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Je referme la porte de mon casier, ça y est nous sommes enfin en vacance.

J’ai
longtemps attendus ce moment-là, pour tout dire j’ai l’impression que depuis que les
anciennes sont finit j’ai envie que les nouvelles commence. Je n’ai jamais étais une élève
très studieuse pour tout dire je ferais même plutôt partit de la petite racaille qui n’en a
pas grand-chose à faire des cours. Mais ce mois-ci tout est différent, mes parents mon
promis une semaine de vacance seule à la maison si je ne faisais pas une seule fois l’école
buissonnière. Il faut croire que ma famille n’a plus grand-chose à perdre et ne sait plus
vraiment comment ruser pour que j’arrive à avoir un minimum de chance de décrocher le
bac dans deux ans. Enfin je me présente je m’appelle Mélanie, Mélanie Wilson mais Mel
pour les intimes et vu que je vais vous compter mon histoire essayer de retenir Mel se sera
plus simple.
Je jette mon sac sur mon épaule, plus que quelques pas j’ouvrirais la porte d’entrée
et je me ferais une joie de le lançais dans le couloir. Je descends du bus Alexandre
m’appelle du bout de la rue, il m’a vue bien entendu avec ma chevelure rousse écarlate je ne
passe pas vraiment inaperçue je lui fais signe de m’attendre et m’élance jusqu’à la porte 18.
J’ouvre et je balance mon sac dans l’escalier sans un mot. Je referme presque
immédiatement après la porte derrière moi. Ça y est personne ne m’a vu je peux aller voir
mes amis.
Je sais très bien qu’Alexandre, Bradin et Romain ne sont pas vraiment les meilleurs
amis du monde que je pourrais avoir mais c’est ainsi, je sors avec Alexandre, Romain est un
très bon ami à moi et Bradin… Comment dire, il s’entend bien avec Alexandre depuis
longtemps alors bon on traîne avec lui. A peine suis-je arrivée à leur hauteur qu’Alex
m’attire violement à lui pour me plaquer contre le mur contre lequel il était lui-même appuyé
quelques instants plus tôt. Il me serre contre lui avec violence avant de me mordre
légèrement le cou. Il ouvre ensuite la bouche et je l’imite, naturellement il enroule sa
langue autour de la mienne pour ensuite me relâcher comme si rien n’était arrivé. Romain
n’est pas jaloux, Bradin par contre à tourner la tête je m’en suis rendu compte. Je ne sais
pas s’il n’est pas en train de tomber amoureux de moi ou s’il n’est pas tout simplement
dégouter de voir Alexandre me traiter avec autant d’indifférence. En fait tout ça
m’importe peu. Je traîne avec eux parce que je sais que je vais avoir ce que j’attends depuis
que la journée à commençais.
Alexandre cherche dans l’une des poches de son jean troué et complètement
défoncé. Il en sort un paquet de cigarette. Quand je vois ses yeux déjà ravagés par la
drogue je sais qu’il m’a attendu assez longtemps pour m’en vouloir de devoir en laisser un de
côté pour moi. Mais cela m’importe peu car dans tous les cas je l’aurais il le sait. Et lui aussi
aura ce qu’il veut… plus tard dans la soirée.
A vrai dire je ne suis pas vraiment fière de moi mais c’est ainsi. Je fume maintenant
depuis 3 ans c’est Romain qui m’avait fait essayer à l’époque quand nous sortions ensemble
puis voyant que je ne rester plus fidèle après un ou deux joints il rompu avec moi. J’étais
triste et un peu paumée. J’étais resté plus de 2 ans avec Romain et au plus profond de moi
je crois que je ne cesserais jamais réellement de l’aimer même si je suis maintenant avec
Alexandre. Je n’aime pas Alex même si je couche avec lui et qu’il me touche… Je ne l’aime
pas et je ne pense pas arriver à l’aimer un jour mais il me comprend et me fou la paix ou
peut-être n’en a-t-il tout simplement rien à foutre de moi… Au fond on s’en fou.
Vous aimeriez sans doute comprendre pourquoi je me fiche autant de ma vie autant
que de mes amours et surtout comment se fait-il qu’à mon âge je ne sois pas mieux
encadrer ? C’est très simple…
Mes parents qui m’adorer et me chouchouter ont eu la simple et bonne idée de
vouloir un deuxième enfant. J’étais pourtant la petite fille parfaite. J’allais à l’école tous
les jours, je ramener de très bonnes notes je ne disais jamais un mot de travers… Et puis
Sophia est arrivée… Elle était adorable un vrai petit ange. Mes parents se sont donné l’idée
de croire qu’étant donné que j’avais l’air très responsable pour mon âge je pourrais
m’occuper de ma petite sœur. Seulement moi je n’ai jamais voulu avoir de petite sœur et
encore moins jouer la maman temporaire. Alors tout à basculer. Je me suis mise à faire le
mur pour échapper aux cris de bébé durant la nuit. Puis j’ai commençais à fréquenter les
mauvais quartiers et au fur et à mesure les mauvaises personne. Je ne regrette pas
vraiment mes fréquentations. J’aime fumer j’aime la liberté que me procure la drogue.
J’apprécie l’adrénaline de se couper les veines et de se croire plus puissante que la mort
elle-même… Oui j’aime tout cela. Alors tempi si ma vie n’est pas parfaite, ou n’est tout
simplement plus comme l’aurait voulu mes parents, je m’en fiche.

• Oh Mel tu m’écoute ?
Je lève les yeux et regarde autour de moi. Il fait nuit noire dehors mais je ne suis
pas à l’extérieur. La pièce est plongé dans le noir mais je sais exactement où je me trouve
rien qu’à l’odeur. Je suis chez Alexandre, il ne me fait pas souvent venir chez lui, ses
parents ne doivent pas être chez eux ce soir. Je me relève un peu. Je suis allongé sur son
lit et comme la plupart du temps quand je suis sur son lit je suis nue. J’attrape un verre
d’eau près de moi et souffle. Je suis essoufflée Alex m’a surement fait l’amour pendant que
les effets de l’herbe embrumé mon cerveau. Je ne lui dirais pourtant rien parce qu’après
tout nous sommes ensemble…
• Mel faut qu’on parle, t’es là ou pas ?
Je reprends doucement mes esprits. Je me lève de son lit et commence à me
rhabillé. Non pas que je sois pudique mais je pense qu’il est préférable que je sois habiller
pour avoir une conversation avec Alexandre. D’autant plus que ce n’est pas vraiment le
genre de gars à avoir de vraie conversation si vous voyez ce que je veux dire. Alex n’attend
même pas que je sois habillé pour commençais à me parler ce qui prouve une fois de plus
qu’il n’en a vraiment pas grand-chose à faire de moi…
• Il faut vraiment que tu arrêtes la drogue Mel. Sérieux tu gère que dal tu devrais
te regarder tu coucherais avec n’importe qui quand tu es défoncer !
• Quoi ? Mais qu’est-ce que tu en as à foutre toi ?
• J’en ai à foutre que c’est moi qui te donne la came et que si on remonte à moi je
risque d’avoir des problèmes.
Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment-là, mon soutien-gorge dans les mains, je
lâche tout et je regarde Alexandre. Je sais pertinemment depuis le début de notre relation
qu’il n’éprouve pas plus de sentiments pour moi que moi pour lui, pourtant à cet instant
précis je tombe par terre et je me mets à pleurer. Je suis peut-être encore loin de mon
état normal pourtant j’ai réellement l’impression d’être blessé dans le peu d’estime qui me
reste en entendant les derniers mots d’Alex.
• Ecoute Mel perso moi j’en peu plus j’arrête. N’essaient pas de me revoir et essais
plutôt d’arrêter de faire des conneries t’es pas une fille pour ça et tu le sais
pertinemment.
• Ah ouais ? Alors vas-y toi qui sait tout sur tout je suis une fille faite pour quoi
d’après toi ?
Je suis énerver c’est la deuxième fois de ma vie que je me fais jeter par un gars et
je dois dire qu’avec le joint que j’ai fumé il y a quelques heures j’ai énormément de mal à
contrôler ma colère. J’ai oublié de vous le précisait mais je suis de nature assez colérique
et très impulsive par nature. Je finis donc de m’habiller rapidement presser de quitter
cette maison dans laquelle je me sens à l’étroit.
• Tu veux que je me casse ok très bien mais après ne vas pas t’étonner si demain
tu découvres qu’il y a une ado de ton lycée qui s’est suicidé dans la nuit !
Je claque la porte derrière moi, j’aime en rajouter des tonnes et je suis très fière
de pouvoir lui faire croire que demain je ne serais plus de ce monde. Je suis rentrais
directement chez moi, je n’avais pas vraiment d’autre endroit où aller et je commençais à
avoir faim. Je suis resté une petite heure devant la porte histoire de prendre un peu l’air
frais et de pouvoir reprendre mes esprits, il est tout simplement hors de question que je
rentre dans cette maison dans un état déplorable. Alors je patiente et quand j’en arrive à
ma 200 et une ème étoile compter dans le ciel je me dis qu’il est temps d’affronter ma
magnifique famille. Comme d’habitude à peine ai-je ouvert la porte d’entrée que j’entends
déjà le son de la télé qui baisse et le bruit des talons haut de ma mère sonnait sur le
carrelage. Je souffle je suis épuisée et je n’ai pas envie d’écouter les réprimandassions de
ma mère.
• Ton assiette est dans le micro-onde, Sophia dors dans sa chambre alors essais
s’il te plait de ne pas faire trop de bruit.
Je n’ai même pas le temps d’en placer une ni même de comprendre d’où peux bien
venir cette gentillesse… Alors je me contente de lui dire merci, finissant ma soirée seule
dans la cuisine en proie avec mes erreurs et mes doutes.
Le lendemain ma mère n’hausse pas le ton avec moi sans doute a-t-elle finit par
comprendre que cela ne servait à rien. Elle me demande simplement quel avenir j’aimerais
avoir et pour tout dire je n’en sais rien. Je n’y ai jamais très sérieusement réfléchit. Aussi
quand ma mère me pose cette question je n’ai pas d’autre choix que de rester muette. Alors
elle continue me proposant deux alternatives
• Ecoute Mélanie soit tu essais de te reprendre et tu suis tes cours sérieusement
soit tu cherches un travail mais il va falloir que les choses changent.
J’ai donc réfléchis, toutes les vacances et j’ai décidais de quitter l’école. J’ai
pendant plusieurs mois cherché un travail, sans succès. C’est donc le cœur un peu lourd
qu’en voyant la rentrée des classes approchée j’ai pris une décision.
• Maman je peux te parler ?
J’ai cherché durant plusieurs semaines la solution idéale. Je me suis assez vite
rendu compte que le marché du travail n’était pas encore vraiment fait pour moi. J’avais
tout de même envie de pouvoir y pénétrer d’une manière ou d’une autre. C’est donc
naturellement que je me suis mise en tête de trouver un lycée privée, un lycée payant… Je
serais donc obliger de me responsabiliser et donc par conséquent de trouver un travail. Un
petit job rien de bien sérieux mais juste assez pour avoir une paye et pour pouvoir enfin
avoir mon indépendance.
San Francisco life, le nom m’a tout de suite beaucoup plus, j’allais en plus de ça
pouvoir prendre le large. Découvrir un nouveau mode de vie, de nouvelle mentalité et
surtout dire au revoir à ma famille. Ma mère n’a jamais était contre cette idée sans doute
en a-t-elle autant marre que moi de cette situation.
Nous sommes donc le 15 septembre et je finis de boucler mes valises. Un train
m’attend dans une heure pour m’emmener vers ma nouvelle vie. Je n’ai pas versé une seule
larme sa fait tellement longtemps que j’attends un tel moment alors pourquoi serais-je
triste ?

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