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Une pourrie gâtée

Ambre , une de ces jolies et séduisantes filles âgée de dix huit ans , née dans une
Famille énormément riche, vivait paisiblement dans sa petite zone de confort .
Elle n’avait pas de quoi se plaindre , elle obtenait tout ce qu’elle voulait et vivait dans
une grande villa luxueuse à Monaco seulement avec son père .
C’était une fille intelligente, sérieuse à l’école et égocentrique avec une forte
personnalité.
Au lycée c’était la fille populaire, qui avait tous les garçons à ses pieds, qui traînait
toujours avec son petit trio, la méchante qui donnait des ordres à ses deux amies
et..l’argent la faisait sentir supérieur à tout.
Un soir, son père rentrera du travail, l’air déprimé :
-salut Papa, à ton avis laquelle des deux robes m’irait le mieux pour ce soir, la rouge
ou la noire ? Lui demanda ambre toute excitée en tendant les deux robes devant lui
-demande à tes copines, je ne m’y connaît pas à la mode, et puis comment ça ce soir
lui répondit le père froidement.
-l’anniversaire de Lisa, il y aura tout le lycée je vais bien m’éclater !, s’exclama ambre
toute contente.
Son père, l’analysa pendant un court instant de haut en bas, et dit tout bas :
-Pauvre fille, que dirait ta mère, si elle voyait ce que tu es devenue..
L’Anniversaire s’était plutôt bien passé. La musique était tellement forte qu’on pouvait à peine
entendre nos propres pensées, l’ Ambiance était bien, y compris, le buffet et ambre faisait
la folle à danser et à bouger dans tous les sens.
Le lendemain elle se réveilla donc très tard et sa première pensée le matin était d’allumer son
portable et d’ouvrir les réseaux sociaux. Après avoir montré au monde entier qu’elle s’était bien
éclatée La veille sur les réseaux, elle décide d’appeler sa bonne pour lui ramener son petit
déjeuner, sauf qu’il n’y avait plus de réseau d’un coup.
-papa ! il est où papa ! S’écria ambre, affolée, en descendant les longues marches.
La maison était vide, Ambre n’arrêtait pas de crier et de paniquer,Elle commence à entendre
des voix qui disaient « police !police !ouvrez !on a une qu’on en a une commission rogatoire ! »,
Ambre, ne savant pas quoi faire, serra ses mains devant sa bouche et se mit à pleurer.
-Ambre !viens ! on va filer par derrière ! lâcha, enfin son père qui tenait un fusil entre ses mains.
La grande fille, suivi son père, sans chercher d’explications,ils sortirent donc par derrière la villa sans
se faire remarquer, et coururent au bord de la route, jusqu’à ce que le père s’arrêta devant une
voiture, et ordonna au conducteur de descendre, celui-ci obéissa donc sur le champs et le père
Accéléra d’un pas rapide la voiture .
-je n’ai jamais vu de toute ma vie, une voiture aussi immonde que celle-ci ! tu me dis ce qu’il se passe
Papa avant que je m’énerve , s’énerva ambre en sentant ses nerfs monter jusqu’au bout.
-Des ennuis avec la boîte , la brigade financière a découvert un détournement de fonds,tenta
Le père d’expliquer.
-Je ne comprends rien.
-on a plus d’argent ma fille ils veulent nous envoyer en prison !
-Mais je n’ai rien fait du tout ?! S’interroga-t-elle..
-moi non plus figure-toi , maintenant on va se calmer et se serrer les coudes à partir d’aujourd’hui, et
surtout partir loin d’ici, ordonna le père, Nous allons à Marseille.
Ambre tint sa tête entre ses genoux et se mit à pleurer .
Les heures sont passées, il s’arrêtèrent devant une maison, c’était la maison du grand-père de
ambre.
La fille entra, l’air dégoûté, hésitante,elle analysait chaque pièce de la maison avec cette envie de
vomir, puis elle se trouva dans ce qui pouvait être le salon , cela craquait sous ses pieds et des
cafards couraient sur le sol sal et taché,les vitres étaient sales et à certains endroits le bois était
vermoulu,les murs lézardés et les tables couverts de poussières , on trouvait des décors assez
vieillot.. Puis la cuisine, les chambres et la salle de bain étaient dans un état assez similaire.
C’était un cauchemar pour ambre, elle éclata d’un coup en sanglots et s’asseya sur un matelas rempli
de poussières.
-regarde ambre, le secret est de bien imbiber le pain. J’ai appris ça avec mon père lorsqu’on habitait
ici.
-Moi ? Ambre Baker ? Manger du pain imbiber d’huile ? Je ne mange pas ça c’est trop gras ! Se
plaignit-elle tel un enfant de quatre ans.
-Ambre Baker , tu es passée de l’autre côté maintenant,tu es descendue de 12 étages,et là c’est un
autre étage ! L’étage où on apprend la vie, alors continue à vivre dans ton monde de princesse mais
Sans une thune crois moi , ça va être compliqué. S’enerva le père en quittant la table.
Les jours passaient , le père ne faisait aucun effort , il voulait que sa fille apprenne à se débrouiller
seule dans des moments pareils , pendant dix jours , ils se nourrissaient de pain imbibé d’huile ou
d’eau . La nuit , ils arrivaient à peine à fermer l’œil, le froid la saleté et tout les insectes qu’il y avait
les empêchaient de dormir .
Jusqu’à ce que ambre décide d’aller chercher un travail pour avoir de quoi se nourrir et pouvoir vivre
dans la propreté. Elle était donc servante dans un petit café près du village, elle se débrouillait assez
bien , avait son petit salaire , puis à la maison , ellenettoyait les chambres et faisait la vaisselle
puisqu’elle s’y était habituée, et son père était sacrément fier d’elle , même si c’était dur à vivre
pour la pauvre Ambre.
Six mois plus tard, un samedi matin, Mr baker et Ambre étaient allés faire un tour au village.
-Ambre ma fille il faut que je t’avoue quelque chose.
-Oui père ?
-Il n’y a jamais eu de détournement de fond.
-Comment ça ? Demanda-t-elle confuse.
-Je t’ai fais vivre dans le mensonge pendant ces six derniers mois, je voulais te donner une leçon de
vie parce que tu n’étais qu’une pourrie gâtée à mes yeux et je détestais te voir ainsi..je voulais que tu
te mettes à la place des autres qui n’ont pas les moyens de vivre comme toi..
-Donc c’est comme ça que tu penses donner une leçon de vie à ta fille ? lui répondit la pauvre fille.
-Je suis fier de toi tu t’es bien débrouillée au final , pardonne moi .

Ambre , affolée, éclata en sanglots, elle lui en voulait tant .


Ils ne s’adressèrent plus jamais la parole.

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