Soeurs de Coeur Tome 3

SŒURS DE CŒUR TOME 3 Chronique d’une Rencontre Dangereuse
Chap 1
J’ai fait demi-tour et je me suis mise à courir dans le restau, mais un c’était un espace
petit et il n y’avait pas de porte derrière qui donnait dehors, l’enfant d’autrui dans mes
bras souffrait.
Sa tête se balançait même sans qu’il ne comprenne ce qui lui arrivait.
Quand j’ai vu la porte des toilettes j’ai décidé de m’engouffrer dedans, mais quand je
voulais refermer la porte derrière moi, j’ai réalisé que Landry était bien dans mes
bras… c’est qui donc qui était dans les bras de Junie ????
J’ai encore tapé un demi-tour brusque et en voulant précipitamment les retrouver je me

suis heurtée contre un mur et je suis rentrée toute déséquilibrée derrière, en essayant de
m’agripper j’ai lâché Landry et je suis tombée comme un sac en voyant que Gaby
l’avait récupéré dans ses bras pour l’empêcher de tomber
Ma tête a cogné forte contre le mur qui fait l’angle de la porte
Mince, j’ai massé ça pendant qu’une larme sortait spontanément de mon œil
- Qui est tu ?
Ça c’est quelle question que le gars la me posait j’étais même encore au sol, donc si je
répondais dans la position là il allait accepter ???
Je me suis tranquillement redressée, je ne savais même pas d’abord quoi répondre, et

entre temps j’ai levé les yeux pour chercher Junie du regard je ne l’ai plus vu, ou elle
aussi elle avait couru de son côté ooohh ??? Dieu seul savait où elle était.
Elle me laissait dans le ndem seule que j’allais répondre à quelle question ? Moi-même
j’avais ma part de question que je cherchais à avoir la réponse noooorr ?
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Je perdais le temps la comme une moumou, je n’arrivais pas à parler, je me suis

relevée et j’ai tendu la main pour récupérer Landry qui pleurait fortement dans ses
mains mais il a refusé de me donner
- Pourquoi vous avez dans vos bras un enfant qui est identique au mien ?
Qui allait répondre je suis restée là à fixer mon bébé dans ses bras, en me demandant
s’ou sortait l’autre bébé.
Il m’a tiré par le bras pour qu’on sorte du glacier ou la scène commençait déjà à attirer
le regard des gens. Nous sommes sortis précipitamment, moi entrain de le suivre
presqu’en courant tellement il marchait fort, il appuyait mon bras bien fort j’avais mal
c’est comme si il allait le casser.
Dès qu’on est arrivé dehors il s’est dirigé vers leur voiture en criant
- Junie !!!!! Junie !!!!! Junie !!!!!!
Mama aucune trace de Junie, sans me lâcher il s’est mis à me tirer de tous les côtés ou
il allait pour la chercher devant le regarde hébété des personnes qui avaient suivi la
scène depuis l’intérieur et étaient sorties.
- Comme elle est introuvable, on va rentrer et elle viendra nous trouver
Rentré ou ??? on m’attendait avec le café au deuil là-bas, il m’emmenait ou ?
J’ai tiré mon bras fort fort mais il a renforcé sa prise, je me suis tournée et je l’ai
mordu, il a crié en me lâchant et j’ai couru pendant quelques secondes avant de dire
que je cours comme ça que mon enfant est ou ? j’ai fait demi-tour, il était là en
regardant aussi jusqu’où j’allais courir j’ai freiné et je suis revenue avec la honte
- Je veux mon enfant s’il vous plait

- Pas avant de m’avoir expliqué ce qui se passe
- Je ne sais pas ce que vous me demandez
Il a encore regardé un peu partout, je savais qu’il cherchait Junie, elle avait ue plus de
chance que moi comme d’habitude.
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Il a ouvert la portière
- Montez !!!
Il est resté la à me regarder, qui allait monter dans la voiture là, je suis restée sur place
- Ne me poussez pas à venir vous pousser de force dans la voiture la
Je suis restée tranquille toujours dans la même position, il a contourné précipitamment

et d’un bras, l’autre tenant toujours Landry il m’a propulsé dans la voiture, déjà que
mon bras faisait mal donc j’ai eu bien mal.
- Aïe mon bras

- Tsuiiippppp
Il m’a toisé avant de placer Landry dans mes mains. Il a voulu contourner pour aller
entrer aussi, l’idée d’ouvrir la portière la, sauter et entrer en brousse m’a agressé
l’esprit mais il m’a lu et il est revenu
- Tu tentes de sortir la tu ne veux pas me reconnaitre c’est avec la ceinture que je

vais te fouetter
Mama j’avais fait quoi jusqu’à au lieu de taper sa femme c’est moi qu’il tapait !!!
Il est monté dans la voiture et il a démarré, mais au lieu de prendre une route il s’est
mis à roder un peu partout dans les environs surement toujours pour chercher sa
femme, sa femme qui avait un bébé en main dont je ne comprenais pas la présence,
moi qui était sûr que Junie avait laissé l’enfant que s’était-il donc passé ? Les deux
pouvaient être mes enfants ??? Qui pour me dire ce qui s’était passé ???
Le gars tournait toujours, Landry s’était endormie, la peur l’avait ajusté, mieux il
dormait même façon le type ci était faché. Même s’il me violentait, je n’avais qu’une
partie de la vérité, je ne pouvais pas répondre à toutes ses questions, d’ailleurs je ne
comptais même rien lui dire un point c’est tout, c’était à Junie de le faire.
J’ai guetté discrètement dans sa direction pendant qu’il conduisait. Visage froissé,
mains crispées, mais super mignon, il mordait une de ses lèvres, surement dans les
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nerfs mais moi je guettais quand même pour sentir même une petite émotion avant
qu’on ne me tue dans je ne sais quel bosquet.
Il a finalement pris son téléphone et s’est mis à appeler plusieurs fois, mais
apparemment elle ne répondait pas et finalement elle a éteint son téléphone.
Quelques minutes après c’est son téléphone qui a sonné…
Il a poussé un juron après avoir écouté ce qu’on disait
- Quoi ??? ou ???? Mon Dieu et l’enfant ???
Sans m’expliquer quoique ce soit Gaby a fait un démi tour brutal avant de revenir sur
nos pas
Son téléphone a encore sonné
- ………………….
- - Bien sûr emmenez les à l’hôpital, vous posez quelle question ? Monsieur si
quelque chose arrive à ma femme et à mon enfant
Je voyais ses mains trembler et moi-même je me suis mise à trembler. Junie semblait
avoir fait un accident et je n’avais aucune nouvelle de Landry, Landry n°1.
- Il y’a eu quoi ???

- Junie a été percutée par une voiture, une moto je ne sais pas
- Et Landry
- J’en sais rien mon Dieu, quelle horreur
Il filait tellement qu’on a même été interpellé par la police il n’a pas géré.
Quand nous sommes arrivés sur la rue ou l’accident semblait avoir lieu on a trouvé des
gens tous rassemblés, mais quand il est descendu en courant pour écarter la foule et
voir ce qui se passait, moi courant derrière lui on a juste trouvé du sang plein le sol.
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Gaby a paniqué et a failli s’asseoir au sol, mais moi qui était déjà une habitué des
coups sauvage de la vie, je l’ai pris par le bras, de ma main libre, ma part de Landry
était dans mon autre bras.
- Allons à l’hôpital ou on dit qu’on les a emmenés
Il secouait la tête désespéré
- Je ne sais pas, je ne sais pas

- Tu ne sais pas quoi Gaby ? lève-toi
- Je ne sais pas…
J’ai seulement deviné qu’il voulait par là dire qu’il ne sait pour on les a emmené, je me
suis renseigné et on m’a donné le nom de l’hôpital pour on les a emmené
- Gaby n’était plus en situation de conduire et moi je ne connaissais pas moi

conduire sa voiture donc du coup je l’ai tiré vers ma voiture et il s’est laissé
installer sans poser de questions. Son regard était vide et dépassé.
Quand nous sommes arrivés à l’hôpital central on n’a pas eu besoin de trop
demander ^pour qu’on nous oriente vers les urgences ou on a du attendre.
Je cachais ma peur derrière un faux courage mais je n’avais aucunement l’intention

de perdre ma sœur jumelle ni mon enfant. Dieu m’avait déjà donné le secret du
combat, la prière.
Dans mon cœur silencieusement je priais, je suppliais Dieu de les épargner, et

surtout de permettre qu’on ai des nouvelle.
J’ai entendu Gaby appeler au téléphone, certainement ses parents mais ils leur
parlaient comme s’il étaient à distance. Il s’est abstenu de donner les vrais
circonstance précédant l’accident, chose que je comprennais.
Moi aussi je me suis excentrée pour appeler maman, mais comme elle était mami je
jette le téléphone partout partout, elle n’a pas décroché. Fallait même encore
s’assurer qu’avec tout le méli mélo qu’il y’avait à la maison la, elle avait même
encore le téléphone là.
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J’ai appelé Annie et sans lui donner des détails je lui ai dit que j’allais rentrer plus
tard que prévu, il fallait juste qu’elle prévienne maman de mon arrivée tardive.
Moi-même j’allais me charger de trouver les mots pour lui annoncer l’accident,
selon gravité. Mais je faisais confiance en mon Dieu qui avait commencé à me
délivrer et délivrer ma famille. Je savais qu’il n’était pas un Dieu qui pouvait
commencer sans finir, et m’abandonner en route et c’est avec cette phrase que j’ai
developpé ma prière.
On est resté pendant longtemps assis la sans même savoir ce qui se passait, Gaby a
posé la question à notre arrivée à une infirmière qui nous a dit qu’on les prenais en
charge mais entre temps on ne voyait aucun mouvement.
- Ils pensent qu’on va rester dans l’incertitude jusqu’à quand ? je vais seulement
entrer voir ce qu’ils vont me dire.
Il s’est levé il a foncé dedans et je l’ai suivi
A peine on entrait dans une salle ou il y’avait un bureau on nous a interpellé
- N’entrez pas s’il vous plait, attendez dehors

- Madame on attend et on n’a pas de nouvelles, même les médicaments qu’on
demande souvent on ne nous demande pas, on nous a juste que ma femme et
mon fils se sont retrouvés ici
- Ah !!!! c’est vous qui êtes avec la dame qui a eu un accident
- Oui je suis son mari, et elle c’est sa sœur, comment vont ma femme, mon enfant
L’infirmière la nous a conduite dehors comme si elle allait seulement nous a annoncé
une nouvelle magnaka bobé, moi-même ma foi a fui par la fenêtre et mon cœur s’est
mis à battre.
- Parlez madame s’il vous plait

- Je ne peux rien vous dire pour le moment, ce qui va se passer c’est que je vais
entrer en salle d’intervention et voir ce qui s’y passe
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Elle est entrée et moi des larmes sont sorties de mes yeux
- Pourquoi ils n’arrivent à rien nous dire ?

- Sortons il n’est pas bon que l’enfant reste trop près de la ou on fait des soins
comme ca, comment il s’appelle
- Landry !
Je n’avais pas prévu sa question ni réfléchi à la réponse
Il a sursauté et m’a regardé
Gars je n’avais rien à dire et ce n’était pas ça le plus important pour le moment.
On est sorti, suivie de l’infirmière.
Elle appelé Gaby de côté comme si il y’avait un secret à lui révéler.
Je le voyais juste hocher la tête, passer la main dans sa touffe de cheveux car il gardait
les cheveux en afro et sa barbe était bien présente quoique tracée.
Il a discuté avec elle pendant près de 15 minutes avant qu’elle ne retourne dans la salle
- Elle dit quoi ?

- Landry a eu un choc avec la chute sur le goudron et a été blessé à la tête, on va
devoir suturer et faire un scanner et Junie, pour l’instant on doit l’opérer
- Seigneur
Je me suis levée de ma chaise sans savoir
- Papa a appelé son confrère le directeur de l’hôpital ils sont complètement pris
en charge et son suivi par les meilleurs spécialiste, on doit juste attendre, dès
que Landry est hors de danger on va nous appeler pour le voir
- Hééé Dieu
Je me suis mise à pleurer, c’est comme ça que ça commencait jusqu’à finalement on

venait nous dire que c’est fini, je ne voulais pas de leur c’est fini la.
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J’ai pleuré mes années passées, j’ai pleuré ma sœur, oubliant tout ce que j’avais vécu
de difficile ses dernière années, oubliant son ignorance, son mépris, ses insultes, je ne
pensais qu’à nos années de joie et de paix, comment elle avait veillé sur moi pendant
ma grossesse et mon accouchement, j’ai pleuré mon enfant qui avait attéri sur le
goudron à cause de mes erreurs, de nos erreurs de vie. Comment en avions nous pu
arriver la ????
Contre toute attente Gaby m’a pris contre lui
- Ne pleure plus, elle a été rassurante, ne pleure pas

- Je ne pleure pas ? je ne pleure pas ??? mon père est à la morgue, je l’ai vu
mourir devant mes yeux, ma mère se remet à peine, ma sœur est entrain d’être
opéré, Seigneur à quand la fin ???
Il m’a serré contre lui et sans arrière pensée j’ai pleuré contre lui jusqu’à ce qu’on
vienne nous annoncer que Landry était conduit dans une chambre d’hospitalisation en
pédiatrie pendant que le cas de Junie semblait se compliquer.
Je ne pouvais pas entrer à cause de Landry que je tenais dans les bras, donc Gaby est
entré seul et je suis resté dehors pendant près de 40 minutes.
Il est revenu après tout abattu.
- Il s’est endormi, après qu’on lui ai donné à manger. Il a mangé à peine, je doit
aller lui chercher des affaires
- Ecoute Gaby on va chez moi, je vais laisser l’enfant et prévenir maman et
ensuite je t’accompagnerais et on prendre aussi des affaires à Junie non ?
Il a hoché la tête tout malheureux
- Comment l’as-tu trouvé ?

- Il et complètement perdu le petit bout de chou, on attends le résultat de on
scanner mais la blessure n’est pas trop grande, on a suturé
- Oueeeh
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Landry lui-même commencait à pleurer contre moi tellement il avait sommeil, il

n’avait pas pris son dernier bain, et devait même déjà avoir faim
J’ai pris la route de la maison et Gaby m’a posé une question qui m’a surprise
- Pourquoi Junie ne m’a pas dit que son papa était décédé, pourquoi elle voulait
couper tout contact avec elle
J’ai réfléchis un moment, il me demandait ça maintenant qu’elle-même lui avait dit

quoi ?
- Tu ne lui as jamais demandé ?

- Quoi ? pourquoi elle avait coupé les ponts ?
- Oui !
- Si j’ai demandé
- Et ?
- Sa réponse ne m’a pas convaincu voilà pourquoi je te demande
- Elle avait répondu quoi ?
- Qu’elle avait été frustrée par les décisions des parents, que votre maman avait
trahi votre papa et elle avait été choquée par tout ce qui se passait, elle préférait
prendre ses distances
Yessss ooohh Junie, l’enfant là était forte
- Je suppose que ce sont ses raisons, difficile de les discuter ou d’en donner
d’autres
- Une autre réponse m’aurait surprise
On est resté silencieux jusqu’à notre arrivée à la maison à Awae.
Il n y’avait plus beaucoup de personne dans la grande maison
Gaby est descendu et je lui ai demandé de garder d’abord la nouvelle à cause de l’état
de santé encore fragile de maman. Je ne voulais pas la boulverser et la stresser encore
plus.
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On est entré dans la salle et j’ai salué tout le monde, maman était dans la chambre
- Maman on te cherche
- Ekie tu es ou depuis Mamilou
- J’étais faire une course et j’ai croisé le mari de Junie
- Ekieee, ils sont la ?
- Non non c’est lui seul qui est venu, elle a un petit déplacement
- Il est ou ?
- Au salon
Maman s’est levé rapidement et elle est sortie.
- Bonjour maman
C’est Gaby qui s’est dirigé vers elle le premier, il ne l’avait pas vu pendant le mariage,
je pense que c’est pour ça qu’il m’a semblé un peu surpris
- Ça va mon fils ? vous allez bien ?

- Oui oui
Entretemps elle n’était même pas au courant de l’enfant donc elle ne lui à rien
demandé sur l’enfant
J’avais tellement de vérité à dire dans cette histoire que je me demandais même si
j’allais me rappeler de tout, entre les autres vérités que moi-même j’avais à chercher.
Il s’est assis pendant un temps, ce temps je l’ai utilisé pour aller installer Landry à la
maison et donner les consignes à Annie et après je suis revenue prendre Gaby
expliquant en maman vaguement que je repartais le déposer
C’est comme ça qu’on a repris la route de chez eux
- Je ne comprends rien à rien, toi et Junie n’avez pas la même maman ?

- Si si
- Et pourquoi c’est une maman différente de la dernière fois que je vois
- Ekieee tu avais vu sa maman quand ?
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- Elle et votre papa sont déjà venu chez mes parents et même chez nous à notre
arrivée au Cameroun l’année passée
Il parlait de quelle maman non ? ça ne pouvait même pas être l’autre femme de papa la
- Elle était comment

- Comment ? une femme corpulente et qui parlait difficilement le francais, en
tout cas elle mélangeait ave le francais
Haaaaaannn comment Junie n’allait pas se comporter comme ça ???
Anti Comfort !!!!!!
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Chap 2
De retour vers l’hôpital on nous a informé que l’opération s’était achevé mais que les
docteurs ne pouvaient se prononcer, On a appris que Junie avait eu une double fracture
de fémur, une autre au poignet et on n’avait aucune idée des lésions et séquelles que le
choc à la tête allait laisser il fallait attendre sa réanimation, mais le pronostique des
docteurs était bon d’après ce que je sentais dans sa conversation.
Nous sommes arrivés à l’hôpital directement nous sommes allés en pédiatrie.
Les infirmières ont récupéré les effets du petit bébé et nous avons pu le voir, elle
l’avait lavé et lui avait mis une grenouillère offerte par une maman compatissante.
On a trainé dehors pendant qu’il dormait, on ne se parlait pas beaucoup et je l’étudiais.
Je savais qu’à un moment je n’allais pas échapper à ses questions mais comme la
situation était bizarre il était plutôt concentré à réfléchir et peut être à prier.
On a passé près d’une heure sur un bas dans la salle d’attente avant qu’on ne lui
permette de revoir Junie.
On ne pouvait entrer que l’un après l’autre donc lui est d’abord entré et après qu’il ai
mis du temps dedans il en est sorti tout bouleversé et moi je suis entrée.
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J’ai compris pourquoi il était comme ca. Junie était méconnaissable, tête emballée,
visage boursouflé, le plâtre partout sur elle, bref je ne la reconnaissais pas, les yeux
même étaient complètement fermés, un genre gonflé.
Je n’ai pas pu retenir des larmes pour la deuxième fois de la soirée, si elle avait été
méchante je suis sure que ma grand-mère et sa copine devait connaître quelque chose
dans l’histoire là…Junie
- Junie il y’a eu quoi ? pourquoi tu es la ? c’est notre erreurs et nos mensonges

que tu paies ? ce sont les erreurs de nos parents ? j’ai mal ma sœur, ma moitié,
mon démi moi… on était différente mais inséparables, toujours soudée.. on
nous confondait et on se jouait bien des gens avec notre ressemblance mais…..
J’ai commis une erreur, et je ne sais pas si c’est ça qui t’a braqué contre moi
mais ma sœur si tu meurs on va faire comment pour arranger la situation qu’on
a gâté partout partout la ??? ton mari est dépassé et je sais que d’ici peu il va
poser des questions, la première était celle des enfants. Moi-même je ne sais pas
pourquoi il y’a deux landry, je me demande si les deux sont les miens et si c’est
à la naissance qu’on me l’a caché, Junie ???? Réponds moi non ? réponds moi
ma Junie, rappelle toi, comment tu me perdais le temps quand j’allais à la
chorale, comment tu sortais et je faisais comme si tu étais rentrée et que tu étais
moi pour que papa te gronde. A l’époque tout allait bien, papa était bien avec
maman, on était heureux, mais je ne sais pas ce qui s’est passé, pourquoi Dieu a
permis Junie, tout s’est gâté. Tout !!!! Papa a changé, tu as changé, Maman est
devenu folle, les Pharell ont souffert, personne n’a gagné dans ce jeu Junie ;
Personne !!!! je m’e, veux beaucoup parce que j’ai laissé le diable bien
s’installer avant d’essayer de le chasser, il avait déjà gâté jusqu’ààààà. Tu sais
papa est à la morgue maintenant et je sais qu’’il ne veut pas que tu le retrouves
pour le moment on a encore beaucoup de choses à se dire et à faire, et des rires
à partager, Junie ne part pas s’il te plait, on a été unie à la vie et je ne te
laisserais pas me quitter, je partage avec toi ma vie, on est lié spirituellement et
je t’appelle à la vie à cause de ma vie…
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J’ai prié le visage baigné de larmes et j’ai senti qu’on me tapotait l’épaule, je m’étais
même carrément endormie à genoux la devant son lit, le visage mouillé….
- Viens, tu vas t’asseoir sur le banc et te reposer, on pourra parler si tu veux.
Gaby m’a soutenu car je me sentais étourdie et un peu perdue, j’avais fait comment
pour m’endormir même ??? C’est vrai que je n’avais pas fermé l’œil la nuit précédente
et j’avais des heures de sommeil même de depuis le deuil à récupérer.
Je l’ai suivi la tête sur son épaule et nous nous sommes de nouveau assis dans le hall
Un docteur est passé et a interpellé Gaby et les bah tu ressembles à ton père, bah ton
père nous a appelé depuis la France et on a fait de notre mieux, puis il nous a conseillé
de faire un tour, boire un café car les deux-là n’étaient pas prêt de se réveiller avant le
matin.
- Gaby tes parents ne sont pas au Cameroun

- Non non ils ne vivent plus ici à cause de la santé de papa, ils sont en France
maintenant chez ma cousine
- Haaannn oook
- Viens donc on va chercher un endroit où on peut prendre le fameux café
On a décidé d’aller et il a demandé à l’infirmière de l’appeler en cas de pépin
Ça n’a pas été facile de trouver un truc ouvert, finalement c’est un tournedos qu’on a
tourné genre pour prendre une tasse de lait + nescafé.
Ça ne posait à Gaby aucun problème d’entrer dans cet endroit qui n’était pas du tout
class et j’ai trouvé ça bien. Les gens perdaient la valeur des choses simples et petites
pourtant elles étaient les plus belles.
J’ai même pris du pain avec œuf spaghetti parce que mon estomac faisait déjà mal et
même ma tête.
- Louisiane, c’est bien ça ???

- Oui oui on m’appelle Mamilou
- C’est bien, cette façon de découper la
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- C’est papa qui avait coupé ça comme ça !!!

- Il est mort de quoi ? je suis désolée, Junie a su ?
- Oui elle a su je lui ai dit mais je ne sais pas pourquoi elle n’a pas voulu venir
- Je pense qu’elle a ressenti beaucoup de haine à un moment à l’égard de sa
famille, mais je ne sais pas pourquoi
- Mais on ne lui a rien fait
- C’est mieux que vous en parliez quand elle va se réveiller
- Oui j’y compte bien, j’ai déjà commencé à lui parler jusqu’à m’endormir
Il a souri
- Je te comprends, tu étais fatiguée, moi aussi mais plus dans la tête que
physiquement
- Pourquoi ?
- Parce que déjà avec Junie ça n’allait pas, j’ai toujours senti qu’il y’avait un truc
que je ne comprenais pas qu’elle ne me disait pas et ces derniers temps ça
s’était empirés, on partageait de moins en moins des choses ensembles et elle
était devenue très agressive, peu importe le sujet.
- Ha bon ??? peut être qu’elle était touchée par le décès de papa
- Peut-être alors… tu veux bien me parler ???
Il avait posé sa question avec une telle douceur que je me suis souvenue pendant
quelques secondes comment il avait été doux et sexy avec moi quand on était
ensemble…
Il était assis à côté de moi et me regardait
- Parler de quoi ?
- Quand je suis avec toi c’est un peu comme si j’étais avec Junie, la même face,
la même voix, mais je vous une différence dans le regard et le sourire, bref
l’expression des émotions, parler de n’importe quoi, peut-être de cette chose qui
me semble grave et que j’ai même peur d’aborder
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- Je ne pense pas que ce soit le moment de toucher à des sujets graves, tu ne

penses pas
- Si si, un choc à la fois, parlons d’autres choses donc, votre enfance avec Junie
par exemple, elle était comment tout petite
Il m’a arraché un large sourire pendant que je lui racontais notre enfance, des
anecdotes qui nous ont franchement fait rire malgré la situation.
On est retourné à l’hôpital après avoir fait le tour de nos malades nous sommes
retournés à la voiture attendre, le sommeil nous a même pris dans un divers et on s’est
endormis jusqu’au matin.
- Louisiane réveille-toi, c’est déjà le matin allons voir comment ils vont.
Tout le monde allait bien et il fallait faire des courses pour leur toilette.
Le bébé lui il s’est réveillé tôt et comme si de rien n’était, il faisait déjà des sourires.
Après les courses on s’est séparé.
Gaby ne pouvait pas s’en sortir seul et moi je devais en même temps m’apprêter pour
aller enterrer papa. Je lui ai demandé de contacter sa cousine Pamela, pour qu’elle
l’aide pendant que je serais au village mais dès mon retour on a décidé lui et moi de
faire la rotation pour eux au moins jusqu’à la sortie de Landry, après ça il fallait
réfléchir.
Jusqu’à ce que je prenne la route du village Junie ne s’était toujours pas réveillé, mais
le scanner de Landry était bon.
Gaby me donnait des news au téléphone et finalement j’ai décidé d’en parler à maman
à notre retour du deuil.
Je constatais qu’elle avait franchement la forme, elle organisait, grondait, dirigeait et

tout et tout, notre seul souci c’était que le village de papa on ne maitrisait pas trop et
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puis on allait au cœur du fief de Magna donc il fallait être prêt et pour cela le pasteur et
sa délégation eux même se sont mis derrière le cortège.
La levée du corps avait été un vrai calvaire, j’étais à ramasser à la petite cuillère pareil
pour nous tous, papa avait mal fini sa vie, mais ce qu’il avait fait de bien était
profondément resté dans la mémoire des gens car pleins avaient fait le déplacement
pour son dernier aurevoir.
Maman pleurait beaucoup mais elle n’avait pas de fait de choc comme je craignais. Il n
y’a eu que quelques membres de la famille de papa mais le gros noyau la aucune
nouvelle.
Gaby a assisté à la levée mais pas à la veillée car le petit nécessitait une présence
constante, il m’a dit qu’il switchait avec Pamela et une de ses tantes.
Donc c’est avec appréhension que nous sommes arrivés au village.
J’y étais étant petite donc je ne connaissais plus rien de tout ca.
On a tout de même trouvé la famille là installée, il y’avait assez de monde, la tombé

était apparemment creusée mais je ne voyais pas Magna. J’ai quand même reconnu des
cousines de papa et tout mais personne ne m’a salué, ni salué maman encore moins sa
famille.
Ils sont venus acceuillir leur frère, cousin en pleurant et chantant. On a porté le corps
et on a installé au salon avec des gens en larmes qui pleuraient et se tapaient le corps
de tout côté. Maman n’était pas reconnu comme la veuve car sur sa place, j’ai vu qu’il
y ‘avait une autre femme avait un voile sur la tête et était assise à côté du corps
dedans.
Maman a voulu se lever et foncer la bas dedans pour aussi s’asseoir et peut être même
dégageant la femme mais moi je l’ai arrêté et le pasteur l’en a dissuadé.
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On est nous restés dehors et finalement les grand-père du village ont organisé une
réunion pendant laquelle il était question de déposer tous les problèmes haines etc… et
enterrer dignement papa avant de faire n’importe quelle guerre qu’on voulait faire.
Un papa qui semblait très respecté a pris la parole, il s’exprimait bien en Anglais et en
francais.
- Mes enfants, maman papas, je vous salue
On a tous répondu
- Avant de parler je voulais qu’on appelle celle qui est assise à côté de notre fils
la bas dedans car il est bon de parler quand tout le monde est là
Quand on l’a appelé elle est sortie avec son voile sur la face, mais à sa carrure j’ai su
que c’était la sorcière de Comfort.
Je papa la ne l’a pas loupé
- Quand on te parle premièrement je voudrais voir la face de la personne à qui je

parle.
Elle a hésité avant de soulever son voile blanc. Mama sa face !!!! brûlé brûlé !!!!
J’ai voulu sourire parce que je savais ce qui lui était arrivé mais personne n’a toussé
- Vous vous asseyez à la place de la veuve que la femme même qu’il avait
épousé est où ?
Certaines personnes ont voulu protester mais on le respectait trop pour ca
Il a sommé tout le monde de bien accueillir maman et que ça devait à être elle
d’accompagner la dépouille de son mari dans la dernière demeure et ne tenant pas
compte de ceux qui avaient un avis bizarre, il a levé la séance.
Il a pris la main de maman et en l’emmenant dedans il lui a dit
- Ma fille je les connais tous, quand je dis parle de les connaitre je les connais et
personne ne vous fera rien ici avant votre retour, moi que tu vois là, je connais
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ce qui vous couvre et ça nous dépasse nous tous, enterre ton mari et vous
retournez dans votre maison en paix, nous on va rester régler nos problèmes ici,
car mon fils ne peut pas être mort comme ça pour rien, tous les responsables
vont payer
Son ton est devenu glacial et touuut le monde s’est tût quand il a dit ça.
Il a toussé et après avoir installé maman comme promis il est sorti et est entré dans une
brousse noirâtre.
On n’était pas au bout de nos surprises dans ce village, vu comment les choses
s’annonçaient.
Moi j’avais déjà tout remis dans les mains de Dieu et je savais qu’il n’allait pas nous
abandonner, on avait déjà épuisé notre quota de souffrance.
Les gens sont arrivés pour la veillée, mais c’est vite fini à cause du fait qu’on n’avait
prévu aucun groupe musicale. Ne sachant pas comment on serait accueilli ce n’est qu’à
la veillée de Yaoundé que ma chorale de l’église a presté et moi-même j’ai un peu
chanté.
On avait pris un traiteur qui pendant toute la nuit a préparé, même comme la famille
aussi locale avait sa part de marmites au feu, mais tout a semblé bien se déroulé
pendant la nuit.
Je suis restée sur ma chaise la dehors pendant toute la nuit, quand j’entrais c’était
seulement pour m’assurer que maman allait bien.
On avait voyagé avec des fritures c’est avec ça que j’ai pu gérer l’équipe spirituelle qui
nous avait accompagné et la famille de maman en attenant que la nourriture soit prête.
Très tôt le matin il était question d’aller se laver.
Une cousine de papa nous a proposé de nous doucher chez elle et le pasteur nous a dit
d’accepter, donc on est parti la-bas.
19
Magna était toujours introuvable, ou elle était ou oohh ? Dieu seul savait mais
j’entendais les gens parler comme si elle préparait sa part de deuil dans la concession
de sa famille à elle.
On devait se laver dans la toilette derrière, et on y est allé à tour de rôle.
Commençant par Maman car elle devait être parmi les première personne sur le lieu
pour accueillir les gens venus dire aurevoir à son mari.
- Tu y vas maintenant ?
- Oui maman
- Fais vite tu sais que tu es la seule de ses enfants à être venue
- Ok maman
C’était la cousine de papa, elle faisait des allers retours vers le lieu du deuil à chez elle
Elle m’a donné un pagne pour que je puisse m’emballer avec car j’avais oublié ma
serviette.
Maman avait fini jusqu’à elle s’est vite habiller, elle est montée, normalement je
devais y aller, mais étant à la porte je me suis dit que le pasteur devait probablement
officier avec le pasteur local donc béta je le laissais vite se laver.
Je suis allée poser son eau, puis voyant que la porte s’était cassée, j’ai attaché le pagne
pour mieux couvrir l’entrée et je suis entrée attendre qu’il finisse.
En attendant une envie de me soulager m’a prise, j’ai foncé en brousse pour voir de
quel côté je pouvais m’accroupir et me libérer. C’était les avantages du village,
l’engrais était bienvenu partout.
Je ne suis pas allée très loin de la maison, dans un chant qui devait surement être celui
de la propriétaire de la maison. Mais je suis allée au fond du chant pour ne pas me
faire prendre par les enfants qui passaient par là.
Quand j’ai enfin pu m’installer j’ai respiré de soulagement avant de lancer la première
poussée, elle ne s’est pas fait prier. Le bruit de ça !!!!
20
Pendant que je me soulageais comme ça j’ai entendu des craquements de pas et des
murmures….
Dieu merci j’avais traversé l’étape bruyante de mon caca. J’ai d’abord tout arrêté pour
pouvoir écouter les qui parlaient dans les chants.
J’ai nettoyé la quantité que je pouvais et délicatement sans faire de bruit je me suis
levée pour essayer de me rapprocher de ceux qui parlaient, au moins pour distinguer
les voix.
Mais il était très difficile de marcher dans la brousse la car les herbes avaient séché et
le bruit de craquement était quasi inévitable, la preuve. Quand j’ai posé le pied pour la
deuxième fois la j’ai entendu, la voix de Magna que je connaissais bien
- Attendez !!! j’ai entendu un bruit
Chap 3
Donc la femme-là était vraiment la ?? Elle manigançait quoi en brousse jusqu’à dire
aux gens d’attendre.
Je suis restée sur place pendant que j’entendais maintenant le bruit des pas. Je ne
pouvais pas bouger sachant qu’il allait facilement me repérer.
Je priais qu’ils ne viennent pas dans ma direction, mais peine perdue les voix se
rapprochaient de plus en plus.
Je ne respirais même plus puis j’ai entendu une voix de femme
21
- Elle va bientôt finir, au lieu qu’on tue le temps ici mieux il part faire ce qu’il a à
faire et on remonte vite
- Est-ce que nous on va attendre ici ? remontons une fois pour qu’on ne sache
pas, tu sais bien ce que tu vas faire non ?
J’ai entendu une voix d’homme répondre en patois et directement ils ont tous continué
en patois.
J’avais peur et je n’ai pas bougé, la personne dont on parlait c’était qui ? la voix de la
femme-là ressemblait même à celle de la cousine de papa qui nous avait permis de
nous laver chez elle, ou ils manigançaient quoi ooohh, Dieu seul sait.
J’ai laissé un bon temps pour qu’ils aient le temps de repartir complètement mais ce
qui m’a poussé à me précipiter c’est un grand cri que j’ai entendu plus haut, surement
ça venait de là ou on était la.
Je me suis mise à courir dans la brousse là pour en sortir rapidement, ne faisant même
plus attention sur quoi je marchais.
Quand je suis arrivée, le diacre qui était descendu avec nous se précipitait dans la
toilette, apparemment le cri avait été émis par le pasteur et il courait pour l’aider.
Je ne suis pas entrée dans la toilette là parce que je me disais que le pasteur n’était pas
habillé mais je criais dehors
- Il y’a quoi ? diacre c’est quoi ? pourquoi il crie comme ca
Et le pasteur ne cessait de crier et de crier
- Arrachez le pagne à la porte et vous le couvrez
Il l’a fait et je suis entrée, j’ai vu le pasteur accroupi, il arrêtait son visage et je voyais
des parties de ses épaules brûlées
- Il y’a eu quoi Diacre

- Je pense qu’on lui a versé de l’acide
- Quoi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
22
J’ai crié le quoi la jusqu’à moi-même j’ai eu mal à la gorge
- Mes yeux mes yeux mes yeux, je ne vois plus rien
Il pleurait comme un enfant
On l’a fait sortir et on l’a ramené dans la maison
J’ai couru pour aller au lieu du deuil, alerter maman…
Sur le chemin j’ai croisé un groupe de papa qui venait au deuil
- S’il vous plait il y’a un problème, on a versé l’acide sur le pasteur avec lequel
nous sommes venus, je pense que c’est ma grand-mère, je ne sais pas quoi faire,
il ne voit plus, je vous en prie aidez nous
Je ne savais même pas de quel côté ils étaient et s’ils étaient prêt à nous aider mais je
disais ça à tout le monde que je croisais sur mon passage.
Quand j’ai dit ça à maman elle a crié et avec le reste de la délégation nous sommes
redescendus pour le voir.
Il était couché sur une natte au salon, on n’avait pas pu remettre ses habits mais juste
attaché le pagne pour cacher sa nudité, il pleurait à haute voix, il criait de douleurs et
plusieurs personnes avaient déjà accouru.
Maman a essayé de lui demander ce qui s’était passé mais pas moyen, il n’arrivait pas
à parler, juste la douleur. On a proposé de chercher une voiture pour aller à l’hôpital et
pendant que le diacre est allé courir pour prendre la voiture avec laquelle ils étaient
venus pour venir le porter, le grand-père qui avait parlé la veille est arrivé et a
demandé à tout le monde de sortie.
Dès qu’il est même entré, les gens se sont tous tues et ont commencé à murmurer en
sortant.
Il a regardé le pasteur pendant quelques secondes avant de secouer la tête, puis il m’a
demandé ce qui s’est passé.
23
- J’étais me soulager en brousse, et j’avais tous mis à la bouche pour que le

pasteur se lave, en fait c’est la cousine de papa, la maman qui habite ici qui
nous a proposé de venir nous laver, et maman s’est lavé elle est monté, je
devais me laver mais j’ai voulu d’abord que le pasteur s’apprête avant moi
comme il devait faire la messe non ? du coup quand je suis allée en brousse
faire mes besoin j’ai entendu des voix, ce n’est que la voix de Magna que j’ai
reconnu, ils disaient qu’ils ont quelque chose à faire, avec un garçon aussi, et
après j’ai entendu des cris, voilà tout !!!
Il est resté tranquille pendant un temps, puis sans rien dire il est sorti de la maison, j’ai
suivi pour voir s’il partait, il est plutôt allé dans la direction de la toilette, ensuite il est
entré au champ, je l’ai vu couper une herbe qu’il est venu me remettre.
- Frottes ça, tu mets un peu d’eau et tu appliques ça sur ses brulures, et tu mets 2
gouttes dans chaque œil, j’ai des choses que je vais régler.
Il est directement parti et les gens à côté ont commencé à m’encourager
- Ne vous inquiétez pas, s’il donne l’herbe si c’est que ça va soigner
Oui mais personne n’était dans ma tête, j’étais entrain de me demander pourquoi Dieu
avait permis que le pasteur même même, celui que moi je savais que c’était le
représentant de Dieu sur terre, celui qui m’avait aidé dans tant de combat soit affligé.
J’avais encore beaucoup de chose à apprendre dans l’affaire là décidemment.
J’ai fait ce qui m’a été demandé de faire et après avoir appliqué quelques minutes
après le pasteur s’est calmé. Mettre dans ses yeux a été très difficile parce
qu’apparemment c’était ça la cible de ces gens, je priais seulement qu’il ne perde pas
la vue.
Après ca, le groupe spirituel a commencé les prières et moi finalement sans même
avoir le courage me laver encore, j’ai fait une toilette rapide et je me suis changée pour
aller au deuil.
24
Quand je suis arrivée ça avait déjà commencé, je me suis assise en arrière, cet
environnement était terrible, et j’étais profondément choqué.
Gaby m’a appelé et j’ai décalé pour lui répondre
- Allo Gaby bjr

- Bonjour Louisiane, comment ça se passe là-bas ?
- Une horreur et vous ? comment va ma sœur ? l’enfant ?
- Ca va mieux, Landry va sortir d’ici lundi mais Junie, ma femme, ne s’est pas
encore réveillé
Quand il a dit ma femme ça m’a pincé le cœur, je me suis demandé que mama ??? Tu
sors la nuit ????
Le cœur a souvent de ses dégagements que tu te retrouves entrain de haïr quelqu’un

qui ne t’a rien fait ou alors d’aimer quelqu’un dans une circonstance bizarre. Si on me
demandait que logiquement, pourquoi j’ai mal quand le gars la dit « sa femme »
j’allais répondre que quoi ???
Le deuil a commencé, dans une atmosphère un peu bizarre.
De bouche à oreille les gens écoutaient ce qui s’était passé derrière, même la cousine
en question était introuvable…
La messe a commencé mais n’a pas trainé. Maman pleurait à chaude larmes mais je
pense qu’elle était choquée par ce qui s’était passé.
Après la messe on a commencé les pourparlers de familles, je ne sais pas si c’était

prévu ou si alors c’était parce que la situation était bizarre.
Toujours aucun trace de Magna, même Anti comfort je ne la voyais plus.
25
Ils ont commencé en patois d’abord, moi je me suis levée pour aller m’assurer que le
traiteur était au point, il y’avait quand même un assez grand nombre de personne
venus de loin, même ses collègues avaient fait le déplacement.
La collation était prévu dans une concession à côté de la maison, juste en face, ils
étaient déjà entrain de faire la mise en place.
Pendant que j’y étais j’ai vu la voiture du pasteur ressortir
- On va l’emmener à l’hôpital le plus proche, et ensuite l’emmener à Yaoundé où

on va l’assister dans la prière.
Il était déjà calme mais gémissait en silence
Putain dans quoi on avait mis le pauvre type d’autrui, qu’allait-il penser ? et sa
famille ? ses enfants ? son ministère.
J’ai regardé la voiture partir et disparaitre devant nos yeux. On était la maintenant
maman et moi, abandonné à nous même. La famille de maman ne s’était pas
impliquées, ses sœurs avaient aidé à la cuisine du traiteur et s’étaient apprêtée là-bas.
Mon grand oncle est venu me demander à mon retour ce qui s’était passé avec le
pasteur et je lui ai raconté.
- On ne doit pas trainer ici, ça c’est une famille de sorcier, une famille maudite,
franchement, je me demande ce que ma fille est allée chercher là-bas et j’avais
bien dit ça à son père.
Pendant que lui et moi on parlait j’ai vu deux personnes que je n’avais pas vu depuis la
veille, Dédé et a voleuse d’enfant Tantine Béa courir dans une certaine direction ; déjà
je ne les avais même pas vu depuis mais le fait qu’ils se précipitent de cette façon était
très étrange, surtout quand j’ai vu plusieurs autres personnes se précipiter aussi !!
- Maman j’arrive, je veux voir ce qui se passe

- Reste ici !!!! si on part te tuer là-bas ???
26
Je ne pouvais même pas rester surtout quand je voyais la façon dont les gens couraient,
je les ai suivis…
Nous sommes descendus sur une route non goudronnée mais bien aplanie, entourée de
grands arbres à gauche et à droite on entendait des cris plus on s’approchait et la
personne qui était venu appeler Dédé et Béa semblait diriger le peloton.
A un moment on a bifurqué et nous sommes passés devant la paroisse du village avant

d’entrer dans la brousse par un sentier.
J’entendais en pidgin des mamans qui couraient dire avec des voix toutes essoufflées
qu’il y’avait un combat de sorciers…
Quand nous nous sommes arrivés quelques part dedans la scène était quasi
surréaliste…
Il y’avait le grand-père qui avait pris la parole la..
Il avait la main tendue en avant et dans son autre main une bouteille ouverte, une
damjane même, une grande, en face de lui on voyait Magna résistait mais elle était
comme trainée au sol et elle se rapprochait de lui pendant qu’il disait des choses que
nous on ne comprenait pas, parfois elle disait aussi sa part et elle rentrait un peu en
arrière.
Dédé et Béa ont poussé un un cri et se sont précipité vers le grand père la qui s’est
retourné et leur tendant la même main il les a repoussé brutalement et Dédé a poussé
un grand cri en atterrissant.
Magna a profité de cette faille et elle a disparu, elle n’a pas couru je dis bien disparu,
dès qu’il s’est rendu compte, lui-même quelques secondes plus tard n’était plus là.
Les gens ont crié, les gens mettaient les mains sur la tête, les femmes pleuraient,
apparemment le cas de Dédé était grave parce qu’on l’a porté en courant, peut-être
pour l’emmener à l’hôpital, je ne sais pas.
Moi je suis remontée toute tremblante, il se passait des choses pas communes dans ce
village, pas du tout communes.
27
Au deuil, on a tout suspendu, les grands-pères ont convoqué une réunion dans une
concession voisine.
J’y suis allée, mais maman même ne s’était pas déplacée, elle veillait sur le corps de
son mari.
Les gens se chamaillaient, se disputaient et il y’avait des camps.
Finalement j’ai vu le grand-Père la arrivé.
Il est arrivé, sortant toujours de la route là. Ses vêtements étaient déchirés et il avait
l’air très mal en point, touuuut le monde s’est de nouveau retourné le suivant sur son
passage. Il avait un gros sac en main et il s’est assis au milieu de la réunion et un des
patriarches a lancé un slogan en anglais
- Famille
- Oueeeehhh
- Famille ooh
- Yembe
C’était leur façon de répondre.
Il a pris la parole en positionnant son sac au milieu de ses pieds
- Vous êtes là, vous parlez, vous tournez en rond, certains osent même défendre
l’indéfendable. LA sorcellerie a gagné le village et tue nos enfants un à un et
aujourd’hui vous parlez comme si on ne se connait pas. Moi Chukwo je dis que
ça va s’arrêter !!! des gens se permettent de manger même ceux qui pouvaient
nous aider dans le village et après on vient faire semblant de pleurer dans les
deuils j’ai dit arrêtez !!!! arrêtez !!! Vous avez planifiez la mort de ceux qui
sont venus nous aider à pleurer notre mort, au point de faire du mal à un
serviteur de Dieu, vous n’avez pas peur de la colère de ce Dieu-là ??? Moi j’ai
peur et avant qu’il n’étende sa main pour juger moi j’ai arrêté ça !!!!!
Il a sorti de son sac une bouteille, la fameuse bouteille et quand les gens en ont vu le
contenu ceux qui pensait que c’était la blague on crié et d’autres ont fuit
28
Il y’avait dans cette bouteille, des personnes, je vous assure, elle criait et suppliaient,
on entendait leur voix.
- Libère nous, libère nous
Il a repris la parole
- Si on va parler de sorcellerie, on se connait tous, ceux qui sont concernés, mais

il y’a quelqu’un qui règne dans chaque territoire et comme ceux-ci n’ont pas
voulu m’écouter et se calmer au point de frapper encore pendant le deuil chez
nous, tous ceux qui ont fait du mal à mon fils, à sa famille vont payer, une
propre mère mange son fils et s’en prend aux autres… tu vas payer !!!
Les mamans du village sont venues le supplier d’arrêter ça et de laisser le deuil

continuer d’abord avant qu’on n’arrange les problèmes.
- Justement, je l’ai fait pour que le deuil continue normalement, allez désormais
enterrez notre fils en paix.
Finalement il a remballé les gens dans la bouteille et sans plus tarder on a engagé la
procession de papa vers sa dernière demeure.
Il n y’avait pas eu de témoignage et c’était tant mieux, tout le monde avait hâte que ça
s’achève et moi plus encore.
Je marchais à côté de maman, en tenant son bras car elle était vraiment dans la phase
aurevoir à l’homme de sa vie.
Elle pleurait en chantant un cantique la, Dors bien aimé, ton heure est arrivé……..
Bizarrement je n’arrivais plus à pleurer, nous sommes allés devant la tombe et le

pasteur du village a lancé la cérémonie.
On a fait le deuil, les derniers aurevoir à papa, maman était inconsolable, on est même
venu m’aider à la tenir tellement c’était fort, elle jetait son corps partout partout.
L’enterrement est fini et on est remonté.
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Les gens ont commencé à parler en se dirigeant vers les lieux de collation, Grand-père
a enfermé 5 sorciers, Magna était cité dedans, Anti Comfort, la cousine, et deux
hommes ; apparemment pour eux la était déjà de trop, j’entendais des divers par ci par
là.
Finalement on est venu me dire qu’il m’appelle
- Qui ?
- Le grand-père
J’ai tremblé jusqu’à la maman qui est venu me dire ca
- N’aie pas peur ma vie, il est entrain de faire du bien dans ce village, on n’en
pouvait plus avec leur réunion de la mort. Chaque fois qu’ils se réunissent dans
ton champ ou près de chez toi, quelqu’un meurt, on a déjà enterré plusieurs
comme ça, on est fatigué
Elle m’a accompagné dans la pièce où il était.
Il m’a demandé de m’asseoir, son sac toujours entre ses pieds
- Ma fille Dieu t’a sauvé parce que ce gens aurait souhaité ton malheur au plus
haut point, mais ton Dieu t’a sauvé et t’a vengé.
- Merci paaa
- Je n’ai pas fini de tous les embouteillé, le combat continue, mais tous ceux qui
en voulaient à ta vie sont la
Il a sorti la bouteille et étant près j’ai vu Magna dedans dans une robe noire, mais elle
était minuscule et gémissait en tapant son corps, c’était comme le film.
- Quand je vais finir, moi-même je vais mourir, car pour les tuer on doit tous
entré dans la mer, tous ceux de cette réunion
Je tremblais, je voulais lui poser une question mais mes dents claquaient et ma bouche
articulait à peine.
- Tu veux savoir si moi-même j’ai été dans cette réunion ?
30
J’ai hoché la tête
- Oui !!!
Maintenant prends ta mère, et rentrez…. Il y’aura quelque chose qui te fera revenir
dans ce village, mais quand tu reviendras ne reste pas plus de 12h de temps dans ce
village peu importe les raisons, ne reste pas. Allez y rien ne vous arrivera.
Qu’est ce qui allait me faire revenir ??? wandafut
Chap 4
On a pris la route de Yaoundé très vite malgré le refus de maman de partir en

abandonnant famille et amis
31
- Non Louisiane il y’a même des femmes de ma réunion là, je dois m’assurer
qu’ils sont bien reçu
- Maman le traiteur et tes sœurs ont toutes les instructions, on doit partir
maintenant, je vais t’expliquer pourquoi dans la voiture
C’est comme ça que finalement j’ai pu la convaincre et on a pris la route.
Dans la voiture quand je lui ai raconté ce qui s’est passé, elle a poussé un cri strident,
elle savait que le pasteur avait eu un malaise mais elle ne savait pas que c’était aussi
grave et que Magna était dans les alentours, ni même que j’étais la cible de cette
brûlure….
Mais je savais pour moi que c’était un sujet clos, je fermais définitivement la page de
ces attaques, papa était parti, je savais que même si on n’avait pas parlé, on était en
paix et il s’était rapproché de Dieu avant sa mort, il avait droit à sa place au ciel. Il me
fallait penser à Junie, à l’enfant qu’elle avait, il me fallait trouver le moyen de préparer
maman à tous ce que je pouvais lui raconter, car je pense qu’elle pouvait désormais
même face à cette situation réoccuper son rôle de mère et nous donner les bon
conseils.
Avant tout ça, il me fallait aussi essayer d’aller voir le pasteur, je me sentais très mal
après tous les sacrifices qu’il avait fait, et puis je voulais qu’on le soutienne aussi
financièrement le temps pour lui de se remettre.
Quand nous sommes arrivés à Yaoundé, après m’être lavé j’ai direct appelé Gaby
- Allo Gaby, bjr

- Oui Louisiane, tu vas bien ? tu es encore au village ?
- Non non…
- Tu es rentrée donc ?
- Oui oui, je voulais passer à l’hôpital pour voir Junie
- Ecoute viens à la maison me prendre et on y va ensemble, ma voiture a un
souci….
- …………..
32
- Si ça ne te dérange pas
J’avais un peu hésité, surtout qu’il me répondait agréablement, comme s’il était
content d’entendre ma voix
- Non non pas du tout, j’arrive ça va !

- Si tu voulais prendre soin de ton fils tu me dis, je ne veux pas t’embarrasser,
c’est juste que ma voiture ne démarre pas depuis 15 min que j’essaie
- J’arrive
J’ai fini ce que j’avais à faire et je suis repartie, maman m’a interpellée quand je
sortais
- Tu vas ou ?
- Je vais voir Gaby
- Pourquoi ?
- Comment ça pourquoi maman ?
- Ah je demandais seulement non ?
Je suis sortie sans lui en dire plus
Quand je suis arrivée chez eux pensant qu’il allait sortir mais il a plutôt demandé au
gardien de me faire entrer.
Il était entrain de bricoler sa voiture et à côté de lui était sa cousine Pamela
Dès que celle-ci m’a vu elle a sursauté comme si il ne lui avait pas dit qu’il s’agissait
de moi
- Tu fais quoi içi Louisianne

- Bonsoir !!!
- Je demande que tu fais quoi ici ?
- C’est quoi cette façon e l’interpeller Pam, tu n’as pas vu que je l’ai appelé ?
donc vous vous connaissez ?
33
- Oui très bien, et je suis sure que si toi aussi tu la connaissais bien tu allais te
demander ce qu’elle fait ici !!!
- Je suis venu pour qu’on aille voir ma sœur à l’hôpital
- Haaann maintenant tu sais que c’est ta sœur et que tu dois veiller sur sa chose
sans toucher ??
J’ai baissé la tête et j’ai guetté en direction de Gaby, j’ai attrapé ses yeux sur moi, un
regard curieux ou comment héé ? j’ai vite enlevé mes yeux
- On va partir, Pam, je ne traine pas ok ? le petit a pris ses médicaments ?

- Oui déjà
Quand il est entré pour je ne sais pas faire quoi avant notre départ, Pamela s’est
approché de moi.
- Tu sais que tu ne peux pas me tromper non ? je ne sais pas comment tu as

apparu dans leur vie jusqu’à ce que ma copine se retrouve entre la vie et la mort
mais je ne te laisserais pas prendre son gars Louisianne, ni même son enfant
- Son enfant ???
- Oui son enfant !!! tente de dire un jour le contraire, tu devras me passer sur le
corps pour qu’on puisse te croire
- Un jour la vérité ce saura, que ce soit par moi ou par quelqu’un d’autre, Gaby
saura
- Je saurais quoi ???
Gaby venait de sortir de la maison avec un sac contenant je pense les affaires de Junie
- Non non Gab, on ne parlait pas de toi, hein Louisianne, tu nous a mal compris
Je l’ai toisé et je me suis dirigée vers ma voiture dehors et Gaby m’a suivi
On a pris la route sans se parler
- Louisiane ?
J’étais perdue dans mes pensées donc j’ai pris du temps à réaliser qu’il m’avait appellé
34
- Louisiane !!!
- Oui ?
- Pourquoi je suis près de toi et je t’appelle plusieurs fois ?
- J’ai tellement de chose dans la petite tête que tu vois la, tellement de choses
vécues, le voyage m’a encore montré de ces cartouches de choses !!!!
- J’imagine que tu as beaucoup de secret et je ne sais pas si je pourrais attendre
que Junie se réveille pour m’en parler
- Mais il le faudra parce que c’est à elle de le faire
- Je ne pense pas pouvoir supporter cette situation Louisiane, j’ai bien vu que
Pamela te menacait de ne pas dire quelque chose
- Une raison de plus peut être pour qu’à défaut de Junie tu demandes à Pamela
mais je ne sais pas quoi te dire
Il a dû constaté que la conversation m’agaçait, il s’est tue et nous sommes arrivés à

l’hôpital…
Arrivés à l’hôpital le docteur nous a croisés dans le couloir quand nous nous dirigions
vers la chambre ou elle était
- Ahh Gaby ça va ? Félicitations !!!

- Quoi Docteur, elle s’est réveillée ??? elle va bien ?
- Non pas encore mais ça promet déjà, nous avons bon espoir qu’elle va se
réveiller bientôt mais j’ai d’autres raison de vous féliciter, des raisons qui ont
failli nous échapper
- Ha bon ? Docteur dites moi
- Votre femme attend un enfant !!!
Il a dit ça avec son plus grand sourire mais à ma grande surprise j’ai constaté que le
sourire de Gaby était un peu forcé ??
- De combien de mois docteur ?
Quand il voulait répondre mon téléphone a sonné, c’était mama Sou, surement des
nouvelles de la société.
35
Elle m’a un peu parlé de comment ça évoluait, tout allait bien et on avait des contrats
prometteurs, elle m’a assuré que les versements se faisaient très très bien, et qu’elle
était étonné de ce que malgré le marché saturé les gens se tournaient essentiellement
vers nous.
J’ai vite coupé la conversation car j’étais plus intéressée par ce qui se disait pas le
docteur, apparemment, Junie allait donner à Gaby un enfant, le vrai enfant du couple
cette fois-ci.
Je suis revenue vers lui en fin de conversation, quand le docteur s’en allait déjà, je
venais toute souriante pour le féliciter mais j’ai constaté qu’il semblait contrarié, ou du
moins pas très content, pas en tout cas la joie d’un mari à qui on vient d’annoncer qu’il
sera papa.
J’ai voulu lui demander que mon beau c’est comment ? ne serait-ce que pour chasser
un peu le macabo que moi-même je sentais de les voir nager dans leur bonheur de
couple alors que moi, même la mouche de l’amour je ne voyais nulle part, mais j’ai
senti qu’il ne voulait aucun commentaire, ma présence même semblait le gêner
- Euh Gaby, je vais chercher un café à l’entrée de l’hôpital, toi va donc la voir et
on se retrouve près
- Tu ne viens plus ?
- Je te retrouve dans sa chambre
Je suis partie, je ne comptais pas arriver à la sortie mais me mettre dans un coin pour
essayer de comprendre ce qui se passait. C’est ce que j’ai fait, je me suis assise dans
un coin pendant quelques temps avant de revenir vers lui.
Quand je m’approchais de la chambre Gaby était en conversation et je me suis arrêtée

à la porte
- Maman est ce que c’est possible, les docteurs semblaient catégoriques

- ………………….
- Peut-être papa qui est tu domaine pourras nous expliquer s’il y’a une possibilité
mais maman tu sais que ce n’était pas possible
36
- ………………………….
- Tu sais très bien que là-bas ce n’était pas la même personne, tu me l’as toi-
même dit, tu ne penses pas qu’elle ait pu avoir une autre vie ?
- ………………………….
- Ok j’ai compris maman, tu as raison, ce n’est pas la priorité, mais je ne sais pas
pourquoi j’ai beaucoup de regret, c’est comme si je me suis trompée de
personne
- ……………………….
- Ok je vous dirais, bye !!!!
J’étais tellement concentrée que je ne m’étais pas rendue compte que la voix s’était
rapprochée, j’ai encore plus tendu l’oreille pour voir s’il y’avait des choses dits à voix
basse
- Louisiane, c’est quoi cette façon-là ????
Il était devant moi entrain de me regarder furieux
- Je… je m’excuse
- Si tu as besoin de savoir quelque chose, demande !!!! je ne suis pas mesquine et
flou comme les gens de votre famille
- Ekieee c’est devenu les insultes ? gère avec ta femme et n’accuse pas les gens
- Je n’accuse pas que vous n’êtes pas pleins de mensonges et de faux ??
- Qui est faux ???
- Tous les membres de ta famille
- Ekiee tu nous connais ou ? ne nous insulte pas
- Je ne vous quoi ??? vous ne méritez que ca
- Mon frère si ton way ne se lève plus alors que ta femme est enceinte va
chercher les explications ailleurs ou attend qu’elle se reveille pour vérifier ce
que tu veux vérifier mais fous le camp aux gens dis donc…
J’ai lancé la main et je suis sortie
37
Il m’a suivi et m’a tiré violemment
- Tu méprise qui ??? tu manques de respect à qui ??? je vais te battre4

- Humm… tu fais ça à qui ???
Je sentais comment ma tension montait et je n’avais aucunement peur de lui, il n’avait

qu’à me ficher l’air
Je n’ai pas répondu et je suis sortie sans le gérer
J’ai seulement senti des pas derrière moi et il m’a retourné avant de me claquer
- Quoi ??? tu m’as giflé ??? tu gifles qui ? je te connais ???

- Oui je t’ai giflé, tu n’as pas à me parler n’importe comment alors que je ne t’ai
pas manqué de respect… Ne me pousse pas à bout et il est préférable que tu te
taises
Il m’a regardé pour voir si le message était passé et moi je me suis tue, je n’avais
même pas les fesses pour amortir ma chute s’il me coupait une chandelle là.
- J’ai assez gobé vos mensonges, je fais même semblant de ne pas fouiller, de te
respecter malgré le fait que je pense que ta sœur et toi vous me manipulez, mais
tu joues les stars hein ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles
Je répondais calmement parce que je voyais qu’il était à bout, au top de sa colère….
Je suis restée tranquille après ca, je l’ai seulement regardé…
Ma joue chauffait mais c’est comme s’il attendait le moindre de mes mouvements pour
se libérer sur moi, donc mettre ma main sur ma joue m’a depassé.
J’ai attendue tranquillement qu’il quitte devant moi et retourne dans la salle de Junie.
Dès qu’il y est entré quand je voulais moi-même pour rentrer même chez moi il a juste
crié
38
- Junie est entrain de se réveiller, Docteur !!!!!!!!!!!
39
Chap 5
Les infirmières ont accourues dans la chambre et moi personnellement je n’ai pas pu
entrer…
J’ai attendue dehors le cœur battant, je voulais que ma sœur vive mais on ne pourrait
plus repousser l’échéance de la vérité. C’était plus facile de dire la voilà couchée qui
pourra te dire la vérité mais là, Gaby n’attendait que ce moment pour connaitre
l’inconnu.
Elle s’est réveillée pendant un petit moment avant de replonger encore dans le
sommeil, on attendu en vain qu’elle se réveille de nouveau et finalement ils l’on laissé
dormir.
Je suis rentrée laissant Gaby décidé à dormir jusqu’à son prochain réveil.
Je devais aller au boulot le lendemain, et aussi préparer comment informer maman de

la situation de Junie, on ne pouvait pas le lui cacher et Gaby commençait à me
demander si elle allait passer, ce qui semblait normal.
Le matin je suis allée rapidos voir un peu la tendance, à la maison tout le monde
dormait encore mais le sommeil m’avait fui, maman avait dormi chez son mari et nous
à la maison chez nous.
Elle avait repris ses réunions et était en voix de relancer son activité, ce que j’avais
prévu lui donner pour l’aider elle m’avait demandé de mettre de côté, elle avait des
femmes qui lui devaient et des fournisseurs qui pouvaient l’aider à se lancer. Elle
m’avait demandé comment dans sa maladie j’avais fait pour me retrouver avec tant
d’argent, je ne lui avais pas dit ce qui s’était réellement passé, j’avais jonglé en lui
disant que un bienfaiteur face à notre souffrance nous avait béni. Je veillais à ce
qu’aucune information ne lui fasse un choc mais toutes ces choses me pesaient et peu à
peu je comptais m’en décharger, l’époque où je mentais à tort et à travers la était
passé. Je n’en pouvais plus, car le prix à payer avait été hautement élevé….
40
Je suis allée au boulot, et j’y ai mis quelques heures.
Chaque fois que je venais, Maman Sou me montrait quelques procédures et

m’expliquait comment fonctionnait ci et ca. Elle me disait toujours que peut être un
jour j’aurais peut-être à gérer ces choses seules, quand elle irait voir sa fille accoucher
en Europe, apparemment elle comptait y vivre pendant quelques années.
Après le boulot je suis allée à la paroisse.
Quand je suis arrivée, j’ai vu on partait des affaires dans les deux sens, certaines
affaires entraient et d’autres sortaient, c’était comme une sorte de déménagement. La
paroisse était d’un côté et à l’extrême droite c’était la maison du pasteur, la maison que
l’église mettait à sa disposition.
Je me suis approchée d’une des personnes qui était la, c’était tous des jeunes de
certains groupes à l’église .
- Bonjour Paul
- Bonjour sœur
- Ekie vous portez quoi comme ça ? qui déménage ?
- Ekie tu n’as pas appris ce qui est arrivé au pasteur ?
- Comment ça ? je venais prendre de ses nouvelles, je sais qu’il a eu un accident
- Oui mais avant ça même il devait déjà partir
Il a baissé la voix en chuchotant
- On parle de certains problèmes financiers, de détournement, je ne sais même

pas si c’est vrai ce qu’il en est exactement
- Comment ça détournement, il était un homme intègre
- Ha !!! je vais te dire quoi, jusqu’à on dit que c’est ça qui l’a même exposé pour
qu’il soit attaqué comme ça, il a un nouveau remplaçant, un jeune pasteur
célibataire qui vient de Ndoungue
- De l’école de théologie ?
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- Oui !!
- Et il va supporter la grosse paroisse ci avec les vieux qui sont toujours entrain
de critiquer la façon de faire des jeunes pasteurs la ???
- Hum……. Heu…..
Il essayait de me faire des gestes pour me montrer quelque chose et je me suis

retournée en écoutant
- Même s’ils me critiquent ce qui m’intéresse c’est l’approbation de Dieu ma fille
Celui qui m’appelait ma fille là…. Il était assez jeune... Ou alors s’il était âgé il ne le
faisait pas.
Contrairement aux pasteurs conventionnels lui il était habillé très jeune.
Un jean, une espadrille aux pieds et un T-shirt noir près du corps un genre
- Euh bonjour Pasto

- Bonjour, les gars vous avez tout mis à l’intérieur ?
- On est entrain de vider la voiture Pasteur
Ils se sont remis à la tâche et nous sommes restés là tous deux
- Vous êtes mademoiselle ?

- Louisiane
- Dans un groupe aussi à la paroisse
- Oui j’étais à la chorale mais à cause de quelques problèmes, j’ai….
- Rétrogradé et abandonné
- Oui c’est un peu ca
J’avais honte et j’ai baissé la tête
- Quand Dieu te donne un talent c’est pour que tu le mettes à son service et que
tu édifies le peuple avec, donc je serais à la réunion des choristes le mercredi et
je voudrais te voir la, d’accord ???
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Il m’a regardé fixement en le disant et mon corps a bindi vibré un genre là ! Et puis il
est parti
Maaaaama j’allais seulement partir à la chorale là, même si j’avais fuit à cause de la
honte des histoires des parents, de ma vidéo et tout là, j’allais seulement sauf que go
héééé.
Cette petite rencontre a illuminé ma journée, même comme dans ma tête parfois j’étais
en conflit du genre c’est Gaby ou c’est le pasteur que tu as dans la tête, en plus je me
demandais quelle était même la situation de ce pasteur, il n’avait pas d’alliance c’est
vrai mais ça ne voulait rien dire, est ce qu’on les ordonnait célibataire ???
J’ai laissé tombé la question et j’ai appellé mon ancien pasteur, son numéro ne passait
pas, aucun de ses numéros.
Je suis donc rentrée au boulot.
Jusqu’au soir aucune nouvelle de l’hôpital, je laissais aussi pour voir si Gaby allait me
dire qu’elle s’est de nouveau reveillé, mais il ne m’a pas appelé.
Ça m’a permis de préparer comment annoncer le tout à maman, en tout cas pas tout
tout hein.
- Bonsoir maman
Elle était entrain de nettoyer la maison familiale, elle qui ne voulait pas vendre s’était
enfin résolue à vendre pour que selon ses propres termes « on quitte définitivement
l’endroit ou les sorciers pouvaient nous localiser »
Sans son plan à elle, avec la vente de la maison, elle allait lancer un autre chantier sur
le terrain qu’on l’accusait à un moment d’avoir volé les papiers
- Mais maman tu as finalement le papiers de la maison là ?

- Ekie, n’est ce pas c’est entre eux qu’ils avaient volé ça, moi je peux obtenir ça
en duplicata si je ne retrouve pas ça quelque part dans la maison
43
C’est comme ça qu’elle a mis la plaque maison à vendre après avoir tout nettoyé. Je
l’y ai aidé mais comme je devais m’occuper de l’enfant et préparer pour le lendemain
je suis remontée
- Maman je voulais qu’on parle un peu

- De quoi ?
- Yaaa tu ne peux pas monter on parle une fois ?
- Mais je veux d’abord savoir parce que depuis un temps la, l’AVC peut guetter
quelqu’un avec les nouvelles dans la famille ci
- De Junie, mais rien de grave
- Hum, je ne sais même pas si je veux parler d’un enfant qui m’a renié, jusqu’à te
laisser toi seule me porter comme un enfant dans la maladie ça me fait mal,
même entêrrer son père elle n’a pas pu, donc quand son mari vient jouer un jeu
ici la avec toi comme si je ne sais pas que Junie a refusé de nous revoir moi je
ris
- Yaaaaa sabitout la mère ci, attend même on parle non ?
- Ca va alors je viens !!!
Je suis montée et c’est avec un réel plaisir que je me suis occupée de Landry, il y’avait
une très bonne harmonie entre les enfants de maman et ceux de la glorieuse, et on
préparait tous surtout la rentrée prochaine car cette année la avait foiré pour presque
tout le monde.
Quand plus tard les gens dormaient déjà j’ai appelé maman dans ma chambre
- Maman il y’a des choses qui se sont passés à l’époque ou tu étais encore dans
les problèmes avec papa la, c’est un peu compliqué mais ne te fâche et pardon
essaie de comprendre
Elle a seulement fait hum avant de s’arranger encore sur sa place et arranger son kaba
qui n’avait même aucun problème
- Un jour comme ça avant que je ne tombe enceinte, Junie devait aller voir un
autre de ses amis et en même temps elle avait rendez-vous avec son mari ci
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- Oui ?
- Ne me regarde pas aussi un genre comme si c’est la mort de quelqu’un qu’on va
t’annoncer
- Mamilou moi je t’ai déjà dit que je suis prête à tout dans la vie ci avec les
choses que je vis depuis là
- Non maman ne me regarde pas sinon je vais tourner ça en mensonge pour fuir
Le mensonge la n’était jamais loin, j’avais vaincu ça mais ça me calculait toujours
- Donc elle avait deux petits copains à l’époque

- Hum ta sœur la
Elle a tapé les mains
- Maman écoute même non ? yaaaaaa

- Ca va ça va j’écoute, ça va !!!
- Donc le jour la, elle m’a plutôt envoyé voir son autres ami la, celui qui est son
mari maintenant et elle est allée voir l’autre. Donc arrivée là-bas il ne m’a pas
reconnu et m’a bien accueilli et on a passé un bon moment, mais comme il était
beau, gentil, ça m’a embrouillé et j’ai cédé
Maman a ouvert les yeux gros comme ça la mais elle n’a Dieu merci pas eu le courage
de parler
- J’ai couché avec lui et…..
Silence..
- Et.. ????
- Et je suis tombée enceinte
La mère la a failli tomber de sa chaise
- Comment ça ?
- Oui maman Landry est le fils du mari de Junie
- Malééééé
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Elle a mis les mains sur la tête
- Attends ce n’est pas tout

- Haaabbbbaaaaaaaa
- Et quand tu es partie, tu m’as laissé ici, quand j’ai accouché tout allait bien avec
Junie, sauf qu’elle a découvert que j’avais couché avec Gaby et elle m’a tourné
le dos, finalement papa m’a carrément chassé, j’avais un enfant, ma blessure
n’était pas soignée, donc je suis allée toqué à la porte des parents de Gaby et ils
m’ont accueilli, lui il était en France. C’est la où ils ont su que leur fils avait un
enfant avec moi et même lui-même a appris ça comme ca
- Ils savaient que c’était toi mamilou ?
- Non, eux ils savaient qu’il y’a une seule dans la vie de leur fils non ? junie.
- Mais au moment ou Gaby devait arriver, Junie est revenu et je lui ai laissé la
place, et lui laissant Landry, l’enfant car je savais que je n’allais pas bien m’en
occuper
- Et ça alors fait comment que tu le prennes encore seulement…
- La mère ci tu vas même écouter l’histoire ci jusqu’à la fin ? finis alors toi-
même l’histoire
- Non non ma mère pardon raconte, je suis seulement moi dépassée
- Je l’ai laissé avec elle et je suis partie, c’est la ou j’ai trouvé le travail et je suis
allée te chercher, mais j’ai découvert que Béa avait mon enfant plus tard, et je
suis allée le chercher pendant que Junie en allant en France, l’a laissé. Papa lui-
même apparemment était au courant de ces choses, donc je suis allée récupérer
mon enfant chez Béa.
- Haaaannn ok
- Chuuuuuttt
- Ca va non ? j’appuie seulement non ?
J’ai éclaté de rire avant de continuer
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- Le problème maman c’est qu’il s’est passé quelque chose l’autre jour ? le soir
que je suis sortie la avant l’enterrement
- Haaann quoi ?
- Donc je suis allée au glacier avec Landry, et en sortant je suis tombée sur Junie
le Landry que je lui avais donné plus moi-même avec mon landry, le même
Landry
Ma mère s’est levé du lit en criant
- Ca c’est quoi ?
- Maman laisse moi, je ne sais pas, et Gaby a vu les 2 Junie et les 2 Landry
- Il ne savait pas qu’elle était jumelle ?
- Si Junie lui avait dit au départ jusqu’à oublier qu’elle avait déjà vendu le secret
quand on a voulu lui cacher il savait déjà, elle lui a du coup dit que je suis
morte en Lybie
- Hééé a Junie…. Elle veut faire la sorcellerie de son mbombo ? c’est seulement
en Lybie qu’elle a vu qu’elle pouvait te tuer ?
- Jeu sais ?
- Et ça a fait comment là-bas
- Hum…. Elle a couru de son côté, moi-même j’ai couru de mon côté sauf que la
voiture l’a cogné avec l’enfant
- Ici au Cameroun ?
- Maman est ce qu’on parle de l’Europe ?
- Cogné qui ?
- Je reprend maman
- LA voiture a cogné Junie et l’enfant quand elle fuyait mais ce n’est pas grave,
ne t’inquiète pas
- Quoi ???? héééhaaaa, l’enfant va comment ? c’est l’enfant de qui alors
finalement, jene comprends rien, ils sont ou ???
- L’enfant va bien, il est sorti de l’hôpital avec une petite blessure mais Junie
était dans le coma et elle s’est réveillée hier mais s’est encore endormie, je vais
appeler Gaby pour savoir après.
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- Heheheheheheh on arrange l’autre ci comment ? tu avais accouché les

jumeaux ?
- Maman je ne sais pas, car je pensais que l’enfant de Béa là c’est Junie qui avait
laissé en voyageant comme ce n’était pas pour elle là
- Et comment tu vas savoir qui était la quand tu accouchais ?
- Magna et papa non ?
- Ca a cuit !!! on va seulement aller demander peut être à l’hôpital si quelqu’un
va nous dire mais comment tu as expliqué ça au mari de ta sœur ?
- Maman je n’ai rien pu expliquer ,comme Junie va se réveiller la n’importe quoi
qu’elle va expliquer je vais seulement accepter pour ne pas gâter son couple
- Hum !!!! toi-même hein !!! tu es comme ton homonyme !!! votre cœur est gros
comme ca…
Il faut qu’on sache pour l’enfant la, tu dis qu’ils ont le même âge non ?
- Même même en tout maman

- Heuhein !!! c’est que c’est ta part !!!
On a fini la discussion en developpant les qualités qualités scénarios…
Le lendemain très tôt elle est venue me réveiller
- Lève toi on va à l’hôpital je veux voir mon enfant

- Ahah, maman il est même déjà 7h ?
- 7h qu’on rend visite à quelqu’un a 7h ? j’ia même déjà apprêté sa bouillie
- Tu es sure qu’elle est reveillée ?
- Si elle n’est pas réveillée son mari va boire ca, lave toi on part dis donc
Je n’avais d’autres choix que de m’exécuter, donc 30 minutes plus tard j’étais entrain
de conduire en direction de l’hôpital.
Quand nous sommes arrivés, Gaby n’était pas la.
48
Nous sommes entrés dans la chambre et à ma grande surprise, les yeux de Junie étaient
ouvert, pas un genre d’ouvert qu’elle a ouvert ça la la la hein ? un vieux ouvert, le
genre elle est sortie de son coma depuis.
- Bonjour Junie
- Bonjour Maaa
Maman et moi venions de la saluer, mais elle s’est tournée vers nous en nous fixant
comme si elle cherchait quelque chose
- Junie oooh c’est maman, ma chérie comment tu vas ?
Elle nous encore regardé puis elle a essayé un sourire avec beaucoup de peine car
après elle a grimacé de douleur
- Je m’excuse mais je ne reconnais plus rien, plus personne

- Ekieuuu Comment ça ??? on a trop changé ?
Maman avec ses kankan réponses là
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Chap 6
Junie ne reconnaissait plus personne ?? Sous l’effet de la surprise maman a fait une
petite crise d’angoisse du genre elle essayait de vouloir tout lui expliquer au même
moment, puis Gaby est entré
- Bonjour maman, laissons là se reposer

- Bonjour Gaby
Il ne m’avait pas salué, n’avait même pas fait comme s’il m’avait vu
Je lui avait fait quoi ma ?
- Bonjour
Il m’a répondu sèchement
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- Elle dit qu’elle ne nous reconnait plus mon fils, si toi elle te reconnait dis-lui
qui nous sommes, elle a reçu un coup à la tête ?
- Effectivement et elle ne reconnait plus personne
Je me suis avancée vers elle, elle avait l’air très fatiguée, le visage tiré un genre, et
pâle, blanche
- Junie….
J’ai touché sa main et elle a serré la mienne dans la sienne
- Ça va aller
C’est elle-même qui a dit ça mais à petite voix
J’ai serré les larmes fatiguées mais rien ça a coulé de mes joues
- Je m’excuse de t’avoir fait du mal
Je murmurais ça en oubliant qu’on n’était pas seule mais depuis toute petite elle avait
le don de lire sur mes lèvres et moi sur les siennes, mais sans s’en souvenir, elle a
regardé mes lèvres et répondu
- Je ne me rappelle pas mais je sais que tu ne voulais pas me blesser
Gaby s’est rapproché comme s’il voulait savoir de quoi on parlait, mais elle et moi
avions déjà fini*
- Elle va se reposer maintenant sortons

- Elle c’est qui ?
On s’est tous retourné, elle me pointait du doigt
- Tu es qui pour moi

- C’est ta sœur chérie, euh… ta sœur jumelle
- Elle s’appelle comment ?
- Louisiane
Ai-je répondu en m’avancant vers elle.
51
J’ai senti Gaby légèrement agacé par cette marque d’attention à mon égard
- Tu peux revenir rester avec moi ? je me sens très seul et un peu perdue
Et bien sûr que je pouvais, je me sentais même très honorée qu’elle s’adresse à moi
comme ca.
- Chérie c’est que le docteur a dit que tu dois te reposer et qu’on ne doit pas te
perturber
- Je n’ai pas demandé qu’elle vienne me perturber, juste rester avec moi
Il n’avait plus d’argument, il lui a pris la main
- Tes désirs sont des ordres ma chérie

- Voila ta bouillie qu’on a apporté, si tu bois ça va te donner de l’énergie
Maman a retiré et a servi un bol qu’elle lui a tendu
- Merci madame
- Madaquoi ??? souvenir ou pas souvenir Junie, je suis maman tu as compris
non ?
- Oui…. Maman….
La pauvre était complètement perdue, et j’avais même pitié d’elle, je pouvais savoir
pourquoi elle se raccrochait à la seule connexion qui était peut être restée, nous étions
plus que liée, ça allait au délà des souvenirs, nous étions des sœurs de cœur…
Elle a bu quelques gorgées avant de déposer
- Je suis fatiguée, je veux me reposer

- Chérie on te laisse te reposer, à tout à l’heure
Il a voulu lui faire un baiser sur la main mais elle a enlevé sa main de la sienne.
L’affaire de l’amnésie la pouvait faire ton enfant te renie un genre un genre, j’avais
mal à la place de Gaby, ça se sentait qu’elle le repoussait franchement, mais lui
essayait d’être présent prévenant et rassurant, excepté quand il lançait son regard
bizarre meurtrier là sur moi.
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Nous sommes sortis pour la laisser se reposer et arrivés dehors Gaby a affiché le même
comportement qu’à notre arrivée, il a échangé avec maman et on s’est séparé.
- Laisse moi au marché, je ne sais même pas si je peux trouver le crabe ici la, le
crabe frais
- Le crabe ???
- Oui oui, je veux faire le couscous gombo crabe, c’est bon pour la mémoire
- Hein mama ? quel docteur t’avait dit ça ?
- Ce sont les secrets je te dis, je vais aussi donner à manger à son mari et il faut
qu’on aille prendre des nouvelles de l’enfant, il était bizarre je n’ai même pas
eu le courage de lui demander, surtout que je connai déjà la vérité, je ne sais
même plus comment me comporter
- Mieux de toi-même qu’il te parle maman, moi-même bonjour il ne m’a pas dit
- Et pourquoi ?
- Je sais ? tout allait bien hier, je sais seulement que ce qui l’a fait réagir
bizarrement l’autre jour c’est quand on lui a dit que Junie était enceinte
- Quoi ???? et tu ne me dis pas ça depuis hier comment ?
- Je sais même maman ? trop de choses à dire
- Et comment il était bizarre alors ?
- Je ne sais pas comment expliquer maman mais quand le docteur a dit ca, il avait
l’air pas content.
J’ai expédié ce que j’avais à faire, j’ai accompagné maman au marché, fait un tour
au bureau et à 16h j’étais la première à l’heure à la chorale.
Surprise générale
- Louisiane tu es revenue ??? Quelle belle surprise, ceux qui me reconnaissait

m’embrassait çà et là, ceux qui ne me connaissait pas se posait des questions
- Enfin, on va avoir de belles adorations au culte maintenant
- Ca fait longtemps, tu es belle….
53
Bref c’était un accueil chaleureux et j’ai été très heureuse de renouer avec mon église
mère.
Après avoir jubilé le maestro est arrivé, je ne le connaissais pas beaucoup. On a un peu
travaillé avant l’arrive du pasteur… non !!! Du jeune pasteur.
Il est arrivé dans un jean et un Tshirt blanc, une mocassin en daim au pied
Maaaama les pasteurs androïde de l’heure. Il n y’avait pas que moi qui était
admirative, ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas éprouvé des émotions
envers un homme. Je me disais même que j’étais déjà anormale à force de ne pas les
considérer.
Il s’est assis et il était accompagné de deux anciens qui l’ont présenté et nous ont
présenté.
Il s’est lui-même représenté non sans m’avoir lancé un regard et a ensuite partagé sa
vision et sa conception du groupe de louange avec nous. Il avait des idées jeunes et
efficaces, on était admiratifs, ensuite il m’a désigné comme celle-là qui serait la
courroie entre lui et la chorale, le leader devait passer par moi pour ses doléances et
souhaits et moi j’étais sensé les lui transmettre et lui soumettre un rapport de
l’évolution de la chorale culte après cultes.
Servir Dieu recommençait à me plaire sérieusement. Il a ensuite assisté à toute la

répétition et Dieu meri on m’a donné une chance de m’exprimer sur un chant de
Marya Adé. J’ai fait quoi ??? le corrigé du chant, jusqu’à bluffer même le maestro.
C’était un don, même si je faisais 100 ans sans chanter, le don était toujours la, prêt.
Après mon passage les yeux du jeune pasteur ne cessaient de roder et revenir vers moi,
moi-même je le guettais sans le vouloir de temps en temps. J’aimais sa montre couleur
argent au bracelet noir, et son bracelet artisanale en peaux marron… Chez les hommes
ce sont les petits détails qui font la différence.
Après la répétition, j’ai filé direct pour l’hôpital, selon ce que m’avait demandé Junie
et quand je suis arrivée elle dormait.
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Pour la deuxième fois de la journée Gaby est venu me trouver assis dans sa chambre,
je manipulais mon téléphone.
Il n’a rien dit, le visage attaché.
Il a tourné la en rond puis il est ressorti, je l’ai suivi
- Gaby
Il a fait comme s’il n’entendait pas et je l’ai encore interpellé
- Gaby arrête toi

- Quoi ?
- Pourquoi tu es bizarre comme ça
- Ça t’arrange qu’elle ne puisse se rappeler de rien n’est-ce pas, tu as longtemps
prié pour ça pendant tout son temps passé dans le coma
- Quoi ??
- Parce que tu ne veux pas tes manigances soient exposées
- De quoi parles-tu ?
- De rien, sache juste que tu ne vas pas manipuler Junie, elle va retrouver la
mémoire
- C’est tout le mal que je lui souhaite, qui t’a dit que je souhaiterais qu’elle reste
comme ça
- Avec le temps Dieu fini par exposer même les cerveaux les plus tordus, mais
sache une chose
Il s’est avancé furieux comme dans les films d’African Magic la
- Je finirais par avoir toute la vérité sur ce qui s’est passé
Il est parti
Moi je suis restée là, et de temps en temps je faisais des tours jusqu’à ce qu’elle se
réveille.
Elle était très contente de me revoir.
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Elle m’a dit que maman lui avait apporté à manger et qu’elle se sentait parfois très
fatiguée.
On a un peu parlé puis elle m’a demandé de lui parler de sa vie, de comment était sa
vie avant. Elle-même allé jusqu’à me demander si elle aimait beaucoup son mari et s’il
était heureux, j’allais répondre quoi ? J’ai seulement validé.
Je lui ai plus parlé de notre enfance et ça lui faisait très plaisir au point où quand Gaby
est entré elle a froncé la face pas très contente. Ça ne lui a pas échappé mais il a fait
mine de n’avoir rien vu.
En sortant de l’hôpital ce soir là j’étais très perturbée par la réaction de Gaby, le réveil
de Junie l’avait franchement mis dans tous ses états, je n’y comprenais rien. Il m’en
voulait qu’elle veuille se rapprocher de moi ? j’avais fait quoi ?
Je réfléchissais comme çà en démarrant ma voiture quand j’ai vu la voiture garée à

côté braquée ses phares sur moi…
- Vous ne pouvez pas baissé vos phares la monsieur ça c’est quoi ???
Mais rien à faire, il a gardé ça braqué sur moi.
Je suis entrain et j’ai démarré ma voiture, à ma grande surprise aussi, lui a démarré.
J’ai pris la route et lui aussi s’est mis en arrière
Je me suis dit
- Mamilou ne stresse pas c’est une coïncidence, les gens ont leur chose à faire.
C’était une petite berline Peugeot bleu nuit, dernier cri.
J’ai roulé quelque temps avant d’oublier sa présence, perdue dans la musique que
j’écoutais dans la voiture. J’écoutais le chant que j’avais décidé de présenter à l’église
si c’est moi qui était choisi pour rendre ministère.
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Je suis arrivée au quartier et j’ai pris l’allée qui menait à la maison, à ma grande
surprise en jetant un coup d’œil sur le rétro j’ai vu la voiture là ralentir et un monsieur
regarder dans ma direction.
Je ne pouvais pas voir son visage mais j’ai vu que c’était bien moi qu’il suivait.
Quand j’ai bifurqué, j’ai garé pour voir ce qu’il allait faire, finalement il a démarré et
est parti.
Pourquoi quelqu’un me suivrait-il ?
Chap 7
Après une semaine de plus passée à l’hôpital, maman m’a appelé un jour en pleine
journée, j’étais au travail
- Allo maman il y’a quoi ?

- C’est ta sœur, on était la voir avec tous les enfants, elle m’a posé une question
ça m’a souillé là-bas
- Que quoi ?
- Que pourquoi Landry ressemble et a le même nom que celui qu’on dit que c’est
son enfant, elle a demandé si elle avait accouché les jumeaux
- Tu as dis quoi ?
57
- Quoi comment ? j’ai mangé la bouche, son mari me regardait comme s’il
cherchait la vérité la dans mon ventre, j’ai moi dit que je ne sais pas
- Mince et Annie et les pharel étaient contents ?
- Ils étaient un peu perdu par sa réaction ignorante mais ça va. Ce n’est même pas
pour ça que je t’appelle
- Dis-moi !!!
- Ta sœur exige que pour qu’elle sorte de l’hôpital ce soit toi qui prends soin
d’elle
- Quoi ? comment ça ? que je l’aide à sortir ?
- Non non que tu pars habiter avec elle ?
- Ou maman ?
- Chez elle
- Quoi ???? et son mari alors ?
- Il est dépassé par les décisions de sa femme, si ce n’est pas ça elle refuse de
sortir
J’ai réfléchis à l’affaire fatigué, l’amnésie augmentait certes le taux de nuisance, mais
quand même, jusqu’à une certaine limite. Ou bien ???
J’avais un bébé et maman avait ses activités, sa boutique qu’elle relançait, la maison
qu’elle vendait et le chantier qu’elle voulait lancer, je ne pouvais pas laisser à sa
charge le petit Landry !!!
Entre temps j’avais toujours l’impression que quelqu’un me suivait ou alors de

reconnaître les faces des gens du genre c’est comme si tu as déjà vu la face de la
personne çi une fois.
Je n’avais pas arrêté ma prière et le fait d’avoir recommencé à la chorale me

maintenant dans une certaine chaleur spirituelle. Je combattais même mon attirance
pour le pasteur pour que ça ne me distrait pas dans ma vie spirituelle.
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Ce jour-là je suis allée à l’hôpital voir moi-même Junie pour comprendre de quoi il
s’agit
J’ai plutôt trouvé Pamela…. Son amie qui pensait tout savoir de tout le monde mieux
que Dieu là, elle a voulu me prenddre à chaud avec ses grands airs de d’habitude la, les
je sais que tu es une manipulatrice et que tu veux son mari etc….
- Pamela fiche moi le camp !!!
Elle s’est d’abord tu que depuis quand la fille ci parle comme ca
- Oui tu as bien entendu fiche moi le camp avec tes grands airs de sabitout, ce
n’est pas parce qu’on ne parle pas que tu penses que tu as raison sur tout, si ta
vie est e chantier ne vient pas déranger celle des autres. Je m’occuperais de ma
sœur que ça te plaise ou non, d’ailleurs elle te reconnait ???????
Mama j’ai rabattu le caquet de la fille là avec rage, je l’avais déjà trop support. De
quoi se mêlait-elle non ?
Elle a essayé de répondre et tout la je n’étais même plus là je suis allée voir Junie qui
contrairement à elle m’a reçu avec sourire. Elle en était jalouse, vu qu’elle était
derrière moi.
- Louisiane, je souhaiterais que tu rentres dans ma maison avec moi et tu m’aides
Elle a vu que je cherchais les mots
- Je ne peux pas m’en sortir seule, et Gaby ne va pas passer toute la journée à la
maison pour m’expliquer qui est qui, me réapprendre çi, m’aider à porter un
seau d’eau, je t’en prie mama
Pas moyen de refuser, je voyais dans son visage la peur que je refuse, elle redoutait
vraiment cette phase. J’ai voulu lui proposer qu’on aille plutôt chez nous mais pour
être sincère ce n’était pas un environnement calme et posé pour elle, les docteurs
parlaient de beaucoup de repos et pas de choc
- D’accord, je le ferais si ton mari est d’accord
59
- A t-il le choix ??
- Je ne sais pas s’il a bien pris, mais c’est ce que moi je veux.
Quelques jours plus tard on a emménagé chez eux. J’ai refusé l’affaire la fatigué mais
maman a carrément exigé.
Ohhh vous êtes que vous ne savez pas que parfois un malade ressent où sa guérison
peut sortir, si tu m’as aidé, tu peux aussi l’aider non ? ce sont les bavardages que vous
vouliez voir ?
Elle m’a demandé de ne pas directement allé avec Landry mais e voir d’abord
comment Gaby prenait la chose.
Le jour de mon installation pendant que je m’apprêtais à sortir de la maison, mon

téléphone a sonné.
- Bonjour madame
- Bonjour
- Vous devez nous rejoindre
- S’il vous plait qui est l’appareil
- Ce n’est pas important, nous avons besoin de vous, et ce qe vous pouvez nous
apporter
- Vous parlez de quoi ?
- Des biens dont vous êtes entrain de jouir, ce ne sont pas les autres
- Mais ça m’a été donné
- Pas sans condition, réfléchissez y sinon on va tout récupérer et votre vie avec
Il a raccroché.
Maman montait et descendait mais ne l ui ayant pas raconté comment ce monsieur

venait abuser d’elle, je ne pouvais pas lui dire ce qui se passait, J’ai pris la route de
Santa Barbara avec beaucoup d’anxiété Quand ça commencait comme ça la c’était
pour finir comment ?
60
Je suis arrivée chez les Junie.
Gaby étaut la et je l’ai trouvé dehors entrain de sortir les affaires de Junie de la voiture.
J’étais venue en taxi parce que j’avais l’impression que les gens qui m’appelaient là
me faisaient suivre et en même temps Gaby avait sa voiture à quoi bon se surcharger ?
Dès qu’il m’a vu il m’a tiré par le bras dans un coin de la cour
- Je ne suis pas dupe et personne ne peut tomber dans ton jeu à part Junie, je sais
qui tu es et ce que tu as fait, Pamela m’a tout dit donc ne t’avise pas de faire une
erreur ici
- Je n’ai rien fait, lâche moi, je ne viens ni pour toi no pour Pamela, aïe
Il serrait ma main bien fortement
- Il y’a beaucoup de chose que je comprends maintenant et d’autres que je dois

vérifier
- Je ne vois pas de quoi tu veux m’accuser, s’il y’a des choses à dire Junie elle-
même dès qu’elle se remettra le dira
- Ha bon, toi tu souhaites qu’elle reste dans cet état pour que tu récupères son
mari n’est-ce pas ? comme tu as essayé déjà en te faisant passer pour elle
- Pamela a bien fait le travail à ce que je vois, lâche moi !!!!
- Je ne te lâche pas Louisiane, je veux la vérité !!!
- Quelle vérité, lâche moi tu me fais mal
- Gaby ???
C’était ma voix de Junie, il m’a vite lâché et a pris un visage de circonstance.
- Oui ? chéérie j’arrive

- J’ai entendu la voix de Louisiane
Mon sac toujours au dos, je suis entrée en me massant le bras
- Je suis la Junie
- Je suis contente, j’ai mal à la tête tout le temps, je me demande ce qu’il y’a
dedans
61
- C’est le choc que tu as reçu je suis sure

- LE Docteur a dit que ça va aller avec un peu de temps et beaucoup e repos
chérie
Il l’a pris contre lui et l’a emmené sur le canapé ou elle était
Pamela la sabitout avait encore raconté quoi ? Pas de surprise que Gaby me prenait de
haut depuis un certain temps, moi qui croyait que comme Junie ne se rappelait de rien
ça allait nous laisser du temps….
Dieu merci Gaby est ressorti et nous a laissé nous démerder à deux.
J’ai fait à manger en continuant à raconter à Junie nos souvenirs… Puis par mégarde
j’ai mentionné son état
- Je je je suis enceinte ??
- Oui, Gaby ne t’a pas dit ?
- Non, sauf si j’oublie encore des choses, combien de mois ?
- J’ai oublié hein, peut-être qu’il faudrait lui en parler direct
- He ben
Elle était surprise mais je l’ai rassuré.
Quand Junie a pris sa douche et son repas le soir, je l’ai couché, j’ai pris soin de
Landry, il a pris son biberon et lui-même s’est endormi et moi-même je suis allée dans
ma chambre me coucher, j’ai entendu Gaby rentrer une heure de temps plus tard, moi
je faisais ma prière. Ces dernier temps ils dormait dans la chambre de Landry.
J’ai bien vérifié que la porte était barricadée, elle l’était, je me suis endormie.
Le lendemain je lui ai signalé que j’avais besoin de sortir et lui a accepté de rester à la
maison avec elle t le petit mon retour, je devais faire un tour pour voir Landry, en
attendant d’avoir la permission e Gaby pour l’emmener avec moi chez eux
62
Après Awae je suis allée à la paroisse voir le pasteur pour lui donner le rapport de la
semaine
- Louisiane ?
- Oui
- Comment vas-tu
- Bien pasteur et vous ?
- J’ai faim, on part manger ?
- Euh….. n’aie pas peur, ce n’est pas parce que tu le fais avec tes petits copains
que forcement c’est une mauvaise chose, je me change et je te retrouve à ma
voiture
Je ne l’ai pas attendu devant sa voiture mais un peu devant en route.
Quand il est arrivé ou il avait garé il m’a appelé
- Allo
- Oui Allo Pasto
- Tu es ou Louisiane
- J’ai un peu avancé
- Pourquoi ? est-ce que c’est quelque chose de mal qui se passe ?
- On je voulais juste faire les 100 pas
Quels 100 pas ? Je me sentais embarrassée d’entrer dans sa voiture, et puis les
communautés chrétiennes bavardaient trop.
On est parti et il a mis de la musique dans sa voiture. Il écoutait jusqu’à taper les mains
et danser en lâchant le volant.
Il était vraiment très relax et je craignais bien de m’éprendre de lui ; ça allait

ressembler à quoi ? Mama Pasto ????
On est allé ans un restaurant au niveau de rond-point Nlongkak et il a commandé à

manger pour nous deux, sans même me demander ce que je voulais hein
63
- Ici ils ne font bien que le eru, j’en ai pris pour toi j’espère que tu aimes ca
J’avais encore le choix
On a mangé et rigolé, surtout qu’il était très blagueur, il ne parlait pas beaucoup de
l’église mais de ci de ça, il était troooopp relax je me sentais super bien.
Quand on a fini je l’ai accompagné faire une- deux courses pour sa tenue du dimanche
et après il est allé me déposer à la maison
J’ai placé la dehors Gaby, il était entrain de pianoter son téléphone et il a levé les yeux
pour voir qui me déposait, puis il a baissé la tête comme si de rien n’était.
A ma grande surprise quand je passais à mon bonsoir il n’a même pas répondu.
Maman m’a appelé pour me dire qu’elle allait apporter à manger chez nous et je lui ai
indiqué la maison.
Quand elle est arrivée à la maison, elle a failli tomber à la renverse.
- Junie tu as accouché les jumeaux, il n y’a pas de doute, il faut aller demander
un peu à la femme-là, celle qui t’avait fait accoucher dans l’hôpital ou tu étais
- Maman je ne sais même pas si c’était une femme, on m’avait opéré
- Ok va te renseigner, mais je sais que tu as avais accouché des jumeaux.
Après être restée elle a proposé à Gaby pour que Junie se remette vite dans le calme de
prendre l’enfant avec elle pendant quelques temps… A ma grande surprise il a accepté
car je me disais qu’il était le genre de papa très protecteur et conservateur, donc il est
allé déposer maman à la maison avec Landry. Les 2 landry allaient faire connaissance
et bien s’amuser là-bas.
Les jumeaux ????
J’y ai pensé toute la soirée, Magna avait poussé le vice jusqu’à me voler un enfant, la
femme-là était une vraie vraie sorcière.
J’y ai pensé toute la nuit, je ne dormais donc du coup quand j’ai entendu du bruit vers
3 heures du matin, je me suis levée pour voir ce qui se passait.
64
Mon frère c’est à l’heure la que Gaby entrait…
J’ai allumé la lumière et i la sursauté
- Haaa c’est toi ?

- Tu voulais que ce soit qui ?
il m’a regardé des pieds à la tête, c’est là ou je me suis rendue compte que j’avais ma
robe de nuit, Dieu merci ce n’était pas sexy
il semblait avoir bu, même comme il ne titubait pas
- Junie dort depuis ?

- Oui oui
- Et toi ?
- Je n’avais pas trop sommeil
- C’est le poids de tes péchés qui t’empêche de dormir
- Quel péché
- Ton mensonge, tu sais bien plus que quiconque dans cette histoire et plus le
temps passe plus j’ai de moins en moins envie de continuer dans tout ca, mes
parents arrivent dans quelques temps, je vais prendre ma décision, mais non
sans avoir su quelle est la vérité
On s’est arrêté là, et quand je suis arrivée dans la chambre j’ai trouvé mon tél allumé.
Je regarde je trouve un message d’un numéro à plus de chiffres que les notre, surement
l’étranger
- Tu nous dois, tu ne peux plus profiter de nos biens sans payer le prix
L’affaire là était sérieuse, je prenais ça à la légère mais même en Dieu on se devait

d’être prudent.
J’ai prié par rapport à cette situation et je me suis endormie…
Je me suis réveillée, avec une longue liste de choses qui me mettaient mal à l’aise.
65
Je voulais que Junie recouvre la santé, je voulais savoir si j’avais effectivement

accouché des jumeaux, bref une confirmation, je voulais comprendre qui menaçait et
me faisait chanter avec cette histoire de dette et autres, je voulais arrêter les petits
sentiments que je sentais naître envers le pasteur etc… j’avais flop de problème et
Gaby….. je le sentais troublé et je m’en voulais même.
Je suis sortie de ma chambre sans trop faire de bruit et je l’ai entendu au téléphone
dans une autre chambre juste près de la mienne, il ne dormait plus avec Junie et parfois
passait la nuit au salon ou dans la chambre
- Papa ce qui me perturbe est plus profond, c’est vrai que ce que les docteurs ont
dit Dieu peut changer, ce dont je doute même mais nous n’avons pas eu de
rapport depuis près de 8 mois, comment peut-elle être enceinte
J’ai mis la main à la poitrine pour calmer mon battement de cœur
Si Gaby ne couchait pas avec Junie d’où venait donc l’enfant ? pourquoi avaient-ils
des problèmes ? je savais que Junie n’avait pas aimé Gaby comme moi je l’avais
aimé, même comme mon pasteur me blazait quand je posais les yeux sur Gaby je
fondais seulement mais j’avais décidé de me fermer à lui, de tuer le côté de mon
cerveau qui pouvait tenter de me pousser vers lui
J’ai eu de la compassion pour lui et j’ai pris la peine de faire son petit déjeuner en
même temps que j’apprêtais le repas de Junie. Les autres fois je ne m’occupais que
de ma sœur, mais là j’ai fait pour lui
- Gaby tu peux venir manger, j’ai fait le petit-déjeuner
Il a été surpris je pense, même comme je ne le voyais pas, il était dans chambre la
porte fermée
Quelques minutes plus tard il est sortie et a retrouvé Junie déjà installée.on a mangé en
parlant en batôn rompu et Junie est partie s’installer devant la télé.
66
Quand tout ce qui l’a concernait était près je suis sortie bosser, pour ne revenir que
vers 19h, j’essayais d’apprendre le maximum en peu de temps et c’est ça qui m’a fait
rentrer tard.
J’ai stoppé le taxi bien bien, mais dès que je suis entrée quelqu’un d’autre est entrée
dans le taxi qui était vide et le taximan sans qu’on ne tousse a démarré prenant une
route qui ne ressemblait pas à Santa Barbara
- Vous m’emmenez ou ? Chauffeur !!!!!
Chap 8
67
On a roulé pendant quelques minutes et il est allé garer quelque part dans un
endroit qui était désert devant
- Il te reste 7 jours pour prendre ta décision, ou tu sacrifies ou toi-même tu le

seras avec tout ce que tu as… tu as vu ce qui était arrivé à ta mère non ? il
t’arrivera pire que ca
Je tremblais comme une feuille parce que j’étais dans une atmosphère très oppressante,
à côté d’eux c’est comme si je ne respirais même pas bien.
Ils m’ont bien menacé comme ça avant eux même d’aller me raccompagner devant le
portail de Loïc et Junie.
- 7 jours
Le monsieur qui me disait ça, me semblait familier, comme si je le connaissais quelque

part sa savoir.
Il était en costume noir et une chemise ont j’ai oublié la couleur.
Quand ils m’ont déposé je tremblais comme une feuille….
Je suis entrée et arrivée à la porte j’ai carrément failli perdre connaissance
- Louisiane ça ne va pas ???
Junie elle-même avait remarqué un souci
- Ca va, ça va !! tu as mangé ?
- Oui je me déplace déjà peu à peu mais j’ai un souci Louisiane
- Quoi ?
- Si j’avais réellement aimé Gaby pourquoi il n’en reste rien ? avec toi je sens
que je t’ai aimé, mais lui je ne ressens rien et quand il m’approche ça me fait
bizarre, par contre je ressens plus quelque chose entre vous deux, une alchimie
- Fire
- Ca veut dire quoi ?
- Je suis entrain de bruler ce que tu dis car il est ton mari
68
- Tu es sure
- Sure jusqu’àààààààààààà
- Et toi ? pourquoi tu te sentais si mal
- Laisse soeurette, c’est compliqué
- Nos vie sont compliquées n’est-ce pas
- Oui très
- Gaby est ou ???
- Je ne sais pas je constate depuis que tu le repousses là qu’il reste dehors tard
- Je veux bien te croire mais je n’arrive pas à le regarder comme un mari pourtant
il est magnifique
J’ai encore pensé à ça mélangé à touuuus mes problèmes en essayant de dormir, si

jamais Junie n’arrivait plus à aimer Gaby, peut être pouvais je me laisser aller à
l’aimer ?????
- Yaaaaaa Mamilou, le mari de ta sœur ? tu penses à quoi comme ça ????
Quand je l’avais vu saoul comme ça, sa chemise était un peu ouverte sur le haut, je
l’avais trouvé sexy les problèmes… Gaby…
Je l’ai bien entendu quand il est entré mais je n’ai pas bougé, j’ai forcé le sommeil
jusqu’à trouver…
Massa…..
Je suis dans une ruelle, dans un quartier que je ne reconnais pas.
Je ne sais même pas où aller, il n y’a pas de fin de route, et il y’a beaucoup beaucoup
de routes devant moi.
Quand je veux essayer un chemin mon frère je réalise que c’est un ravin terrible, qui
veut même glisser, je fais vite marche arrière.
J’essaie une autre route et je me retrouve devant une tanière pleine de serpent ou un
serpent saute sur mon visage et s’accroche a mon nez. C’est douloureux et je crie en
fuyant..
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Je fais démi-tour et je me retrouve devant la femme du monsieur la, cette femme qui
m’avait interpellé à l’aéroport pour la voiture de son mari, elle rigole à se tordre par
terre, je la traverse sas tenir compte d’elle mais son mari est devant
- Bienvenue
- Bienvenue ou ? je suis ou ?
- Dans le règne
- Quel règne, je veux rentrer
- Le règne de la puissance et la mort, tu as gouté à la puissance et tu peux être
milel fois plus riche si tu acceptes de collaborer, immensément riche.
- Je ne veux pas la richesse, je veux rentrer chez moi
- Réfléchis encore, tu es belle
Il s’est approché de moi comme s’il voulait m’embrasser mais de sa langue est sorti
une lange de serpent, maaaama, j’ai crié en courant et en fuyant de suis tombée dans
les bras de Gaby
- Calme toi Louisiane qu’est ce qui ne va pas calme toi !!!!!
Je fermais mes yeux mais je sentais sa présence.
Il m’a secoué et je me suis réveillée en me retrouvant effectivement contre lui
- Nooonnn, nooooonn, je ne veux pas

- Tu ne veux pas quoi
- Ga… Gab… c’est toi ?
- Oui il y’a eu quoi ?
Il sentait légèrement l’alcool mais je ne pouvais même pas le laisser partir la la la
Je me suis agrippée sur lui sans même me demander comment il était allongé à côté de
moi, pieds aux sols
Je tremblais comme une feuille, j’étais entrée dans la secte, le moukwagne, le vivre
heureux mourir jeune, le nyoungou, le famla, le nkong sans savoir…
J’ai essayé de prier dans ma tête pour me calmer… Peu à peu mon corps s’est calmé
70
C’est là ou j’ai réalisé que j’étais complètement corps collé à Gaby et qu’il s’était
même endormie en me serrant contre lui..
J’ai voulu le réveiller mais son corps contre le mien, son odeur et puis sa chaleur, ma
situation… la tentation. Dormir un peu et le reveiller après… Pourquoi pas ?
Je me suis laissée allée contre lui et j’ai cherché aussi une place dans sa poitrine pour
dormir un peu.
L’autre rêve que j’ai fait était suspect….
Mon corps vibrait mais plus de peur cette fois-ci… C’était des caresses un genre un
genre.
Je me suis mise à onduler et j’ai refusé d’ouvrir les yeux pour ne pas revenir à la
réalité vite vite. Combien de temps sans plus me sentir femme, je ne savais même plus
ce que ça faisait.
J’ai senti des lèvres chaudes dans mon cou et ensuite sur mes lèvres. C’est là que j’ai
fait la grande différence entre le rêve et la réalité, j’étais avec un homme dans ma
chambre et cet homme était Gaby
- Gaby….
J’ai voulu lui dire que non, on ne peut pas faire ca, mais directement il a forcé le
passage de mes lèvres et a ceuilli ma plainte dans sa bouche en gémissant…
Mama j’ai seulement senti mon sexe faire tilt tilt…
Et j’étais sans sous-vêtements, je ne dormais jamais avec des sous-vêtements de toute

façon.
Ses mains ont parcouru tous mon corps, mes seins, mon ventre mes cuisses etc…….
Je sentais que j’étais dans le ndem, mais mon corps n’arrivait pas à rassembler la dose
nécessaire pour le repousser
Quand j’ai même voulu tenter
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- S’il te plait ne me repousse pas, je suis trop triste, je t’en prie
Il tremblait même en me touchant et je sentais que lui-même était à bout, on s’est

embrassé pendant très longtemps et ensuite contre toute attente sans même enlever ma
robe, il est descendu vers mon sexe et a posé sa bouche contre suçant et tétant en
même temps mon liquide d’excitation…
Mon cœur a failli lâcher, c’était ultra bon, il a éteint une fois les cris de ma conscience.
Quand Gaby a engagé les jeux dangereux avec mon clito je me suis agitée sur le lit
comme une malade, il tétait ça en vrai, passait sans langue, aspirait parfois. Des fois il
soufflait même. Je voulais seulement envoyer toute sa tête en moins tellement je
l’appuyais en essayant de contrôler mes gémissements.
A un moment il a introduit ses doigts en moi et je l’ai senti les curver légèrement à
l’intérieur comme s’il cherchait quelque chose qu’il a semblé trouver en moment.
C’est la ou il est calé pour engager ses mouvements de va et vient, il passait sur
l’endroit-là et c’était comme s’il y’avait un concentré de cube Maggie là-bas ; à
chaque passage je sursautais à cause de la décharge de plaisir qui me saisissait.
A un moment là ou qu’est ce qui l’a déclenché oohh, il s’est mis a faire des aller-retour
très rapides pendant que la pointe de sa langue tournait autour de la pointe de mon
clitoris, je n’ai même pas fait 2 secondes, sans me rendre compte j’ai piqué un cri de
jouissance, qui l’a poussé en rapidement venir coller sa bouche contre la mienne pour
me faire taire, on n’a pas eu besoin de me dire, j’ai senti pendant que je jouissais un
liquide chaud couler en jet sur le lit, mes jambes ses mains… ça n’arrêtait pas, plus il
continuait son geste plus c’est comme si on autre orgasme recommençait, quelques
secondes après j’ai de nouveau été prise par cette montée de plaisir et cette fois ci je
me suis tellement agitée que sa main est sortie de moi, le même liquide est encore
sorti.
C’est comme si c’est la deuxième fois qu’il a réalisé ce qui se passait et il s’est
redressé précipitamment, il est allé allumer la lumière.
C’était comme un réveil brusque d’un rêve…

72
J’ai vite baissé mon habit sur moi car j’avais honte.
Il a regardé le lit, comme s’il cherchait quelque chose..
Il a vu que j’avais arrosé le lit en vrai, il m’a regardé horrifié
- Donc c’est vrai ???? C’était toi ????
Je ne comprennais pas pourquoi il me disait ca
Il a fait une moue dégoûtée
- Tu n’es qu’une sale pute qui n’hésite pas à coucher avec quiconque se retrouve
sur ton chemin, je me doutais bien que Pamela ne mentait pas, je ne peux pas
oublier comment ton corps réagit quand il jouit, c’est unique…
- Qu quoi ?!?
- Continue ta sale fille, tu n’es qu’une fille bonne à baiser et à abandonner, tu as
finis de coucher avec le monsieur qui est venu te déposer tu étais déjà prête à
me donner tes fesses non ? tu es allé jusqu’à oser te jouer de moi et de ta sœur
en passant par derrière pour coucher avec moi pendant que la pauvre ne savait
pas que tu étais avec moi
- Nooonnn !!!!!!!
J’ai crié non pas seulement à cause de ce qu’il disait, mais à cause de Junie qui était
debout la devant la porte, essayant de comprendre pourquoi on élevait autant la voix.
Quand il s’est tourné vers elle, elle a couru dans sa chambre, perdue !!!
- Comment tu as pu faire ça Gaby ??? tu n’avais pas le droit
Il n’avait pas le droit de la replonger dans un choc, merde !!!! Elle ne devait pas savoir
tout ça, vu comment, elle semblait être heureuse de ma présence à se côtés.
- Junie ouvre
Sa porte restait fermée, ni moi, ni Gaby n’avons réussi à la faire changer d’avis. On
avait peur qu’elle n’aille pas bien dedans mais casser la porte lui aurait fait
73
sérieusement peur donc nous sommes allés nous asseoir au salon pour attendre qu’elle
ouvre
Gaby lui semblait ne pas s’arrêter la, cette fois ci il n y’aurait pas moyen de se défiler
- Qu’est ce qui t’a pris

- On ne peut pas parler comme ça , Junie va nous entendre
- Je m’en fous de tes arguments ou tu gagnes du temps
Il avait encore haussé le ton, Hééé Seigneur
- Je ne vais pas mettre la vie de ma sœur est jeu, pour ta sauvagerie Gaby
Je me suis levée pour sortir et lui-même s’est mis derrière moi et m’a tiré
- Tu ne vas pas bouger, si tu ne me parles pas
Il me retenait par le bras pour que je ne fasse pas un pas de plus. Quand j’ai vu les
éclairs de ses yeux j’ai compris qu’il pouvait mal dégamer là. Déjà que la maitrise de
soi n’était pas son fort.
- Sortons pour parler je ne veux pas effrayer ma sœur
Il a pris la clé de la porte et nous sommes sortis.
Le gardien nous a regardé avec un œil tellement curieux que Gaby a du inventer
- Ouvre le portail Pierre, on part chercher un médicament à la pharmacie
Mince, il m’emmenait ou ???
Je suis entrée avec ma robe de chambre et lui avec son short et T-shirt.
Et nous sommes sortis, il a un peu roulé et dans un coin discret il a garé.
- Louisiane tu me vois bien n’est-ce pas, attends j’allume la lumière de la voiture,

tu me vois la
- Oui
- Je veux des explications complètes et totales, si tu ne parles pas, je vais te battre
comme tes parents ne t’ont jamais battues parce que vous les petites filles là
74
comme on monte sur vous vous vous croyez trop grandes ,tu n’as pas mon âge,
pareil pour ta sœur, tu ne vas pas me tourner en bourrique ou en fou ici à
Yaoundé, il s’est passé quoi pour que je couche avec toi et pas qu’une seule
fois, qu’est-ce que toi et ta sœur vous me cachez
- Rien !!!!
Ce n’était même pas le refus de lui parler qui m’avait animé, mais la têtutesse car je ne
voyais pas par rapport à quoi il disait qu’il allait me battre, je n’étais pas son enfant, et
je n’avais pas peur de lui
- Tu ne dis rien ? tu ne dis rien ??? tu t’amuses avec moi ????? Ok !!!! descend
de ma voiture
Ses yeux étaient menaçant le genre que je me suis demandé que le gars ci n’est pas
bassa ???
Je suis descendu en me disant que de toute façon la maison n’était pas loin et j’allais
rentrer à pied, s’il voulait il n’avait qu’à me laisser là, ça n’allait pas me tuer.
Mais entre-temps lui-même est descendu et a contourné, du coup je l’ai vu apparaitre

avec une ceinture qu’il avait déjà enroulé sur sa main
- Je suis ton égale Louisianne, je suis ton égale ? ton ami ? ton camarade ?
Fouaaaaaappppppp le 1er coup est parti, j’ai senti ça sur moi jusqu’à dire que yesss !!!!
l’affaire la avait cuit
- Laisse-moi Gaby, laisse-moi

- Tu vas parler, tu vas parler ? il s’est passé quoi ?
Je n’ai pas répondu, le gars m’a encore mis au pied fouaaaaaappppp
- Assssshhhhhh, tu me fais mal

- Si tu as mal parle !!! tu vas me dire pourquoi j’ai couché avec toi chez moi
plusieurs fois, pourquoi vous avez le même enfant toi et ta sœur, tu parles ???
- Je ne sais….
75
Fouaaaaaappppppppp
- Aaaaaaahhhhhhh assshhhh laisse-moi Gaby, je vais dire à maman

- Va dire !!! et moi aussi j’aurais des choses à dire, on verra, mais tu vas d’abord
parler, je vais te tuer ici avec la chicotte car le respect ne marche pas avec vous
Il a accéléré mes 4 coups avant que je ne crie
- Arrrhhhhh arrête, assshhh ça fait mal
Je pleurais en tordant mon corps et lui m’arrêtait toujours par la main
- Pardon Gaby ne me fouette plus, aïe, j’ai mal
Je pleurais à chaudes larmes
- Parle donc je te laisse

- C’est Junie qui m’avait dit
- Dit quoi ????
Je le regardais sans parler, j’avais bien mal, on ne m’avait pas fouetté comme ça
depuis et j’avais l’impression que sa ceinture là à chaque coup blessait mes mollets. Il
me demandait quoi ? En lui disait il n’allait pas plus me taper ???
Ou il allait même allé seulement la battre là-bas dedans ooohhh, une idée est montée
dans ma tête que je fuit en direction de la maison en criant, comme ça le gardien allait
sortir
Hum, quand j’ai accéléré hein !!!! Dieu seul sait ce qui était dans mes pieds, avant que
le gars ne comprenne j’étais déjà loin en cirant et pleurant
- Au secours au secours
Lui-même a mis les marathons derrière moi
- Tais-toi tu vas réveiller le gens chez eux, la fille ci ne me connait pas, tu vas
parler aujourd’hui
Dieu merci un gardien est sorti d’un portail et je me suis cachée derrière lui
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- Arrêtez le il me tape
- Monsieur il y’a quoi ?
- C’est ma femme et on a nos problèmes
Le gars a seulement décalé un genre, j’ai arrêté ses habits car j’avais peur que Gaby et
moi on se retrouve encore seuls
- Mon frère tu me laisses comment ? il va me tuer

- Madame vous les femmes vous êtes trop têtues, je connais mon patron si c’est
un bon patron, soyez seulement obéissante et fidèle et il faut demander pardon.
Il est lui entré dans son portail tranquillement.
Gaby s’est avancé contre moi avec les mêmes nerfs
- Tu voulais courir non ? Louisiane je vais te battre, jusqu’à on ne va pas te

reconnaitre demain si tu ne parles pas
La façon qu’il a encore le vé la chicotte la, miardee, j’ai seulement crié
- C’est Junie qui m’avait dit de la remplacer oooohhhhh !!!!!!!!
Je tombais même en disant ça parce qu’une lianne m’a fait un croche-pied en arrière.
J’ai seulement entendu paaannggg !!! Ma tête a encore cogné sur quelque chose ou
c’était une truc de fer pour borner les terrains la ooohhh
Ca a fait mal jusqu’à j’ai crié
Il a jeté sa ceinture et est venu me soulever
- Tu t’es blessé, il y ‘avait quoi ?

- Je ne sais pas ma tête a cogné.
Il a sorti son téléphone et c’est là où il a vu qu’il y’avait ce truc la, ensuite il a torché
ma tête et a posé sa main sur un endroit douloureux
- Je vais masser et ça va faire mal, comme tu connais supporter la chicotte la

supporte aussi, ne crie pas
77
Il a appuyé fort, massa j’ai crié jusqu’ààààà
- Louisiane !!!!
- Ca fait maaaaaallll
J’avais les larmes pleins les yeux
- Tu vas alerter les voisins, tais-toi non ? c’est comment

- N’appuie plus, aïe aïe Aïe
- Si je n’appuie pas ta tête sera déformée, viens, rentrons…
Il ne me menaçait plus en parlant, mais était ferme et doux à la fois.
Nous sommes entrés dans la voiture
- Louisiane ?
- Oui ?
- Je t’appelle encore louisiane ?
- Oui !!??!!!
- Pourquoi tu dois me pousser à être violent pour dire la vérité, alors que tu vois
bien que je souffre à moi-même essayer de rassembler les pièces du puzzle sans
succès, tu as peur de ma décision après ???
J’ai hoché la tête. S’il disait que ma sœur et moi on sort de chez lui, moi ça allait mais
on allait lui expliquer quoi, elle n’était même pas en état de donner sa part
d’explication, ce n’était pas juste
- Si je te promets de ne rien changer tu vas tout me dire ?

- Si tu me dis d’abord ce que Pamela t’a dit sur moi, je vais te dire
- Ok, rentrons d’abord voir comment va Junie, on se repose, et puis demain on va
parler d’accord ??
J’ai encore secoué la tête pour dire oui… En m’asseyant dans la voiture j’ai eu mal au
fesses, quelques coups étaient passé par la
Il a vu que je me crispais
78
- Je m’excuse tu as compris ? viens on rentre tu vas te reposer, on va parler

demain
Il a démarré et on est revenu de la « Pharmacie »
Junie avait ouvert sa porte et elle dormait. Il m’a demandé d’aller se coucher et que lui
allait veiller sur elle. Il m’a même accompagné à ma porte
Je ne réalisais pas que Gaby venait de me chicoter, mince. Me chicotter ??? mama il
fallait marcher dans la vie ci pour voir.
Le lendemain Junie nous a salués joyeusement comme si rien ne s’était passé, elle
devait aller à l’hôpital.
Gaby s’est levé tôt et c’est lui qui a fait le petit-déjeuner de tout le monde et il est venu
avec beaucoup de douceur me dire qu’il fallait que je me lève tôt pour aller me
doucher car on devait accompagner Junie à l’hôpital.
Sa douceur la c’était seulement le remord, ou le plan ma ???
79
Chap 9
On a fait les examens et tout et puis le docteur a demandé que Junie commence
ses visites prénatales. Le visage de Gaby s’est crispé quand on parlait de ça. De sa
conversation j’avais compris que Junie l’avait trompé et que leur couple battait de
l’aile mais l’énergie qu’il mettait à veiller sur elle fort fort là montrait qu’il tenait
vraiment à sauver leur couple.
On a pris rendez-vous avec le gynécologue et comme il recevait le même jour, on est

directement allé se faire recevoir en consultation privée.
Il était possible dans un hôpital publique de payer 10.000 francs CFA chez les
infirmières pour être reçu directement en consultation privée.
C’est ce qu’on a fait et moi je suis entrée avec elle.
Il a compris qu’elle ne pourrait répondre aux questions du genre, date des dernière
règles et tout et tout donc il a direct fait une échographie et il a noté ce qu’il pouvait
noter.
Elle semblait être à 14 semaines de grossesses et il lui a prescrit plusieurs examens
Quand nous étions entrain de sortir de chez le gynécologue Junie m’a interpellé
- Dis-moi Louisiane, ne me mens pas, hier je vous ai vu vous disputer Gaby et toi
il semblait se passer quelque chose de bien plus intime qu’un rapport beau-frère
et belle-sœur, il s’est passé quoi ?
- Junie, pourquoi tu veux te casser la tête avec des choses bizarres ?
- J’ai envie de me reconstituer moi-même mes propres souvenirs, s’il te plait
- En fait tu m’avais envoyé une fois te remplacer près de Gaby et il s’était passé
quelque chose entre nous et …. C’est de ça qu’il était question hier
- Hummmm je vois
- Je ne veux pas que tu te fâches car tu t’es déjà trop faché à cause de ca
80
- Ha bon ?
- Oui je ne veux plus avoir de problème avec toi
- Ne t’inquiète pas, mais pourquoi Gaby reçoit bizarrement quand il est question
de ma grossesse, c’est comme ça qu’il a toujours été ?? je l’aime comme ça ???
- Je ne sais pas, tu le mets trop à distance, il doit même se sentir seul et rejeté,
essaie d’en parler avec lui non ?
- Avec moi il est juste très gentil mais il fuit même mon regard, je ne comprends
pas, je vais faire des efforts
- Oui il faut
C’est comme ça qu’on est sorti pour retrouver Gaby, en sortant, j’ai reconnu
l’infirmière qui montait et descendait dans notre salle quand j’avais accouché.
Je ne voyais pas Gaby et je ne voulais pas laisser Junie marcher seule elle pouvait se
perdre.
Je l’ai salué mais pas moyen de l’interpeller, je cherchais Gaby du regard mais rien, la
voiture même je ne voyais pas, on l’a appelé.
- Allo Gaby tu es ou ???

- Il y’a un souci Louisiane, ta maman m’a appelé
- Pourquoi il y’a quoi ? ce sont les enfants ???
Maman me donnait de leur nouvelle et ils s’entendaient très bien, et puis j’étais allé les
voir tout allait bien, il y’avait quoi ?
- Dis-moi c’est quoi ?

- On a volé ta voiture
- Quoi ??????
J’ai crié tellement je ne m’attendais pas à ca
- Comment ?
- Chez vous ce matin, et les bandits on écrit avec la craie sur le sol
- Quoi ?
81
- Que ce n’est que le commencement
J’ai laissé tomber mon téléphone sans le réaliser.
- C’est quoi Louisiane ?

- Mama laisse
- Pourquoi tu fais toujours comme si si tu me dis quelque chose je vais mourir
- Non non , j’avais une voiture on a volé, excuse-moi, ça me perturbe
- Assia, ça va aller, tu vas faire comment ?
Je n’ai même plus répondu
Je lui ai proposé qu’on aille à awae et nous y sommes allés
- La route ci ne te dit rien
Elle a fixé longuement
- Je n’arrive pas à me rappeler Louisiane
Pourtant les gens du quartier nous ont salué jusqu’à demander à Junie si elle est là en
vacances, je lui ai dit de répondre seulement oui.
Arrivé à la maison, j’ai vu ce qui était écrit… J’ai compris que ce qui se passait n’était
pas une blague, ces gens avaient pris leur décision derrière moi.
- Tu penses que qui peut avoir fait ça Louisiane

- Maman je ne sais pas
- Mais il faut déposer la plainte
- Non !!!!
Tout le monde m’a regardé
A quoi bon gaspiller pour une procédure alors que je savais que les propriétaires
légitimes récupéraient leur chose. Je préférais qu’ils prennent mais que nos vies soient
épargnées et c’est la prière que j’ai élevé à Dieu.
Landry 1 et 2 étaient sur un petit tapis pour enfant que maman avait acheté, tantôt ils
jouaient tantôt il se battait pour discuter un jouet. Maman leur avait attaché un bracelet
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avec des initiales surement pour les reconnaître. Elle avait l’habitude des jumeaux
identiques…
Tout ce qu’on racontait comme divers que ha les voleurs aiment menacer et tout-là, je
n’étais pas là, on a même mangé chez maman, mais moi je rêvais carrément devant
mon plat, j’ai attrapé le regard de Gaby, bien curieux sur moi.
Il fallait que j’aille poser le problème au pasteur.
J’ai demandé à Gaby de rentrer avec Junie et je suis partie à l’église
J’avais même oublié qu’il y avait répétition, je suis passée par derrière pour pouvoir
cogner au bureau.
Dieu merci il était-là, il recevait une maman là.
Quand je suis entrée après dans son bureau direct il a su que quelque chose n’allait pas
- Louisiane il y’a quoi ? j’ai guetté à la chorale et je ne t’ai pas vu

- Oui j’ai quelques soucis pasteur
- Tu veux qu’on en parle ici ou ailleurs
- Non même ici ça va j’ai peur
- Mais pourquoi tu as peur
- Parce que ce qui se passe échappe à ma compréhension, c’est vrai que j’ai vu
beaucoup de chose comme ça mais c’est votre prédécesseur qui m’aidait
- Tu me vouvoies encore Louisiane
- Oui parce que dans le bureau comme ça, le respect…
- Ok je comprends vas-y
Je lui ai raconté du début à la fin, et il ne semblait pas surpris
- Je vois…
Silence…. Il ne disait plus rien
- Vous ne dites rien
83
- Tu ne dois pas avoir peur, on va prier et ça va aller ook ? disons-nous que

chaque soir on se voit, on prie et au fur et à mesure Dieu va te libérer de tout
joug satanique sur ta tête, et il faudrait que tu saches que tu ne leur dois rien et
ils ne peuvent pas te faire du mal, voilà pourquoi ils essaient de jouer sur ta
psychologie
Voilà la chose la plus important qu’il ait pu me dire de tout ce qu’il ne m’avait jamais
dit.
Je me suis accrochée pour puiser la force de continuer. Ils ne pouvaient pas me faire
du mal.
Je lui ai dit que je comptais venir prier mais tous les soirs je ne pouvais pas, il m’a
demandé de passer quand je pourrais.
Le soir là j’ai trouvé Gaby à la maison, Junie et lui voyait la télé, et discutait
calmement, c’était même la première fois que je les vois discuter.
- Tu étais ou ?
C’est Gaby qui m’a posé la question, avec même un brin d’agacement dans la voix
hein ?
- A l’église voir le pasteur

- Ooohhh, pourquoi Louisiane
- Je suis une choriste, tu as oublié ?
- Ah oui tu m’as dit ça l’autre jour
Je n’ai pas voulu rester avec eux au salon je suis entrée direct dans ma chambre,
maintenant qu’ils pouvaient réapprendre à s’apprécier j’allais rester là-bas faire
quoi ???
Quand à une certaine heure j’ai entendu Gaby m’appeler je n’ai pas réagi, je suis calée
immobile sur le lit pour qu’il pense que je dormais.
Le lendemain à mon réveil il n y’avait personne à la maison, ni Junie, ni Gaby.
84
Je n’avais même pas encore acheté un autre téléphone car le mien c’était cassé,
pourtant je devais joindre Maman Sou et même passer au bureau, mais je ne me sentais
pas le moral, je lui abandonnais presque tout, je ne vérifiais même plus ces derniers
temps les comptes, la compta. Elle gérait tout et je signais seulement ce qu’il fallait
signer.
J’ai fait un tour et je me suis couchée sur le canapé au salon, en plus mon corps faisait
même mal.
C’est là que Gaby m’a trouvé
- Junie est où ?
- Bonjour
- bonjour
- Elle a voulu aller passer la journée chez votre maman très tôt le matin et elle ne
voulait pas te réveiller
- Ha d’accord
- Toi ça va Louisiane ?
Il s’est assis sur un fauteuil
- Oui
- Tu as semblé comprendre quelque chose ou redouter quelque chose par rapport
au vol de ta voiture
- Ça va aller, je sais que Dieu es au contrôle…
Il m’a regardé longuement
- Toi hein… si quelqu’un va te taper c’est qu’il va te taper tous les jours, c’est
incroyable !!!
Ça m’a rappelé que je lui devais quelque chose, même comme je n’avais pas digéré la
bastonnade la
- Je suppose que tu veux qu’on parle
Il a respiré
85
- Je redoute franchement ce que tu vas dire mais oui, je voudrais qu’on parle et
que tu me dises tout
- Pamela t’a dit quoi ?
- J’ai causé avec Junie, et elle m’a dit ce que tu lui as avoué
Seigneur, elle disait aussi quoi comme ça à son mari ? Elle ne savait pas qu’en le lui
disant si elle recouvrait sa mémoire ça allait détruire son mariage ??
- Gaby, je n’ai jamais pensé à gâter la relation de ma sœur, jamais… ce qui s’est
passé c’est que ce jour elle était occupé et elle ne pouvait pas honorer à ce
rendez-vous… et toi tu devais rentrer en France. Donc tu lui as donné un
rendez-vous et elle m’a donné son téléphone orange et je suis venue à sa place.
Ce jour la tu m’as prise au carrefour d’école de poste-là, c’était la première fois
qu’elle devait venir
Il me regardait fixement comme quelqu’un qui était au bord de sa délivrance, mais qui
était au plus haut point intéressé par les détails.
Je lui ai dit comment j’étais habillée, comment il m’a accueilli, je me suis même laissé
aller à raconter les émotions que j’ai ressenties pour qu’il comprenne pourquoi
finalement j’ai couché avec lui, je lui ai dit comment je le trouvais, beau et doux, et
j’ai craqué et sans l’avoir prémédité j’ai passé la plus belle nuit de ma vie.
Ca a même sonné bizarre dans mes oreilles, le gars allait penser quoi ???
- Et puis quand je suis partie, les choses se sont mal passé pour moi, quelqu’un a
abusé de moi et a publié la vidéo sur les réseaux sociaux ça m’a créé beaucoup
d’ennuis, mon père qui se séparait de ma mère l’a mal pris, il m’a rejeté, et
comble de malheur j’ai découvert que j’étais enceinte
A sa réaction, j’ai eu l’impression qu’il n’était pas préparé à une nouvelle comme celle
que je m’apprêtais à annoncer, mais je ne voulais pas mentir, ma vie pesait même déjà
trop, mieux je déchargeais même certains bagages…
86
- Et…. Quand papa a su il a piqué une crise et quand j’ai accouché il m’a mise
dehors
- Louisiane…
Sa voix était calme et très grave
- Je sais, j’en viens, en fait oui !!! oui après cette nuit je suis tombée enceinte de
toi
Il me regardait les yeux bien grands
- Et….
Ma voix a tremblé..
Je me suis arrêtée pendant un temps.
Je me suis souvenue dans quelle condition je suis allée chez ses parents, désespérée,
affaibli, amaigri, affamée, souffrante.
Des larmes sont sorties de mes yeux….
Je me demandais même s’il respirait, il ne bougeait pas, rien rien.
- Et je n’avais même pas de quoi prendre les médicaments parce qu’on venait de
m’opérer, papa ne voulait pas me donner de quoi me soigner parce qu’il était
faché, et Junie était très en colère contre moi. Maman nous avait quittés et on ne
savait même pas ou elle était.
Quand il m’a mis dehors avec mon enfant je n’ai pas su où aller et je suis allée
chez tes parents. Ils m’ont tellement bien accueilli. C’est la période la plus
paisible dont je me souvienne depuis très longtemps…
Je me suis arrêtée perdue dans mes pensées. Ce qui me plaisait c’est qu’en
silence il respectait mon rythme.
J’ai repris mon souffle et je lui ai raconté comment j’ai été bien traité jusqu’à ce
qu’il décide de rentrer. Ensuite je lui ai dit que j’ai fait un deal avec Junie. Je lui
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laissais mon enfant à condition qu’elle me laisse passer ne serait qu’une soirée,
une nuit dans ses bras.
- Et elle a accepté parce qu’elle n’avait pas de choix, tu savais déjà que tu avais
un enfant et si elle refusait, j’allais partie avec l’enfant. Tes parents avaient vu
une marque sur Landry que toi-même tu avais et je ne pouvais pas être entrain
de mentir.
Et j’ai passé cette nuit avec toi et le lendemain soir je suis sortie de ta vie
comme j’étais entrée, sans que tu ne saches. Tu sais tout maintenant…
On est resté là, il fallait lui laisser le temps de digérer, et moi j’étais fatiguée,
j’étais en jeûne et je voulais prier.
Je me suis levée et je suis allée prier.
Après ça, dès que j’ai senti un peu la forme je suis allée au bureau. Quand je
suis arrivée j’ai senti que l’atmosphère était un peu bizarre.
Maman Sou était dans son bureau enfermée.
J’ai dû toquer jusqu’à appeler pour qu’elle ouvre, je l’ai trouvé avec les yeux
rouges
- Ekie Maman sou qui est mort, tu pleures pourquoi ?
- Je ne comprends pas ce qui se passe, je ne comprends rien, on ne comprend rien
On ne savait pas ce qui s’était passé mais dans les transactions, on avait presque tout
perdu, tout l’argent qui constituait notre fond avait comme disparu dans une
transaction. Une commande de marchandise qui avait coulé en mer, on n’avait ni la
marchandise et le fournisseur était introuvable
- Maman Sou qu’est-ce que ça veut dire exactement ? ils ne vont pas nous
rembourser ?
- Qui va rembourser ? le fournisseur ne répond pas, on était entrain d’essayer un
nouveau type de produit qui venait de la chine pour une commande, on avait
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pris l’avance du client et on avait compléter aussi en prenant de l’argent à la

banque, nous sommes endettés et je me sens coupable.
Je ne réalisais pas trop bien parce que je ne m’y connaissais pas trop mais ça sonnait
comme si j’allais me retrouver endettée…
- Ça veut dire qu’il y’a de l’argent qu’on va devoir rendre ?

- Oui et beaucoup de millions, et je ne sais pas où ça va sortir et on risque d’avoir
de gros problème. Il va falloir fermer, renvoyer tout le monde et vendre ce
qu’on peut vendre pour rembourser les dettes.
En conclusion de tout cet investissement, je n’avais plus rien, plus rien du tout, rien !!!
Plus de voiture, plus de société, et même si on avait un compte avec de l’argent
apparemment ça allait payer les dettes j’allais encore être endettée.
- Ok !!! fais ce qu’il faut et tu me diras par téléphone ce qui me reste à faire.
Je savais bien qui avait fait ça…
Quand je suis sortie, les épaules baissées, le visage abattu, je l’ai trouvé en bas
- On vous avait prévenu, finalement quelqu’un perdra la vie, pour rembourser

tout ce que vous avez eu à dépenser, c’est mieux que vous-même veniez choisir
qui sacrifier
- Je ne m’associerais jamais avec vous, fichez moi le camp, je ne viendrais pas,
prenez tout !!! mon Jésus va m’aider…
J’ai réalisé que dès que j’ai prononcé le nom de Jésus la conversation ne lui a plus plu,
il est rapidement parti.
Au lieu de rentrer ce jour-là, je suis allée à l’église.
Je n’ai pas cherché le pasteur mais je me suis mise en prière dans la paroisse même.
Je connaissais mes droits en Jésus. Je n’avais rien demandé, on m’avait juste donné.
C’était la délivrance de Dieu dans une situation difficile, j’avais prié et Dieu avait
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utilisé les biens des païens pour me bénir comme il le dit dans sa parole. Pourquoi est-
ce que je devais en souffrir ? non non !!!!
J’ai prié sans regarder l’heure, j’invoquais l’intervention de Dieu pour que rien ne se
passe comme ils avaient prévus.
J’avais compris que la richesse-là était seulement de passage et que je devais

construire ma vie dès le commencement comme tout le monde.
Même la maison que j’avais prise là quelque chose me disait qu’on n’allait plus être
capable de payer ça. Qu’importe si on ne perdait pas une personne de plus.
Je savais que quand tu blaguais avec les choses spirituelles et le diable là très vite tu
pouvais te retrouver dans une situation complexe.
Quand j’ai prié jusqu’à me fatiguer, j’ai regardé ma montre, il était 23h30
Je n’avais pas prévenu que j’allais rentrer aussi tard, et je n’avais même pas vu J+unie
de la journée.
Je suis rentrée avec un taxi dépôt. L’argent restait petit mais je n’allais pas non plus
me faire agresser en rentrant non ?
En sortant de l’église j’ai wanda que j’ai vu une sœur que je reconnaissais dans le
groupe d’intercession sortir de derrière un genre un genre. Elle faisait quoi la ? Hum si
ça se trouve peut-être que le pasteur la était bien tranchant, si la fille la sortait de chez
lui ça pouvait être pourquoi ?
Je suis rentrée et j’ai cogné au portail, je ne voulais pas sonner pour attirer l’attention
des gens dedans, dès qu’on a ouvert le portail, à peine j’ouvrais la porte que Gaby était
assis sur le canapé, très en colère. Ca ne se cachait même pas.
Ma tête a fait le tour, il était faché à cause de ce que je lui avais dit ? à cause de quoi ?
Je suis entré en rassemblant un faux courage là, j’avais dépassé l’âge d’avoir peur en
rentrant tard à la maison dis donc
90
- Tu sors d’où ?????
Chap 10
- J’ai appelé ta mère, au travail, tu n’étais nulle part, tu sors d’où ? de chez ton
gars qui est venu te déposer l’autre jour ?
Mon frère !!!! Je devais les explications au gars-là ???
- Ne pense pas que je te demande ça parce que tu es spéciale, c’est juste que ta
maman m’a confié ta responsabilité et celle de ta sœur et je ne voudrais pas que
quelque chose t’arrive sous mon toit !!!!
Je le regardais dépassé, il était vraiment en colère, pas les plans
- J’étais à l’église
- Oui mais pourquoi rentrer aussi tard ? il y’a quelle messe qui finit aussi tard
- Ekie je suis en prison ? Comment tu peux me surveiller comme un enfant
comme ça
- Parce que tu es trop grande ??
- Oui je suis grande…
J’ai tendu la face devant avant de lui dire ça…
Son visage a changé et quelque chose l’a amusé
- Je reconnais en effet ce visage… C’était toi.. tellement têtue. Comment j’ai pu

ne pas remarquer tout ça. En fait j’avais remarqué et maman aussi, c’est papa
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qui nous a dit qu’on aime les choses compliquées et que les gens peuvent
changer, ce n’était pas le même comportement, ce n’était pas la même intensité
au lit, le même parfum, le même goût.
En parlant comme ça il se rapprochait de moi hein, jusqu’à son souffle s’est retrouvé
entrain de recouvrir mon visage. Le gars la voulait me tenter pendant un programme
de jeune ? Arrière de moi Satan !!!!
Je me suis défilée et je suis entrée dans ma chambre.
Quelques jours après un autre incident s’est encore produit, maman m’a appelé la
nuit… la maison était en feu, on avait pu faire sortir tout le monde mais tout avait
brûlé.
Je lui ai même dit de ne pas dire à Gaby, comme elle était devenue sa meilleure amie
la béta elle ne l’inquiétait pas. Je ne voulais pas que ça attire son attention.
Je suis sortie avec précipitation à 5h du matin et je suis arrivée devant ce spectacle

désolant.
Tout le monde s’était réfugié chez maman.
J’ai regardé la situation, et je suis allée m’asseoir sur un caillou en face.
Voila !! c’était tout, j’étais fière de ma vie, je me disais que non, Dieu m’avait béni, je
me vantais même au quartier parce qu’ils s’étaient moqué de moi quand ça n’allait pas,
mais voilà tout ça était parti en fumée, sans que je ne comprennes rien.
J’ai demandé à maman ce qui s’était passé, et elle m’a juste dit que qu’ils ont entendu
un grand bruit et en sortant le feu avait déjà pris l’arrière de la maison, et ils ont juste
eu le temps de sortir
- Maman mes papiers, tes choses que tu gardais, les actes de naissances
Maman paniquait et respirait fortement
- Dieu merci que j’avais déjà pris et aller à garder là où on gardait les papiers à la
maison, j’avais moi dit que la maison ci
92
- Maman tu avais dit quoi ?

- J’avais dit quoi ? j’ai croisé la femme qui travaillait avec toi elle me dit
quoi ???? Tu ne dis pas tout !!! toutes ces choses-là sont bizarre, j’espère que tu
n’es pas entré dans quelque chose, je te parle ooohh Lou !!!
J’ai regardé la mater la comme ça, j’avais accepté tout et n’importe quoi pour la
sauver, aujourd’hui elle me lançait du grand n’importe quoi…
J’ai commencé à réfléchir un genre avant de réaliser que je la trouvais un peu distance
depuis quelques jours. Bref, sa remarque a attiré mon attention.
Je ne suis même pas allée voir les enfants là-bas à la maison, quand elle m’a lancé ça
je suis restée là, écoutant les gens dire du n’importe quoi. Tout le monde versait dans
la version de l’argent sale, de la réussite sous condition, etc…..
Les sapeurs-pompiers sont arrivés, mais tout avait brûlé, j’avais tout perdu, tout de
tout !!! Les habits des enfants, les miens etc…
J’ai pleuré toute la matinée, sans arrêt, dans mon coin toute seule. Le pire est arrivé
quand le bailleur est arrivé. Il m’a tout dit, des insultes insupportables, il m’a accusé
d’avoir ruiné son bien, il m’a promis un procès etc…. j’étais dans la merde et je le
savais… c’était une catastrophe, une vraie catastrophe…
Ce qui me faisait le plus mal c’est maman qui ne parlait même pas fort hein ? elle ne le
grondait même pas, elle regardait le type la me souiller comme ça devant les gens.
J’ai regretté le jour-là pourquoi j’avais même pris leur argent et voiture si c’était pour
que ça m’apporte tant de problèmes, tout ça pour que je devienne même celle qui avait
trempé les mains. Même si je l’avais fait je ne savais pas.
Je n’ai rien raconté à Junie et finalement maman elle-même l’a raconté à Gaby, je ne
sais même pas ce qu’elle lui a raconté mais il ne m’en a pas parlé.
Junie avait ses examens de grossesse et je suis allée un matin pour récupérer les
résultats avant qu’elle n’aille revoir le gynécologue.
93
Quand j’y suis arrivée, j’ai tout pris, en ressortant, j’ai croisé la même infirmière qui
était dans l’équipe qui m’avait accouché.
- Bonjour Madame
Elle a semblé surprise, ne me reconnaissant même pas
- Oui Bonjour
- Excusez-moi de vous dérangez, je suis la jeune fille que vous aviez fait
accoucher là
Je lui ai parlé de la période, du contexte etc…
Elle a essayé de fouiller sa mémoire en vain
- Mais il y’avait un problème ??

- C’est que madame j’ai découvert plus tard que j’avais eu un autre garçon
identique le même jour, et on m’avait seulement déclaré un, je ne sais pas si
vous vous rappelez
Elle m’a regardé un moment
- Ma fille c’est mieux que tu viennes toi-même à l’hôpital on va regarder ton

dossier
- Ok madame, je vais passer, je vais passer.
Gaby est redevenu distant de nouveau, alors que même sans franchir la limite j’aimais
bien sa façon de se rapprocher de moi de temps en temps, bizarrement lui et Junie qui
ne s’entendait pas trop discutaient régulièrement et quand je m’approchais même,
parfois ils ne parlaient plus.
Junie aussi allait de plus régulièrement à la maison chez maman, mais moi quand j’y
allais je ne trainais pas, je n’arrivais pas à me défaire de ce que maman m’avait dit.
Aujourd’hui elle était indépendante en santé et tout, c’est vrai que je ne lui avais pas
tout raconté, mais de là à ne pas me faire confiance ???
Un jour Pharel est venu vers moi quand je rentrais et m’a demandé ce qui se passait
94
- Tata Lou ?
- Oui mon bébé
- Pourquoi maman disait qu’on ne se rapproche plus trop de toi pendant un temps
- Elle a dit ça quand ?
- L’autre jour mais elle a dit qu’on ne te dise pas.
- Ha bon ???
Hum…. Je n’ai pas voulu trop cuisiner l’enfant, j’avais déjà compris même par ses
réactions. Même avec Landry, elle faisait un genre un genre. Dès que je voulais le
porter elle était la après 5 minutes.
Je n’entrais pas en choc avec elle parce que j’avais pleins de choses à solutionner…
J’avais peur du retour de la banque et de notre client, Maman sou m’avait promis
d’engager les procédures pour que notre fournisseur et le transitaire rembourse et que
je n’ai pas de problème. Entretemps on a fermé tout. Je sentais toujours comment
j’étais poursuivie mais je ne voyais parfois personne derrière moi, à se demander si
j’étais même folle.
Le petit rapprochement avec Gaby plus ce qu’il m’avait fait dans la chambre au point
de me faire jouir la me perturbait, beaucoup même et ça me faisait mal sans que je ne
le veuille réellement quand je l’ai revu passer du temps avec Junie et même dormir
avec elle.
Junie et moi restions proches, et je ne lui montrai aucune de mes émotions.
Son ventre a commencé à sortir peu à peu. Elle avait des nausées, des crises de ci et ca,
et j’essayais au maximum d’être là pour elle.
Un soir elle m’a mis au travail avec Gaby, parce qu’elle voulait manger le soya. On l’y
avait emmené quelques fois avec Gaby, mais elle ne voulait pas sortir.
Je suis sortie avec Gaby pour aller acheter et arrivé là-bas on a croisé mon jeune
pasteur. Lui aussi mangeait mais il était tout seul. Je l’ai chaleureusement salué et je
l’ai même présenté Gaby avec qui je ne parlais pas depuis la maison.
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Ils se sont salué en se fixant un genre mais sans rien dire. Je pensais même qu’il allait
essayer d’évangéliser Gaby, l’inviter à l’église mais il a détourné sa face et l’a plongé
dans son téléphone comme si quelque chose l’agaçait.
Avant qu’on ne parte il a démarré sa voiture et est parti
Gaby a remarqué sa voiture et n’a pas pu s’empêcher de me faire la remarque
- Ah tiens !!!
- Pardon ?
- Ton pasteur te raccompagne maintenant chez toi ? Ça va finir par sortir
C’était tout, on est rentré et le sujet était clos, pour moi en tout cas mais pas pour mon
pasteur qui m’a convoqué quelques jours après dans son bureau
- Louisiane, tu as tout perdu mais je te vois, tu te balades tu mènes une vie

bizarre, ne penses-tu pas qu’il va falloir que tu reprennes ta vie en main et vois
ce que tu vas faire pour gagner ta vie ? Les hommes vont te tromper et
t’abandonner
- Oui pasteur, je réfléchis à ça.
Je n’étais pas bête, je savais qu’il faisait allusion à Gaby, mais je ne lui avait pas dit
que c’était le mari de ma sœur
- Oui il faut tout arrêter, tu es une fille que j’ai pris sous mon aile et je ne veux
pas entendre certaines choses te concernant, c’est moi qui vais choisir celui qui
va entrer dans ta vie
Il était lui sérieux hein ? Limite même jaloux !!!
Il continuait de me suivre par rapport à la situation que je vivais, même il n’était pas
comme l’autre pasto, le genre qui venait à la maison dès que le besoin se posait et tout
et tout, moi je le voyais uniquement dans son bureau. Quand il a fini il m’a demandé
une faveur qui m’a un peu inquiété
- Louisianne, je peux te demander un service ?

- Oui Pasto
96
- Tu peux m’appeler Olivier
Qui ???? ca ne pouvait même pas sortir de ma bouche, le respect de l’homme de

Dieu ne me permettait pas ca
- Non je ne pourrais pas même si je veux

- Je ne te demande pas ça avec une arrière-pensée, je suis un homme de Dieu
mais j’ai aussi besoin d’avoir des amis à qui je peux me confier, des sœurs, bref
comme tout le monde, et j’aimerais que tu sois cette petite sœur avec qui je
peux parler librement
- Peut-être avec le temps pasto mais la comme ça moi je ne peux pas, c’est
comme si je manque de respect à Dieu
- Ok ok s’il te plait Samedi j’aimerais que tu m’aides en faisant le marché et en
préparant plusieurs nourritures que je vais mettre au frigo et réchauffer pendant
la semaine.
Quand j’ai voulu hésiter il a souri
- Ne t’inquiète pas, on a réunion nationale et je vais me déplacer pour tout le

week-end, on va te remettre mes clés, je vais poser l’argent sur la table ok ???
Merci beaucoup
J’ai souri embarrassé
- Je m’excuse d’avoir hésité à répondre
Il m’a regardé avec sérieux
- Louisiane, je ne suis pas parfait, mais je respecte Dieu du mieux que je peux, et
je respecte les gens en face de moi. Même si tu es une femme qui me plait, je
ne passerais jamais par la ruse et je ne me rapprocherais jamais vers toi pour me
servir de toi ou jouer, je réfléchis avant d’agir…
Il était sincère. Je n’étais pas experte mais je sentais en lui que malgré ses airs de
chaud gars c’était quelqu’un de discipliné et d’honnête.
97
Son conseil m’a travaillé l’esprit. Avec la formation que j’avais reçu de Maman Sou, il
fallait que je trouve quoi faire. Je n’avais pas trop de charge car maman s’occupait de
la maison sans plus rien me demander et Gaby me donnait des sous pour la cuisine et
les besoins de la maison, mais ce n’était pas ca ma vie. Les médecins étaient confiant,
bientôt Junie allait retrouver la mémoire et il fallait que j’ai ou atterrir, façon même
maman me soupçonnait déjà.
J’ai appelé Maman Sou un soir pour lui en parler, en fait je l’ai vu et comme un enfant
avec une maman je lui ai raconté, comment maman ne me faisait plus confiance,
comment des gens me persécutaient, je lui ai même raconté tout ce qui s’était passé
avec Junie, Gaby. Je mourrais d’envie de m’exprimer…
Sa réaction a été d’une fraicheur inattendue.
- Oueeeehhh ma pauvre fille, je t’ai vu évoluer et ta vie n’a pas été n long fleuve
tranquille, mais j’admire ton courage, garde ta foi. Je vais voir ou je peux te
trouver même un petit travail ou on te paie 100.000 non ?
- Oui tata, même si c’est combien
- J’ai un ami qui va revenir bientôt s’installer et veut ouvrir une société ici, je
vais te brancher
- Merci maman Sou
- Mais pour tes questions concernant les bébés là je ne comprends pas comment
jusqu’à maintenant tu n’es pas allée vérifier ça, demain matin va rapidement, et
puis ne laisse pas que ta maman t’éloigne de ses bébés, tu as tes droits, si tu es
leur mère il ne faudrait pas que tu t’en éloignes.
Pour voir l’infirmière là il me fallait attendre le lundi et nous étions samedi. Mon
programme était d’aller faire la commission de l’homme de Dieu chez lui.
J’ai laissé Gaby, je ne l’avais pas vu dans la chambre des enfants, peut-être qu’il
dormait avec sa femme.
Elle restait déjà seule, savait déjà comment arriver chez maman, et il y’avait à manger
à la maison.
98
Je suis sortie très tôt et je suis arrivée. Dès que je suis arrivée, le gardien de l’église
m’a tendu les clés, comme s’il m’attendait.
Je suis entrée chez lui, ce n’était pas comme la maison de l’autre pasteur. Sa maison
était ultra moderne, comme les trucs qu’on voyait souvent à la télé. Même sa cuisine,
j’ai sciencé longtemps pour savoir quoi préparer et après le marché il fallait voir
comment allumer sa plaque qui était placé au milieu de la cuisine. C’était le matériel
moderne un genre. Il n y’avait même pas la pierre à écraser donc j’ai bagarré avec son
moulinex. Ça m’a pris toute la journée.
Il m’a appelé pour savoir si je m’en sortais et m’a expliqué comment garder toute la
nourriture quand ce serait froid. J’ai donc attendu que ça se refroidisse et je suis
rentrée de là à 18h après avoir tout emballé. C’était samedi et la chorale répétait mais
je n’avais pas pu assister. Ils m’ont tout de même vu passer devant eux en rentrant
mais comme je n’échangeais plus trop avec eux, personne n’est sorti me poser une
question.
Je me suis arrêtée à la maison pour voir les enfants, junie était là. On a passé un bon
moment-là, pendant que maman était à la réunion. Oui !! Elle avait recommencé ses
réunions. Et quand elle est rentrée nous sommes partis.
Avant de partir elle m’a appelé dans la chambre
- Louisiane, je te parle, je sais que pendant ma maladie tu as vite grandi mais il

faut savoir que tu es encore un enfant et que tu peux faire des erreurs. Même si
tu es entrée dans quoi pour évoluer dans la vie et m’aider, aujourd’hui je te
tends la main, dis-moi tout, on va te sortir de là. On raconte que tu as
commencé par ton père et que tu veux ta sœur, mais je ne crois pas hein… je
veux seulement te dire que c’est un mauvais truc les choses là
Plus elle développait, plus j’ouvrais les yeux grands pour la fixer…
Je ne l’ai même pas laissé finir
- Vraiment maman, je ne savais pas que tu allais me parler comme ça un jour, tu

ne me connais pas, et ça ne vaut pas la peine.
99
Je me suis levée et je suis sortie
J’allais de moins en moins bien, vraiment de moins en moins, c’est comme si je

revenais à l’état psychologique d’avant là, je me sentais perdue. Même la prière que je
faisais-là ne m’apportait pas de stabilité morale.
N’est-ce pas le lundi je suis partie le matin voir la dame qui m’avait donné rendez-
vous.
J’ai attendu près d’une heure, peut-être même plus. Elle m’a fait attendre jusqu’à ce
qu’elle se libère.
Quand elle a fini elle est venue vers moi et s’est assise à côté de moi sur le banc sur
lequel j’étais
- Oui ma fille dis-moi, qu’est-ce que tu veux

- Bonjour Maman, j’ai une question par rapport à mon accouchement, tu te
rappelles bien de moi non ?
- Oui oui on a parlé l’autre jour non ? C’est toi qui avais accouché les triplés
non ????
100
Chap 11
Papapapapapapapappapa, Yess ooohhhh
Je me suis d’abord assise dans les jardins de l’hôpital la pendant même 30 minutes.
J’avais accouché trois, trois garçons bien en forme, remis à la famille. Donc clair que
Landry 1 et 2 étaient mes enfants, mais Landry 3 était où ???
Magna était enfermée dans une bouteille là-bas au village, Béa et Dédé voulaient ma
mort, papa était mort, j’allais demander mon enfant à qui ???
Seigneur !!!! Ça allait s’arrêter quand ?
Gaby connaissait déjà l’histoire, je devais lui en parler…
Je l’ai appelé
- Bonjour Gaby
- Bonjour Louisiane
- J’ai besoin de te voir
- Pourquoi ???
101
Ekie…. J’ai pris sur moi
- On a eu une conversation la dernière fois et j’ai découvert que j’avais accouché

les triplés.
Dès que j’ai dit ça, il a changé son ton
- Quoi ??? tu es où ?
- Je suis encore à l’hôpital
- Viens me retrouver en ville, je suis vers Score, retrouve moi devant
On s’y est retrouvé et il m’a pris pour l’accompagner apparemment faire des courses
pour déposer chez ses parents.
- Que se passe-t-il ?
- Je suis allée voir l’infirmière qui m’avait fait accoucher et arrivée là-bas j’ai
causé avec elle, parce que je n’avais pas encore la confirmation que j’avais
accouché ces jumeaux, même si je savais que c’était ça, mais elle me dit que
j’ai eu trois garçons, les triplés et elle les a tous remis à l’église.
J’ai vu un Gaby complètement scandalisé, dépassé. Il n’était plus le mari de Junie

quand il poussait ses jurons et insultait tout le système africain
- Ce n’est pas possible Louisiane, ce n’est pas possible, donc on peut se lever un
matin et apprendre qu’on a un enfant qui vadrouille en plein air… c’est
terrible !!!
Il s’est plaint pendant tout le temps ou on faisait les courses là.
Il m’a annoncé que ses parents venaient pour quelques temps
- Et Louisiane, je vais leur dire la vérité

- Sur moi ?
- Oui
- Ils vont me détester !!!
- Ah !! ca !!! je ne sais pas comment ils vont le prendre mais ils doivent le savoir,
et on doit donner des noms différents aux garçons et retrouver la trace du
102
dernier, et puis je voudrais mener une vie ou je vie avec tous mes enfants parce
que je ne pourrais plus en avoir
Je l’ai regardé surprise
- Mais Junie est enceinte…
Il n’a pas répondu pendant que nous étions sur la route de chez eux.
Ça m’a fait bizarre de retourner dans leur maison, je n’ai même pas voulu entrer…
Il n’a pas trainé et m’a retrouver dehors
Dans la voiture il a reçu un fil, en parlant c’était comme s’il parlait à quelqu’une de
très familière et lui demandait des nouvelle de l’enfant un genre comme s’il parlait à la
mère de son enfant, et c’est là que je me suis rappelée que certainement c’est la femme
qui avait aussi accouché avant ou après moi la, un truc comme ça. Mais façon il lui
parlait là, c’était avec beaucoup plu de douceur qu’avec moi, jusqu’à lui promettre de
passer parce qu’apparemment l’enfant était souffrante.
Je ne lui ai posé une question, mais lui a continué à discuter avec moi
- Comment ça s’est passé pour ta tante qui t’avait pris l’enfant
Je lui ai raconté
- Ça veut donc dire que ta grand-mère doit savoir ce qui s’est passé, vu qu’il n
y’avait qu’elle et ton papa
- Surement, mais comment on va savoir
- En allant lui demander
- Lui demande quoi ??
- Où est l’autre enfant
- Ma grand-mère la n’était pas bien Gaby, je ne sais pas si elle va nous répondre
- Mais comment savoir si on ne demande pas
Il n’allait jamais comprendre que c’était une sorcière qui s’était faite attraper par un
autre sorcier et qu’elle était même peut être encore dans une bouteille là-bas au village
103
- Ok, tu proposes quoi ?
Je voulais bien savoir ce qu’il voulait qu’on fasse
- Je voudrais qu’on aille la voir et on lui demande

- Mais tu ne l’as connais pas, et on ne sait pas si elle va répondre
- Mais putain Louisiane tu es a mère de cet enfant, et tu ne sais rien de comment
cet enfants est traité, ça ne te fait pas mal de voir ses frères, et que lui ne sache
même pas qu’il ait eu une maman qui pouvait l’aimer ? Bref !!! c’est toi qui
vois
- Nooonn, ça va !!! je vais aller au village la voir
- Je t’accompagne, on ira demain.
La façon qu’il avait dit ça, il n y’avait même pas débat
J’ai expliqué à Junie sans lui donner de détails qu’on devait faire une descente dans le
village de papa, je lui avais dit que c’était relatif à certains dispositions pour son
héritage, mais à maman j’ai dit la vérité.
Elle était profondément choquée et malgré qu’on ait des rapports tendus elle m’a
supplié de faire attention. Elle était rassurée que j’aille avec Gaby mais moi la, sa
présence ne me rassurait en rien, bagarre même je ne savais pas s’il allait bagarrer si
l’occasion se présentais, sorcellerie même ça allait le manger le premier avant moi….
Mais comme il insistait…
Sur la route, on a convenu que lui allait rester à l’hôtel pendant que j’irais voir ma
Grand-mère.
A mi-chemin maman m’a appelé
- Louisiane ut te rappel que le grand-père avait dit que comme tu mets tes pieds
un autre jour au village là tu ne dois pas faire plus d’un jour là-bas ???
104
J’avais complètement oublié cette histoire, complètement. Je n’avais même pas

cherché à savoir ce que ça pouvait vouloir dire, car j’étais certaine que je n’y
retournerais plus. Ça veut dire que lui pouvais m’aider.
Nous sommes arrivés dans le village là vers 18h.
Franchement on ne pouvait rien faire la nuit, et je n’avais aucune raison de marcher la

nuit alors que je trouvais cet endroit dangereux, Gaby et moi nous sommes allés dans
un petit hôtel dans la ville voisine.
Malheureusement pour nous pour trouver une chambre ça n’a pas été facile à cause
d’un deuil, le deuil d’un haut dignitaire de ce village.
On a quand même pu trouver un petit truc, une chambre, qui se débrouillait et qu’on
n’avait même pas pris parce que les gens appelaient ca bah suite, jusqu’à facturer ca à
20 000. Dans un village.
Il y‘avait un salon et une chambre et on a convenu que Gaby allaient dormir dans le
salon.
Pour manger a ca été une gymnastique, on a quand même pu acheter un pain, de

l’avocat, des bananes et à boire.
Après ca, Gaby a appelé Junie pour lui raconter ou on en était pendant moi que je
causais avec Pasteur Olivier.
Depuis que je lui avais parlé et surtout depuis qu’il avait été clair avec moi nos
relations s’étaient un peu réchauffée.
On s’appelait parfois plusieurs fois dans la journée, et je lui racontais ce que je faisais
pareil pour lui, mais je ne lui avais rien dit de mon déplacement, de peur qu’il bavarde
encore. Il ne connaissait rien de ce qui me liait à Gaby.
Quand j’ai parlé avec lui j’étais couchée sur le lit et je regardais une fausse chaine, la
seule d’ailleurs qui passait sur la télé là.
- Allo Oui Pasteur Olivier
105
- Allo Louisiane ca va ?
- Bien et toi ?
- Super, je viens d’entrer
- Oui cava, tu as pu réchauffer la nourriture ?
- Oui c’est au micro-onde
- Quoi ?
- Les pommes de terre sautées et toi tu es ou ?
- A la maison
- Et le bruit que j’entends là c’est quoi ?
- LA télé non ?
J’étais couchée dos sur le lit et je parlais les jambes en l’air.
A un moment j’ai senti que Gaby lui était calme, alors que lui causait avec Junie et je
me disais que ça allait durer.
Je me suis redressée en causant et j’ai un peu guetté à travers la porte.
Il était assis mais ne parlait plus donc écoutait bien ma conversation
- Olivier je te rappel
J’ai raccroché avant de chercher un pull-over. Il faisait super froid dans la pièce, pas
besoin même d’allumer la veille clim qui était accroché sur le mur de la chambre là.
Je suis sortie
- Heu… tu fais quoi ?
Il était la assis, il y’avait 2 télés, et la même chaine passait sur les deux.
- Junie va bien, elle va dormir à awae chez votre maman

- Ha d’accord c’est mieux, avec ses milles envies la
- C’est vrai, mais toi quand tu étais enceinte, tu mangeais pleins de chose
différentes ?
- Pas vraiment, j’étais tellement stressée, quand je pense que c’est 3 enfants que
je portais !!!!
106
- Oui oui ce n’est pas facile quand je vois comment elle a des sautes d’humeurs
et des envies.
Je me suis assise sur le canapé près de lui, je sentais qu’il était ouvert à la discussion.
- La dernière fois tu es allée jusqu’à me taper parce que tu trouvais que je te

mentais, mais toi aujourd’hui quand je te demande pourquoi tu parles comme si
Junie ne porte pas ton enfant tu ne réponds pas
- J’en ai parlé comme ça quand ?
- Gaby j’ai entendu même ta conversation, ou c’était avec ton père ou qui la, où
tu disais que vous n’aviez pas eu de rapport sexuel depuis des mois
Il m’a regardé puis il est resté tranquille pendant quelques minutes
- En fait c’est vrai, si j’ai décidé qu’on rentre c’est parce que ca n’allait plus entre
nous et Junie….
Moi aussi j’ai fait comme lui, j’avais apprécié et lui aussi apprécierais
- Et Junie a commencé une relation avec un ami, un collègue même je dirais, un

camerounais qui s’est moqué de moi un jour étant saoul. J’avais déjà découvert
dans ses sms qu’ils se voyaient dans un hôtel dans un autre quartier, mais elle
me disait chaque fois que c’est fini… Finalement elle est enceinte
Wow… ca me dépassait…. Je suis restée tranquille un moment puis…
- Donc ca veut dire que l’enfant…

- N’est pas le mien !!!
Il était triste en parlant de tout cas
- Vraiment assia, je ne sais même pas quoi dire..

- Effectivement il n y’a rien à dire. Mes parents pensaient qu’on venait ici pour
se séparer mais avec son accident je ne peux pas la quitter
107
Comme je le comprenais. Elle m’avait fait beaucoup de mal aussi, en nous ignorant
dans notre malheur mais devant son état je ne pouvais plus lui en vouloir, ni lui
d’ailleurs.
- Junie est une bonne fille Gaby, ma sœur a juste eu un peu le sang chaud, mais
loyale et gentille, à un moment elle a été mal orienté par ma grand-mère, celle
que je viens voir
- Oui mais elle n’était plus une enfant !!!
- Gaby papa nous a traumatisé, a changé 3 femmes en moins d’un an, ma mère
est devenu folle, elle a été chassée de chez son mari, je suis allée la prendre
dans sa famille complètement épave
Il a fait un sourire bizarre en me regardant
- Quoi ? qu’est ce qui t’amuse ?

- Je ne suis pas amusée mais admiratif, tu es forte
- J’avais le choix !!! il m’est arrivé des choses incroyables. Je lui ai raconté
quelques détails de notre vie si difficile avec maman et on a beaucoup parlé ce
soir là, comme des amis.
Quand j’ai eu sommeil, je suis allée prendre ma douche et je lui ai signalé que j’allais
dormir
Il m’a regardé un temps avant de me dire bonne nuit
Je suis entrée dans ma couverture et j’ai lancé des échanges sms avec pasteur Olivier.
Le pb c’est que j’ai laissé le volume sur mon tél donc entre temps ça faisait
tchutchutchu à chaque fois
Gaby est entré dans la pièce
- Tu n’es pas obligée d’avoir tes échanges à des heures impossibles avec tout ce
bruit !!!!
Il entrait se doucher car on avait une seule toilette.
108
J’ai un peu guetté son dos. Il avait un short et était torse nu, je n’aurais jamais eu le
courage de le regarder en face mais dès qu’il a ouvert le porte agacé par mes sms j’ai
regardé.
Ses fesses étaient légèrement rebondies, sexy à mort.
Je me suis vite reconcentré sur mes sms de peur de me distraire et d’avoir des kankan
tentations du diable.
Je me suis même amusée à ne pas mettre mon tél sous silence juste pour jouer avec ses
nerfs.
Dans cette pièce avec lui, j’oubliais tout !! Et la mission que j’étais venue accomplir
oohh, et mes problèmes oohh et tout et tout, je ne voulais pas me l’avouer mais être
avec Gaby seul à seul comme ça était ma mort seulement.
Dans la vie il y’a toujours un gars comme ça, même si tu es mariée, c’est comme si
celui-là Dieu t’avais seulement injecté dans la peau. Rien que resté avec lui et causer
comme ça me suffisait. Je e volais pas le mari de Junie, et puis est ce qu’elle l’aimait
même ???
Quand il est sorti de la douche torse mouillé, il s’est mis à s’essuyer le dessus en me
parlant
- Demain tu comptes sortir à quelle heure ?

- Assez tôt car je ne veux pas trainer là-bas, moi j’ai peur de ce village et de ma
famille là
- Ok, donc on peut repartir en soirée
- Oui oui directement, mais j’ai une question à te poser
Il est venu s’asseoir naïvement sur mon lit. Moi je m’emballais en le voyant, mais lui
me parlait comme si j’étais sa sœur hein…
J’ai soulevé le drap qui me couvrait dans un faux plan et par chance ma robe était un
peu soulevé, mais c’était naturel….
109
- Vas-y pose ta question

- Euh…. Ce n’est pas que j’ai une arrière-pensée, c’est juste comme on a causé
là. Je t’ai vu dormir avec Junie ces derniers temps et vous causez beaucoup, je
vois que ça marche !!!
- Je pense que c’est ce qui serait normal non ?
- Oui je ne dis pas le contraire, même comme j’avais un pincement de cœur
- En fait, Junie essaie de reconstituer sa mémoire manuellement et elle veut
toutes les informations sur ce qui s’est passé entre nous
- Et tu lui as dit pour…
- Ses infidélités ?
- Oui
- Non !!!
Il a fini de s’essuyer
- Je pense que tu devrais dire aurevoir à tes chauds, ranger ton téléphone et te
reposer.
Il est sorti et il a poussé la porte de la chambre.
J’ai laissé la télé allumée et après ma prière, je me suis endormie je n’ai pas su quand.
Depuis un bon bout je n’arrivais pas à dormir direct comme ça à cause de tout mon
stress. Comme quoi Gaby me relaxait un peu.
Je ne sais combien de temps j’ai dormi mais quand je me suis réveillée en sursaut mon
frère, l’hôtel avait déjà pris un virage avec la chaine de télé.
Un couple était entrain de s’enjailler grave, le gars s’enfonçait délicatement et

ressortait de la fille en l’embrassant. C’était un vieux film donc c’était un peu comme
si c’était un vrai couple, une vraie nyass. Pas les fuck me des films de nos jours où on
ne comprenait même pas qui était qui…
110
Je me suis même demandé si Gaby dormait. Mais avant de me lever j’ai bien regardé,
ca m’excitait grave, je n’avais pas ressenti un homme en moi depuis un bon bout,
depuis Gaby…
Je me suis levée délicatement pour aller voir si lui il dormait et s’il avait éteint sa part
de Télé.
Quand j’ai poussé très légèrement la porte, j’ai vu qu’il ne dormait pas, il regardait
aussi la même chaîne unique et n’a pas direct constaté que j’étais à l‘embrasure de la
porte. C’est après quelques secondes que j’ai enlevé mes yeux vers l’écran pour le
regarder encore que j’ai vu que couché sur son canapé il me regardait intensément….
Weeeeeeeehhhhhhhhhhhhhhh
Chap 12
Au lieu même de vite faire demi-tour que je rentre moi me coucher vite vite, un
démon s’est installer dans ma tête et j’ai soutenu son regard…
Entre temps c’était les heunn heinn hannn qu’on entendait à très petit volume venant
de ma chambre. Lui il avait baissé son volume, moi pas. Donc on voyait chez lui et on
écoutait chez moi. Sacré hôtel.
111
Je suis calée là, yeux dans ses yeux jusqu’à ce que je le vois se lever en me fixant des
yeux.
Il s’est rapproché de moi et m’a tiré contre lui pour m’embrasser
Je me suis collée contre lui et je lui ai offert mes lèvres. Gaby et moi on s’est embrassé
avec une passion incroyable. L’interdit pimentait l’affaire-là à un point incroyable. Les
gémissements que nous émettions sonnaient comme des plaintes, des pleurs, des
gémissements de douleur. Lui comme moi avions certainement mal d’une certaine
façon. Personne n’était une méchante personne là et personne n’avait prévu se
retrouver emballer dans une histoire d’interdit.
- Gaby…
- Tu me rends fou Lou, j’ai besoin de toi, juste pour ce soir, juste pour ce soir,
pitié…
- Gaby
- Ne me repousse pas…
On s’embrassait et en quelques secondes on s’est retrouvé nus.
Il m’a collé contre lui et je l’ai senti contre moi, excité plus que jamais…
Gaby m’a entrainé plutôt dans ma chambre toujours en m’embrassant et m’a allongé
sur le lit.
Je l’ai entendu détacher un truc en plastique et j’ai réalisé avec beaucoup d’excitation
qu’on allait le faire.
Et je me suis retrouvée couchée contre lui. C’était comme un truc hautement défendu
mais qui nous liait très fortement, on tremblait tous les deux dans nos caresses, dans
gestes, des gestes qui étaient maladroits parce que malheureusement n’avaient pas été
répété depuis très longtemps.
Il me caressait tellement bien que je je manquais de puis en plus d’air.
112
Surtout quand il a fait descendre sa main sur mon sexe, il savait ou me toucher pour
me démarrer en vrai….
Ça m’a rappelé comment il était venu dans ma chambre me lécher… mon excitation
est montée à une vitesse.
Pendant qu’il me touchait je ne sais pas ce qui lui a pris d’engager une conversation en
me regarde.
Il était penché sur moi, la main active en bas.
- Louisiane, qui est ce pasteur pour toi
Quand j’ai voulu me redresser il a plutôt enfoncé deux doigts en moi et ça m’a
seulement paralysé
- Ne bouge pas réponds moi seulement c’est qui ?

- Gaby !!!!
- C’est qui ???
- C’est mon pasteur
- D’où ?
- De l’église non ? là où je chante, là où maman et papa allaient.
Il a gardé silence, puis il a baissé la tête et s’est mis à téter un de mes tétons pendant
un certain temps, j’ai voulu le prendre par la tête pour qu’on continue à s’embrasser
mais apparemment il n’en avait pas fini avec moi
- Je n’ai pas touché une femme depuis des mois Louisiane… et j’ai essayé
mais… ça ne s’est pas bien passé
Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ??
- Avec
- Non pas avec ta sœur, le soir ou je t’ai léché là tu m’as tellement excité que je
suis sortie pour voir une amie… Mais je n’ai pas pu
- Comment…
113
Je voulais encore parler mais j’ai senti une décharge se diffuser dans mes reins. Il
fallait que je me concentre sur ces sensations car la jouissance n’était plus loin…
Lui-même a senti que je voulais profiter ce qu’il me faisait et il s’est de nouveau

penché sur mon seins et l’a pris délicatement. Il avait une façon de légèrement mordre
dessus qui était très très excitante.
Il me touchait tellement bien que j’ai démarré avant même de bien sentir le goût de la
chose.
Pendant que je jouissais il s’est hissé sur moi et rapidement il s’est introduit en moi.
J’ai senti comment je nous arrosais à deux car sa présence en moi a provoqué un autre
orgasme et puis sans que je ne me calme il s’est mis à bouger lentement en moi. Je ne
maitrisais pas mon corps, et les quelques parties que je maitrisais c’était toujours
derrière lui, c’est lui qui m’avait fait savoir que j’étais fontaine, ce que ça faisait de
jouir. Ça faisait tellement longtemps que les sensations qu’il me procurait me troublait
terriblement, mon Dieu le bonheur que je ressentais dans les bras de ce gars, j’étais
malade, malade.
Quand il m’a pris contre lui pour bien s’enfoncer en moi je me suis serrée contre lui
- Je n’ai aucun problème, aïe.. tu me sens non ? je n’ai plus de problème
Il s’enfonçait de plus en plus au fond comme s’il était surpris par je ne sais quoi
ooohhhh…
- C’est tellement bon, Seigneur c’est super, Louisiane !!!!!
Il grondait et criait mon nom en même temps.
A un moment il a placé sa tête dans le creux de mon coup, il a posé ses deux mains de
part et d’autre sur mes hanches et il a planté ses ongles dans ma chair, j’ai ouvert les
pieds d’avantage.
114
Il s’est mis à m’embrasser dans le cou, les oreilles, il mettait sa langue dedans et moi
je caressais son dos, ses fesses. La culpabilité était loin loin loin de nous, très loin
même malgré que nous ne soyons pas des personnes méchantes. Nos corps
revendiquaient juste le droit de bien se sentir, le droit de réponses façe à des pulsions
fortes, il fallait que ca se fasse.
Il s’est mis à me dire des choses
- Tu as pensé à moi après que tu sois partie ce soir-là ?

- Oui Gaby, tous les jours
Il a levé la tête pour chercher mon regard malgré la pénombre
- Tu ne me mens pas Louisiane

- Oui je te jure
Lui qui était immobile en moi s’est encore remis à bouger pendant quelques secondes
avant de continuer
- Moi j’ai senti que ce n’était plus pareil, j’essayais de poser des questions, sans
pouvoir comprendre, la magie avait disparu avec toi Louisiane, pourquoi tu as
fait ca ?
En parlant il s’est légèrement surélevé et a passé une main pour me caresser le sexe
pendant qu’il continuait son mouvement.
- Et tu es sure que personne d’autres ne t’a touché ?

- Hmmmmmmmmmmmmmmm
- Parle
Qui avait encore même envie de parler
- Vas-y Gaby, aïe… c’est bon, s’il te plait
Il a accepté ma requête et il s’est concentré sur moi, en même temps il avait mon sein
dans sa bouche, en même temps il me caressait, en même temps il était en moi.
- Louisiane tu vas arroser le lit c’est ca ?
115
- Oui Gaby
- Tu aimes ce que je te fais, réponds à haute voix
- Oui Gaby
- Quand tu vas jouir je veux t’entendre crier hein tu as compris ?
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Ou il parlait encore oooh ? ou il ne parlait pas ooohhh je n’entendais plus rien du

tout…
Quand il a senti que je voulais jouir il s’est arrêté
- Madame arrête !!! arrête ca !!!
Ca m’a réveillé brusquement un genre que quoi ?????
Je l’ai regardé surprise
- Retourne toi, je ne veux pas que tu jouisses maintenant, supporte un peu, on a

jouie ensemble
- Moi je ne sais pas supporter hein
J’ai ressenti une migraine à cause du pic de stress que son interruption m’avait
provoqué.
Il m’a relevé contre lui en levrette et j’ai cambré le dos ai maximum
- Ouiiiiiii
Il a apprécié mon geste
- J’adore ça, ma puce tu es trop sexuelle toi, donne toi à moi

- Prends alors Gaby, prends comme tu veux
Gaby s’est de nouveau agrippé à moi mais au lieu de profiter à fond de ce que je lui
offrais il y est plutôt allé très en douceur, c’était une danse très lente mais il s’assurait
de toucher le fond et ca me faisait sursauter parce qu’un peu douloureux… Mais il
n’arrêtait pas même s’il voyait que je me crispais quand il allait très au fond…
Son histoire de patienter la même commençait à m’énerver et moi je lui ai dit

116
- Gaby laisse-moi jouir, je ne peux pas supporter

- Si !!! fais l’effort, tu vas voir que ce sera encore plus explosif
- Je ne veux pas exploser
Je pleurnichais comme un bébé parce que ca ne me laissait pas
Sa façon d’entrer doucement la était encore un autre supplice, quand il s’est alors
penché pour caresser mon clitoris j’ai crié
- Gaby tu vois non ? s’il te plait je ne peux pas supporter, ca veut déjà venir
Mon corps voulait même déjà vibrer il s’est arrêté, s’est complètement retiré, il s’est
même levé lit
- Viens on se relaxe un peu, on va au salon
Il m’a tiré du lit et ca a fait repartir ma jouissance loin loin. Mal de tête ++
Quand il a allumé dans l’autre pièce et a vu la tête que je faisais il a éclaté de rire.
Bizarrement je n’avais pas honte de me retrouver nue devant lui, on était comme si on
l’avait fait des centaines de fois, comme si on était même mariés.
- Le problème avec les couples c’est qu’ils courent après la jouissance, alors que
le vrai goût est dans ce qu’on fait avant, la jouissance est juste l’apothéose de ce
qui a été fait avant, et plus on a bien fait ce qui doit être fait plus la jouissance a
meilleur gout, tu sais même qu’il y’a les gout différents dans les orgasmes
En faisant ca, il s’est assis sur le canapé et m’a tendu la main pour que je vienne me
mettre contre lui entre ses jambes
- Laisse-moi !!! je sais que qui m’a dit ?? Tsuiiiipppppp

- Toi la petite fille ci le goût du sexe t’avait même fait quoi, viens ici on regarde
un peu la télé c’est quoi même
On regarde la télé hein
Quand je suis venue vers lui j’avais déjà mon plan, au lieu de regarder sa télé je me
suis agenouillée au milieu de ses jambes et je l’ai pris dans ma bouche.
117
En quelques secondes il était déjà de nouveau tendu comme un bâton.
Je n’ai pas fait semblant genre caresse et autre comme il était déjà avancé par ce qu’on
faisait je l’ai accéléré un genre qu’il a commencé à trembler
- Rhhhooo Loui ooohhh Louisiane oohh Louisianouuuuoooohhhh
Mes noms changeaient de variable à la vitesse de mon pompage
- Ohhh ne me fais pas jouir dans ta bouche ooohhh, j’adore ça ; comment tu as

su ???
Le gars ne savait pas que j’allais faire un transfert de mal de tête
Mon cerveau développait des stratégies de sucages que j’appliquais sur lui, je le
caressais de mes mains, ses bourses, je mouillais mes doigts pour les rouler sur ses
tétons, il aimait ca jusqu’à, mes doigts sont passés partout ou il pouvait être sensible…
- Louisiane, ne fais pas ça, ne fais pas ça.
Il m’a enlevé de lui, les yeux comme un fumeur de banga il m’a regardé
- Tu veux me tuer ??
Aka..
Je l’ai repris dans ma bouche et j’ai engagé plusieurs mouvement à la fois, j’ai senti
son corps commencé à vibrer,
- Oh oui Oh oui Oh oui
Oh oui hein ???
J’ai retiré ma tête de lui à un moment la que toi-même tu vas supporter ce que tu me
fais souvent
- Tu as dit qu’on ne jouis pas
118
- Arrgghhhh
Il a tiré ma bouche contre son sexe et s’est de nouveau introduis dedans jusqu’au fond
de ma gorge
- Bois Louisiane, j’adore ça, bois
Il a crié mon nom très fort pendant que je sentais un liquide chaud qui descendait dans
ma gorge, sur ma langue, c’était pâteux… j’ai continué à le sucer pour qu’il puisse
sentir tout le goût qu’il devait sentir dans son orgasme en levant les yeux pour voir ce
qu’il ressentait, il a crié de plus belle
Gaby était entrain de jouir dans ma bouche et il adorait ca
- Asshhhhhhhhhh
Je n’ai pas arrêté de le sucer, le gout de son sperme se mélangeait à ma salive et pour
avoir avalé une partie sans mourir je me suis dit que ça n’allait pas me tuer, donc
quand j’ai avalé le reste pour mieux le sucer dans ses enjaillements il a remarqué ce
que je venais de faire.
Je le nettoyais litteralement avec ma langue en me demandant intimement que ma

sœur qui t’a appris la sauvagerie comme ça…
Gaby m’a regardé surpris pendant quelque minutes
- La fille ci vient, si je te prends maintenant je vais te tuer, tu vas pleurer toutes

les larmes de ton corps avant que je ne jouisse encore, vient on se repose un peu
J’ai refusé !!!! reposé quoi ? il me devait. Il allait me bouffer comme ça la ????
J’ai refusé sec !!! il a ri
- Louisiane si je te touche la maintenant tu vas pleurer ooohh et je ne vais pas

laisser
- Oui !! béta je pleure !!!
119
Quelle frustration ??? il allait seulement me faire, pas que le jour allait se leveer, la
réalité nous rattraper sans que je ne jouisse.
On est repartis dans la chambre et ayant mis un autre préservatif Gaby est monté sur
moi.
La il ne m’empêchait plus de jouir, Gaby m’a montré quelque chose le jour la que je
ne suis pas sûre de vouloir encore voir.
Gaby m’a piné jusqu’à le matin nous a trouvé.
Le lit était mouillé, j’avais joui mais il ne laissait pas, il accélérait et relâchait, il ne
parlait même plus tellement il était concentré. On était en sueur alors que le froid
pouvait tuer quelqu’un dans le village là. Ses bras tremblait même mais il était
toujours allongé sur moi.
Après avoir joui 3 fois je n’en pouvais plus, mes fesses chauffaient même déjà malgré
que j’étais épilée
- Aïe.. tu veux me tuer ?
Quand j’ai dit ca il s’est mis à accélérer même
- Gaby !!!! c’est quoi ? ca chauffe !!!

- Pleure bébé, l’amour doit chauffer parfois, je t’avais prévenue, je vais te
toucher aucun homme ne va te toucher même pendant une semaine
Gaby me prenait le plus profondément possible, et il accélérait pour faire chauffer mes
parois.
- Ouille Ouille ouille ouille

- Oui cri mon amour, pleure…. C’est trop bon
A le fenêtre le jour pointait déjà, Gaby me baisait depuis combien de temps ? je n’en
avais aucune idée.
120
A un moment j’ai eu espoir qu’il sortait pour qu’on arrête mais il m’a retournée, a
fermé mes pied et m’a pénétré de nouveau , moi couchée sur le ventre et lui couché
derrière moi.
C’est là où j’ai senti la vrai définition du mot chauffé.
Yeuch… Donc c’est comme ça que les filles encaissaient souvent la dehors ???
- Gaby ca chauffe….
Il était dans mon oreille
- Bébé ca va aller hein ? tu as dit que même si tu devais mourir tu allais mourir
non ? je t’avais dit non ? sens l’homme sur toi maintenant, ca fait longtemps tu
as dis non ?
Ses murmures la ont recommencé à m’exciter, sa sueur coulait sur mon visage
J’ai bougé les fesses
- La fille ci tu es une bordelle je te jure, ca chauffe mais tu tournes les fesses ?

Ouiii donne moi sa comme ça ma petite bordelle
Le gars la voulait me tuer seulement avec ses paroles
Ca chauffait bien même mais un goût montait encore
En même temps quand il entrait je fuyais avec mon corps vers le haut du lit,
m’agrippant au rebord d’en haut, en même temps en sortant je tournais un peu. Je
gémissais en même temps en pleurant
- J’arrête, je t’avais prévenu ooohh

- Non ne t’arrête pas
Je voulais sentir un dernier goût avant d’aller utiliser un cahier pour me ventiler
l’intérieur des jambes
- Tu vas me ventiler après non ?
Il s’est arrêté quelques secondes et a cherché mes yeux malgré notre position bizarre
121
- Tu veux que je te ventile le sexe après

- Ouiiii ca chauffe
- Ok, mais permet moi alors de le chauffer comme je veux et après je te fais du
bien, tu as compris ???
Marché conclu…
Gaby avait un goût qu’il ressentait quand je pleurnichais comme ça, quand il a dit ça
j’ai compris qu’il n’était plus très loin et je commencait à comprendre les choses qui
pouvait le provoquer
- Vas-y alors, profite de ta petite bordelle
Quand j’ai dit ca, ca a été a effet immédiat.
Il s’est accroché à moi et à commencer à me pilonner fortemment
- Je te pine ma bordelle, ouiii pleure pleure aïe !!!!! je vais arranger hein… je
vais te soigner, pleure l’amour bébé
Il a encore passé une main et pendant qu’il me tchoukait il me caressait aussi vite vite
vite
- Aka Gaby, je vais encore pisser sur le lit

- Pisse mon bébé, moi je vais pisser en toi, vas-y
C’était sauvage, brutal mais bon à un point où j’ai senti mon corps vibrer une enième
fois
- Moi-même je jouis non ?? Louisiaaaaaaaaaaaaaaaane aaarrgggghhhh, oui pisse

sur ma main
J’étais encore la ??? Moi j’étais entrain de jouir depuis la sur sa main contre moi, j’ai
arrosé le lit une fois de plus et lui après avoir joui s’est affaissé contre moi.
Je ne savais pas quelle heure il était, je ne sentais plus mon corps donc je n’ai même
pas su quand est ce que le sommeil m’a pris là dans cette position.
122
- La nuit ne doit pas te trouver dans ce village
Je ne sais pas qui a parlé, où comment ca s’est passé, peut être dans le rêve mais j’ai
sursauté.
Gaby était endormi sur moi
- Gaby Gaby il est déjà tars lève-toi lève-toi !!!!! on part
Chap 13
123
On était dans la voiture, silencieux, en direction du village.
Douche rapide, et assez pénible pour moi car personne n’avait évidemment ventilé ni
soigné quoi que ce soit.
En plus un truc comme une gêne c’était installé car personne n’avait prévu ça. Si
c’était un amour, c’était un amour impossible, en plus moi je l’aimais, mais lui ne
m’aimait pas.
Je ne regrettais pas ce qui s’était passé, même comme à son silence j’avais
l’impression qu’il regrettait. J’étais perdue dans toutes sortes de supputation
- Tu as déjà une idée de comment tu vas t’y prendre ?

- Oui, je vais aller chez un grand-père, il m’avait déjà dit que j’allais revenir dans
le village, mais il ne m’avait pas dit pourquoi, je comprends maintenant.
- Ok, je t’attendrais alors ?
- Oui c’est mieux, je ne veux pas te mêler à ca
Je l’ai regardé, sa face était attachée, et son front plissé. Il m’en voulait ???
On est arrivé et il m’a demandé de l’appeler à chaque étape
- Ok je le ferais, stp la nuit ne doit pas tomber quand on est dans ce village, on
doit partir au plus tard à 18h
- Mais il est déjà 13hhh
On avait dormi jusqu’à 11 sans s’en rendre compte
- Oui mais on ne doit pas être ici à 18h

- A toi de jouer alors, vu que tout dépend de toi
- Oui je cours
Je suis descendu et j’ai pris la moto pour me rendre au centre.
124
Je ne voulais pas retourner dans notre concession car je ne savais pas qui y vivait mais
en me renseignant au marché n’importe qui pouvait m’indiquer la maison du vieux là.
C’est sur le chemin que j’ai commencé ma prière. J’avais même d’abord honte devant
Dieu car je savais que toute la nuit-là avait été souillure sur souillure. Je ne lui ai
même rien demandé à part de me pardonner pour mes erreurs.
- Mon frère bonjour
Tout sa part français qu’il connaissait finissait à bonjour donc j’ai dû parler en pidgin.
Je lui ai demandé s’il pouvait m’indiquer la maison d’un papa là.
Quand je lui ai raconté ce qui s’était passé au deuil il a directement reconnu de quel
papa je parlais.
- Tu vas faire quoi là-bas ? tu n’as pas peur ????
Apparemment le père la était redouté dans la contrée mais ça pouvait se comprendre

gars, mettre les gens dans la bouteille ??? rien que d’y penser j’avais la chair de poule.
Il a quand même accepté de m’emmener là-bas jusqu’à me prévenir que ça allait me

couter 500FCFA
- Mon ami 500 FCFa la c’est parce que c’est loin ou parce que c’est dangereux
- Ma sœur si on me met dans la bouteille là-bas c’est toi qui va nourrir ma
famille ??,
Donc selon lui c’est le bille de 500 là qui allait s’échapper pour aller nourrir sa famille
hein ?
Il a pris un embranchement à gauche, vers la brousse ou étai sorti le père la après

l’école et la mission et m’a laissé sur un sentier.
125
Suis la route là il est tout au bout, la cabane près de la source. Les gens n’arrivent pas
souvent là-bas hein ? Bonne chance, même ses enfants et sa femmes ont fui oohh, il vit
seul là-bas
Ekie. Mes pieds ont d’abord pesé au sol… marcher m’a dépassé. En plus mes fesses
chauffaient même dis-donc.
J’ai inspiré une bonne bouffée d’air et j’ai fait un message à Gaby pour lui dire que
j’allais voir le grand-père en question près de la mission évangélique.
J’ai pris la route la en essayant de ne penser à rien de bizarre.
Il y’avais alors les kankan bruits de la brousse, craquement par çi, envolement par là,
bruit d’eau, du vent et de tout et tout
- Louisiane ce n’est pas un film biafra, descend seulement.
J’ai chanté des louanges dans mon cœurs et ca m’a distrait pendant que je suivais le
sentier.
Sentier qui m’a mené net net devant une petite cabane ou le soleil n’arrivait pas
tellement les arbres ombrageaient le lieu.
Je n’ai même pas pu m’avancer jusqu’à la maison la tellement l’environnement était

lourd, pesant et miné.
Je suis restée à distance
- Seigneur protège moi
J’ai appelé
- Papa !!!! Monsieur !!!
Rien !!!
126
J’ai encore appelé puis j’ai pris une petite pierre au sol que j’ai lancé pour voir si ca
allait attirer son attention, la pierre a fait comme si elle a tapé sur un mur invisible
avant de s’affaisser sans avoir même atteint la cour de la maison.
Puis j’ai entendu un craquement dans mon dos, mais quand je me suis retournée je n’ai
rien vu, quand je me suis encore retournée pour guetter la maison, il était devant moi
Mofffff, si les pieds ne prenaient pas l’’ordre au niveau de la tête c’est que mes pieds
allaient courir en catastrophe.
- Heu.. bonjour
Je voulais bien parler en petit pidgin que je connaissais mais rien n’est sorti
- Je suis venue pour pour pour…

- Je sais pourquoi tu es venue
- Heu haan… heu…
Il fallait encore dire quoi ?
- Je t’avais dit de ne pas trainer ici, regarde l’heure ?

- Je sais… jeee jjej jejeejej
Je ne disais rien de bon, il faisait peur dis donc..
- L’enfant que tu cherches est bien là, et c’était la dernière chose qui nous a
maintenu jusqu’ici
Je ne comprennais rien mais bon
Il est entré et j’ai entendu comme des discussions à l’intérieur, il a parlé parlé parlé
fatigué. Les voix étaient nombreuses, comme s’il y’avait vraiment toute une foule dans
la cabane là, ensuite il y’a eu un bruit tout s’est calmé et il est sorti et Anti-comfort
était à côté de lui, tête baissé, elle portait un habit marron, un ensemble moulant
chinois comme ça. Ou elle habitait chez le père la oohh, ses mains étaient attachées.
- Suis-nous…
127
Moyen de demander qu’on part ou il y’avait ???
Je me suis seulement mise derrière doucement.
Au lieu de sortir de la brousse la on est encore descendu plus au fond, on a marché

marché marché marché.
Elle avait la tête baissée, elle ne toussait même pas. Ses babouches aux pieds étaient
usée comme si elle sortait du champ. Leurs histoires de sorcellerie là vraiment, je
voulais juste récupérer mon enfant et rentrer chez moi.
On a beaucoup marché, là où on est sorti c’était même comme si on avait changé de

village.
On est arrivé quelque part, dans une concession et Comfort a levé la tête
- C’est ici
Ils se sont mis à parler le patois, que je ne comprenais pas avant que finalement nous
entrions.dans la fameuse concession.
Le problème c’est que dès qu’on est entré elle a poussé un cri strident comme si elle a
appelait le renfort et directementj’ai vu le vieux la paniquer…
Il a attaché quelque chose entre eux deux et moi il a juste tendu la main… essayant de
me faire un signe que je n’ai pas compris.
J’ai senti une force me pousser un genre et en même temps j’ai vu des gens courir avec
des lances…
C’était comme si c’était le village de Comfort et qu’elle nous avait piégé mais le truc
qu’il avait attaché entre eux deux apparemment empêchait qu’ils s’approchent d’eux
comme de nous.
Ils étaient la autour menaçant et lui sa main faisait des signes ne ma direction pendant
qu’elle et lui était bango bango balla au pied.
128
Il a commencé à faire marche arrière et moi sans savoir ce qui me portait je les suivais
seulement, sans même marcher.
On a travers comme une espèces de mur que je n’avais pas vu et on s’est retrouvé d’un
autre côté ou il ne faisait plus du tout jour, la nuit commençait à tomber un genre .
- Elle nous a piégé, cours tout droit vers la sortie et va t-en, si Dieu veut tu le
retrouveras mais tout est fini, tout est fini…
Comfort s’est mise à s’agiter et il a sorti de son sac la bouteille qu’il tenait souvent ou
il gardait les gens, la bouteille la semblait pleine.
Comfort s’agitait comme si elle sentait un grand danger, et les gens de la bouteille
criait et moi j’étais immobile, incapable de bouger.
- Cours !!!!!!!!!
Il a crié ca tellement fort que c’est entré dans mon corps, j’ai sursauté et j’ai
commencé à courir
J’entendais derrière
- Regarde en route, regarde en route, il est la
C’était comme une voix dans ma tête, je me suis seulement mise à courir de toutes mes
forces, après j’ai entendu un truc comme la bombe exploser, un grand bruit, et un vent
fort qui m’a projetté quelque part ou je ne sais pas, je n’étais plus...
- Louisiane !!! Louisiane !!!réveille toi il y’a eu quoi, réveille toi
Gaby était devant moi essayant de me réveiller, il faisait nuit
- On est ou ?
- La ou tu m’as appelé que je te trouve non ?
- Quand ?
- Tout de suite
- Moi ?
- Oui tu m’as dit de venir te prendre à la mission non ?
129
- Haaaann le message de tout à l’heure là ??

- Non non tout de suite, avec ton numéro
Je me suis redressée réalisant que j’étais couchée au sol et que j’avais mon téléphone
près de moi
Je me suis vite mis debout la tête lourde et douloureuse
- Qu’est ce qui s’est passsé ? pourquoi tu dors au sol ?

- Je ne sais pas
- Et l’enfant
- Il est bien là mais il n’est pas dans ce village, c’est la femme de mon père qu’il
l’a je crois
- Et on fait comment ?
- Je ne sais pas on va rentrer et revenir le chercher après le temps d’avoir plus
d’informations
Il faisait nuit et il m’avait dit que je ne devais pas voir l’autre jour là
- Pardon partons vite vite

- Louisiane je ne comprends rien à ton histoire et je ne rentrerais pas sans mon
enfant si jamais il est dans les environs
- S’il te plait Gaby fais-moi confiance
- Non !!!! je dis que personne ne bouge d’ici, emmène-moi vers celui qui te
donne les informations
- Il est mort !!!
- Quoi ????
- Et la femme de ton père ?
- Elle est morte aussi, dans l’explosion qui m’a précipité ici et je m’étais même
évanouie
- Et qui vient de m’appeler alors ??
Si Gaby voulait me forcer à chercher dans ce village ce que je ne savais même pas où
trouver peut être c’est ma vie qui allait partir, façon il m’avait dit de ne pas dormir
130
Seigneur aide moi à retrouver cet enfant, Seigneur je t’en supplie
Voilà ou était mon cœur et ma tête à l’heure-là.
- Gaby j’ai besoin que tu me fasses confiance, s’il te plait, je te promets qu’on va
retrouver l’enfant, je te promets
- La chose qui me déplait le plus chez toi Louisiane c’est ton manque de clarté.
Avec toi on a toujours l’impression de ne pas comprendre quelque chose, ou
alors qu’on va découvrir quelque chose qui ne ressemble en rien à la vérité,
franchement j’en ai marre.
Il a fait démi tour en colère et est remonté.
Je l’ai suivi malgré mon corps endolori et il a stoppé une moto qui passait sur la
grande rue.
J’ai eu peur qu’il monte dessus et s’en aille mais il a attendu que je monte et m’avance
avant de monter derrière.
On a demarré la voiture pour prendre la route de Yaoundé sans plus s’adresser la

parole, je le sentais plus que fâché, pourtant j’aurais espéré que ce soit différent après
la nuit passée ensemble.
J’ai mis ma tête contre la vitre et je regardais les gens trainer dans les bars d’autres
personnes qui voyageaient faire le stop.
Mais il y’a une scène qui a attiré mon attention, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai
reconnu comme si c’était ca que je venais chercher
- Gaby il y’a une fille là-bas qui stoppe pour voyager le bébé qu’elle a en main
- Oui ?
- Arrête-toi s’il te plait
Il a brusquement freiné et fait marche arrière
Les trois qui stoppait dont la fille ont couru.
131
Comme il faisait très froid elle avait recouvert une pagne sur l’enfant pour courir vers
nous
- On ne porte que celle qui a le bébé s’il vous plait car on a de la famille a
prendre devant
- - Thank you very much
Je n’avais pas vu l’enfant, mais la voix de cette fille !!!! Net net celle d’Anti comfort.
J’étais persuadée à 100% que c’était la fille de cette femme et qu’elle portait mon
bébé, même si on me disait quoi ? Mon intuition
J’ai écrit un sms sur mon téléphone et je l’ai retourné pour que Gaby le lise.
- Le bébé qu’elle porte la c’est Landry n°3. C’est la fille de la femme de papa
Il l’a lu et j’ai senti que ça a éveillé son intérêt.
L’enfant était déjà dans notre voiture, elle allait faire comment pour sortir de la avec
lui ????
La fille nous a dit qu’elle allait à Yaoundé et ça tombait bien car nous aussi, on allait
seulement aller régler le problème là là-bas.
J’ai essayé pendant tous le trajet de vois s’il y avait un moyen de guetter la face de
l’enfant vu qu’ils s’étaient tous endormis la mère et lui mais pas moyen. Et la fille la
avait une valise comme si elle quittait même définitivement le village. Magna et elles
s’étaient départagés mes enfants dans leur sorcellerie ooohhh.
Mon téléphone était déchargé, pourtant je voulais me servir de la torche pour voir qui
était derrière.
Gaby me voyait faire toutes les gymnastiques la sans réagir finalement quand nous
sommes enfin arrivés à l’entrée de la ville de Yaoundé il a garé.
- Mademoiselle, descendez s’il vous plait, je voudrais vous parlez
132
Chap 14
La fille est sortie surprise de son sommeil et c’est lentement qu’elle a compris ce
qui se passait, si elle a même compris quelque chose.
- On est arrivé ?
- Oui déjà à Yaouné, mais avant d’arriver chacun chez nous on va faire une petite
vérification, je n’aime pas les situations ambiguës, montrez-nous l’enfant
Elle semblait ne rien avoir compris et en descendant moi-même de la voiture je lui ai

traduit ce qu’on demandait en pidgin.
Sa réaction a été instantanée, elle a protégé l’enfant en refusant de descendre.
Je me suis rapprochée d’elle et je lui ai parlé, lui expliquant qu’on cherchait un enfant
que sa mère anti comfort avait volé, je lui ai donné la date de mon accouchement et je
lui ai dit que les enfants la étaient trois identiques, trois garçons.
- Montre-lui la photo de Landry Gaby
Il a ouvert son téléphone et après avoir ouvert sa galerie il a tendu à la fille
Quand elle a vu Landry elle a poussé un cri choqué
133
- C’est ce bébé que nous sommes venus chercher et on m’a bien dit que regarde
en route, donc le vieux là savait que Dieu allait permettre à cet enfant de sortir à
cette heure là
- Tu es déjà sure que c’est l’enfant là ???
Aka j’étais sure.
- Regarde sa réaction hein
J’ai parlé à la fille
- Nous sommes à l’entrée de Yaoundé et il y’a les policiers, on va aller te déposer

là-bas et t’accuser du vol d’enfant, ou tu choisis ca, ou alors tu nous montres
l’enfant si ce n’est pas celui qu’on cherche tu pars si c’est lui, tu nous donnes et
one t’arrête pas.
Mon anglais était aussi bizarre que mon pidgin, j’avais tout mélangé mais le message
principal était resté.
Gaby et moi sommes restés silencieux derrière en attendant sa réaction, il lui fallait du
temps pour réfléchir.
Voyant qu’elle trainait déjà Gaby m’a dit
- Ok allons à la police alors qu’on ne perde pas de temps

- Non !!!!
C’est elle qui a répondu
- Prenez votre enfant et laissez-moi rentrer dans mon village.
Ne disant pas plus, elle est descendue de la voiture laissant l’enfant couché sur le
siège, elle voulait s’en aller et je l’ai attrapé par le bras
- Pourquoi allais-tu à Yaoundé avec lui ?

- Parce que maman a envoyé la nouvelle que je le ramène chez sa cousine
rapidement mais j’ai trainé et vous m’avez attrapé. Elle avait dit avant la nuit
134
mais on n’avait pas le transport et j’étais au champ, je veux rentrer pardon, je ne

connais rien, l’enfant va bien
- Qui s’occupait de lui ?
- Ma tante, elle n’a pas accouché, elle est allée en ville pour voir son beau-frère
malade, je rentre ooohh
Sans plus attendre, elle a pris la route et elle est parti, laissant même a valise
- Came and take your bag
Gaby l’a enlevé dans la malle et l’a posé pendant que moi je me servais de son
téléphone pour guetter le fameux enfant : Copie conforme des trois autres. Mai en plus
noir. Le village surement avec le froid
- Viens voir Gaby, un autre Landry, viens voir…
Il est arrivé et il a regardé
- Pauvre de ces enfants avec des destins compliqués si seulement….

- Si seulement quoi ???
Il n’a plus répondu… je l’ai laissé
- On va faire comment ? si on rentre à la maison Junie sera un peu perdue

- Je vais te déposer à la maison et j’irais déposer l’enfant chez ta mère demain
nous allons nous asseoir pour essayer de prendre les bonnes décisions
Louisiane, c’est important
Il parlait de ca comme s’il y avait même un reproche caché dedans, je n’avais rien fait
de plus que lui hein, on était deux à chaque fois… quoi ???
Il m’a déposé à la maison et est directement reparti. Pendant le trajet j’ai porté Landry
n°3, Gaby a mis la lumière dans la voiture pour que je le voie bien, il était tout aussi
beau que les autres, mais je n’avais pas le senti de bien le connaître, il me fallait du
temps pour le découvrir, les découvrir…
135
Je suis entrée bien fatiguée à la maison et j’ai toqué dans la chambre de Junie, sa
chambre était vide, chez moi rien, dans les autres rien.
J’ai vite branché mon téléphone et j’ai attendu même que ca charge même 5% pour
rappeler Gabie
- Allo, je ne vois pas Junie

- Elle est chez ta mère
- Pourquoi ?
- Ta maman voulait la voir urgemment
- Ekie il y’a un problème là-bas ?
- Apparemment oui !!! mais on en reparlera demain, bonne nuit
Il a raccroché.
Il n’est pas rentré de la nuit et le lendemain moi-même très tôt je suis allée à Awae.
En descendant j’ai croisé Annie qui allait au marché
- Bonjour Annie
- Bonjour mamilou
- Il y’a quoi encore en bas la ?
- Je ne sais pas mais j’ai entendu maman dire qu’on lui a envoyé un message qui
parle de toi, mais elle parle à voix basse
- Ekie ca veut dire quoi ?
- Elle nous a seulement dit pour le moment de ne plus causer avec toi
- Encore ???
- Oui elle a insisté jusqu’à nous gronder
- Ok
Quand je suis arrivée tout était calme, pourtant tout le monde était réveillé.
Même pour me saluer c’était avec peine, c’est Junie qui était allongée sur le canapé et
dormait et maman était à côté.
136
Gaby lui-même portait un enfant, l’autre était à ses pieds assis avec les jouets et
maman nourrissait le troisième
Elle n’a même pas levé les yeux quand je suis entrée.
- Bonjour
- Bonjour
Je me suis assise en attendant qu’on m’explique, mais comme ils prenaient leur temps
- Qu’est ce qui se passe encore pour qu’on me salue à peine

- Lis tes whatsapp
J’ai regardé et j’ai vu que Gaby m’avait envoyé un audio
Quand je l’ai ouvert, c’était une voix, la voix parlait de moi en disant que je suis dans
leur ordre mystique et que mes proches doivent savoir que je vends les gens. La voix
racontait que pour pouvoir être accepté j’avais sacrifié un des leurs et pris ses biens,
c’était comme ça mon baptême et qu’ensuite j’avais eu des biens de façon surprise et
que la mort de mon père m’avait encore plus enrichi et que ma famille devait faire
attention à moi pour que je ne sacrifie pas d’avantage. Jusqu’à dire que ma soeur est la
prochaine et que j’avais mis son nom depuis mais Dieu l’a protégé.
La voix m’a même accusé d’être responsable des problèmes familiaux et de la maladie
de ma mère, même de l’accident de Gaby, c’était un truc bien monté.
Quand j’ai écouté l’audio là, j’ai levé les yeux vers maman qui me toisait, me tenant
certainement pour responsable de bien des maux.
Quand j’ai fini j’ai déposé
- Et vous avez cru n’est ce pas

- On ne devait pas croire ?? donc ce que tu mangeais chez nous était petit
Louisiane ? qui t’a appris ca ? tant de souffrance, tu as détruites toute une
famille, tu nous a tué, vendu, rendu fou, souillé, on a pleuré mais tu étais là, tu
mangeais l’argent et tu nous donnais aussi pour nous dédomager de nos vie
sacrifiées. Mais tu as été exposées, Louisiane tu as été exposée, n’est ce pas te
137
voilà qui a tout perdu ? ou est ta société ???? ou est ta voiture ??? ou est ton
argent ?? sorcière !!! Sorcière !!!
Ce qui me faisait le plus mal, c’est qu’elle criait et les voisins entendaient
- Gaby, Junie… donc vous croyez à cette voix ???
Les larmes coulaient de mes yeux, je ne pouvais jamais je dis bien jamais imaginer que
ma mère pour qui j’avais tout sacrifié pouvait tomber dans un piège pareil et me rejeter
de la sorte. Qui avait rassemblé al famille ? Qui avait sauvé les enfants ? Qui avait
récupérer même les enfants de la glorieuse ? héééé…
Gaby à sa réaction j’ai clairement compris qu’il n’avait aucune confiance en moi,
Junie, je l’ai sentie confuse et triste.
Pour ne pas me faire insulter d’avantage, j’ai pris mon sac à main, j’ai regardé mes
trois enfants…
- Tant que tu ne sors pas des choses-là ne rêve même pas que tu as vu les enfants
là et ne mets plus tes pieds ici, sors de la vie même de ta sœur, qu’elle se
remette bien et laisse son mari tranquille, laisse les vivre heureux !!!! tu penses
que ça ne se voit pas ???
Elle-même à qui je m’étais confié ??? Junie allait penser quoi hééé ? Les voisins ?
Avant que ça ne s’empire je suis sortie.
J’ai pris le taxi pour aller chez Gaby et Junie prendre mes affaires, et en route
j’appelais Mama Sou pour voir si elle pouvait m’accueillir.
J’ai appelé fatigué, ça ne passait pas, finalement ayant récupérer mon petit sac, j’ai
appelé Olivier
- Tu es rentrée ?
- Oui oui je veux te voir
Je pleurais à chaudes larmes

138
- Je suis à la maison passe tout de suite, prends un dépôt, je vais payer ici.
C’est comme ça que je m’y suis retrouvée et je n’ai même pas pu lui expliquer quoi
que ce soit.
J’ai passé mon temps à pleurer sur son canapé.
Je ne voulais ni parler, ni manger, ni expliquer rien rien rien, juste pleurer.
Maman m’avait tellement blessée par son attitude.
Quand enfin en soirée j’ai pu lui raconter, il m’a calmé et m’a encouragé.
- Tu dois savoir que nous sommes sur terre et que de la même façon que nous
offensons Dieu c’est aussi comme ça que l’homme peut nous offenser, ta
maman ne sait pas tout ce qui s’est passé donc ne lui en veut pas.
On en parlé toute la soirée et enfin j’ai pu manger un vieux pain chocolat qui trainait
dans son frigo.
- Tu vas faire quoi maintenant ?

- Je ne sais pas, je vais essayer de trouver du travail, et chercher à récupérer mes
enfants et c’est tout.
- Et ta vie sentimentale, j’ai toujours le sentiment que tu me caches quelque
chose
- Non non pourquoi ?
- Parce que quand une fille est amoureuse ca se sait, même si tu es mignon
comment devant elle, même si tu es gentil ou alors intéressé elle ne te gère pas
- Ekie
Il voulait déjà dire quoi ?
- Tu as été intéressé et je ne t’ai pas géré ???

- Si je te dis que je suis intéressé tu vas me gérer ????
139
Je l’ai regardé…. Bien sûr que non !!! J’avais Gaby dans la peau à un niveau que je
n’en pouvais même plus, avec la nuit qu’on avait passé la pour moi il était la seule
réponse possible à la question sentimentale de ma vie, mieux je restais moi comme ca.
- Tu es pasteur, on ne peut pas gérer un pasteur !!!

- Pasteur célibataire et il va bien falloir que je me marie
- Et quand comptes-tu le faire ? tu es déjà fiancé ?
- Hummmmm c’est une histoire un peu compliquée
- Je veux écouter
Il a éclaté de rire et ca m’a un peu détendu
- J’avais quelqu’un dans ma vie et à cause de ses parents nous avons été brouillés
- Quelqu’un comment ? une fiancée ??
- Avant que je n’aille à l’école on était ensemble oui !!! on a même eu un enfant,
mais dès qu’elle est tombée enceinte, ses parents ont exigé que j’arrête mon
école de pasteur pour aller travailler dans une des sociétés de son père qui est
un très grand homme d’affaire de ce pays.
- Wow !!!
- C’était vraiment wow, et elle moi qui nous attendions bien a complètement
changé et s’est rabattu du côté de ses parents, il lui ont fait sa layette, m’ont
renvoyé tout ce que j’avais acheté et m’ont interdit de la revoir
- Donc tu n’as jamais vu ton enfant jusqu’à aujourd’hui ?
- Oui oui
- Mince, ca fait mal hein
- Oui beaucoup mais j’ai digéré et honnêtement je voudrais faire ma vie avec
quelqu’un qui va me faire oublier tout ça
- Hum et tu as vu qui ???
- Toi tu es bien !!!
- Olivier !!!
- Je t’assure
- J’ai des enfants
140
- Et ca fait quoi ? moi auss j’en ai

- Et puis l’église va dire quoi ? et puis moi mama pasto ??? Toi aussi
Tout sonnait bizarre dans ma tête
- Tu as vu que je ne te demande pas de coucher avec moi non ? je te demande

d’accepter qu’on puisse faire notre vie ensemble et il n y’a rien de plus
honorable qui peut venir d’un homme envers une femme.
- Je sais Olivier
- Tu es sous le choc, prends ton temps, je ne te forcerais à rien tu as compris ??
C’est comme ça qu’on a laissé le sujet et qu’il m’a permis de rester chez lui pendant le
temps ou j’allais trouver une solution.
Une semaine est passée, malgré les rires d’Olivier je faisais tout pour que personne ne
sache que j’habitais là-bas, il me demandait toujours pourquoi je me cachais mais je
connaissais la force du congossa dans les églises, je ne voulais pas qu’on me sabote.
Un après-midi je voyais la télé et mon téléphone a sonné
- Allo vous avez réfléchis ??? Vous allez nous rejoindre ou on vous tue
Mince l’affaire la a sonné dans ma tête bizarre, c’était même devenu quoi ? Ma vie
avait été fichue en l’air à cause de ça et ça persistait
- Que faut-il que je fasse ??

- Retrouvez nous demain soir sur le pont de la Sanaga et venez en taxi, il va vous
déposer et faire demi-tour
C’était toujours la réunion là ???
J’ai expliqué à Olivier et on a prié
- Demain je vais t’accompagner, tu as bien fait d’accepter le rendez-vous car j’ai

l’impression que ce n’est pas un groupe mais une personne qui veut te nuire
141
- Moi aussi, et je voudrais que toi tu ailles à l’avance et tu filmes ce qui va se

passer là-bas j’en ai marre
- Mince !!!! c’est bien ça, voilà pourquoi je dois t’épouser, tu es vaillante et
battante Et ta recherche d’emploi ???
- C’est aujourd’hui que je suis allée voir mon ancien client j’ai déposé mes
dossiers et j’attends l’appel
J’avais un de mes partenaires qui a accepté après intervention de Maman Sou de me

recruter, j’attendais son signe impatiemment, pour prendre ma petite chambre et
construire ma vie sur des bases que personne n’allait discuter un jour…
Cette nuit-là, j’ai beaucoup prié, et j’ai chanté ;
Je voulais que ce harcèlement cesse et je voulais que mon Dieu m’enlève ca de ma

route pour que je reprenne à zéro.
Le matin j’ai été réveillée par Olivier
- Ecoute tu dois travailler tes propres compositions et entrer en studio, voilà ce

qui te rendra prospère
Il parlait même de quoi ?
- Tu es d’abord sûr que mes ennemis ne vont pas me tuer ?

- Ils ne peuvent tuer quelqu’un en qui Dieu trouve son intérêt, chaque fois que tu
es persécuté, étouffé, que tu sens même l’espoir t’abandonné, intéresse Dieu
dans ta vie, fais en sorte que tu puisses lui dire ce que tu fais dans sa maison et
pourquoi il doit te défendre et toi tu dois chanter de louanges dans le monde
entier, je serais ton manager
A peine j’essayais de comprendre la profondeur de ce qu’il me disait qu’il m’avait déjà

donné un délai de 2 semaines pour travailler 3 chants.
Il m’a donné le verset biblique ou on avait appelé Jésus guérir le serviteur du centenier
et quand Jésus ne voulait pas partir on lui a dit
- Seigneur c’est lui a construit lui seul toute la synagogue…
142
Et Jésus est parti guérir son serviteur
Ca avait du sens et ca me plaisait, j’adorais chanter.
Il est sorti tôt le matin sans me dire où il allait
- Tu vas ou ?
- Arranger le chemin, même physiquement, Dieu nous donne la sagesse de les
battre et de vaincre, toi travaille déjà les chants, le soir on ira au fameux rendez-
vous
C’était facile… en 3 heures de temps j’avais déjà une idée du premier chant, les
paroles étaient là, elle parlait de mon histoire et le titre était « je vaincrais »
C’était une louange. J’avais hâte de l’entendre jouer avec des instruments. J’ai
remercié le Seigneur pour son inspiration et j’ai continué à travailler jusqu’à ce
qu’Olivier m’appelle pour me dire de m’apprêter.
Entre temps je n’avais plus aucune nouvelle de ma famille, même Gaby à qui je
m’étais offerte jusqu’à il m’appelait même que bokdelle la ne me gérait plus. Le cœur
de l’homme, ils avaient tous peur que je les vende…
19h30 un taxi est venu me prendre, envoyé par Olivier qui lui-même n’était pas là,
direction la sortie de la ville. Pont de la Sanaga !!!
Quel lieu bizarre !!!
Ca c’était seulement pour me tuer, même si c’était la secte qui les chassait à Yaoundé.
Si la Rose croix et la franc maconnerie réussissait à faire leur réunion à Yaoundé, c’est
le petit truc ci qui ne pouvait pas à Yaoundé ?????
Quand je suis arrivée, je suis descendu toute tremblante sur le pont.
143
- Bienvenue Mademoiselle !!!!
C’était la voix d’une femme…., dans la pénombre je l’ai reconnu.
Chap 15
Elle n’était pas seule, il y’avait avec elle 3 personnes qui se sont rapidement
rapprochée de moi et m’ont fait traverser du côté ou les voitures ne passait pas, un peu
avant le pont.
Ils m’avaient donné un point de repère qui était un panneau de signalisation et c’est
exactement là où ils étaient.
J’avais peur, très peur, pour une énième fois de ma vie. Décidemment j’oscillais de
pics émotionnels en pics émotionnels
On m’a fait asseoir sur un tas d’herbe. C’était un endroit certainement par lequel les
ramasseurs de sables la passaient pour atteindre l’eau juste avant le pont.
144
- Tu as tout perdu… qu’est-ce que ça te fait ? tu pensais que j’allais pleurer

seule ? tu n’as plus rien de mon mari, rien, ni sa voiture, ni son argent, ni même
de famille, comme moi, ca fait quoi ?
- Que me voulez-vous ? ce n’est pas moi qui vous ai pris votre mari
- Ha bon ? ce n’est pas ce qu’ils m’ont dit. Au point de mettre ses choses à cotre
no,
- Madame je ne connais rien, il venait chez moi couché avec ma mère qui était
folle et je l’ai juste attrapé un jour et il s’est transformé en serpent et est mort là
- Tais-toi !!!
Elle m’a giflé.
- Tu vas mourir ce soir, pour que je ne pleure plus mon mari, ma famille a subit
tout genre d’opprobre. ta mort sera aussi comme celle de mon mari.
Elle me menaçait, me criait dessus. Une femme class hein… Elle ne connaissait pas
son mari ????
Ils ont creusé la une sorte de tombe.
Une vrai peur a commencé à me saisir, je n’avais pas peur parce que je me disais
qu’Olivier allait intervenir mais jusque-là je ne le sentais pas, je ne voyais rien..
Pendant qu’ils creusaient elle m’insultait, me traitait de voleuse de mari
- J’espère qu’il va continuer à te baiser là bas en enfer, comme il ne pouvait pas

rester tanquille
Qui avait dit à la femme ci que j’avais déjà vu le sexe de son mari non ???
- Madame je vous en prie, vous confondez, c’est comme ej vous ai expliqué
Elle n’a pas accepté et m’a giflé, j’ai senti que sa bague m’a blessé le visage
- Madame on a fini
- Ok, donnez moi le couteau
145
On lui a remis un long couteau des maguida et elle m’a demandé d’ouvrir les mains
comme si je parlais à Dieu, qu’on me detache.
- Madame je vous en prie
J’avais très peur et j’avais peur de me pisser dessus, il faisait et l’eau faisait un bruit
flippant.
Olivier était ou ??? Seigneur
- Arrêtez ses deux mais ouverts, je vais planter ca dans son cœur au nom de mon
mari
C’est ce qu’ils ont fait
- Chéri je venge ton nom mais en même temps je t’envoie ta pétasse pour te
réchauffer en enfer
Elle a levé son couteau les yeux révulsés
- Jésus !!!!!!
J’ai crié Jésus mais au lieu de voir Jésus j’ai vu des torches s’allumer nous encercler
Elle a crié et elle a lâché le couteau, les gars là ont disparu à la vitesse de l’éclair
poursuivi par je crois la police ou les antigangs, je ne sais pas, et c’est Olivier lui-
même et un autre costaud gars qui ont maitrisé la folle là. Donc aucune secte ne me
poursuivait même, heeee haaaa sapack comme ça.
Mon Dieu avait été encore plus fort que l’ennemi. Le Diable ne se reposait jamais de
nous tenter, de nous persécuter de nous poursuivre jusqu’à notre dernier
retranchement, mais seul celui qui s’appuyait sur Jésus en tout temps avait la victoire.
Ça a été une chanson en plus ce soir-là…
De joie j’ai transformé ça en une adoration, mon deuxième chant était déjà en cours.
Ce qui m’a fait le plus plaisir c’est qu’Olivier avait invité un journaliste qui a fait tout
un reportage jusqu’à m’interviewer.
146
Je lui ai raconté sans trop donner de détail ce que cette femme m’avait fait et qu’elle
faisait une confusion, à travers ce reportage ma famille allait comprendre que je
n’avais rien fait et même Gaby, mais moi je n’étais pas prête à leur pardonner.
On m’a appelé dans ladite société et j’ai commencé le travail.
Olivier aurait souhaité que je continue à vivre avec lui mais avec le travail j’aurais été
obligé de sortir tout le temps et on allait me voir, déjà qu’à l’église les gens parlaient
déjà, donc je l’ai supplié de me laisser aller prendre une chambre que j’avais vu pas
loin de l’église.
Il attendait toujours que je lui donne ma décision par rapport à nous, mais sans me
brusquer. Même après que j’ai pris ma chambre, il était toujours là, chaque soir, on
s’asseyait devant ma porte et on causait longuement. J’avais envie de lui parler de
Gaby mais j’avais trop honte, lui qui était avec ma sœur et lui qui était son rival,
impossible qu’il le prenne bien, impossible carrément.
J’ai commencé à travailler mes chants en studio toujours épaulée par Olivier et ca
promettait vraiment, je sentais que Dieu allait m’utiliser puissemment dans la musique,
je lui rendais grâce chaque jour d’avoir developpé mon talent.
Un jour une collègue m’a appelé un soir
- Allo Louisiane
- Oui ?
- Je vois un reportage sur toi à la télé une femme voulait te tuer ? jusqu’à on
montre les images
- Haaaannn
Enfin le journaliste là avait passé son reportage ??? maman allait maintenant savoir
que je n’étais rien et je ne voulais tuer personne.
Junie et Gaby aussi. Je n’avais même pas de nouvelle, peut-être qu’elle avait retrouvé
la mémoire ?? et mes enfants ?
147
Olivier m’encourageait toujours à prier pour que Dieu arrange cette situation. Je
m’étais tellement habituée à ses visites de chaque soir que ce soir-là quand il n’est pas
venu je me suis inquiétée.
C’est ce jour que je me suis dit, ma fille si le gars çi te manque comme ça c’est que
peut-être il a pris de la place dans ton cœur, considère sa proposition. En plus il était
mignon, toutes les filles de la paroisse fantasmaient sur lui, pourquoi je ne considérais
pas sa proposition non ?
Je me suis donc décidée à lui en parler quand il viendrait. J’imaginais sa joie !!
Ma vie avait désormais changé et je voulais bien recommencer aussi

sentimentalement.
Je l’ai appelé il n’a pas décroché. Lasse de l’attendre, j’ai pris le taxi et je me suis
rendue chez lui.
Je n’ai même pas cogné deux fois, j’ai seulement ouvert
- Olivier, comment je t’appelle tu ne décroches pas ???
Je suis tombée sur une situation bizarre
Une femme sortait du couloir avec les chaussettes de l’enfant en main
- Ha bon !!!! donc c’est toi qui vit avec mon mari à cause d’une petite mésentente
entre nous ?? franchement vous les filles hein ? une petite fille même
Je l’ai regardé dépassée, c’était qui celle-là ???
- Je cherche Olivier
- Je sais, mais ne passe plus jamais ici, parce que j’ai récupéré ma place et mon
mari, tes petites fesses la va les tourner ailleurs et ne passe plus ici, ne l’appelle
même plus, il se lave et nous allons sortir moi et les enfants
Les enfants ????
J’ai fait demi-tour et je suis repartie comme je suis venue.
148
La trahison et la douleur de ça.
Je n’ai pas vite pris le taxi, j’ai marché quelques temps et quelques minutes plus tard
mon téléphone s’est mis à sonner
Je renvoyais ses appels mais il ne faisait qu’insister. Appels direct, Whatsapp etc…
Je ne décrochais pas ensuite ça a été les messages
- S’il te plait Lou décroche, on m’a dit que tu es passé, je voudrais t’expliquer
- Arrête ce que tu fais là quand je vais te parler tu vas comprendre
- Louisiane !!!!
Il a envoyé pleins de messages comme ça je n’ai rien décroché et je suis rentrée chez
moi.
J’étais tellement mal que je me suis couchée toute habillée en boule sur mon lit.
Olivier m’avait donné un peu d’argent pour acheter quelques meubles, et chaque mois
je devais lui verser 20.000 jusqu’à la fin de ma dette. Voilà pourquoi je m’étais
permise d’avoir même un lit.
J’ai cherché le sommeil jusqu’à finalement à 1 heure du matin, j’ai pris mon téléphone
pour jouer au game.
Il m’avait appelé plusieurs fois même quand j’avais posé le téléphone pour ne pas être
tentée.
Je me suis mise à jouer toute triste. Ca me faisait très mal car je réalisais que je m’étais
attachée à lui, je ne sais pas jusqu’à quel point mais la douleur que je ressentais était la
preuve qu’il comptait pour moi.
- Toc toc toc !!!
Ma porte à 1heure du matin venait de trembler tellement on l’avait cogné fort
- Qui est ce ???

- Ouvre-moi !!!
- Je ne veux pas te voir Olivier
149
- Ouvre moi Louisiane, je ne bouge pas tant que tu ne m’as pas ouvert et je vais
réveiller tes voisins
A contrecœur je suis allée ouvrir la porte et je suis revenue me coucher pour me

reconcentrer sur mon game.
Il s’est assis au pied du lit et m’a regardé
Je ne le regardais même pas visage attaché, concentrée sur mon game
- Louisiane ?
……………………..
- Lou ?
- C’est quoi ?
- Je voudrais qu’on parle
Il avait l’air embarrassé jusqu’à, il était même courbé et hésitait à toucher mon pied
comme s’il avait peur que dès qu’il va toucher ca je vais le botter.
- Ce n’est pas moi qui l’ai appelé

- Et elle a découvert ta maison comme par enchantement n’est-ce pas
- Je ne sais pas comment elle a fait mais apparemment quelqu’un l’a renseigné
depuis l’église jusqu’à lui dire que je vivais avec une autre fille
- Et tu ne prends plus mes appels, jusqu’à tu te laves tranquillement chez toi alors
que tu sais que ej t’attends, je discute même quoi ? tu es libre de vivre ta vie
sentimentale comme tu veux
- Noooonn Louisiane, c’est toi que j’aime, je ne suis pas libre, sinon je ne serais
pas chez toi tout le temps
- Quel moi que tu aimes ? tu voulais seulement coucher avec moi comme la fille
qui sortait de chez toi un soir là
- Akkkaaa Louisiane, il y’a beaucoup qui sont venu chez moi espérant que je
couche avec elles, mais je ne l’ai jamais fait
150
- C’est ça même, tu vas y remédier non ? Madame est revenue reprendre sa

position
- Je ne vais pas le faire parce que je lui ai demandé de retourner chez ses parents,
et je les ai déposés en venant ici
- Quoi ?????
J’ai levé les yeux. Il n’avait pas fait ça !!! Les hommes mentaient beaucoup
- Viens on va à la maison, viens
Il m’a tendu la main et j’ai hésité avant d’accepter la sienne
Il m’a aidé à me lever du lit et il m’a donné mon sac.
- Viens on va s’arrêter à Sélect, je vais prendre les mokas au café que tu aimes
bien là non ???
Il voulait que je sois contente et j’étais hyper touchée par tant d’attention
Mais ce n’était pas fort comme ce que je ressentais pour Gaby, pourquoi même ???
Pourtant avec Olivier c’était parfait.
On a pris mes gâteaux et en chemin il n’a pas cessé de me négocier.
Le chez lui était effectivement vide, aucun trace de femme ni d’enfants
- Pourquoi cette fille-là a dit qu’elle est venue avec les enfants ??? donc tu m’as
menti que tu n’as qu’un enfant ?
- Oui je n’en ai que un avec elle mais elle avait déjà un enfant de un an quand je
l’ai rencontré, je l’ai toujours pris comme le mien
Ouffff !!!! Mon Olivier ne mentait pas
On a mangé les gâteaux et on a parlé de l’album ce qui a eu pour effet de détendre

l’atmosphère.
151
A un moment on s’est rapproché et pour le première fois Olivier m’a embrassé…
Sa délicatesse était tellement palpable que j’ai fondu.
Tu sens le genre de gars qui ne veut en rien te précipiter là, ce n’était même pas sexuel
mais très affectif.
Après ça, on s’est dit bonne nuit et chacun est allé se coucher après qu’il m’ai serré
contre lui
- Olivier
- Oui ?
- En fait je venais te dire que je voulais qu’on essaie de voir si ca peut bien se
passer entre nous, on va essayer
Il m’a souri et m’a de nouveau serré dans ses bras
- Bébé je ne veux pas te brusquer, prends ton temps et je vais faire de toi ma
femme, si tu le veux bien sûr
J’y ai pensé toute la nuit, comment les femmes faisaient même pour épouser les
hommes sans les aimer passionnément ??? weeeehhhh
Je voulais vivre le condiment que je sentais ans les baisers de Gaby, ans ses regards, je
voulais quelqu’un qui pouvait penser de temps en temps à chauffer mes fesses et à me
faire pleurer pendant le sexe. Pour Olivier j’étais très précieuse, tout allait être trop
parfait, comment allais je vivre tout ca ????
C’est sur cette note que je me suis endormie pour être réveillée par un énorme on de
voix
- Qu’elle sorte si elle est une femme, je ne vais pas te laisser, tu m’as fait un
enfant pour m’abandonner ???
C’était des cris, des discussions et tout et tout..
J’ai décidé de ne pas sortir de la chambre et je suis allée même la fermer à clé.
152
Je ne voulais pas que le pasteur de l’église soit souillé par des bagarres de filles chez
lui, j’avais cru en ce qu’il me disait et il me l’avait prouvé. Si celle-là aimait son gars
pourquoi elle avait écouté ses parents, et il le lui a dit dans le débat. Je voulais bien
écouter sa réponse quand j’ai constaté que j’avais 15 appels en absences. Mon
téléphone était branché sur la table vers la porte.
Je suis revenue me coucher et quand je l’ai allumé j’ai vu que l’appel venait d’un
numéro inconnu.
On était samedi et je voulais bien profiter du lit avant de me lever.
Quand je voulais redéposer le téléphone pour me concentrer sur les bruits venant du
salon mon téléphone a encore sonné pour la 16ème fois, même numéro
- Allo ?
- Oui Allo Louisiane, c’est maman
Héhé, il y’avait quoi ? J’avais encore vendu qui ?
- J’ai encore vendu qui pour que tu m’appelles

- Je veux te voir je t’en prie, tu peux passer à la maison ?
- Quelle maison ? celle où tu m’as chassé ? ou tu as interdit que je touche à mes
propres enfants ??
- S’il te plait Louisiane c’est important, je t’en prie
Je lui ai donné rendez-vous vers midi en ville.
J’ai attendu que tout se calme là au salon avant de sortir.
Olivier était assis sur le canapé, la tête entre les mains
- C’était elle ?
- Oui et elle a fait tout un scandale, ca va gâcher ma réputation dans cette
paroisse si elle continue
- Pourquoi elle revient si fort alors que tu as espéré pendant longtemps et elle
n’est jamais revenu
153
- Les choses du diable non ? je vais te dire que quoi ? maintenant que j’essaie de
refaire ma vie, que j’apprends à aimer quelqu’un d’autre elle revient faire tout
un désordre dans ma vie dans ma tête
- Tu l’aimes encore un peu n’est-ce pas
Il a levé un regard perdu vers moi
- Je ne t’en veux pas, je sais ce que c’est

- Qu’est-ce que je dois faire Louisiane
- D’abord m’accompagner voir ma mère, elle veut me voir, je vais la rappeler et
lui dire qu’elle m’attende à la maison et je veux leur montrer que Dieu ne m’a
pas abandonné même si eux m’ont abandonné, je veux y aller pendue à ton bras
- Ok mais tu vas m’aider à gérer cette situation ? Promis on va y réfléchir ok ???
Quand l’après-midi j’ai débarqué à la maison, j’ai vu la voiture de Gaby garé en route.
Il était certainement là à la maison et Dieu merci je n’étais pas seule, sinon j’allais
paniquer.
Je suis entrée, toute souriante, toute relax au bras d’Olivier et j’ai trouvé tout le monde
au salon.
Le regard que Gaby a lancé quand il m’a vu suspendue au bras d’Olivier…
Chap 16
On nous a fait asseoir, je me comportais en étrangère.
154
Junie n’étais pas là, selon mes calculs sa grossesse tirait à son terme. Elle devait être
bien épuisée.
- Olivier voici notre maison familiale, et maman voici Olivier, tu le reconnais,

notre pasteur, mon ami et aussi… mon fiancé
Aka les yeux ne tuaient pas, donc je m’en foutais bien du regard de Gaby
Pendant qu’on causait, je me demandais ou étaient mes enfants, c’est alors que j’ai vu
une jeune femme que je ne connaissais pas, toute propre, entrer avec mes 3 garçons,
tous marchaient, et était nickel. Même même habits
- Voilà mes fils Olivier

- Waouhhhh
Il y’avait de quoi être épaté tellement ils étaient identiques, ils étaient tous propres.
Bizarrement Landry n°1 m’a regardé. Je comptais changer leur nom dès que j’allais les
récupérer et établir leur acte de naissance.
- Pasteur bonjour, je suis contente que vous soyez là et aussi que mon beau fils
soit là parce qu’il s’est passé quelque chose de terrible et je voudrais que vous
m’aidiez…
J’avais encore fait quoi à la mère ci hé, qu’elle en vienne au fait dis donc
- Louisiane, je ne sais pas comment ca s’est passé mais je sais que tu t’es mis
dans quelque chose qui n’est pas bien et quand j’ai parlé al seule chose que tu
as faites a été de te mettre à l’écart, je parle devant le pasteur parce que je pense
que si tu confesses, alors là on pourra t’aider, j’ai peur de ce qui peut se passer
après tout ce qui s’est déjà passé ici. Je sais que tu as été bien avec moi et tu as
bon cœur et que surement on t’a seulement piégé mais si toi-même tu en veux
pas t’en sortir comment vas-tu y parvenir ? Nous aussi on t’aime et on veut être
une famille unie, alors confesse et ne pars plus à leur réunion avant que tu ne
sois obligée de vendre quelqu’un d’autres, je t’en prie
155
Elle était tellement convaincu que je pouvais en arriver là qu’elle pleurait même et moi
aussi.
Mes yeux étaient remplies de larmes que je serais et ma tête était baissées parce que je
ne voulais pas qu’on me voit pleurer, je ne voulais même pas qu’ils sachent que leur
attitude de rejet m’avait profondément blessé.
Maman est tombée sur ses genoux en pleurant elle s’avançait vers moi et moi je
redoutais sa venue car j’allais seulement exploser. Je n’étais pas une meurtrière, je
servais Dieu de tout mon mieux et elle ne connaissait pas qui était sa fille. Je ne
comptais même pas lui dire ce qui s’était passé avec cette femme, je ne voulais plus
jamais la revoir, récupérer mes enfants et basta.
Pendant qu’elle le faisait le téléphone de Gaby a sonné.
- Oui Allo Junie !!! Quoi !! Maintenant ?? On arrive tout de suite
Dès qu’il a fini sa conversation
- Junie va accoucher, elle a perdu les eaux et ne va pas très fort, il faut qu’on aille
la prendre.
Maman s’est levée et est entrée dans la chambre en courant.
J’en ai profité pour essuyer mes larmes sous le regard de Gaby. Il avait les yeux fixés
sur moi mais je ne comprenais pas ce qu’il regardait même sur moi le gars-là.
Olivier aussi a remarqué et Olivier a passé un bras sur mes épaules, il avait fait son
choix il venait regarder la femme des gens pourquoi ??
Maman est partie dans la voiture de Gaby et moi j’ai demandé à Olivier qu’on les
suive.
La priorité c’était Junie, elle devait accoucher dans de bonnes conditions.
Quand nous sommes arrivées elle se tordait de douleurs.
156
- Mamilou je vais mourir oooohhh ashhhhh, ça fait mal, viens
J’ai tenu sa main
- Tu ne vas pas mourir mais tu vas accoucher d’un joli bébé, vas-y serre ma main
quand ça fait mal
Mama, si ma main ne s’est pas cassé hein ? na God di win
Maman est entrée prendre son sac, ses affaires et moi je l’arrêtais en lui demandant de
bien contrôler sa respiration. Quand nous étions sur le point de partir, j’ai vu une autre
voiture arriver. Les parents de Gaby, je n’étais pas au courant qu’ils étaient au
Cameroun, je gardais la tête baissée, ne sachant pas quelle vérité ils avaient en leur
possession, j’avais honte de toute façon !!!
On est arrivée à l’hôpital et rapidement Junie a été prise en charge.
Je n’ai pas voulu trop m’avancer, son mari était là, ses beaux parents etc….
- Pourquoi tu veux rester en retrait Mamilou

- Ekie depuis quand tu m’appelles Mamilou
- Depuis que j’ai entendu ca chez vous, ca me plait mal mal
- Même pas mal mais mal mal hein ?
- Oui !! Mal mal mal, viens on va prier un peu pendant qu’elle accouche, afin que
tout se passe bien
On s’est tenu un peu à l’écart et il m’a pris les mains et ensemble on a baissé la tête. Il
a prié pour elle, pour que tout se passe bien, pour le bébé et tout et tout. Quand il a fini,
j’ai constaté que Gaby était dehors et comme d’habitude nous guettait et ma mère
n’était plus dehors. Surement elle-même était déjà entrée dans la salle. Il me fallait des
nouvelles plus fraiches.
- Olivier j’arrive hein, je vais demander comment ca se passe

- A ton beau-frère qui nous surveille comme si je vais appuyer ton cou à tout
moment
J’ai éclaté de rire suivi de lui

157
- Rhhoooooo toi aussi tu me fais même rire alors que je pleurais tout à l’heure
- Au Fait Louisiane ?
- Oui
Il m’a tiré un peu plus près de lui
- Il faut pardonner à tous ceux qui t’ont offensé et oublier tu as compris ??? laisse
tout ce qui s’est passé, tu es une femme forte, brave et fière, qui a grandi
rapidement dans l’épreuve et je sais que Dieu t’a donné un grand cœur, alors
rassemble comme tu sais le faire.
Franchement il y’a des gens, même si ce n’est pas l’amour fou que quand vous les
avez près de vous, vous vous sentez en sécurité. Olivier était l’une de ces personnes, je
me suis rapprochée de lui et j’ai passé mes bras contre lui et il m’a serré
- Merci
En quelques mots il venait de résoudre équation pour laquelle je remerciais Dieu car il
avait repoussé l’échéance. Avec son conseil je savais déjà exactement quoi faire,
pourvu que cet état d’esprit dure me suis-je dit.
Je suis donc remontée vers Gaby et ses parents. Ses parents étaient assis sur les bancs
de l’hôpital et lui était un peu loin d’eux, je me suis dirigée vers lui.
Je ne sais pas s’il m’a vu arriver car il n’a pas levé la tête
- Gaby euh… ca se passe comment là-bas

- Ah Louisiane, ca va, elle était déjà sur le point d’accoucher c’est pour ca qu’elle
a demandé que je t’appelle et j’appelle ta maman
- Ekie, et pourquoi tu ne m’as pas appelé
Il a guetté en direction d’Olivier
- Je vous ai trouvé les yeux fermés, en train de fusionner, je ne pouvais pas vous
déranger
158
- On priait pour elle

- Ok
- Donc pour toi Gaby je vends des gens c’est ça
- Je ne le pense pas
- Et pourquoi si tu ne le penses pas tu ne dis rien depuis
- Parce que ce que je pense ne compte pas beaucoup et si je prends ta défense ca
rend notre situation encore plus ambigüe devant ta maman
- Et pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi tu n’as pas essayé de me défendre
- J’ai déjà répondu
- Non ca ne me convainc pas, pourquoi tu ne me défends pas si tu penses que
peut être c’est faux, pourquoi tu n’as pas parlé à maman depuis.
- Parce que je t’en voulais
- Moi ? je t’ai fait quoi ?
- De toujours me mettre dans des situations ou j’ai l’impression qu’il y’a des
choses que je vais découvrir, des choses que je ne connais pas, un troisième
Landry… bref…
- Haaann ook et puis tu es avec ma sœur n’est-ce pas ? Il ne faut pas qu’on te voir
défendre ton cul de secours… Ook, heureusement que tu t’en es finalement
rendu compte.. ne l’oublie pas
Il voulait encore parler mais on a été interrompu
- Tu fais quoi chérie, elle va bien ?
Olivier était déjà à notre hauteur et il a passé la main sur ma taille devant Gaby
- Oui elle va bien chéri, son mari m’informait qu’elle aurait souhaité me voir
mais comme on priait
- Ok, viens rester avec moi, on attend
Gaby a durci sa mâchoire
159
Il fronçait la face de quoi ? il était avec ma sœur et j’étais bien contente qu’il en est
conscience, les hommes là aimait avoir conscience de ce qui les arrangeait quand ça
les arrangeait.
Je suis allée vers Olivier jusqu’à me coller sur lui avant qu’on ne cause, ou il a même
wanda sur moi ooohh, il jouait alors les amoureux mal mal.
Qprès 2 bonnes heures d’attente, on est venu m’appeler, une infirmière
- Louisiane c’est qui ??? suivez-moi
Je l’ai suivi dans la salle, elle avait déjà accouché et maman était la, elle-même n’était
pas dans la salle là, on lavait le bébé.
- On a une problème Louisiane, je ne sais pas comment on va faire

- Quel problème maman
Du menton elle m’a pointé un bébé qu’une infirmière lavait de l’autre côté d’une
fenêtre vitrée.
Un bébé tout blanc, avec les cheveux des blancs, en fait c’était un bébé métis.
Hé ben…. C’était plus qu’un problème
- Et elle-même comment elle va ?

- Elle va bien, ce qui m’étonne c’est qu’elle m’a dit que le bébé n’est pas de son
mari, c’est une petite fille
- Quoi, ????? ca veut dire qu’elle a recouvré sa mémoire ?
- Ha bon ?
- Oui, vu qu’elle ne pouvait pas se rappeler qu’elle a vu quelqu’un d’autre quand
elle était en Europe
- Et on va faire comment maintenant ? les parents de Gaby, Gaby lui-même, la
famille, on va leur dire quoi ???
160
J’ai réfléchis un moment, il fallait faire tout pour renvoyer les parents sans qu’ils
n’aient pu voir l’enfant, et prévenir Gaby, à lui de prendre sa décision et de préparer sa
famille, il avait décidé de l’accepter comme ça, mais est ce que les parents
accepteraient ????
En tout cas c’était son problème là-bas, moi j’étudiais sérieusement l’option Olivier
car on s’entendait de mieux en mieux.
Maman est sortie et elle a expliqué aux parents que l’enfant était en Néonat pour des
petits soins et qu’il n’était pas possible de le voir avant sa sortie de l’hôpital et que
Junie récupérais car fragile avec son accident qu’elle avait fait.
- Louisiane accompagne Gaby où elle est, s’il te plait
Voilà comment elle m’a fait signe en me regardant du genre dis-lui tout
Quand on a fait quelques pas j’ai rassemblé mon courage
- Gaby il y’a un souci

- Quoi ?
- L’enfant de Junie est métis
- Quoi ?????????
Ekie il savait que l’enfant n’était pas le sien mais pourquoi il avait l’air aussi choqué.
- C’est quoi ?
- Je veux voir l’enfant
Je l’ai vu quand on le lavait, je ne sais même pas ou est sa chambre, je suis sortie avant
maman
Il ne m’écoutait pas et il s’est renseigné.
Quand nous sommes arrivés, Junie tétait le bébé, il était couvert dans son pull,
couverture l’emballant.
- Gaby, mamilou
161
- Ca va ?
- Oui ca va, mais j’ai l’impression qu’on m’a passé dans une machine, j’ai trop
de trucs que je ne comprends pas…
- Comme la couleur de ton bébé ?
Gaby lui avait parlé sèchement
Elle a baissé les yeux, confuse.
- Je voulais t’en parler, en te demandant qu’on aille au glacier l’autre jour, je

voulais tout te dire et même ce qui s’est passé avec ma sœur mais je ne sais pas,
j’ai eu cet accident et la je me retrouve entrain d’accoucher
- Oui tu as fait cet accident et tu as perdu la mémoire et je pense que tu viens de
la retrouver, il faut qu’on appelle le médecin
- Nooonn, attends d’abord ; Mamilou dis-moi qu’est ce qui s’est passé, raconte-
moi s’il te plait
J’ai essayé brièvement de lui raconter ce qu’avait été sa vie depuis son accident et
comment s’était passé sa grossesse
- Je suis vraiment contente que l’autre Junie se soit rapprochée de vous car j’étais
aussi sur le point de te demander pardon mamilou car je t’ai laissé porter la
charge de la famille toute seule sur la tête
- Ca va, tu m’as déjà demandé pardon aussi pour ça
- Et Gaby, pour le petit… tu as du te demander pourquoi la scène la s’est produite
comme ça, Mamilou il y’a quelque chose que je ne t’ai pas dit que j’aurais dû
t’avouer depuis ton accouchement, tu avais fait les triplés et Magna a dit que
comme on ne pouvait pas s’en occuper, il fallait qu’elle envoie 2 au village, j’ai
eu mal au cœur mais on était tellement petites et naïve, j’allais dire quoi ? et
Gaby… Landry n’est pas mon enfant
Elle avait vraiment retrouvé la mémoire et voulait se débarrasser des poids qui
pesaient sur sa conscience.
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- Il y’a beaucoup de chose qu’on a découvert pendant ta maladie Junie, et les

enfants ont tous été retrouvés et sont chez votre maman
- Dieu merci, merci Louisiane, pour ton pardon, merci beaucoup car même quand
tu m’as annoncé le décès de papa je ne t’ai pas contacté rien rien, j’avais trop de
problèmes dans ma tête et de poids sur ma conscience, surtout quand j’ai
découvert que j’étais enceinte de…… Franck
A la tête que Gaby a fait, j’ai senti que ça a cuit, je faisais encore quoi la ???
- Quoi Junie ??? C’est une blague !! pas mon meilleur ami !!! pas le témoin de
notre mariage !!!!
Je suis sortie et je les ai laissé, ils avaient surement beaucoup de choses à se dire.
Dehors j’ai demandé à Olivier qu’on s’en aille.
Elle allait bien et ils leur fallait du temps.
Nous sommes rentrés chez moi et j’ai fait quelque chose à manger.
Olivier ne pouvait pas trainer car il préparait le culte du lendemain donc il a

rapidement mangé, mais avant de partir il m’a posé une question qui m’a beaucoup
embarrassé
- Louisiane, j’ai vu le regard du mari de ta sœur bizarre sur toi, même ta façon de
réagir vis-à-vis de lui, et tes enfants sont sa photocopie crachée, il se passe
quoi ????
Mince….
163
Chap 17
Je cherchais une explication à donner à Gaby mais subitement après avoir regardé son
téléphone, il s’est levé
- Lou je dois partir, je t’expliquerais quand j’aurais mieux compris mais là il faut
que je parte
Il a est parti précipitamment et le lendemain moi qui espérais le voir prêcher le sermon
n’était pas là, j’ai appris qu’il avait voyagé dans la nuit, c’était le pasteur assistant qui
a fait la messe.
Je devais entrer en studio le lendemain et je voulais y aller avec lui, j’avais besoin de
son soutien.
Je ne lui ai rien demandé, je n’ai même pas fait un sms, s’il voulait me dire ce qui se
passait il allait surement me dire
Le dimanche la juste après le culte j’ai apporté à manger à Junie, elle était seule à
l’hôpital et dormait ainsi que le bébé.
- Junie ? Junie ooohh
Je l’ai secoué et elle s’est réveillée
- C’est comment, vous allez bien ?

- Oui ca va tu viens d’entrer ? je dormais hein, la porte était ouverte ?
- Oui oui
- Maman était là, elle a du partir quand je dormais
- Et Gaby il est où ?
- Je ne sais pas depuis que je lui ai parlé hier il n’est plus passé et ne m’a plus
appelé…. En fait C’est son meilleur ami
- Weeeehhhh il doit être choqué
164
- Très très choquée, surtout qu’il m’a parlé de notre mariage à l’état civil il y’a
une semaine, jusqu’à me dire qu’on avait déjà commencé la publication des
bans et tout et qu’il voulait que Franck soit son témoin, et Franck a accepté.
- Quoi ???? et le mariage était pour quand ????
- Pour dans 1 semaines je pense, et Franck est déjà la…
- C’est grave Junie, très grave
- Je te dis
L’affaire là m’a traumatisé, même en rentrant, Junie avait dérangé, pauvre Gaby, il
avait malgré tout voulu garder sa femme mais avec un enfant métis qui plus est la fille
de son meilleur ami ???? il devait se sentir très mal, tout comme moi je me sentais mal
de ne pas avoir de nouvelles d’Olivier.
Quand j’ai regardé mon téléphone en sortant de l’hôpital, il m’avait appelé plusieurs
fois. Je l’ai rappelé
- Allo Olivier
- Oui Louisiane, tu es ou ?
- A l’hôpital
- J’ai dû aller urgemment sur douala
- Hum, c’est bien pour toi
- Je n’ai pas pu t’appeler parce que j’ai laissé mon téléphone dans ma sacoche sur
le siège du bus, Laure a bu des comprimés
- Quoi ????
Laure était la mère de son enfant, qu’est ce qui piquait même la fille la non ?
- Et ses parents m’ont appelé pour me parler

- Hum, ok
- Mais je leur ai dit que je m’étais déjà engagée avec toi, je ne peux rien, je l’ai
attendu pendant plusieurs mois, elle n’est pas revenu, qu’est-ce que je devais
faire ?
- Tu reviens quand ? on pourra en parler sur place non ?
165
- Ok, surement je vais prendre la route ce soir, je vais arriver tard

- Ok je suis là
J’ai réfléchis à l’affaire d’Olivier là, au fond c’était comme ci il aimait bien cette fille,
il en parlait du genre il avait seulement voulu avancer dans sa vie sentimentale, pas
comme si le coup de foudre l’avait saisi me concernant, il fallait que je lui pose la
question.
Je n’ai pas bien dormi pendant la nuit en pensant qu’il allait me faire signe, mais rien,
je n’ai pas eu de ses nouvelles, le lendemain quand je me suis réveillée son numéro ne
passait pas.
Je suis allée au boulot et Maman Sou m’a appelé
- Allo Louise ?
- Oui maman Sou
- Tu sais qu’il y’a le procès de la femme qui avait fait brûler tes choses la non ? il
faut qu’on aille voir vu qu’elle doit nous dédommager, elle avait avoué devant
les vidéos des journalistes et tout
J’avais même déjà oublié l’autre là
- Hum Maman Sou je dois aller au travail et à 14h j’ai une permission pour aller
au studio, je ne sais pas, toi tu peux aller ?
- Ok pas de problème, c’est vrai que je suis rentrée du village hier avec la fatigue
mais je vais aller
- Merci maaa, notre avocat même c’est qui ?
- Tu ne te rappelles pas que j’avais envoyé l’avocat de la société mon ami là ? il
va gérer avec 2 de ses confrères et c’est après qu’on verra comment les payer
Dans ma prière Dieu m’avait promis justice, et je savais que d’une façon ou d’une
autre il allait le faire, il ne m’avait jamais laissé tomber, allait-il le faire à la dernière
minute ???
J’ai rendu grâce à Dieu et je suis allée au travail.
166
A l’heure de partir au studio le téléphone d’Olivier ne passait toujours pas, mais j’ai
quand même pu me retrouver car j’avais le numéro du gars du studio.
On a commencé l’enregistrement. Je me sentais un peu inquiète un peu triste. Je

chantais un chant d’amour à Dieu mais ça faisait ressortir en moi mon vide
sentimental.
Le son était nickel, tout le monde a apprécié mais je ne suis pas partie de là dans la
joie.
Maman m’a appelé
- Les enfants te demandent ici, les Pharel, les Annie, les bébésn tu ne viens
pas ???
Je savais qu’elle le faisait parce qu’elle ne m’avait plus vu depuis le jour ou elle s’était
excusée, elle ne savait pas si j’avais accepté ou pas, voilà pourquoi je lui ai répondu
gentiment
- Dis leur que je vais passer dans la semaine maman, je suis sur un projet là et
avec Junie à l’hôpital, je n’arrive pas beaucoup à me libérer, mais j’arrive
- Je suis sûre que je connais le projet là… décidemment, j’entre dans une belle
période avec mes filles. Ok ma puce, s’il te plait viens nous voir très vite
ok ????
Elle a raccroché, j’ai wanda sur la mère là, moi je parlais seulement de mon album
oooohhhh hee haaaa
Toujours sans nouvelles d’Olivier, je suis rentrée à la maison et j’ai fait un peu de
lessive.
Pendant que je lavais mon téléphone a sonné
- Allo
- Oui Louisiane bonsoir
167
Yaaaa Gaby m’appelait alors pourquoi même ????
- Bonsoir Gaby il est tard, il y’a quoi ? Junie ne va pas bien

- Je dois te voir
- Je demandais s’il y’a un problème
- Je vais t’expliquer s’il te plait inique moi où tu es, ça ne prendra pas beaucoup
de temps
Il semblait inquiet, je dirais même paniqué
Je lui ai indiqué où était la maison car je ne pouvais pas sortir à cette heure là.
Il est arrivé 30 minutes plus tard, c’est vrai que santa barbara n’était pas très loin.
Il a réussi à marcher comme je lui ai indiqué jusqu’à arriver devant ma porte.
En fait je n’étais même pas sur qu’il m’avait bien compris donc quand il a toqué j’ai
hésité..
- Olivier ??,
- Non c’est Gaby
J’ai vite enlevé la robe de nuit et j’ai porté un caba, il ne fallait même pas que ce soit
comme si j’essayais de le séduire ou quoi que ce soit, je ne voulais plus moi endosser
le genre de rôle là
- Bonsoir Gaby, il y’a quoi tard comme ça, il est presque 2 heures du matin
- Ca ne va pas, je peux entrer ???
- Oui, mais il y’a quoi ? Junie a eu quoi ? tu me fais peur Gaby
Il est entré et s’est assis sur le seul endroit qu’il y’avait dans la pièce et j’ai poussé la
porte
- N’aie pas peur, ta sœur va super bien, elle va toujours bien !!! je n’arrive pas à
comprendre quel est son secret
- Ha bbon ? et qu’est ce qui ne va pas ??
- C’est moi !!!
168
- Toi ???
- Oui Louisiane, je ne vais pas bien
J’étais debout devant lui car je pensais qu’il allait expliquer rapidement ce qu’il voulait
expliquer et partir. Je l’ai vu, il avait la tête baissé comme un petit garçon tout
malheureux, je ne pouvais pas le faire partir dans le laisser parler, je me suis assise.
- Dis-moi
Il est resté la pendant 10 minutes calmement, tranquilement, la tête baissée
- Tu dors
Il a levé les yeux pour me regarder en sursautant, il avait les larmes dans les yeux et il
s’est rendu compte que j’avais vu les larmes il a vite baissé la tête
- Gaby ? Gaby ? Gaby !!!!!!!!
Je l’ai appelé avec plus d’autorité
- Oui Louisiane
- Je sais que la situation est compliquée, je le sais mais il faut que tu sois fort et
que tu saches ce que tu veux vraiment
- Ce que je veux vraiment je n’ai jamais pu l’avoir, je pensais qu’en faisant avec
ce que j’avais ca allait aller mais ca s’empire et je n’ai plus d’issue, et j’ai mal
- Ca veut dire quoi ?
- Je ne sais pas, j’ai mal à la tête
Il a grimpé sur mon lit ses pieds chaussés pendant en l’air
- J’ai mal au ventre, laisse-moi un peu me reposer

- Tu as mangé quoi ?
- Je ne sais pas,je me sens pas bien
Il a commencé à respirer un genre fort dans le sommeil
- Gaby ??? Gaby ???
169
Il ne répondait plus, je suis restée la assise dépassée pendant quelques temps, il avait le
visage d’un enfant soucieux, perdus, il y’avais encore les larmes qui lui étaient restée
sur le visage, j’ai hésité puis j’ai pris un mouchoir pour lui essuyer la face, quand je
l’ai touché, il a sursauté et sans ouvrir les yeux il s’est tourné en marmonant
- Je ne parle pas d’elle mais de toi, tu vas te marier non ? ne me fais pas ça.
Il s’est recroquevillé en boule avant de continuer son sommeil.
Moi-même finalement les pieds au sol, dos sur le lit, j’ai calé un oreiller et je me suis
allongée, le gars-là venait même me dire quoi ? Je ne voulais pas que Gaby
m’embrouille. Tout était clair alors s’il voulait me parler de Junie oui !!! rien d’autres.
Mais elle l’avait tellement mal traité que j’avais pitié de lui, moi je l’aimais et je
n’aurais jamais essayé le quart des choses qu’elle lui avait fait, jamais. Je souffrais
même de penser qu’il lui appartenait et non à moi, je souffrais de savoir qu’il était
autant malheureux et que je n’avais même pas le droit de le consoler dans mes bras de
peur d’avoir envie de plus, ou de plus souffrir quand je les verrais ensemble.
Il avait planifié leur mariage, tout était fait et il m’avait laissé porter la croix d’une
meurtrière qui vendait les gens, je le détestais.
Après j’ai tourné mes yeux pour le regarder, il s’était encore tourné vers moi et je
voyais son visage.
Mon cœur s’est emballé et je n’ai pas résisté à l’envie de me rapprocher de lui et de lui
faire une bise sur le front, ensuite sur la joue
Il a grogné
Et il a tendu la main pour la poser sur moi.
Je suis calée immobile pour qu’il ne se réveille pas et m’attrape entrain de le bisouter
- Junie…..
Hum, en plus il appelait sa nga, j’ai soulevé ses bras, mais il s’agitait dans son
sommeil
170
- Je ne peux plus, non !!!! pourquoi ????
J’aurais bien aimé savoir à qui il parlait et de quoi il parlait, mais bon, je l’ai laissé se
calmer et finalement moi-même je me suis endormie profondément. Quand je dormais
tard comme ça mon sommeil était limite comateux, en plus la journée avait été
difficile.
- Qu’est-ce que vous faites comme-ça ??? Louisiane c’est ton beau-frère !!! c’est
pas possible !!! ce n’est pas toi !!!
J’ai sursauté du sommeil les yeux piquants.
J’étais contre Gaby, mais habillée toujours avec mon caba, lui-même était couché mon
dos contre son ventre, couchés de côté.
Et devant ma porte était Olivier, j’avais apparemment laissé ma porte ouverte
- Louisiane c’est à toi que je parle, je veux que tu m’expliques, pourquoi tu as

couché avec ton beau-frère !!!!!
Il fallait d’abord que je ressemble rapidement mes idées et que je comprenne ce qui
s’était passé entre ma déconnexion et ma reconnexion
- Olivier calme toi, il ne s’est rien passé

- Pardon ???? je t’ai posé une question l’autre jour et tu n’as pas répondu
- Je n’ai pas répondu comment ? tu as disparu pour ne plus donner de nouvelle
- Mais je t’ai appelé
- Et après ???
Je me suis levée et j’ai constaté que Gaby était réveillé mais il n’intervenait pas.
- Ecoute Olivier s’il te plait ce n’est pas ce que tu penses, et je pourrais tout
t’expliquer mais la situation est un peu bizarre et cries mes voisins vont
commencer à s’intéresser, retourne à la maison, j’arrive tout de suite, s’il te
plait.
171
Il a regardé Gaby dans mon lit et j’ai senti la rage, puis il m’a regardé
- De toute façon, je préfère encore retourner avec Laure, elle au moins elle m’a
prouvé qu’elle m’aime sincèrement
- Ne dis pas ça Olivier s’il te plait, je t’en prie, je vais t’expliquer
- Pas la peine
Il est sorti et je suis restée dépassée devant la porte
Je suis sortie après quelques secondes juste pour voir sa voiture partir, mais j’ai vu
dans la voiture qu’il n’était pas seul, je n’ai pas seulement pu voir qui y était.
Quand je suis retournée dedans sous le regard accusateur de mes voisines, j’ai trouvé
Gaby, il avait remis ses chaussures et était assis sur le lit.
Dans tout ca j’étais bien en retard au boulot, merde !!!!
- Je m’excuse de t’avoir mis dans les problèmes

- Pardon tais-toi !!!! tais-toi seulement Gaby, tu es un pourisseur de vie, je te
jure, c’est même bon comme ma sœur t’a trompé achouka, tu méritais ca !!!
méchant !!! tu m’as lancé comment tu as choisi ma sœur, comment tu as ta
femme et maintenant qu’elle te sort les cartouches tu viens gâter ma relation
jusqu’à tu dis que je ne me marie pas avec lui, haaaaaaaannnn
Je venais de me rappeler que maman croyait que je me mariais avec Olivier
- Je comprends maintenant, tu es venu hier parce que ma mère t’a dit que j’allais
me marier avec Olivier n’est-ce pas ????
Il avait l’air coupable à souhait
- Imbécile, salaud, manipulateur
J’ai foncé sur lui et je lui ai donné une plétée de coup, qu’il barrait seulement sans me
rendre.
- Calme-toi Louisiane, je veux t’expliquer
Je n’entendais rien
172
- Mouff gateur de la vie des gens sors de chez moi, je ne veux rien explication,
rien rien,
Je pleurais même déjà en bagarrant avec lui, il a réussi à arrêter mes deux bras avec
une seule de ses mains en criant
- Louisiane je t’aime !!!!!!!
Heun ????
Chap 18
Après le départ de Gaby, chassé comme un malpropre je n’ai pas pu retenir le flot
d’émotion qui m’a submergé. J’ai pleuré de rage, en jetant mes oreillers çà et là.
Il venait me dire quoi là maintenant ? J’avais espéré l’entendre me le dire des

centaines de fois, c’était ma prière dans une situation qui ne ressemblait à rien.
Maintenant qu’il me le disait ca sonnait bizarrement jusqu’à.
Si jamais Junie avait été sérieuse m’aurait-il dit ça ? N’était t-il pas sur le point de se
marier avec elle jusqu’à choisir les témoins ??? Pourquoi il venait me lâcher ca
maintenant comme si j’étais une roue de secours ??? J’étais révoltée par sa démarche
et je lui ai envoyé le message de ne plus jamais m’appeler, ni de me contacter avant de
le bloquer.
Un vilain qui quand on m’accusait n’avait jamais pris la peine de calmer maman,
d’essayer de comprendre, de m’interroger même. Il prenait ce sujet de haut sans jamais
tousser eur importe les humiliations que je subissais et Merde !!!!!!!
- Je te déteste Gaby, je te déteste
J’avais la rage, j’avais son mal mal mal !!!!
Il m’a fallu du temps pour me calmer, ma journée devait se dérouler comme prévue
coûte que vaille !!!
173
J’ai appelé au bureau et j’ai prétexté un gros palu pour ne pas y aller même pendant 2
jours
J’avais de nouveau rendez-vous au studio mais avant d’y aller j’ai reçu un appel positif
de maman Sou, l’affaire était prometteuse et au pire des cas on pourrait sauver notre
peau avec les dettes qu’on avait.
Au moins une bonne nouvelle dans cette journée de merde.
Je ne savais même plus comment aborder Olivier, à chaque fois que je l’appelais il
coupait mes appels, ou alors ne répondait pas simplement. A un moment même ça
s’est décroché mais j’ai entendu des bruits de voix et après ça s’est coupé.
Il ne dormait donc pas et refusait de prendre mes appels. J’en ai eu la confirmation

quand je l’ai appelé et ça a sonné en double appel, j’ai compris qu’il ne voulait pas
décrocher.
Après le studio en après-midi j’ai voulu passer le voir mais c’était un jour ou il y ‘avait
intercession à l’église, ces jours-là je n’aimais pas beaucoup me faire voir chez lui,
donc je suis rentrée ne le suppliant de passer me voir.
On a toqué à ma porte vers 19h, je me suis levée avec joie certaine qu’Olivier avait
bien voulu qu’on s’explique mais la personne à la porte m’a terriblement surprise
- Je peux entrer ???
Ma part était venue
- Je ne comprends pas la raison de votre présence chez moi, et d’ailleurs

comment connaissez-vous le chez moi ?
- Je ne suis pas venue pour faire des problèmes je viens dans la paix et même les
supplications
Laure avait le visage fatigué, elle semblait très malheureuse.
174
- Je connais ta maison parce que ce matin j’étais ici avec Olivier, et je savais
qu’il venait te voir même s’il ne pouvait pas me le dire. Je savais qu’il mourrait
d’envie de te voir malgré tout le temps qu’il a fait pour qu’on revienne
ensemble et que je sois suivie par un médecin ici
- Ok !!! et que puis-je ???
- S’il te plait laisse-moi entrer, je ne serais pas longue, tu n’as pas à avoir peur, je
ne suis que l’ombre de moi-même
Je me suis écartée de la porte et je l’ai laissé entrer, direction ma seule chaise, le pied
de mon lit
- Louisiane, je suis venue te demander, pardon, te supplier de m’aider

- Comment ça
Moins un la fille la se mettait à genoux devant moi
- Je connais Olivier et je sais qu’il t’apprécie beaucoup et je sais aussi qu’il

m’aime encore. J’ai fait de grosses erreurs, j'ai suivi le conseil de mes parents,
et je le regrette amèrement. J’ai souffert pendant tout ce temps, j’ai prié qu’il
abandonne tout et revienne me chercher mais j’ai compris qu’on ne combat pas
l’appel de Dieu, on ne combat pas Dieu et moi j’ai préféré tourner le dos à mes
parents pour lui, mais toi tu es en travers de notre chemin, du chemin de notre
bonheur. Il est loyale et fidèle et à cause de ses engagements envers toi il va
préférer mourir mais les honorer, mais si toi tu te rétractes, alors là, il va de
nouveau se tourner vers moi je suis sure
Je suis restée à la regarder parler, même quand elle s’est tue je la fixais toujours
concentrée.
En une journée ma porte la avait vu les kankan situations hein
Quand elle a fini sans même attendre si j’allais parler elle s’est levée
- Je ne te demande pas de réponse maintenant, mais je t’en prie, tiens compte de

cette conversation.
175
Elle a fini elle est partie.
J’ai appelé Junie et j’ai appris qu’elle sortait de l’hôpital le lendemain et elle a été
direct avec moi
- Maman réagit un genre vis-à-vis de toi Junie, évite la pour le moment, je ne sais
quel marabout, ou qui lui a encore dit que tu es très dangereuse, elle en a encore
parlé. On va se voir car je dois te parler, je dois sincèrement te parler
- Junie avec tout ce que j’ai fait pour maman quand tu n’étais pas là, je suis
profondément blessée
- Tu la connais, elle a très peur et est très entêtée, continue a prier ton Dieu il
saura lui ouvrir les yeux
- Et toi tu as géré comment avec Gaby et sa famille
- Aucune nouvelle, la seule personne qui m’a contacté sur Facebook est le père
de ma fille
- Mon Dieu vous deviez vous marier il va dire quoi à ses parents ?
- Je l’ai eu et il m’a promis de passer demain, on va prendre nos décisions
finales, j’ai commis beaucoup d’erreur Louisiane, je sais et je sais que tu en
souffres
- N’y penses plus ma sœur, j’ai oublié.
J’ai zappé le travail toute la semaine, jusqu’à aller faire un certificat médical. Je
n’avais aucunement l’envie de bosser.
Olivier ne m’avait plus donné aucune nouvelle, Gaby alors, même s’il avait essayé
c’était son problème parce que c’était tout bloqué.
Mes garçons je n’avais pas de nouvelles, bref j’étais seule, très seule.
176
C’est à peine si j’avais réussi à finir mes chants au studio, mais j’avais eu une belle
surprise le dernier jour de l’enregistrement. Un producteur m’a remarqué et m’a
demandé de l’appeler.
J’ai trainé le corps pendant quelques jours puis finalement je l’ai appelé.
On a pris rendez-vous et il m’a fait une offre. Je ne m’y connaissais pas, mais ca avait
l’air bien. J’aurais souhaité que celui qui était l’initiateur de ce projet soit à mes côtés
pour signer et de ce fait j’ai fait un message à Olivier. Après le passage de Laure je lui
avais fait un message auquel il n’avait pas répondu et après ça, je ne lui avais plus
jamais fait signe et j’avais quelque part dans ma tête renoncé à cette relation.
Dans mon message je lui demandais pardon pour tout le mal que je lui avais fait et je
reconnaissais ne pas mériter son amour ni son attention, et je lui avouais que Gaby
était le père de mon enfant.
J’espérais qu’il m’appelle ne serait-ce que pour me laisser m’exprimer mais rien du
tout, il ne m’avait pas fait signe.
Quand je lui ai donc envoyé le message du producteur il m’a répondu en me disant de

lui envoyer par mail une copie du contrat et qu’il me renverrait ses commentaires.
Son message était bien sec mais je me réjouissais au moins d’avoir eu de ses
nouvelles.
J’ai envoyé et il m’a renvoyé avec ses annotations et ses conseils. Ce qui était clair
c’est qu’on ne se reverrait pas.
A l’église, j’y allais uniquement les dimanches et ce n’est même pas lui qui prêchait,
sauf le dimanche qui a suivi cette semaine merdique
Quand il est monté sur l’autel, j’ai baissé les yeux car j’avais bien honte.
Lui non plus ne regardait pas dans ma direction, pourtant quand tout allait bien il
prêchait et me regardait régulièrement.
Le coup de grâce est arrivé à la fin du culte quand un ancien a pris la parole
177
- Mes frères et mes sœurs en Christ, nous avons le plaisir de vous annoncer une
bonne nouvelle. Notre pasteur a décidé de faire le grand saut, nous allons
célébrer son mariage ici même dans notre paroisse le mois prochain
Bizarrement, il a levé les yeux et nos regards se sont croisés. Il les a baissé le premier
et moi j’ai parcouru la salle. Elle était là, toute belle dans sa robe bleue, elle avait ses
enfants près d’elle et on l’a présenté elle s’est levée et a salué l’assemblée.
Si la jalousie tuait c’est que je suis morte le jour là. Je n’étais pas jalouse parce que je
voulais son gars, j’étais jalouse parce que je n’étais plus habituée à marcher seule, à
faire mes choses seules, j’avais sa présence constamment, on riait, on causait, on
commentait, et c’était agréable. Ses conseils m’aidaient à prendre des décisions sans
trembler et aujourd’hui je me retrouvais carrément seule, même mes enfants je
n’arrivais pas à les voir. Le jour là une sourde colère est passée dans ma tête et j’ai
décidé d’aller récupérer mes enfants. Maman n’avait rien à me dire à ce sujet, rien de
rien.
Après le culte je l’ai appelé d’ailleurs appelé
- Oui Louisiane, je voulais même t’appeler hein, la la la,

- Maman, je veux récupérer mes enfants
- Ca veut dire quoi ? tu parles à qui comme ça ??
- Je ne vois pas pourquoi si toi tu ne me connais pas même mes enfants ne vont
pas me connaître, j’ai fait ce que je pouvais c’est Dieu qui va me juger mais
comme je prends le taxi maintenant là, rien ni personne ne pourra m’empêcher
de récupérer mes bébés, ce sont tes enfants ?
- Oui ce sont mes enfants, rien ne va leur arriver, j’ai contacté un pasteur, il va
prier pour toi et te déconnecter, je t’en prie Mamilou, pourquoi tu n’essaie
pas ???
- Maman je n’ai rien fait !!!
- Et tout ce qui se passe c’est quoi alors ?
- Ca a été un coup monté, et on a même arrêté la femme qui faisait ça, ce n’est
pas une secte
178
- Haaann, ok, viens à la maison, je suis là.
Je voulais bien essayer de tout lui expliquer, si elle était ouverte comme je l’avais senti
dans la conversation.
Quand je suis arrivée à la maison, je m’étais déjà préparée pour lui raconter la Génèse
de l’histoire, ce que cet homme lui avait fait, comment je l’avais poursuivi, comment
j’avais hérité de ses choses mais quand je suis entrée à la maison, j’ai vu que quelque
chose d’autre se préparait.
Maman fréquentait une paroisse non loin de la maison et apparemment, le pasteur était
là en poste avec plusieurs autres personnes.
Dès que je suis entrée il s’est levé pour venir me saluer
- Bonsoir ma fille
- Bonsoir pasto
Je me suis retournée vers maman pour qu’elle me fasse un signe quant à la raison de
leur présence
- Ce n’est pas ta maman qui nous a convoqué mais c’est l’Esprit de Dieu car la
délivrance d’une personne de la famille est souvent la délivrance de la famille ;
Ta maman m’a expliqué ce que tu vivais, et je sais que c’est malgré toi que tout
cela t’arrive, mais on va prier et même si tu t’étais engagé à quel point, même
s’il ont le droit légal d’affliger ta vie, on va te séparer de cela, mais il faut
d’abord que tu confesses, et que tu mettes le diable à la honte.
Le plus surprenant c’est que les autres chrétiens de l’église là étaient un peu musclés,
genre les costaud
La séparation là a commencé par une prière ou on m’entourait, un genre de tour dans

lequel tu ne peux pas t’échapper.
Pendant qu’on faisait ça je réalisais à quel point le cœur de l’homme se rapprochait de

Dieu quand il était en difficulté mais savait s’en éloigner. Maman alors elle ne voyait
même plus ce Dieu en moi qui nous avait guidés, qui l’avait délivré et protégé de
179
plusieurs attaques. Comme elle avait repris sa forme, elle connaissait de nouveau tout,
n’était à l’écoute de rien, avait ses certitudes comme beaucoup de mère africaine à qui
l’enfant ne pouvait rien dire. Je me retrouvais au beau milieu d’une mascarade, ou le
pasteur me versait l’eau, l’huile d’onction et chassait les démons, me séparait de je ne
sais quelle secte, il citait même des sectes diverses hein ????
Il a voulu m’imposer les mains jusqu’à il poussait mon front comme je ne manifestais
rien là.
J’ai enlevé sa main sur moi, ca suffisait.
J’ai voulu sortir du cercle
- Voilà le démon qui se montre
Quoi ???? Quel démon se montrait ?? heee haaaa, et maman même était engagée hein,
elle priait fort fort.
J’en avais sérieusement marre mais plus j’essayais de franchir leur barrière plus ils
savaient que là je suis entrain de prouver que j’étais dedans, donc j’ai changé de
stratégie et j’ai attendu toute transpirante qu’ils finissent.
Jusqu’à quand le pasteur est arrivé à la fin il a dit Amen je suis libérée, ils m’ont laissé
là assise au sol et il a demandé de l’eau à boire la mine satisfaite.
Ils se sont assis et apparemment maman leur avait préparé quelque chose.
Je me suis levée
- Maintenant je peux prendre les enfants ?

- Tu veux les emmener ou Louisiane ?
- Chez moi !!!
- Ma fille il faut d’abord te remettre, après la délivrance Dieu doit te charger, et
tu dois faire une cure d’âme et suivre des sessions intenses de prière
- Quoiiii ????
180
J’ai tiré une chaise que j’ai placé en face d’eux, maman voulait sortir poue aller
chercher si ce sont les plats ou quoi là, j’ai tiré une chaise de la salle à manger et je l’ai
tiré par le bras pour qu’elle s’asseoit dessus
- Toi ne bouge pas d’ici
Ils ont tous été surpris par la violence de mes propos et mes actes et j’en ai profité
- Par ta têtutesse maman, par ton habitude ou on ne peut rien te dire, tu connais
tout là, tu t’es associé aux mauvaises personnes, tu as pris des décisions bizarre
jusqu’à tu t’es retrouvée entrain de nous abandonner ici à la maison nous tes
filles avec tes petits garçons, tu sais comment on a vécu ??? tu sais ce qui nous
est arrivé ? ce qui m’est arrivé ???? ou était tu quand ce gars abusait de moi
parce que j’étais tellement malheureuse de rester ici à la maison avec papa qui
me martyrisait ? ou étais tu quand j’ai eu tellement honte au point d’arrêter les
études parce que mes vidéos étaient dans tous les téléphones du cameroun ????
J’ai erré avec le corps ouvert sans argent jusqu’à aller me réfugier ou il ne
fallait pas, et mettre ma sœur dans des situations bizarres dans son mariage ou
était même tu pour voir que peut être elle n’aimait pas son mari et moi je
l’aimais à la folie, ou était tu pour nous donner les conseils ??? Dès que j’ai eu
un peu d’argent j’ai pris une chambre et je suis allée rapidement te chercher au
village, je n’avais pas grand-chose, juste la grâce de Dieu avec moi, tu étais
malade… je dis même quoi ?? folle !!!!
Je t’ai pris dans la petite chambre et je ne me suis pas arrêtée là. Ou étais tu
quand je suis allée porter tes enfants qu’on repassait et fouettait à volonté ici ?
ils étaient chétif, malheureux, affamés… je suis allée à la police, je les ai
ramené, je n’avais rien, je n’étais rien mais mon Dieu agissait, ou était ton
pasteur et ces gros bras ?????? C’est la secte qui te cherchait dans tous les
carrefours parce que quand j’étais au boulot tu te perdais ?? J’ai appris
comment faire des injections juste pour te traiter. J’ai cherché la face de Dieu
partout où elle se cachait pour notre délivrance.
181
Un homme venait régulièrement te violer quand j’étais au travail et les voisines

pensaient que c’était papa, je l’ai attrapé un jour, je l’ai poursuivi ce matin-là,
c’était lui le sectaire, le sorcier, il s’est finalement transformé en serpent devant
moi en fuyant.
Ma mère a ouvert les yeux

- Tu ouvres les yeux ??? je t’ai assez ménagé maman je vais te parler et après ca,
oublie que tu as eu un enfant
- Avant même qu’il ne se transforme, tu es tombé enceinte de lui
Elle a encore sursauté
- Ouui toi !!!! j’ai les papiers de l’hôpital dans mon sac là-dedans, le sac de mes
papiers personnels, c’est là. Dieu merci un jour tu as fait une fausse couche, un
jour ou je n’avais rien, c’est le jour-là que Dieu m’a visité, que Dieu l’a exposé.
Devant mes yeux il s’est transformé et la voiture plus l’argent qui a ouvert sa société
ce sont ces gens qui ont appelé pour dire que ça ne lui appartenait plus mais que ce que
j’ai vu ne devait jamais $etre publique, j’ai souffert de faim, de froid avec toi dans
cette chambre maman, je t’ai pris ensuite on est venu ici, on n’a pas respiré avec
Magna et ta copine comfort qui avait récupéré ton mari après avoir tué la maman des
Annie.
Je les ai combattu grâce à Dieu, il ne m’a jamais laissé tomber, ce n’était pas un Dieu
qui chassait les démons qu’il ne voyait pas, je parle d’un Dieu que quand il me disait
fait comme ça, la chose tombait net.
Tu veux savoir pourquoi j’ai perdu ma voiture, ma maison, ma société ? mon

argent ????
Va demander à Vision 4 et même à Ariane TV, demande un peu la vidéo de la femme

qui a failli tuer une jeune fille sur le pont de la Sanaga et tu comprendras.
182
- Comme je tourne mon dos aujourd’hui maman Adieu. J’ai fait de mon mieux
mais c’est terminé
En parlant j’ai vu dans le couloir mes petits frères en larmes, eux ils se rappelaient de
tout, de tout ce dont j’avais parlé, ils savaient très bien ce que j’avais enduré.
Les enfants je reviendrais les prendre un jour, sois en sure.
Quand je me suis levée j’ai vu Junie sortir de dedans, j’ignorais qu’elle était là depuis.
Donc elle sortait de l’hôpital pour ici ??
- Mamilou ne pars pas je t’en prie
Elle pleurait à chaudes larmes et je savais qu’elle avait tout entendu
- Je suis obligée de partir Junie, je ne peux plus supporter, c’est trop.

- Mais on va trouver une solution, tu as déjà trop souffert pour nous
- Ça va ne t’inquiète pas, Dieu est au contrôle
Je n’ai même pas regardé en direction de maman, j’ai tourné mes pieds et je suis
partie.
Il était déjà 19h30 j’allais même ou hééé ???
Je suis restée d’abord au carrefour, je réfléchissais à ou aller, je me suis assise dans un

petit coin, sur le banc d’un vendeur de pain œuf.
J’étais tellement perdue et vide que je n’ai même pas entendu mon téléphone sonner,
plusieurs fois ça a sonné.
Quand j’ai décroché il y’avait tellement de bruit, mais j’ai reconnu la voix et c’était
celle d’Olivier
- Tu es ou Louisiane
- Je suis au carrefour Awae, j’étais à la maison, je ne vais pas bien
Je me suis mise à pleurer au téléphone
183
- Ecoute met toi à votre entrée, quand je suis là je vais t’appeler
J’ai attendu Olivier pendant près d’une heure, à un niveau le vendeur la m’a même
intrigué
- Ma sœur tu meurs quoi même hééé ? tu pleures quoi ?

- Tsuiiipp mon frère laisse moi
- Tu es une petite réssé qu’on a vu grandir içi, on a connu ton père et ta mère, il
ne faut pas baisser les bras, si c’est l’homme on va le boumfracasser sans le
kwat ci, tout le monde me connait non ? Chef chargement c’est moi !!!
- Ahahahaha, non oohh chef chargement, il n y’a rien, les problèmes de famille.
C’est chez lui qu’on chargeait nos pains le matin quand on allait au lycée.
- Réssé boit le way ci ça va te réchauffer
Il me donnait leur sachet de whisky, surtout qu’il en vendait, ça m’a intéressé, pour
chasser le stress non ?
J’ai avalé ça vite vite et j’ai jeté le sachet pour qu’Olivier ne m’attrape pas.
Pendant que je guettais du côté où il allait sortir j’ai seulement entendu mon nom !
- Louisiane !!!
184
Chap 19
J’ai levé les yeux et ce n’était pas Olivier, mais alors pas du tout Olivier
- Ekie
- Viens, on y va
- On va ou ?
- Comment ca on va où. Je t’ai dit que je voulais te voir et te parler
- Quand ça ?? S’il te plait, j’attends Olivier
- Mais on vient de se parler !!
Il est venu vers moi et m’a pris par le bras
185
- Frangin tu tire la réssé si pourquoi si elle te dit qu’elle ne te wait pas tu la lep
easy, est-ce c’est la force
- Toi tu me parles pourquoi ? On se connait ?
- Oui on se connait, vous venez nous prendre les Ngas au quartier et quand on
vous parle vous haussez le ton ? En plus tu l’as rends malheureuse même
- Allez souvent fumer vos chanvres ailleurs !!! parce qu’avec vos yeux rouges là
vous ne voyez pas clair, lève-toi et on s’en va
Chef chargement à d’abord laissé l’œuf qu’il faisait, jusqu’à il a éteint le feu sur un
œuf pas cuit, j’ai su que ca avait cuit
J’ai voulu tirer Gaby en lui disant qu’on part
- Petite Réssé ne tremble pas, je n’ai pas peur de la prison si je dois défendre nos
petites réssés du quartier, je vais te manger et tu vas comprendre que les
hommes mangent les hommes là dehors
Il s’est tourné et avant que quelqu’un n’ai pu intervenir il avait déjà empoigné Gaby.
J’ai crié pour alerter ceux qui étaient autour mais ils s’étaient déjà échangé les coups
de poings au point de se retrouver au sol.
Je ne savais pas Gaby aussi fort, car nous tous on savait que Chef Chargement était
l’un des gars les plus fou et courageux au quartier et personne n’osait se battre avec
lui, mais là Gaby l’avait immobilisé bras sur son cou entrain de serré et les gens ont
couru pour séparer.
Si j’avais su, weeeehh qui m’avait envoyé ???
Je me suis jetée sur eux et Dieu merci le renfort est venu pour séparer, avant qu’on ne
sépare Gaby a encore allumé un coup de poing à Chef chargement jusqu’à son arcade
a pété.
J’ai tiré le bras de Gaby en courant pour qu’on parte
- Mon frère, tu t’es attaqué à la maison des abeilles, je te promets quelque chose
186
Voilà la dernière phrase de Chef chargement, pendant qu’on s’en allait et que ses amis
le retenaient
Gaby a démarré la voiture et on est parti
- Gaby c’est comment ? pourquoi tu en es arrivé là avec un de nos voisins
Il avait une mine fermé, et avait l’air bien fâché
Après un certain temps il a démarré
- Je déteste quand quelqu’un que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve m’interpelle,

il m’interpelle et me menace par rapport à quoi ? je l’aurais étranglé si les gens
n’avaient pas intervenu
- Mais tu pouvais laisser, je te disais déjà qu’on part
- Parce que tu voulais partir n’est-ce pas, c’est bien ce que tu disais ???
Il a secoué son bras qui avait donné le coup de poing là en grimaçant, il s’était
apparemment fait mal au poignet.
On a roulé pendant un temps et j’ai senti comment le faux whisky la me donnait des
crampes d’estomac. Il m’a vu me crisper
- C’est quoi ? tu t’es fait mal ?

- J’ai bu les lion d’or là
- C’est quoi Lion d’or ?
- Ce sont les faux whisky en plastique là, il m’avait donné un et ca me fait mal au
ventre
- Quel idée de boire ces trucs ??? tu ne sais pas que le mauvais whisky fait mal
au ventre ???je vais t’acheter de l’eau et tu vas boire toute la bouteille
C’est ce qu’il a fait quelque part en route, j’ai vu pendant le trajet, le trajet pour
ou ????
Santa Barbara…
- On va ou ?
187
- A la maison ?
- Ekie, comment ? pourquoi ?
- Parce que je veux te parler sans que ton Olivier ne débarque piquer sa crise
- Oui mais je n’ai pas dit que je voulais te parler
- Tu n’as pas le choix Louisiane, ne me fait pas m’énerver encore plus, parler
n’est pas payant alors tais-toi avec tes discussions là
Nous sommes arrivés et je me suis retrouvé assise sur un fauteuil dans le salon.
J’avais ma bouteille d’eau dans les mains et lui s’est servi une bierre au frigo, une
heineken qu’il a ouverte et il est venu s’asseoir en façe de moi
- Louisiane ?
- Oui
- Louisiane
- Ekie tu m’appelles alors que je suis devant toi ?
- Pourquoi tu as fait ça ?
J’ai entendu comme si je n’avais pas entendu, il avait baissé le volume de sa voix
- Hein ?
- Tu pensais que tu te servais d’une poupée sexuelle masculine ???
- Tu parles de quoi ?
- Junie m’a demandé qu’on n’annule pas le mariage, elle m’a supplié sur ses
genoux de lui pardonner et de ne pas considérer tout ce qu’il y’avait eu
Je me demandais s’il voulait seulement m’annoncer qu’il allait toujours se marier, si

oui pourquoi prendre toute cette peine ??? Moi je savais que j’avais perdue de tous les
côtés, Dieu m’avait béni dans les autres domaines, mais sentimentalement là, moi-
même je voyais le ndem du ndem massa.
J’ai bu deux gorgées d’eau avant de bien écouter.
- Et pourquoi tu m’en parles ??

- Je voudrais que tu prennes la peine de m’écouter merde !!!!
188
Il s’est enflammé et s’est levé.
J’ai eu peur qu’il balance même la canette de bière là au mur
- Tu ne peux pas juste écouter Louisiane ?? Pour une fois je t’en prie, je t’en
supplie écoute-moi, pitié
J’ai vu qu’il tremblait en parlant
J’ai baissé la tête coupable
- Si tu veux savoir Louisiane ce qui m’a fait avoir un comportement bizarre le

matin du jour où on a passé cette merveilleuse nuit c’était parce que je t’en
voulais, j’étais très très en colère.
Toi tu savais qu’on était fusionnel, compatible, tu avais toutes les cartes du jeu
en main mais tu m’as manipulé, tu m’as échangé pour je ne sais quelle raison,
tu n’as pas voulu t’opposer même à ta sœur pour moi. Tu savais qu’elle voyait
quelqu’un d’autre en même temps que moi, tu as même su qu’elle ne m’a
jamais aimé, mais pourquoi toi tu ne m’as pas parlé…
En faisant l’amour avec toi je me suis souvenu cette nuit des fois où je t’avais
eu contre moi, c’était magique, rien à voir avec ce que je vivais avec ta sœur. Je
n’ai pas été heureux avec elle parce que je lui reprochais toujours de ne pas être
capable de me faire vivre les émotions qu’elle m’avait fait vivre le premier
jour…. Louisiane, tu savais que ce jour quand je te promettais de t’enceinter, je
t’avais enceinter, pourquoi tu n’as pas dit la vérité avant que n’aille la doter ???
Pourquoi tu as fait ca ???
Je voyais les larmes perler dans ses yeux.

- Je t’ai détesté, je te déteste encore pour ça car dans la vie il y’a des points de
non-retour… des niveaux où on ne peut plus reculer
A un moment j’ai constaté que je ne le voyais plus, mes yeux étaient remplis de larmes
qui ont mouillé ma joue en longues coulées, je l’écoutais sans pouvoir arrêter le flot de
mes larmes.
189
- Aujourd’hui que dois-je faire ?? Que dois-je dire à mes parents ? Que dois-je
dire à ma femme, que dois-je faire ? et mes enfants ? je vais vivre en aimant à la
folie la sœur jumelle de ma femme ? avec qui j’ai des enfants ? et vivrais-je loin
de mes enfants ??? Donne-moi la solution à laquelle tu as pensé ? Toi qui va te
marier avec cet Olivier, Dis-moi comment ôter de moi ce fardeau, dette
douleur !!! cette déchirure, j’ai si mal, je n’ai jamais été autant confus dans ma
vie Louisiane. Te rends tu comptes que c’est toi l’autre jour qui m’a fait
retrouver ma virilité d’homme ? juste en voyant ton corps ?
Pourquoi tu m’as fait si mal ???
Il s’est rapproché de moi et a posé sa tête sur mes genoux, j’ai senti ses larmes
mouiller la jupe que je portais et les miennes mouillaient sa tête.
Il avait raison, il était innocent et c’est moi qui n’avait pas su prendre les
bonnes décisions, je ne sais même pas ou je pensais que tout ca allait aboutir,
mais je ne pensais pas que ca allait autant le faire souffrir. Je pensai qu’ils
allaient rester en Europe et moi içi au Cameoroun, je pensais que j’allais rester
la sœur morte en Lybie pour lui et qu’ils allaient être heureux, je pensais que
Junie avait changé et l’aimait lui comme je l’avais aimé, je pensais beaucoup
beaucoup de chose, sauf ce qui se passait là.
- Gaby ne pleure plus, je suis désolée, je te jure je m’excuse

- Non tu n’es pas désolée, car tu ne sais pas ce que ça fait… je te le demande
aujourd’hui
Il a levé les yeux et a rapidement essuyé ses larmes du revers de la main
- On peut partir, recommencer tout à zéro loin de tout le monde, on prend les
enfants et on repart en France, toi tu peux partir comme étant Junie non ? et on
disparait de la nature et du jugement des hommes
190
Je voyais le degré d’amour qu’il avait pour moi, moi qui croyait que j’aimais à la folie,
je voyais mon collègue fou en façe de moi
- N’épouse pas ce Olivier, ne fais pas l’erreur que moi j’ai faites par ignorance
Je ne savais quoi lui dire, j’ai juste pris sa tête dans mes mains et j’ai posé mes lèvres
sur les siennes
C’était salé mais nous nous en foutions royalement. Peut-être même que les morves se
mélangeait à notre salive, mais nous nous sommes embrassés, profondément
embrassés.
Je voulais le consoler, je voulais lui faire oublier tout le mal que je lui avait fait, au
moins pendant cette nuit.
Il était comme un petit garçon, à genoux la devant moi, le visage dans mes mains.
J’ai léchés toutes les larmes qui étaient sur ses joues, et je l’ai pris par la main.
Il m’a docilement suivi.
Dans la chambre je me suis mise à le déshabiller.
Il a voulu parler mais j’ai collé mes lèvres contre les siennes
- Chuuuuuutttt
Je voulais le consoler, lui demander pardon de tout mon être.
Saurait-il comprendre le langage des gestes ? de mes gestes ??
Quand il s’est retrouvé nu, je me suis penchée devant lui et je l’ai pris dans ma bouche
en le regardant… Mes yeux le suppliaient de ne plus m’en vouloir et ma bouche
essayait de compenser ce qui ne pouvait même pas l’être
- Oh My God
Son corps en tremblé quand il a gémi. Il essayait pourtant de ne laisser transparaître

aucune émotion, il serrait même les dents pour que je ne sente pas qu’il aimait ce que
je lui faisais, mais je le regardait droit dans les yeux en l’avalant littéralement, en
191
sucant son gland, en tétant ses bourses, en léchant son sexe de tous les côtés comme
une glaçe.
Il a voulu me caresser mais j’ai retiré ses mains de moi, cette soirée était la sienne, s’il
y’avait un sommet de plaisir qu’un homme pouvait atteindre, moi Louisiane j’allais l’y
emmener.
Que je sois experte ou pas, mon instinct et mon amour allait me guider.
Je l’ai conduit sur le lit et je l’ai installé.
J’ai éteint la lumière principale et j’ai allumé la veilleuse.
Je suis entrée dans la toilette ou je me suis déshabillée, débarbouillée et parfumée.
Je suis revenu et j’ai recommencé à l’embrasser, couchée à côté de lui.
Il a voulu dire quelque chose mais j’ai posé un doigt sur sa bouche et quand il s’est tû
j’ai caressé ses lèvres avant d’enfoncer mon doigt sans sa bouche.
Il s’est mis à sucer mes doigts comme un bébé qu’on consolait avec le sein et ca m’a
excité.
J’ai sucé ses tétons, et j’ai mis de la salive sur l’autre main libre pour qu’elle caresse
un téton pendant que ma langue passait délicatement sur l’autre
- Shiiiiiiiiiiiiiiiittttttttttttt
J’ai ouvert ses jambes pour que je puisse le lécher partout.
Ma langue tournait autour du bout de son sexe, elle descendait plus bas om il y’avait
ses boules et même encore plus bas sur le rond doux de son anus. Là il a crié….
- Arrgggghhhhhhhhhhhhhhhh
Je l’ai sucé comme cà pendant plusieurs minutes avant de remonter vers son cou, ses
oreilles et je suis montée sur lui.
J’ai pris son sexe dans ma main et je me suis caressé à genoux, lui entre mes jambes.
192
Il ouvrait les yeux grands pour me regarder prendre du plaisir, surtout que personne
n’avait le droit de parler, on entendait juste notre respiration élevée.
De temps en temps je l’enlevais de mon clitoris pour caresser l’entrée de mon vagin et
je sentais comment il forçait une pousse pour s’introduire, mais moi je levais le bassin,
je voulais que son sexe me fasse jouir.
Quand ça voulait venir je me suis mise à accélérer ses mouvements en dessous de moi,
en respirant de plus en plus fort…
Ça avait une façon de venir fort fort comme si ça allait seulement m’évanouir, j’ai crié
et un jet est sorti de moi très fort, ca giclait partout sur nouss. Gaby a rapidement
introduit sa main dans mon vagin et il a légèrement curvé les doigts pour ressentir la
zone non lisse qu’était le poing G, il l’a rapidement localisé et s’est mis à la frotter en
mouvement de va et vient, ca direct provoqué un deuxième orgasme et il a enlevé sa
main pendant que je pissais de nouveau de jouissance, mais mon plaisir de baissait pas,
il a de nouveau mis la main pendant que son autre main se frottait sur mon clitoris la
j’ai crié de plus belle en me couchant sur lui, un autre jet puissant est sorti…
Je n’en pouvais plus et je tremblais sur lui comme une poule mouillée.
Moi qui voulait être celle qui allait le piloter j’étais KO, finie, j’avais besoin de
quelques secondes de récupération, mais lui apparemment n’avait aucunement
l’intention de me les permettre.
Il m’a renversé et sans aucune forme de procès il s’est introduit en moi…
Je pensais qu’il allait m’entrainer dans un rallye de baise comme la dernière fois où il
avait chauffé mes fesses, mais dès qu’il est entré, je l’ai senti trembler de tout son
corps
Il s’est d’abord arrêté et m’a regardé fixement, pendant même 30 secondes sans
tousser.
193
Après il s’est mis à bouger lentement.
J’avais un peu récupérer et je me suis mise à tourner les reins
Il était fragile, je le sentais, son plaisir était à la porte, même si on me disait quoi.
Il s’est encore arrêté pour chasser ça ; je l’ai fait sortir et moi je suis montée sur lui.
Je bougeais lentement les reins de gauche à droite, en montant et descendant, mais

doucement pour ne pas trop l’exciter.
Il m’a arrêté les reins et suivait mes mouvements
Je me suis penchée sur son oreille pendant que ma croupe tournait contre lui
- C’est moi qui te fait l’amour ce soir Gaby, je veux que tu me pardonnes pour
tout, sens ton plaisir bébé, moi aussi je t’aime, et c’est moi qui te baise non ?
Pardonne moi pardonne moi
A chaque pardonne moi je lui donnais de coups de reins de plus en plus fort et je
répétais ma demande de pardon
- Je ne veux pas jouir non ???? Arrête-toi Louisiane Arrrêêêêêêêêêêêête
Je me suis redressé et je l’ai chevauché en vrai
Il a crié de toutes ses forces.
Hééé le pauvre gardien au portail, la puissance de son cri avait de quoi réveiller tous
les voisins.
- Puttaaaaaaaaiiiiiiinnnnnnn Louisiane je t’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime !!!!!!
Je n’avais plus joui mais moi j’avais déjà eu ma dose au départ, je le faisais pour lui.
Quand il a fini de jouir il m’a serré très très fort contre lui et s’est endormi
- Ne pars plus s’il te plait
194
Il me parlait dans le sommeil et ne constatait pas que je pleurais toutes les larmes de
mon corps, ça a coulé sur lui mais il dormait.
Si Junie l’avait supplié… c’est qu’elle m’avait aussi supplié. Laure m’avait supplié et
j’avais vu la souffrance d’une femme qui perdait son mari.
Junie avait changé après sa maladie et si elle suppliait Gaby c’est qu’honnêtement elle
l’aimait déjà. Elle était trop orgueilleuse pour le faire juste comme ça…
En partant ce soir-là j’ai regardé Gaby endormi, Quel gâchis, un vrai amour
impossible.
Le gardien m’a regardé avec un regard accusateur, genre tu couches avec le gars de ta
sœur ???
Il était bien en retard sur les faits. J’étais la première à avoir couché avec lui des 2
sœurs….
J’ai revu dans ma tête les mots que j’avais employé pour lui expliquer ma décision, il
allait trouver une lettre sur son chevet et moi je serais déjà très très loin.
Chap 20
C’est avec le cœur lourd que je me suis levé ce matin-là. C’était le jour-J…
Papa m’a réveillé très tôt malgré ma gueule de bois, je m’étais saoulé toute la soirée.
195
- Gaby réveille-toi tu ne vas tout de même pas arriver tard à ton propre
mariage !!!
Oui !!! J’allais me marier, ce n’était pas une nouvelle extraordinaire mais c’est ce qui
me semblait normal, Junie avait complètement changée et regrettait beaucoup ses
attitudes passées.
Elle m’avait demandé pardon devant toute sa famille et j’avais été touché. Au fond je
l’épousais peut-être aussi parce que je n’arrivais pas à m’imaginer vivre loin de ce
visage. Etait-ce le sien ou celui de sa sœur Louisiane
Rien que de m’entendre penser à ce nom me faisait mal.
En me couchant ce soir la contre elle j’étais prêt à affronter le monde pour être avec
elle, mais en me réveillant le matin, sans ouvrir les yeux, je l’ai cherché des mains et je
suis tombé sur ce papier froid, posé sur le lit, ou elle avait déposé ce papier.
Il y’avait encore l’odeur de son parfum sur l’oreiller sur lequel elle était couchée
quand je la possédais…
Rien que d’y penser mon corps a vibré.
Je priais pour que Junie et moi ça marche et que sexuellement ça se passe car depuis la
naissance de sa fille, rien ne s’était passé avec nous.
Je lui avais demandé une période de réflexion, elle vivait chez ses parents et moi tout
seul.
Ca nous avait pris plusieurs mois, mais après avoir papillonné, et après notre dernière
conversation ou elle me promettait que je n’allais pas regretter de me marier avec elle
je m’étais finalement décidé.
Papa et Maman bizarrement non loin de porter des jugements m’avaient encouragé
quand leur avait dit que je voulais me marier avec Junie.
Je n’ai plus eu de nouvelle de Louisiane depuis ce soir-là, son téléphone ne passait

plus, sa mère n’avait plus de nouvelles, ni sa sœur.
196
Je n’avais même pas fait d’efforts de la chercher car j’avais compris, sa lettre me disait
tout
- Gaby
Quand tu liras cette lettre je serais loin, très loin. Je te demande pardon pour tout et je
prie que tu trouves la force un jour de me pardonner pour toutes mes erreurs car tu as
raison, tout est de ma faute.
J’ai été égoïste à plusieurs reprises, sans tenir compte de ce qui était juste, de ce qui
était normal et même cette nuit est typique l’expression de mon égoïsme, mais c’est
tellement difficile de rester près de toi et de te résister. Je t’aime tellement fort que j’ai
envie d’aller au-delà de la norme, du conventionnel, de ce qui est normal aux yeux de
la société.
J’ai apprécié faire l’amour avec le mari de ma sœur jumelle, tu as été le seul qui m’ait
jamais touché et je ne sais pas comment je ferais pour qu’un autre me touche.
Junie a changé et je ne peux pas mépriser ni négliger ses efforts, elle n’a pas à payer le
prix de mes erreurs, alors je sors de votre vie, de celle aussi de ma mère qui en retour
m’a traité de quelqu’un de méchant. Prends soin de nos garçons et je sais que Junie
sera une excellente mère. Prends sa fille comme la tienne, avec ton cœur je sais que tu
ne feras aucune différence.
Notre amour reste un amour impossible, aux yeux de la société, des familles, de Dieu
car s’il le voulait il aurait créé un chemin ou il semblait ne plus en avoir. Là il n y’en a
pas et j’ai compris.
Je ne t’oublierais jamais et j’espère qu’un jour maman saura vraiment qui je suis.
En lisant cette lettre, j’ai compris que c’était fini, ça m’a pris du temps, une grosse
période difficile, qui m’a poussé à décider de repartir en Europe et abandonner tous
mes projets locaux.
197
Il fallait que je reprenne ma vie en main et que je reprenne mon travail et tout, les
vacances étaient terminés et on allait retourner avec tous les enfants, c’était décidé
- Gaby tu traines la Mairie c’est 10h
J’avais mal à la tête, j’étais hyper fatigué mais il fallait le faire.
- C’est bon maman je m’apprête
A cause du mariage j’étais retourné chez eux sur insistance de Maman, ils avaient
organisé une somptueuse soirée au palais de congrès. Toutes mes tenues étaient prêtes,
traiteurs, tenues de la mariée, bref et maman et la maman de Junie s’était super bien
occupées de tout, il n y’avait rien à redire. De toute façon je n’y mettais pas trop la
tête.
Je voulais que tout ça finisse et que j’apprenne à vivre avec ma femme.
Maman prenait régulièrement les garçons et avaient failli s’évanouir quand je lui avais
dit la vérité.
Elle s’était tournée vers papa
- Je t’avais dit que les filles-là n’étaient pas les même non ? je suis une mama net
j’avais vu une différence mais quand j’avais dit à ton père il avait dit que je me
fais trop de films dans la tête. Quand tu as ton idée, ne la partage jamais avec
les hommes.
Junie m’avait demandé si j’avais eu des nouvelles de Louisiane mais elle m’avait vu
me crisper et elle avait compris que c’était un sujet sensible.
Elle était décidé à la retrouver et à l’inviter mais je ne savais pas si elle allait
réellement le faire, je priais même pour qu’elle ne le fasse pas parce que j’aurais été
incapable de prendre un engagement en sa présence.
Je me suis habillé et je me suis assurée que du côté de Junie tout allait bien, Pamela
était censée être son témoin mais elle m’a appelé pour me dire qu’elle n’arrivais pas à
la joindre et celle-ci n’était pas dans sa chambre d’hôtel
198
- Ecoute elle doit être allée faire un dernier soin ou vos choses des femmes
Pamela
- Mais on les a tous fait pendant la semaine elle n’a plus de soin à faire… Ah
tiens elle m’appelle là, raccroche et ne viens pas en retard
J’appréciais la chaleur qu’il y’avait derrière nos fêtes en Afrique, je me sentais entouré
par la famille.
Mes tantes qui cuisinaient dehors ont crié quand je suis sorti.
J’avais pour témoin mon cousin, celui avec qui je sortais de temps en temps quand je
séjournais au pays, il avait bien voulu remplacer mon ami de longue date qui m’avait
profondément trahi.
Je me demandais parfois s’il avait su que Junie était enceinte de lui, s’il l’appelait
encore. J’avais refusé d’entrer en profondeur quand elle avait voulu m’expliquer et je
m’en occupais comme si c’était moi le père. Je l’avais bloqué sur tous les réseaux et je
m’en portais bien. Il est venu me chercher dans sa voiture et nous sommes allés à la
Mairie.
C’était à l’hôtel de ville et Maman s’était assuré qu’il n y’ai pas un autre Mariage pour
qu’on ait assez de temps.
J’ai attendu avec les mains moites car j’avais une peur qui me tétanisait.
Je me demandais si je n’étais pas entrain de faire une erreur mais mouillé c’était
mouillé sans mouillé sec.
On m’a annoncé que le maire était déjà en salle mais Junie était en retard, je l’ai appelé
moi-même et elle m’a annoncé qu’elle était presque là.
Sa maman est arrivée me saluer avec les garçons et la petite.
Je leur avais cousu la même tenue que moi et ils étaient magnifiques. J’ai d’ailleurs
pris une photo avec eux dans la voiture.
199
On m’a annoncé l’arrivée de Junie et rapidement nous nous sommes retrouvés devant
le maire.
La salle était pleine de visages que je ne reconnaissais pas. Uniquement 3 amis à moi
avaient fait le déplacement, deux filles et un garçon. Les voir m’a fait plaisir.
On a commencé la cérémonie, plus de marche arrière, plus de doute, je faisais de Junie

ma femme.
Et j’étais décidé à apprendre à lui faire confiance, et à l’aimer, je le devais pour ma

propre paix et stabilité.
La Cérémonie s’est bien déroulée mais quand le maire a demandé si quelqu’un

s’opposait à ce mariage il s’est fait un silence.
Il y’a eu une bousculade au niveau de la porte car il y’avait des gens en plus et la salle
ne pouvait tous les contenir…
J’ai senti qu’il se passait un problème que maman a du se lever pour aller gérer.
Louisiane ??? j’ai pensé à elle et mon cœur a battu.
Elle avait appris qu’on se mariait et elle ne voulait pas me perdre, j’ai toussoté
- Il y’a un problème à la porte

- J’espère que ça va aller
Je sentais Junie stressée, et son stress m’a contaminé, j’ai fait signe à papa
- Papa qui est ce ?
Il n’était pas très en forme et ne pouvait pas s’y rendre donc on a attendu le retour de
maman
J’avais eu une fille avec une jeune femme, elle venait souvent voir mes parents mais
maman doutait de son sérieux et de cette paternité, pourtant je m’en occupais, maman
m’a expliqué qu’elle faisait son show en disant qu’elle voulait gâter le mariage mais la
sécurité l’avait expédié dehors.
200
On a repris le tout. Je le reconnais Junie était magnifique, nos enfants, enfin si je peux
les appeler comme ça étaient super, pourquoi donc continuais- je à ressentir cette
tristesse…
- Chéri pourquoi tu as l’air si malheureux ???
Je m’étais perdu dans mes pensées alors qu’on prenait des photos qui allaient durer
toute notre vie.
Je me suis ressaisi et je me suis composé un grand sourire.
Il était question pour nous d’aller nous reposer avant la soirée et nous avions pris une
chambre au Mont Fébé à cet effet.
Après les photos et le petit vin d’honneur donné sur place nous sommes partis .
Il faisait extrêmement chaud et ça a été un plaisir pour nous de se relaxer dans la clim
de l’hôtel
- Gaby je ne t’ai pas senti très heureux, tu es sûr que ça va ?

- Ca va aller, j’ai pris une décision, ne doute pas de moi
- Je veux vraiment offrir un foyer stable à ces enfants et surtout rattraper mes
erreurs avec toi
- Et l’amour alors ???
- Je peux te poser la même question ???
On s’est regardé et personne n’a dit moi.
Je savais qu’elle-même n’était aucunement motivée par l’amour mais je n’osais lui
demander si elle aimait toujours Franck ou si elle l’avait même aimé.
On s’est couché et bizarrement on est resté là l’un contre l’autre mais personne n’a osé
une caresse ou quoique ce soit.
201
Je me suis dit allez Gaby, le soir après quelques coupes de champagne ça va briser la
glace, encore que j’avais très peur que mon sexe me lâche comme les dernier mois
avec elle.
Avant la soirée Junie m’a informée qu’elle souhaitait s’habiller dans la chambre
prévue à cet effet, car elle y avait laissé sa tenue, elle devait se faire recoiffer
maquillée et tout donc elle est quittée assez tôt de la chambre et moi j’ai commandé
une bouteille de champagne pour booster mon courage.
A 19h on nous a demandé de commencer à nous apprêter car l’arrivée des mariées
était annoncée pour 21h.
Junie m’a informée qu’elle serait en retard à cause de sa tenue dont la fermeture avait
craqué et qu’il fallait que la couturière retouche. Pamela m’a appelé pour m’informer
qu’elle se rendait à la salle parce que Junie le lui avait demandé, elle devait aller gérer
la façon dont nos amis étaient installé tandis qu’une de ses cousines allaient l’aider.
21 heures j’étais dans la voiture devant la salle, le téléphone de Junie était déchargé,
pas moyen de la joindre, 22 heures les gens s’impatientaient déjà quand j’ai vu sa
voiture arrivée.
Je suis sortie rapidement pendant que les hôtesses couraient aviser le DJ.
J’étais déjà un peu bon et ca me plaisait, ca me rendait léger
- Junie pourquoi tu as trainé comme ça ???

- Ma tenue non ? je te l’ai dit
Elle est sortie, toute sublime.
Elle avait direct mis sa robe de soirée, une robe courte.
Le fait que j’ai bu du champagne me rendait léger, je lui ai fait un bisou, ca l’a même
étonné.
Louisiane était partie, tant pis, il me fallait être heureux.
202
Notre entrée dans la salle a été magnifique, les flash crépitaient de partout, les familles
étaient super heureuses.
Elle avait changé de coiffure et j’aimais ça, c’était plus relax que la première.
On a servi le buffet et je la tenais par la main pour qu’on aille se servir, elle a eu l’air
d’apprécier.
Il était question qu’on fasse le genre de tour d’honneur amoureux, embrassades et tout
mais j’ai refusé et on a fait un truc tranquille genre salsa avec les parents.
Dès qu’on a lancé piste libre, j’ai vu maman se rapprocher d’elle et lui parler à
l’oreille.
De quoi lui parlait-elle ? car ça beaucoup troublé Junie mais je n’arrivais pas à
interpréter l’expression du visage de maman.
On a dansé un tout petit peu et le champagne aidant je me suis mise à caresser le bras
de Junie, elle a frissonné comme si elle ne s’y attendait pas.
On dansait collé l’un contre l’autre et je sentais bien qu’elle provoquait quelque chose
en moi
- Je me demande comment notre nuit sera, j’ai envie qu’elle soit spéciale
- Elle le sera
Sa réponse et ses yeux m’ont troublé, j’avais trop bu mais quand même….
Je l’ai tiré dehors et j’ai fait signe à mon cousin, il est venu me donner les clés de la
voiture, la maman de Junie est sortir
- Junie vous allez où ??? et le gateau ??

- On arrive belle-maman
- Vous les jeunes la hein…
Junie se demandait où on allait, mais moi j’avais une femme et j’avais ressentie une
envie… et en même temps….
203
Nous sommes arrivés à l’hôtel et en quelques secondes la robe de Junie l’avait quitté
- Ma coiffure !!! attention
La voix….
Je l’ai embrassé avec passion en mordillant sa lèvre avant de la retourner contre la

porte.
Elle a crié
- Gaby !!!!
- Quoi tu es ma femme non ?
- Les invités
J’étais déjà entrain de la caresser, de caresser ses seins en collant mon sexe qui était
plus que répondant contre ses fesses.
Je n’ai pas pu résister longtemps et en quelques secondes j’étais déjà en elle.
Mais quelques secondes après l’avoir prise, je suis ressortie d’elle.
- Retournons au mariage ?
- C’est quoi ca ne va pas ?
- Nooonn ca va, on va continuer après le mariage
Elle se sentait mal et pensait surement que je la rejetais mais oh que non !!! Je voulais
la prendre dans les règles de l’art et du respect.
- Junie ne te fais pas de souci, on retourne à la fête.
Dans la voiture elle avait l’air frustrée, décue mais bon, j’avais mes principes et mon
attitude avait été une erreur.
Quand nous sommes arrivés sa mère nous attendait dehors
- Les gens veulent partir, on va couper le gâteau venez vite
On est entré rapidement et le gâteau est entré.

204
Ils voulaient faire ça selon le planning mais je me suis levé et j’ai demandé parole
- Junie viens
Surprise elle m’a suivi et nous nous sommes placés devant tout le monde et le gâteau.
J’ai pris le micro
- Je remercie tous nos invités d’avoir honoré à ce merveilleux mariage et je suis

très honoré de votre présence. Mon épouse et moi vous disons encore merci
Les gens ont sifflé quand je l’ai embrassé.
- Mais avant de couper ce gâteau je voudrais parler à ma femme…
Tout le monde s’est tue et elle-même m’a regardé dans les yeux
A ce moment-là je ne doutais pas, je savais ce qu’il fallait dire, c’était le moment
- Ma chérie, celle que j’aime de tout cœur, la sœur de mon choix, Louisiane,
acceptes tu d’être ma femme ?
FIN
205
EPILOGUE
Je venais de me faire prendre la main dans le sac, Gaby n’avait pas été dupe une
seconde fois.
Maman s’est d’abord effondrée, la mère et le père de Gaby ont esquissé un large
sourire, on a seulement arrêté Pamela qui voulait seulement venir arracher la greffe qui
me menaçait même à cause des coiffes qu’on avait tchouqué pêle mêle vite vite
dedans.
Il avait fallu les liens de sang pour que Junie puisse me retrouver, j’avais tout fait pour
qu’on ne sache jamais ou j’étais mais Maman Sou lui avait dit où me retrouver dans la
ville de Bafia, et elle avait fait le déplacement, jusqu’à me convaincre.
Elle ne voulait pas être malheureuse ni le rendre malheureuse
- Louisiane je ne l’aime pas et je suis entrain de refaire la même erreur que la

dernière fois, j’aime Franck et lui aussi m’aime, toi tu aimes Gaby et lui t’aime,
il est énormément malheureux, même à la mairie ce matin ,s’il te plait, viens
reprendre ta placé, on a échangé une fois on peut le faire deux fois, moi je
prendrais la vol avec Franck ce soir pour Paris, il attendait ma décision et a pris
nos billets avec celle de la petite, Annie va me l’emmener rapidement et je
m’en irais, viens !!!!
J’avais refusé mais elle avait tout fait pour me convaincre.
Je souffrais tellement de l’absence de Gaby qu’elle n’a pas mis beaucoup de temps
pour me convaincre, mais ça n’avait pas marché. Il n’avait pas été dupe et posait sur
moi un regard plein d’amour, il me dévorait des yeux tellement heureux…
- Oui Gaby je le veux !!!!
Maman n’avait qu’à mourir, et a bien failli
206
- Tu n’as pas honte ?? le mari de ta sœur, je te renie, je te maudit, tu es même

déjà maudis avec la vie que tu mènes… ils t’ont demandé qui cette fois çi.
Gaby m’a regardé
- Ne te concentre sur rien à part moi, c’est le plus beau jour de ma vie, je t’ai près
de moi pour la vie, peu-importe ce qu’ils diront, ca ne compte pas, viens on
s’en va
Il a fallu arrêter Pamela et maman pour qu’on puisse sortir de la salle là, en sortant la
maman de Gaby se chamaillait copieusement avec Maman, oueeeehhh le gâteau la, il
y’avait le chocolat sur ca
- Gars si je pouvais même couper un morceau de gâteau la on part avec
Gaby a éclaté de rire, un rire frais
- Tu es vraiment Louisiane, tu es malade, viens on va manger ca à la boulangerie
On est parti…..
J’ai vécu les plus beaux jours de ma vie, une lune de miel magnifique et merveilleuse à
Kribi, loin du jugement des autres, du regard de maman et de ses insultes.
J’avais mon Gaby, Junie était bien arrivée et était heureuse… On avait pleins de
projets dont le premier était de récupérer les enfants.
Après une semaine il a fallu s’armer de courage pour retourner à Awae pour parler à
maman.
Gaby a garé en haut et nous sommes descendus
Pendant que nous descendions, main dans la main en riant j’ai seulement entendu
- On ne fend pas la tête de Chef chargement comme ça
Quand on s’est tourné il avait déjà planté quelque chose dans le ventre de Gaby
207
Le cri que j’ai poussé Seigneur…
Chef chargement a disparu pendant que je demandais de l’aide, il venait de poignardé

Gaby et il s’était effondré.
Allait-il survivre ???
Mes cris ont alerté tout le monde et on a appelé un taxi.
Je tremblais comme une feuille et dans le taxi j’ai appelé ses parents et maman.
Ce sont juste ses parents qui sont venus à l’hôpital et on l’a pris en charge.
Son père malgré son état forcait pour monter et descendre.
Sa mère et moi étions collées, en larmes, priant pour que ca se passe bien.
On avait tellement de projet, celui de changer le nom dans l’acte de mariage, de fonder
une société ensemble vu que moi j’aurais le capital venant du dédommagement et lui
aussi en avait gardé, on devait construire notre maison, vivre avec nos bébés. Pourquoi
le diable venait nous affliger comme ça Seigneur ???
J’ai prié que Dieu le sauve pendant plusieurs jours, son état était tantôt bon tantôt pas
bon.
Finalement la police a arrêté chef de chargement, il se cachait chez un de ses amis à

Awae, le père de Gaby avait mis tous les moyens en jeu pour qu’on le prenne.
Je ne dormais quasiment pas les premiers jours, jusqu’à ce qu’on m’annonce qu’il était
sorti d’affaire.
Dès qu’on m’a annoncé ça, j’ai soufflé..
- Ta mère est ou Louisiane
208
- Depuis le mariage plus de nouvelle, je l’ai même appelé mais elle n’est pas
venu
Nous étions assises là dans la chambre ou Gaby était couché.
Il ne parlait pas beaucoup car la douleur était ravivée à chacun de ses gestes.
On causait comme ça quand ma mère est entrée.
J’ai d’abord été étonnée que ses yeux étaient rouges…
Qui était mort ?
- Maman il y’a quoi ???

- Qui est mort ?
MA belle-mère venait de lui poser cette question
- Il y’a que je ne sais pas si mes enfants, vous pourrez me pardonner, Louisianne,
ma chérie
Elle a éclaté en sanglot
- Maman ne pleure plus

- Je ne vais pas pleurer comment ?
Gaby venait de parler avant de faire une grimace
- Chéri ne parle pas, reste tranquille

- Je ne pleure pas ??? Louisiane hééé ma fille j’ai honte, honte pour ce que j’ai
fait, le diable m’a manipulé alors que toi tu m’as montré Dieu. Je me suis
laissée entrainer par ce charlatan qui disait qu’il était pasteur alors qu’il voulait
m’escroquer et me monter contre toi
On ne comprennait pas ou elle voulait en venir
- Ta sœur m’a ouvert les yeux, j’ai vu la femme qui était notre bailleresse là ou tu
avais pris ma maison, elle m’a raconté ta souffrance dans cette chambre avec
209
moi, elle m’a parlé de ce monsieur, de cette grossesse et ta sœur m’a envoyé la
vidéo de la femme qui voulait te tuer et qui a détruit toutes tes choses hhéééééé
Elle pleure jusqu’à se rouler au sol jusqu’à l’infirmière est venu nous chasser la
chambre là
Gaby lui a fait un signe de la main de nous laisser
- Ok mais plus de bruit
Je suis allée vers maman et je l’ai soulevé dans mes bras
- Maman ça va, ça va
- Ça ne va pas pardonne moi mon bébé jusqu’à j’ai monté tout le monde contre
toi, pardonne moi, que ton Dieu qui t’exauce toujours me pardonne, pardon
Je l’ai embrassé moi-même en pleurant, même à distance ma sœur avait continué à

aplanir mes sentiers, à veiller sur moi…
Pendant qu’on parlait, elle m’a appelé
- Maman est déjà arrivée Lou ?

- Oui Junie et toi c’est comment là-bas ? tu l’as envoyé ???
- Ouii, je ne pouvais quand même pas te laisser être accusé comme ça ma sœur
- Maman Junie tu es vraiment un cœur de sœur
- Hehehehehe je ne serais pas plutôt une sœur de Cœur ???
210

Soeurs de Coeur Tome 3

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SŒURS DE CŒUR TOME 3 Chronique d’une Rencontre Dangereuse

Sa tête se balançait même sans qu’il ne comprenne ce qui lui arrivait.

J’ai encore tapé un demi-tour brusque et en voulant précipitamment les retrouver je me

Ma tête a cogné forte contre le mur qui fait l’angle de la porte

Je me suis tranquillement redressée, je ne savais même pas d’abord quoi répondre, et

Je perdais le temps la comme une moumou, je n’arrivais pas à parler, je me suis

- Junie !!!!! Junie !!!!! Junie !!!!!!

- Comme elle est introuvable, on va rentrer et elle viendra nous trouver

Rentré ou ??? on m’attendait avec le café au deuil là-bas, il m’emmenait ou ?

- Je veux mon enfant s’il vous plait

- Ne me poussez pas à venir vous pousser de force dans la voiture la

Je suis restée tranquille toujours dans la même position, il a contourné précipitamment

- Aïe mon bras

- Tu tentes de sortir la tu ne veux pas me reconnaitre c’est avec la ceinture que je

Quelques minutes après c’est son téléphone qui a sonné…

Il a poussé un juron après avoir écouté ce qu’on disait

- Quoi ??? ou ???? Mon Dieu et l’enfant ???

Son téléphone a encore sonné

- Il y’a eu quoi ???

- Allons à l’hôpital ou on dit qu’on les a emmenés

Il secouait la tête désespéré

- Je ne sais pas, je ne sais pas

- Gaby n’était plus en situation de conduire et moi je ne connaissais pas moi

Je cachais ma peur derrière un faux courage mais je n’avais aucunement l’intention

Dans mon cœur silencieusement je priais, je suppliais Dieu de les épargner, et

Il s’est levé il a foncé dedans et je l’ai suivi

A peine on entrait dans une salle ou il y’avait un bureau on nous a interpellé

- N’entrez pas s’il vous plait, attendez dehors

- Parlez madame s’il vous plait

- Pourquoi ils n’arrivent à rien nous dire ?

Je n’avais pas prévu sa question ni réfléchi à la réponse

Il a sursauté et m’a regardé

On est sorti, suivie de l’infirmière.

Elle appelé Gaby de côté comme si il y’avait un secret à lui révéler.

- Elle dit quoi ?

Je me suis levée de ma chaise sans savoir

Je me suis mise à pleurer, c’est comme ça que ça commencait jusqu’à finalement on

Contre toute attente Gaby m’a pris contre lui

- Ne pleure plus, elle a été rassurante, ne pleure pas

Il est revenu après tout abattu.

Il a hoché la tête tout malheureux

- Comment l’as-tu trouvé ?

Landry lui-même commencait à pleurer contre moi tellement il avait sommeil, il

J’ai réfléchis un moment, il me demandait ça maintenant qu’elle-même lui avait dit

- Tu ne lui as jamais demandé ?

Yessss ooohh Junie, l’enfant là était forte

On est resté silencieux jusqu’à notre arrivée à la maison à Awae.

Il n y’avait plus beaucoup de personne dans la grande maison

Maman s’est levé rapidement et elle est sortie.

- Ça va mon fils ? vous allez bien ?

C’est comme ça qu’on a repris la route de chez eux

- Je ne comprends rien à rien, toi et Junie n’avez pas la même maman ?

- Elle était comment

Haaaaaannn comment Junie n’allait pas se comporter comme ça ???

Anti Comfort !!!!!!

Nous sommes arrivés à l’hôpital directement nous sommes allés en pédiatrie.

On a trainé dehors pendant qu’il dormait, on ne se parlait pas beaucoup et je l’étudiais.

- Junie il y’a eu quoi ? pourquoi tu es la ? c’est notre erreurs et nos mensonges

- Viens, tu vas t’asseoir sur le banc et te reposer, on pourra parler si tu veux.

- Gaby tes parents ne sont pas au Cameroun

On a décidé d’aller et il a demandé à l’infirmière de l’appeler en cas de pépin

- Louisiane, c’est bien ça ???

- C’est papa qui avait coupé ça comme ça !!!

Il était assis à côté de moi et me regardait