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I Généralités
A) Définition
On note K(X) le corps des fractions de l’anneau intègre (K[X], +, ˆ). Les éléments de K(X) sont
appelés fractions rationnelles formelles à coefficients dans K.
B) Premières conséquences
1. K(X) est muni de deux lois + et ˆ, contient K[X], les lois + et ˆ sur K(X) prolongent celles de
K[X].
(K(X), +, ˆ) est un corps commutatif, les neutres pour + et ˆ sont :
$
& 0K(X) = 0K[X] (= 0K ), noté 0
’
(13.1)
% 1K(X) = 1K[X] (= 1K ), noté 1
’
2. Tout F de K(X) s’écrit sous la forme P ˆ Q´1 , où P P K[X], et Q P K[X]z t0u (Q´1 désigne
l’inverse dans le corps K(X) de l’élément Q non nul de ce corps).
P
P ˆ Q´1 est noté Q (c’est aussi Q´1 ˆ P car le corps est commutatif)
C) Produit externe
II Diverses notions
Définition :
Soit F P K(X).
‚ Un représentant de F est, par définition, un couple (P, Q) P K[X] ˆ K[X]z t0u tel que F = P
Q
‚ Un représentant irréductible de F est, par définition, un couple (A, B) P K[X] ˆ K[X]z t0u tel
A
que F = B et pgcd(A, B) = 1
Proposition :
1. Toute fraction rationnelle F admet un représentant irréductible.
2. Si (A, B) est un représentant irréductible de F , alors les autres représentants de F sont les
(DA, DB), D P K[X]z t0u (parmi lesquels les irréductibles sont les (λA, λB), λ P Kz t0u)
Démonstration :
1. Soit F P K(X), (P, Q) un représentant de F . On pose G = pgcd(P, Q). Alors P = GP1 , Q = GQ1 ,
P GP1 P1
avec pgcd(P1 , Q1 ) = 1. Ainsi, F = Q = GQ1 = Q1 .
A P A
2. Supposons F = B, avec pgcd(A, B) = 1, soit (P, Q) un autre représentant. AlorsQ = B, soit
P A
P B = QA. Donc B divise QA, donc Q car pgcd(A, B) = 1. Donc Q = Q1 B. Donc Q1 B = B, soit
P
Q1 = A (car B ‰ 0). Donc P = Q1 A. Donc (P, Q) = (Q1 A, Q1 B). Inversement, les (DA, DB), D P
K[X]z t0u sont des représentants de F .
B) Degré
Définition :
P
Soit F = Q. La valeur de deg P ´ deg Q est indépendante du choix du représentant (P, Q) de F
(immédiat), on l’appelle le degré de F . Alors deg F P Z Y t´8u.
Exemple :
2X+1
F = 3X+2 est de degré 0.
2X+1
F = 5X 2 +4 est de degré ´1.
Proposition :
On a :
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CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES II. DIVERSES NOTIONS
C) Zéros, pôles
Définition :
A
Soit F = B, irréductible.
‚ Un zéro de F est, par définition, une racine de A. Son ordre de multiplicité est celui qu’il a en
tant que racine de A.
‚ Un pôle de F est, par définition, une racine de B. Son ordre de multiplicité est celui qu’il a en
tant que racine de B.
Exemple :
X 3 ´1 (X´j)(X´j 2 )
F = X 2 ´3X+2 = X´2 . Donc j et j 2 sont des zéros d’ordre 1, et 2 est un pôle d’ordre 1.
Remarque :
P
Si F = Q, non nécessairement irréductible :
‚ Si λ est racine de P d’ordre α, alors λ est racine de F d’ordre ď α (voire 0)
‚ Si λ est racine de Q d’ordre α, alors λ est pôle de F d’ordre ď α (voire 0)
Proposition :
P P (x)
‚ Si F = Q non irréductible, et si x n’est pas une racine de Q, alors x P DF , et F̃ (x) = Q(x)
‚ Si F1 , F2 P K(X) et λ P K, alors :
Proposition :
Soient F1 , F2 P K(X). S’il existe un ensemble infini E inclus dans DF1 X DF2 tel que @x P E, F̃1 (x) =
F̃2 (x), alors F1 = F2 .
Démonstration :
A1 A2
F1 = B1 , F2 = B2 irréductibles.
Donc @x P E, A1 (x)B2 (x) = A2 (x)B1 (x). Donc A1 B2 et A2 B1 coïncident sur une infinité de valeurs.
Donc A1 B2 = A2 B1 . Donc F1 = F2 .
Conséquence (des propriétés) :
De même que pour les fonctions polynomiales, on peut enlever les ˜ sur les fonctions rationnelles.
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III. PARTIE ENTIÈRE CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES
E) Dérivation formelle
Définition :
P P 1 Q´Q1 P
Soit F = Q. La valeur de Q2 ne dépend que de F (immédiat). On l’appelle F 1 .
Toutes les règles de calcul valables pour les dérivées formelles de polynômes sont aussi valables ici.
F) Substitution
Exemple :
X 3 ´2X+4 ´X 3 +2X+4 X 6 ´2X 2 +4
F = X 2 +X+1 . Alors F (´X) = X 2 ´X+1 , F (X 2 ) = X 4 +X 2 +1 .
Attention : étant donnée F P K(X), on ne parlera de F (Q) que lorsque Q est un polynôme ou une
fraction rationnelle autre que constant et égal à un pôle de F .
On a les équivalences :
1. Il existe r P R+ ˚ tel que B(a, r)z tau ne contienne aucun pôle de F . On peut donc considérer
la fonction :
φ : ] ´ r, r[z t0u ÝÑ K (13.9)
t ÞÝÑ F (a + t)
2. a est pôle de F si et seulement si φ admet une limite infinie à droite et à gauche en 0 (et dans
ce cas la multiplicité du pôle a de F est le plus petit entier k P N tel que t ÞÑ tk F (a + t) ait
une limite finie en 0)
4. a n’est ni zéro ni pôle de F si et seulement si φ admet une limite finie non nulle en 0.
A) Proposition et définition
Proposition, définition :
Soit F P K(X). Alors il existe un et un seul polynôme E P K[X] tel que F = E + F1 avec F1 P K(X) et
deg F1 ă 0. E s’appelle la partie entière de F .
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CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLESIV. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLES
Démonstration :
unicité Si F = E1 + F1 et F = E2 + F2 avec deg F1 , F2 ă 0
Alors E 1 ´ E2 =
looomooon F 1 ´ F2
looomooon .
degPNYt´8u degďmax(deg(F1 ),deg(F2 ))ă0
Donc E1 ´ E2 = F1 ´ F2 = 0. Donc E1 = E2 et F1 = F2 .
existence F = P
Q. Division euclidienne de P par Q : P = P1 Q+R1 , avec R1 P K[X], de deg R1 ă deg Q,
et P1 P K[X].
P1 Q+R1 R1
Donc F = Q = P1 + Q avec deg R1 ă deg Q
B) Exemples
X+2 X 3 +2X
‚ Partie entière de X´1 : 1. Partie entière de X 3 +X 2 ´1 :1
n
aX +¨¨¨ a
‚ Plus généralement, partie entière de bX n +¨¨¨ : b.
2X 2 +X
‚ Partie entière de F = X´3 :
X 7´ 7X 6 + 21X 5 + ¨¨¨ X 6 + 7X 5
(13.13)
14X 6 + ¨¨¨ X ´ 14
Donc F = X ´ 14 + R1
A) Première décomposition
Lemme :
Soit F = P
Q1 Q2 , où P P K[X], Q1 , Q2 P K[X] et pgcd(Q1 , Q2 ) = 1.
Alors il existe P1 , P2 P K[X] tels que F = P1
Q1 + P2
Q2
Démonstration :
Selon le théorème de Bézout, il existe U1 , U2 P K[X] tels que U1 Q1 + U2 Q2 = 1
Donc P U1 Q1 + P U2 Q2 = P
P U1 Q1 +P U2 Q2
Donc Q1 Q2 = Q1PQ2 .
P P U1 P U2
Donc Q1 Q2 = Q2 + Q1
Théorème :
Soit F = A
Q1 Q2 ...Qn où A P K[X] et les Qi sont des polynômes non nuls premiers entre eux deux à deux.
Alors F se décompose de manière unique sous la forme :
A1 A2 An
F =E+ + + ¨¨¨ + , où @i P J1, nK, Ai P K[X] et deg Ai ă deg Qi (13.14)
Q1 Q2 Qn
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IV. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLESCHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES
Démonstration :
existence par récurrence sur n.
Pour n = 2 : le lemme donne F = P1
Q1 + P2
Q2 , avec P1 , P2 P K[X]
La division euclidienne de P1 par Q1 et de P2 par Q2 donne :
P1 = E1 Q1 + A1 et P2 = E2 Q2 + A2 (13.15)
A1 A2
Donc F = E1 + E2 + Q1 + Q2 avec deg A1 ă deg Q1 et deg A2 ă deg Q2 .
A
Supposons que c’est vrai pour un entier naturel n ě 2. F = Q1 Q2 ...Qn Qn+1 , où les Qi sont premiers
entre eux deux à deux. On applique le lemme (Qn+1 est premier avec chaque Qi , i ď n, donc avec
Q1 Q2 . . . Q n ) :
P Pn+1
Donc F = Q1 Q2 ...Qn + Qn+1 . On applique ensuite l’hypothèse de récurrence, et on fait la division
euclidienne de Pn+1 par Qn+1 .
A1 A2 An
unicité supposons que F = E + Q1 + Q2 + ¨¨¨ + Qn
Déjà, E est la partie entière de F :
( ) ( )
n
ÿ Ai Ai
E P K[X] et deg ď max deg ă0 (13.16)
i=1
Qi iPJ1,nK Qi
B1 B2 Bn
F =E+ + + ¨¨¨ + où @i P J1, nK, Bi P K[X] et deg Bi ă deg Qi (13.17)
Q1 Q2 Qn
Donc
A1 A2 An B1 B2 Bn
+ + ¨¨¨ + = + + ¨¨¨ + (13.18)
Q1 Q2 Qn Q1 Q2 Qn
On obtient alors :
( ) ( )
n n
ÿ Ai ÿ Bi
Q1 Q2 . . . Q n = Q1 Q2 . . . Q n (13.19)
i=1
Q i i=1
Q i
( )
n´1
ÿ Ci
Q1 Q2 . . . Q n +Q1 Q2 . . . Qn´1 Cn = 0 où @i P J1, nK, Ci = Ai ´ Bi (13.20)
i=1
Qi
loooooooooooooomoooooooooooooon
divisible par Qn
B) Deuxième décomposition
Théorème :
Soit F = A
Qn où A P K[X], Q P K[X], n P N˚
Alors F s’écrit de manière unique sous la forme
P1 P2 Pn
F =E+ + 2 + ¨ ¨ ¨ + n , où E P K[X] et @i P J1, nK, Pi P K[X] et deg Pi ă deg Q (13.21)
Q Q Q
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CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLESIV. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLES
Démonstration :
Existence on a :
A D 1 Q + Pn
F = n
= (Division euclidienne de A par Q) (13.22)
Q Qn
D1 Pn
Donc F = Qn´1 + Qn avec deg Pn ă deg Q.
La division euclidienne de D1 par Q donne ensuite, de la même manière :
D2 Pn´1 Pn
F = n´2
+ n´1 + n (13.23)
Q Q Q
Et ainsi de suite :
Dn´1 P2 Pn
F = + 2 + ¨¨¨ + n. (13.24)
Q Q Q
Enfin, la division euclidienne de Dn´1 par Q donne :
P1 P2 Pn
F =E+ + 2 + ¨¨¨ + n (13.25)
Q Q Q
Unicité Si F = E + P1
Q + P2
Q2 + ¨¨¨ + Pn
Qn , où @i P J1, nK, deg Pi ă deg Q, on a alors :
Donc Pn est le reste dans la division euclidienne de A par Q, d’où l’unicité de Pn . On note ensuite
A1 le quotient de cette division euclidienne…
Définition :
Un élément simple de K(X) est une fraction rationnelle du type P
Qn , où Q P K[X] est irréductible,
n P N , et P P K[X]z t0u, de degré ă deg Q.
˚
Exemple :
‚ λ
(X´a)n où a P K, λ P K˚ est un élément simple de K(X).
‚ Pour K = C, elles sont les seuls éléments simples de C(X)
‚ Les éléments simples de R(X) sont les :
1ère espèce λ
(X´a)n , où a P R, λ P R˚ et n P N˚ .
2ème espèce λX+µ
(X 2 ´sX+p)n , où (λ, µ) P R2 z t(0, 0)u , s, p P R, s2 ´ 4p ă 0, n P N˚
Théorème :
Soit F = A
B P K(X), où A P K[X] et B P K[X]zK0 [X] (ainsi, F R K[X])
B s’écrit sous la forme Q1α1 Qα αn
2 . . . Qn où les Qi sont irréductibles, non associés deux à deux et les
2
α i P N˚ .
Alors F s’écrit de manière unique sous la forme :
n αi
ÿ ÿ Aij
F = loomo
E on + j
, où @i P J1, nK, @j P J1, αi K, deg Aij ă deg Qi (13.27)
PK[X] i=1 j=1 looQ
moi on
élément simple
loooooooomoooooooon
partie polaire de F relative
au facteur irréductible Qi
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V. PRATIQUE DE LA DÉCOMPOSITION CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES
Démonstration :
Existence Selon l’étape 1, on a :
n
ÿ Ai
αi , où @i P J1, nK, deg Ai ă deg Qi
αi
F =E+ (13.28)
i=1
Q i
řn řαi Aij
Unicité On décompose F sous la forme F = E + i=1 j=1 Qji
.
řαi Aij
Pour chaque i P J1, nK, j=1 Qj s’écrit sous la forme QAαii , où Ai P K[X]. Ces Ai sont déterminés de
i i
Ai
manière unique d’après la première décomposition. Ensuite, chacun de ces Ai , α
Qi i
se décompose
řαi Aij
de manière unique sous la forme j=1 Qj
. D’où l’unicité.
i
Remarque :
Ceci est valable même si (A, B) n’est pas un représentant irréductible de F , mais si (A, B) est irréduc-
tible, les Ai,αi sont tous non nuls (en effet, si Ai,αi = 0, alors, en remettant au même dénominateur la
décomposition, on obtient F = A1
B1 , où B1 = Qα α2 αi ´1
1 Q2 . . . Q i
1
. . . Qα
n donc (A, B) n’était pas irréduc-
n
tible)
Exemple :
On considère la fraction rationnelle
X 10 + 1 ÐA
F = (13.30)
(X 3 2
´ 1) (X + 2) Ð B
On a
B = (X 3 ´ 1)2 (X + 2) = (X ´ 1)2 (X ´ j)2 (X ´ j 2 )2 (X + 2) (13.31)
Attention : on ne peut utiliser le terme de partie polaire relative à un nombre (comme dans l’exemple
donné) que lorsqu’on travaille dans C(X).
V Pratique de la décomposition
Exemple :
On considère la fraction rationnelle
X ÐA
F = (13.33)
(X 4 2
´ 1)(X ´ 1) Ð B
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CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES V. PRATIQUE DE LA DÉCOMPOSITION
1. Factorisation du dénominateur :
α1 = α, β 1 = β, γ 1 = ´γ (13.37)
Et
α α β γ β γ
F = + + + + ´ (13.38)
X ´i X +i X ´ 1 (X ´ 1)2 X + 1 (X + 1)2
5. Détermination des parties polaires
‚ D’abord celles relatives à des pôles simples (c’est plus simple ľ)
$
& (X ´ a)Q = B avec Q(a) ‰ 0
’
A
En effet : Pour F = B, si a est un pôle simple de F , c’est-à-dire si ,
% A(a)
’
‰0
λ
alors F = (X´a) + G où G est une fraction rationnelle dont a n’est pas pôle.
A(a)
Donc (X ´ a)F
loooomoooon =λ+ (X ´ a)G
loooomoooon . Donc Q(a) =λ
A
=Q ,fraction rationnelle fraction rationnelle
dont a est un zéro
dont a n’est pas pôle
Ici,
α β γ β γ
F ˆ (X ´ i) = α + (X ´ i) ˆ G, où G = + + + ´ .
loooooomoooooon X +i X ´ 1 (X ´ 1)2 X + 1 (X + 1)2
X
(X+i)(X 2 ´1)2
(13.39)
i 1
Donc α = (i+i)(i 2 ´1)2
= 8
Remarque :
dans certains cas, calculer Q(a) n’est pas aisé.
On a : B = (X ´ a)Q. Donc B 1 = (X ´ a)Q1 + Q. Donc B 1 (a) = Q(a)
A(a) A(a)
Ainsi, λ = Q(a) = B 1 (a)
λ1 λ2
F = + +G (13.40)
(X ´ a) (X ´ a)2
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V. PRATIQUE DE LA DÉCOMPOSITION CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES
F ˆ (X ´ a)2 = λ1 (X ´ a) + λ2 + (X ´ a)2 G
looooooomooooooon (13.41)
A
=Q
A(a)
En remplaçant X par a, on a alors λ2 = Q(a) .
Pour calculer λ1 , on a deux méthodes :
( )1
1ère méthode on dérive la deuxième égalité : A
Q = λ1 + 2(X ´ a)G + (X ´ a)2 G1 .
( )1
A
Ainsi, λ1 = Q (a)
β γ
F = + +G
X ´ 1 (X ´ 1)2
(13.42)
X
=
(X ´ 1) (X + 1)(X + 1)2
2 2
X 1 1
Donc (X 2 +1)(X+1)2 = β(X ´ 1) + γ + (X ´ 1)2 G. Donc γ = 2ˆ22 = 8
Méthode 1
(13.43)
2 2 2
(X + 1)(X + 1) ´ 2X(X + 1) ´ (X + 1) ˆ 2X
= β + G1 (X ´ 1)2 + 2G(X ´ 1)
(X + 1)3 (X 2 + 1)2
(13.44)
´1
Donc β = 8
Méthode 2 :
γ X 1
F´ 2
= 2 2 2
´
(X ´ 1) (X ´ 1) (X + 1)(X + 1) 8(X ´ 1)2
(13.45)
8X ´ (X + 1)2 (X 2 + 1)
=
8(X ´ 1)2 (X + 1)2 (X 2 + 1)
on vérifie que le numérateur est nul en 1 puisque 1 est au mieux pôle simple
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CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES V. PRATIQUE DE LA DÉCOMPOSITION
Donc
γ 8 ´ (X + 1)(X 2 + 1) ´ 2(X 2 + 1) ´ 4(X + 1) β
F´ 2
= = + G (13.48)
(X ´ 1) 8(X ´ 1)(X + 1)2 (X 2 + 1) (X ´ 1)
8´2ˆ2´2ˆ2´4ˆ2 ´1
Ainsi, β = 8ˆ22 ˆ2 = 8
6. Conclusion :
( )
1 1 1 1 1 1 1
F = + ´ + ´ ´ (13.49)
8 X ´i X +i X ´ 1 (X ´ 1) 2 X + 1 (X + 1)2
1 ωk
Donc αk = n´1 = n Donc
nωk
( )
1 ω0 ω1 ωn´1
F = + + ¨¨¨ + (13.56)
n X ´ ω0 X ´ ω1 X ´ ωn´1
Autre méthode :
1
On multiplie par X ´ 1. D’où α0 = Q(1) où Q = 1 + X + ¨ ¨ ¨ + X n´1
1
Donc α0 = n
On remarque que :
1 1
F (ω1 X) = = n = F (X) (13.57)
(ω1 X)n ´ 1 X ´1
On a donc :
α0 α1 αn´1
F = + + ¨¨¨ +
ω1 X ´ ω0 ω1 X ´ ω1 ω1 X ´ ωn´1
α0 1 α1 1 αn´1 1 (13.58)
= + + ¨¨¨ +
ω1 X ´ lo
ωo0mo
/ωon1 ω1 X ´ 1 ω1 X ´ ωn´2
ωn´1
α0 α1 αn´1
Donc αn´1 = ω1 , α0 = ω1 …αn´2 = ω1 . Comme α0 est connu, on peut trouver les autres.
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V. PRATIQUE DE LA DÉCOMPOSITION CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES
1 ÿ ( αk
n´1
βk
)
‚ F = = + (13.59)
(X n ´ 1)2 k=0
X ´ ωk (X ´ ωk )2
Symétries :
ÿ(
n´1
αk βk
)
F (ω1 X) = F (X) = + (13.60)
k=0
ω1 X ´ ωk (ω1 X ´ ωk )2
Pour tout k P J0, n ´ 1K, on a :
βk βk 1 αk αk 1
= 2 , = (avec ω´1 = ωn´1 ) (13.61)
(ω1 X ´ ωk )2 ω1 (X ´ ωk´1 )2 ω1 X ´ ωk ω1 X ´ ωk´1
D’où :
αk βk
@k P J0, n ´ 1K, = αk´1 et 2 = βk´1 (13.62)
ω1 ω1
D’où, $
& αk = ω1k α0 = ωk α0
’
@k P J0, n ´ 1K, (13.63)
% βk = ω12k β0 = ω2k β0
’
Obtention de α0 et β0 :
1 α0 β0
F = = + +G (13.64)
(X n ´ 1) 2 X ´ 1 (X ´ 1)2
1
Donc, en multipliant par (X ´ 1)2 et en prenant la valeur en 1, on trouve β0 = n2 .
1
F = = α0 (X ´ 1) + β0 + G(X ´ 1)2 (13.65)
+ X + ¨ ¨ ¨ + X n´1 )2
(1loooooooooooomoooooooooooon
Q
En dérivant, on obtient :
´2Q1
= α0 + (X ´ 1)2 G1 + 2(X ´ 1)G (13.66)
Q3
´2Q1 (1) n(n´1)
Valeur en 1 : α0 = n3 ; Q1 (1) = (n ´ 1) + (n ´ 2) + ¨ ¨ ¨ + 1 = 2
´(n´1)
Donc α0 = n2
1
‚ F = dans C(X) (13.67)
(X 2 ´ X + 1)2 (X ´ 1)
Pôles : ´j, ´j 2 , 1
α β α1 β1 γ
F = + + + + (13.68)
X +j (X + j)2 X + j2 (X + j 2 )2 X ´1
Symétries :
Pour tout x P Rz t1u, F (x) P R (car F P R(X))
Donc F (x) = F (x)
Or,
α β α1 β1 γ
F (x) = + + + + (13.69)
x+j (x + j)2 x + j2 (x + j 2 )2 x´1
et
ᾱ β̄ ᾱ1 β̄ 1 γ̄
F (x) = 2
+ 2 2
+ + + (rappel : j 2 = j̄) (13.70)
x+j (x + j ) x+j (x + j)2 x´1
Donc
ᾱ β̄ ᾱ1 β̄ 1 γ̄
F = 2
+ 2 2
+ + + (13.71)
X +j (X + j ) X +j (X + j)2 X ´1
(car les deux fractions rationnelles coïncident sur une infinité de valeurs, à savoir Rz t1u)
Donc, par unicité de la décomposition en éléments simples :
α1 = ᾱ, β 1 = β̄, γPR (13.72)
1
En multipliant par X ´ 1 et en prenant la valeur en 1, on obtient γ = 12 =1
En multipliant par (X + j)2 on obtient la valeur de β, puis α en dérivant…
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CHAPITRE 13. FRACTIONS RATIONNELLES V. PRATIQUE DE LA DÉCOMPOSITION
λ λ̄ µ µ̄
F = + + 2
+ +G (13.74)
X ´ a X ´ ā
looooooooomooooooooon (X ´ a) (X ´ ā)2
looooooooooooomooooooooooooon
(λ+λ̄)X´(aλ̄+āλ) µ(X´ā)2 +µ̄(X´a)2
X 2 ´sX+p (X 2 ´sX+p)2
Ðnon simple
A
(Remarque : on peut quand même s’en sortir avec la décomposition de la forme Qn =E+
A1 A2 An
Q1 + Q2 + ¨¨¨ + Qn )
λX + µ λ1 X + µ 1
F = + +G (13.75)
X 2 ´ sX + p (X 2 ´ sX + p)2
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