille
P Salles de danse ou salles de Jeux
Ecoles maternelles, crèches, haltes-garderies et jardins d'enfants
R
R Autres établissements
Etablissements avec locaux réservés au sommeil
S Bibliothèques ou centres de documentation
T Salles d’expositions
Etablissements de soins
U - sans hébergement
- avec hébergement
V Etablissements de culte
W Administration, banques, bureaux
X Etablissements sportifs couverts
Y Musées
-1 Ces activités sont interdites en sous-sol
-2 Si l'établissement ne comporte qu'un seul niveau situé en étage : 20.

2.4.2.2- Seuil d'assujettissement (Etablissements spéciaux)


Seuils du 1er groupe

types Sous-sol

OA Hôtels-restaurants d’altitude
GA Gare aérienne (3)
PA Plein air (établissement de)
BM Bains maures
(1) ces activités sont interdites en sous-sol.
(3) Les gares souterraines et mixtes sont classées dans le 1 er groupe quel que soit l’effectif.
(4) ces activités sont interdites en étage.
2.4.2.3- Classement des groupements d’établissements ou des établissements en
plusieurs bâtiments voisins non isolés entre eux:

§ 1. Les bâtiments d'une même exploitation et les exploitations groupées dans un


même bâtiment ou dans des bâtiments voisins, qui ne répondent pas aux conditions
d’isolement des présentes règles, sont considérés comme un seul établissement
recevant du public.

§ 2. La catégorie d’un tel groupement est déterminée d’après l’effectif total des
personnes admises, obtenu en additionnant l’effectif de chacune des exploitations.

Si les exploitations sont de types différents, l'effectif limite du public à retenir entre la
4e catégorie et la 5e catégorie est l’un des nombres suivants:
- 50 en sous-sol;
- 100 en étages, galeries ou ouvrage en surélévation;
- 200 au total.

Outre les dispositions générales communes, les dispositions particulières propres aux
différents types d’exploitations groupées dans l’établissement sont applicables en se
référant à la catégorie déterminée ci-dessus.
2.4.2.4- Classement des groupements d’établissements et des établissements en
plusieurs bâtiments isolés entre eux:

Les bâtiments d’un même établissement et les établissements groupés dans un même
bâtiment, qui répondent aux conditions d’isolement, sont considérés comme autant
d’établissements pour l’application des présentes règles de sécurité.

2.4.2.5- Etablissement comportant des locaux de types différents:

Lorsqu’un établissement comporte des locaux de types différents, chacun d’eux est
justiciable des mesures indiquées aux chapitres traitant des établissements du type
intéressé de la même catégorie que cet établissement.

1.4.2.6- La largeur des dégagements:

La largeur minimale: l’unité de passage


La largeur minimale de chaque dégagement doit être calculée en fonction d’une
largeur-type appelée «unité de passage» (UP), égale à 0,60 m. Toutefois, quand un
dégagement ne comporte qu’une ou deux unités de passage, la largeur est
respectivement portée de 0,60 m à 0,90 m et de 1,20 m à 1,40 m. L’unité de passage
n’est donc égale à 0,60 mètre qu’à partir de 3 unités. La largeur minimale de 0,90 m
correspond au passage des personnes circulant en fauteuil roulant.

(1 UP = 0, 90 m) (2UP = 1, 40 m) (3UP = 1, 80 m) (nUP = Nx 0,60 m).

2.5 - Les ERP de 1er groupe - Dispositions générales


2.5.1- Accessibilité

Les bâtiments et les locaux où sont installés les établissements recevant du public
doivent être construits de manière à permettre l’évacuation rapide et en bon ordre de
la totalité des occupants. Ils doivent avoir une ou plusieurs façades en bordure de
voies ou d’espaces libres permettant l’évacuation du public, l'accès et la mise en
service des moyens de secours et de lutte contre l’incendie.

Suivant la hauteur des bâtiments, il convient de distinguer plusieurs cas présentés dans
le tableau suivant:

Solutions

cas général
cas particulier:

secteurs

Cas particulier: compartiments

2.5.1.1- Voies utilisables par les engins de secours:


voie engins
(Cf. Livre 1)
voie échelle
(Cf. Livre
Espace 1) espace répondant aux caractéristiques minimales suivantes:
libre:
§ La plus petite dimension est au moins égale à la largeur totale des sorties de
l’établissement sur cet espace, sans être inférieure à 8 m;
§ Il ne comporte aucun obstacle susceptible de s’opposer à l'écoulement régulier du
public;
§ Il permet l’accès et la mise en œuvre facile du matériel nécessaire pour opérer les
sauvetages et combattre le feu;
§ Les issues de l’établissement sur cet espace sont à moins de 60 m d’une voie
utilisable par les engins de secours;
§ La largeur minimale de l’accès, à partir de cette voie est de:
- 180 m, lorsque le plancher bas du dernier niveau accessible au public est de 8 m au
plus au-dessus du sol;
2.5.1.2- Façades et baies accessibles
Chaque bâtiment, en fonction de sa hauteur et de l'effectif du public reçu, doit avoir
une ou plusieurs façades accessibles, desservies chacune par une voie ou un espace
libre.

Façade accessible:
Façade permettant aux services de secours d'intervenir à tous les niveaux recevant du
public.

Elle comporte au moins une sortie normale au niveau d’accès du bâtiment et des baies
accessibles à chacun de ses niveaux.

Baie accessible
Toute baie ouvrante permettant d’accéder à un niveau recevant du public et
présentant les dimensions minimales suivantes:
° hauteur: 1,30 m;
° largeur: 0,90 m.

Les façades aveugles ou munies de châssis fixes, qui font partie du nombre de façades
accessibles exigées, doivent être munies de baies accessibles répondant aux
caractéristiques suivantes:
° hauteur: 1,80 m au minimum;
° largeur: 0,90 m au minimum;
° distance entre baies successives situées au même niveau: de 10 à 20 m;
° distances minimales de 4 m mesurées en projection horizontale entre les baies d’un
niveau et celles des niveaux situées immédiatement en dessus et en dessous;
° les panneaux d’obturation ou les châssis doivent pouvoir s’ouvrir et demeurer
toujours accessibles de l’extérieur et de l’intérieur. Ils doivent être aisément repérables
de l’extérieur par les services de secours.
2.5.1.3- Nombre de façades accessibles

Catégorie

1. catégorie

(eff. > 3 500 personnes

1. catégorie

2501 < eff. < 3 500 personnes

1. catégorie
1501 < eff. < 2 500
2.3. catégorie

4. catégorie
Loi no 92/007 du 14 aout 1992, Code de Travail, République de Cameroun

Art.5.- Dans les entreprises les travailleurs bénéficient d’un droit à l’expression
sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation du travail à travers les
institutions représentatives des travailleurs

Art.8.- L’employeur délivre, à la fin de l’apprentissage, un certificat constatant


l’exécution du contrat………….

Art.10.- Des congés non rémunérés d’éducation ou de formation syndicale


peuvent être accordés aux travailleurs sur leur demande. Ces périodes de congé
sont assimilées à des périodes de travail effectif pour le calcul des congés payés,
le droit aux prestations familiales et le calcul de l’ancienneté du travailleur dans
l’entreprise.
Art.21.- Le contrat de travail à durée déterminée doit être constaté par écrit. A
défaut d’écrit il est présumé conclu pour une durée indéterminée.
Le contrat à durée déterminée ne peut être conclu pour une durée supérieure à
deux ans.
Le contrat à durée déterminée conclu pour la réalisation d’un ouvrage déterminé
n’est pas soumis à la limite maximale précitée mais, dans ce cas, il ne peut être
renouvelé.
Le contrat à durée déterminée de plus de trois mois doit être déposé par
l’employeur à l’inspection du travail du ressort avant tout commencement
d’exécution du contrat

Art.25.- Il ne peut être mis fin avant terme à un contrat à durée déterminée qu’en
cas de faute lourde, d’accord des parties constaté par écrit ou de force majeure.
La méconnaissance par l’employeur des dispositions de l’alinéa précédent ouvre
droit, pour le travailleur, à des dommages intérêts d’un montant égal aux
rémunérations qu’il aurait perçues jusqu’au terme du contrat.

Art.26.- Tout contrat de travail nécessitant,


du fait de l’employeur, l’installation des travailleurs hors
de la localité où ils résident au moment de la conclusion
du contrat, doit être, après visite médicale de ceux-ci,
constaté par écrit et déposé auprès de l’inspection régionale
du travail du lieu d’exécution pour avis.........
Art.27.- Les contrats mentionnés à l’article L.26 doivent être rédigés en langue
française, établis en quatre exemplaires et comporter les mentions suivantes :
 les nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, filiation, résidence,
profession et nationalité du travailleur,
 les nom, prénoms, ou raison sociale et adresse de l’employeur. les modalités
d’application des dispositions légales concernant les voyages et les transports
lorsque la convention collective applicable aux parties ne contient aucune
disposition à ce sujet.
 Lorsque le travailleur est logé par l’employeur :
- les dispositions relatives au logement, lequel devra répondre aux normes et
conditions fixées par voie réglementaire,
- la durée des congés payés et le mode de détermination de l’allocation afférente,
- les clauses particulières éventuelles convenues entre les deux parties.
 Lorsque le lieu d’emploi est distinct du lieu de la résidence du travailleur :
- a) le lieu de provenance d’où le travailleur se rend, aux frais de l’employeur, au
lieu d’emploi,
- b) le lieu où le travailleur a le droit de se rendre en congé réglementaire et
d’être rapatrié en fin de contrat aux frais de l’employeur
 la nature et la durée du contrat,
 le ou les emplois que le travailleur sera appelé à tenir, ainsi que le ou les lieux
où il sera appelé à servir,
 le classement du travailleur dans la hiérarchie professionnelle, son salaire et
ses accessoires de salaire,
 la référence à la convention collective applicable aux parties ou, à défaut de
convention collective, la référence au texte réglementaire régissant la profession,

Art.30.- L’engagement à l’essai doit être


expressément stipulé par écrit. Il peut faire l’objet d’un
contrat spécifique, appelé contrat à l’essai……..
Art.31.- Le travail exécuté pendant la période d’essai doit être payé au taux de la
catégorie professionnelle correspondant à l’emploi pour lequel le travailleur a été
engagé.

Art.34.- Le contrat de travail est notamment suspendu : ( Alinéa 1 à 14 )

Art.35.- Lorsque pour des raisons d’ordre économique, commandées par des
nécessités de l’entreprise ou résultant d’événements imprévisibles présentant le
caractère de force majeure, l’employeur décide de mettre en chômage temporaire
tout ou partie de son personnel, l’inspecteur du travail doit, au préalable, en être
informé. La durée de la suspension ne peut excéder trois mois. Au delà de trois
mois ou en cas de non acceptation par le travailleur des conditions de suspension
proposées, la rupture éventuelle du contrat est imputable à l’employeur.
Art.37.- Dans le cas visé à l’article L.34 (3°, l’employeur doit indemniser le
travailleur selon les modalités suivantes :
 a) pendant la première année de présence :
- indemnité égale au montant de sa rémunération pendant une période égale à
celle du préavis,
 b) au delà de la première année de présence :
- indemnité égale à la moitié du montant de sa rémunération pendant la période
d’un mois suivant celle d’indemnisation à plein salaire.
RESSOURCES HUMAINES ET L'ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

ETAT ACTIONS
N° Action
Applicabilité Champs Conformité (Programme)

nications et du ministre de l'équipement et du transport n° 1032-04 du 14 rabii II 1425 (3 juin 2004) rendant d'application obligatoire

Applicable

Non applicable

Information

Information

du 6 joumada I 1429 (12 mai 2008) fixant les mesures d'application générales et particulières relatives aux principes énoncés par les

Information

Information

Information

Information

Non applicable

Non applicable

Non applicable
Non applicable

Non applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable
Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

ment général de construction fixant les règles de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les constructions et institu
CF 1/4h

CF 4h

CF 1h
CF 1h

CF 2h

CF 2h

CF 4h

CF 1/2h
CF 6h
CF 2h
CF 4h
CF 3h
CF 1h

CF 2h

CF 1h

Resistance au feu

PF 1/2h
M0
M0
M0
M1
M1
M1
M1
M1
M1 ou M2
M1
M3
M3
M3
M1 à M2
M1
M3 à non classé
M2 à M4
M4 à non classé
e
Ensemble des
Etages
niveaux

- - 25
- - 100

- - 20
- - 100
100 - 200
20 - 50
100 100 200
100 200 200
- - 100
20 100 120
-1 1(2) 100
100 100 200
30
100 100 200
100 100 200

- - 100
- - 20
100 200 300
100 100 200
100 100 200
100 100 200

e
Ensemble des
Etages
niveaux
- - 20
- - 200
- - 300
-1 -4 50

oit l’effectif.
Hauteur (h) du plancher bas du
dernier niveau accessible au public

h<8m 8 m < h < 28 m

Voies-engins ou
espaces libres + Voies-échelles+
cloisonnement
cloisonnement traditionnel
traditionnel
Espaces libres ou
voies-engins + Espaces libres +
cloisonnement secteurs si autorisés
traditionnel

Voies-engins ou
Voies-échelles +
libres +
compartiments si
compartiments si
autorisés
autorisés
Nombre de
Desserte des
façades
façades accessibles
accessibles
2 voies-échelles de
Cas général: 4 12 m et 2 voies-
échelles de 8 m

Façades
Judicieusement 2 voies-échelles de
réparties suivant 12 m et 1 voie-
les conditions (a) échelles de 8 m
et (b): 3

Façades opposées
et suivant les 2 voies-échelles de
conditions (a) et 12
(b): 2

1 voie-échelles de
Cas général : 3 12 m et 1 voie-
échelles de 8 m
1 voie-échelles de
Si condition (b)
12 m et 1 voie-
respectée: 2
échelles de 8 m
Dans tous les cas: 2 voie-échelles de 8
1 m
Dans tous les cas. 1 voie-échelles de 8
1 m
1 voie-échelles de 6
Cas général: 1 m ou 1 impasse de
8 m (c)
Si l’établissement
est en rez-de-
chaussée, toutes
les sorties peuvent
donner sur un
passage d’une
largeur de 1,80 m
aboutissant à ses
deux extrémités
des voies-engins.
La distance de
tout point de
l’établissement
aux extrémités du
passage doit être
inférieure à 50 m,
ou 100 m, selon
que le passage est
désenfumé ou
non.
NNEMENT DE TRAVAIL

ACTIONS

COMMENTAIRE

25 (3 juin 2004) rendant d'application obligatoire deux normes marocaines.

ticulières relatives aux principes énoncés par les articles de 281 à 291 du code du
ie et de panique dans les constructions et instituant le comité national de la
01

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335
LOI N° 06-067/AN CODE GENERAL DES IMPOTS 2014 DU CAMEROUN

ARTICLE 16 : Les entreprises imposables astreintes à une obligation de comptabilité doivent la tenir conformément aux

ARTICLE 17 : Toutes les entreprises imposables suivant le regime du bénéfice réel doivent tenir une
comptabilité permettant de determiner exactement le bénéfice ou le deficit réalisé au cours de
l'exercice…………….

ARTICLE 18 : Les supports utilisés dans le cas d'une comptabilité tenue par des moyens informatiques
doivent repondre aux exigences légales en matière de garantie, d'intégrité et de conservation définies en
matière de preuve…………………...
ARTICLE 19 : La comptabilité ou les livres prescrits à l'article 14 du present livre ainsi que les pièces
justificatives des opérations éffectuées par le redevable, notamment les factures d'achats, doivent être
conservées pendant dix ans apres l'année au cours de laquelle les achats, ventes, fournitures et autres
prestations ont été constatées dans les écritures comptables. Ces documents doivent être présentés à
toutes requêtes des agents de l'Administration fiscale sous peine des sanctions prevues à l'article 517 du
present Livre.

ARTICLE 23 : Les contribuables doivent souscrire dans les formes, délais et lieux indiqués, les declarations
auxquelles ils sont tenus par les lois et reglements en matière fiscale.
CATEGORIE

- Salariés
- Salariés soumis à une
surveillance médicale
spéciale.
TOTAL

Nombre total de salariés travaillant la nuit :……………………………………………………….


Temps consacré effectivement par le ou les médecins du travail: ……………………………….
Noms, et diplômes des infirmiers ou des infirmières :……………………………………………...
Noms, et diplômes des assistantes ou assistants sociaux :………………………………………..
Noms des secouristes : …………………………………………………………………………………
Nom des secouristes qui assurent les soins d’urgence la nuit dans l’établissement :
………………
Nom de l’hôpital le plus proche :…………………………………………………………………….
Nombre de pièces dont dispose le service médical : ……………………………………………..
Surface de chaque pièce :…………………………………………………………………………….

Inventaire du matériel médical (2) :……………………………………………………………….


Avis du ou des médecins du travail :……………………………………………………………….
Nom et signature du ou des médecins du travail: Date:
Nom, qualité et signature du chef d’entreprise: Date:
Avis du médecin inspecteur du travail :…………………………………………………………..
Le médecin inspecteur du travail Date :
1.La demande est à adresser en double exemplaire à M. le médecin inspecteur du travail
de la région.
2. l’inventaire des produits pharmaceutiques fera l’objet d’une liste séparée et jointe à la
demande.

NB : Cette demande doit être accompagnée des documents suivants:


1) Certificat d’inscription du médecin ou des médecins du travail en qualité de spécialiste en médecine
du travail au tableau de l’Ordre des médecins.
2) Copie du diplôme de médecine du travail certifiée conforme.
3) Contrat signé entre l’employeur et le médecin ou les médecins du travail, visé par le Président du
Conseil Régional de 1’Ordre des Médecins.
4) Document précisant les modalités de financement du service médical du travail.
5) Document précisant les modalités d’équipement du service médical du travail.

ANNEXE 1:
DEMANDE D’ATTESTATION DE CONFORMITE OU DE SON
RENOUVELLEMENT RELATIVE AU SERVICE MEDICAL DU
TRAVAIL INTERENTREPRISES(1)

Adresse du service médical interentreprises ……………………………………………………….


Téléphone ……………………………………Fax……………………………………………….…….
Nombre d’entreprises adhérentes :………………………………………………………………..…
Effectif:……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………
Nom, diplômes et adresse du ou des médecins du travail …………………………………….….
………………………………………Téléphone …………………………………………………….…
Fax……………………………………. e-mail …

LE TEMPS MINIMUM QUE DOIT


CONSACRER LE OU LES MEDECINS DU TRAVAIL.

CATEGORIE

- Salariés
- Salariés soumis à une
surveillance médicale
spéciale.
TOTAL
Nombre total de salariés travaillant la nuit :……………………………………………………….
Temps consacré effectivement par le ou les médecins du travail: ……………………………….
Noms, et diplômes des infirmiers ou des infirmières :……………………………………………...
Noms, et diplômes des assistantes ou assistants sociaux :………………………………………..
Noms des secouristes : …………………………………………………………………………………
Nom des secouristes qui assurent les soins d’urgence la nuit dans l’établissement :
………………
Nom de l’hôpital le plus proche :…………………………………………………………………….
Nombre de pièces dont dispose le service médical : ……………………………………………..
Surface de chaque pièce :…………………………………………………………………………….

Inventaire du matériel médical (2) :……………………………………………………………….


Avis du ou des médecins du travail :……………………………………………………………….
Nom et signature du ou des médecins du travail: Date:
Nom et signature du président du service interentreprises………............ Date:
Avis du médecin inspecteur du travail :…………………………………………………………..
Le médecin inspecteur du travail Date :

1.La demande est à adresser en double exemplaire à M. le médecin inspecteur du travail


de la région.
2. l’inventaire des produits pharmaceutiques fera l’objet d’une liste séparée et jointe à la
demande.

NB : Cette demande doit être accompagnée des documents suivants:


1) Certificat d’inscription du médecin ou des médecins du travail en qualité de spécialiste en médecine
du travail au tableau de l’Ordre des médecins.
2) Copie du diplôme de médecine du travail certifiée conforme.
3) Contrat signé entre le président du service interentreprises et le médecin ou les médecins du travail,
visé par le Président du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins.
4) Document précisant les modalités de financement du service médical du travail interentreprises.
5) Document précisant les modalités d’équipement du service médical du travail
interentreprises.
6) Une copie des statuts du service médical interentreprises.
7) Liste des noms des entreprises adhérentes, leur type d’activité et l’effectif de chacune d’elles.

Arrêté du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle n°3125-10 du 15 hija 1431 (22 novembre 2010) fixant l

En application des dispositions de l'article 307 de la loi susvisée n° 65-99 portant code du travail, est fixé
en annexe du présent arrêté le modèle du rapport établi par le chef du service médical du travail sur
l'organisation, le fonctionnement et la gestion financière dudit service au titre de l'année précédente.

Le présent arrêté est publié au Bulletin officiel.

ANNEXE 1: Fixant le modèle du rapport annuel établi par le Chef du service médical du travail sur
l'organisation du service, son fonctionnement et sa gestion financière
au titre de l'année précédente
Service medical du travail independant:
I- Caractéristique de l'entreprise:
1- Siège social de l'entreprise: ………………………………………………………
2- Adresse du siège social et éventuellement les divers établissements couverts par le service médical:
3- Nature des travaux effectués par l'établissement ou son activité principale:
4- Effectif au 31 décembre de l'année précédente:
- Nombre de salariés:
- Nombre de salariés soumis à surveillance médicale particulière:
II- Organisation et fonctionnement du service médial:
1- Adresse du service médical du travail:
2- Médecins:
Ÿ Nombre de médecins à temps plein:
Ÿ Nombre total mensuel des heures de présence du ou des médecins du travail:
Ÿ Noms des médecins sous contrat ou dont le contrat a expiré:
3- Infirmiers et assistants sociaux:
Ÿ Nombre:
Ÿ Compétences:
III- Gestion financière du service médical pour l'année précédente:
1- Dépenses annuelles:
Ÿ Rémunération des salariés du service médical du travail:
Ÿ Frais de fonctionnement (y compris la charge résultant de la pratique des examens complémentaires
systématiques ou demandés par le médecin du travail):
Ÿ Dépenses d'équipement:
Total des dépenses annuelles:
2- Coût annuel du service par salarié:
Total des dépenses annuelles par rapport au nombre de salariés.

I- Caractéristique du service:SERVICE MEDICAL INTERENTREPRISES


1- Adresse:
2- Compétence territoriale et professionnelle:
3- Locaux et matériels:
Centres médicaux:
Adresse:
4- Liste des entreprises adhérentes, démissionnaires ou radiées au cours de l'année:
5- Liste des nouvelles entreprises ayant adhéré au cours de l'année:
II- Organisation et fonctionnement du service médical interentreprises.

1- Salariés:
Ÿ Nombre de médecins à temps plein:
Ÿ Nombre de médecins à temps partiel:
Ÿ Nombre de moyens des heures du travail des médecins:
Ÿ Nombre total et qualifications des auxiliaires médicaux:
Ÿ Nombre et fonctions du personnel administratif.
2- Effectif surveillé jusqu'au 31 décembre de l'année d'exercice:
a- Nombre d'entreprises adhérentes au service médical interentreprises:
b- Nombre total de salariés appartenant à des entreprises où sont exécutés des travaux pouvant
exposer les salariés à des risques:
Ÿ Salariés de moins de 18 ans:
Ÿ Travailleurs soumis à une surveillance médicale particulière:
Ÿ Total:
III- Gestion financière: CHARGES
Personnel administratif:
Totaux:

II- Consultations et examens complémentaires:


Montant total des frais de consultations et d'examens complémentaires effectués à l'extérieur du service
médical:

III- Frais ordinaires de fonctionnement du service:


Chauffage, téléphone,
Fournitures médicales et pharmaceutiques:
Dépenses diverses:
Fournitures de bureau:
Documentation, achat de revues techniques:
Total: Solde de l'exercice:
Coût annuel du service par salarié:
IV- Dépenses d'équipement:
Immeubles:
Arrêté du ministre
Appareillage de l’emploi et de la formation professionnelle n°2625-12 du 26 chaabane 1433 (16 juillet 2012) fixant
technique:
Total:
Le médecin du travail doit, lors des examens médicaux effectués avant l’embauche ou au plus tard avant
l’expiration
V- Montant detotal
la période d’essai ainsi que lors des examens médicaux périodiques :
des charges:
S’assurer que le salarié est médicalement apte au poste de travail auquel l’employeur envisage de
l’affecter ou au maintien au poste qu’il occupe ;
Proposer éventuellement les adaptations du poste ou l’affectation à un autre poste ;
S’assurer que le salarié n’est pas atteint d’une affectiondangereuse pour les autres salariés.

L’employeur doit soumettre les salariés devant effectuer, de façon habituelle, les travaux figurant à
l’annexe 1 du présent arrêté à un examen médical avant l’embauche ainsi qu’à d’autres examens
ultérieurs dont le médecin du travail fixe la périodicité conformément au paragraphe 3 de l’article 327 de
la loi susvisée n° 65-99

L’examen mentionné au paragraphe 4 de l’article 327 de la loi précitée n° 65-99 a pour but d’évaluer
l’aptitude médicale du salarié à reprendre le travail au poste qu’il occupait.
A l’issue de cet examen, le médecin du travail décidera de la nécessité d’une adaptation des conditions de
travail ou d’une réadaptation du salarié ou éventuellement de l’une et de l’autre de ces mesures.
Cet examen a lieu lors de la reprise du travail et au plus tard dans les quinze jours qui suivent celle-ci.

Sauf dans le cas où le maintien du salarié à son poste de travail entraîne un danger immédiat pour sa
santé ou sa sécurité ou celles des tiers, le médecin du travail ne peut constater l’inaptitude médicale du
salarié à son poste de travail qu’après avoir réalisé :

1. Une étude de ce poste ;


2. Une étude des conditions de travail dans l’entreprise ;

3. Deux examens médicaux de l’intéressé espacés de quatre semaines. accompagnés. le cas échéant,
d’examens complémentaires.

Le médecin du travail doit, lors de l’examen médical effectué avant l’embauche ou au plus tard avant
l’expiration de la période d’essai, constituer un dossier médical qu’il complétera après chaque examen
médical ultérieur. Ce dossier doit contenir, dans le respect du secret médical, les informations relatives à
l’état de santé du salarié, aux expositions auxquelles il a été soumis ainsi que les avis et propositions du
médecin du travail.
Il ne peut être communiqué qu’au médecin chargé de l’inspection du travail, à un autre médecin du
travail dans la continuité de la prise en charge médicale ou, à la demande de l’intéressé, au médecin de
son choix.

Il doit être conforme au modèle fixé à l’annexe II du présent arrêté. En outre, le médecin du travail doit
établir, en double exemplaire, une fiche d’aptitude après chaque visite médicale. Il délivrera une copie au
salarié et transmettra la seconde à l’employeur qui la conservera pour la présenter à tout moment, à sa
demande, à l’agent chargé de l’inspection du travail.
L.a fiche d’aptitude, qui ne doit comporter aucune information soumise au secret médical, devra être
conforme au modèle fixé à l’annexe III du présent arrêté
Le présent arrêté est publié au Bulletin officiel à Rabat, le 26 chaabane 1433 (16juillet 2012).
Annexe I
Liste indicative des travaux nécessitant une surveillance médicale particulière
Application des peintures et vernis par pulvérisation ;

Travaux effectués en air comprimé et en milieu hyperbare ;


Emploi d’outils pneumatiques à main, transmettant des vibrations ;
Travaux effectués dans les égouts ;
Travaux effectués dans les abattoirs, travaux d’équarrissage ;
Manipulation, chargement, déchargement, transport soit des peaux brutes, poils, crins, soies de porc,
laine, os ou autres dépouilles animales, soit de sacs, enveloppes ou récipients contenant ou ayant
contenu de telles dépouilles, à l’exclusion des os dégélatinés ou dégraissés et des déchets de tannerie
chaulés ;
Collecte et traitement des ordures

Travaux exposant à de hautes températures, à des poussières ou émanations toxiques et concernant le


traitement et l’extraction des minerais, la production des métaux et les verreries ;

Travaux de bâtiment, de construction (plomberie, plâtrerie, carrelage, marbre ) et de démolition (retrait


de matières contenant de l’amiante) ;
Travail de nuit ou travail en équipes alternantes;
Travaux souterrains;
Travaux en atmosphère chaude et humide ;
Travaux au contact des animaux ;
Travail en service aérien ;
Travaux exposant au : Fluor et ses composés,
Beryllium,
Cadmium,
Fer,
Chlore,
Cobalt,
Nickel,
Glycols,
Formol (l’aldéhyde formique et ses polymères),
Brome,
Chlorure de vinyle,
Iode,
Isocyanates organiques,
Bis chlorméthyle éther,
Phosphore et composés (notamment les esters phosphorique & pyrophosphoriques,
thiophosphoriques, ainsi que les autres composés organiques du phosphore),
Arsenic et ses composés,
Sulfure de carbone,
Oxychlorure de carbone,

Acide chromique (chromates, bichrornates akalins, à l’exception de leurs solutions aqueuses diluées),

Bioxyde de manganèse,
Plomb et ses composés,
Mercure et ses composés,
Glucine et ses sels,
Benzène et homologues,
Hexanes aromatiques,
Résines époxy,
Phénols et naphtols,
Dérivés halogénés (nitrés et aminés des hydrocarbures et de leurs dérivés),
Brais,
goudrons et huiles minérales,
Poussières de bois,
Rayons X et substances radioactives,
Niveau de bruit > 85 dB (A),
Ciment.
Tous travaux susceptibles d’entrainer des maladies professionnelles indemnisables ou bien des
Maladies à caractère professionnel.
Annexe 2
DOSSIER MEDICAL
Voir pages 2699 à 2701 du BO N° 6092 —2 hija 1433 (18-10-2012)
Modèle de fiche d’aptitude médicale
Voir page 2702 du BO N° 6092 —2 hija 1433 (18-10-2012)

Décret n° 2-05-751 du 6 joumada II 1426 (13 juillet 2005) pris pour l'application des dispositions des articles 315 et 316 d

En application des dispositions de l'article 315 de la loi n° 65-99 susvisée, le nombre des infirmiers
diplômés d'Etat ou d'assistants sociaux, dont les services médicaux doivent s'assurer le concours à temps
complet, est fixé au moins :

1 - Pour les entreprises et établissements de commerce et les entreprises et établissements d'artisanat à :


- un infirmier ou une infirmière si l'effectif des salariés dans l'établissement ou l'entreprise varie entre 500
et 1000 ;
deux infirmiers ou infirmières si l'effectif des salariés dans l'établissement ou l'entreprise varie entre 1001
et 1500.
Lorsque l'effectif des salariés dépasse 1500, il est fait appel au concours d'un ou une assistant (e) sociale
et d'un infirmier ou une infirmière supplémentaires pour Chaque 1500 salariés.

2 - Pour les entreprises et établissements industriels, les exploitations agricoles et forestières ou leurs
dépendances et les entreprises ou établissements effectuant des travaux exposant les salariés à des
risques particuliers à :
- un infirmier ou une infirmière si l'effectif des salariés dans l'entreprise varie entre 200 et 800 ;
- un ou une assistant (e) sociale et deux infirmiers ou infirmières si l'effectif des salariés dans l'entreprise
varie entre 801 et 2000.
Lorsque l'effectif des salariés dépasse 2000, il est fait appel au concours d'un assistant ou une assistante
sociale et d'un infirmier ou une infirmière supplémentaires pour chaque 1500 salariés.

En application des dispositions de l'article 316 de la loi n° 65-99 précitée, le service de garde médicale
dans les entreprises et les établissements est assuré par un infirmier ou une infirmière tel qu'il est prévu à
l'article premier du présent décret.

Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle et le ministre de la santé sont chargés, chacun


en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Bulletin officiel

CODE DU TRAVAIL LOI 65/03 Chapitre III- Articles 304 à 335

Chapitre III : Des services médicaux du travail


Un service médical du travail indépendant doit être créé auprès :
1 - des entreprises industrielles, commerciales et d'artisanat ainsi que des exploitations agricoles et
forestières et leurs dépendances lorsqu'elles occupent cinquante salariés au moins ;
2 - des entreprises industrielles, commerciales et d'artisanat ainsi que des exploitations agricoles et
forestières et leurs dépendances et employeurs effectuant des travaux exposant les salariés au risque de
maladies professionnelles, telles que définies par la législation relative à la réparation des accidents du
travail et des maladies professionnelles.

Les entreprises industrielles, commerciales et d'artisanat ainsi que les


exploitations agricoles et forestières et leurs dépendances qui emploient moins de cinquante salariés
doivent constituer soit des services médicaux du travail indépendants ou communs dans les conditions
fixées par l'autorité gouvernementale chargée du travail.

La compétence territoriale et professionnelle du service médical doit être approuvée par le délégué
préfectoral ou provincial du travail, après accord du médecin chargé de l'inspection du travail.

Un service médical inter-entreprises doit accepter l'adhésion de tout établissement relevant de sa


compétence, sauf avis contraire du délégué préfectoral ou provincial chargé du travail.

L'autorité gouvernementale chargée du travail fixe la durée minimum que le ou les médecins du travail
doivent consacrer aux salariés, en distinguant entre les entreprises dans lesquelles les salariés ne risquent
aucun danger et les entreprises devant être soumises à un contrôle particulier.

Les entreprises soumises à l'obligation de créer un service médical du travail indépendant, conformément
à l'article 304 ci-dessus, doivent disposer d'un médecin du travail durant toutes
les heures du travail.

Le service médical indépendant ou inter-entreprises est administré par le chef du service médical qui doit
adresser chaque année à l'agent chargé de l'inspection du travail, au médecin chargé de l'inspection du
travail et aux délégués des salariés et, le cas échéant, aux représentants des syndicats dans l'entreprise
ou, lorsqu'il s'agit des entreprises minières soumises au statut minier, aux délégués de sécurité, un
rapport sur l'organisation, le fonctionnement et la gestion financière du service pendant l'année
précédente.
Le modèle dudit rapport est fixé par l'autorité gouvernementale chargée du travail

Les frais d'organisation et de contrôle du service médical ainsi que la


rémunération du médecin du travail sont à la charge de l'entreprise ou du service médical inter-
entreprises.
Le fonctionnement des services médicaux du travail est assuré par un ou plusieurs médecins dénommés "
médecins du travail " qui doivent exercer personnellement leurs fonctions.

Les médecins du travail doivent être titulaires d'un diplôme attestant qu'ils sont spécialistes en médecine
du travail.
Ils doivent être inscrits au tableau de l'Ordre des médecins et avoir l'autorisation d'exercer la médecine

Le médecin du travail étranger doit, outre ce qui est prévu à l'article 310, avoir obtenu l'autorisation
prévue par les dispositions relatives à l'emploi des étrangers
Le médecin du travail est lié à l'employeur ou au chef du service médical interentreprises par un contrat
de travail respectant les règles de déontologie professionnelle.
Toute mesure disciplinaire envisagée par l'employeur ou le chef du service médical inter-entreprises à
l'encontre du médecin du travail, doit être prononcée par décision approuvée par l'agent chargé de
l'inspection du travail, après avis du médecin inspecteur du travail.

Le médecin du travail doit, en toutes circonstances, accomplir sa mission en toute liberté et


indépendance, que ce soit envers l'employeur ou les salariés. Il ne doit prendre en compte que les
considérations dictées par sa profession.

Les services médicaux du travail indépendants ou inter-entreprises doivent également s'assurer, à temps
complet, le concours d'assistants sociaux ou d'infirmiers diplômés d'Etat ayant reçu, conformément à la
législation en vigueur, l'autorisation d'exercer
les actes d'assistance médicale et dont le nombre est fixé par voie réglementaire en fonction de l'effectif
des salariés dans l'entreprise.

Un service de garde médicale doit être assuré conformément aux règles et dans les conditions fixées par
voie réglementaire

Dans chaque atelier où sont effectués des travaux dangereux, deux salariés au moins recevront
l'instruction relative aux techniques et méthodes des premiers secours en cas d'urgence.
Les secouristes ainsi formés ne pourront être considérés comme tenant lieu des infirmiers prévus à
l'article 315 ci-dessus

Le médecin du travail a un rôle préventif qui consiste à procéder sur les salariés aux examens médicaux
nécessaires, notamment à l'examen médical d'aptitude lors de l'embauchage et à éviter toute altération
de la santé des salariés du fait de leur travail,
notamment en surveillant les conditions d'hygiène dans les lieux de travail, les risques de contamination
et l'état de santé des salariés

Le médecin du travail peut donner exceptionnellement, ses soins en cas d'urgence, à l'occasion
d'accidents ou de maladies survenus dans l'établissement ainsi qu'à tout salarié victime d'un accident du
travail lorsque l'accident n'entraîne pas une interruption du travail du salarié.
Toutefois, la liberté pour le salarié de faire appel à un médecin de son choix ne doit en aucun cas être
entravée

Le médecin du travail est habilité à proposer des mesures individuelles telles que mutations ou
transformations de postes, justifiées par des considérations relatives, notamment, à l'âge, à la résistance
physique ou à l'état de santé des salariés.
Le chef d'entreprise est tenu de prendre en considération ces propositions et, en cas de refus, de faire
connaître les motifs qui s'opposent à ce qu'il y soit donné suite.
En cas de difficulté ou de désaccord, la décision est prise par l'agent chargé de l'inspection du travail après
avis du médecin-inspecteur du travail.

Le médecin du travail a un rôle de conseiller en particulier, auprès de la direction, des chefs de service et
du chef du service social, notamment en ce qui concerne l'application
des mesures suivantes :
- la surveillance des conditions générales d'hygiène dans l'entreprise ;
- la protection des salariés contre les accidents et contre l'ensemble des nuisances qui menacent leur
santé ;
- la surveillance de l'adaptation du poste de travail à l'état de santé du salarié ;
- l'amélioration des conditions de travail, notamment en ce qui concerne les constructions et
aménagements nouveaux, ainsi que l'adaptation des techniques de travail à l'aptitude physique
du salarié, l'élimination des produits dangereux et l'étude des rythmes du travail.
Le médecin du travail doit être consulté
1) sur toutes les questions d'organisation technique du service médical du travail ;
2) sur les nouvelles techniques de production ;
3) sur les substances et produits nouveaux
Le médecin du travail doit être mis au courant par le chef d'entreprise de la composition des produits
employés dans son entreprise

Le médecin du travail est tenu au secret des dispositifs industriels et techniques et de la composition des
produits employés
Le médecin du travail est tenu de déclarer, dans les conditions prévues par la législation en vigueur, tous
les cas de maladies professionnelles dont il aura connaissance ainsi que les symptômes ou maladies
pouvant avoir un caractère professionnel.

Le médecin du travail tient une fiche d'entreprise qu'il actualise de manière régulière. Cette fiche
comprend la liste des risques et maladies professionnels, s'ils existent, ainsi que le nombre de salariés
exposés à ces risques et maladies. Ladite fiche est adressée à l'employeur et au comité d'hygiène et de
sécurité. Elle est mise à la disposition de l'agent chargé de l'inspection du travail et du médecin inspecteur
du travail.

Le chef d'entreprise doit accorder toutes facilités au médecin du travail pour lui permettre d'une part, de
contrôler le respect des conditions de travail dans l'entreprise,
particulièrement en ce qui concerne les prescriptions spéciales relatives à la sécurité et à l'hygiène, pour
l'exécution des travaux dangereux visés à l'article 293 et d'autre part, de collaborer avec les médecins
donnant leurs soins aux salariés ainsi qu'avec toute personne pouvant être utile à sa tâche.

Dans les entreprises soumises à l'obligation de disposer d'un service médical du travail, doit faire l'objet
d'un examen médical par le médecin du travail :
1° tout salarié, avant l'embauchage ou, au plus tard, avant l'expiration de la période d'essai ;
2° tout salarié, à raison d'une fois au moins tous les douze mois, pour les salariés ayant atteint ou dépassé
18 ans et tous les six mois pour ceux ayant moins de 18 ans ;
3° tout salarié exposé à un danger quelconque, la femme enceinte, la mère d'un enfant de moins de deux
ans, les mutilés et les handicapés suivant une fréquence dont le médecin du travail reste juge ;
4° tout salarié dans les cas suivants :
- après une absence de plus de trois semaines pour cause d'accident autre que l'accident du travail ou de
maladie autre que professionnelle ;
- après une absence pour cause d'accident du travail ou de maladie professionnelle ;
- en cas d'absences répétées pour raison de santé.

Les modalités d'application des dispositions du présent article sont fixées pour l'autorité gouvernementale
chargée du travail.
S'il l'estime nécessaire, le médecin du travail peut demander des examens complémentaires lors de
l'embauchage. Ces examens sont à la charge de l'employeur.
Il en est de même pour les examens complémentaires demandés par le médecin du travail lors des visites
d'inspection lorsque ces examens sont nécessités par le dépistage de maladies professionnelles ou de
maladies contagieuses.

Le temps requis par les examens médicaux des salariés est rémunéré comme temps de travail normal

Les conditions d'équipement des locaux réservés au service médical du travail sont fixées par l'autorité
gouvernementale chargée du travail, que les visites aient lieu dans l'entreprise ou dans un centre
commun à plusieurs entreprises.
Lorsque le service médical est suffisamment important pour occuper deux médecins à temps complet, il
doit y avoir un second cabinet médical.
Chapitre IV: Le conseil de médecine du travail et de prévention des risques professionnels

Il sera créé auprès de l'autorité gouvernementale chargée du travail un conseil consultatif dénommé "
Conseil de médecine du travail et de prévention des risques professionnels ". Ce conseil est chargé de
présenter des propositions et avis afin de promouvoir l'inspection de la médecine du travail et les services
médicaux du travail. Il s'intéresse également à tout ce qui concerne l'hygiène et la sécurité
professionnelles et la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

Le Conseil de médecine du travail et de prévention des risques professionnels est présidé par le ministre
chargé du travail ou son représentant. Il comprend des représentants de l'administration, des
organisations professionnelles des employeurs et des organisations syndicales des salariés les plus
représentatives.
Le président du conseil peut inviter, pour participer aux travaux du conseil, toute personne compte tenu
de ses compétences dans les domaines intéressant le conseil.

Un texte réglementaire fixera la composition du conseil, la désignation de ses membres et les modalités
de son fonctionnement.

Sont punis d'une amende de 2.000 à 5.000 dirhams :


- la non création d'un service médical indépendant conformément aux dispositions de l'article 304 ;
- la non création d'un service médical indépendant ou inter-entreprises conformément à l'article 305 ou la
création d'un service médical non conforme aux conditions fixées par l'autorité gouvernementale chargée
du travail ;
- le refus d'adhésion d'une entreprise ou établissement à un service médical inter-entreprises entrant
dans sa compétence, conformément à l'article 305 ;
- l'emploi de médecins ne remplissant pas les conditions prévues aux articles 310 et 311 ;
- la non création du service de garde prévu à l'article 316 ou le service de garde non géré conformément
aux conditions fixées par voie réglementaire ;
- l'entrave à l'exercice des missions qui incombent au médecin du travail en vertu de la présente loi ;
- la non consultation du médecin du travail au sujet des questions et techniques prévues à l'article 322, et
le défaut de l'information du médecin de la composition des produits utilisés dans l'établissement ;
- le non respect des dispositions de l'article 329 ;

la non disponibilité d'un médecin à plein temps contrairement aux dispositions de l'article 306 ;
le non envoi du rapport prévu à l'article 307 à l'agent chargé de l'inspection du travail, au médecin
inspecteur du travail, aux délégués des salariés et, le cas échéant, aux représentants des syndicats dans
l'entreprise ;
- l'inexistence des assistants sociaux et des infirmiers prévus à l'article 315, ou le concours de ces
auxiliaires non assuré à plein temps ou en nombre inférieur à celui prévu par voie réglementaire ;
- le non respect des dispositions des articles 327, 328 et 331
PROCESSUS MAITRISER LES ACHATS

tenir conformément aux règles et normes du droit comptable des Etats membres de l'UEMOA…………….

ARTICLE 17 : Toutes les entreprises imposables


suivant le regime du bénéfice réel doivent tenir
Applicable une comptabilité permettant de determiner
exactement le bénéfice ou le deficit réalisé au
cours de l'exercice…………….

ARTICLE 18 : Les supports utilisés dans le


ARTICLE 18 : Les supports utilisés dans le cas
cas d'une comptabilité tenue par des
d'une comptabilité tenue par des moyens
moyens informatiques doivent repondre
informatiques doivent repondre aux exigences
aux exigences légales en matière de
légales en matière de garantie, d'intégrité et
garantie, d'intégrité et de conservation
de conservation définies en matière de
définies en matière de
preuve…………………...
preuve…………………...
ARTICLE 19 : La comptabilité ou les livres
ARTICLE 19 : La comptabilité ou les livres
prescrits à l'article 14 du present livre
prescrits à l'article 14 du present livre ainsi que
ainsi que les pièces justificatives des
les pièces justificatives des opérations
opérations éffectuées par le redevable,
éffectuées par le redevable, notamment les
notamment les factures d'achats, doivent
factures d'achats, doivent être conservées
être conservées pendant dix ans apres
pendant dix ans apres l'année au cours de
l'année au cours de laquelle les achats,
laquelle les achats, ventes, fournitures et
ventes, fournitures et autres prestations
autres prestations ont été constatées dans les
ont été constatées dans les écritures
écritures comptables. Ces documents doivent
comptables. Ces documents doivent être
être présentés à toutes requêtes des agents de
présentés à toutes requêtes des agents de
l'Administration fiscale sous peine des
l'Administration fiscale sous peine des
sanctions prevues à l'article 517 du present
sanctions prevues à l'article 517 du
Livre.
present Livre.

ARTICLE 23 : Les contribuables doivent ARTICLE 23 : Les contribuables doivent


souscrire dans les formes, délais et lieux souscrire dans les formes, délais et lieux
indiqués, les declarations auxquelles ils indiqués, les declarations auxquelles ils sont
sont tenus par les lois et reglements en tenus par les lois et reglements en matière
matière fiscale. fiscale.
EFFECTIFS QUOTIENT

20

10
EFFECTIFS QUOTIENT

20
10
2 novembre 2010) fixant le modèle du rapport annuel que doit élaborer le chef du service médical du travail sur l'organisation, le fo

Applicable

information

information
RESSOURCES
I- Report de l'exercice antérieur:
II- Cotisations des entreprises adhérentes:
III- Autres recettes:

e de l'exercice:
du service par salarié:

433 (16 juillet 2012) fixant les modalités d’application des dispositions de l’article 327 de la loin° 65-99 relative au Code du travail.

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable
information
information

Applicable Garage : 2p

DMM: 50p

Applicable IDEM DMM

Applicable 7 GARDIENS

Applicable ATELIER : 100p

Applicable DGK : 10p


Applicable

ns des articles 315 et 316 de la loi n° 65-99 portant code du travail.

information

Non applicable

Applicable

Applicable

information

Titre
Applicable

Non applicable

Non applicable

Non applicable

information

Applicable

Applicable

information

information

Applicable

Non applicable

information
information

information

information

information

Applicable

Applicable

Applicable

information

Applicable

information

Applicable
Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

Applicable

information

information

information

Applicable

information
Non applicable

Titre

information

information

information

information

information
ES ACHATS

MOA…………….

ARTICLE 17 : Toutes les entreprises ARTICLE 17 : Toutes les entreprises imposables


imposables suivant le regime du bénéfice réel suivant le regime du bénéfice réel doivent tenir
doivent tenir une comptabilité permettant de une comptabilité permettant de determiner
determiner exactement le bénéfice ou le exactement le bénéfice ou le deficit réalisé au
deficit réalisé au cours de l'exercice……………. cours de l'exercice…………….

ARTICLE 18 : Les supports utilisés dans le cas ARTICLE 18 : Les supports utilisés dans le
d'une comptabilité tenue par des moyens cas d'une comptabilité tenue par des moyens
informatiques doivent repondre aux informatiques doivent repondre aux exigences
exigences légales en matière de garantie, légales en matière de garantie, d'intégrité et
d'intégrité et de conservation définies en de conservation définies en matière de
matière de preuve…………………...
preuve…………………...
ARTICLE 19 : La comptabilité ou les livres
ARTICLE 19 : La comptabilité ou les livres
prescrits à l'article 14 du present livre ainsi
prescrits à l'article 14 du present livre ainsi que
que les pièces justificatives des opérations
les pièces justificatives des opérations éffectuées
éffectuées par le redevable, notamment les
par le redevable, notamment les factures
factures d'achats, doivent être conservées
d'achats, doivent être conservées pendant dix
pendant dix ans apres l'année au cours de
ans apres l'année au cours de laquelle les achats,
laquelle les achats, ventes, fournitures et
ventes, fournitures et autres prestations ont été
autres prestations ont été constatées dans
constatées dans les écritures comptables. Ces
les écritures comptables. Ces documents
documents doivent être présentés à toutes
doivent être présentés à toutes requêtes des
requêtes des agents de l'Administration fiscale
agents de l'Administration fiscale sous peine
sous peine des sanctions prevues à l'article 517
des sanctions prevues à l'article 517 du
du present Livre.
present Livre.

sTICLE
les formes,
23 : Lesdélais
contribuables
et lieux indiqués,
doivent souscrire
les declarations
dans lesauxquelles
formes, délais
ils sont
et lieux
tenus
indiqués,
par les les
loisdeclarations
et reglements
auxquelles
en matière
ils sont
fiscale.
tenus par les
TEMPS MINIMUM QUE DOIT CONSACRER LE OU LES MEDECINS

………heures par mois.


TEMPS MINIMUM QUE DOIT CONSACRER LE
OU LES MEDECINS

………………heures par mois.


médical du travail sur l'organisation, le fonctionnement et la gestion financière dudit service au titre de l'année précédente

Non-conforme A1_O1_ A14


loin° 65-99 relative au Code du travail.

Conforme

Non-conforme A1_O1_ A9

Conforme

Conforme

Non-conforme A1_O1_ A13

Non-conforme A1_O1_ A12

Non-conforme A1_O1_ A11


Conforme

Conforme
Conforme

Conforme

Non-conforme A1_O1_ A14

Non-conforme A1_O1_ A1
Non-conforme A1_O1_ A17

Conforme

Conforme

Conforme

Conforme
Non-conforme A1_O1_ A15

Non-conforme A1_O1_ A6

Non-conforme A1_O1_ A7

Non-conforme A1_O1_ A5

Conforme

Non-conforme A1_O1_ A3

Conforme
ARTICLE 17 : Toutes les entreprises imposables
suivant le regime du bénéfice réel doivent tenir une
comptabilité permettant de determiner exactement
le bénéfice ou le deficit réalisé au cours de
l'exercice…………….

ARTICLE 18 : Les supports utilisés dans le cas d'une


comptabilité tenue par des moyens informatiques
doivent repondre aux exigences légales en matière
de garantie, d'intégrité et de conservation définies
en matière de preuve…………………...
ARTICLE 19 : La comptabilité ou les livres prescrits à
l'article 14 du present livre ainsi que les pièces
justificatives des opérations éffectuées par le
redevable, notamment les factures d'achats, doivent
être conservées pendant dix ans apres l'année au
cours de laquelle les achats, ventes, fournitures et
autres prestations ont été constatées dans les
écritures comptables. Ces documents doivent être
présentés à toutes requêtes des agents de
l'Administration fiscale sous peine des sanctions
prevues à l'article 517 du present Livre.

dans les formes, délais et lieux indiqués, les declarations auxquelles ils sont tenus par les lois et reglements en matière fiscale.
tre de l'année précédente

Rapport annuel du service médical


examens médicaux

l'inaptitude médicale

confidentialitédes dossiers médicaux

les fiches d'aptitude


ce n'est pas la même chose que le rapport CHST)
A communiquer au médecin inspecteur

diplomes des médecins de travail


formation au premiers soins (Secourisme)
acquisitions des produits chimiques

contrat avec le médecin de travail

MP

Fiche médical d’entreprise

planning des visites médicales


n matière fiscale.
gérer l'organisation
Conforme 0 #DIV/0!
Non-conforme 0 #DIV/0!
TOTAL 0

surveiller, mesurer, Analyser et ameliorer en continu


Conforme 13 50%
Non-conforme 13 50%
TOTAL 26

controler en interne
Conforme 5 100%
Non-conforme 0 0%
TOTAL 5

gerer les finances e la comptabilité


Conforme 0 #DIV/0!
Non-conforme 0 #DIV/0!
TOTAL 0

gerer les ressources humaines et l'environnement de travail


Conforme 10 100%
Non-conforme 0 0%
TOTAL 10

maintenir les insfractrures


Conforme 16 100%
Non-conforme 0 0%
Tot 16

maitriser les achats et les approvisionnements


Conforme 0 #DIV/0!
Non-conforme 0 #DIV/0!
Tot 0

gerer le sytème d'information


Conforme 0 #DIV/0!
Non-conforme 0 #DIV/0!
TOTAL 0

Taux de conformité Total _

Taux de Conformité 83 61%


Taun de Non-conformité 52 39%
135

Non
CODES Conforme
Conforme
POQ-M11-001 100% 0%
POQ-M12-001 100% 0%
POQ-M13-001 100% 0%
POQ-R21-001 96% 4%
POQ-R22-001 87% 13%
POQ-R23-001 73% 27%
POQ-S31-001 69% 31%
POQ-S32-001 58% 42%
POQ-S33-001 54% 46%
POQ-S34-001 53% 47%
POQ-S36-001 50% 50%

Non
Thème Conforme
Conforme
gérer l'organisation 8 0
surveiller, mesurer, Analyser et 0
ameliorer en continu 12
controler en interne 2 0
produire les poussins d'un jour
90 4
fabriquer les alvéoles à œuf 60 9
planifier les commandes et 40
vendre 106
controler en interne 51 23
gerer les finances e la 8
comptabilité 11
gerer les ressources humaines 48
et l'environnement de travail
49
maintenir les insfractrures 10 9
maitriser les achats et les 11
approvisionnements 11
gerer le sytème d'information
14 15
gerer la logistique et le 9
transport 8
432 176
gerer la logistique et le transport
Conforme 0 #DIV/0!
Non-conforme 0 #DIV/0!
TOTAL 0

produire les poussins d'un jour


Conforme 13 50%
Non-conforme 13 50%
TOTAL 26

fabriquer les alvéoles à œuf


Conforme 13 50%
Non-conforme 13 50%
TOTAL 26

planifier les commandes et vendre


Conforme 13 50%
Non-conforme 13 50%
TOTAL 26

39%

Taux de Conformité
Taun de Non-conformité

61%
39%

Taux de Conformité
Taun de Non-conformité

61%

au

Chart Title

POQ-M11-001
53% 100%
54% 50%
POQ-M12-001
100%
POQ-M13-001
58% POQ-R21-001
POQ-R22-001
POQ-R23-001
POQ-S31-001
69% 100%
POQ-S32-001
87% POQ-S33-001
73% 96%
POQ-S34-001
0 POQ-S36-001

Chart Title
8
Conforme Non Conforme

12
2 gerer la logistique et le transport 8

gerer le sytème d'information 14

maitriser les achats et les approvisionnements 11

maintenir les insfractrures 10


Conforme Non Conforme

gerer la logistique et le transport 8

gerer le sytème d'information 14


94
69 maitriser les achats et les approvisionnements 11

maintenir les insfractrures 10


146
74 gerer les ressources humaines et l'environnement de travail 49

19 gerer les finances e la comptabilité 11

controler en interne 51

97 planifier les commandes et vendre 106


19
fabriquer les alvéoles à œuf 60

22 produire les poussins d'un jour 90

29 controler en interne 2

surveiller, mesurer, Analyser et ameliorer en continu 12


17
41% gérer l'organisation 8
de Conformité
de Non-conformité
de Conformité
de Non-conformité

POQ-M11-001
POQ-M12-001
POQ-M13-001
POQ-R21-001
POQ-R22-001
POQ-R23-001
POQ-S31-001
POQ-S32-001
POQ-S33-001
POQ-S34-001
POQ-S36-001

Conforme

8 9

14 15

11 11

10 9
Conforme

8 9

14 15

11 11

10 9

49 48

11 8

51 23

106 40

60 9

90 4

2 0

12 0

8 0

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