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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Cette expérience est l'une des principales raisons pour lesquelles je suis devenue
sobre. C'est aussi la raison pour laquelle je sais qu'il y a autre chose là-bas.
Est-ce Dieu ? Je l'ignore, mais je pense que c'est juste l'énergie de notre âme.

En 2020, je vivais avec mon fiancé, Jeremy, et nous étions encore tous les deux des
toxicomanes actifs. Bien que nous ne connaissions pas vraiment notre voisin, il
savait que nous prenions de la drogue, tout comme nous savions qu'il en vendait. Un
jour, il s'est arrêté devant notre maison et nous a demandé si nous voulions
acheter de la drogue. Nous sommes allés chez lui. Ce qui semblait être de la « Roxy
» (oxycodone ou autre), était en réalité du fentanyl, avant que cela ne devienne un
problème ici.

Dès que je l'ai pris, j'ai su que quelque chose n'allait pas. Je n'avais jamais
consommé de fentanyl de ma vie jusqu'à ce moment-là. La dernière chose dont je me
souviens, c'est que Jeremy m'a dit que tout se passerait bien pour nous. Il
essayait de me calmer parce que je pleurais et lui disais que quelque chose
n'allait pas. J'étais assise sur le rebord du lit, avec mes pieds par terre. Il se
tenait devant moi entre mes jambes et me serrait dans ses bras. C'est la dernière
chose dont nous nous souvenons tous les deux.

La prochaine chose dont j'ai été consciente, c'était de me retrouver juste dans
l'obscurité. Je n'avais aucune pensée consciente dans mon esprit. C'est comme si je
n'étais pas là, où mon esprit ne formait même pas de pensées. C'était comme si
j'étais dans les ténèbres, mais j'ignorais que j'étais dans les ténèbres.

J'ai entendu une voix familière dire : « Ma sœur, tu dois te réveiller. Peux-tu
m'entendre ? Viens vers ma voix, ma sœur… » Je ne comprenais pas ce que
j'entendais. Ensuite, j'ai su que j'étais dans un tunnel, même si je ne pouvais pas
le voir. Je n'étais pas dans mon corps et je ne pouvais pas Non plus voir mon corps
pendant que je marchais. Je ne pouvais pas m'empêcher de suivre le son de la voix.

Après m'être rapprochée de cette voix, je l'ai reconnue. C'était mon frère, qui
avait été retrouvé mort le jour de la Fête des Mères en 2010. Je ne l'ai jamais vu,
je l'ai juste entendu et senti. Pendant tout ce temps, je me rapprochais de sa voix
alors qu'il continuait à me supplier de me réveiller. Il n'arrêtait pas de dire : «
Et maman ? Tu ne peux pas faire ça à maman ! Tu dois penser à maman et papa. Tu ne
peux pas quitter maman et papa ». J'ai alors senti que j'étais proche de ne plus
avoir la sensation d'être dans un tunnel.

Toute l'expérience n’a duré que quelques secondes, mais en même temps, c'était
comme une éternité. J'ignorais que je n'étais pas réveillée.

Tout d'un coup, je me suis redressée dans mon lit. Je ne savais pas où j'étais, ce
qui se passait ou même qui j'étais. J'étais tellement désorientée. Je me suis
allongée à nouveau et je me suis immédiatement tout rappelé. Je me suis souvenue
avoir sniffé la pilule et avoir eu peur. Puis j'ai pensé : « Où est Jeremy ? » Je
me suis redressée et j'ai commencé à crier pour qu'il vienne. Sans obtenir de
réponse.

J'ai rampé jusqu'à la porte de derrière, j'avais du mal à respirer, et j'étais


tellement fatiguée. J'ai réalisé que la porte battait contre son pied pendant qu'il
ronflait. Je l'ai secoué et il n'a pas bougé. J’ai crié son nom et je l'ai un peu
giflé. D'une manière ou d'une autre, je l'ai sorti de ce coin et l’ai mis au milieu
de la pièce. J'ai vu du sang sur sa bouche, il avait du sang dans la bouche aussi.
J'ai essayé d'effectuer la RCR, mais cela n'a pas marché. J'ai mis mes doigts dans
le fond de sa bouche, et il y avait un caillot sanglant dans sa gorge que j'ai
retiré. J'ai recommencé à faire de la RCR. J'ai jeté un coup d'œil vraiment
rapidement dans la pièce et je n'ai pas vu notre téléphone. J'ai couru chez les
voisins et ils ont appelé le 911 pour moi.

J'ai recommencé à administrer la RCR et il ne respirait toujours pas. Un policier


est accouru et m'a dit que j'avais fait du bon travail. J'ai entendu d'autres
premiers intervenants accourir et crier de « l'injecter avec du narcan », un
médicament, et dire : « Il est en code bleu ». Quand nous sommes arrivés à
l'hôpital, je me suis endormie. Lorsque je me suis réveillée, le médecin m'a dit
que je n'aurais pas dû être en vie et qu'il n'y avait aucun moyen d'expliquer
comment j'avais même pu reprendre conscience. Le médecin m'a dit que j'avais assez
de fentanyl dans mon corps pour tuer trois hommes adultes. Ils ont dit que le fait
que je me sois réveillée et que j'ai même été capable de bouger était l'une des
choses les plus incroyables qu'ils aient jamais vues. Ils m'ont laissée partir plus
tard dans la matinée pour tenir compagnie à Jeremy. Celui-ci a survécu, mais avec
le temps, le seul symptôme résiduel est qu'il saute et tremble beaucoup dans son
sommeil.

Je crois que mon frère m'a donné la force dont j'avais besoin, et je sais
pertinemment que ce n'était pas un rêve. Mon frère m'a vraiment réanimée. Je sais
dans mon cœur que je n'étais plus vivante. La façon dont je haletais quand je me
suis réveillée m'a fait me demander si je respirais du tout.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je pense que c'était la dix-neuvième fois que j'attrapais une pneumonie en moins de
5 ans. J'ai été admise à l'hôpital, encore une fois. J'y ai passé la nuit et j'ai
rencontré le nouveau médecin vendredi. Il pensait qu'il savait pourquoi je
n'arrêtais pas de souffrir d'une pneumonie chronique et récurrente. Il voulait
faire une tomodensitométrie, pour ce qui semblait être la centième fois. Je
résistais, parce que les autres tomodensitométries étaient revenues normales, alors
qu'est-ce qui était différent cette fois-ci ? Je lui ai fait renoncer à la
tomodensitométrie, mais il l'a quand même commandée. Peu de temps après la
procédure, je suis sortie de l'hôpital pour me reposer à la maison. Ce soir-là, je
suis allée à un match local de football américain. Mon plus jeune frère était en
terminale, et je ne voulais pas que mes parents ratent sa performance.

Le lendemain, j'étais fatiguée. Plus tôt dans la journée, ma mère s'était arrêtée à
la pharmacie et avait ramassé une toute nouvelle ordonnance pour soulager mes
terribles épisodes de nausées.

Vers 20h30-21h00, je sombrais, puis sortais du sommeil. J'étais un peu sonnée, mais
j'ai décidé qu'il était temps d’avaler les médicaments à prendre au coucher, pour
que je puisse dormir le reste de la nuit. À l'époque, j'utilisais un flacon d’une
vieille ordonnance pour contenir mes 27 pilules pendant que je les sortais. J'ai
placé mon flacon de pilules mélangées à côté du tout nouveau flacon de pilules
contre la nausée, puis je me suis assoupie pendant un autre bref instant. Quand je
me suis réveillée, j'ai réalisé que j'avais trop mal pour avoir pris mes
médicaments du soir. J'ai tendu la main et j'ai attrapé l'un des flacons, trop
fatiguée pour m'assurer d'avoir pris le bon.

J'ai avalé les flacons de pilules. Lorsque ma pilule de magnésium ne s'est pas
coincée dans ma gorge comme d'habitude, cela a déclenché une alarme dans mon
esprit. J'ai tâté le coin de l'étiquette du flacon de pilules et j'ai alors compris
que ce n'était pas bon. J'ai confirmé mes soupçons que je venais d'avaler par
accident le nouveau flacon de pilules contre la nausée. J'ai immédiatement regardé
sur Google pour voir ce que je devais faire. Mes recherches n'ont pas abouti à des
informations appropriées. J'ai réalisé que je devais essayer de vomir autant de ces
pilules que possible, alors je me suis forcée à vomir. J'ai réussi à faire sortir
environ la moitié des pilules, donc je savais que je devais me rendre à l'hôpital.
J'ai appelé les secours pour qu'ils viennent me chercher. Quand ils sont arrivés,
ils ont cherché ce flacon de pilules. Dans mon désarroi, je l'avais jeté quelque
part dans ma pile de linge. Après 3 ou 4 minutes de recherche, le technicien
médical d'urgence (EMT) a dû prendre conscience de ma difficulté à parler. Il m'a
rapidement dit qu'il était temps de partir.

Je ne me souviens pas être rendue à l'hôpital, mais je me souviens que l'infirmière


des urgences m'a forcée à boire du charbon activé. Ça sentait et avait le goût de
la boue. J'étais en unité de soins intensifs neurologiques (USI). Quand ils ont
voulu vérifier mon fonctionnement cérébral, ils m'ont donné un panneau. Je me
souviens vaguement avoir tapé sur le panneau.

Pendant mon séjour aux soins intensifs et sous respirateur, j'ai eu une expérience
très lucide. J'étais dans un parc magnifique et feu ma grand-mère se trouvait sous
un arbre énorme. J'étais très proche de ma grand-mère et ça avait été dur pour moi
quand elle était « morte » en février 2017. Je me suis approchée et je me suis
assise sur le banc à côté d'elle pendant qu'elle me tenait la main. Je ne sais pas
si c'était pendant des heures ou des jours, mais j’ai eu le sentiment que cela
n'avait duré que quelques minutes.

En réalité, cela avait duré environ 3 jours ou plus.

Aucun mot n'avait besoin d'être prononcé. Elle m'a juste tenue la main. Au moment
de revenir dans mon corps, elle s'est penchée, m'a embrassée sur la joue et m'a dit
: « Nous ne sommes pas encore prêts pour toi. C'était merveilleux de te voir, et je
veux être égoïste et te garder ici, mais ton heure n'est pas venue de partir.
D'autres ont davantage besoin de toi que moi. Mais sache que je te reverrai bientôt
».

Je me souviens bien du matin après qu’on m’ait enlevé le respirateur. C'était


particulièrement difficile pour l'équipe des soins intensifs, car je n'étais pas la
seule personne à avoir fait une overdose ce samedi soir. Il y avait une Femme à peu
près de mon âge. Alors que j'avais accidentellement pris une surdose, elle avait
intentionnellement fait une overdose. Au moment même où j'étais transférée de
l'unité de soins intensifs à celle de soins intermédiaires, ses parents avaient
décidé qu'elle n'allait pas s'en sortir et ils étaient en train de débrancher la
prise. Cela avait été difficile pour le personnel médical de perdre deux patients
en même temps.

Depuis cet épisode, j'ai changé l'endroit où je mets mes médicaments, donc je ne
les mélange plus. Je vérifie toujours que tout soit correct.

J'ai vécu une expérience très similaire lorsque j'ai été hospitalisée avec le COVID
en septembre 2021. Encore une fois, j'étais dans le parc avec ma grand-mère.
J'étais à l'hôpital pendant 14 jours, mais les 2 premiers jours environ de mon
hospitalisation pour le COVID ont été effrayants.

J'ai traité ces incidents concernant mon après-vie potentielle avec mon thérapeute.
Ce parc étant calme et chaleureux, et vu le fait que ma grand-mère s'y trouvait, il
m'est difficile de ne pas essayer de faire pression pour le gagner. Néanmoins, je
sais que je m'y rendrai quand mon heure sera venue, et qu'il y a une raison pour
laquelle je me trouve toujours ici-bas.
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

J'ai vécu une EMI en 2015, après avoir tenté de me suicider.

J'étais au début de la trentaine et mère célibataire d'une belle petite fille. Ma


relation avec son père était instable et abusive dès le début et n'avait fait
qu'empirer au fil des années. Au moment où ma fille est née, nous n'étions plus
ensemble. Alors qu'ils me faisaient sortir de l'hôpital avec elle dans les bras,
une assistante sociale m'a glissé sa carte de visite ; c’était une défenseuse des
victimes de violence domestique. Je n'oublierai jamais ce moment.

Inutile de dire que j'ai élevé seule mon enfant, et que ça a été dur. À l'âge d'un
an, elle a reçu un diagnostic d'hydrocéphalie et a dû subir une intervention
chirurgicale vitale d'urgence ; elle a également souffert d'une légère paralysie
cérébrale et a développé par la suite de l’épilepsie. Depuis, j’ai souffert d'une
dépression paralysante.

Au moment de ma tentative de suicide, ma fille avait environ 7 ans. Je vivais avec


un copain et travaillais la nuit dans différents clubs en tant que danseuse. Une
chose dont j'ai tellement honte, mais qui me permettait d'être présente avec ma
fille pendant la journée et de travailler pendant qu'elle dormait. La plupart des
garderies locales n'étaient pas équipées pour s'occuper d'elle et je n'avais aucun
soutien familial. Ma vie était un gâchis et j'étais fatiguée et complètement
épuisée. Bref, après qu'une dispute avec son père ait abouti à des violences
physiques, l'humiliation et la frustration m'ont poussée à bout.

Je me souviens avoir déposé ma fille chez lui et avoir abandonné. Je ne pensais pas
qu'il la traiterait jamais comme il me traitait. Je pensais qu'elle serait en
sécurité. Mes souvenirs de cette journée ressemblent à un diaporama. J'étais assise
dans ma voiture et je ne suis pas tout à fait sûre si je me suis vue avaler toute
la boîte de pilules dans le reflet de mon miroir, ou si je me suis réellement
regardée les prendre. Tout ce que je sais, c'est que j'ai vu des larmes couler sur
mon visage et la prochaine chose que j'ai su, c'est que je baignais dans une
obscurité totale. Je me souviens avoir regardé tout autour et qu’il n'y avait
rien ; le temps n’existait pas et je n'avais pas de corps. Pourtant, j'étais
consciente et alerte. Je pouvais penser et j'étais plus comme une énergie ou un
esprit.

Bien qu'aucun mot n'ait été prononcé, il m'a été communiqué que quelque chose de
mal venait d'un endroit encore plus sombre en dessous de moi. Cette chose rampait
vers le haut pour m'attraper et m'entraîner en bas avec elle. Je n'ai rien entendu
ni rien vu, mais je savais que cela approchait. Je savais aussi que si cela me
prenait, l'endroit où j'irais n'était pas bien, et que je ne pourrais jamais
revenir. J'étais terrifiée et j'ai immédiatement commencé à prier. J'ai hurlé : «
Yéchoua, Yéchoua, Yéchoua » encore et encore. Je n'avais jamais fait référence à
Jésus en tant que « Yéchoua » auparavant.

Puis, je me suis réveillée sur un lit gonflable dans la maison de mon copain. Je
n'ai aucun souvenir de comment j'y suis arrivée. Quand j'ai tenté de me lever, je
me suis tenue debout pendant quelques secondes, avant de retomber par terre.
J'étais incapable de marcher, alors j'ai rampé dans le couloir et j'ai essayé de
descendre les escaliers. Je ne sais toujours pas pourquoi, ni vers où, j'essayais
de me rendre, mais mon ami m'a vue et il m’a relevée. Il a appelé le 911 (NDT : le
numéro des urgences aux Etats-Unis). Je l'ignorais à ce moment-là, mais j'avais
souffert un mini-AVC qui m'a empêchée de marcher pendant 24 heures. Après avoir
récupéré, j'ai été envoyée au service de psychologie où l'on m'a prescrit davantage
d'antidépresseurs. Pendant mon séjour là-bas, je me suis rappelée que j'avais
laissé ma fille chez son père. Même si j'étais faible, brisée et fatiguée, je
savais que je devais la rejoindre.

J'ai finalement été transférée à une cellule de crise. Quand j'appelais, le père de
ma fille m'insultait, avait des mots durs pour elle pendant qu'elle me parlait, et
je pouvais entendre les trémolos et la peur dans sa voix. Elle me chuchotait : «
Quand viens-tu me chercher, maman ? » Je m'effondrais complètement.
Je ne sais pas d'où m'est venue la force, mais ma santé s'est améliorée. J'ai pris
tous les médicaments qu'ils m'ont proposés et à partir de là, ils ont pu nous faire
intégrer un Refuge pour victimes de la violence au foyer. Même si c'était la
décision la plus terrifiante que j'aie jamais eu à prendre, je m’y suis rendue.

Dès que j'ai été libérée, je suis allée directement à l'école de ma fille pour la
récupérer. Je me suis arrêtée juste à côté de sa voiture, prête à l'affronter. Mais
il m'a juste regardée, avant de démarrer. Il n'avait jamais voulu la garder, il
n'avait jamais rien voulu d'autre que me faire du mal.

Notre expérience dans ce refuge a été l'une des plus belles expériences de notre
vie. Je me suis fait des amis, j'ai tenu des bébés et j'ai tant appris sur moi-même
et sur la force que Dieu m'a donnée.

Avant d'essayer de me suicider, j'avais l'habitude de m'asseoir et de regarder des


EMI sur YouTube pendant des heures, espérant que quelqu'un dirait qu'il avait vu le
paradis. On m'avait appris que ceux qui se suicident allaient en enfer et je
cherchais une issue. Je suis reconnaissante ; je comprends qu'invoquer Son nom et
avoir reçu une seconde chance est une bénédiction, mais je ne pouvais pas
m'empêcher de me sentir rejetée. J'avais regardé tellement d'EMI où Jésus
accueillait quelqu'un, ou bien, des EMI durant lesquelles des parents décédés
étaient là, souriant. Puis il y avait mon cas - essentiellement l’enfer.

Avec tout ce que j'avais traversé, tout ce que je voulais, c'était un câlin et des
encouragements, mais au lieu de cela, j'ai vu l'obscurité et j'ai ressenti de la
peur. Je suis revenue avec tellement plus de questions que de réponses. Mais, je
suis toujours là. Ma fille aura 16 ans en juin. Je lui ai appris à conduire. Je me
souviens que son neurologue m'avait regardée en face il y a des années, en me
disant qu'elle ne ferait jamais de vélo. Ma chérie a essayé chaque été pendant des
heures. Certains jours, elle tombait et pleurait. Ensuite, je pleurais et nous
étions toutes les deux assises là, à pleurer ensemble. Je priais pour qu'elle ne se
casse pas un os ; je priais que Dieu la guérisse. Son hydrocéphalie l'a empêchée
d’ajuster un casque dans le magasin, donc c'était encore plus effrayant. Mais
devinez quoi ? Elle fait de la bicyclette depuis l'âge de 13 ans. Je me suis
assurée que son neurologue soit la première personne à qui j’envoyais la vidéo.

Dernièrement, j'ai l'impression d'être de retour là où j'étais en 2015. Parfois, je


laisse échapper que je veux rentrer chez moi, et que la Terre n'est pas la maison
dont je rêve. La seule chose qui m'attache à cette terre, c'est ma fille. Je l'aime
plus que tout et je sais qu'elle a besoin de moi. Tout ce que nous pouvons faire,
c'est prendre les choses au jour le jour. Je ne sais pas où commencer. Mais je
crois que le bonheur auquel j'aspire est lié au fait de tirer les autres de cet
endroit sombre.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Alors que je reprenais conscience après un pontage coronarien, j'ai eu une


expérience avec la lumière que j'intitule : « Déjà-vu ». Il y a eu d'innombrables
expériences de mort imminente documentées de cette étape de retour. Comme mon
expérience n'avait pas une séquence linéaire d'événements et que la chronologie se
faisait dans l'autre sens, le terme « Déjà-vu » se rapproche de ce qui a été vécu.
Imaginez le processus si vous coupiez la chronologie quelque part avec des ciseaux,
puis coupiez également le morceau suivant, avant de les tordre ensemble à 180
degrés, puis de les recoller. La réalité défile pour l'expérimentateur de manière à
ce qu'il soit toujours conscient de ce qui va suivre dans les prochaines secondes.

Au début de cette vision, je pouvais prédire mot pour mot les dialogues et les
actions qui se produiraient dans l'environnement au réveil. Ensuite, j'entendais
cela à nouveau exactement comme cela s'était passé. Que les chronologies puissent
défiler dans l'autre sens n'était pas quelque chose de nouveau pour moi. Mais
qu'elles soient aussi une partie exacte de la réalité et qu'elles appartiennent
simplement au corps humain de l'expérience, ne cadre pas avec une vision linéaire
du monde. L'intellect ne peut pas Non plus se connecter à cette expérience
incroyable. Afin de traiter cette expérience, j'aurai certainement encore besoin
d'un certain nombre d'histoires et de récits d'autres voyageurs métaphysiques pour
pouvoir en retirer la quintessence. Pour une raison quelconque, j'ai reçu le cadeau
de lignes temporelles alternatives.

Durant la phase initiale du réveil, j'ai également vécu une expérience avec une
lumière d'une qualité si merveilleuse, qu'il est difficile de la décrire avec des
mots. On m'a montré trois ondes lumineuses sur lesquelles évolue l'humanité
d'aujourd'hui. Pour des raisons de logique, je les définis ici comme des voies de
conscience auto-imposées, que chaque individu peut emprunter pour obtenir les
meilleurs résultats possibles de son choix particulier. La première voie est celle
que la majeure partie de la population mondiale a choisie et la lutte quotidienne
est mise en œuvre dans cette chronologie. Je ne veux pas donner l'impression que ce
chemin est en aucune façon meilleur ou supérieur aux autres chronologies. Toutes
les expériences de la vie humaine ramènent finalement à la lumière divine.

La deuxième voie m'a été montrée comme un chemin mixte de couleur grise. Là, les
phases euphoriques alternent en succession rapide avec des phases dépressives.
C'est comme si les gens basculaient entre des phases de compétence et des phases où
ils manquent de facultés, puis de nouveau vers une nouvelle phase euphorique.

La troisième voie est celle de la victimisation absolue. Cela m'a été montré dans
des couleurs sombres et noires. Le pouvoir et la responsabilité ont été confiés à
des entités extérieures. Ici, seule une très petite partie de l'étincelle lumineuse
peut être abordée par la motivation. De nombreux êtres de lumière des dimensions
supérieures fournissent ici un service désintéressé, pour illuminer à nouveau le
chemin du retour vers la lumière. Cette voie correspond au libre choix absolu de
chaque individu quant à son choix vers la lumière ou vers les ténèbres.

On m'a également montré que dans cette obscurité existe l'un des choix les plus
incroyables pour l'humanité, car dans ce choix se trouve aussi la possibilité de
changer la galaxie. Les vérités fondamentales de l'Amour, de la Compassion, de la
Gentillesse et de la Bienveillance sont vers ce quoi la nature humaine peut et va
évoluer.

La première voie est tellement incroyable pour nous, les êtres incarnés. Cela ne
peut être qualifié qu'avec les définitions de l'utopie, de la vie céleste des anges
et/ou du ravissement extatique.

Il y a une partie magnifique des êtres qui reste toujours dans cette dimension. Ils
dansent et chantent à travers la vie. Pour eux, des termes comme la synchronicité,
la grâce ou la direction cosmique sont les éléments centraux et essentiels absolus
de la vie. Ils réalisent comment la création fonctionne et qu'une vie sans
connexion avec le Pouvoir Unique de la création perturberait tout. L'humour, la
joie, le plaisir, le respect, la compassion et la gratitude sont avec eux 24 heures
sur 24. Dans cet endroit merveilleux, toute peur est dissoute comme la brume par un
soleil brillant. C'est un domaine global avec une acceptation absolue, du confort,
de la paix, de la connectivité et la conscience à 100% de se trouver au bon
endroit.

Pendant cette période de considération de ces choses, j'ai été guidé par un être de
lumière merveilleux. Je ne me souviens pas de quelqu'un d'autre ou d'avoir
rencontré une certaine personne. Seules ces impressions de la lumière de l'amour,
et de la compréhension ainsi que de l'acceptation parfaites, sont restées.

À ce moment-là, il semblait tout simplement incroyable et impossible de choisir un


autre chemin que celui de la lumière. Ce qui illumine encore et encore ma vie à
partir de mon expérience avec la lumière, c'est la joie et le bonheur
irrépressibles d'une expérience d'une beauté indescriptible. Je crois que toutes
les personnes vivent cette même expérience merveilleuse dans un état de séparation
du corps (anesthésie générale, inconscience) - mais malheureusement elles ne
peuvent pas toutes s'en souvenir.

J'ai ressenti un amour pur, plus lumineux que tout ce que vous pouvez imaginer.
Tout est aussi beau, aussi pur que l'amour et la compassion. Ainsi, lorsque vous
traversez le voile et revenez de l'autre côté, vous en faites partie. Nous baignons
dans la beauté de la chanson qui fait chanter notre cœur : C'est Dieu.

Personne ne peut nous donner quelque chose de plus grand. Nous ne le verrions ni ne
le comprendrions. C'est l'Esprit dans sa forme la plus élevée.

En tant qu'êtres humains, nous nous sentons si seuls et solitaires. C'est un


sentiment tellement écrasant que de rester dans cette séparation imaginaire d’avec
notre chose la plus merveilleuse, et ensuite de ressentir cette expérience
terrestre si douloureusement.

Puis au milieu de la vie, une expérience lumineuse se produit qui balaie toutes les
réactions concernant cette séparation imaginaire, et dissout avec cette lumière
blanche pure les derniers doutes, comme pour un brouillard. C'est la désintégration
d'un voile auto-construit qui a empêché une prise de conscience que tout le monde a
le droit d'avoir comme droit de naissance. Il est exquis de savoir que la lumière
est la symphonie la plus merveilleuse du cosmos et qu'elle contient les couleurs et
le sens du toucher des plus belles expériences. Une merveilleuse expérience de
l'âme, qui s'imprime dans les cellules les plus profondes du corps.

Pendant un moment, j'étais de l'autre côté du voile. J'ai été autorisé à faire
partie de cette merveilleuse source de la création. Avec des milliards de points de
lumière, que nous appelons des êtres angéliques, qui brillent plus que la lumière.
J'étais en compagnie de la plus haute compassion, avec le plus grand Amour.

Tous les média, l’ensemble de la littérature quotidienne, sont remplis de drames


qui se déroulent à chaque minute dans le monde entier.

Comment quelqu'un peut-il avoir l'idée de rédiger un texte nous motivant à forger
un autre point de vue sur les calamités du monde ? Qu'est-ce qui le motive à voir
le bien dans tous ces événements, même s'ils peuvent être si dérangeants ? C'est
probablement la seule question décisive pour la survie de l’humanité. Le pouvoir de
la pensée de toute l'humanité sert à susciter l'anarchie et séparer les gens. Les
pensées humaines sont créatives et devraient être guidées par nous dans des voies
appropriées, et le peuvent.

Il dépend de nous tous d'assumer notre responsabilité et de réaliser le véritable


impact de nos actions ici-bas dans leur intégralité. Nous ne pouvons pas éviter de
nous éloigner complètement de tous les drames. Les désastres et calamités de
l'humanité veulent nous inviter à envoyer généreusement notre compassion et notre
énergie bienveillante vers les personnes concernées. Quelque chose qui devrait
plutôt être considéré comme normal si nos frères et sœurs sont dans le besoin.

Même si la vie spirituelle ne peut pas être prouvée à 100%, il existe des
témoignages irréfutables de ce processus. Pour moi, ce processus d'évidence est
devenu superflu depuis mon expérience avec la lumière. Même si j'ai pris du recul
par rapport à cette merveilleuse expérience, en regardant en arrière, je sais que
cette expérience est gravée de façon indélébile dans ma mémoire. Notre maison est
avec et dans notre âme. Une connexion qui reste inextricable et éternelle. Un tel
événement éclairant, nous remplissant d'un désir ardent, chantant nos noms dans la
lumière éternelle. Une si belle symphonie, qui nous émeut toujours aux larmes.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

J'ai accouché rapidement, mais le médecin n'était pas prêt. Je n'étais pas en salle
d'accouchement, mais en salle de travail. L'infirmière a essayé de m'empêcher de
pousser pendant le trajet vers la salle d'accouchement. Mon bébé est sorti d'un
seul coup. Le médecin se tenait près de la table. J'ai levé la tête et demandé ce
qui n'allait pas. J'ai vu que le placenta était presque déchiqueté. Ils comptaient
les lambeaux.

J'ai eu d'horribles douleurs dans le bas-ventre droit pendant 3 jours après


l'accouchement. Le personnel médical n'arrêtait pas de me dire que c'était des
séquelles de l’accouchement. C'était mon deuxième enfant et je savais qu'ils
avaient tort. J'avais 40 °C de fièvre. La troisième nuit après l'accouchement, je
me suis levée pour aller aux toilettes et j'ai senti quelque chose tomber de moi.
C'était une masse noire qui faisait partie du placenta déchiqueté. J'ai commencé à
faire une hémorragie par terre. J'ai crié à l'aide et les infirmières m'ont remise
au lit. J'ai appelé mon mari et lui ai dit ce qui s'était passé. J'ai dit au
personnel que j'allais m'évanouir.

J'ai réalisé que je regardais du plafond. Curieusement, une partie du mur de la


chambre d'hôpital avait disparu. J'ai vu l’une des infirmières lever le bras pour
m'administrer un coup de poing précordial. Ensuite, j'ai remarqué un escalier avec
deux personnes. Je suis allée vers ces gens, qui m'ont escortée pendant que je
montais l'escalier. J'ai ressenti tout autour de moi le plus merveilleux sentiment
d'amour et de paix. Je voulais que ce sentiment perdure pour toujours.

Je suis sortie dans un beau jardin où mon arrière-grand-mère m'attendait. Elle


était jeune, mais je savais que c'était elle. Elle m'a longuement parlé. Nous nous
sommes promenées dans cet endroit magnifique, et elle m'a dit que c'était son
jardin. Ensuite, nous avons marché jusqu'à un immense portail orné de bijoux. Je
pouvais voir des reflets dorés au-delà de la porte. Mon arrière-grand-mère m'a dit
que je ne pouvais pas franchir ce portail car mon heure n'était pas venue. J'ai
protesté et elle m'a poussée. Je suis retombée dans mon corps terrestre.

Personne ne voulait écouter ce que j'avais vu. Il m'a fallu beaucoup de temps pour
guérir. Je sais ce qui m'est arrivée il y a toutes ces années et je m’en tiens à ce
que j'ai ressenti et vu.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je me souviens que cet été-là, quand j'avais 21 ans, je me suis rendu jusqu’à un
cours d’eau dans la baie de Jinshan à Taipei avec des camarades de classe pour
jouer dans l'eau et faire un barbecue. Nous étions un groupe de garçons et de
filles. Peu après notre arrivée, alors que nous préparions un barbecue, l'un des
garçons a suggéré d’aller d’abord nager dans la crique. J'ai d’abord songé à
terminer de faire griller la viande avant d’aller nager, mais à ce moment-là, la
majorité des garçons était déjà parti, alors je me suis dit qu'en tant que garçon,
je devais aussi y aller. Donc, je les ai suivi.

Par conséquent, il ne restait que deux filles pour préparer le barbecue. Je me


sentais un peu coupable vis-à-vis d’elles. J’aurais aimé ne pas aller nager, mais
cela s’est avéré être une expérience inoubliable dans ma vie. En fait, je ne savais
pas nager. Mieux vaut dire que je ne pouvais que jouer dans l'eau, plutôt que
nager. Une fois que tout le monde était dans l'eau, ils ont tous montré leurs
compétences en natation telles que la brasse, le dos crawlé et la nage silencieuse.
Certains d'entre eux sont même allés plus loin pour grimper sur des rochers avant
de sauter. J’étais conscient que je ne savais pas nager, alors je suis resté du
côté des eaux peu profondes. Cependant, certains sont allé encore plus loin en eau
profonde, et je les ai rattrapés par esprit de compétition. Mais plus j’allais
loin, plus j’avais peur. A un certain moment, je n’avais plus pied au fond de
l'eau, et il était trop tard pour rebrousser chemin. Le courant m’attirait de plus
en plus profondément dans l'eau. Je me suis dit que cette fois-ci, j'étais
condamné. Effectivement, l’eau n'arrêtait pas de m'emporter de plus en plus
profondément. Je me suis débattu pour nager à contre-courant mais le courant était
trop puissant et je n’ai pas pu remonter à la surface.

Après avoir lutté dans l'eau pendant un moment, j'ai senti mon pouls devenir de
plus en plus lent. C'était très calme dans l'eau, tellement silencieux que vous
pouviez même entendre votre rythme cardiaque. Au moment où mon cœur a battu pour la
dernière fois, j'ai été aspiré ou comme expulsé par une force, et j'ai découvert
que je flottais en l’air, à environ 1 ou 2 étages d’immeubles au-dessus de la
surface de l'eau. A ce moment-là, j'étais perplexe. J’ai découvert que j’étais sans
corps, en train de flotter. Immédiatement après, je me suis senti perplexe de
savoir comment cela s'était produit : que j'étais sans corps et que je me sentais
léger. Pendant que je flottais en l'air, j'ai pu voir que deux de mes camarades de
classe étaient à la surface de l’eau. C'était comme faire un zoom vers l'avant avec
une caméra. Il y avait quelque chose dans l'eau qui me ressemblait. Après avoir
douté, j'ai réalisé que j'étais mort ? Juste à ce moment-là, mon environnement
s’est complètement obscurci, et une lumière brillante a surgi devant moi. Cela
ressemblait à un tunnel qui était l'entrée vers la réincarnation dans le monde
spirituel.

J'ai été propulsé vers l'avant par une force. L'ensemble du processus semblait en
apesanteur, tandis que je regardais ma main droite, qui avait la forme d'une main,
sauf qu’elle était transparente, et que ses rebords étaient éclairés par une
lumière bleue. Je me suis dit que j'avais dû vraiment mourir. La lumière donnait
l’impression d’être enveloppé dans une couche douce et blanche, dans cette
dimension. Il y avait un escalier ancien comme dans un palais chinois, au sommet
duquel se trouvait un miroir en bronze dont la taille était plus grande qu'un
meuble pour télévision. Le bord du miroir en bronze était décoré d'un motif de
fleurs dans le style des palais chinois. Une énergie m'a poussé devant ce miroir,
puis m'a déposé. Je me suis regardé dans le miroir et j'ai vu que j'avais une tête
et un visage, illuminés également par une brillante lumière bleue. Ensuite, le
miroir en bronze a projeté des images de ma vie depuis mon enfance jusqu'à l'âge
adulte à une vitesse très élevée, rejouant des centaines, voire jusqu'à des
milliers de mes expériences de la vie en environ 1 à 2 secondes.

Lorsque mon bilan de vie a été terminé, cette énergie m'a soulevé à nouveau,
contournant le miroir de bronze pour me faire avancer. Pendant que j'avançais, une
image est apparue derrière ma tête. C'était une dame vêtue de noir, allongée sur
les rochers au bord du ruisseau, pleurant en sanglotant. Plus l’énergie me poussait
vers l'avant, plus la dame pleurait fort dans l’image. Je pouvais sentir que cette
image essayait de me dire : « Es-tu sûr que tu ne regretteras pas ? » Et je savais
également qu'une fois que je passerais à travers cette lumière brillante, je ne
pourrais plus jamais repartir.

Alors je me suis dit que : « Non, si je pars, mes parents ne feraient que pleurer
et seraient très tristes. Non, je dois revenir ». Je me suis retourné vers la
gauche pour repartir en arrière et échapper à cette énergie. J'ai regardé en
arrière et j'ai vu le tunnel sombre par lequel j'étais entré auparavant. En un
éclair, une énergie m'a aspiré. J'étais de retour et capable de sentir à nouveau ma
chair.

Mais à ce moment j'étais encore au fond de l'eau, me disant que j’étais enfin
revenu, que je ne pouvais pas retourner là où j'étais tout à l'heure. Étonnamment,
je n'ai jamais su comment j'avais appris à surnager, à pagayer avec les mains,
jusqu’à ce que je refasse surface. Après que j’ai refait surface, mes camarades de
classe ont paru remarquer que je me noyais, alors ils m’ont rapidement poussé hors
de la zone d'eau profonde vers le rivage, là où j'avais pied. Eventuellement, j'ai
gagné la rive. (J'aimerais partager cela avec davantage de gens.)

Le récit ci-dessus est entièrement véridique, et en aucun cas de la superstition.


Telle a été ma propre expérience.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Au moment de cette expérience, je traversais une période de ma vie très déprimée.


Suite à un accident de travail, j'avais déjà subi une opération au dos et une
seconde était prévue. Simultanément, ma précédente épouse avait eu l'opportunité
d'aller de l’avant dans sa vie et avait déménagé à plusieurs centaines de
kilomètres de distance avec les enfants. J'avais l'habitude d'avoir les enfants
tous les week-ends, mais maintenant je devais m'en passer. Sur les ordres des
médecins, je n'étais pas censé conduire sur de longues distances. Il semblait que
toutes les choses que j'appréciais le plus m'avaient été enlevées. J'ai résisté
pendant un certain temps pour m'empêcher de simplement crier ou de briser des
choses, juste pour voir si cela aiderait. J'avais même pensé au suicide, ou tout
simplement à disparaître de la vie de tous ceux qui me connaissaient. Peut-être
déménager loin, là où je ne trouverais que des étrangers. Plus d'une fois, je me
suis tenu à la frontière avec le Canada, tenté de pénétrer dans la nature sauvage
et de voir combien de temps je pourrais survivre. J'avais beaucoup de compétences
de survie en plein air. Chaque fois que j'ai eu ces pensées, j'ai aussi songé à
leur impact sur mes enfants, et je me suis ressaisi.

Chaque journée était longue et vide, et les nuits étaient encore pires. J'avais
beaucoup de mal à dormir. La plupart du temps, je somnolais pendant environ 30 à 45
minutes, avant de commencer à penser à mes enfants. J'avais apparemment très peu de
contrôle sur quoi que ce soit dans ma vie et j'avais peur de m'endormir, ne sachant
pas ce que je trouverais d'autre en me réveillant. Les heures ressemblaient à des
jours et je ne savais pas quand ça finirait ! J'ai souvent utilisé la télévision
juste pour me tenir compagnie, comme cela avait été le cas ce soir-là, car cela
estompait certains de mes problèmes et interrompait mes ruminations mentales
récurrentes. Lorsque j'ai allumé la télévision, j'ai noté l'heure pour une raison
quelconque, puis je me suis assis dans ma position habituelle sur le canapé.
Quelques minutes plus tard, j'ai commencé à rêver ! J'ai rêvé que je me réveillais
dans une chambre d'hôtel au-dessus du dépôt de bus, à Kalispell, dans le Montana.

C'était comme si je faisais l'expérience de tout ce que je voyais ou entendais pour


la première fois. J'ai tout vu dans les moindres détails, et j'ai senti le travail
acharné qui avait été nécessaire pour le créer. J'ai entendu des sons normaux qui
ressemblaient à une symphonie de musique équilibrée. Surtout, j'ai compris que la
raison pour laquelle j'étais là était pour profiter d'une réunion avec ma famille.
Nous avions tous attendu trop d'années pour que cela se produise et avions convenu
de nous retrouver pour le petit-déjeuner avant de nous rendre au parc national de
Glacier pour la journée. Après une merveilleuse mini-réunion et un petit-déjeuner
lentement dégusté, nous sommes tous sortis vers les voitures pour commencer notre
voyage. À la surprise de nos pères, nous avions loué une limousine pour la journée
et il n'aurait pas à conduire.
Il y avait tellement d'excitation et de rires à l'intérieur de ce véhicule que nous
avons à peine remarqué la conduite. Certains des points de repère évidents ont été
notés au fur et à mesure que nous passions devant, et nous avons rapidement vu le
panneau indiquant que nous entrions dans le parc national de Glacier. Ensuite, les
kilomètres ont pris plus de temps à défiler, et je suis sûr que c'était à cause de
notre anticipation débordante, tout simplement. Nous avons grimpé de plus en plus
haut dans les montagnes, essayant de tout remarquer et de nous assurer que le reste
de la famille regardait également ! Nous avons contourné le sommet et sommes
finalement arrivés au parking du centre d'accueil. À notre grande consternation,
nous n'avions pas aperçu un repère que nous espérions tous voir, alors nous avons
demandé à notre chauffeur où pouvait se trouver cette attraction. C'était de
l'autre côté à quelques kilomètres de distance, et il a accepté de nous y emmener.
Nous avons tous sauté dans la limousine.

Nous avons lentement quitté le parking et nous sommes dirigés vers l'est. À un
certain moment durant ce court trajet en voiture de descente de la montagne, j'ai
commencé à remarquer que je ne parlais plus, ni ne riais avec la famille. Je
pouvais encore les entendre, mais je ne pouvais plus répondre. En fait, je ne
pouvais rien faire d'autre que de les voir et les entendre. Quelques minutes plus
tard, le chauffeur se garait sur le parking en bordure de route. Nous étions
arrivés au bon endroit. La famille avait commencé à quitter le véhicule et maman
m'avait poussé à sortir. Je n'avais pas pu réagir. Lorsque la porte de la voiture à
côté de moi était restée ouverte, j'avais commencé à tomber de mon siège sur la
chaussée. Des membres de ma famille ont essayé d'enrayer ma chute et d'évaluer ce
qui se passait. Alors que le chaos s'amplifiait autour de moi, j'ai commencé à
réaliser que je m'éloignais de mon corps. Je me suis élevé très lentement au début,
puis cela a commencé à s'accélérer, passant à un rythme normal. Je m'éloignais de
plus en plus, regardant ma famille tenter de me réanimer.

Je me suis élevé de plus en plus haut, jusqu'à ce que je ne puisse plus voir que
des nuages en dessous de moi. Puis tout est devenu absolument noir, et je n'ai rien
entendu ! J’ignore combien de temps j'ai attendu dans cette obscurité avant de
commencer à bouger mes bras et à me demander où j'étais. Étais-je entre le paradis
et l'enfer, ou est-ce que ça allait être mon enfer pour toujours ? Il semblait
qu'une très longue période de temps s'était écoulée, sans lumière ni son. Puis, en
un éclair, j'ai été pris dans les rapides d'une rivière déchaînée. Je me suis
débattu pour garder la tête hors de l'eau et pour essayer de trouver un moyen de
rejoindre le rivage !

Ce fut le début de ce qui s'est avéré être un voyage de près de 3 jours pour moi,
afin de découvrir ce qui se passait. Je savais que j'avais une destination à
laquelle je devais parvenir, mais sans savoir où. La plupart du temps, j'ignorais
si je devais aller à gauche ou à droite, mais je savais que je devais suivre ce qui
m'attirait. Au cours de mon périple, j'ai été mis à l'épreuve de plusieurs façons
et j'ai dû réussir mes efforts. Il n'y avait jamais personne d'autre pour m'aider
ou me guider. Vers la fin de mon voyage, j'ai dû finir de grimper sur un rebord
rocheux et me tenir dans un champ d'herbe verte et luxuriante.

Toutes les blessures et les cicatrices sur mon corps ont commencé à disparaître et
c'est alors que j'ai réalisé que j'étais arrivé au paradis. J'étais toujours poussé
à aller plus loin, alors j'ai continué à monter progressivement jusqu'à ce que je
tombe sur un endroit qui émettait la lumière blanche la plus magnifique. Ce n'était
ni une porte, ni un portail. Je ne peux décrire cela que comme : « Le Commencement
». Alors que je commençais à avancer dedans, une voix derrière moi a dit : « J'ai
quelque chose à te demander ». Je me suis retourné pour voir d'où venait la voix.
J'ai dû demander : « Est-ce Dieu ? » La réponse a été : « Je le suis, et j'ai
quelque chose à te demander ». D'abord, on m'a informé que je pouvais rester si je
le voulais, puis on m'a dit que je pouvais retourner dans mon corps si je
choisissais de répondre à la demande. Pour m'aider dans ma décision, je n'ai pas
été autorisé à faire plus de 3 pas dans la lumière. Au quatrième pas, ma décision
aurait été prise. J'ai fait mes 3 pas ! C'était magnifique, absolument
merveilleux ! Je voulais rester, mais je voulais aussi savoir ce qu’on me
demandait. Je me suis retourné et je me suis éloigné de la lumière. « Que voulez-
vous me demander ? »

« Je suis heureux que tu aies choisi d'en savoir plus ! » a dit la voix. J'ai
lentement levé les yeux, et la silhouette de Jésus-Christ se tenait devant moi, à
seulement 3 mètres de distance. Je me suis mis à genoux, j'ai joint les mains et
j'ai fermé mes yeux. J'ai commencé à prier. Quand j'ai fini ma prière, Jésus a
dit : « Lève-toi, et essuie la poussière de tes pieds dans l'herbe où tu te tiens.
Puis avance et marche sur le rocher qui me soutient ». Une fois sur le rocher, il
m'a dit qu'il me montrerait ce qu'il me demanderait, et j'ai accepté.

Les rochers sur lesquels nous nous tenions ont commencé à s'enrouler autour de nous
et j'ai réalisé que ce n'étaient pas simplement des rochers, c'étaient les mains de
Dieu ! Les mains se sont levées et nous ont ramenés le long du voyage que j'avais
fait. Finalement, nous étions à un endroit où je pouvais voir des milliers de gens
en dessous de nous. Chacun d'eux avait ses propres défis et capacités, tout comme
celles que je devais surmonter. Aucun d'eux ne pouvait voir les autres et chacun
croyait qu'il était seul comme je l'avais été. « Qu'est-ce que vous voudriez que je
fasse ? », ai-je demandé.

« Tu aideras mes brebis », l'ai-je entendu dire.

« Comment puis-je aider tous ces gens ? », m'écriais-je.

« Deviens ce qu'ils sont ! »

J'ai accepté la demande !

Après avoir terminé mon voyage, j'ai été ramené dans ma famille et dans mon corps à
nouveau. Le rêve s'est terminé tandis que je disais à ma famille que je les aimais,
avant de m'éloigner à l'arrière d'une ambulance. J'ai rapidement ouvert les yeux et
j'ai sauté du canapé avec étonnement car cela n'avait été qu'un rêve ! J'ai regardé
l'horloge et j'ai réalisé que ce voyage de 3 jours avait pris moins de 17 minutes !
Mon esprit tout entier était tellement rempli d'émerveillement que je n'ai pas eu
besoin de dormir pendant 3 jours de plus. Ce rêve, ou cette vision, ou appelons
cela simplement cette expérience, a changé la façon dont je pense à notre existence
ici-bas sur terre. Cela a changé ma perception du temps et de ce qui se passe
lorsque nous quittons nos corps.
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

J'avais 14 ans. J'étais un jeune élève de deuxième année au lycée, dans le plus
beau pays connu de l'Homme. Mon endroit préféré sur cette terre : Maui, à Hawaï. De
l'eau bleue toute l'année, une végétation verte, des grottes cachées et cascades à
travers toute l'île.

Pendant six mois, j'ai fait partie d'un programme pour jeunes là-bas, tous des
garçons entre 14 et 16 ans. Nous étions payés pour cueillir des ananas, l'un des
boulots les plus exigeants physiquement que j'aie jamais faits. De 8 à 10 heures
par jour, avec des capitonnages pour nous protéger des rebords acérés des feuilles
d'ananas. Pendant notre temps libre, nous avons exploré chaque recoin de l'île et
de l'océan que nous pouvions.

Environ quatre mois après le début du travail, mes amis et moi avons appris
l'existence d'un site secret de saut de falaise que les habitants appelaient « Iron
Maiden ». C'était à 3,2 km à la nage de la plage « Black Rock Beach », droit à
l'ouest de l'île. A cette époque, nous nous considérions tous comme des nageurs
adéquats, capables d'atteindre ce rocher de saut de falaise. Nous avons commencé à
nager avec enthousiasme, en suivant un habitant de confiance qui s'était déjà rendu
là-bas. Après environ 1,6 km de nage, le rivage n'était plus qu'une petite ligne au
loin. L'un de mes amis éprouvait des difficultés à cause de l’agitation de la mer,
et de forts courants sous-marins. Je suis resté avec lui jusqu'à ce qu'il soit à
l'aise pour continuer. Je l'ai laissé passer devant moi tandis que nous
continuions.

À ma grande surprise, j'ai commencé à avoir des problèmes moi-même. À ce stade, je


me trouvais à une bonne distance derrière le reste du groupe, donc j'étais
maintenant seul. J'ai paniqué un peu et j'ai commencé à flotter et à conserver mon
énergie comme on me l'avait appris. Après un certain temps, j'ai pensé que je
devrais retourner au rivage. Dès que j'ai recommencé à nager, mes muscles se sont
contractés. Je pouvais sentir chaque membre se durcir et arrêter de fonctionner,
tandis que je paniquais de plus en plus. La douleur était intense. Mais pire
encore, mon corps avait commencé à se refroidir et j'ai commencé à couler.

J'ai pris une aussi grande bouffée d'air que possible, mais ma tête s'enfonçait
déjà sous l'eau. Il n'y avait que des ténèbres en-dessous de moi, aussi profondes
que l'eau. Cela a suscité davantage de panique et mes membres ne bougeaient plus.
Mes poumons ont commencé à me brûler. Mes membres me faisaient mal et
s'engourdissaient. Mon corps tremblait de froid. J'ai laissé échapper un dernier
souffle et j'ai commencé à pleurer. Je ne voulais pas mourir, mais j'étais seul à
m'enfoncer davantage dans l'eau sombre, sur le point de rendre mon dernier souffle
douloureux. Ma vue est devenue rouge. Puis noire comme dans un tunnel ; je pouvais
à peine voir la lumière au-dessus de moi. Après avoir tremblé de façon
incontrôlable, j'ai finalement laissé l'eau de mer entrer dans mes poumons alors
que je toussais de douleur. Puis le temps s'est arrêté.

J'ai regardé autour de l'abîme aqueux et j'ai réalisé que je n'avais plus froid.
Tout était figé autour de moi comme si le temps s'était arrêté. Rien ne bougeait,
tout était silencieux. J'ai commencé à voir des souvenirs, comme si je les
revivais. De bons souvenirs quand j'étais très jeune, avant que je ne puisse parler
ou marcher. Des souvenirs affectueux des gens et des lieux autour de moi au fur et
à mesure que je grandissais. Même mes souvenirs tristes m'inspiraient de la joie
durant les moments où je les revivais. Les années ont défilé, et aussi courte que
ma vie ait été jusque-là, j'ai vu à quel point j'avais de la chance d'avoir eu
cette vie. J'avais vécu toute une vie d'expériences et tout ce que je pouvais
ressentir était de la gratitude. Joie et gratitude pour une si belle expérience de
vie. J'ai recommencé à pleurer, mais cette fois-ci, en versant des larmes de joie.
J'ai commencé à prier, une prière de remerciement au créateur pour tout ce qu'il
m'avait été permis d’éprouver, de voir, de sentir, d'entendre, de toucher, d'aimer
et d'expérimenter. J'ai remercié Dieu pour tout cela. Et j'étais prêt.

Puis j'ai entendu une voix dire : « Tiens-toi debout sur le rocher ».

Il y a eu une poussée soudaine, j'ai senti une pression dans ma poitrine et le


bruit d'un vent violent et de l'eau se précipitant devant mes oreilles. Le temps
s'est accéléré et je toussais soudain à nouveau violemment au-dessus de l'eau. J'ai
senti une brusque bouffée d'énergie et mes bras et mes jambes pouvaient à nouveau
bouger. Je me suis retourné et j'ai vu mon copain. Il était revenu me chercher. Je
lui ai crié de m'aider à trouver un rocher sur lequel me tenir. Déconcerté, au
milieu de l'océan, il m'a aidé à chercher un rocher. À une dizaine de mètres de là,
nous avons trouvé un rocher plat, qui mettait la mer à hauteur de la taille,
d'environ 1 mètre de diamètre. Il était couvert d'herbe douce comme de la mousse
que je pouvais saisir avec mes orteils pour me maintenir sans trop de difficulté.
Le rocher était comme un pilier, droit dans l'eau.
Alors que je me tenais là, je pouvais sentir mes forces revenir. Ma gratitude pour
la vie et tout ce que je venais de vivre pesait encore dans mon esprit. Et j'avais
été autorisé à vivre. J'ai crié de gratitude vers le ciel et je voulais tout
expérimenter. Dix minutes plus tard, mon ami et moi avons continué jusqu’à l’Iron
Maiden et sauté de la falaise avec nos amis pendant des heures et des heures. Nous
avons vu voir le célèbre grand requin blanc de Maui plus tard dans l'après-midi du
haut d'Iron Maiden.

Des décennies plus tard, je me rends toujours avec ma famille à Maui et nous
nageons et plongeons à Black Rock Beach. C'est notre lieu de vacances préféré. Les
habitants appellent la roche noire la porte d'entrée du monde des esprits. Quand je
nage dans cet océan, je le sens parfois m'appeler. Comme un vieil ami qui veut que
je revienne.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

C'était le 30 mars 2021 et j'allais me faire opérer en premier le matin. J'étais


extrêmement fatigué, je n'avais pas dormi et j'étais extrêmement nerveux. Ils m'ont
emmené dans la salle d'opération, où les médecins ont passé en revue ce qu'ils
allaient me faire avec tout le monde dans la pièce. Lorsqu'ils m'ont administré
l'anesthésie, j'ai entendu un gong extrêmement fort retentir dans ma tête. Quelques
instants plus tard, je flottais au-dessus de mon corps et regardais les médecins
s'afférer frénétiquement sur moi. Je savais que quelque chose n'allait pas bien,
mais on m'appelait pour aller ailleurs. Alors, je suis parti. J'ai traversé ce qui
semblait être un voile. J'ai vu une mer d'orbes aux corps translucides. J'étais
debout sur une scène et j'ai baissé les yeux. J'ai dit « Salut » à toute ma famille
et à mes amis qui avaient traversé le voile au fil du temps. Une amie, qui était
très proche de moi, était décédée il y a plus de 20 ans. Elle m'a fait le plus
grand câlin et ne voulait tout simplement pas me lâcher. Bien sûr, j'ai réagi de
même.

C'est là que les choses ont commencé à devenir bizarres. A ma gauche, une porte est
apparue. J'ai reconnu la porte comme la porte de « ma douleur et de l'angoisse ».
C'est là que nous enfermons notre douleur et notre angoisse. Mon amie m'a dit de
m'accrocher à elle et je l'ai fait. Toutes les personnes que j'avais vues mourir
dans ma vie sont passées par cet endroit avec le sourire aux lèvres. Elles ont
commencé à défoncer toutes les portes du couloir qui se trouvaient derrière ma
porte d'angoisse. La vague de douleur qui s'est abattue sur mon amie et moi a été
massive. Je n'avais aucune idée que j'avais enfermé autant de douleur.

J'essaie maintenant de ne plus faire ça et j'ai appris à laisser ces trucs ici-bas
sur terre où ils se manifestent. J'ai pleuré de manière incontrôlée pendant des
semaines après avoir fait face à cette douleur accumulée.

La prochaine chose qui s'est produite, c'est qu'une barre est apparue au-dessus de
ma tête et m'a entièrement arrosé avec une sorte d'énergie ou d'électricité.
Ensuite, j'ai baissé les yeux et j'ai vu une flaque noire à côté de moi. J'ai
demandé à mon amie : « Qu'est-ce que c'est ? » Elle a répondu que c’était la
culpabilité que j’avais fait peser sur moi-même à cause de ce qu'elle avait fait. «
Tu n'as plus besoin de la porter. Ce n'était pas à toi de la porter », a-t-elle
dit. Elle était excitée et ravie que je me sois libéré de la douleur. Elle m'a
donné davantage de câlins, d'amour et de bisous. Elle m'a également dit de : «
Laisser tomber cela, parce que je n'aurais pas pu changer l'inévitable ». Je lui ai
dit que je n'étais pas d'accord. J'ai laissé tomber cela parce que je l'aime.

J'ai éprouvé une sensation immense d'acceptation, de compréhension et surtout


d'amour. Tout ce que je pouvais voir, c’était une lumière blanche. J'ai entendu
dans ma tête des centaines de voix me dire toutes sortes de choses ; beaucoup
d'entre elles confirmaient ce que je savais déjà, sans en être sûr. Je filtre
toujours ces conversations. J'aime chaque seconde de mon expérience et c'était
choquant d'être arraché de ce magnifique cocon d'amour et de revenir dans mon
corps. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais apparemment j'ai à nouveau quitté
mon corps 5 minutes plus tard et je suis parti encore 5 minutes. Je peux seulement
présumer que je n'avais pas fini de parler à mes connaissances, mais elles m'ont
donné le choix de rester à la maison ou de repartir. J'ai choisi de revenir.

J'ai repris conscience dans la salle de réveil. Mon chirurgien m'a chuchoté à
l'oreille que l'opération avait été annulée parce que les choses avaient mal tourné
et qu'ils n'étaient pas sûrs de ce qui s'était passé. Puis, j'ai ouvert les yeux.
Tous ces médecins se tenaient autour de moi, en état de choc, avec des yeux
ressemblant à des soucoupes. J'ai demandé s'ils allaient bien. Le médecin-chef a
répondu : « Nous allons bien. Tel n'est pas votre cas. Maintenant, restez-couché ».

J'ai dû passer des tests quelques semaines plus tard. Les médecins n'ont jamais
rien trouvé de concluant quant à ce qui s'était réellement passé. Je ne suis
allergique à rien, même si mes poumons sont faibles à force d’avoir travaillé dans
les mines. C'est donc à cela qu'ils l’ont attribué.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je ne savais pas nager et j'étais debout sur un ponton. Quelqu'un m'a poussé dans
le lac et je me souviens m’être débattu frénétiquement pour remonter à la surface.

Ensuite, je flottais au-dessus de l'eau et je regardais l'eau se calmer. J'ai vu


mes cheveux tourbillonner à quelques centimètres sous la surface de l'eau. Puis ma
vision a changé de direction. Je voyais au niveau de la hauteur du ponton vers le
rivage. J'ai regardé mon cousin courir sur le ponton et sauter dans l'eau pour me
secourir. Je me suis réveillé en pleurant.

Ma mère était furieuse que j'aie été poussé dans l'eau. Elle m'a mis à l'arrière de
sa voiture. Alors que nous partions, je regardais le ciel par la fenêtre. Soudain,
j'étais hors de mon corps et au-dessus de la cime des arbres. Je regardais vers le
bas et volais à la vitesse de notre voiture. J'ai vu le toit rouillé de la vieille
voiture. Quand j'ai regardé autour de moi, j’ai pu voir des maisons et des bateaux
sur des remorques. J'ai aussi vu des poubelles sur le côté de certaines maisons. Il
y avait des voitures, au loin, qui venaient vers nous sur la route. Ensuite,
j'étais de retour dans mon corps.
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je me souviens avoir été tirée de mon sommeil lorsque ma tête a commencé à


tressailler et à vibrer de façon incontrôlable. J'essayais de l'arrêter, mais je ne
pouvais pas. J'ai vu brièvement mon père dans le bureau à ma droite, puisqu'il
travaillait à domicile à l'époque. J'ai essayé de lui crier « Au secours », mais je
n'arrivais pas à dire quoi que ce soit. Je me souviens être retombée sur mon
oreiller, les yeux fermés. La convulsion se poursuivait toujours, même si je
répétais : « S'il vous plaît, ne me laissez pas mourir ! Je suis trop jeune pour
mourir ».

Puis tout mon passé a défilé sous mes yeux. C'était comme si quelqu'un feuilletait
rapidement un livre de mes expériences, qui renfermait toutes les expériences que
j'avais vécu jusqu'au moment où cela m'arrivait. C'était plus rapide que tout ce
que je puisse décrire, sans que cela se focalise sur aucun souvenir particulier.
Puis, je me souviens avoir finalement dit (dans ma tête, pas avec des mots car je
ne pouvais pas parler) : « Que la volonté de Dieu soit faite ». J'ai alors senti
mon corps se calmer et c'était immensément paisible. Je me suis sentie m'élever de
mon corps, presque comme si je me dirigeais vers quelque chose. J'ai pu lever les
yeux vers le ventilateur dans ma chambre et la vision du tunnel a commencé. J'ai vu
un tunnel et une structure ronde d'un blanc nacré, comme une lumière au bout de ce
tunnel. Je n'avais pas du tout peur. Au lieu de cela, je me suis sentie devenir
curieuse à ce sujet.

La prochaine chose dont j'ai été consciente, c'est de m'être réveillée, allongée
sur mon oreiller. J'ai raconté à mon père le « rêve » que je pensais avoir eu. Je
sais que ce n'était pas un rêve, car malheureusement, j'ai eu quelques autres
convulsions cette année-là, avant que l'on m'administre des médicaments pour les
arrêter. Mais ces crises n'avaient rien à voir avec la première expérience que
j'avais eue avec mon EMI. Je n'ai jamais considéré cela Non plus comme une EMI,
jusqu'à ce que je commence à entendre les récits des autres. Puis je me suis dit :
« Oh mon dieu, c'est tellement similaire à ce qui m'est arrivé ! » Même maintenant,
pour une raison quelconque, je me sens obligée de partager mon histoire. J'espère
que cela apportera du réconfort à quelqu'un.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je m'étais isolée de mon père violent et de ce côté de ma famille depuis 5 ans.


Cela comprenait ma grand-mère, que j'aimais, mais mon père ne me permettait pas de
lui parler. Peu de temps après que ma grand-mère ait souffert un accident
vasculaire cérébral, j'ai eu un frisson froid dans le dos. C'était si intense que
j'ai dit à mon amie : « Je n'ai jamais ressenti un tel frisson auparavant dans ma
vie. C'était tellement terrifiant ». J’ignorais totalement qu'elle ait eu un
accident vasculaire cérébral. J'en ai été informée par un membre de la famille
quelques jours plus tard, car ma grand-mère n'avait pas été retrouvée pendant 2
jours.

Je me suis rendue à l'hôpital vers 19h. Mon oncle l'a suppliée d'ouvrir les yeux,
mais elle n'a pas pu. Mon oncle et ma mère sont restés quelque temps dans la pièce,
puis m'ont laissée seule avec elle. Une infirmière est venue dans la chambre et m'a
dit que ses signes vitaux avaient radicalement changé au moment où j'étais entrée
dans la chambre. Après qu’elle soit sortie, je me suis assise à côté de ma grand-
mère et je lui ai dit à quel point elle m'avait manquée pendant toutes ces années.
Je lui ai dit à quel point je l'aimais, les souvenirs que je n'avais jamais oubliés
et à quel point j'étais désolée de la façon dont nous avions été traitées et de ne
pas pouvoir lui parler. Après une longue conversation, je lui ai dit que je savais
que Jésus l'attendait. Je lui ai dit qu'elle pouvait partir, rester avec lui et
abandonner cette vie.

Immédiatement après que j'ai dit cela, sa respiration a complètement cessé. J'ai
ressenti une douleur très vive dans la poitrine. Je me suis souvenue à ce moment-là
que ma meilleure amie m'avait dit qu'elle avait ressenti une douleur extrêmement
vive dans la poitrine lorsque son oncle était décédé dans des circonstances
similaires. J'ai couru chercher l'infirmière immédiatement et je lui ai dit que ma
grand-mère ne respirait plus. Quand nous sommes retournés dans la chambre, elle a
vérifié ses signes vitaux sans rien dire, puis a couru chercher deux autres
infirmières. Les trois infirmières ont confirmé qu'elle était décédée. Je crois
vraiment que son âme était déjà de l'autre côté avec Jésus, et elle attendait
simplement que je lui donne le feu vert pour partir.

Le lendemain soir, mon oncle m'a donné quelques-unes de ses affaires. Cela
comprenait une décoration de Noël en céramique que je n'avais jamais vue
auparavant, faite de deux cardinaux rouges blottis l’un contre l’autre. Au cours
des jours suivants, j'ai vu des cardinaux rouges tous les jours, chose inhabituelle
dans ma vie. Je crois qu'elle me faisait savoir qu'elle était libre comme un
oiseau.
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

J'ai eu une greffe de moelle osseuse le 21 novembre 2014. Je suis sortie de


l'hôpital en décembre et j'ai passé ma convalescence seule dans mon appartement en
Californie.

Mon rétablissement a été une expérience solitaire, isolante et remplie d'anxiété,


car je n'avais jamais traversé de crise de santé auparavant et j'étais jeune, avec
peu de soutien.

Je ne me souviens pas de la date exacte, car je n'ai pas partagé cette histoire de
peur d'être qualifiée de folle. Cependant, je sais que c'était à peu près au moment
où Murrieta a reçu des chutes de neige, ce qui était rare dans la région. Ce qui
place cela autour de décembre 2014 à janvier 2015.

Durant les quelques jours qui ont précédé l'expérience, j'avais la sensation que si
je fermais les yeux, je ne pourrais plus me réveiller. Je ne pouvais pas cerner
pourquoi je me sentais ainsi. (Pas de fièvre/pas d'éruption cutanée/pas de maux de
tête/etc.) J'ai fait part de mon inquiétude à ma mère, mais elle n'était pas
préoccupée. A ce que nous savions, je faisais tout correctement en ce qui
concernait la gestion de ma convalescence et de mes médicaments.

Me sentant malade, fatiguée, désespérée, seule, dénuée de valeur, inquiète pour mes
finances et l'avenir, j'ai commencé à interpeller Dieu pour qu'il m'aide à conclure
des accords tels que : « Si vous me montrez que vous êtes avec moi, je promets que
je renonce à ma volonté pour la vôtre » ; ou encore : « Si vous me sortez de ce
pétrin, je vous consacrerai ma vie » - ce genre de choses. J'ai vraiment senti que
je n'avais aucun avenir ni but, et que mon corps ne fonctionnerait plus jamais
correctement.

Je comprends maintenant que l'ennemi avait trouvé une porte ouverte. J'ai envisagé
le suicide et j'ai même commencé à réfléchir à l’ordonnance dont je pourrais abuser
pour mettre fin à mes jours. J'ai fait des recherches sur Google sur différentes
ordonnances pendant un moment, puis je me suis allongée dans mon lit en pleurant
sur mes émotions et en suppliant Dieu d'intervenir jusqu'à ce que je m'endorme.
J'ai dormi pendant un certain temps, puis j'ai été réveillée par des sons étranges
après minuit (je me souviens que c'était vers 2 heures du matin).

L'ambiance avait changé dans mon appartement. Mes stores se sont soulevés et ont
été aspirés contre les vitres. Il faisait sombre dehors, mais une lueur blanche
remplissait mon appartement à travers les stores. Ayant quitté l’endroit où ils
avaient dormi pour se rassembler dans ma chambre, mes 3 animaux de compagnie (des
chats) ont commencé à parler, et ont crié des louanges au Seigneur. Une douce odeur
a empli mes sens.

Toutes ces choses défiaient la science et je savais que quelque chose de spécial se
passait. J'ai commencé à me déplacer vers le haut, et il ne faisait plus nuit, car
je me trouvais dans un ciel bleu.

J'ai baissé les yeux et j'ai eu une vision d'arbres et de montagnes qui
s'inclinaient. J'ai levé les yeux et j'ai vu Le Fils de Dieu descendre. J'ai dit
aux autres personnes en bas sur terre, dans la vision : « Le voyez-vous ?! Je
savais qu'il viendrait ! » Mais les nombreuses personnes autour de moi dans la
vision n'ont pas levé les yeux et ne l'ont pas vu.

J'étais ensuite assise à une grande table ronde en bois. C'était une table de
banquet. J'étais là avec plusieurs autres invités, tous vêtus d'une lueur blanche.
Je n'ai pas reconnu les invités mais il y en avait environ douze, et ils m'ont fait
me sentir incroyablement heureuse d'être assise avec eux et très bien accueillie.
Nous avons mangé et nous avons ri. Nous n'avons pas ri aux dépens de qui que ce
soit, mais parce que nous étions remplis de joie et heureux, un vrai Bonheur.

La vitesse à laquelle tout le monde parlait était d'un autre monde. Ce n’était pas
tant des mots échangés, mais des idées véhiculées à travers des images rapides et
des chiffres. Nous avons joué à une sorte de jeu mental/télépathique avec des
chiffres. Je ne dispose pas des mots exacts pour le décrire. Mais la joie et le
plaisir que cela m'a inspirée ressemblaient beaucoup à jouer à un jeu de cartes en
bonne compagnie. Avec ceux que vous aimez le plus.

Après notre banquet et notre jeu, j'ai marché avec le Seigneur. Je savais que
c'était Lui parce que sa lumière était la plus brillante et la plus chaude et je me
sentais tellement bien en sa présence. Juste submergée par le confort, la joie, la
paix et l'amour ; même si très peu de mots étaient prononcés, toutes ces émotions
étaient ressenties. C'était un soulagement de la douleur. On m'a présenté un garçon
aux cheveux blonds et aux yeux bleus. J'avais le sentiment que ce garçon pouvait
être un membre de la famille, mais j’ignorais comment nous étions apparentés. Je me
suis demandée s'il appartenait à ma sœur, car elle a les yeux bleus. J'ai été
submergée par un sentiment d'amour et d'appartenance.

Mes joues me faisaient mal à cause de tous mes sourires, ce qui m’a rappelé que je
n'étais pas vraiment au ciel, mais toujours dans mon corps terrestre. Je suis
revenue de cette vision et j'ai reçu un sentiment renouvelé d'espoir et de joie. Je
ne voulais pas repartir. Le paradis était comme chez moi et je n'avais aucune envie
de revoir ma maison terrestre.

De retour dans mon lit, j'ai regardé la lumière du Saint-Esprit glisser de ma


chambre à travers les stores. Des larmes de gratitude ont jailli de mes yeux. J'ai
été profondément touchée que ce genre de cadeau puisse m'être fait - à moi, une
pécheresse profondément imparfaite et ingrate.

J'ai sauté du lit et crié des louanges de gratitude, d'adoration, et j'ai regardé
la lumière blanche s'écouler par les fenêtres de mon appartement et l'atmosphère
revenir à la normale. Je me sentais à nouveau vivante, comme une nouvelle création,
vraiment née à nouveau, et remplie de joie dans le Seigneur.

Plus tôt dans la soirée, j'avais été plongée dans le moment le plus fracturé de ma
vie et soudain, j'avais vécu le moment le plus heureux et le plus apaisant de ma
vie.

Croyant que j'avais ressenti un contact avec le paradis, j'ai immédiatement appelé
deux membres de ma famille pour leur expliquer la bonne nouvelle. Je pense que je
n'ai pu joindre que ma mère qui a dit quelque chose comme : « Nat, tu as
probablement mélangé tes ordonnances, et tu as des hallucinations. Si tu vas bien,
retourne te coucher ».

J'ai vérifié mes médicaments et tout semblait à sa place.

Pour moi, peu importe si c'était vrai ou si ce n'était qu'un rêve. Cette vision m'a
sauvée du suicide cette nuit-là, a enflammé ma foi et m'a donné soif d'Écritures.
Je voulais en savoir plus sur cette table de banquet.

Je me suis rendormie vers le matin avec le plus grand sourire aux lèvres, et j'ai
connu le meilleur repos de ma vie.

Les jours suivants, j'ai commencé une nouvelle vie. Il est intéressant de noter que
je venais de renaître grâce à une greffe de moelle osseuse. C'est ainsi que les
médecins appelaient le jour de la greffe : un jour de renaissance. J'avais besoin
de sang neuf pour survivre, mais c'est vraiment par le sang de Jésus que j'ai
guéri. C'était comme si Dieu avait en quelque sorte oint mon sang neuf et m'avait
encouragée à vivre une nouvelle vie, à l'intérieur comme à l'extérieur. J'ai eu
soif d'en savoir plus sur cette table de banquet et je me suis plongée dans les
Écritures, la tenue d’un journal sur la bible et la recherche d'Écritures qui
correspondaient à ma description des royaumes célestes. J'en ai trouvé beaucoup,
grâce à Dieu.

Je suis devenue mère adoptive en janvier 2019 d'un petit garçon aux cheveux blonds
et aux yeux bleus. J'ai pu adopter cette petite bénédiction en février 2021 et il a
été nommé John-Luke.
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je subissais une opération simple sous anesthésie générale, ce qui m'avait rendue
inconsciente.

Tout d'un coup, je les ai vus m’administrer une défibrillation et j'ai pu les
entendre parler. La prochaine chose que j'ai su, c'est que je me précipitais dans
un tunnel. Il y avait une lumière, au loin. À un moment donné, je me suis arrêtée
et j'ai plané là-dedans. Je me souviens avoir pensé : « Oh mon Dieu, je suis en
train de mourir ! S'il te plaît, ne me laisse pas mourir ici en Allemagne. Ça va
tuer ma mère de me perdre ».

Je me souviens avoir été transportée à toute vitesse dans un long couloir avec des
portes des deux côtés. Une voix m'a dit d'ouvrir l'une des portes, alors je l'ai
fait. J'ai franchi la porte. Il y avait trois hommes en noir, sans visage. Ils
m'ont fait regarder un écran qui présentait les méchancetés que j'avais faites aux
autres durant ma vie. On m'a montré toutes mes actions blessantes envers les
autres. Puis, j’ai volé à travers l'univers et je suis juste revenue subitement
dans mon corps.

J'ai ouvert les yeux et il y avait environ dix médecins debout au-dessus de moi.
Comme j’ai fini par rester à l'hôpital pendant plus d'une semaine, j'ai donc eu
beaucoup de temps pour réfléchir à ce qui s'était passé. Ce qui est vraiment
bizarre, c'est que quand je suis rentrée à la maison, j'ai trouvé un livre
populaire aux États-Unis que ma mère m'avait envoyé. Il s'intitulait « La vie après
la vie », par Raymond Moody. Elle avait écrit une note disant : « Je viens de lire
ce livre. Je pense que tu trouveras cela fascinant ». Je ne lui ai parlé de mon EMI
que des semaines plus tard, après que j'aie eu le temps de digérer ce qui s'était
passé.

Description de l'expérience 9522 partagée en janvier 2023, plus de deux ans après
expérience / Traduit par Camille:

J'ai subi un quadruple pontage. Deux jours après l'opération, j'allais bien. Les
promenades avec mon adjointe au médecin se déroulaient mieux que ce que l'équipe
médicale avait espéré.

A 2 heures du matin, je me suis penché pour remonter ma chaussette gauche et mon


cœur s’est arrêté. Je me suis réveillé trois jours plus tard et je ne savais pas
que j'étais mort. Quelques jours plus tard, mon fils est venu me rendre visite et
m'a raconté ce qui s'était passé. Il est infirmier aux urgences. Il m'a dit que mon
cœur avait cessé de battre pendant 6 minutes. Il a fallu 2 heures au personnel pour
me stabiliser parce que mon rythme cardiaque n'était pas « compatible avec la vie
».

Je me souviens avoir été dans une pièce. Je ne pouvais pas sentir mes épaules ou
mon cou et j'ai réalisé que je n'avais pas de corps. J'étais un orbe sur une table
et mon visage ressemblait à un ballon rond. Devant moi se tenait un Homme aux
cheveux noirs. Il était vêtu d'une chemise blanche à manches longues, avec une
longue cravate noire et un pantalon noir rehaussé d'une boucle de ceinture dorée.
Il m'a regardé pendant quelques minutes, puis a dit : « Vous n'êtes pas prêt ». Il
a utilisé sa main droite pour me repousser dans mon corps.

Des jours après que je sois sorti du coma médicalement provoqué, j'ignorais que je
fusse mort. J'étais très émotif et j'ai encore du mal à contrôler mes émotions.
J'ai parlé un peu avec l'adjointe au médecin de mon expérience et lui ai demandé
quand ils m'avaient transféré dans cette autre pièce. Elle m'a dit que je n'avais
jamais quitté cette pièce. J'ai commencé à me disputer avec elle, mais elle m'a
arrêté et m'a dit que nous en reparlerions plus tard. Elle a également qualifié mon
expérience de cadeau.

J'ai aussi eu une autre expérience étrange deux jours après. Une Femme est apparue
dans ma chambre vers 3 heures du matin. Elle s'est présentée comme : « Victoria, du
département de défense des patients ». Elle voulait me poser quelques questions.
J'ai eu peur d'elle, parce que quelque chose clochait. Elle a senti ma peur et a
commencé à partir. Elle m'a dit que pour trouver ma réponse, je devais me tourner
vers le Seigneur. Alors qu'elle se tournait vers la porte pour partir, elle a dit :
« Tout ira bien ». Puis elle a disparu.

Quelques heures plus tard, il était temps de prélever mon sang comme d'habitude
tous les matins, à 4 heures du matin. J'ai interrogé la dame sur la Femme qui était
venue me rendre visite plus tôt ce matin. Elle m'a dit qu'elle vérifierait les
enregistrements vidéo de la nuit dernière, mais elle était sûre que personne
n'était entré dans ma chambre pendant la nuit. Puis elle est revenue dans ma
chambre 30 minutes plus tard. Elle s'est excusée, disant que mes prises de sang
avaient été mal étiquetées et qu'elle devrait les refaire.

Vers 5 heures du matin, mon adjointe au médecin est entrée et m'a demandé : « Qui
est venu vous rendre visite la nuit dernière ? » Je lui ai raconté tout ce qui
s'était passé plus tôt dans la matinée. Elle m'a dit qu'elle avait examiné les
enregistrements, et que personne n'était entré dans ma chambre à part la dame à 4
heures du matin. Puis elle a dit : « Quelqu'un là-haut vous aime ! » Puis elle m'a
expliqué pourquoi j'avais eu besoin d'une deuxième prise de sang. Mes reins et mon
foie ne fonctionnaient pas. Les médecins avaient donné des ordres sur la façon dont
ils voulaient les redémarrer, mais les reins ne fonctionnaient qu'à 40 % et mon
foie à 60 %. Pourtant, ce matin-là, mon foie et mes reins fonctionnaient tous les
deux à 100 %. Le personnel médical s’était dit que mes prélèvements avaient dû être
mélangés avec ceux de quelqu'un d'autre, d'où la nécessité d'un deuxième
prélèvement sanguin.

Ensuite, l'adjointe au médecin m'a demandé de décrire ce que portait la Femme qui
était passée à 3 heures. Elle m'a rappelé que personne ne pouvait entrer dans ma
chambre sans y être autorisé. Elle m'a dit que personne ne s'était inscrit pour me
voir à ce moment-là.
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Le chauffeur du bus a appuyé trop fort sur les freins. J’ai été projetée dans le
couloir du bus, jusqu'à ce que le haut de mon corps s’enroule littéralement autour
de la barre hydraulique reliant la cabine du conducteur à la porte.

J'ai été transportée à l'hôpital en ambulance, avec une côte cassée présumée. Il
s'est avéré, même s'ils voulaient me renvoyer chez moi initialement, que j'avais
souffert une blessure qui avait provoqué une hémorragie interne massive et la
destruction de trois organes internes. A 2 heures du matin, j'ai été transférée
d'urgence dans un autre hôpital équipé pour les blessés graves. Quand je suis
arrivée en salle de traumatologie, j'ai perdu connaissance.
La prochaine chose dont je me souviens, c'est de m'être vue allongée sur un
brancard étroit ; j’étais mal couverte. À mes pieds se trouvait un grand cercle de
métal ; c'était un tomodensitomètre. Il y avait des gens des deux côtés de la
machine. Leurs formes étaient floues, contrairement à la clarté du
tomodensitomètre. Personne ne bougeait. L’espace derrière ne pouvait pas être
distingué ; c’était sombre et calme.

L’être sur la table, c'était sans doute moi. Je me suis demandée comment j’étais
arrivée là, et où je me trouvais, si c'était mon corps là-bas ? J'étais à la fois
une patiente et une spectatrice. Je me tenais à environ trois mètres de la civière,
à la limite où commençait l'obscurité.

Mon corps avait du mal à respirer. Le col autour du cou était serré, mais ce
n'était pas la raison. J'étais allongée là, impuissante, et à la merci des autres.
Ma détresse était si évidente que je la ressentais à distance. Mes bras avaient été
relevés au-dessus de la tête et attachés dans une position insupportable. Il n'y
avait pas d'échappatoire. Mon corps était faible. Les six personnages autour du
tomodensitomètre n'avaient pas de visages et semblent figés sur place. Je me suis
dit : « S'ils ne m'aident pas, pourquoi est-ce que je ne m'aide pas moi-même ? »
J'observais tout en me sentant étrangement détachée de la scène.

Il y avait un bruit répétitif qui continue de perturber le silence. Je ne me


sentais pas concernée, et cela ne m’affectait pas, mais j'étais consciente de
l'urgence de la situation. Le corps ne souffrait pas, mais je sentais que quelque
chose n'allait pas. Un combat faisait rage pour ma vie – et j’étais en train de le
perdre.

Réalisant que j'étais en train de mourir, je m'abandonnais à l'inévitable.

Une ombre s’est déplacée depuis la droite entre la table et moi, entre les deux
parties de mon moi. Cela ressemblait à un être humain, mais n'avait absolument rien
d'humain. Quoi qu'il en soit, l’ombre avait un message pour moi. Je l'appelle une
ombre, parce que je ne trouve pas de meilleur terme. Cela me ressemblait, mais
c’était dénué de masse et de forme. Cela n'était pas Non plus transparent. Je
n'avais pas peur de l'ombre, mais je savais que ce n'était pas réel, ni une
guérisseuse. L'obscurité s’est resserrée autour de moi.

Je ne pouvais pas sentir si le corps était toujours vivant ou Non. Je n’étais plus
liée à ce corps qui n'était qu'à quelques mètres de moi. La dernière ligne de
sécurité avait été coupée par l'ombre ; tel devait être le cas.

De nouveaux sentiments cristallins m'ont inondée. Ce qui avait été solitude s'est
changé en sécurité. Le sentiment d'être à la merci des autres (le dernier vrai
sentiment dans la salle de traumatologie) est devenu un sentiment de sécurité. La
peur s'est changée en confiance. Tout ce qui était auparavant oppressant et
douloureux est devenu beau et léger. C'était comme si un voile s'était levé de sur
mon existence.

L'alarme a retenti et la scène commence à bouger. Il n'y avait que des hommes
debout autour de mon corps, mais un en particulier se démarquait. Il se tenait à la
tête du brancard et dégageait une douce autorité. Il était plus âgé, mince, avec
une touffe de cheveux hirsutes sur la tête et des yeux tristes que je n’oublierai
jamais, car je pensais que cet Homme en avait déjà trop vu. Il était le seul à
avoir un visage discernable.

Il a relevé la tête et m’a regardée droit dans les yeux. C'était comme s'il savait
qu’il y avait là une âme perdue qui ne savait pas quoi faire. Il a souri
légèrement.
Je ne savais pas où aller. Je ne savais rien et même l'ombre avait disparu. Je
crois qu'elle avait livré son message. Même si je ne le comprenais pas.

Ce qui restait de moi était tout à fait calme. Un sentiment de liberté et de clarté
illimitées m'a envahie. La paix m'enveloppait comme dans une couverture chaude.
Rien de ce qui maintient la cohésion du monde physique n'avait plus d'importance.
Je faisais naturellement partie de TOUT.

Néanmoins, je sentais une certaine agitation autour du brancard. L'un des êtres
sans visage se tenait près du châssis de perfusion. J’ai vu une silhouette humaine
venir de la droite et injecter un liquide doré dans le sac de perfusion.

Dans l'obscurité, une porte est sortie de nulle part sur ma gauche. L'arche en
plein cintre était très beau - simple et sublime à la fois. La lumière à
l’intérieur éclipsait tout. Cela n'avait rien à voir avec le cône de lumière
déclinant au-dessus de mon corps. La lumière était une lueur d'espoir dans
l'obscurité. La porte m'attirait comme par magie et j’ai glissé vers elle. J’étais
attirée vers la porte et j’ai glissé vers elle. Je laissais derrière moi la
silhouette sans vie sur le brancard. Elle trouverait sa voie. L'attraction était
écrasante. Je voulais toucher la lumière.

Lorsque je me suis réveillée aux soins intensifs, j'ai brusquement réalisé que
j'étais de retour dans mon corps. C’était comme une punition. Non seulement mon
corps souffrait énormément, mais il était trop tendu et trop faible.

On m'avait refusé le passage. J'étais juste sur le point de partir et puis quelque
chose m'a tirée en arrière ou m'a repoussée. Je ne peux pas dire exactement quoi.
Ce n'était pas ma décision. Il n'y a qu'une chose dont je sois sûre, c’est qu’une
partie de mon âme a été perdue à la frontière. Peut-être que cette partie a réussi
à faire la transition ? La seule façon dont je puisse décrire la perception qui
m'accompagne depuis le moment où j’ai repris conscience, c’est que c’est comme un
sentiment glacial d’une perte irréparable. J’éprouve un immense regret que cette
nuit-là, je n'ai pas été autorisée à poursuivre mon chemin jusqu'au bout.

Tel reste encore le cas aujourd'hui. Mais le regret se mêle à de la curiosité quant
à ce qui se cache derrière le rideau de lumière que j'ai atteint, mais que je n'ai
pas pu écarter. Mon thérapeute m'a demandée un jour ce que j'espérais y trouver. «
Un univers », lui ai-je répondu.

Mon corps et mon âme ont été réunis à contrecœur, mais ils ne se correspondent pas.
C'est comme un changement de couleur dans une image imprimée. Les plaques
d'impression ont la même forme, mais dans l'ensemble, l'image reste sans relief et
floue.

Si ce texte a un défaut, c'est qu’il s’agit d’un récit linéaire. Dans ma mémoire,
tout arrive en même temps. Si je devais le décrire cela avec les possibilités
limitées de notre langage, je dirais que cela s'est passé à la vitesse de la
lumière au ralenti. À ce jour, je n'ai aucune idée du nombre d'heures écoulées
entre le moment où je suis décédée dans la salle de traumatologie, et celui où je
me suis réveillée en sursaut dans l'unité de soins intensifs.

Je sais que j'ai effectivement passé un scanner cette nuit-là car la procédure a dû
être répétée plusieurs fois pour vérifier si l'hémorragie interne s'était arrêtée.
Ces autres fois, j'étais capable de lever moi-même les bras ; le sac de sable
n'était plus nécessaire. Je pense encore parfois au visage du médecin. Son sourire
était réconfortant, comme pour dire : « C'est bon, tu peux partir ». Étrange pour
un médecin. Je suis désolée de ne pas avoir eu l'occasion de le lui dire. Je ne
pouvais pas en parler alors.
Plusieurs semaines après, j'ai cherché cet Homme sur le site Internet de l'hôpital
par pure curiosité. J'ai trouvé sa photo, profondément cachée dans la base de
données. Je n'ai jamais rencontré cet Homme, avant l'accident ou depuis.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je suis allée à l'hôpital pour la 4ème ou la 5ème fois depuis qu'on m'avait
diagnostiquée une maladie cardiaque appelée tachycardie supraventriculaire (TSV).
C'est une maladie qui n’est pas mortelle en général, et il est facile de résoudre
le problème en cas de crise. Lors d'une crise, le rythme cardiaque s'accélère à
l’extrême. Les hôpitaux ont des médicaments qui peuvent réinitialiser votre
fréquence cardiaque, et c'est ce qui a été utilisé. Ils avaient réussi à faire
baisser mon rythme cardiaque en l'espace d'une heure.

Mais cette fois-ci, ma fréquence cardiaque est restée d'environ 240 bpm pendant 6
heures. Le médicament ne fonctionnait pas, et à ce stade, j'avais reçu 6 doses.

Après la sixième dose, j'ai pu voir la salle de traumatologie. Je la voyais depuis


l'arrière, depuis le coin droit en haut de la pièce. Je me suis vue sur le lit et
au milieu des médecins, des infirmières et du personnel qui m'entouraient. Il n'y
avait aucun son et le plafond semblait lumineux, presque complètement blanc. À ce
moment-là, ils se préparaient à utiliser le défibrillateur sur moi.

A partir de là, je ne me souviens de rien jusqu'à ce que je me réveille dans une


ambulance. Nous gagnions un autre hôpital pour que je reste aux soins intensifs.

Je ne me suis souvenue de cette expérience que des semaines plus tard. Cela a
toujours été réconfortant pour moi de savoir que la mort ne semblait pas aussi
effrayante qu'auparavant.

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je suis allé à l'hôpital la première semaine d'octobre 2019. Je ressentais des


douleurs à la poitrine et un essoufflement.

Quelques jours auparavant, je m'étais rendu dans un centre de soins d'urgence pour
me plaindre d'un malaise à la poitrine. On m'avait initialement diagnostiqué une
pneumonie communautaire et prescrit un traitement médicamenteux de 5 jours pour la
guérir. On m'a dit qu'à partir du deuxième ou troisième jour, je devrais commencer
à me sentir beaucoup mieux. Mais au troisième jour, mes symptômes étaient devenus
si pénibles que j'ai décidé d'aller aux urgences. En entrant dans la salle
d'urgence, j'ai décrit mes symptômes de douleur à la poitrine et d'essoufflement.
Après que l'examen d'admission initial ait révélé une tachycardie excessive avec
des niveaux d'oxygène sanguin sous-optimaux, j'ai été priorisé et précipité dans
une salle d'urgence pour un examen.

Au départ, le personnel de la salle d'urgence pensait que je souffrais d'un épisode


cardiaque et plusieurs tests ont donc été effectués pour vérifier si mon cœur
présentait des signes de détresse ou d'insuffisance cardiaque. Ils ont fait un
électrocardiogramme et un échocardiogramme. Ils ont exclu l'arythmie (en plus de la
tachycardie anormale) et toute anomalie structurelle ou blocage dans mon cœur.
Ensuite, ils ont décidé de faire un scanner thoracique avec un produit de contraste
IV pour rechercher la source de la douleur thoracique et vérifier les poumons en
raison de l’essoufflement accompagné d'un faible taux d'oxygène dans le sang. Peu
de temps après, j'ai été rapidement transféré à l'unité de soins intensifs (USI).
Les tomodensitogrammes avaient montré ce qui ne pouvait être comparé qu'à une image
tomodensitométrique (CT) des premiers patients atteints de « poumon à COVID », aux
premiers temps de la pandémie de COVID. J'ai été placé sous sédation avec des
analgésiques pour me détendre et réduire l'inconfort.
Pendant les 2 ou 3 premiers jours, je me souviens que l'ex-petite amie de mon
ancien colocataire venait me rendre visite et s'asseyait avec moi. Nous parlions,
mais je ne me souviens plus de quoi. Après cela, mon taux d'oxygène dans le sang a
considérablement diminué, on m'a branché sur de l’oxygène supplémentaire à haut
débit et on m'a administré davantage de médicaments. Entre-temps, les médecins ont
effectué des tests pour infections bactériennes. On m'a administré de grandes
quantités d'antibiotiques, mais sans que mes poumons réagissent. J'ai été emmené
dans une salle chirurgicale et mis sous anesthésie pour subir une intervention
bronchique afin d'examiner les cellules pulmonaires. J'ai été testé pour des
infections virales connues, mais les résultats sont revenus négatifs.

Mon état s'est aggravé au point que l'hôpital a appelé mes parents pour qu'ils
prennent des décisions médicales à ma place. Je n'étais plus capable de prendre mes
propres décisions, ni même de vraiment communiquer. Le 17 octobre, les médecins se
sont assis avec mes parents et ont dit que je devrais être transféré dans un
hôpital avec un niveau de soins plus élevé, car ils ne savaient pas à quoi ils
avaient affaire et n'avaient jamais vu mon cas auparavant. Ils ont dit que si je
restais là-bas, je mourrais. Le 18 octobre, après avoir consulté les principaux
systèmes hospitaliers du pays, j'ai été accepté dans un hôpital doté de capacités
avancées de soins intensifs. J'étais censé être transporté par hélicoptère, mais à
cause d'une tempête tropicale, j'ai dû être transporté par ambulance. La dernière
chose dont je me souviens de l'hôpital, c'est d'avoir levé les yeux vers mon père
et d'avoir dit : « Ne me laisse pas mourir ».

J'ai perdu connaissance et par la suite, j'ai été plongé dans un coma artificiel
pendant le transport. À mon arrivée à l'autre hôpital, j'ai souffert mon premier
arrêt cardiaque et j'ai été réanimé par l'équipe du Code bleu, après plusieurs
séries de compressions.

Je suis resté dans le coma jusqu'au 24 octobre. J'ai fait l'expérience d'un tunnel
de lumières tourbillonnantes et brillantes qui m'attiraient à l'intérieur. J'y suis
entré la tête la première, mais je n'ai pas ressenti de sensation de chute. Les
lumières clairement affichées étaient de couleurs que je n'avais jamais vues
auparavant. Les couleurs étaient fortement contrastées par la noirceur totale qui
persistait dans le reste du vide du tunnel. J'ai également ressenti/entendu une
sensation de bourdonnement ou de vibration, dont je savais qu'elle provenait de ma
poitrine. Je me souviens avoir pensé que cela venait des médecins qui s'afféraient
avec une sorte d'aspirateur pour nettoyer mes poumons. Cette procédure m'a mis mal
à l'aise du fait du bourdonnement et des vibrations constants qui semblaient
provenir de ma poitrine. J'ai eu une sensation de soulagement en sachant que mes
poumons étaient enfin nettoyés. Les lumières de ce tunnel étaient en quelque sorte
réconfortantes, d'une manière que je ne saurais expliquer.

J'ai repris conscience dans l'autre hôpital, qui était à 3 heures de chez moi. Je
me suis réveillé après deux jours. Au fur et à mesure que je devenais plus
conscient de mon environnement, j'étais davantage capable de communiquer. J'ai
appris que mes poumons étaient presque complètement dégagés. L'imagerie montrant
mes poumons nettoyés a eu lieu un jour avant que je sois placé sous appareil de
pontage pulmonaire (ECMO) et inscrit sur une liste de transplantation pulmonaire.
J'ai enfin pu demander aux médecins quelles procédures ils avaient utilisées. Ils
m'ont informé qu'ils n'avaient jamais fait de procédure à l'intérieur de mes
poumons parce que c'était trop envahissant pour eux. Cela m'a dérouté, parce que
j'attribuais le bourdonnement dans ma poitrine au fait que les médecins nettoyaient
mes poumons.

Pendant ma convalescence, j'ai souffert deux autres arrêts cardiaques. Ces arrêts
étaient différents parce que je n'ai eu aucune expérience à ce moment-là. C'était
comme être placé sous anesthésie, lorsque vous vous endormez. Puis j'ai eu
l'impression de me réveiller une seconde plus tard, sans souvenirs, ni rêves.

Au fil du temps, je pense encore à ce tunnel tourbillonnant de lumières vives et au


bourdonnement dans ma poitrine. Plus j'y pense, plus j'ai l'impression que c'est
comme si quelque chose à l'intérieur de ce tunnel était en train de vider mes
poumons d'une manière ou d'une autre. C'est comme si j'avais été transporté dans un
autre monde pour être guéri d'une manière dont la médecine normale était incapable.
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

J'étais adjointe dans l'Oregon. Pendant mon service, j'ai été blessée aux côtes. Je
suis retournée dans l'Iowa, où ma mère et mon frère vivaient à l'époque. Trois mois
après la blessure initiale, j'ai commencé à ressentir beaucoup d'inconfort. Je
pensais que c'était normal et qu'avec le temps, la douleur s'en irait. Vers le 12
juillet, j'étais physiquement mal à l'aise et malade. J'ai commencé à vomir et à me
sentir très faible. Comme je n'avais jamais ressenti de tels symptômes auparavant,
je suis allée aux urgences.

Les résultats du test sanguin étaient que mon taux d'hémoglobine était bas. On m'a
dit que ce n'était pas préoccupant puisque la politique de l'hôpital en matière
d'intervention pour trouble sanguin était une hémoglobine de 7 ou moins. J'étais
dans la tranche supérieure, donc ils m'ont renvoyée chez moi.

Je me sentais toujours mal à l'aise. Quelques jours plus tard, je ne pouvais plus
m'empêcher de vomir ni ma soupe, ni de l'eau. J'avais un mal à la tête différent de
tous les maux de tête que j'ai jamais éprouvés. J'avais l'impression que mes
oreilles étaient bouchées et que la pression à l'intérieur augmentait. J'avais même
l'impression d'entendre battre mon cœur. Ma mère a appelé le service de soins
primaires que j'utilisais, et on m'a donné des médicaments qui m'ont aidée à ne pas
vomir un peu d'eau et de glace. J'ai également pu dormir quelques heures.

Ce dimanche matin, 15 juillet, je me suis réveillée brusquement parce que mon


bouledogue anglais cherchait à se disputer avec le terrier de ma mère. J'ai séparé
les deux chiens et je suis allée aux toilettes. Au moment où je me suis assise,
j'ai immédiatement senti que j'allais m'évanouir et/ou vomir. J'ai appelé ma mère,
qui est entrée en courant.

J'étais dans ses bras quand je me souviens avoir perdu toute faculté et tout
contrôle de mon corps. Elle se souvient que j'ai vomi sur elle, et que je me suis
ensuite effondrée. Elle était incapable de me tenir, alors elle m'a laissé tomber
par terre. Sa maison était juste en bas de la rue où se trouvait l'hôpital, alors
elle a appelé mon frère à l'aider à me transporter rapidement aux urgences. Ils ont
eu du mal à m’amener jusqu'à la voiture. Elle m'a dit que je marmonnais et que je
perdais conscience.

Je me souviens avoir été soulevée de la voiture jusque dans un fauteuil roulant. Je


me souviens avoir perdu et repris conscience. Quand le test de mon taux
d'hémoglobine est revenu, cela se chiffrait 3,6. À ma connaissance, c'est toujours
un record pour le taux d'hémoglobine le plus bas auquel quiconque ait survécu.

Lorsque le personnel des urgences s'afférait sur moi, j'ai senti une chaleur contre
mon bras gauche, mais ce n'était pas comme une présence normale. C'était comme mon
grand-père que j'avais perdu l'année précédente. Je me souviens aussi avoir demandé
si ma cousine était là. J'ai perdu ma cousine d'un cancer des os quand j'avais 17
ans, et elle était la chose la plus proche d'une sœur que j'ai eue.

Peu de temps après cela, ils ont dû insérer dans mon corps une ligne intraveineuse
centrale d'urgence, très douloureuse. Je me souviens qu'ils m'ont dit de ne pas me
débattre. Après que je me sois réveillée et que j'ai été informée que : « Nous vous
avions perdue là-bas », je ne me suis pourtant pas sentie perdue. J’avais ressenti
de la chaleur, du contentement, de la perfection. J'avais l'impression de m'être
retrouvée dans une source chaude, et j'avais tous ceux que j'aimais dans la chambre
avec moi. Je ne me souviens pas avoir vu quelqu'un physiquement, mais je les ai
sentis là.

Mon corps avait gonflé et j'étais gelée. J'ai reçu cinq unités de sang et deux
unités de plasma.

Depuis ce jour, je suis troublée. En février dernier, j'ai eu une crise à


l'aéroport pour la même raison. Cette fois, j'ai vu un tunnel.

Renseignements généraux :

DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

A cette époque, je vivais dans un désespoir profond, dû à une maladie incurable que
les médecins avaient diagnostiquée. Il me semblait n'avoir aucune chance de vivre
une vie normale et agréable ou pleine de bonheur et de joie. J'étais désespéré. Je
priais tous les soirs que Dieu me rappelle à Lui tant mon désespoir était profond,
espérant ne jamais me réveiller. Je pensais à l'époque que la mort était définitive
et ne croyais pas en une vie après la mort.

J'habitais un petit studio en rez-de-chaussée à Paris, vivant d'aides sociales et


ne pouvant plus travailler à cause de ma maladie. Le traitement médical me
fatiguait beaucoup. Malgré mes études brillantes à l'Université et un doctorat
entamé sur un grand écrivain français, je passais ma vie à errer dans la ville,
voyant quelques amis et ne trouvant pas de sens à l'existence. Ainsi, il m'arrivait
de marcher des heures entières dans la ville, tentant d'épuiser en moi les
dernières forces vitales et espérant que, chaque soir, Dieu mette fin à mon
existence.

Je ne sais pas si je suis mort ce soir-là mais, avant de me coucher, j'étais dans
un état de fatigue psychique et physique extrême (je fumais beaucoup de tabac) et
il me semblait que mon pouls ne tenait qu'à un fil. Ainsi, je me suis couché, ai
récité la prière habituelle :"Dieu, je t'en prie, rappelle moi à Toi.", et suis
tombé dans un sommeil profond.

A mon réveil, le lendemain matin, j'ouvris les yeux sur ma chambre dans un état de
bien-être extrême, très léger. Je me rendis compte que je n'étais pas dans mon
corps mais à peut-être un mètre au dessus de lui. Tout autour de moi, une lumière
incroyable brillait, blanche et très lumineuse, comme liquide. Mon corps également
était constitué de cette lumière blanche et très forte. Autour de mon corps de
lumière, de magnifiques fleurs blanches étaient là, sentant si bon que je ne
pouvais pas explorer leurs parfums parfaitement - comme des bouquets de lys tout
autour de mon corps. Et ces fleurs étaient faites de lumière également. Je me
sentais léger et ce n'était pas un rêve, ma chambre était telle que je la
connaissais, parfaitement réelle autour de moi et derrière les rideaux, le matin
pointait. Je compris que je n'étais pas dans mon corps, mais suspendu un peu au
dessus de lui. Je me sentais vivant et très léger, heureux et parfaitement bien. Je
n'avais pas peur, mais je savais que mon cœur physique avait dû s'arrêter et que la
vie continuait au dehors de ce corps. Tout était si doux, si léger, si bon et
agréable que je n'avais aucune peur. Lorsque je pris conscience de tout cela, que
tout était bon et bien, sans souffrance, beau comme des fleurs, je sentis une
présence à ma droite.

Cette présence n'était pas vraiment distincte de moi, elle était une part de moi
parfaite, aimante, douce et agréable, gentille et sensible. Elle était comme un
compagnon intime qui me connaissait depuis la nuit des temps et était tout aussi
moi-même. Cette présence, que j'ai pensé être celle de Jésus, me souffla quelque
chose à l'oreille dont je ne me souviens plus exactement mais que je pourrais
traduire par :"Tu/nous dois/devons retourner au corps physique maintenant, car je
t'aime et tout est bien." Alors, je me souviens avoir "dit", ou plutôt avoir pensé
(mais les pensées devinrent voix instantanément):"Je reviens." J'étais d'accord
pour revenir à mon corps physique. Mon retour au corps physique fut si doux et si
simple, comme une rivière qui se couche doucement dans son lit, je me souviens
m'être couché dans mon corps physique si tendrement, si doucement et agréablement !
J'étais à nouveau dans mon corps physique lorsque l'écho de ma phrase :"Je
reviens." appela une suite, comme un but de l'existence. Pourquoi revenir ? J'étais
si heureux et si calme ! alors je me souviens avoir dit, cette fois avec ma bouche,
dans mon corps physique : "Pour aimer le monde." Telle était ma tâche. Puis,
j'observais ma chambre, tout autour de moi semblait calme et serein. Tout était tel
que je l'avais laissé la veille mais il régnait une atmosphère de paix
indescriptible et toute simple. J'observais que j'étais bien réveillé et un choix
se présenta à moi : me plonger à nouveau dans le sommeil pour garder cette
expérience au fond de moi, comme un trésor que j'irai cacher dans mes rêves ou me
lever et essayer de la comprendre... Je décidai que tout était bien, que ce que je
venais de vivre, extraordinaire et tout simple à la fois, était un cadeau. Je
regardais ma chambre légèrement éclairée par le soleil matinal et fermais les yeux
pour dormir dans cette paix parfaite. Ainsi, je m'endormis à nouveau.

J'ai vécu plusieurs expériences étranges depuis celle-ci, mais elle reste gravée en
moi comme une certitude. Il me semble avoir ressuscité ce matin-là, par la grâce de
Dieu. Comme un enseignement. Et je garde en mémoire cette sensation de paix et de
bien-être parfait, que j'essaye de retrouver et/ou de recréer dès que je le peux
par la prière ou la méditation, ou simplement en revenant à mon coeur. J'entends
avec beaucoup de sérieux ma nouvelle "mission": aimer le monde. Car il me semble
que nous ne sommes là que pour cela : apprendre à aimer. Bien que d'autres
expériences (dont une très sensationnelle) soient venues dans ma vie, je garde
cette première expérience comme une preuve de la vie après la mort et qu'il ne faut
en définitive se faire aucun soucis : nous sommes connus, aimés, soutenus et
guidés. Nous sommes tant aimés, de façon si gracieuse et douce, sans aucun heurt ni
souffrance. Si seulement nous savions à quel point nous sommes aimés, et surtout de
cette qualité très subtile et forte, comme le parfum infini des fleurs, comme une
brise parfaite et douce. Nous sommes aimés dans nos détails, dans nos minuscules
aspects et tout ce qui aime en nous est appelé à exister pour toujours. J'en suis
aujourd'hui convaincu.

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