Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
René Warcollier
2
Pour Germaine
3
4
TABLE DES MATIERES
Introduction p
Bibliographie
Résultat de Session : 282 367 829
La Vision à Distance aujourd’hui
Bonus : Expériences et Résultats
5
INTRODUCTION
Qui suis-je ?
Quand j’étais petite, juste avant ma première communion, j’ai vu en rêve un enfant emmailloté qui tournait, comme
dans une vis sans fin. Il s’éloignait, dans le noir. J’avais l’idée de mort, associée à mon père et à cet évènement. Je
lui ai dit et j’étais très inquiète. Ce jour-là, je tenais nerveusement sa main pour marcher dans la rue, je ne voulais
pas qu’il me lâche ni qu’il soit en danger, regardant bien à droite et à gauche avant de traverser. A l’église, j’étais
nerveuse aussi. Qu’allait-il se passer ? L’information du rêve avait plus d’importance pour moi que la cérémonie
… L’évènement religieux me semblait être une obligation intéressante, qui occupait le temps. J’essayais d’être là,
dans ma robe blanche, mais je n’étais pas vraiment concentrée… Il y avait plus important… L’information … Et
puis… La cérémonie s’est finie, on est rentrés à la maison. Sains et saufs. Rien ne s’était passé. Ouf ! J’étais rassurée.
Le téléphone a sonné. Mon père a décroché. J’étais au rez-de-chaussée, près de lui. J’ai tout entendu. C’était un
collègue de travail, qui l’appelait pour dire que sa fille venait de mourir… Elle avait eu un accident. Je m’en souviens
très bien. J’ai compris mon rêve…
J’avais vu cette enfant une fois, dans une soirée d’entreprise, pour Noël. Je l’aimais beaucoup. Je la trouvais très
jolie, brillante, intelligente, drôle… Elle avait tout pour elle. Et puis c’était fini. Le décès d’une enfant… Mon rêve
était exact : l’enfant, le lien avec mon père, le jour prédit. Mais je n’avais pas bien analysé le message. Bien sûr,
quand j’avais fait ce rêve, j’en avais parlé à mes parents. Je leur racontais souvent de mes rêves et parfois je les
dessinais. Mes parents m’avaient dit que c’était normal, que j’avais un arrière-grand-père qui s’était intéressé aux
rêves prémonitoires, aux rêves télépathiques comme on les nomme aussi, et qu’il avait fait des recherches. Son nom
est René. René Warcollier. Par chance, René a eu un fils, Pierre, mon grand-père, qui a vécu 99 ans. Mon papi
Pierre aimait beaucoup parler de René et des expériences de télépathie qu’ils avaient faites ensemble : comment ça
se passait, quelles étaient les concepts de l’époque, l’ambiance de travail, les réflexions philosophiques, les amis de
René et les écrits sur le sujet... Mon papi Pierre aimait beaucoup son père, et moi j’aimais beaucoup mon papi. Alors
j’ai écouté. J’ai beaucoup appris. Papi avait tous les livres de René, alors j’aimais bien rester dans sa bibliothèque,
c’était pour moi un lieu plein de trésors : des vieux livres … Des explications, peut-être ? C’est ce que je cherchais !
J’ai tout lu : tous les livres de René, tous ceux de mon Papi, tout ce qu’ils connaissaient sur le sujet. Ça m’a pris des
années, mais c’était naturel. Et puis, un jour, papi Pierre est parti, de l’autre côté. Mais il m’avait tout transmis : ce
qu’il savait, sur son père, sur la télépathie.
J’ai continué à faire des rêves prémonitoires, presque toutes les nuits, sur d’autres sujets que j’ai pu vérifier dans la
journée. Il y a plusieurs types de rêves contentant des informations exactes : des rêves annonçant des décès, des
rêves annonçant l’arrivée de personnes, des rêves partagés où vous et une autre personne rêvez de la même chose,
les rêves où une douleur ou une position de votre corps vous fera produire des histoires, des rêves où les éléments
de vérité seront présentés de manière symbolique, et des rêves télépathiques, en général privés, qui contiennent des
informations significatives pour une autre personne et pour vous. J’ai fait des sorties hors du corps et j’ai appris à
faire des rêves lucides. J’ai appris l’hypnose, aussi, dans l’idée de mieux comprendre la télépathie. Avec ma fille, je
me suis rendue compte qu’on faisait les mêmes rêves, des rêves partagés. Elle voyait aussi des âmes passer dans
notre appartement. Je les voyais et je pouvais les sentir physiquement, par des changements de température ou des
pressions sur le corps, aussi. Quand elle a vu une âme flotter chez nous, pour la première fois, elle avait cinq ans.
On était en train de manger. Elle s’est arrêtée. Elle m’a dit : « Tiens, il y a quelqu’un avec un bras qui flotte, au
milieu du salon. » Je me suis stoppée net, glacée : cette âme flottante, je l’avais vue aussi, mais je n’avais rien dit. Je
6
ne voulais pas intervenir, tout en me demandant comment en tant que mère je pourrai accompagner ma fille, avec
tout ça. Puis, elle m’a dit « C’est mon cerveau qui s’est trompé », et elle a continué de manger. De la purée de
brocolis. C’était tout naturel. D’ailleurs, c’est ce que je lui ai dit : « C’est normal, tu sais », et on a continué la soirée,
normalement. Mais je me suis dit que je devais reprendre mes études sur tous ces phénomènes, pour l’aider. J’avais
mis mes recherches personnelles de côté, pour tenter d’avoir une vie un peu plus « normale », avec le travail, le
quotidien. Mais ça devait changer. Alors, je suis allée à l’Institut Métapsychique International, l’IMI. C’est un centre
de recherche, une fondation reconnue d’utilité publique, qui étudie les phénomènes de notre esprit : télépathie,
clairvoyance, précognition, psychokinèse. Sa devise est : « Le paranormal, nous n’y croyons pas. Nous l’étudions. »
Pourquoi l’IMI ? Tout simplement parce que mon papi Pierre m’en avait beaucoup parlé. C’est là que se passaient
les expériences de télépathie de René. Je connaissais le nom, j’y étais déjà allée, anonymement, mais maintenant je
devais me présenter pour continuer d’apprendre et de chercher. J’ai donné mon nom à l’accueil et on m’a regardée
bizarrement : « Vous êtes…
_ Oui comme René. C’est mon arrière-grand-père. »
René a été président de l’IMI de 1950 à 1962, date de son décès. Il a beaucoup écrit, dans les revenues
métapsychiques, qui sont les revues de l’Institut, diffusant la connaissance et les travaux scientifiques sur le
paranormal. C’était la première fois qu’on ne me demandait pas comment s’écrit mon nom… parce qu’à l’IMI, ils
savent… Il y avait à l’Institut un jeune homme, très charmant, poli et respectueux, qui m’a aidée pour mes
recherches. C’était le secrétaire, Jean Olivier Gérard Grandson, qui est aussi archéologue.
Quand ils ont emménagé dans la maison de René, cette maison où j’ai toujours vécu, à Courbevoie, près de Paris,
il y avait tous les meubles et tous les papiers de René. Ma mère avait besoin de faire de la place, pour installer la
famille, mais elle était consciente que les écrits de René étaient très importants, alors elle a tout mis dans des cartons
qu’elle a donnés à l’IMI. J’ai retrouvé ses vieux papiers, qui contiennent des recherches, des dessins d’enfants faits
par mon Papi Pierre quand il était petit, des souvenirs familiaux et des lettres d’amis qui ne parlaient à personne sauf
à moi, parce que je pouvais les comprendre, en me souvenant des récits de mon papi Pierre. Je suis restée plusieurs
heures à lire les documents dans les cartons. Jean Olivier m’a dit : « Tu sais, le nom de Warcollier est beaucoup plus
connu aux Etats-Unis qu’en France, parce qu’avec le Remote Viewing et la CIA… » Je crois qu’il y a eu un blanc
dans mon cerveau.
« Quoi ?
_ Comment, tu ne sais pas ?
_ Mais non ! Remote Viewing ? CIA ? Qu’est-ce que c’est que ça ?
C’était un choc. Pourquoi mon nom de famille était en lien avec tout ça ? Personne ne m’en avait jamais parlé…
Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? La CIA ? C’est une blague ou quoi ? Jean - Olivier a continué :
_ Les recherches en télépathie de René ont été reprises par les américains. Ils en ont fait une méthode plus poussée,
pour obtenir des informations sur les Russes, pendant la guerre froide. Ils ont formé des voyants-soldats. Là-bas,
René est une vraie star ! Ils disent que c’est le père fondateur de leur discipline.»
Hein ? Quoi ? Vraiment ? Guerre froide ? Informations à distance ? Miliaires ? C’était à la fois logique et
perturbant… Mais la guerre froide est terminée ! Et René ? Qu’est-ce qu’il en penserait ? Il était pacifiste ! Serait-il
content de l’usage de son nom, de ses recherches ? Son nom, le mien … Enfin bon… merci pour l’information…
Mais c’est quoi ce bazar?! Vraiment ?! C’est dingue quand même… Ah mais… Euh… Enfin bon…
Cette idée, j’ai mis dix ans à l’accepter…
7
C’était difficile. Ça m’a fait progresser.
8
parlé des techniques chamaniques du Mexique, des Huichols, des Mayas. C’était intéressant. Nous avons eu de
beaux moments d’intrication télépathique. Kiau voulait m’aider à apprendre la méthode américaine et je l’en
remercie, mais j’avais ressenti qu’il me fallait un professeur en vrai, près de moi, pas quelqu’un à distance. Puis Don
DeCourcelle est arrivé, et nous avons commencé à discuter de télépathie et des différentes formes de perceptions et
d’interactions avec l’univers, qu’il s’agisse d’évènements spontanés, par des méthodes rapides ou beaucoup plus
structurées. Evidemment, plusieurs méthodes existent ! Rien ne se résume en une seule chose dans l’univers… Don
DeCourcelle aime en particulier la méthode de Vision à Distance Hawaïenne : elle modifie plusieurs paramètres de
la méthode de la technique d’origine, pour centrer l’attention sur les dessins.
J’ai beaucoup avancé avec toutes ces personnes, mais mon désir d’apprendre la méthode d’origine de la Vision à
Distance, développée par la CIA, d’après les travaux de René, était toujours insatisfait... Alors la montagne et le
professeur sont arrivés … ensemble ! Le professeur était en randonnée dans les Alpes. Il m’a vue dans l’Astral et je
l’ai vu aussi, la même nuit. On était séparés par 500 kilomètres. Je l’ai vu très souvent, toujours de manière
spontanée. En fait, je l’avais déjà vu deux fois, cinq ans auparavant. J’avais vu un homme qui faisait des recherches
en télépathie, une montagne, et l’Allemagne. Je n’avais rien compris. Puis, les visions se sont développés,
naturellement, sans que je le demande. J’ai donc obtenu énormément d’informations sur sa vie. C’était vraiment
étrange et indiscret d’en savoir autant sur un inconnu… Il m’a proposé de m’apprendre la Vision à Distance de la
CIA. Bien entendu, j’ai dit oui ! Nous nous sommes rencontrés en vrai, dans les montagnes, et nous avons beaucoup
discuté : j’ai pu vérifier que les informations que j’avais obtenues étaient vraies. Et le plus important : il a pu
m’enseigner la méthode, correctement.
Théo Fischer a appris la voyance de la CIA aux Etats-Unis, avec Paul H. Smith. Théo a fait exactement ce que
j’espérais : un apprentissage de plusieurs jours, identique à celui d’origine. On prend le temps d’expliquer tout en
détail et on rédige des essais, comme les voyants-soldats. Théo fournit un travail très précis, respectueux de l’histoire
et de la méthode. Il accompagne parfaitement les élèves, au cas par cas. On s’entraine progressivement, par étapes,
allant du plus simple au plus compliqué. Grâce à lui, j’ai réussi à travailler ! Je tiens infiniment à le remercier. Il a
réalisé un de mes plus grands souhaits : apprendre la méthode d’origine de la Vision à Distance de la CIA, d’après
les travaux de mon arrière-grand-père, René Warcollier.
Il est normal que je vous recommande Théo Fischer pour son sérieux et pour la qualité de son enseignement, si vous
voulez apprendre cette technique de voyance, en Allemand ou en Anglais. Je peux vous l’apprendre, en Français.