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UNIVERSITÉ DE DANANG

ÉCOLE DE LANGUES ÉTRANGÈRES

Département de Français

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EXERCICE DE LA PRAGMATIQUE LINGUISTIQUE

Par Groupe 3 :

Phan Nguyễn Khánh Linh : 413200033


Trần Thị Bảo Trân : 413200074
STT Extrait Énoncé Source
1 Corentin est venu, il a dit bonjour à Maman, à Papa et On va bientôt manger et je ne René Goscinny, Jean-
on s’est donné la main. Il a l’air assez chouette, pas voudrais pas que vous ameniez Jacques Sempé, Le petit
aussi chouette que les copains de l’école, bien sûr, de la boue dans la maison. Nicolas et les copains, Le
mais il faut dire que les copains de l’école, eux, ils chouette bol d’air, p.17.
sont terribles.
- On va jouer dans le jardin ? j’ai demandé.
Corentin a regardé son papa, et son papa a dit :
- Je n’aimerais mieux pas, les enfants. On va bientôt
manger et je ne voudrais pas que vous ameniez de
la boue dans la maison.
Maman a eu bien du mal à faire le ménage, ce matin.
Alors, Corentin et moi on s’est assis, et pendant que
les grands prenaient l’apéritif, nous, on a regardé une
revue que j’avais déjà lue à la maison.
2 C’est vraiment un chouette copain, Clotaire, et je lui ai Tu les veux sur la figure, mes René Goscinny, Jean-
demandé de me prêter ses lunettes pour essayer, et grosses mains pleines de Jacques Sempé, Le petit
vraiment je ne sais pas comment il va faire pour être beurre ? Nicolas et les copains,
premier, Clotaire, parce qu’avec ses lunettes on voit Clotaire a des lunettes,
tout de travers, et quand on regarde ses pieds, ils ont p.8.
l’air d’être très près de la figure. Et puis j’ai passé les

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lunettes à Geoffroy, qui les a prêtées à Rufus, qui les a
mises à Joachim, qui les a données à Maixent, qui les a
jetées à Eudes qui nous a fait bien rigoler en faisant
semblant de loucher, et puis Alceste a voulu les
prendre, mais lа il y a eu des histoires.
- Pas toi, a dit Clotaire. Tu as les mains pleines de
beurre à cause de tes tartines et tu vas salir mes
lunettes, et ce n’est pas la peine d’avoir des lunettes si
on ne peut pas voir à travers, et c’est un drôle de
travail de les nettoyer, et papa me privera de télévision
si je suis de nouveau dernier parce qu’un imbécile a
sali mes lunettes avec ses grosses mains pleines de
beurre !
Et Clotaire a remis ses lunettes, mais Alceste n’était
pas content.
- Tu les veux sur la figure, mes grosses mains
pleines de beurre ? il a demandé à Clotaire.
-Tu ne peux pas me taper dessus, a dit Clotaire. J’ai
des lunettes. La la 1ère !
- Eh ben, a dit Alceste, enlève-les, tes lunettes !
- Non, monsieur, a dit Clotaire.

2
- Ah ! les premiers de la classe, a dit Alceste, vous êtes
tous les mêmes ! Des lâches
- Je suis un lâche, moi ? a crié Clotaire.
- Oui, monsieur, puisque tu portes des lunettes ! a crié
Alceste. "

3 Après le déjeuner, on s’est assis dans le salon. Ce que je vous demande, c’est René Goscinny, Jean-
Corentin a repris la revue et Mme Bongrain a expliqué de ne pas jouer sur les pelouses, Jacques Sempé, Le petit
à Maman qu’elle avait une bonne en ville, mais que la mais sur les allées Nicolas et les copains, Le
bonne ne voulait pas venir travailler à la campagne, le chouette bol d’air, p.20.
dimanche. M. Bongrain expliquait à Papa combien ça
lui avait coûté, la maison, et qu’il avait fait une affaire
formidable. Moi, tout ça ça ne m’intéressait pas, alors
j’ai demandé à Corentin si on ne pouvait pas aller
jouer dehors où il y avait plein de soleil. Corentin a
regardé son papa, et M. Bongrain a dit :
- Mais, bien sûr, les enfants. Ce que je vous
demande, c’est de ne pas jouer sur les pelouses,
mais sur les allées. Amusez-vous bien, et soyez sages.
Corentin et moi nous sommes sortis, et Corentin m’a
dit qu’on allait jouer à la pétanque. J’aime bien la

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pétanque et je suis terrible pour pointer. On a joué
dans l’allée ; il y en avait une seule et pas très large ; et
je dois dire que Corentin, il se défend drôlement.
- Fais attention, m’a dit Corentin ; si une boule va sur
la pelouse, on ne pourrait pas la ravoir !
Et puis Corentin a tiré, et bing ! sa boule a raté la
mienne et elle est allée sur l’herbe. La fenêtre de la
maison s’est ouverte tout de suite et M. Bongrain a
sorti une tête toute rouge et pas contente :
- Corentin ! il a crié. Je t’ai déjà dit plusieurs fois de
faire attention et de ne pas endommager cette pelouse !
4 Ce matin, avant que je parte pour l’école, le facteur a Je ne comprends pas ton René Goscinny, Jean-
apporté un paquet pour moi, un cadeau de mémé. Il est attitude Jacques Sempé, Le petit
chouette, le facteur ! Nicolas et les copains,
Papa, qui était en train de prendre son café au lait, a Les crayons de couleur,
dit: «Ane, aпe, aпe, des catastrophes en perspective ! » p.24.
et Maman, ça ne lui a pas plu que Papa dise ça, et elle
s’est mise à crier que chaque fois que sa maman, ma
mémé, faisait quelque chose, Papa trouvait à redire, et
Papa a dit qu’il voulait prendre son café au lait
tranquille, et Maman lui a dit que, oh ! bien sûr, elle

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était juste bonne à préparer le café au lait et à faire le
ménage, et Papa a dit qu’il n’avait jamais dit ça, mais
que ce n’était pas trop demander que de vouloir un peu
la paix à la maison, lui qui travaillait durement pour
que Maman ait de quoi préparer le café au lait. Et
pendant que Papa et Maman parlaient, moi j’ai ouvert
le paquet, et c’était terrible : c’était une boîte de
crayons de couleur ! J’étais tellement content que je
me suis mis à courir, à sauter et à danser dans la salle à
manger avec ma boîte, et tous les crayons sont tombés.
- Ça commence bien ! a dit Papa.
- Je ne comprends pas ton attitude, a dit Maman. Et
puis, d’abord, je ne vois pas quelles sont les
catastrophes que peuvent provoquer ces crayons de
couleur ! Non, vraiment je ne vois pas !
- Tu verras, a dit Papa.
Et il est parti à son bureau. Maman m’a dit de
ramasser mes crayons de couleur, parce que j’allais
être en retard pour l’école. Alors, moi je me suis
dépêché de remettre les crayons dans la boîte et j’ai
demandé à Maman si je pouvais les emmener аl’école.

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Maman m’a dit que oui, et elle m’a dit de faire
attention et de ne pas avoir d’histoires avec mes
crayons de couleur. J’ai promis, j’ai mis la boîte dans
mon cartable et je suis parti. Je ne comprends pas
Maman et Papa; chaque fois que je reçois un cadeau,
ils sont sûrs que vais faire des bêtises.
5 C’est aujourd’hui qu’on doit l’apporter, le poste. Moi, Peuh ! … c’est un tout petit René Goscinny, Jean-
je suis drôlement impatient ; papa, il n’a l’air de rien, écran. Jacques Sempé, Histoires
mais il est impatient, lui aussi, surtout depuis qu’il a inédites du Petit Nicolas,
prévenu M. Blédurt, notre voisin, qui, lui, n’a pas la Chapitre 2, Ca y est, on
télévision. Enfin, le camion est arrivé devant notre l’a !, p.70.
maison et nous avons vu sortir le monsieur qui portait
le poste, ça avait l’air très lourd.
- C’est pour ici le poste ? a demandé le monsieur.
Papa lui a dit que oui, mais il lui a demandé d’attendre
un petit moment avant d’entrer dans la maison. Papa
s’est approché de la haie qui sépare notre jardin de
celui de M. Blédurt et il a crié :
- Blédurt ! Viens voir ! M. Blédurt, qui devait nous
regarder de sa fenêtre, est sorti tout de suite.
- Qu’est-ce que tu me veux ? il a dit. On ne peut pas

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être tranquille chez soi !
- Viens voir mon poste de télévision ! a crié papa, très
fier.
M. Blédurt s’est approché, l’air pas pressé, mais moi je
le connais, il était drôlement curieux.
- Peuh ! il a dit, M. Blédurt, c’est un tout petit écran.
- Un tout petit écran, a répondu papa, un tout petit
écran. Tu n’es pas un peu fou, non ? C’est un
cinquante-quatre centimètres ! Tu es jaloux, voilà ce
que tu es ! M. Blédurt s’est mis à rire, mais un rire pas
content du tout. - Jaloux, moi ? Il a ri.
- Si je voulais acheter un poste de télévision, ça fait
longtemps que je l’aurais fait. J’ai un piano, moi,
monsieur ! J’ai des disques classiques, moi, monsieur !
J’ai des livres, moi, monsieur !
- Tu parles ! a crié papa, tu es jaloux, un point c’est
tout !
6 - Le déjeuner est prêt ! a crié Geoffroy. T’es pas un peu fou ? Est-ce que René Goscinny, Jean-
Alors on a tous fait semblant de manger, sauf Alceste je te demande du poulet, moi? Jacques Sempé, Le petit
qui mangeait vraiment, parce qu’il avait apporté des Nicolas et les copains,
tartines à la confiture de chez lui. Les campeurs, p.37.

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- Très bon, ce poulet ! a dit Joachim, en faisant «
miam, miam ».
- Tu me passes un peu de tes tartines ? a demandé
Maixent à Alceste.
- T’es pas un peu fou ? a répondu Alceste. Est-ce que
je te demande du poulet, moi ?
Mais comme Alceste c’est un bon copain, il a fait
semblant de donner une de ses tartines à Maixent.
- Bon, maintenant il faut éteindre le feu, a dit Joachim,
et enterrer tous les papiers gras et les boîtes de
conserve. - T’es malade, a dit Rufus. Si on doit
enterrer tous les papiers gras et toutes les boîtes du
terrain vague, on sera encore là dimanche !
- Mais que t’es bête ! a dit Joachim. On fait semblant !
Maintenant, on va tous se mettre sous la tente pour
dormir
7 Alors, Papa lui a dit que nous nous étions perdus, et Je ne vous donne pas la main, je René Goscinny, Jean-
M. Bongrain a eu l’air tout étonné. suis noire de charbon ! Jacques Sempé, Le petit
- Comment as-tu fait ton compte ? il a demandé. C’est Nicolas et les copains, Le
tout droit ! chouette bol d’air, p.15..
Et il nous a fait entrer dans la maison.

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Elle est chouette, la maison de M. Bongrain ! Pas très
grande, mais chouette.
- Attendez, a dit M. Bongrain, je vais appeler ma
femme. Et il a crié : « Claire ! Claire ! Nos amis sont
là ! »
Et Mme Bongrain est arrivée, elle avait des yeux tout
rouges, elle toussait, elle portait un tablier plein de
taches noires et elle nous a dit :
- Je ne vous donne pas la main, je suis noire de
charbon ! Depuis ce matin, je m’escrime à faire
marcher cette cuisinière sans y réussir !
M. Bongrain s’est mis à rigoler.
- Évidemment, il a dit, c’est un peu rustique, mais
c’est ça, la vie à la campagne ! On ne peut pas avoir
une cuisinière électrique, comme dans l’appartement.
- Et pourquoi pas ? a demandé Mme Bongrain.
- Dans vingt ans, quand j’aurai fini de payer la maison,
on en reparlera, a dit M. Bongrain. Et il s’est mis à
rigoler de nouveau.
8 Et c’est pas juste, à la fin, parce que si personne ne le Qu’est-ce que tu fais couché sur René Goscinny, Jean-
voit, ce n’est pas la peine d’être bronzé, et j’étais l’herbe ? Jacques Sempé, Histoires

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drôlement de mauvaise humeur, et papa m’a dit qu’on inédites du Petit Nicolas,
n’allait pas recommencer la comédie de tous les ans, et Chapitre 1, On va rentrer,
qu’il ne voulait pas que je sois insupportable jusqu’à la p.13.
rentrée des classes.
- Je vais être tout blanc, pour l’école ! j’ai dit.
- Mais c’est une manie ! a crié papa. Depuis qu’il est
rentré de vacances, il ne pense qu’à son bronzage !...
Ecoute, Nicolas, tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas
aller dans le jardin, et tu vas prendre des bains de
soleil. Comme ça, tu ne me casseras plus les oreilles,
et quand tu iras à l’école, tu seras un vrai Tarzan.
Alors moi, je suis allé dans le jardin, mais bien sûr ce
n’est pas comme à la plage, surtout qu’il y avait des
nuages.
Et puis maman m’a appelé :
- Nicolas ! Qu’est-ce que tu fais couché sur
l’herbe ? Tu ne vois pas qu’il commence à pleuvoir ?
Maman a dit que cet enfant la rendrait folle, et je suis
rentré dans la maison ; et papa, qui était en train de lire
le journal, m’a regardé et il m’a dit que j’avais bien
bronzé, et que maintenant j’aille m’essuyer la tête,

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parce que j’étais mouillé.
- C’est pas vrai ! j’ai crié. Je ne suis plus bronzé du
tout ! Je veux retourner à la plage !
- Nicolas ! a crié papa. Tu vas me faire le plaisir d’être
poli, et de ne plus dire de bêtises ! Sinon, tu montes
dans ta chambre sans dîner ! Compris ?
9 Alors, maman s’est assise sur mon lit, elle a N’est-ce pas, que mon Nicolas René Goscinny, Jean-
commencé à respirer des tas de fois, et puis elle s’est va être très gentil avec maman Jacques Sempé, Histoires
mise à pleurer, et moi je n’aime pas quand ma maman et qu’il va lui demander inédites du Petit Nicolas,
pleure, alors j’ai pleuré aussi, papa s’est arrêté de pardon ? Chapitre 1, Le chouette
marcher, il nous a regardés et puis il s’est assis à côté lapin, p.59.
de maman, il lui a passé son bras autour des épaules, il
a sorti son mouchoir et il l’a donné à maman qui s’est
mouchée très fort.
- Allons, allons, chérie, a dit papa. Nous sommes
ridicules de nous emporter comme ça. Nous sommes
tous énervés... Nicolas, mouche-toi... et c’est pour ça
que nous disons n’importe quoi.
- Tu as raison, a dit maman. Mais qu’est-ce que tu
veux, quand il fait orageux comme aujourd’hui, et que
le petit...

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- Mais oui, mais oui, a dit papa. Je suis sûr que tout va
s’arranger. Il faut un peu de psychologie avec les
enfants, tu le sais bien. Attends, tu vas voir. Et puis
papa s’est tourné vers moi et il m’a passé sa main sur
les cheveux.
- N’est-ce pas, a dit papa, que mon Nicolas va être
très gentil avec maman et qu’il va lui demander
pardon ? Moi, j’ai dit que oui, parce que le moment le
plus chouette, à la maison, c’est quand nous terminons
nos disputes.
- J’ai été un peu injuste avec lui, a dit maman. Tu sais
qu’il a très bien travaillé à l’école, notre Nicolas. La
maîtresse l’a félicité devant tous ses petits camarades.
10 Moi, j’étais content comme je ne peux pas vous dire. Je t’ai répété cent fois que je ne René Goscinny, Jean-
J’ai pris Bonbon dans les mains, il était tout chaud, et veux pas d’animaux dans la Jacques Sempé, Histoires
je suis parti en courant. Et puis, je suis revenu chercher maison. inédites du Petit Nicolas,
la livre de sucre en poudre. Quand je suis entré dans la Chapitre 2, Bonbon,
maison, j’ai crié : p.103.
- Maman ! Maman ! Regarde ce que M. Compani m’a
donné ! Maman, quand elle a vu Bonbon, elle a ouvert
des grands yeux, elle a mis ses sourcils dessus et elle a

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dit :
- Mais c’est un chat !
- Oui, j’ai expliqué. Il s’appelle Bonbon, c’est le fils
de Biscotte, il boit du lait et je vais lui apprendre à
faire des tours.
- Non, Nicolas, m’a dit maman. Je t’ai répété cent
fois que je ne veux pas d’animaux dans la maison.
Tu m’as déjà rapporté un chien et puis un têtard, et
chaque fois ça a été des drames. J’ai dit non et c’est
non ! Tu vas rapporter cette bête à M.Compani !
- Oh ! Maman ! Dis, maman ! j’ai crié.
Mais maman n’a rien voulu savoir, alors j’ai pleuré,
j’ai dit que je ne resterais pas à la maison sans
Bonbon, que si je rapportais Bonbon à M. Compani,
M. Compani tuerait Bonbon, et que si M. Compani
tuait Bonbon, je me tuerais aussi, que je n’avais jamais
le droit de rien faire à la maison, et que les copains,
eux, on leur permettait chez eux des tas de choses qu’à
moi on me défendait.
11 Et pourtant, Harry Potter était toujours là, encore Allez, debout ! Immédiatement ! J. K. Rowling, Harry
endormi pour le moment, mais plus pour longtemps. Potter à L’école de

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Car sa tante Pétunia était bien réveillée et ce fut sa Sorciers, Chapitre 2 :
voix perçante qui rompit pour la première fois le Une vitre disparait, p.13.
silence du matin.
- Allez, debout ! Immédiatement !
Harry se réveilla en sursaut. Sa tante tambourina à la
porte.
- Vite, debout ! hurla-t-elle de sa voix suraiguë.
Harry l'entendit s'éloigner vers la cuisine et poser une
poêle sur la cuisinière. Il se tourna sur le dos et essaya
de se rappeler le rêve qu'il était en train de faire.
C'était un beau rêve, avec une moto qui volait, et il eut
l'étrange impression d'avoir déjà fait le même rêve
auparavant.
12 Sa tante était revenue derrière la porte. Ça y est ? Tu es levé ? J. K. Rowling, Harry
- Ça y est ? Tu es levé ? demanda-t-elle. Potter à L’école de
- Presque, répondit Harry. Sorciers, Chapitre 2 :
- Allez, dépêche-toi, je veux que tu surveilles le bacon. Une vitre disparait, p.13.
Ne le laisse surtout pas brûler. Tout doit être
absolument parfait le jour de l'anniversaire de Dudley.
Harry était un grognement.
- Qu'est-ce que tu dis ? glapit sa tante derrière la porte.

14
- Rien, rien...
13 Le lendemain matin, au petit déjeuner, une odeur C'est ton nouvel uniforme J. K. Rowling, Harry
pestilentielle se dégageait d'une grande bassine posée Potter à L’école de
dans l'évier de la cuisine, Harry s'approcha et vit de Sorciers, Chapitre 3 : Les
vieux vêtements qui flottaient dans une eau grisâtre. lettres de nulle part, p.23.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il à la tante Pétunia.
Elle pinça les lèvres, choquée qu'il ait l'audace de
poser la question.
- C'est ton nouvel uniforme, dit-elle.
- Ah bon ? s'étonna Harry en regardant à nouveau la
bassine. Je ne savais pas qu'il fallait le faire tremper
dans l'eau.
- Ne fais pas l'idiot, répondit sèchement la tante
Pétunia J'ai teint en gris des vieilles affaires de
Dudley. Ça te suffira bien comme uniforme, il ne sera
guère différent des autres.
14 Ils se regardèrent comme s'ils avaient oublié que Harry DEHORS J. K. Rowling, Harry
et Dudley étaient avec eux dans la cuisine. Dudley Potter à L’école de
n'avait pas l'habitude qu'on lui manifeste une telle Sorciers, Chapitre 3 : Les
indifférence et il donna un coup sec de sa canne sur la lettres de nulle part,
tête de son père. p.24,25.

15
- Je veux lire cette lettre, dit-il d'une voix forte.
- C'est moi qui veux la lire ! intervint Harry. Elle est à
moi !
- Sortez d'ici, tous les deux, dit l'oncle Vernon d'une
voix grinçante en remettant la lettre dans l'enveloppe.
Harry ne bougea pas.
- JE VEUX MA LETTRE ! hurla-t-il.
- Laissez-moi voir, exigea Dudley.
- DEHORS ! rugit l'oncle Vernon.
Il prit Harry et Dudley par la peau du cou et les poussa
dans le couloir en claquant la porte de la cuisine sur
eux. Harry et Dudley engagèrent aussitôt un combat
féroce mais silencieux pour savoir qui écouterait au
trou de la serrure ce qui allait se dire dans la cuisine.
Ce fut Dudley qui l'emporta. Harry, les lunettes en
bataille, s'allongea alors à plat ventre pour écouter par
l'interstice entre le bas de la porte et le sol.
15 Harry leva les yeux vers le géant. Il aurait voulu lui Ah, c'est vrai, je ne me suis pas J. K. Rowling, Harry
dire merci, mais les mots se perdirent dans sa gorge et présenté, Rubeus Hagrid, Potter à L’école de
il s'entendit demander : Gardien des Clés et des Lieux à Sorciers, Chapitre 4 : Le
- Qui êtes-vous ? Poudlard. gardien de clé, p.33

16
Le géant eut un petit rire.
- Ah, c'est vrai, je ne me suis pas présenté, dit-il.
Rubeus Hagrid, Gardien des Clés et des Lieux à
Poudlard. Il tendit une énorme main et serra celle de
Harry en lui secouant le bras.
16 Dans le salon, les Dursley regardaient un jeu télévisé Est-ce que tu voudrais bien m'y J. K. Rowling, Harry
et il toussota pour signaler sa présence. En le voyant, conduire ? Potter à L’école de
Dudley poussa un hurlement et sortit de la pièce en Sorciers, Chapitre 6:
courant. Rendez-vous sur la voie 9
- Heu... Oncle Vernon ? 3/4, p.60.
L'oncle Vernon grogna pour indiquer qu'il l'avait
entendu.
- Heu... Il faudrait que je sois à la gare de King's Cross
demain pour... pour aller à Poudlard. L'oncle Vernon
grogna à nouveau.
- Est-ce que tu voudrais bien m'y conduire ?
Grognement. Harry pensa que c'était sa façon de dire
oui.
- Merci.
17 A dix heures et demie, ils étaient devant King's Cross. Et voilà, mon garçon... La voie 9 J. K. Rowling, Harry
L'oncle Vernon mit la grosse valise sur un chariot et est ici, la voie 10 juste à côté. Potter à L’école de

17
accompagna Harry jusqu'à l'entrée des voies. J'imagine que la tienne doit se Sorciers, Chapitre 6:
- Et voilà, mon garçon, dit-il. La voie 9 est ici, la trouver quelque part entre les Rendez-vous sur la voie 9
voie 10 juste à côté. J'imagine que la tienne doit se deux, mais j'ai bien peur qu'elle 3/4, p.61.
trouver quelque part entre les deux, mais j'ai bien ne soit pas encore construite
peur qu'elle ne soit pas encore construite. Il avait
raison, bien sûr. Il y avait un gros chiffre en plastique
au-dessus de chacun des deux quais et rien du tout au
milieu.
- Bon voyage !
18 Ron ouvrit de grands yeux lorsque Harry revint avec Tu as faim ? J. K. Rowling, Harry
ses acquisitions et les étala sur la banquette. Potter à L’école de
- Tu as faim ? dit Ron. Sorciers, Chapitre 6:
- Je suis affamé, dit Harry en mordant avidement dans Rendez-vous sur la voie 9
un Patacitrouille. Ron était en train de déballer un 3/4, p.68.
paquet qui contenait quatre sandwiches. Il en prit un et
fit la grimace.
19 La porte s'ouvrit immédiatement. Une grande sorcière Professeur McGonagall, voici J. K. Rowling, Harry
aux cheveux noirs, vêtue d'une longue robe vert les élèves de première année Potter à L’école de
émeraude se tenait dans l'encadrement. Elle avait le Sorciers, Chapitre 7 : Le
visage sévère des gens qu'il vaut mieux éviter de choixpeau magique, p.76.
contrarier, pensa aussitôt Harry.

18
- Professeur McGonagall, voici les élèves de
première année, annonça Hagrid.
- Merci, Hagrid, dit la sorcière, je m'en occupe.
Le hall d'entrée du château était si grand que la maison
des Dursley aurait pu y tenir tout entière et le plafond
si haut qu'on n'arrivait pas à l'apercevoir. Des torches
enflammées étaient fixées aux murs de pierre, comme
à Gringotts, et un somptueux escalier de marbre
permettait de monter dans les étages.
20 - Qu'est-ce que vous avez là, Potter ? demanda-t-il. Il est interdit d'emporter les J. K. Rowling, Harry
C'était Le Quidditch à travers les âges. Harry lui livres de la bibliothèque en Potter à L’école de
montra le livre. dehors des murs du château, fit Sorciers, Chapitre 11 : Le
- Il est interdit d'emporter les livres de la observer Rogue. Donnez-le-moi matche de Quidditch,
bibliothèque en dehors des murs du château, fit et j'enlève cinq points à p121.
observer Rogue. Donnez-le-moi et j'enlève cinq Gryffondor
points à Gryffondor.
- Ça, c'est une règle qu'il vient d'inventer, marmonna
Harry tandis que Rogue s'éloignait en claudiquant. Je
me demande ce qu'il s'est fait à la jambe.
- Je n'en sais rien, mais j'espère que ça lui fait mal, dit
Ron d'un ton amer. La salle commune de Gryffondor

19
était particulièrement bruyante, ce soir-là. Harry, Ron
et Hermione étaient assis près de la fenêtre. Hermione
vérifiait leurs devoirs pour le cours d'enchantements.
Elle ne les aurait jamais laissés copier sur elle (sinon,
comment feriez-vous pour apprendre quelque chose ?),
mais elle leur donna quand même toutes les bonnes
réponses.

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