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Amoureuse De Mon Gynécologue

Episode_2

Le lendemain nous nous sommes réveillés de bonne heure. C’était ma première fois de dormir et de me
réveiller avec cette bonne humeur dans les bras d’un homme aimable. Il est 8h. Je me suis levée je suis
allée faire le petit déjeuné. Rita ma copine a frappé à ma porte. Elle se rendait au campus. J’ai ouvert la
porte. Elle n’était pas du genre à faire attention lorsqu’elle vient chez moi. Je ne la plaignais pas. Nous
étions si proches qu’on ne se cachait presque rien. Alain était encore couché. Torse nu. Rita a largement
ouvert la porte et elle est entrée

RITA : Mama c’est à 8h que toi tu veux faire le petit déjeuné ?

MOI : chez toi le petit déjeuner se fait à 13h ?

RITA : Eh je ne savais pas que tu n’es pas seule. Salut Alain.

MOI : C’est comme ça que tu es. Ça ne me surprend même pas venant de toi.

ALAIN : Bonjour la sœur de Nina

RITA : ah donc en quelques heures comme tu es quitté de chez moi hier là tu as déjà oublié mon nom ?

ALAIN : Euh non c’est juste que...

RITA : Que tu as bien fini le trou de ma sœur cette nuit tu es fatigué au point d’oublier mon nom
Nous nous sommes mis à rire. Rita était vraiment une fille drôle et un peu folle.

MOI : Yaaa tu ne peux pas fermer ta bouche ? Nous n’avons même rien fait hein

RITA : derrière une femme très joyeuse le matin se cache un homme tout épuisé au lit. Je dis ça je ne dis
rien. En tout cas hein, comme tu as oublié mon nom tu vas demander à ta chérie. Moi je ne te dirai rien.
Je ne vais pas supporter les conséquences de ce que tu as fait la nuit. Nina je vais sauf que prendre le
petit déjeuné aussi avant de continuer.

MOI : Maaa je n’ai acheté que deux pains.

RITA : Soit tu me donnes ton pain, ou tu te débrouilles alors à m’acheter un autre pain. C’est simple nor
?

MOI : Tu aimes trop me menacer. Je te donne l’argent tu vas au carrefour acheter ?

RITA : Ma chérie je suis étrangère chez toi et je dois encore aller m’acheter moi-même mon pain ? Tu
fumes le miel ?

Alain qui avait trouvé cela très drôle s’est mis à rire aux éclats avant de rétorquer

ALAIN : Minceur fumer le miel ? Non réssé(sœur) tu as la bouche.

MOI : Une sorcière. Bon je vais donc à la boutique. Je n’ai pas le choix.

J’ai laissé la tomate que j’avais commencé à découper pour faire les omelettes. Et je suis sortie laissant
Rita et Alain dans la chambre.

Je suis arrivée à la boutique mais le pain et même les gâteaux étaient finis. Il me fallait alors marcher
pour le 2ème carrefour. C’est après 20mn que je suis rentré chez moi.

Tout était normal. J’ai fait les œufs comme prévu et ensemble nous avons mangé. Rita est partie
quelques minutes après. Je me suis couchée sur Alain. J’avais encore envie de lui. Nous avons encore fait
l’amour ce matin-là. Je ressentais vraiment un amour qui commençait déjà à être extrême pour lui.

Alain était cool. Ça ne faisait que quelques semaines que nous étions ensemble. Mais dire que l’amour
que je ressentais pour lui était petit serait un grand mensonge. Je l’aimais. Je me sentais protégé quand
j’avais ma tête posée sur son torse nu et velu. Il était posé. Pas trop bavard. Mais drôle quand il fallait.

ALAIN : Bon chérie je pense que je dois rentrer. Il me faut réviser. Je serais resté si j’avais mes cahiers

MOI : Tu as raison. D’ailleurs nous sommes venus ici pour les études premièrement donc ne laissons rien
empêcher cela d’arriver.

ALAIN : c’est ce que j’adore chez toi. Tu es compréhensive et tu sais amener ton partenaire à t’aimer.
J’ignore pourquoi je ne t’ai pas rencontré depuis. Surement j’aurai évité certaines erreurs commises par
le passé.

MOI : Oui c’est ça. Flatte-moi.

ALAIN : je ne te flatte pas chérie. Je te dis ce qui est vrai. Tu es très cool comme femme.
Je l’ai embrassé et nous sommes sortis. Je l’ai accompagné jusqu’à ce qu’il prenne la moto. Puis je suis
rentré chez moi me doucher et étudier. Les jours passaient, les semaines aussi. Ma relation avec Alain
était cool et stable. Tout allait pour le mieux. Il était compréhensif et il était toujours là. Et quand il
n’était pas proche il ne cessait de m’appeler pour avoir mes nouvelles. C’était un jeudi. J’avais eu depuis
mon réveil un désir de faire plaisir à Alain en passant au gaz, son meilleur repas. C’est aux environs de
14h qu’il est venu. Je ne savais pourquoi ce jour une joie m’inondait depuis le matin. J’avais juste envie
de passer une journée romantique et attentionnée accompagné de mon homme. Après la cuisine,
l’attendant, je me suis douchée proprement, et je me suis habillée dans la tenue la plus extravagante et
séduisante. J’étais couchée au lit, exposée comme une marchandise sous le soleil lorsqu’il entra

ALAIN : Mais putain ! Chérie tu es... waouh ! Il écarquillait les yeux et restait immobile comme un
mannequin dans une boutique de vêtement.

MOI : tu ne me touche pas aujourd’hui.

Lui ai-je dit en souriant. Tout ce que je voulais c’était de rendre ce moment extra. Hors du commun. Un
peu comme dans les films.

ALAIN : Mais nooooooon ! Je ne pourrais résister à cette beauté. A ce corps de rêve. A cette silhouette
qui m’excite ! Non !

MOI : Tu as quand même droit à un bisou chaleureux. Alors vient là. Il s’approcha de moi et me donna
un baiser. Il voulut continuer mais je refusai.

MO : Oh non non ! Mon cher ami c’est doucement. Alors qu’est-ce que tu veux ?

ALAIN : Moi ? Ce que je veux ? Mais toi aussi. Je veux ... MOI : Ferme la porte.

ALAIN : Euh chérie. Je ferme la porte où je ferme d’abord la porte ?

Cette question me fit rire. J’avais compris le sens caché de cette phrase. Fermer la porte où fermer
d’abord la porte.

MOI : J’ai dit ferme la porte. Ce que tu essais d’insérer-là ne vient pas de moi.

ALAIN : Orr nooon !

Il s’est retourné et a fermé la porte. Il est revenu. Il voulait me retrouver au lit.

MOI : Non non ! Bon c’est à moi de te poser maintenant la question. Qu’est-ce que tu veux ? Manger
avant de manger ? Ou manger et manger après ?

Il avait compris que dans tous les cas il mangera ce qu’il désirait tant. Il m’a question sur ce qui était
comestible. Je lui ai demandé d’aller d’abord se doucher. J’étais fraiche. Il fallait qu’il le soit aussi. Il s’est
dépêché d’entrer à la douche. Pendant ce temps je l’ai servi de la salade et quelques fruits pour le
remonter. Il l’a mangé à sa sortie de la douche. Et il m’a fait l’amour plus tendrement et délicatement. Je
pouvais le sentir en moi. Je pouvais le sentir se balader dans moi avec la puissance de ses reins. Je le
pressais les fesses pendantes qu’il me pénétrait en m’embrassant langoureusement. J’ai eu de multiples
orgasmes ce moment et j’étais très comblé.
MOI : s’il y’a une chose en plus que j’adore sur toi, c’est à façon dont tu me satisfais. Tu es parfait mon
amour.

ALAIN : S’il y’a une chose que j’adore chez toi, c’est ta manière d’être si douce, et réceptive. Ta manière
de m’arrêter, de me serrer les fesses ta manière de gémir dans mes oreilles. Tout ce mélange m’excite
et te rend particulière. Je t’aime Il m’a posé un baisé sur la bouche. ALAIN : on va se nettoyer ?

MOI : Non vas-y. moi je vais le faire après toi quand tu seras en train de manger.

Il s’est levé et s’est dirigé dans la douche. Son téléphone a sonné. C’était sous vibreur. J’ai regardé
l’écran en l’appelant. Tout fier il chantait à la douche. Il n’avait pas compris. C’était Rita. Je me suis un
peu retenu. Comment connait-il Rita ? Est-ce la même Rita ma sœur ? Autrefois couché sur son épaule,
j’avais pu voir le code de son téléphone. Alors continuant à chantonner à la douche, j’ai déverrouillé son
portable. J’ai mis les mains pour couvrir ma bouche. Je voulais crier. Ce que je venais de voir dans sa
galerie était incroyable. Les photos de Rita. Oui Rita ma prétendue sœur. Des photos presque nues à la
piscine. Des photos de sa poitrine dehors. Je n’arrivais pas à comprendre. Je suis entré dans sa
messagerie WhatsApp. Grande fut ma surprise de savoir que Alain et Rita sortait ensemble. S’envoyaient
des vidéos et photos nues. Quand Alain était sur le point de sortir de la douche, je suis sortie de sa
messagerie et j’ai essuyé mes larmes qui coulaient déjà.

ALAIN : Oufff l’eau était si fraiche. Mais pourquoi tu ne m’as pas rejoint ? J’étais là et je pensais que tu
allais apparaitre derrière moi et me toucher un peu

MOI : Non non euhh tu m’as fatigué il me fallait me reposer. Bon à moi d’aller me nettoyer.

Je me suis levée avec une colère noir dissimulé dans mon sourire. Il ne s’est aperçu de rien, il ne s’est
douté de rien. Après mon bain je suis revenue m’habiller. Il s’est levé comme pressé.

ALAIN : je dois rentrer maintenant je suis un peu pressé.

MOI : abon ? Waouh ! C’est la première fois que tu veuilles rentrer si vite. Je te connais comme
quelqu’un qui ne se presse souvent pas pour certaines choses.

ALAIN : oui je dois courir récupérer les cahiers chez un ami qui voyage tout à l’heure avant qu’il ne parte.
J’ai des devoirs à faire.

Je le regardais et tout ce que j’éprouvais pour lui à ce moment c’était de la pitié.

MOI : Mais j’ai fait ton meilleur repas Alain.

ALAIN : je sais chérie. Je vais revenir manger. Comprends-moi un peu s’il te plait.

MOI : ok sans souci prend soin de toi et fais attention à toi. Je ne veux pas que les filles du dehors là te
fassent le clin d’œil mon amour.

ALAIN : Sans souci bébé. Tu_ es l’unique et je t’aime.

Je l’ai laissé partir. Je me suis recroquevillé à l’angle de mon lit et je coulais les larmes. Je savais où il
allait. Chez Rita. J’avais lu leur dernière conversation. C’est la raison pour laquelle elle l’avait appelé. Je
n’avais pas la force de le retenir. J’étais si faible.
J’ai eu une idée. Je me suis ressaisi et je me suis levée. Oui j’avais le double des clés de Rita. Je me suis
très bien habillée. Je suis allée chez Rita qui n’était pas très loin de moi. La porte était fermée. Mais
comme il avait plu j’avais remarqué les traces de la chaussure d’Alain jusque devant la chambre de Rita.
A 5mn de la chambre je me suis mis à chanter. J’ai fouillé les clés dans mon sac et j’ai ouvert la porte.
Les bruits de la télé étaient si forts qu’ils ne m’ont pas entendu entrer. Je pouvais les voir. Lui sur elle. En
train de s’éclater. Les lames ont trouvé leur chemin... seigneur ! Je me suis assise devant la porte sur le
banc. Les observant. C’est au moment de changer leur position sexuelle qu’ils ont sursauté me voyant.
Ils ont gardé tous deux un silence absolu. Chacun de son côté. C’est tout ce que je voulais. Qu’ils me
voient. J’ai aussitôt essuyé mes larmes. J’ai regardé Rita. J’ai regardé Alain.

MOI : je ne savais pas ça pouvait être vraie. Toi ma sœur. Et toi Alain. Celui que je considérais comme
garçon modèle. Le plus doux et compréhensif. C’est vraiment désolant. Je me suis levée et je suis sortie.
J’ignore ce qu’ils sont restés se dire mais mon cœur venait tout juste d’être brisé. Il m’a fallu des
semaines pour m’en remettre de cette trahison. J’avais remis la clé de Rita. Bref j’avais posé sur sa télé
ce jour en sortant de sa chambre. J’avais changé la vachette de ma porte pour qu’elle n’y ait plus accès.
Quant à Alain, j’ai été catégorique avec lui. Je ne voulais plus le voir. Cette année j’ai décidé me
concentrer sur mes études. Chaque fois que je pensais me mettre en couple je me souvenais de cette
trahison et cela me frustrait. J’avais des envies mais je les refoulais à chaque fois. L’année qui suivait j’ai
changé de cité et de quartier pour ne plus voire même le regard de Rita. J’avais quelques relations cette
année-là. Mais elle n’avait vraiment pas abouti. En 3ème année alors j’ai rencontré Jules. Un Doctorant.
C’était un homme bien. Il avait un peu de tout ce qu’Alain avait au début. Un an plus tard il est venu
chez nous voir mes parents. Il voulait vraiment m’épouser. Je l’aimais vraiment. Car c’était non
seulement un homme sérieux, mais il était aussi très responsable dans ses agissements. Ma vie n’a plus
été la même ce jour où j’ai rencontré Zulu.

A suivre

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