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(Quand la perversion et l’obscurité nous dévoile notre vrai nature)

La sorcellerie se pratique. Les sorciers sont connus et vivent avec la population. Ma vie n’a été qu’une
suite de mystères mystiques. Une vie pleine de secrets dont j’ai décidé rendre cela publics. Je suis Ana et
je suis une ex-Sataniste sexuel.

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Interdit au moins de -18

Longtemps plongé dans l’occultisme, je remercie le Seigneur pour ce cadeau qu’il m’a offert.

Je m’appelle Ana. Ma vie fut mystérieuse avant que je ne devienne un instrument par lequel le Seigneur
délivre son peuple. J’ai 25 ans et je suis orpheline.

Je suis née dans un petit village nommé « GONGOLA ». Un village ou la prospérité, la croissance
intellectuelle et financière demeurent un mythe.

Je suis née dans une fratrie de 4 enfants. Mon papa et mon man étaient tous deux des cultivateurs. La
vie n’était pas rose pour nous, mais l’habitude de vivre dans foi d’un lendemain meilleur nous rendait
heureux.

La sorcellerie se pratique. Les sorciers sont connus et vivent avec la population.

Ma vie n’a été qu’une suite de mystères mystiques. Une vie pleine de secrets dont j’ai décidé rendre
cela publics. Je suis Ana et je suis une ex-Sataniste. Tout a commencé quand j’avais 11 ans. J’avais réussi
au concours d’entrée en 6ème au lycée de Biata. Mes parents étaient fiers de moi. Tout le monde me
félicitait. J’étais la seule dans ma famille qui avait eu la chance d’aller à l’école. Lors de ma réussite, mes
parents avaient appelé voisins et proches pour célébrer la réussite de sa fille ils sont venus et ensemble
nous nous sommes réjouis.

La vie est pleine de mystères et chaque jour nous faisons de nouvelles découvertes. Certains sont
surprenantes d’autres sont normaux.

Un jour alors que je rentrais du lycée (A 4km de la maison). Un vieillard du village m’a salué :

--- Comment tu vas ma fille ?

--- bien.

--- Donc dans ce village certains ont le courage de hisser plus haut leur enfant pendant que d’autres
enfants sont là à ne rien faire. Tu es l’enfant de Bakayoko

--- Oui

--- Et tu vas déjà au lycée... humm ok on verra.


Il a continué son chemin, moi également. J’étais petite donc je ne savais pas ce que traduisait cette
attitude de sa part. Je suis arrivée à la maison toute fatiguée après 4km de marche à pied. Ma mère était
encore au champ avec mon père et Franky. Notre premier né.

--- Elvy Mama a préparé avant de partir au champ ? Demandai-je à Rita mon ainée. Celle que je suivais
directement.

--- Non non, Va griller le maïs tu manges. Ils vont même rentrer tard ce qui est sûr.

--- Donc chaque jour je vais griller le maïs ? C’est même quoi dans cette maison ?

--- Ma chérie, c’est ça la vie. Il faut supporter. Ça ira.

Je suis rentrée. Dans ma chambre me changer puis je suis sortie manger quelques patates.

Mes parents sont rentrés à moins 20mn pour 19h. Ma mère s’est battue pour nous faire a mangé. Et
nous nous sommes régalés.

Deux jours après mon père a commencé à souffrir d’une plaie qui est devenue plus tard de l’ulcère. Il
travaillait aux champs et il s’est écorché le tibia. Normalement cette blessure finie même sans
antibiotique. Mais curieusement cette blessure est devenue de plus en plus gros. À l’hôpital on a prescrit
toute sorte de remède mais ce n’était rien. La jambe de mon père pourrissait au jour le jour. Il avait déjà
pleuré au point de ne plus ressentir la douleur. Il était paralysé, toujours couché. Chaque jour je perdais
l’appétit. La nourriture pour moi n’avait plus de valeur quand j’entendais les gémissements incessants
de mon cher papa.

Un jour il m’a appelé. --- Ana

--- Oui papa

--- Parmi tous mes enfants tu es celle que mon cœur préfère. Je t’ai élevé et je t’ai envoyé à l’école pour
que tu sauves la famille. J’ai toujours voulu que tu sois différente de tes frères. Mais les sorciers de ce
village veulent éteindre le rêve que j’avais. Cet ulcère qui m’amène vers mes ancêtres est un sortilège
dont j’ignore la source. Je ne suis pas diabétique. Je m’étais juste écorché le tibia. Pourquoi dont ceci ?
Alors écoute-moi bien. Bientôt je vais traverser pour l’autre monde. Tu n’as que 11 ans mais tu es
intelligente. Continue et ne relâches pas. Un jour les dieux de mes pères de te fera grâce.

Mes larmes coulaient comme un ruisseau. Mon cher papa qui a bien pu te lancer ce sort ? Un village qui
déteste la croissance. Mon père me parlait en arrêtant ma main droite. Je pleurais. Je me voyais
orpheline déjà. Je lui ai essuyé les larmes et je me suis couché sur sa poitrine. Oh papa.

--- tu me comprends Ana ?

---j’ai compris papa. Mais papa tu vas guérir. Dieu va te guérir.

--- Merci ma fille. Va m’appeler ton frère et ta sœur Elvy

Je suis sortie et je suis allée appeler mes ainés. Je les ai laissés en causerie avec mon père et je suis allée
faire mes devoirs. Notre maison qui était heureuse et toujours joyeuses est devenue calme et toujours
alarmante. Mon grand frère était un commerçant. Il faisait la ville où il achetait les marchandises et
revendait au village.
Mais ce fameux jour, c’était un samedi. Il était allé chercher la marchandise et il n’est jamais revenue
jusqu’à nos jours. Mon père lui aussi est décédé un mois après. Il était tout le temps inquiet pour son
fils. Je suppose qu’il est mort d’inquiétude et non de l’ulcère. Deux membres de ma famille effacée en
quelques temps.

Il ne restait plus que ma mère, ma sœur ainée et mon petit frère.

Apres les obsèques de mon père, nous avons recommencé notre vie. Ma sœur faisait la coiffure au
village et moi j’allais à l’école. Mon petit frère était encore petit. Il devait grandir sans avoir l’image de
son père.

Cinq ans après ma mère a eu un arrêt cardiaque et est décédée. J’étais en seconde et mon petit frère
au Cours Préparatoire (CP). Ma sœur elle, après l’enterrement de ma mère a disparu mystérieusement
jusqu’à nos jours. Mon petit frère et moi sommes allés chez mon oncle vivre. Nous n’avions plus de
famille. Il était ma famille et j’étais la sienne.

La maison de mon oncle fut pour moi un calvaire. Tonton Gilbert était le petit frère a ma mère. Il était
divorcé et avait 2 jumelles. Il travaillait comme mécanicien dans une entreprise au village. Le travail un
peu rare il restait constamment à la maison. La vie étant de plus en plus difficile, j’ai commencé à faire
du jus de foléré que je vendais chaque jour après les classes et le weekend et je cotisais le bénéfice.

Un jour j’ai eu une commande de 100 bouteilles de jus de foléré pour une cérémonie dans mon village.
J’étais hyper contente. La joie me débordait. J’allais avoir assez de bénéfice. Alors j’ai couru dans ma
chambre pour prendre le bénéfice que je cotisais afin d’ajouter au capital et avoir plus.
Malheureusement je n’ai rien trouvé dans le coffre ou je gardais. J’ai appelé mon petit frère.

--- Joas

--- Oui Ana

--- qui a fouillé ma chambre ? Qui t’a demandé de fouiller dans mes affaires sans ma permission ?

--- Ana ce n’est pas moi je n’entre même pas souvent dans ta chambre je ne sais pas de quoi tu parles.

--- Menteur. Cherche vite mon argent. Je dois travailler avec ce soir. C’est pour demain ne m’énerve pas.

--- Je te jure je ne sais pas. Je te jure Ana. Au nom de Dieu. Je te jure sur la tombe de Mama et papa.

Il s’est mis à pleurer. Au fond de moi je savais que ce n’étais pas lui. Il n’avait jamais grandi avec ce
comportement. Le fait qu’il jura sur mes parents m’a redonné l’envie de pleurer. Je l’ai pris dans mes
bras nous nous sommes assis et je pleurais autant que lui. Je me rappelais de mes parents, de leur
affection qui me manquait. Oh papa ! Oh maman ! Pourquoi cela ? Pourquoi nous quitter si tôt ? Qui
devait prendre soin de nous ? Mes ainés ? Ils sont portés disparus. Nous sommes seuls. Abandonné à
nous. La vie sans ses parents est comme une sauce sans sel. Ce sont les parents qui donnent goût à la
vie. Orpheline à quel âge ?

--- Tu n’as pas rationné et il n’y ‘a pas la nourriture a la maison.

--- Et tu manques l’argent ? Tu travailles nor ?

--- Mais c’est pour ma pension de l’année prochaine. Je cotise déjà


--- C’est donc mon argent qui est bien a gaspiller c’est ça ? Et tu te permets de me barrer la route pour 7
milles.

--- Tonton qui t’a dit que c’était 7 mille ?

--- Euh ah je disais juste.

--- Dire juste comment tonton ? S’il te plait si c’est toi j’ai besoin de ça s’il te plait. C’est pour travailler
avec pour un meilleur rendement s’il te plait.

--- Or dégages je passe. C’est même quoi ça.

Il m’a bousculé et il est entré. J’étais perdue je ne savais quoi faire. Le poursuivre pour réclamer mon
argent ? Rester tranquille et tout perdre ? Qu’allais-je faire ? Je suis retournée calmement le voir. Il était
bien installé sur le canapé comme un prince.

--- Tonton je m’excuse. Ce n’était pas mon intention de t’énerver. Si j’ai fait une bêtise en parlant je
m’excuse. Mais comprends que je suis vraiment dans le besoin pour la grande commande que j’ai eu.

--- Sors d’ici Didon.

Je l’ai fixé pendant un moment avant d’aller dans ma chambre toute déprimée. Je n’avais pas de force
pour m’assoir correctement au lit. Je me suis assise au sol à l’entrée de ma chambre. Tête haute. J’ai
commencé à pleurer. Pourquoi ce traitement ? Pourquoi cette haine envers l’enfant de sa propre sœur ?
« Oh maman pourquoi m’avoir abandonné ? Pourquoi es-tu partie sitôt ? Regarde comment je suis ?
Moi ta fille. Regarde comment ton frère me traite ? Pourquoi cela ? »

Je continuais à pleurer. Mon petit frère a ouvert la porte de la chambre il m’a vu. Assise là, juste à
l’entrée.

---Ana il y’a quoi ? Pourquoi tu pleures ?

--- Non ça va chéri. (Essuyant mes larmes) tu as mangé

--- Non j’ai faim.

--- Ok viens prend 100f au chevet de mon lit tu achetés le tapioca tu manges. Je verrai quoi préparer ok ?

--- Ok.

Il est sorti pour la boutique. Je ne savais quoi mettre au feu. Et mon tonton était là, à me donner de la
migraine. J’avais encore quelques 2 billets. J’étais obligé de me rendre au marché acheté quelques
patates pour préparer.

A mon retour j’ai vite préparé et j’ai servi. Mon oncle s’est régalé. Il m’a appelé

--- Ana ne pense pas que je te menace hein. Tu sais, la vie si n’est pas toujours ce qu’on croit qu’elle
sera. J’avais un fort besoin d’argent et j’ai pris dans ta chambre.

--- Et pourquoi ne pas demander tonton ? Tu sais au moins que je fais un petit business. Je me bats
chaque soir après l’école. Et mes économies tu dilapides.
--- Attend. Tu me traites de voleur ?

--- je n’ai jamais dit ça.

J’étais assise sur un tabouret près de la porte du salon.

--- Depuis quand tu me manques le respect à ce point ? Je ne te donne plus. C’est même quoi ça ?

--- J’ai dit quoi de mal tonton ? Pourquoi tu me traites ainsi ? Pourquoi tu te comportes ainsi ? Je n’ai
plus de famille (pleurant) je n’ai plus rien à part mon petit frère et au lieu de nous traiter comme tes
enfants, tu nous rends la vie infernale ?

--- c’est moi le meurtrier de tes parents ? Je leur ai demandé de mourir ? Pourquoi tu es bête comme ça
?

--- C’est Dieu qui va te récompenser. Je me suis levée et je suis allée dans ma chambre. En larme, je
méditais sur les voies et moyens pour quitter de cette maison. Mais où aller ? Joas mon petit frère est
entré. Il avait l’air pâle et vraiment triste.

--- il y’a quoi chérie ? Pourquoi tu es bizarre ?

--- je ne sais pas. J’ai mal à la tête et je me sens faible.

--- Approche

Il s’est approché je l’ai touché. Oh mon Dieu ! Il brulait de fièvre. J’ai couru annoncer à mon oncle au
salon.

--- Oui et où est le problème ?

--- Mais tonton... c’est ton neveu. Il brule de fièvre. Il faut qu’on l’amène à l’hôpital.

--- je dis hein ? Je t’ai dit que j’ai un arbre ou je cueille l’argent ? Je n’ai pas l’argent à gaspiller.

Mes yeux brillaient de larmes. Je fixai mon oncle pendant un long moment. Je ne savais quoi faire. Le
gifler ou le pousser ?

--- S’il te plait tonton... au moins pour lui fait quelques choses. Il peut mourir

--- Et sa mort te surprendra ?

--- Qu’est-ce que tu veux dire ?

--- S’il meurt c’était son jour. Bref hein Ana. Je n’ai rien. Je ne travaille pas. Donc pardon...

Il est allé dans sa chambre. Il était 19h. Il faisait noir dehors. Mes idées se mélangeaient. Je ne savais
quoi faire. Je suis rentrée dans ma chambre. J’ai pris un sceau remplit d’eau fraiche. Et un tissu. J’ai
enlevé les habits de Joas et je l’essuyais pour calmer la chaleur. Il brulait. Je coulais les larmes. A 20h30
rien ne changeait. Tout allait de mal en pire. Je lui ai demandé de s’habiller. Je me suis changé et j’ai pris
mon sac. Je l’ai porté au dos et nous sommes sortis. C’était un quartier dangereux. J’étais consciente des
risques que je courrais en sortant à cette heure. Mais je ne pouvais pas laisser mon petit frère. Ma seule
famille mourir parce que je fuis l’insécurité.
Il était lourd sur mon dos, mais ma détermination à le secourir était supérieure au poids que je
ressentais. A quelques mètres pour la grande route, j’ai été retardé par une bande de fumeur.

--- Ma chérie tu fais quoi dehors à cette heure ? Tu sais ce qu’on peut te faire ?

--- s’il vous plait. Je sais très bien. Je suis quand même votre petite sœur du quartier. Laissez-moi passer
s’il vous plait.

--- Pour aller où ? Petite sœur que si on met ça va rater ? J’ai fait descendre mon petit frère. Je l’ai fait
assoir au sol. Et moi j’ai étalé le pagne que je l’attachais avec et je me suis couché dessus.

--- si vous voulez me violer s’il vous plait allez-y. Je suis encore vierge. Tout ce que je veux c’est aller avec
mon petit frère qui est gravement malade à l’hôpital. Je n’ai même pas d’argent pour le soin. Juste 500f.
Si vous voulez je peux aussi vous donner. Mais pardon soit vous me comprenez et me laissez l’amener
tout de suite à l’hôpital ou violer moi rapidement et je m’en vais. C’est tout ce que j’ai. Regarde le vous-
même il n’arrive même pas à s’assoir. C’est ma seule famille qui me reste. S’il vous plait. J’étais là
couché. J’étais prête à tout pour sauver la vie de Joas. Même s’il fallait passer par du viol. Ils se sont
regardés et l’un d’eux, le chef je suppose leur a demandé de me laisser.

--- lèves toi petite. Amène ton petit á l’hosto. Prend les 2 mille franc CFA Tu gères.

--- (En larme) Merci vraiment. Je suis vraiment fière pour cela. Dieu vous bénisse

--- Vas-y. Nous sommes maudits depuis. Dieu est mort. Peut-être vivant pour vous.

Je me suis levée brusquement, j’ai porté Joas et j’ai couru jusqu’à l’hôpital. La plupart des infirmières
dormaient. Mais je me suis battue pour les réveiller.

--- Il y’a quoi ? Ici c’est un hôpital. On ne frappe pas ainsi.

--- Pardon aidez-moi. Mon petit frère ne va pas. Bien. Il chauffe exagérément. Il transpire comme s’il
venait de sortir d’un marathon. Je ne sais pas ce qu’il a mais s’il vous plait. Faites quelque chose.

--- ok. Le carnet c’est 500 franc CFA. La consultation et autres diagnostiques c’est 2000 franc CFA. Il se
fait tard. Il faut l’hospitaliser. C’est 1500f le lit. Les perfusions pour le remonter font 5000f. Et il faut la
signature de ses parents.

--- Mais... regardez au moins son état avant de parler d’argent nor. Je n’ai que 2500f sur moi. S’il vous
plait. Faites ce que vous pouvez. Demain je vais me battre à compléter. C’est mon unique frère.

--- Mademoiselle. Ici on paye avant.

--- Mais. La vie de mon frère. S’il vous plait.

Une autre infirmière qui faisait sa manucure à l’intérieur à crier depuis l’intérieur

--- Aka si tu n’as rien tu allais alors où ? En plus tu viens créer le scandale. On est là pour soigner les
gens. Mais aidez-nous à vous soigner. L’argent. L’hôpital n’est pas pour les pauvres. J’ai regardé Joas qui
semblait fermer les yeux à chaque fois. J’ignore si c’était le sommeil ou s’il s’évanouissait.

--- Pour la chambre on peut même dormir sur le banc ici dehors. Pour la perfusion je ne sais pas. Pardon
prenez ce que j’ai-je vous jure que demain je vais me battre.
Ça faisait déjà 30 mn que j’étais là. Je les suppliais sans succès. Aucune d’elle n’avait touché Joas. Ni
demander comme cela avait commencé. Je l’ai allongé sur le banc dehors et je me suis assise près de lui.
Un monsieur est passé et nous a vus.

--- Bonsoir ma fille. C’est quoi ? Pourquoi vous êtes dehors sous ce froid à cette heure ?

--- j’ai amené mon petit frère. Mais les infirmières refusent de le toucher si je ne verse pas tout l’argent
qu’elles ont demandé. Et je n’ai que 2500f sur moi. J’ai supplié mais rien.

Ce monsieur s’est fâché et il est allé à l’accueil. J’entendais des voix qui s’élevaient. Les tensions et
autres grondements. Puis une infirmière est sortie prendre Joas et après consultation elle l’a hospitalisé.
Je ne sais qui était ce monsieur et ce qu’il avait dit. Il est venu dans la salle ou j’étais et il m’a dit que tout
ça bien qu’il a géré. Il m’a donné 15 milles et il est sorti. Je ne l’ai plus jamais revu. Le lendemain je suis
rentrée chercher de quoi manger et je suis rentré à l’hôpital. J’étais toujours près de Joas, jusqu’à ce
qu’il sorte guérit. Mon oncle n’avait jamais demandé là où nous étions et comment j’avais fait. J’ai donc
décidé de ne plus le gérer.

Deux semaines après j’avais fini la cuisine, avec la chaleur du jour je suis allée me laver puis je me suis
couchée. J’avais vraiment sommeil. Aux environs de 22h quand je dormais j’ai senti quelque chose dans
ma robe qui montait tout au long de ma cuisse. Dans le sommeil j’ai tapé car je me disais que ça doit
être une souris. Quelques instants après cela a recommencé. J’ai encore tapé avant de me réveiller. J’ai
lancé ma main au chevet du lit et j’ai allumé. C’était mon oncle. J’ai crié.

--- Mais tonton tu fais quoi dans ma chambre ?

--- A ton avis je fais quoi ? Tu es là, je suis là, nous sommes là... Alors...

--- Alors quoi ? Non tonton s’il te plait...

Il a éteint la lumière avant de bondir sur moi comme un chien enragé. Je me débâtais de toutes mes
forces mais il m’avait couvert la bouche pour ne pas crier. Cette nuit-là mon oncle m’a violé. Ma virginité
me fut ôtée par mon propre oncle. Je m’étais débattue pour échapper de ses mains mais sans succès.
Etant un homme assez mature et solide il m’avait soigneusement serré. J’avais failli m’évanouir. La
douleur ! A mon jeune âge. L’âge à laquelle les filles sont encore concentrées sur leurs études. L’âge ou
certaines de leur propre gré, offre leur cœur à leur premier amour et tout se passe d’une manière
romantique, mais moi j’étais là violé et défloré à 22h par mon oncle propre. Après son départ de ma
chambre, je me suis levée et je suis sortie pour me nettoyer. J’étais couverte de sang. Je marchais à
peine. Je rampais dans l’optique de vite me nettoyer. Mon vagin était couvert de blessure à chaque fois
que je passais de l’eau pour me nettoyer, j’avais excessivement mal. J’avais assez pleuré au point de
gémir uniquement.

Après m’être nettoyé je suis rentrée dans ma chambre par le même moyen. En rampant. Joas dormait
en paix. Je me suis allongé au sol près de mon lit et je pleurais. Je maudissais cet oncle sans cœur. Je me
disais en moi « pourquoi ce traitement ? Que l’avais je fais ? Je suis resté là.... Jusqu’à ce que le coq
chante. Je n’eus plus trouvé le sommeil cette nuit-là. Le matin Joas est venu dans ma chambre.

--- Bonjour Ana

--- Bonjour mon chéri comment tu vas ?


--- Très bien tata. Eh tata il y’a le sang sur ta robe. Regarde.

Je ne m’étais pas rendu compte que le sang avait débordé. Eh oui. Je saignais. Et pire je n’avais pas de
garnitures et même pas 50 franc CFA pour m’en procurer. Que devrais-je répondre à ce petit là devant
moi ?

--- Oui Joas. Euh... je me suis blessé lorsque je partais uriner. Je suis tombée. Mais ça va aller. Va déjà te
laver pour aller à l’école.

--- Ok Ana.

Il est sorti. En lui je pouvais voir tant mon père que ma mère. Il avait la face de mon père et le
comportement de ma mère. Ce qui me faisait l’aimer plus que tout. La douleur que je ressentais ne me
permettait pas d’aller à l’école. Et ça ferait 1 semaine d’absence déjà. Malgré tout, je me suis levée et
j’ai fait les travaux domestiques. Je n’avais pas le choix. Mon oncle est sorti de sa chambre, il m’a vu et
sans me saluer il est parti.

J’ai commencé à réfléchir sur les voies et moyens pour m’en sortir avec mon nounous de petit frère sans
compter sur cet idiot d’oncle. S’il fallait même commencer un petit business, il me fallait un capital.
Chose que je n’avais pas. Après les travaux domestiques, j’ai fait un tour au marché. C’était en effet le
jour du marché. Pour éviter que le sang ne se repende partout sur moi je m’étais garnie avec mon gang
de toilette. Méthode archaïque mais... fonctionne pas mal. Au marché j’ai vu un vendeur de chaussure.
Je lui ai demandé si je pouvais l’aider à vendre et il me donne ce qu’il peut à la fin de la journée. Chose
qu’il ne refusa point. Avec toutes mes forces rassemblées, je l’ai aidé à vendre. Fin de journée il m’a
balancé 2 mille franc CFA. J’étais si heureuse. Mais là, j’ai commencé à réfléchir. Il me fallait une
garniture appropriée. Il fallait que je cherche de quoi cuisiner. Il fallait que je garde au moins pour
demain. Demain ne devait plus être le jour du marché. Donc moindre chance d’avoir encore le boulot.
J’eus une idée ingénieuse. Je suis allée acheter un paquet de bonbon qui m’a couté environs 1500f. Dans
l’optique de le vendre en classe pour multiplier l’argent. Avec le reste de 500f j’ai acheté du riz. Je suis
rentrée préparer. Le lendemain je me suis battue à aller à l’école. J’étais très en retard par rapport au
programme scolaire. Mais j’ai passé toute ma pause à recopier la moitié des cours perdues. Et en même
temps je vendais mon bonbon. J’ai fini ce paquet de bonbon en classe et j’ai eu 100% de bénéfice. En
rentrant de l’école je me suis arrêté dans la même boutique et j’ai acheté deux paquets. Il fallait bien
avoir assez de bénéfice. Le lendemain j’ai vendu encore 1 paquet et la moitié de l’autre. J’étais très fière
de cela. De mon bénéfice qui allait croissant. J’ai utilisé une partie du bénéfice pour acheter de quoi
préparer. C’est ainsi que j’ai repris la cour de ma vie en vendant le bonbon en classe. Après un bon
moment, j’avais oublié cette affaire de viol. Mon oncle et moi on ne se parlait pas sauf dans les cas très
rares. Il m’a dit un matin en sortant que le soir il sera avec moi pour une discussion. Je n’ai pas dit un
mot. J’ai juste hoché la tête et il est parti. Moi de même j’ai pris le chemin de l’école. Le soir au retour je
suis passée chez Rita une amie pour prendre son cahier. J’étais en retard sur plusieurs cours il fallait que
je recopie quand je trouvais un petit temps libre. En plus cette semaine était une semaine d’évaluation.
Je devais alors mieux me préparer pour ne pas échouer. La nuit venue, mon oncle est rentré. Joas
dormait déjà et moi j’étudiais. Mon oncle a frappé à la porte. Je suis allée ouvrir. Il m’a souri

--- Comment tu vas Ana chérie ?

--- Je vais bien tonton. Dis-je avec la tête baissée


--- Tu ne me laisses pas entrer ? Tu fais quoi ? Tu dormais déjà ?

--- Non j’étudiais je suis en semaine d’évaluation

--- On a fait l’école mais où sommes-nous ?

Il est entré s’assoir sur mon lit. Il se comportait comme si tout était normal. Comme s’il ne m’avait
jamais fait du mal. Il souriait. Il me regardait. Puis à un moment il m’a demandé de venir m’assoir près
de lui.

--- Non tonton je ne peux pas. Je ne suis plus une gamine. Ce que tu veux là, je ne suis plus d’accord. S’il
te plait mon oncle. Tu m’as détruit l’autre jour. Mais je te pardonne. S’il te plait ne continu plus ce que
tu veux faire là s’il te plait.

--- Viens ici Ana. Je ne veux pas bavarder.

--- Tu es mon oncle. Ma famille. Pourquoi tu te comportes comme ça ? Pourquoi ?

J’étais debout adossée au mur. Il s’est levé et est venu vers moi. Il a commencé à me toucher. Il était
tout excité. Cela se voyait facilement car in était bien en érection. Mais comment un oncle pouvait-il
être excité par sa nièce ? Je l’ai repoussé mais il m’a giflé avant de me pousser au lit. Il m’a couvert la
bouche. Mon oncle m’a violé. Il y prenait du plaisir. Apres s’être assouvi il s’est en allé. Je suis allée me
laver et je suis rentré étudier. Je me disais, si c’est comme ça que les orphelines sont traitées, je ne vois
donc pas de raison de me plaindre. Le matin Joas est venu dans ma chambre.

--- Bonjour Ana. Tu pleurais la nuit pourquoi ?

--- oh juste un mal de tête chéri. Sava. Et toi tu as bien dormi ?

--- Oui.

--- Ok va manger tu t’habilles.

Je suis allée composer. C’était difficile mais j’ai fait ce qu’il fallait.

Trois mois étaient passés. J’étais toujours sous les maltraitances de mon oncle. J’étais devenue sa
poupée. Il me sautait chaque fois qu’il en avait besoin. Chaque fois que je le voyais venir je me
m’allongeais écartait les cuisses, le laissant assouvir son désir. Un jour je suis rentré de l’école j’ai trouvé
mon oncle en train de battre copieusement mon petit frère. J’ai couru et je me suis mise au milieu. J’ai
poussé mon oncle. J’ai demandé à Joas ce qu’il avait fait pour être battu de la sorte.

--- Je suis rentré j’avais faim et le reste de nourriture qu’il a laissé sur la table le matin, j’ai mangé. Il m’a
demandé j’ai dit que j’avais faim c’est pourquoi j’ai mangé il a commencé à me taper qu’il n’encourage
pas le vol. Dis-t-il en versant les larmes.

--- Donc c’est pour un reste de nourriture qu’il te tape comme ça ?

Je me suis retournée j’ai fixé l’oncle. Sans mot dire, j’ai porté Joas et nous sommes allés dans ma
chambre. Je l’ai fait coucher sur mon lit puis je suis sorti préparer.

A suivre

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