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UNIVERSITÉ DE DANANG

ÉCOLE DE LANGUES ÉTRANGÈRES

Département de Français

--------------------

DOSSIER À REMETTRE

CLASSE : 20CNPTTSK01
Phan Nguyễn Khánh Linh : 413200033
Trần Thị Bảo Trân : 413200074

Danang, décembre 2023


NOM et Prénom Contribution Signature
1 PHAN Nguyễn Khánh Linh 100%
2 TRẦN Thị Bảo Trân 100%

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STT Extrait Énoncé Source
1 Corentin est venu, il a dit bonjour à Maman, à Papa et On va bientôt manger et je ne René Goscinny, Jean-
on s’est donné la main. Il a l’air assez chouette, pas voudrais pas que vous ameniez Jacques Sempé, Le petit
aussi chouette que les copains de l’école, bien sûr, de la boue dans la maison. Nicolas et les copains, Le
mais il faut dire que les copains de l’école, eux, ils chouette bol d’air, p.17.
sont terribles.
- On va jouer dans le jardin ? j’ai demandé.
Corentin a regardé son papa, et son papa a dit :
- Je n’aimerais mieux pas, les enfants. On va bientôt
manger et je ne voudrais pas que vous ameniez de
la boue dans la maison.
Maman a eu bien du mal à faire le ménage, ce matin.
Alors, Corentin et moi on s’est assis, et pendant que
les grands prenaient l’apéritif, nous, on a regardé une
revue que j’avais déjà lue à la maison.
2 C’est vraiment un chouette copain, Clotaire, et je lui ai Tu les veux sur la figure, mes René Goscinny, Jean-
demandé de me prêter ses lunettes pour essayer, et grosses mains pleines de Jacques Sempé, Le petit
vraiment je ne sais pas comment il va faire pour être beurre ? Nicolas et les copains,
premier, Clotaire, parce qu’avec ses lunettes on voit Clotaire a des lunettes,
tout de travers, et quand on regarde ses pieds, ils ont p.8.
l’air d’être très près de la figure. Et puis j’ai passé les

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lunettes à Geoffroy, qui les a prêtées à Rufus, qui les a
mises à Joachim, qui les a données à Maixent, qui les a
jetées à Eudes qui nous a fait bien rigoler en faisant
semblant de loucher, et puis Alceste a voulu les
prendre, mais lа il y a eu des histoires.
- Pas toi, a dit Clotaire. Tu as les mains pleines de
beurre à cause de tes tartines et tu vas salir mes
lunettes, et ce n’est pas la peine d’avoir des lunettes si
on ne peut pas voir à travers, et c’est un drôle de
travail de les nettoyer, et papa me privera de télévision
si je suis de nouveau dernier parce qu’un imbécile a
sali mes lunettes avec ses grosses mains pleines de
beurre !
Et Clotaire a remis ses lunettes, mais Alceste n’était
pas content.
- Tu les veux sur la figure, mes grosses mains
pleines de beurre ? il a demandé à Clotaire.
-Tu ne peux pas me taper dessus, a dit Clotaire. J’ai
des lunettes. La la 1ère !
- Eh ben, a dit Alceste, enlève-les, tes lunettes !
- Non, monsieur, a dit Clotaire.

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- Ah ! les premiers de la classe, a dit Alceste, vous êtes
tous les mêmes ! Des lâches
- Je suis un lâche, moi ? a crié Clotaire.
- Oui, monsieur, puisque tu portes des lunettes ! a crié
Alceste. "

3 Après le déjeuner, on s’est assis dans le salon. Ce que je vous demande, c’est René Goscinny, Jean-
Corentin a repris la revue et Mme Bongrain a expliqué de ne pas jouer sur les pelouses, Jacques Sempé, Le petit
à Maman qu’elle avait une bonne en ville, mais que la mais sur les allées Nicolas et les copains, Le
bonne ne voulait pas venir travailler à la campagne, le chouette bol d’air, p.20.
dimanche. M. Bongrain expliquait à Papa combien ça
lui avait coûté, la maison, et qu’il avait fait une affaire
formidable. Moi, tout ça ça ne m’intéressait pas, alors
j’ai demandé à Corentin si on ne pouvait pas aller
jouer dehors où il y avait plein de soleil. Corentin a
regardé son papa, et M. Bongrain a dit :
- Mais, bien sûr, les enfants. Ce que je vous
demande, c’est de ne pas jouer sur les pelouses,
mais sur les allées. Amusez-vous bien, et soyez sages.
Corentin et moi nous sommes sortis, et Corentin m’a
dit qu’on allait jouer à la pétanque. J’aime bien la

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pétanque et je suis terrible pour pointer. On a joué
dans l’allée ; il y en avait une seule et pas très large ; et
je dois dire que Corentin, il se défend drôlement.
- Fais attention, m’a dit Corentin ; si une boule va sur
la pelouse, on ne pourrait pas la ravoir !
Et puis Corentin a tiré, et bing ! sa boule a raté la
mienne et elle est allée sur l’herbe. La fenêtre de la
maison s’est ouverte tout de suite et M. Bongrain a
sorti une tête toute rouge et pas contente :
- Corentin ! il a crié. Je t’ai déjà dit plusieurs fois de
faire attention et de ne pas endommager cette pelouse !
4 Ce matin, avant que je parte pour l’école, le facteur a Je ne comprends pas ton René Goscinny, Jean-
apporté un paquet pour moi, un cadeau de mémé. Il est attitude Jacques Sempé, Le petit
chouette, le facteur ! Nicolas et les copains,
Papa, qui était en train de prendre son café au lait, a Les crayons de couleur,
dit: «Ane, aпe, aпe, des catastrophes en perspective ! » p.24.
et Maman, ça ne lui a pas plu que Papa dise ça, et elle
s’est mise à crier que chaque fois que sa maman, ma
mémé, faisait quelque chose, Papa trouvait à redire, et
Papa a dit qu’il voulait prendre son café au lait
tranquille, et Maman lui a dit que, oh ! bien sûr, elle

5
était juste bonne à préparer le café au lait et à faire le
ménage, et Papa a dit qu’il n’avait jamais dit ça, mais
que ce n’était pas trop demander que de vouloir un peu
la paix à la maison, lui qui travaillait durement pour
que Maman ait de quoi préparer le café au lait. Et
pendant que Papa et Maman parlaient, moi j’ai ouvert
le paquet, et c’était terrible : c’était une boîte de
crayons de couleur ! J’étais tellement content que je
me suis mis à courir, à sauter et à danser dans la salle à
manger avec ma boîte, et tous les crayons sont tombés.
- Ça commence bien ! a dit Papa.
- Je ne comprends pas ton attitude, a dit Maman. Et
puis, d’abord, je ne vois pas quelles sont les
catastrophes que peuvent provoquer ces crayons de
couleur ! Non, vraiment je ne vois pas !
- Tu verras, a dit Papa.
Et il est parti à son bureau. Maman m’a dit de
ramasser mes crayons de couleur, parce que j’allais
être en retard pour l’école. Alors, moi je me suis
dépêché de remettre les crayons dans la boîte et j’ai
demandé à Maman si je pouvais les emmener аl’école.

6
Maman m’a dit que oui, et elle m’a dit de faire
attention et de ne pas avoir d’histoires avec mes
crayons de couleur. J’ai promis, j’ai mis la boîte dans
mon cartable et je suis parti. Je ne comprends pas
Maman et Papa; chaque fois que je reçois un cadeau,
ils sont sûrs que vais faire des bêtises.
5 C’est aujourd’hui qu’on doit l’apporter, le poste. Moi, Peuh ! … c’est un tout petit René Goscinny, Jean-
je suis drôlement impatient ; papa, il n’a l’air de rien, écran. Jacques Sempé, Histoires
mais il est impatient, lui aussi, surtout depuis qu’il a inédites du Petit Nicolas,
prévenu M. Blédurt, notre voisin, qui, lui, n’a pas la Chapitre 2, Ca y est, on
télévision. Enfin, le camion est arrivé devant notre l’a !, p.70.
maison et nous avons vu sortir le monsieur qui portait
le poste, ça avait l’air très lourd.
- C’est pour ici le poste ? a demandé le monsieur.
Papa lui a dit que oui, mais il lui a demandé d’attendre
un petit moment avant d’entrer dans la maison. Papa
s’est approché de la haie qui sépare notre jardin de
celui de M. Blédurt et il a crié :
- Blédurt ! Viens voir ! M. Blédurt, qui devait nous
regarder de sa fenêtre, est sorti tout de suite.
- Qu’est-ce que tu me veux ? il a dit. On ne peut pas

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être tranquille chez soi !
- Viens voir mon poste de télévision ! a crié papa, très
fier.
M. Blédurt s’est approché, l’air pas pressé, mais moi je
le connais, il était drôlement curieux.
- Peuh ! il a dit, M. Blédurt, c’est un tout petit écran.
- Un tout petit écran, a répondu papa, un tout petit
écran. Tu n’es pas un peu fou, non ? C’est un
cinquante-quatre centimètres ! Tu es jaloux, voilà ce
que tu es ! M. Blédurt s’est mis à rire, mais un rire pas
content du tout. - Jaloux, moi ? Il a ri.
- Si je voulais acheter un poste de télévision, ça fait
longtemps que je l’aurais fait. J’ai un piano, moi,
monsieur ! J’ai des disques classiques, moi, monsieur !
J’ai des livres, moi, monsieur !
- Tu parles ! a crié papa, tu es jaloux, un point c’est
tout !
6 - Le déjeuner est prêt ! a crié Geoffroy. T’es pas un peu fou ? Est-ce que René Goscinny, Jean-
Alors on a tous fait semblant de manger, sauf Alceste je te demande du poulet, moi? Jacques Sempé, Le petit
qui mangeait vraiment, parce qu’il avait apporté des Nicolas et les copains,
tartines à la confiture de chez lui. Les campeurs, p.37.

8
- Très bon, ce poulet ! a dit Joachim, en faisant «
miam, miam ».
- Tu me passes un peu de tes tartines ? a demandé
Maixent à Alceste.
- T’es pas un peu fou ? a répondu Alceste. Est-ce que
je te demande du poulet, moi ?
Mais comme Alceste c’est un bon copain, il a fait
semblant de donner une de ses tartines à Maixent.
- Bon, maintenant il faut éteindre le feu, a dit Joachim,
et enterrer tous les papiers gras et les boîtes de
conserve. - T’es malade, a dit Rufus. Si on doit
enterrer tous les papiers gras et toutes les boîtes du
terrain vague, on sera encore là dimanche !
- Mais que t’es bête ! a dit Joachim. On fait semblant !
Maintenant, on va tous se mettre sous la tente pour
dormir
7 Alors, Papa lui a dit que nous nous étions perdus, et Je ne vous donne pas la main, je René Goscinny, Jean-
M. Bongrain a eu l’air tout étonné. suis noire de charbon ! Jacques Sempé, Le petit
- Comment as-tu fait ton compte ? il a demandé. C’est Nicolas et les copains, Le
tout droit ! chouette bol d’air, p.15..
Et il nous a fait entrer dans la maison.

9
Elle est chouette, la maison de M. Bongrain ! Pas très
grande, mais chouette.
- Attendez, a dit M. Bongrain, je vais appeler ma
femme. Et il a crié : « Claire ! Claire ! Nos amis sont
là ! »
Et Mme Bongrain est arrivée, elle avait des yeux tout
rouges, elle toussait, elle portait un tablier plein de
taches noires et elle nous a dit :
- Je ne vous donne pas la main, je suis noire de
charbon ! Depuis ce matin, je m’escrime à faire
marcher cette cuisinière sans y réussir !
M. Bongrain s’est mis à rigoler.
- Évidemment, il a dit, c’est un peu rustique, mais
c’est ça, la vie à la campagne ! On ne peut pas avoir
une cuisinière électrique, comme dans l’appartement.
- Et pourquoi pas ? a demandé Mme Bongrain.
- Dans vingt ans, quand j’aurai fini de payer la maison,
on en reparlera, a dit M. Bongrain. Et il s’est mis à
rigoler de nouveau.
8 Et c’est pas juste, à la fin, parce que si personne ne le Qu’est-ce que tu fais couché sur René Goscinny, Jean-
voit, ce n’est pas la peine d’être bronzé, et j’étais l’herbe ? Jacques Sempé, Histoires

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drôlement de mauvaise humeur, et papa m’a dit qu’on inédites du Petit Nicolas,
n’allait pas recommencer la comédie de tous les ans, et Chapitre 1, On va rentrer,
qu’il ne voulait pas que je sois insupportable jusqu’à la p.13.
rentrée des classes.
- Je vais être tout blanc, pour l’école ! j’ai dit.
- Mais c’est une manie ! a crié papa. Depuis qu’il est
rentré de vacances, il ne pense qu’à son bronzage !...
Ecoute, Nicolas, tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas
aller dans le jardin, et tu vas prendre des bains de
soleil. Comme ça, tu ne me casseras plus les oreilles,
et quand tu iras à l’école, tu seras un vrai Tarzan.
Alors moi, je suis allé dans le jardin, mais bien sûr ce
n’est pas comme à la plage, surtout qu’il y avait des
nuages.
Et puis maman m’a appelé :
- Nicolas ! Qu’est-ce que tu fais couché sur
l’herbe ? Tu ne vois pas qu’il commence à pleuvoir ?
Maman a dit que cet enfant la rendrait folle, et je suis
rentré dans la maison ; et papa, qui était en train de lire
le journal, m’a regardé et il m’a dit que j’avais bien
bronzé, et que maintenant j’aille m’essuyer la tête,

11
parce que j’étais mouillé.
- C’est pas vrai ! j’ai crié. Je ne suis plus bronzé du
tout ! Je veux retourner à la plage !
- Nicolas ! a crié papa. Tu vas me faire le plaisir d’être
poli, et de ne plus dire de bêtises ! Sinon, tu montes
dans ta chambre sans dîner ! Compris ?
9 Alors, maman s’est assise sur mon lit, elle a N’est-ce pas, que mon Nicolas René Goscinny, Jean-
commencé à respirer des tas de fois, et puis elle s’est va être très gentil avec maman Jacques Sempé, Histoires
mise à pleurer, et moi je n’aime pas quand ma maman et qu’il va lui demander inédites du Petit Nicolas,
pleure, alors j’ai pleuré aussi, papa s’est arrêté de pardon ? Chapitre 1, Le chouette
marcher, il nous a regardés et puis il s’est assis à côté lapin, p.59.
de maman, il lui a passé son bras autour des épaules, il
a sorti son mouchoir et il l’a donné à maman qui s’est
mouchée très fort.
- Allons, allons, chérie, a dit papa. Nous sommes
ridicules de nous emporter comme ça. Nous sommes
tous énervés... Nicolas, mouche-toi... et c’est pour ça
que nous disons n’importe quoi.
- Tu as raison, a dit maman. Mais qu’est-ce que tu
veux, quand il fait orageux comme aujourd’hui, et que
le petit...

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- Mais oui, mais oui, a dit papa. Je suis sûr que tout va
s’arranger. Il faut un peu de psychologie avec les
enfants, tu le sais bien. Attends, tu vas voir. Et puis
papa s’est tourné vers moi et il m’a passé sa main sur
les cheveux.
- N’est-ce pas, a dit papa, que mon Nicolas va être
très gentil avec maman et qu’il va lui demander
pardon ? Moi, j’ai dit que oui, parce que le moment le
plus chouette, à la maison, c’est quand nous terminons
nos disputes.
- J’ai été un peu injuste avec lui, a dit maman. Tu sais
qu’il a très bien travaillé à l’école, notre Nicolas. La
maîtresse l’a félicité devant tous ses petits camarades.
10 Moi, j’étais content comme je ne peux pas vous dire. Je t’ai répété cent fois que je ne René Goscinny, Jean-
J’ai pris Bonbon dans les mains, il était tout chaud, et veux pas d’animaux dans la Jacques Sempé, Histoires
je suis parti en courant. Et puis, je suis revenu chercher maison. inédites du Petit Nicolas,
la livre de sucre en poudre. Quand je suis entré dans la Chapitre 2, Bonbon,
maison, j’ai crié : p.103.
- Maman ! Maman ! Regarde ce que M. Compani m’a
donné ! Maman, quand elle a vu Bonbon, elle a ouvert
des grands yeux, elle a mis ses sourcils dessus et elle a

13
dit :
- Mais c’est un chat !
- Oui, j’ai expliqué. Il s’appelle Bonbon, c’est le fils
de Biscotte, il boit du lait et je vais lui apprendre à
faire des tours.
- Non, Nicolas, m’a dit maman. Je t’ai répété cent
fois que je ne veux pas d’animaux dans la maison.
Tu m’as déjà rapporté un chien et puis un têtard, et
chaque fois ça a été des drames. J’ai dit non et c’est
non ! Tu vas rapporter cette bête à M.Compani !
- Oh ! Maman ! Dis, maman ! j’ai crié.
Mais maman n’a rien voulu savoir, alors j’ai pleuré,
j’ai dit que je ne resterais pas à la maison sans
Bonbon, que si je rapportais Bonbon à M. Compani,
M. Compani tuerait Bonbon, et que si M. Compani
tuait Bonbon, je me tuerais aussi, que je n’avais jamais
le droit de rien faire à la maison, et que les copains,
eux, on leur permettait chez eux des tas de choses qu’à
moi on me défendait.
11 Et pourtant, Harry Potter était toujours là, encore Allez, debout ! Immédiatement ! J. K. Rowling, Harry
endormi pour le moment, mais plus pour longtemps. Potter à L’école de

14
Car sa tante Pétunia était bien réveillée et ce fut sa Sorciers, Chapitre 2 :
voix perçante qui rompit pour la première fois le Une vitre disparait, p.13.
silence du matin.
- Allez, debout ! Immédiatement !
Harry se réveilla en sursaut. Sa tante tambourina à la
porte.
- Vite, debout ! hurla-t-elle de sa voix suraiguë.
Harry l'entendit s'éloigner vers la cuisine et poser une
poêle sur la cuisinière. Il se tourna sur le dos et essaya
de se rappeler le rêve qu'il était en train de faire.
C'était un beau rêve, avec une moto qui volait, et il eut
l'étrange impression d'avoir déjà fait le même rêve
auparavant.
12 Sa tante était revenue derrière la porte. Ça y est ? Tu es levé ? J. K. Rowling, Harry
- Ça y est ? Tu es levé ? demanda-t-elle. Potter à L’école de
- Presque, répondit Harry. Sorciers, Chapitre 2 :
- Allez, dépêche-toi, je veux que tu surveilles le bacon. Une vitre disparait, p.13.
Ne le laisse surtout pas brûler. Tout doit être
absolument parfait le jour de l'anniversaire de Dudley.
Harry était un grognement.
- Qu'est-ce que tu dis ? glapit sa tante derrière la porte.

15
- Rien, rien...
13 Le lendemain matin, au petit déjeuner, une odeur C'est ton nouvel uniforme J. K. Rowling, Harry
pestilentielle se dégageait d'une grande bassine posée Potter à L’école de
dans l'évier de la cuisine, Harry s'approcha et vit de Sorciers, Chapitre 3 : Les
vieux vêtements qui flottaient dans une eau grisâtre. lettres de nulle part, p.23.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il à la tante Pétunia.
Elle pinça les lèvres, choquée qu'il ait l'audace de
poser la question.
- C'est ton nouvel uniforme, dit-elle.
- Ah bon ? s'étonna Harry en regardant à nouveau la
bassine. Je ne savais pas qu'il fallait le faire tremper
dans l'eau.
- Ne fais pas l'idiot, répondit sèchement la tante
Pétunia J'ai teint en gris des vieilles affaires de
Dudley. Ça te suffira bien comme uniforme, il ne sera
guère différent des autres.
14 Ils se regardèrent comme s'ils avaient oublié que Harry DEHORS J. K. Rowling, Harry
et Dudley étaient avec eux dans la cuisine. Dudley Potter à L’école de
n'avait pas l'habitude qu'on lui manifeste une telle Sorciers, Chapitre 3 : Les
indifférence et il donna un coup sec de sa canne sur la lettres de nulle part,
tête de son père. p.24,25.

16
- Je veux lire cette lettre, dit-il d'une voix forte.
- C'est moi qui veux la lire ! intervint Harry. Elle est à
moi !
- Sortez d'ici, tous les deux, dit l'oncle Vernon d'une
voix grinçante en remettant la lettre dans l'enveloppe.
Harry ne bougea pas.
- JE VEUX MA LETTRE ! hurla-t-il.
- Laissez-moi voir, exigea Dudley.
- DEHORS ! rugit l'oncle Vernon.
Il prit Harry et Dudley par la peau du cou et les poussa
dans le couloir en claquant la porte de la cuisine sur
eux. Harry et Dudley engagèrent aussitôt un combat
féroce mais silencieux pour savoir qui écouterait au
trou de la serrure ce qui allait se dire dans la cuisine.
Ce fut Dudley qui l'emporta. Harry, les lunettes en
bataille, s'allongea alors à plat ventre pour écouter par
l'interstice entre le bas de la porte et le sol.
15 Harry leva les yeux vers le géant. Il aurait voulu lui Ah, c'est vrai, je ne me suis pas J. K. Rowling, Harry
dire merci, mais les mots se perdirent dans sa gorge et présenté, Rubeus Hagrid, Potter à L’école de
il s'entendit demander : Gardien des Clés et des Lieux à Sorciers, Chapitre 4 : Le
- Qui êtes-vous ? Poudlard. gardien de clé, p.33

17
Le géant eut un petit rire.
- Ah, c'est vrai, je ne me suis pas présenté, dit-il.
Rubeus Hagrid, Gardien des Clés et des Lieux à
Poudlard. Il tendit une énorme main et serra celle de
Harry en lui secouant le bras.
16 Dans le salon, les Dursley regardaient un jeu télévisé Est-ce que tu voudrais bien m'y J. K. Rowling, Harry
et il toussota pour signaler sa présence. En le voyant, conduire ? Potter à L’école de
Dudley poussa un hurlement et sortit de la pièce en Sorciers, Chapitre 6:
courant. Rendez-vous sur la voie 9
- Heu... Oncle Vernon ? 3/4, p.60.
L'oncle Vernon grogna pour indiquer qu'il l'avait
entendu.
- Heu... Il faudrait que je sois à la gare de King's Cross
demain pour... pour aller à Poudlard. L'oncle Vernon
grogna à nouveau.
- Est-ce que tu voudrais bien m'y conduire ?
Grognement. Harry pensa que c'était sa façon de dire
oui.
- Merci.
17 A dix heures et demie, ils étaient devant King's Cross. Et voilà, mon garçon... La voie 9 J. K. Rowling, Harry
L'oncle Vernon mit la grosse valise sur un chariot et est ici, la voie 10 juste à côté. Potter à L’école de

18
accompagna Harry jusqu'à l'entrée des voies. Sorciers, Chapitre 6:
- Et voilà, mon garçon, dit-il. La voie 9 est ici, la Rendez-vous sur la voie 9
voie 10 juste à côté. J'imagine que la tienne doit se 3/4, p.61.
trouver quelque part entre les deux, mais j'ai bien peur
qu'elle ne soit pas encore construite. Il avait raison,
bien sûr. Il y avait un gros chiffre en plastique au-
dessus de chacun des deux quais et rien du tout au
milieu.
- Bon voyage !
18 Ron ouvrit de grands yeux lorsque Harry revint avec Tu as faim ? J. K. Rowling, Harry
ses acquisitions et les étala sur la banquette. Potter à L’école de
- Tu as faim ? dit Ron. Sorciers, Chapitre 6:
- Je suis affamé, dit Harry en mordant avidement dans Rendez-vous sur la voie 9
un Patacitrouille. Ron était en train de déballer un 3/4, p.68.
paquet qui contenait quatre sandwiches. Il en prit un et
fit la grimace.
19 La porte s'ouvrit immédiatement. Une grande sorcière Professeur McGonagall, voici J. K. Rowling, Harry
aux cheveux noirs, vêtue d'une longue robe vert les élèves de première année Potter à L’école de
émeraude se tenait dans l'encadrement. Elle avait le Sorciers, Chapitre 7 : Le
visage sévère des gens qu'il vaut mieux éviter de choixpeau magique, p.76.
contrarier, pensa aussitôt Harry.

19
- Professeur McGonagall, voici les élèves de
première année, annonça Hagrid.
- Merci, Hagrid, dit la sorcière, je m'en occupe.
Le hall d'entrée du château était si grand que la maison
des Dursley aurait pu y tenir tout entière et le plafond
si haut qu'on n'arrivait pas à l'apercevoir. Des torches
enflammées étaient fixées aux murs de pierre, comme
à Gringotts, et un somptueux escalier de marbre
permettait de monter dans les étages.
20 - Qu'est-ce que vous avez là, Potter ? demanda-t-il. Il est interdit d'emporter les J. K. Rowling, Harry
C'était Le Quidditch à travers les âges. Harry lui livres de la bibliothèque en Potter à L’école de
montra le livre. dehors des murs du château, fit Sorciers, Chapitre 11 : Le
- Il est interdit d'emporter les livres de la observer Rogue. matche de Quidditch,
bibliothèque en dehors des murs du château, fit p121.
observer Rogue. Donnez-le-moi et j'enlève cinq
points à Gryffondor.
- Ça, c'est une règle qu'il vient d'inventer, marmonna
Harry tandis que Rogue s'éloignait en claudiquant. Je
me demande ce qu'il s'est fait à la jambe.
- Je n'en sais rien, mais j'espère que ça lui fait mal, dit
Ron d'un ton amer. La salle commune de Gryffondor

20
était particulièrement bruyante, ce soir-là. Harry, Ron
et Hermione étaient assis près de la fenêtre. Hermione
vérifiait leurs devoirs pour le cours d'enchantements.
Elle ne les aurait jamais laissés copier sur elle (sinon,
comment feriez-vous pour apprendre quelque chose ?),
mais elle leur donna quand même toutes les bonnes
réponses.

21
Énoncé 1 : « On va bientôt manger et je ne voudrais pas que vous ameniez de la boue
dans la maison. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : M. Bongrain, le père de Corentin, un homme en âge moyenne, sérieux. Il est


un collègue du père de Petit Nicolas

1 interlocuteur : Corentin, le fils de M. Bongrain, un copain de Nicolas, un enfant timide

- Déictiques temporels : au matin, avant le déjeuner

- Déictiques spatiaux : chez M. Bongrain

- Déictiques discursifs : une assertion

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (relation paternelle : M. Bongrain et son fils


Corentin)

Types d'acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- But illocutoire : mettre Corentin dans l’obligation de réaliser une action future : manger
bientôt et ne pas amener de la boue dans la maison.

- État psychologique : exprimer le désir de M. Bongrain (M. Bongrain veut que Corentin
mange bientôt et ne pas amener de la boue dans la maison)

- Direction d’ajustement : monde – mots

- Contenu propositionnel : une action future de l’interlocuteur : Corentin va manger et


ne pas amener de la boue dans la maison

Énoncé 2 : « Tu les veux sur la figure, mes grosses mains pleines de beurre ? »

Analyse contextuelle :
22
- Déictiques personnels :

1 locuteur : Alceste, un meilleur copain de Petit Nicolas et aussi un gros qui mange tout le
temps.

1 interlocuteur : Clotaire, un bon copain du petit Nicolas. Il est le dernier de la class et il


est souvent victime des farces de ses amis.

- Déictiques temporels : c’est dans la pause entre des cours

- Déictiques spatiaux : ils sont dans la classe

- Déictiques discursifs : une question

→ Avec le contexte et le cotexte : une menace

Déictiques sociaux : relation amicale

Types d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- But illocutoire : mettre Clotaire dans l’obligation de réaliser une action future : prêter à
Alceste les lunettes

- État psychologique : exprimer le désir de Alceste (Alceste veut que Clotaire lui prête
ses lunettes)

- Direction d’ajustement : monde - mots

- Contenu propositionnel : une action future de l’interlocuteur : Clotaire va prêter ses


lunettes à Alceste selon son ordre

Énoncé 3 : « Ce que je vous demande, c’est de ne pas jouer sur les pelouses, mais sur
les allées. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

23
1 locuteur : M. Bongrain - le père du Corentin, un homme en âge moyenne, sérieux. Il est
un collègue du père de Petit Nicolas

1 interlocuteur : Corentin, le fils de M. Bongrain, un enfant timide. Il est aussi le copain


de Petit Nicolas

- Déictiques temporels : à midi, pendant le déjeuner

- Déictiques spatiaux : dans le salon chez M. Bongrain

- Déictiques discursifs : une assertion

Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (relation paternelle : Nicolas et son père)

Types d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- But illocutoire : mettre Corentin dans l’obligation de réaliser une action future : Ne pas
jouer sur les pelouses mais sur les allés

- État psychologique : exprimer le désir de M. Bongrain (M. Bongrain veut que Corentin
ne joue pas sur les pelouses mais sur les allés)

- Direction d’ajustement : monde – mots

- Contenu propositionnel : une action future de l’interlocuteur : M. Bongrain demande à


Corentin de ne pas jouer sur les pelouses mais sur les allées

Énoncé 4 : « Je ne comprends pas ton attitude. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locutrice : la mère du Petit Nicolas, une femme prudente, rigoureuse. Elle se plaint
toujours de Nicolas et se dispute plusieurs fois avec son mari mais elle aime bien sa
famille.
24
1 interlocuteur : le père du Petit Nicolas, un homme d’âge mûr, travailleur et sérieux.

- Déictiques temporels : le matin, pendant le petit-déjeuner

- Déictiques spatiaux : dans la salle de cuisine

- Déictiques discursifs : une assertion

→ Avec le contexte et le cotexte : un reproche

- Déictiques sociaux : relation familiale (relation mari et femme : les parents de Petit
Nicolas)

Types d’acte illocutoire :

- Acte expressif : une plainte

- But illocutoire : plaindre des énoncés désagréables du père de Nicolas (La mère de
Nicolas est désagréable parce que son père pense qu'il y aura des catastrophes que
peuvent provoquer ces crayons de couleur)

- État psychologique : exprimer le déplaisir de la mère de Nicolas (La mère de Nicolas


veut son père arrête de supposer qu'il y aura des catastrophes que peuvent provoquer ces
crayons de couleur)

- Direction d’ajustement : mots – monde

- Le contenu propositionnel : une propriété du locuteur : La mère de Nicolas exprime


l'incompréhension et le mécontentement envers l'attitude de son père concernant la boîte
de couleurs reçue par Nicolas

Énoncé 5 : : « Peuh ! … c’est un tout petit écran. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : M. Blédurt, le voisin du Nicolas, aime taquiner le papa de Nicolas mais c'est
seulement pour rire.

25
1 interlocuteur : le père du Nicolas, un homme à d’âge mûr, travailleur et sérieux mais il
aime bien son fils.

- Déictiques temporels : le matin de l’arrivée du poste

- Déictiques spatiaux : dans le jardin du Nicolas

- Déictiques discursifs : une déclaration

→ Avec le contexte et le cotexte : une ironie

- Déictiques sociaux : relation amicale


Types d’acte illocutoire :

- Acte expressif : un critique

- But illocutoire : dédaigner la nouvelle télévision du père de Nicolas (M. Blédurt estime
que la télévision du père de Nicolas n'est qu'un petit écran et qu'elle ne mérite pas d'être
exhibée)

- État psychologique : exprimer le mépris de M. Blédurt (Il considère que la télévision


n'est pas une chose importante et ne s'y intéresse pas)

- Direction d’ajustement : mots – monde

- Contenu propositionnel : une propriété du locuteur : M. Blédurt exprime le mépris


envers la nouvelle télévision du père de Nicolas en la qualifiant de "tout petit écran" et en
dédaignant sa valeur.

Énoncé 6 : « T’es pas un peu fou ? Est-ce que je te demande du poulet, moi ? »
Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : Alceste, un meilleur copain de Petit Nicolas et aussi un gros qui mange tout le
temps.

1 interlocuteur : Maixent, un garçon doux et aussi un camarade de classe de Petit Nicolas


qui participe souvent aux activités de groupe.
26
- Déictiques temporels : l’après-midi

- Déictiques spatiaux : les enfants sont en train de s’amuser ensemble dans la tente

- Déictiques discursifs : une question

→ Avec le contexte et le cotexte : un reproche

- Déictiques sociaux : relation amicale

Types d’acte illocutoire :

- Acte expressif : un refus

- But illocutoire : refuser la demande de Maixent : Alceste refuse de passer un peu de ses
tartines à Maixent

- État psychologique : exprimer le rejet de Alceste (Alcest refuse de partager des tartines
avec Maixent, arguant qu'il n'a pas demandé le poulet de Maixent et donc, Maixent ne
devrait pas réclamer ses tartines)

- Direction d’ajustement : mots – monde

- Contenu propositionnel : une action future du locuteur : Alceste va manger toutes les
tartines tout seul

Énoncé 7 : « Je ne vous donne pas la main, je suis noire de charbon ! »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locutrice : Mme Bongrain, la mère de Corentin, une femme gentille mai elle n'est pas
très douée pour les tâches ménagères.

2 interlocuteurs : les parents de Nicolas

- Déictiques temporels : avant le déjeuner

- Déictiques spatiaux : dans le salon de la maison de campagne de Monsieur Bongrain

27
- Déictiques discursifs : une déclaration

→ Avec le contexte et le cotexte : un refus poli

- Déictiques sociaux : relation amicale

Types d’acte illocutoire :

- Acte expressif : un refus

- Mais illocutoire : informer l’état des mains de Mme. Bongrain : Les mains de Mme
Bongrain sont sales

- État psychologique : exprimer un rejet de Mme. Bongrain (Mme Bongrain pense


qu'elle ne peut pas serrer la main de ses parents Nicolas)

- Direction d'ajustement : mots – monde

- Contenu propositionnel : une action future de locuteur : Mme. Bongrain va lever les
mains pour montrer aux parents de Nicolas que ses mains sont noires de charbon

Énoncé 8 : « Qu’est-ce que tu fais couché sur l’herbe ? »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locutrice : la mère du Petit Nicolas, une femme prudente, rigoureuse. Elle se plaint
toujours de Nicolas et se dispute plusieurs fois avec son mari mais elle aime bien sa
famille.

1 interlocuteur : Petit Nicolas, un enfant d’environ 6 ans, dynamique, humoriste et très


espiègle. Il met souvent les autres en colère avec ses blagues.

- Déictiques temporels : l’après midi

- Déictiques spatiaux : dans le jardin

- Déictiques discursifs : une question

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande


28
- Déictiques sociaux : relation familiale (relation maternelle : Petit Nicolas et sa mère)

Types d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- But illocutoire : Mettre Nicolas dans l’obligation de réaliser une action future : rentrer
dans la maison

- État psychologie : Exprimer le désir de la mère de Petit Nicolas (la mère du Petit
Nicolas veut qu’il rentre dans la maison tout de suite)

- Direction d’ajustement : monde - mots

- Contenu propositionnel : une action future de l’interlocuteur : Petit Nicolas va rentrer


dans la maison selon l’ordre de sa mère

Énoncé 9 : « N’est-ce pas, que mon Nicolas va être très gentil avec maman et qu’il va
lui demander pardon ? »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : le père du Petit Nicolas, un homme en âge moyen, rigoureux mais il aime
bien son fils. Il est toujours le pacificateur chaque fois que Nicolas et sa mère ont des
conflits.

1 interlocuteur : Petit Nicolas, un enfant d’environ 6 ans, dynamique, humoriste et très


espiègle. Il met souvent les autres en colère avec ses blagues.

- Déictiques temporels : l’après-midi, après les cours à l’école de Nicolas

- Déictiques spatiaux : dans la chambre de Nicolas

- Déictiques discursifs : une question

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (relation paternelle : Petit Nicolas et son père)
29
Types d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- But illocutoire : Mettre Nicolas dans l’obligation de réaliser une action dans le futur :
Demander pardon à sa mère

- État psychologique : Exprimer le désir du père de Nicolas (Le père de Nicolas veut que
Nicolas demande pardon à sa mère tout de suite)

- Direction d’ajustement : monde - mots

- Contenu propositionnel : une action future de l'interlocuteur : Nicolas va demander


pardon à sa mère tout de suite selon l’ordre de son père

Énoncé 10 : « Je t’ai répété cent fois que je ne veux pas d’animaux dans la maison. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locutrice : la mère du Petit Nicolas, une femme en âge moyenne, rigoureuse mais elle
aime bien son fils. Elle se plaint toujours de Nicolas et se dispute plusieurs fois avec son
mari mais elle aime bien sa famille.

1 interlocuteur : Petit Nicolas, un enfant environ à l’âge de 6 ans, dynamique, humoriste


et très espiègle. Il met souvent les autres en colère avec ses blagues.

- Déictiques temporels : l’après - midi

- Déictiques spatiaux : dans le salon chez Nicolas

- Déictiques discursifs : une déclaration

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (relation maternelle : Petit Nicolas et sa mère)

Types d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre


30
- But illocutoire : Mettre Nicolas dans l’obligation de réaliser une action future : La mère
de Petit Nicolas lui demande de jeter le chat.

- État psychologique : Exprimer le désir de la mère de Nicolas (La mère de Nicolas ne


veut pas voir n’importe quel animal dans sa maison)

- Direction d’ajustement : monde – mots

- Contenu propositionnel : une action future de l'interlocuteur : Petit Nicolas va sortir le


chat de la maison immédiatement selon l'ordre de sa mère

Énoncé 11 : « Allez, debout ! Immédiatement ! »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locutrice : Madame Petunia Dursley, la tante d’Harry Potter, la femme d'âge moyen qui
déteste Harry.

1 interlocuteur : Harry Potter, le garçon est orphelin environ à l’âge de 10 ans.

- Déictiques temporels : le matin

- Déictiques spatiaux : à la maison de Dursley au 4, Privet Drive en Angleterre

- Déictiques discursifs : une exclamation

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (la tante – Madame Petunia Dursley et son neveu
– Harry Potter)

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- Le but illocutoire est de mettre l’interlocuteur dans l’obligation de réaliser une action
future (écouter son récit) : La tante d’Harry Potter demande qu’Harry Potter se réveille
immédiatement et prépare petit déjeuner pour sa famille.
31
- État psychologique : Exprimer le désir de la tante d’Harry Potter – madame Pétunia
Dursley : La tante d’Harry Potter, madame Pétunia Dursley veut demander à Harry Potter
de se réveiller immédiatement pour préparer le petit déjeuner.

- La direction d’ajustement : monde → mots.

- Le contenu propositionnel : une action future d’Harry Potter (Harry Potter devra se
réveiller immédiatement et puis il devra préparer le petit déjeuner).

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (11’) « Il est très tard. Réveille-toi ! Immédiatement ! ».

Harry Potter doit se réveiller immédiatement.

Type d’implicite : Implicite sémantique – implication sémantique

La tante d'Harry utilise un mot « debout » et un mot « immédiatement » pour appeler


Harry à se réveiller rapidement.

Énoncé 12 : « Ça y est ? Tu t’es levé ? »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locutrice : Madame Petunia Dursley, la tante d’Harry Potter, la femme d'âge moyen qui
déteste Harry.

1 interlocuteur : Harry Potter, le garçon est orphelin environ à l’âge de 10 ans.

- Déictiques temporels : le matin

- Déictiques spatiaux : à la maison de Dursley au 4, Privet Drive en Angleterre

- Déictiques discursifs : une question

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (la tante – Madame Petunia Dursley et son neveu
– Harry Potter)
32
Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- Le but illocutoire est de mettre Harry Potter dans l’obligation de réaliser une action
future (écouter son récit) : La tante d’Harry Potter demande qu’Harry Potter se réveille
immédiatement et prépare petit déjeuner pour sa famille.

- État psychologique : Exprimer le désir de la tante d’Harry Potter – madame Pétunia


Dursley : La tante d’Harry Potter, madame Pétunia Dursley veut demander à Harry Potter
de se réveiller immédiatement pour préparer le petit déjeuner.

- La direction d’ajustement : monde → mots.

- Le contenu propositionnel : une action future de Harry Potter (Harry Potter devra se
réveiller immédiatement et puis il devra préparer le petit déjeuner).

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (12’) « Tu t’es levé ? Pourquoi n'es-tu pas encore réveillé ? »

Harry Potter doit se réveiller immédiatement.

Type d’implicite : Implicite sémantique – présupposition.

Harry ne s'est peut-être pas réveillé après la première alarme, alors la tante d'Harry Potter
utilise un mot « immédiatement » pour lui demander de se réveiller immédiatement.

Énoncé 13 : « C'est ton nouvel uniforme. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locutrice : Madame Petunia Dursley, la tante d’Harry Potter, la femme d'âge moyen qui
déteste Harry.

1 interlocuteur : Harry Potter, le garçon est orphelin environ à l’âge de 10 ans.

- Déictiques temporels : le matin


33
- Déictiques spatiaux : au petit déjeuner à la maison de Dursley au 4, Privet Drive en
Angleterre

- Déictiques discursifs : une information

→ Avec le contexte et le cotexte : une décélération

- Déictiques sociaux : relation familiale (la tante – Madame Petunia Dursley et son neveu
– Harry Potter)

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte déclaratif : déclaration

- Le but illocutoire est de rendre effectif le contenu de l’acte : La tante d’Harry Potter,
madame Pétunia Dursley veut l’informer que c’est son nouvel uniforme, c’est-à-dire, cet
uniforme est l'ancien uniforme de Dudley Dursley, elle n'achètera pas de nouvel uniforme
pour Harry.

- La direction d’ajustement à la fois : monde → mots.

- Le contenu propositionnel : une proposition de la tante d’Harry Potter – Madame


Pétunia Dursley (Madame Pétunia Dursley veut informer Harry Potter qu’il s’agit de son
nouvel uniforme. Elle n'achètera pas de nouveaux vêtements pour Harry).

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (13’) « Je ne t'achèterai pas un nouvel uniforme. Ne rêvez pas ! »

Sa tante ne veut pas acheter un nouvel uniforme à Harry Potter. Il devait porter l'ancien
uniforme de son cousin.

Type d’implicite : Implicite pragmatique – implicitation conversationnelle.

La tante de Harry Potter donne l'ancien uniforme de son fils Dursley Dudley et l'informe
que c'est nouvel uniforme de Harry Potter, elle ne lui achètera pas de nouvel uniforme.

Énoncé 14 : « DEHORS ! »

34
Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : Monsieur Vernon Dursley, le mari de Mme Durley et l’oncle d’Harry Potter.

Un homme d'âge moyen qui déteste Harry Potter.

1 interlocuteur : Harry Potter, un garçon est orphelin environ à l’âge de 10 ans.

- Déictiques temporels : le matin

- Déictiques spatiaux : au petit déjeuner à la maison de Dursley au 4, Privet Drive en


Angleterre

- Déictiques discursifs : une demande

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (l’oncle – Mm Vernon Dursley et son neveu de


sa femme – Harry Potter)

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte directif : un ordre

- Le but illocutoire est de mettre Harry Potter et Dudley Dursley dans l’obligation de
réaliser une action future : Monsieur Vernon Dursley demande qu’Harry Potter et
Dudley Dursley quittent la pièce et on ne leur a rien demandé sur la lettre d'admission
d'Harry

- État psychologique : Exprimer le désir de Monsieur Vernon Dursley, père de Dudley


Dursley, oncle d’Harry Potter : Monsieur Vernon Dursley veut demander à Harry Potter
et Dudley Dursley de quitter la pièce et ils n'étaient pas autorisés à mentionner la lettre
d'admission d'Harry Potter.

- La direction d’ajustement : monde → mots.

35
- Le contenu propositionnel : une action future de Harry Potter et Dudley Dursley
(Harry Potter et Dudley Dursley quitteront la pièce et ne mentionneront pas la lettre
d’admission d’Harry Potter).

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (14’) « Sortez-vous ! ».

Harry Potter et Dudley Dursley ont dû sortir la pièce.

Type d’implicite : Implicite sémantique – implication sémantique.

M. Vernon Dudley (l’oncle d’Harry Potter-le père de Dursley Dudley) utilise un mot
« dehors » et une exclamation pour chasser Harry et les Dursley hors de la pièce.

Énoncé 15 : « Ah, c'est vrai, je ne me suis pas présenté, dit-il. Rubeus Hagrid,
Gardien des Clés et des Lieux à Poudlard. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : Monsieur Rubeus Hagrid, gardien des Clés et des Lieux au collège Poudlard,
ami des parents de Harry.

L’homme d'âge moyen qui aime beaucoup Harry Potter.

4 interlocuteurs : Harry Potter, un garçon est orphelin à l’âge de 11 ans.

La famille de Dursley qui se compose :

+ Madame Petunia Dursley, la tante d’Harry Potter, la femme d'âge


moyen qui déteste Harry.

+ Monsieur Vernon Dursley, le mari de Mme Durley et l’oncle


d’Harry Potter, l’homme d'âge moyen qui déteste Harry Potter.

+ Dudley Dursley, le cousin d’Harry Potter à l’âge de 12 ans, le


garçon qui déteste Harry Potter.

36
- Déictiques temporels : le minuit de l’anniversaire d’Harry Potter, le 31 juillet

- Déictiques spatiaux : à la masure au bord de la mer

- Déictiques discursifs : une déclaration

→ Avec le contexte et le cotexte : une introduction

- Déictiques sociaux : relation sociale

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte représentatif : une information

- Le but illocutoire est la description d’une information de monsieur Rubeus Hagrid :


Monsieur Rubeus Hagrid présente son nom et sa profession.

- La direction d’ajustement : mots → monde

- L’état psychologique : Exprimer le désir de monsieur Rubeus Hagrid : Monsieur


Rubeus Hagrid veut que Harry Potter et la famille Dursley sachent qui il est.

- Le contenu propositionnel : une proposition de monsieur Rubeus Hagrid : Monsieur


Hagrid veut informer à Harry Potter et famille Dursley que son nom et sa profession.

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (15’) « Je me suis déjà présenté, il faut me croire. J'ai le droit de vous
parler de la lettre d'admission d'Harry Potter. »

Rubeus Hagrid veut se présenter.

Type d’implicite : Implicite pragmatique – implicitation conversationnelle

À minuit, Hagrid est soudainement apparu, ce qui a rendu la famille Dudley méfiante et
l'a chassé. Donc, Hagrid se présente à la famille Dudley avait pour but d'instaurer la
confiance et de les informer qu'il avait le droit de parler de la lettre d'admission d'Harry.

Énoncé 16 : « Est-ce que tu voudrais bien m'y conduire ?»

Analyse contextuelle :
37
- Déictiques personnels :

1 locuteur : Harry Potter, le garçon est orphelin à l’âge de 11 ans.

1 interlocuteur : Monsieur Vernon Dursley, le mari de Mme Dursley et l’oncle d’Harry


Potter.

L’homme d'âge moyen qui déteste Harry Potter.

- Déictiques temporels : le 31 aout, avant la date d’admission

- Déictiques spatiaux : à la maison de Dursley au 4, Privet Drive en Angleterre

- Déictiques discursifs : une question

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation familiale (l’oncle – Mm Vernon Dursley et son neveu de


sa femme – Harry Potter)

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte directif : une question

- Le but illocutoire est de mettre monsieur Vernon Dursley dans l’obligation de réaliser
une action future : Harry Potter demande à son oncle, monsieur Vernon de le conduire à
la gare King’s Cross demain pour aller à Poudlard.

- État psychologique : Exprimer le désir d’Harry Potter : Harry Potter veut demander à
Vernon Dursley de le conduire à la gare King’s Cross demain pour aller à Poudlard.

- La direction d’ajustement : monde → mots.

- Le contenu propositionnel : une action future de monsieur Vernon Dursley (Demain,


M. Vernon Dursley conduira Harry Potter à la gare King’s Cross pour aller à Poudlard).

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (16’) « Je veux que vous me conduise à la gare demain. »

Harry Potter veut que son oncle le conduise à la gare demain.


38
Type d’implicite : Implicite sémantique – implication sémantique.

Harry utilise des mots « voudrais bien m’y conduire » et une question pour demander à
oncle Dudley s'il peut l'emmener à la gare demain.

Énoncé 17 : « Et voilà, mon garçon, dit-il. La voie 9 est ici, la voie 10 juste à côté.

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : Monsieur Vernon Dursley, le mari de Mme Dursley et l’oncle d’Harry Potter.

L’homme d'âge moyen qui déteste Harry Potter.

1 interlocuteur : Harry Potter, le garçon est orphelin environ à l’âge de 11 ans et étudie au
collège Poudlard, école de sorcellerie.

- Déictiques temporels : le matin le 1 septembre

- Déictiques spatiaux : au King’s Cross, entre la voie 9 et la voie 10

- Déictiques discursifs : une information

→ Avec le contexte et le cotexte : une ironie

- Déictiques sociaux : relation familiale (l’oncle – Mm Vernon Dursley et son neveu de


sa femme – Harry Potter)

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte représentatifs : une assertion

- Le but illocutoire est la description d’un état de fait qui est le cas : L’oncle d’Harry
Potter, M. Vernon Dursley informe à Harry Potter qu’il n’y a ici que la voie 9 et la voie
10, pas de la voie 9 ¾ et il confirme qu’elle n’a pas encore été construit.

- La direction d’ajustement : mots → monde

- L’état psychologique : Exprimer la croyance de Monsieur Vernon Dursley : Il n’y a


pas la voie 9 ¾.
39
- Le contenu propositionnel : une proposition de monsieur Vernon Dursley : M. Vernon
Dursley veut informer à Harry Potter qu’il n’y a pas la voie 9 ¾ à la gare King’s Cross.

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (17’) « Il n’y a pas de voie 9 ¾ ici. ».

L’oncle d’Harry Potter pense qu'il n'y a pas de voie 9 ¾ ici.

Type d’implicite : Implicite sémantique – implication sémantique.

L'oncle de Harry Potter s'est basé sur la situation réelle pour informer Harry qu'il n'y avait
pas de station 9 ¾ ici.

Énoncé 18 : « Tu as faim ? »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : Ron Weasley, le garçon à l’âge de 11 ans et étudie au collège Poudlard, école
de sorcellerie.

1 interlocuteur : Harry Potter, le garçon est orphelin environ à l’âge de 11 ans et étudie au
collège Poudlard, école de sorcellerie.

- Déictiques temporels : le matin le 1 septembre

- Déictiques spatiaux : dans le train pour Poudlard

- Déictiques discursifs : une question

→ Avec le contexte et le cotexte : une demande

- Déictiques sociaux : relation amicale

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte directif : une question

40
- Le but illocutoire est de mettre Harry Potter dans l’obligation de réaliser une action
future : Ron Weasley voulait savoir si Harry Potter avait faim et faire un ami.

- État psychologique : Exprimer le désir de connaître la réponse d'Harry Potter et de


faire un ami : Ron Weasley voulait demander si Harry Potter avait faim et puis et puis ils
deviendront amis.

- La direction d’ajustement : monde → mots.

- Le contenu propositionnel : une action future d’Harry Potter (Harry Potter répondra à
son état et et puis ils deviendront amis.).

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (18’) « Est-ce que tu veux manger du chocolat ? »

Ron voulait inviter Harry à manger du chocolat.

Type d’implicite : Implicite pragmatique – implicitation conversationnelle.

Dans le train pour Poudlard, Ron voulait se lier d'amitié avec Harry et l'invita à manger du
chocolat pour faire connaissance avec lui.

Énoncé 19 : « Professeur McGonagall, voici les élèves de première année. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : Monsieur Rubeus Hagrid, gardien des Clés et des Lieux à l’école de Poudlard.

1 interlocutrice : Mme McGonagall, professeur de métamorphose à Poudlard, directrice


de Gryffondor, directrice – adjointe puis directrice de Poudlard, membre de l’ordre du
Phénix.

- Déictiques temporels : Premier jour à Poudlard, école de sorcellerie, avant de mettre le


chapeau de sorcier

- Déictiques spatiaux : dans le hall de l'école Poudlard

41
- Déictiques discursifs : une information

→ Avec le contexte et le cotexte : une déclaration

- Déictiques sociaux : relation professionnelle (gardien des Clés et des Lieux – Hagrid et
madame directrice de Poudlard – McGonagall)

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte représentatifs : une assertion

- Le but illocutoire est la description d’un état de fait qui est le cas : Monsieur Rubeus
Hagrid informe à professeur McGonagall que les élèves ont été convoqués dans la salle de
Poudlard.

- La direction d’ajustement : mots → monde

- L’état psychologique : Exprimer le désir de professeur McGonagall : Professeur


McGonagalle veut que tous les élèves de 1e année convoque dans la salle de Poudlard
pour diffuser les règles.

- Le contenu propositionnel : une proposition de Rubeus Hagrid : M. Rubeus Hagrid


veut informer à professeur McGonagall que les élèves ont été convoqués dans la salle de
Poudlard. Elle est peut-être prête à commencer son parole.

Analyse implicite et explicite :

Sens implicite : (19’) « Vous pouvez commencer à annoncer les règles. »

McGonagalle peut commencer à annoncer les règles de Poudlard.

Type d’implicite : Implicite pragmatique – sous-entendu.

Au début de l'année scolaire, la directrice devait annoncer certaines règles aux nouveaux
élèves, elle a donc demandé à Hagrid de rassembler les élèves dans le hall pour les
annoncer. Alors, Hagrid informe la situation réelle afin que Mme Harry puisse
commencer la tâche.

42
Énoncé 20 : « Il est interdit d'emporter les livres de la bibliothèque en dehors des
murs du château, fit observer Rogue. »

Analyse contextuelle :

- Déictiques personnels :

1 locuteur : Severus Snape, le professeur d’Poudlard, ami et amant de la mère de Harry


Potter, fils de Tobias Rogue et d’Eileen Prince.

1 interlocuteur : Harry Potter, un garçon est orphelin environ à l’âge de 11 ans et étudie au
collège Poudlard, école de sorcellerie, membre de Gryffondor.

- Déictiques temporels : avant le premier match de Quidditch

- Déictiques spatiaux : à l’école Poudlard

- Déictiques discursifs : une information

→ Avec le contexte et le cotexte : une déclaration

- Déictiques sociaux : relation professionnelle (entre le professeur à Poudlard et son


élève)

Analyse de type d’acte illocutoire :

- Acte déclaratif : déclaration

- Le but illocutoire est de rendre effectif le contenu de l’acte : Monsieur Severus Snape
veut informer à Harry Potter qu’il est pas autorisé à emporter les livres de la bibliothèque
des murs du château. C’est la raison que Gryffondor a été enlevé cinq points.

- La direction d’ajustement à la fois : monde → mots.

- Le contenu propositionnel : une proposition de monsieur Severus Snape : Monsieur


Severus Snape veut informer Harry Potter que Gryffondor a été enlevé cinq points parce
qu’Harry Potter a emporté le livre de la bibliothèque en dehors des murs du château.

Analyse implicite et explicite :

43
Sens implicite : (20’) « Le retour des livres à la bibliothèque et à Gryffondor entraînera
la déduction de cinq points à titre d'avertissement. »

Informer Harry des règles de l'école de Poudlard.

Type d’implicite : Implicite sémantique – implication sémantique.

Les étudiants ne sont pas emporter les livres de la bibliothèque en dehors des murs du
château, mais Harry a commis cette erreur et a été découvert par le professeur Snape.
C'est pourquoi Gryffondor s'est vu retirer des points en guise d'avertissement. Professeur
Snape utilise des mots « être interdit d’emporter les livres de la bibliothèque en dehors
des murs du château » pour annoncer les règles de l’école et « enlever cinq points à
Gryffondor » pour avertit Harry de ne pas recommencer.

44
1. Ngữ dụng học (La pragmatique)

Vào cuối những năm 1960, hai du khách lớn tuổi người Mỹ đã đi du lịch đến
Scotland và họ đã kể lại rằng: trong chuyến du lịch của mình, họ đã đến một thị trấn ở
Scotland, nơi có một nhà thờ đổ nát rất lớn. Khi đứng ở trong đống đổ nát, họ nhìn thấy
một cậu bé và họ hỏi cậu bé rằng: nhà thờ bị hư hại nặng nề như thế trong khoảng thời
gian nào? Cậu bé trả lời: “Trong cuộc chiến”. Câu trả lời ấy khiên hai vị khách du lịch
ngay lập tức nghĩ đến giai đoạn thập niên 60, họ hiểu rằng đó là giai đoạn của Chiến tranh
thế giới lần thứ hai vì cuộc chiến này chỉ mới kết thúc khoảng 20 năm trước đó. Nhưng họ
lại cảm thấy rằng tàn tích để lại dường như có niên đại lâu hơn như thế, vì vậy họ đã hỏi
cậu bé rằng đó là cuộc chiến nào. Cậu bé liền đáp lại là cuộc chiến với người Anh, lúc này
họ biết rằng cuộc chiến mà cậu bé nhắc đến chính thức kết thúc vào năm 1745.

Theo nhiều cách hiểu, ngữ dụng học là nghiên cứu về ý nghĩa “vô hình” hoặc cách
chúng ta nhận biết ý nghĩa đó ngay cả khi nó không thực sự được nói hoặc được viết. Để
điều đó xảy ra, người nói (hoặc người viết) phải có khả năng dựa vào rất nhiều giả địng và
kỳ vọng chung khi họ cố gắng thực hiện hành vi giao tiếp. Việc điều tra những giả định
và kỳ vọng đó cung cấp cho chúng ta một số hiểu biết sâu sắc về việc luôn được truyền
đạt nhiều hơn những gì được đề cập.

Nếu như ngữ nghĩa học là công cụ xác định nghiên cứu ý nghĩa của câu từ trong
ngôn ngữ, đề cập đến ý nghĩa ở cấp độ từ, cụm từ, câu hoặc đơn vị lớn hơn thì ngữ dụng
học lại đề cập đến vai trò của ngữ cảnh trong việc làm thay đổi ý nghĩa của lời nói, đặc
biệt là trong giao tiếp.

Có rất nhiều định nghĩa về ngữ dụng học được đưa ra và chia sẻ từ nhiều học giả
khác nhau, theo Karen Leigh (2018) ngôn ngữ ngữ dụng là những kĩ năng ngôn ngữ xã
hội được sử dụng khi chúng ta tương tác với nhau. Bao gồm những gì chúng ta nói ra,
cách biểu đạt lời nói, những cử chỉ khi nói (tương tác bằng mắt, cử chỉ khuôn mặt, ngôn
ngữ cơ thể) và sự phản ứng đúng mực của chúng ta trong những tình huống giao tiếp cụ
thể.

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Theo đó, ngữ dụng học được hiểu như một lĩnh vực nghiên cứu rộng không chỉ bản
thân lời nói – công cụ cần thiết nhất của giao tiếp – mà còn những cử chỉ, hành động và
cảm xúc được biểu lộ không bằng lời nhưng vẫn giúp người nói biểu lộ ý chí, cảm xúc
hoặc suy nghĩ về vấn đề nhất định. Theo Morris – người đưa ra định nghĩa đầu tiên cho
khái niệm pragmatics – Ngữ dụng học là nghiên cứu về mối quan hệ giữa ngôn ngữ và
ngữ cảnh tạo nên cấu trúc của ngôn ngữ đó.

Ngữ dụng học đã được phát hiện và nghiên cứu trong nhiều năm, theo Qian
Guanlian, các chuyên gia ban đầu chỉ có ý định nghiên cứu về ngôn ngữ và cho rằng
những yếu tố khác hỗ trợ giao tiếp đều xoay quanh ngôn ngữ. Tuy nhiên càng qua quá
trình tìm hiểu, họ càng thấy rằng ngữ dụng học là một ngành riêng tách rời khỏi khôn ngữ
học và bắt đầu dụng tâm chú ý đến ngành khoa học này. Theo Dan Sperber và Deirdre
Wilson, nghiên cứu về ngữ dụng học bắt nguồn từ giả thuyết lần đầu tiên được đưa ra bởi
nhà triết học Paul Grice: Những đặc điểm thiết yếu nhất của giao tiếp con người, cả giao
tiếp bằng lời hay không bằng lời, đều là sự biểu hiện của ý chí. Do đó, ngữ dụng học xoay
quanh cách người nghe luận giải ngụ ý thực sự của người nói từ những bằng chứng người
nói đã để lộ - một đặc điểm khá riêng biệt không tìm thấy ở những lĩnh vực nghiên cứu
ngôn ngữ khác.

1.1 Phát ngôn (Énoncé)

Theo Nguyễn Thiện Giáp (2014), phát ngôn là đơn vị hiện thực của câu trong giao
tiếp. Khi một câu được sử dụng bởi một người nào đó dưới dạng nói hay viết trong một
tình huống giao tiếp cụ thể, thì ta có một phát ngôn. Phát ngôn không phải là thực thể trừu
tượng. Nó là một sự kiện, một cái gì đó đang diễn ra. Phát ngôn không đơn thuần chỉ là
một hành động nói năng mà nó có thời gian, không gian, người nói và ngôn ngữ. Phát
ngôn có thể là một câu hoàn chỉnh nhưng cũng có thể chỉ là một từ hoặc một ngữ
(phrases).

Như vậy, phát ngôn được chúng tôi hiểu rằng là việc diễn đạt ý kiến, tuyên bố
hoặc thông báo một thông tin một cách mạch lạc và rõ ràng. Đây thường là cách người
nói hoặc người viết sử dụng nhằm mục đích truyền đạt thông điệp hoặc quan điểm của

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mình về một sự việc cụ thể. Phát ngôn được sử dụng trong nhiều tình huống khác nhau,
từ cuộc phỏng vấn truyền thông, diễn thuyết, bài thông cáo báo chí cho đến các bài diễn
thuyết chính trị hoặc văn hóa.

VD: “Chúng ta cần phải chăm chỉ thực hành nói nhiều hơn để có thể cải thiện khả năng
nói.” (Đây là phát ngôn được sử dụng để thể hiện quan điểm hoặc tuyên bố giải pháp cải
thiện kĩ năng nói.)

1.2 Ngữ cảnh (Context)

Ngữ cảnh là môi trường và tình huống xung quanh một từ, cụm từ hoặc câu chữ để
giúp hiểu rõ ý nghĩa của chúng. Ngữ cảnh bao gồm các yếu tố liên quan đến thời gian, địa
điểm, tình trạng xã hội, ngữ pháp, ngữ nghĩa và các yếu tố khác, tất cả đều góp phần làm
rõ ràng và chính xác ý nghĩa của ngôn ngữ.

Có một số từ rất phổ biến trong ngôn ngữ mà chúng ta không thể diễn giải được
nếu không biết ngữ cảnh, đặc biệt là ngữ cảnh vật lý của người nói (hoặc người viết). Đó
là những từ: ở đây, ở đó, cái này, cái kia, bây giờ và sau đó, hôm qua, hôm nay, ngày mai,
cũng như những đại từ nhân xưng như: bạn, tôi, cô ấy, anh ấy, nó, họ… Một số phát ngôn
khiến chúng ta khó hiểu nếu chúng ta không biết ai đang nói về ai, ở đâu, khi nào.

Ví dụ: Ngày mai, bạn sẽ phải mang nó đến lại vì hôm nay không có cô ấy ở đây.

Ra khỏi bối cảnh, ví dụ trên thực sự mơ hồ. Nó chứa một lượng lớn các thông tin
(bạn, nó, ngày mai, cô ấy, ở đây, hôm nay). Các thông tin được nhắc đến ấy có tên khoa
học là chỉ tố (déictique).

Có 5 loại chỉ tố:

- Chỉ tố chỉ sự vật và con người (Déictiques personnels): nó, cái này, cái kia, những bức
thư này… hoặc anh ta, họ, tôi, chúng ta, những cô gái xinh đẹp đó…

- Chỉ tố về thời gian (Déictiques temporels): sử dụng những từ chỉ thời gian như: ngày
hôm nay, ngày mai, mùa thu năm ấy…

- Chỉ tố về không gian (Déictiques spatiaux): ở đây, ở đó, gần đó…

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- Chỉ tố kiểu câu (Déictiques discursifs):

- Chỉ tố xã hội (Déictiques sociaux): về mối quan hệ xã hội

Tóm lại, ngữ cảnh theo cách hiểu của chúng tôi là bối cảnh ngôn ngữ, mà ở đó
người nói (người viết) sản sinh lời nói tương ứng. Người nghe (người đọc) căn cứ vào đó
để lĩnh hội đúng và đầy đủ lời nói.

1.3 Ngôn cảnh (cotext)

B.Malinowski, J.R. Firth và người hoàn thiện sau cùng là M.A.K. Halliday đã ghi
nhận rằng thuật ngữ ngôn cảnh bao hàm trong nó là ngôn cảnh tình huống và ngôn cảnh
văn hóa. Như vậy, ngôn cảnh là loại môi trường phi ngôn ngữ mà trong đó ngôn ngữ
được sử dụng.

Ngôn cảnh tình huống là ngôn cảnh của một hiện tượng ngôn ngữ, của một văn
bản, của một trường hợp ngôn ngữ cụ thể. Nó là thế giới xã hội và tâm lý mà ở trong đó, ở
một thời điểm nhất định, con người sử dụng ngôn ngữ. Ngôn cảnh tình huống có thể bao
gồm sự hiểu biết về thời gian, không gian, vị trí, sự hiểu biết về nghi thức xã giao, về mã
ngôn ngữ đang dùng, về nội dung và bối cảnh giao tiếp. Ngôn cảnh tình huống còn bao
gồm sự chấp nhận ngầm giữa những người giao tiếp về tất cả các quy ước, các tiền đề hay
niềm tin của các thành viên trong cộng đồng đó.

Ngôn cảnh văn hóa là ngôn cảnh của ngôn ngữ với tư cách là một hệ thống. Nó
bao gồm hàng loạt các nhân tố văn hóa như phong tục tập quán, chuẩn hành vi, quan niệm
giá trị, các sự kiện lịch sử, tri thức về tự nhiên, xã hội, chính trị, kinh tế… Hai yếu tố cũng
hết sức quan trọng nữa trong ngôn cảnh văn hóa là tiền ước và tri thức nền. Tiền ước và
tri thức nền là khả năng lĩnh hội, tất cả các nhân tố văn hóa nêu trên của từng cá nhân
trong một cộng đồng. Thi thức nền còn được coi là yếu tố không lời của quá trình giao
tiếp bằng lời. Tri thức nền thực sự là vô hạn mà thiếu chúng không thể có quá trình giao
tiếp ngôn ngữ.

3. Hành vi ngôn ngữ (Acte de langage)

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Trong ngôn ngữ học, hành động nói là cái gì đó được thể hiện bởi một cá
nhân không chỉ trình bày thông tin mà còn thực hiện một hành động.

Ví dụ: “Tôi muốn đi uống trà sữa; bạn có thể đi cùng tôi không?” được coi là một
hành động nói vì nó thể hiện mong muốn của người nói là được uống trà sữa; cũng như
bày tỏ lời đề nghị ai đó đi uống trà sữa cùng họ.

Theo Kent Bach, “hầu hết mọi hành động lời nói đều thực sự là việc thực hiện một
số hành động cùng một lúc, được phân biệt bởi các khía cạnh khác nhau trong ý định của
người nói. Việc sử dụng thuật ngữ này hiện nay bắt nguồn từ sự phát triển của J. L. Austin
về các phát ngôn mang tính biểu diễn và lý thuyết của ông về “Speech act”.

Thuật ngữ tiếng Anh “Speech act” khi du nhập vào Việt Nam được các nhà ngôn
ngữ học sử dụng bằng nhiều tên gọi khác nhau như: hành động nói (Diệp Quang Ban),
hành vi nói năng (Nguyễn Văn Khang), hành động ngôn từ (Cao Xuân Hạo), hành vi
ngôn ngữ (Đỗ Hữu Châu, Nguyễn Đức Dân). Trong bài nghiên cứu khoa học chúng tôi sử
dụng tên gọi hành vi ngôn ngữ.

Khi chúng ta thực hiện hành vi nói tức là chúng ta đang thực hiện một hành động
đặc biệt mà phương tiện là ngôn ngữ. Trong tác phẩm nổi tiếng “How to do things with
word” – J. L. Austin (Oxford 1962, trang 163), “Người ta làm nên các sự vật bằng từ
ngữ như thế nào” – Đinh Văn Đức, ông đã đề cập đến vấn đề lý thuyết hành động ngôn từ
như sau: Một hành động ngôn ngữ được thực hiện khi một người nói (hoặc viết) Sp1 nói
ra một phát ngôn U cho người nghe (hoặc người đọc) Sp2 trong ngữ cảnh C.

3.1 Hành vi tạo lời (L’acte locutoire)

Hành vi tạo lời là những hành vi sử dụng các yếu tố của ngôn ngữ như ngữ âm, từ,
các kiểu kết hợp từ thành câu… để tạo ra một phát ngôn về hình thức và nội dung.

Ví dụ: Để phát ngôn “Con muốn mua trà sữa ạ!” ta phải tạo ra nó bằng cách phát
âm thành tiếng ra (nói ra).

3.2 Hành vi tại lời (L’acte illocutoire)

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Hành vi tại lời là những hành vi người nói thực hiện ngay khi nói năng. Hiệu quả
của chúng là những hiệu quả thuộc ngôn ngữ, có nghĩa là chúng gây ra một phản ứng
ngôn ngữ tương ứng với chúng ở người nhận. Ví dụ hành động tại lời: hành vi hỏi, hành
vi yêu cầu, hành vi ra lệnh, hành vi mời, hành vi hứa hẹn, hành vi khuyên bảo, hành vi
nghi ngờ… Khi chúng ta hỏi ai đó về một điều gì đó, một cái gì đó thì người được hỏi có
nhiệm vụ phải đưa ra câu trả lời cho chúng ta, cho dù trả lời không biết. Không trả lời,
không đáp lại câu hỏi, người nghe bị xem là mất lịch sự. Khác với các hành động mượn
lời, hành động tại lời có chủ đích quy ước và có thể chế dù rằng quy ước và thể chế của
chúng không hiển ngôn mà quy tắc vận hành chúng được mọi người trong một cộng đồng
ngôn ngữ tuân theo một cách không tự giác. Có thể nói, nắm được những quy tắc điều
khiển các hành động tại lời trong ngôn ngữ đó, có nghĩa là biết các quy tắc để “hỏi”, “hứa
hẹn” … sao cho đúng lúc, đúng chỗ cho thích hợp với ngữ cảnh với người được hỏi…

Ví dụ: - Tôi khuyên bạn nên mang ô khi ra ngoài, trời có vẻ sẽ mưa đấy.

Hành vi khuyên được thực hiện bằng lời nói. Nói xong phát ngôn trên, thể đã thực
hiện được hành động khuyên đối với người nghe và có tác động trực tiếp đến người nghe,
đặt người nghe vào nghĩa vụ cần phải thực hiện.

Ví dụ: - Tôi cấm các em không được sử dụng điện thoại trong giờ học.

Hành vi tại lời (ở lời) đặt người nói và người nghe vào những quyền lợi và nghĩa
vụ mới so với tình trạng của họ trước khi thực hiện hành vi ở lời đó.

3.3 Hành vi mượn lời (L’acte perlocutoire)

Hành vi mượn lời là hành vi “mượn” phương tiện ngôn ngữ, nói đúng hơn là mượn
các phát ngôn để gây ra một hiệu quả ngoài ngôn ngữ nào đó ở người nghe, người nhận
hoặc ở chính người nói.

Ví dụ nghe một phát ngôn: “trời sắp mưa rồi, gió to ghê”. Sp 2 có thể có hành vi đi
thu quần áo đang phơi ngoài sân hoặc đóng cửa sổ. Hành động thu quần áo và đóng cửa
sổ thuộc hành động mượn lời.

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Chức năng của hành động giao tiếp được thực hiện nhờ các hiệu quả mượn lời của
phát ngôn. Có những hiệu quả mượn lời là đích của một hành tại lời như trong ví dụ tôi đã
nêu trên: Hành động thu quần áo và đóng cửa sổ là hiệu quả của hành động tại lời đề nghị.
Tuy nhiên, cũng có những hiệu quả không thuộc đích của hành động tại lời: Ví dụ như Sp
2 trong ví dụ trên thu quần áo một cách chậm chạp, khó chịu hay không chịu đóng cửa sổ
thì đó được coi không phải là đích của hành động tại lời. Những hiệu quả mượn lời rất
phân tác, không thể tính toán được. Chúng không có tính quy ước (trừ hành động mượn
lời đích của hành động tại lời). Hiệu quả mượn lời có thể có chủ ý hoặc không có chủ ý.

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