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Chapitre I
Je me suis réveillée, en fait je n'avais même pas vraiment dormi, je ne dormais jamais dans
cette situation, je n'avais jamais réussi à réellement dormir avec les autres, d'ailleurs dormais je
vraiment? J’avais perdu le sommeil depuis fort longtemps, perdu la paix, la joie, j'avais tout
perdu, il ne me restait que le gout aigre de la vengeance dans la bouche.
Alan dormait... d'ailleurs ils dormaient toujours après ca. Je n’éprouvais même pas de remords,
au départ oui un peu mais maintenant bof...
Quand j'ai voulu bouger il m'a serré dans ses bras, tout sauf ca!!!
Je détestais ca, je le détestais plus que tout. Je les détestais tous.
J'ai feint de me lever pour aller aux toilettes, déjà que le sperme me picotait, si seulement je
n’avais pas un objectif c'est que j'allais exiger l'utilisation du préservatif chaque fois.
Je suis allée prendre ma douche puis je suis revenue me coucher.
Il a ouvert les yeux...
J'ai remarqué à quel point il était beau, tous les hommes de cette famille étaient beau, chaud, il
fallait le reconnaitre mais leur cœur, leur fond...
Il m'a fait une bise sur le front en souriant les yeux pleins de sommeil, j'ai aussi esquissé un
sourire qui se voulait le plus sincère possible et je me suis calée dans son épaule.
Il en restait un!!!! un!!!! Et puis après...
Après quoi? Leur sentence de mort était prononcée, autant que la mienne de toute façon.
Maintenant que nous avions fait l'amour Alan allait me coller au corps, l'amour oooh, les
promesses oooh, les cadeaux oh, les invitations, les ceci et les cela ooh, toutes ces bêtises qu'on
faisait au nom de l'amour. Jusqu’à même les black Satan aussi chantaient l'amour à tour de rôle.
J'avais commencé par le plus grand, il était marié, Hervé... je mettais en jeu sa famille mais lui
avait bien mis la mienne et celle de ma progéniture donc...
Il vivait à Yaoundé et travail dans une grande Compagnie, le PMUC en tant que Directeur du
contentieux.
Je m’étais fait passer pour une jeune femme voulant un stage.
Le plus surprenant et même dégradant à la imite c'est qu'aucun des trois ne m'avait reconnu, je
dis bien aucun.
Quand nous sommes arrivés dans la chambre j'ai fait ce que je m’étais préparée à faire
Salope aaaa????
Imbécile tu vas voir qui est le salop ici.
Je suis descendu en dessous de son sexe pendant que ma mina continuait à le masser de haut
en bas, j'ai pris ses bourses dans ma bouche et je suçais...
Puis je suis remontée pendant qu’un de mes doigts, mouillé tournait sur son anus...
Tous adoraient ca, je l'avais découvert, c'était une zone très érogène...
A un moment il a perdu la tête complètement et j'ai engagé
- Dis que tu aimes ca!!! Tu aimes?
- Oui j'aime, je te jure Rose, j'adore
- Qui d'autre sait faire ca?
- Personne à part toi!!!!
- Ta femme peut te faire ca??
- Non jamais, elle ne peut pas, elle n'a pas ton niveau..
Pendant qu’il parlait j'avais la langue juste au bout de son sexe, ou c'est fendu en deux la, je
jouais uniquement avec cette partie
- tu as déjà couché avec plusieurs filles?
De toute façon il fallait que je continue non pas à cause de son pardon la mais pour lui donner
ce que j'avais à lui donner.
Je me suis déshabillée lentement, petit strip-tease à l'appui...
J’ondulais comme une liane en le regardant droit dans les yeux mais j'avais peur, peur du mot...
un mot qui n'avait pas été la pour moi.
Quand je me suis retrouvée toute nue j'ai vu ce regard, j'avais un corps proche de la perfection,
et chaque homme qui me voyait nu était wanda. Pourtant j'avais déjà un bon 29 ans.
Je suis montée sur lui
- oui c'est ca ma chérie, prends les reines, je ferais tout ce que tu me demanderas de faire...
- je veux que tu me dises ce que tu ressens pour moi pendant qu'on fait l'amour
- je t'aime bien sur mon bébé...
Je me suis arrêté juste au dessus de lui, car j'étais prête à l'insérer en moi
- tu es sérieux? Tu m'aimes vraiment? Tu sais Hervé je ne te demande pas tant, je veux juste
qu'on soit sincère
- Bien sur que je t'aime, tu as une façon différente de faire, et ca me prends grave, je te kiffe
trop...
En parlant il massait délicatement mon clitoris, faisait descendre sa main dont il enfonçait deux
doigts en moi avant de ressortir.
Le temps tant attendu arrivait... c'était jouissif.
Ce n'était plus uniquement le plaisir physique mais mon désir de vengeance allait accélérer
l'orgasme que je ne manquais pas d'avoir à chaque fois...
il s'est mis à multiplier les mouvements de ses mains pendant que ses lèvres ne se décollaient
pas de mon sein.
Finalement je me suis perdue dans tout ca jusqu'à jouir.
C'était le moment !!!
Je me suis soulevée et je me suis mise en position levrette.
Mieux je lui donnais le dos pour qu'il ne me voit pas grimacer ni me crisper...
J'attendais de voir s'il allait déchirer ce bout de caoutchouc mais non.......... oufffff
Je l'avais emballé, j’avais mangé son cerveau
- Bébé je te fais confiance
- tu n'as aucune crainte à avoir mon chou, je rentre de paris et dans mon métier on contrôle
tout ca...
Il s'est positionné.
Pour une raison certainement psychologique je sentais vraiment mal pendant la pénétration
mais à chaque fois, je me conditionnais pour maitriser cela.
Il a beaucoup apprécié mon initiative de lui présenter mes fesses rebondies mais ca avait le
revers de la médaille.
Dans cette position les hommes se sentaient toujours obligés de donner des coups de reins de
malade et c'est ce qu'il a fait.
Ma seule joie était que vas-y, tu es entrain de récolter ce que tu as semé vas-y.
Après on a changé de position, moi devant, lui derrière, tous allongés sur le coté, la j'avais
moins mal donc je me suis remise à tourner les reins, lui dire des cochonneries, le pousser
même à insulter toutes ses autres partenaires...
Même sa femme il a insulté... les hommes...
Quand c'était le moment de jouir, je connaissais ce qui allait le rendre fou
- Bébé jouit sur mon visage.... quand c'était comme ca, le gars pouvait mourir seulement.
Chapitre 2
Il ne me restait qu'à acheter les rideaux pour terminer l'aménagement de mon nouvel appart.
Coté santé... je ressentais de moins en moins les malaises pourtant je ne prenais rien depuis
mon arrivée ici, déjà que la bas je prenais aussi les médicaments comme ca, sans examens, dans
le noir, il y'avait un réseau de distribution géré par les marocains.
Hervé avait été très généreux et était apparemment le plus riche car en quelques jours il
m'avait déjà pris un appart, ou il pouvait venir à volonté je suppose.
Bon il ne l'avait pas dit mais les hommes mariés fonctionnent de la même façon donc je savais.
Mais c'étant sans compter sur mon intelligence...
- Bb écoute l'appart que j'ai choisi c'est notre nid d'amour, laisse moi finir de l'aménager pour
que t t'y sente bien. Voyons-nous toujours au même endroit.
On continuait de faire l'amour régulièrement malgré mes douleurs, mais il fallait que je sois
sure que ce soit passer et lui aussi ne cessait de me faire des cadeaux.
Mais bon il fallait que ca s'arrête car il y'avait eu assez de temps pour que ce que j'espérais se
soit produit.
Mais je ne devais pas partir sans bonne raison.
Il me mettait déjà une pression terrible, je voudrais qu'on se voit chez nous, je voudrais que tu
rencontres mes frères, je voudrais ci je voudrais ca.
J'ai donc mené des enquêtes sur sa femme et ses habitudes.
Je me suis organisée pour qu'elle se rende au même endroit ou lui et moi avions rendez vous.
J'ai sollicité Jimmy pour l'appeler depuis la France et lui annoncer que son mari le trompe et
qu'elle pouvait le découvrir. Il lui a communiqué les informations que je lui avais données
Elle avait semblé hésitante selon lui mais bon je tentais juste le coup.
C'était au restaurant l'AWALE sur la nouvelle route hippodrome.
Hervé lui il était tout content de me voir car il savait que j'allais ensuite m'occuper de lui
comme un bébé.
Je ne me sentais pas fière, mais il fallait avoir le cœur de Mboma pour arriver à ses fins.
C'était une belle femme, joli teint, un peu ronde mais belle.
- Tu la protèges et la défends devant moi? Parce qu'elle te donne quoi que je ne te donne pas?
Comme les bordelles vous donne leur anus ici dehors on ne respire pas
- Ne l'insulte pas Isabelle!!! Va à la maison je vais t'expliquer
C'est ce jour la que j'ai compris qu'il y'avait des hommes, bébé, doux, mou avec la petite mais
dur et sévère avec leur épouse.
Il grondait dans une situation ou je m’attendais à ce qu'il supplie m'ignore.
J'avais réussi à m'imposer dans son cœur, il n'en souffrirait que d'avantage.
J'ai fouillé mon sac avec rage, je ne ressentais aucune satisfaction uniquement à cause de
l'humiliation publique.
J'ai payé et je suis entrée fâchée dans ma voiture.
De toute façon, c'était fini.
J'ai jeté ma puce à travers la fenêtre et j'ai démarré en trombe, à part lui personne ne
m'appelait à ce numéro donc... j'allais moi même contacter Jimmy.
En effet en termes de famille je n'avais presque personne.
Ma mère décédée, la femme de mon père qui m’aimait pourtant bien avant mon départ avait
ouvertement manifesté son mécontentement le jour ou je lui avais annoncé avoir trouvé le
réseau de Mbeng, mon père lui était complètement indifférent en ce qui me concerne, sans
pour autant me détester. Son seul souci était le bien être de ma demi sœur Flore ; elle était sa
chouchou, le battement de son cœur
Mes tantes paternelles qui m'aimaient bien mais je ne leur avais pas dit que j'étais au
Cameroun, d'ailleurs depuis deux mois que j'étais la qui savait?? Personne, j'étais incognito et
je comptais reparti en France mourir moi incognito.
Chapitre 3
CHRISTIAN ATANGANA
Premier rendez vous Christian et moi ca a été dans un restaurant assez discret. Lui il était un
homme politique donc il faisait son maximum pour être discret.
Etant aussi à Yaoundé, c’était facile pour moi de gérer son cas.
Lui de ce que je savais était aussi marié mais sa femme n’accouchait pas depuis des années de
mariage.
Quand je suis arrivée q au restaurant il a directement su que je le cherchais et il m’a fait signe
de la main.
On était dans un restaurant du côté de l’ambassade des Etats Unis là bas, loin !!!
Il s’est levé en me regardant fixement… j’ai eu un peu peur qu’il me reconnaisse mais il m’a
juste souri
- Bonjour Sidoine.
Mains posées sur ma taille il m’a fait deux bises
- Quelle beauté !!
- Merci Christian
- Assied toi, tu manges quelque chose
- Oui volontiers
J’avais même d’abord faim ; en cuisine j’étais nulle, donc j’étais mince comme ca parce
que même préparer me dépassait d’abord, je n’avais pas vraiment appris quand on était
à la maison, ma Belle mère aussi n’avait pas insisté plus que ca, surtout qu’elle s’était
rendue compte que je ratais tout ce qu’elle me demandait de faire.
Elle m’avait déjà prédit de sérieuses bastonnades venant de mon mari mais bon je
n’avais pas don et puis c’est tout !!!
J’ai commandé des cotes de porcs grillés et je me suis régalée en discutant librement
avec lui.
Chapitre 4
CHRISTIAN ATANGANA
- Tu m’as fait ca ??? tu m’as fait ca !!!???!!!! rentre chez toi immédiatement s’il te plait,
dépêche toi avant que je ne fasse l’irréparable.
Facon il était fâché la ce n’était plus normal.
Il s’est courbé sur le canapé comme s’il avait mal et moi j’ai juste ramassé mon sac, mon slip
était même encore dans ma main, j’ai cherché la porte en vitesse car ses yeux étaient rouge, un
genre de colère la qu’il pouvait même m’étrangler.
C’est dehors que j’ai réalisé que je n’avais même pas arrêté mon enregistreur.
Je suis rentrée chez moi, j’avais besoin d’un massage à l’eau chaude et de me reposer. Cette
histoire était bien plus difficile que je ne le pensais.
J’ai même eu envie de pleurer en voyant à quel point le parcours était encore long mais
quelque chose me poussait toujours, une voix me disait ne te fatigue pas tant que tu n’y es ^pas
arrivé, ne te fatigue pas madame, et cette voix me rappelait tout ce qui s’était passé et après
son passage la force revenait sur moi.
Je me suis endormie ce soir avec le sentiment que je ne pourrai jamais finir cette mission mais
le matin j’étais revigoré.
La seule décision que j’ai prise c’est de ne plus accepter cette condition placée par Christian, il
semblait d’abord bizarre et après le rapport avec lui j’avais fait des rêves étrange ou on venait
faire l’amour avec moi après un festin ou j’avais mangé jusqu’à.
Je n’étais pas chrétienne mais je savais que ca c’était mauvais signe.
Christian ne m’a pas appelé le lendemain mais plutôt trois jours plus tard.
- Allo puce ?
- Bonjour qui est ce ?
J’ai fait exprès de ne plus avoir son numéro
- Mais c’est Christian Atangana, tu n’as plus mon contact ?
- Non non avec ton comportement sauvage de la dernière fois pffffftttt, pas la peine quoi
- Je voulais justement m’en excuser miss, vraiment dis moi, on peut déjeuner à midi ?
Il a eu un retard de 15 min et je m’impatientais déjà quand j’ai entendu dans mon dos
- Salut poupée
Une appellation qui m’énervait d’abord bien même.
- Bonjour
- Je te présente M. Biloa Sévérin, c’est mon collègue et ami de longue date
C’était effectivement quelqu’un de sa carrure, habillé aussi chic que lui, belle tête.
Il m’a souri et on s’est fait la bise.
On a commandé et on a passé une heure environ la, juste après mangé j’ai dit que je voulais
partir
- Ok, je vais à Paris pour une semaine et on se voit le soir de mon retour, je rentre jeudi
soir ok ?
- Ok
- Mon chauffeur te prend la comme d’habitude non, 19h?
- D’accord
Ok un second rendez vous et le dernier pour moi, je voulais juste enregistrer encore un tas de
chose négatives qu’il aurait pu dire et lui c’est sa carrière professionnelle que je comptais
détruire.
Chapitre 5
YVES ATANGANA
J’ai passé d’abords toute une semaine enfermée à la maison, j’avais juste demandé au coiffeur
de mon quartier de mettre tous mes cheveux à ras, ce qu’il a fait.
Dieu merci j’avais une tête ronde et ca m’a donné un certain look.
Après une semaine, estimant que ca s’était déjà un peu tassé, j’ai décidé de changer de ville.
J’ai rangé mes affaires, fais un petit sac, j’ai laissé mon passeport bien au chaud quelque part, je
ne pouvais pas jouer avec.
J’utilisais une ancienne carte d’identité que j’avais mais qui était même déjà expirée.
Quand ca n’allait pas je donnais même 1000 FCFA aux Mbérés, mais on ne me contrôlait pas
souvent hein, c’était arrivé juste deux fois.
J’ai fait déposer les deux téléphones en réparation à l’avenue Kennedy par le concierge de
l’immeuble et il m’a acheté un autre téléphone et ensuite j’ai pris l’agence Touristique, c’était
purement de l’aventure le temps que ca se calme un peu.
Pendant le voyage j’ai fait quelques recherches sur le troisième frère : Yves Atangana.
Il travaillait au Port Autonome de Douala, il y était cadre.
J’ai vu ses photos sur Facebook, jolie femme, deux petits enfants, petite vie à construire, il
souriait, mais moi non !!!
Je me suis aussi souvenue de lui, ce jour la…
En effet, je ne pouvais en oublier aucun, j’avais si mal, souillée blessée je suis rentrée chez moi,
pensant être défendue, protégée par les miens, mais ils m’ont rejeté.
La destruction allait les trouver un par un, j’étais la justicière de Dieu dans leur vie.
J’ai dormi une partie du voyage, comme la nuit avait été difficile ca m’a fait du bien.
Je me suis réveillée à notre arrivée à l’agence et après avoir pris un petit renseignement, je me
suis retrouvée sur une moto en direction d’une hôtel appelé Hôtel de la Côte à Akwa.
Ce n’était pas trop cher et surtout j’étais au centre ville.
Chapitre 6
Chapitre 7
ALAN ATANGANA
Je m’étais bien apprêtée, bien préparée, toute jolie, j’avais même mis une petite perruque,
parce que je ne me sentais pas très confortable avec mes mini cheveux.
Ma blessure sur la tête n’était qu’une petite cicatrice à présent, les affaires pouvaient
recommencer.
Ce jour je suis sortie de bonne heure pour aller récupérer déjà les téléphones donnés en
réparation.
J’avais hâte de savoir ce que ca contenait et ensuite j’avais prévu être au Mont Fébé à 13h.
Alan y avait une conférence de médecins, et j’avais prévu le tamponner dans le hall.
Je m’étais sapée le genre qu’il veuille ou pas, il allait seulement me voir.
D’ailleurs dès que je suis entrée tous les hommes de la salle se sont tournés vers moi, ca
marchait bien même.
J’ai attendu quand ils ont fini, je me suis dirigée vers le couleur qui débouchait sur la salle de
conférence.
Il discutait encore certainement avec son confrère. Je n’étais pas pressée.
Dès que j’ai vu qu’il sortait je me suis approchée et j’ai souri en le saluant
Lui aussi m’a rendu un sourire mais alors charmeur à souhait.
Il avait une belle tête, fallait le reconnaitre.
- Bonjour, mais je vous connais…
- Oui monsieur à Douala mais je travaille désormais ici à Yaoundé
Il m’a regardé de bas en haut avec gourmandise
- Waouh, vous êtes belle, je suis entrain d’aller avec mon confrère, prenez ma carte,
appelez moi à l’occasion, on aura l’occasion de faire plus ample connaissance autour
d’un pot.
Ample connaissance hein ? Me suis-je dit Homme marié de son état… vraiment.
J’avais vu sa famille sur Facebook, il avait 4 enfants, 4 !!!
Ce soir après ce souvenir la, j’ai pris la décision de prendre la route d’Edéa, le dernier y
travaillait. J’avais encore plus de colère, c’était le dernier, j’allais en finir avec lui, et puis faire
éclater l’histoire et les secrets au grand jour et rentrer en France.
Chapitre 8
Edéa…
Petite ville tranquille, avec des hôtels en bordure de route.
C’était une ville ou il y’avait toujours des gens en route, ne serait ce que parce que ca liait la
capitale du Cameroun à la Capitale économique.
C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis posée à l’hôtel Beauséjour.
Il y avait une piscine, un terrain de basket, de tennis et apparemment c’est dans cet hôtel que
tous les nantis de la ville venait faire leurs activités sportives et récréatives.
Même les enfants y venaient.
Je me suis un peu renseigné et j’ai appris qu’il était le Directeur Adjoint de la Centrale
hydroélectrique là bas et qu’il y venait tous les mercredis soir avec son fils et les vendredis soirs
prendre un verre.
Le samedi parfois.
C’est un portier de l’hôtel qui m’a parlé de lui.
On l’avait vu en compagnie d’une femme pendant un moment mais après seul seul seul.
Même les petites, rien !!!
J’ai attendu le mercredi soir la jusqu’à.
Avec une petite culotte blanche, haut moulant rose, mes mini cheveux peignés façon afro,
lunettes, et sandales aux pieds, je me prélassais malgré le temps grisâtre qu’il faisait.
Il est entré, short blanc aussi, Polo noir, mocassins marron en daim, avec un petit garçon en
short T-shirt casquette qui lui ressemblait.
Il avait une démarche particulière, une épaule légèrement en dessous de l’autre. Mais un
ensemble particulièrement bien, il était beau…
Contrairement à ses frères, il m’a direct mis mal à l’aise.
Ils sont allés s’asseoir à la terrasse et on commandé des jus de fruit.
Lève toi alors comme tu faisais souvent tes choses aux autres la…
Je n’ai pas pu.
Quelque chose m’avait cloué sur ma chaise.
Edéa la me dépassait déjà, j’avais tout prévu sauf de ne pas plaire à ma proie, l’autre la n’entrait
mais alors pas du tout dans mon plan.
En route pour la voiture, il n’a rien dit, dans la voiture rien, il a juste garé devant l’hôtel
Chapitre 9
Il ne m’avait pas dit que la fameuse sortie la était l’inauguration d’un barrage hydroélectrique,
évènement ou ses collègues, partenaires, d’autres responsables d’entreprise, le personnel de la
société qui inaugurait et d’autres personnes seraient invitées sur ce bateau j’étais sure que le
gars m’invitait dans un one to one ou j’allais lui montrer de quoi j’étais capable, mais bon
comme d’habitude, j’étais déçue, c’était récurrent avec lui.
Dieu merci j’avais renoncé à la petite culotte blanche, surtout que je m’étais rendue compte
que ce qui lui plaisait était simple, j’ai mis une robe de coton fleurie, les même sandales qu’il
m’avait offerte et j’ai pris chapeau et lunettes de soleil avec moi.
Quand il est arrivé, il m’a appelé
- Hello miss, tu vas bien ?
Sa voix m’a fait chaud au cœur un genre, j’attendais déjà toute prête, je n’avais même pas
dormi, je me demandais comment ca allait se passer, est ce que j’allais enfin pouvoir conclure
ma mission, c’était l’avant dernière avant le grand déballage.
- Oui je vais bien, un petit rhume avec le climat mais ca va.
- Tu as pris un foulard, il y’a du vent en mer
- Oui dans mon sac
- J’aime bien tes mini cheveux
Il a trainé le regard dessus avant de démarrer…
J’ai eu envie de guetter dans le miroir pour voir ce qui était bien sur ca, et comment il voyait ca
la la la mais bon pas moyen, il se serait moqué de moi.
- Que fais tu dans la région Larissa ?
- Je suis venue me balader, découvrir..
- Ha bon ? tu laisse Kribi, Limbé pour venir découvrir Edéa ?
- Heu… en fait je voulais être un peu au calme, réfléchir, me prélasser
- Ta robe de l’autre jour n’est pas le type de vêtement qu’on met dans son bagage pour
réfléchir hein…
J’étais heureuse de faire partie du voyage même si ca aurait été mieux que je sois avec lui, plus
vite on se rapprochait mieux j’avais des chances de coucher avec lui…
Quand on descendait de la voiture je me suis rendue compte que les yeux de trois-quatre
personnes étaient sur nous. Pleines de curiosité, quelques jeunes femmes se demandaient
certainement qui était encore cette nouvelle avec notre gars.
Les petites villes avaient le même problème, le commérage.
Il m’a donné un laissez-passer et m’a fait un petit signe avant qu’on se sépare.
J’ai attendu sur le quai avant qu’on ne demande à tous ceux qui faisaient parti du voyage de
monter.
Je ne saurai dire que c’était une mauvaise idée car je me suis franchement amusée, c’était relax,
cool, je ne connaissais pas grand monde et surtout j’évitais d’aller du côté ou il y’avait des
responsables à qui des techniciens et ingénieurs présentaient le projet et les réalisations, j’avais
trouvé un coin au bord ou je pouvais regarder l’eau défiler et les paysages lointain.
Il n y’avait que très peu de soleil, et beaucoup de vent.
Cet ambiance la m’a forcé à la réflexion.
Rose tu es malade, en colère, aigrie, pourquoi ne laisses-tu pas tomber cette histoire de voyage
et tu rentres chez toi ?
J’avais prévu rentrer et mettre fin à mes jours mais aujourd’hui c’est comme ci je ne voulais
plus mourir.
Certains petits plaisir, qui pourraient sembler insignifiant au commun des mortels m’avait
donné le sentiment que la vie méritait d’être vécue. J’étais en conflit… même ce qui s’était
passé dans le cas d’Yves ATANGANA m’avait confondu.
Je me sentais un peu plus en paix qu’à mon départ de la France, j’avais même réalisé que je
pouvais pardonner, alors que je n’avais qu’un seul but, les détruire tous…, mes douleurs et
malaise s’étaient estompées alors que je n’avais pas pris un stock de médicament en venant,
j’avais retrouvé l’appétit, et un peu de sourire.
Chapitre 10
Le motoman n’a pas hésité une seule seconde quand je lui ai donné la destination, nous
sommes partis.
Je me suis recouverte d’un châle contre le vent qui me fouettait sur la moto.
Ce n’était pas très loin en quelques minutes nous nous sommes retrouvés dans une allée ou un
monsieur nous faisait de grands gestes pour que nous puissions nous arrêter à son niveau.
C’était une allée ayant de gauche à droite des maisons plus grandes que les autres, c’était
apparemment le quartier résidentiel de la ville d’Edéa.
Nous nous y sommes arrêtés
- Madame Larissa ?
- Oui !
- Ok
J’aimais bien mon pays car même les échanges des gens étaient BIO.
A l’intérieur du portail, il y’avait une cour avec des fleurs par ci par la, du gazon aussi et des
allées dallées.
Le jardin n’était même pas un peu entretenu, ca se sentait mais l’idée de départ semblait
correcte.
- Bonsoir Loïc
- Merciii, c’est vrai que ce n’est pas maison, mais c’est la société qui me l’octroie
- Oui ca je sais
Le plus curieux c’est qu’avec lui je bavardais jusqu’à, alors qu’avec ces frères chaque parole
était pesée avec un objectif précis, mais la… je papotais.
Il avait presque fini, il est allé se changer et est revenu avec une bouteille de vin et du pain et du
fromage.
Pendant qu’on mangeait il me posait des questions, tu es d’où ? Tu as grandit ou ? Tes parents
sont ou ? Tu as fait quelles études ? Et en retour il me parlait aussi de lui, de ses frères, de ses
parents. Je l’ai même poussé à parler de son enfance s’il pouvait mentionner ce qui s’était
passé ce jour la, ou même mentionné avoir connu une fille qui était comme moi mais rien.
Quand on a finit, je l’ai aidé à débarrasser, nous sommes passé par son salon pour aller déposer
les assiettes à la cuisine.
Sa maison était très bien équipée et bien entretenue, il y’avait une femme de ménage en
service à coup sur.
Après nous sommes entrés au salon avec notre bouteille de vin.
Il avait des coussins de couleur, violet, jaune, orange, rouge, un salon en cuir blanc et un tapis
noir blanc.
Son salon était joliment décoré avec un joli tableau africain sur un mur peint en orange.
Il a mis la télé à petit volume, pour pouvoir mettre la musique, c’était de l’instrumental
classique, goût étrange… Il a un peu réduit l’intensité de la musique, j’ai su que quelque chose
allait seulement se passer.
- Excuse moi, j’ai été surprise ai-je dit pendant qu’il me donnait une serviette en papier
- Oui, un peu, tu sais ca fait un moment… je n’ai pas eu cette forme d’intimité avec
quelqu’un que j’apprécie
J’avais parlé à voix basse car je le pensais sincèrement… il me fallait accepter que cette fois ci je
n’avais plus du tout envie de jouer un rôle.
- N’aie pas peur, tes limites sont les miennes… Ton temps est mon temps.
Il a dit comme ca mais sa main est revenue sur ma cuisse, la je n’ai plus tremblé, je voulais bien
et je voulais plus que cette caresse…
Il m’a regardé
- Je peux t’embrasser ?
-
J’ai hoché la tête timidement et il s’est approché, il a posé ses lèvres sur les miennes.
Mamami !!!!
De douces lèvres qui embrassaient sensuellement les miennes, il a mis sa langue juste à l’entrée
de mes lèvres et j’ai ouvert le bouche pour joindre ma langue à la sienne, on s’est mis jouer
langue contre langue, parfois il ressortait sa langue pour mordiller ma lèvre avant de changer le
sens de sa tête, pas ce que je dis que je mouille souvent vite la… il a fait monter mon excitation
de façon vertigineuse.
- Je vois beaucoup de chagrin dans tes yeux et je ne voudrais pas en voir plus demain à
cause de moi, je sais ce que c’est d’être trahi
Lui-même en parlant avait beaucoup de peine, sur ce point on était pareil, on savait ce que la
trahison pouvait faire, mais ce qui me réjouissait c’est que lui-même disait que ce qu’on faisait
n’avait rien de sérieux
- Je sais, je ne m’emballe pas, on est juste la pour vivre l’instant présent, sans
engagement, ne t’inquiète pas, je ne vais pas t’envoyer des sms endiablés d’amour
toute la semaine
Il a éclaté de rire
- Tu es ma petite folle
Il s’est remis à m’embrasser de façon fougueuse cette fois, on se touchait partout, en tremblant
les deux.
Il a levé mon T-shirt et a juste baissé un côté de mon soutien pour cueillir mon tétons dans sa
bouche.
Zamba, le gout pouvait me tuer, mon bassin oscillait sur la chaise comme le corps du mille-
pattes.
J’ai commencé à gémir de plus en plus, mes jambes avaient en même temps envie de s’ouvrir,
quand il s’est rendu compte que je les ouvrais il a passé sa main à même mon short pour
caresser cette partie, malgré que ce soit à travers le tissu de mon short et la culotte que j’avais
à l’intérieur, je le sentais, j’en ressentais le gout.
Il m’a enlevé mon T-shirt et mon soutien, il a lui-même enlevé le sien et torse contre torse nous
nous sommes encore embrassés. Il n’était pas du genre amant pressé la, noooo.
Il m’a embrassé dans le cou, le ventre, les seins, il est descendu genoux à terres et parcourait
tous mon corps de sa langue, ses mains me massaient les reins, les jambes.
Finalement il a enlevé les derniers vêtements qui me restaient.
Je ne voulais prendre aucun devant, je voulais qu’il me fasse l’amour comme un homme fait à
une femme, j’avais du plaisir à lui donner aussi mais la je voulais me sentir protégée, désirée,
aimée et il me le donnait très bien.
- Tu aimes ca mdam ?
- Ouiii j’adore ca
Je sentais sa langue passer furtivement sur mes lèvres, puis il remontait sur le clitoris ou il
faisait tourner sa langue, le goût pouvait me tuer, pire encore quand il ouvrait mon sexe de se
deux mains pour poser le bout de sa langue net sur un point la, quand il faisait ca, je soulevais
seulement mon torse pour pouvoir supporter la montée exponentielle du plaisir.
Il a commencé à introduire deux doigts en moi, il les faisait bouger lentement, à un rythme
constant, j’aimais ca.
J’ai passé mes mains sur sa tête et j’ai appuyé sa tête contre moi, c’était bon jusqu’à je voulais
seulement qu’il s’étouffe avec, surtout que je n’étais pas loin de jouir.
Il y’avait un endroit à l’entrée de mon vagin, il a retourné ses doigts vers le haut et a incurvé ses
doigts, cherchant quelque chose, je ne connaissais pas cette chose mais quand il a touché, j’ai
su que c’était ca, il frottait son doigts dessus et ca me donnait une sensation très proche de
l’évanouissement, dès qu’il a posé sa langue de nouveau sur mon clitoris non la j’ai cédé…
J’ai crié en jouissant, pauvre du gardien d’autrui…
J’ai secoué mon corps dans tous les sens avant de me calmer…
Tout se gâtait, ce n’était pas comme ca que la chose la devait se passer, non non non, du tout
du tout, hééééé…
Je n’ai même pas su à quel moment le sommeil m’a prise, c’est une odeur de café qui m’a
réveillée le matin…
J’ai sursauté le temps de me souvenir de ce qui s’était passé.
J’avais dormi chez lui, j’avais pleuré, j’étais déprimée, mais bel et bien amoureuse….
Le lendemain Journée ensoleillée à Edéa, le matin Loïc n’a même pas fait comme s’il y’avait eu
un problème.
Gros sourire avec un gentil bonjour, il m’a proposé une serviette et un brosse à dent neuve.
Après douche nous sommes sortis, un faire des courses, deux je suis repartie à mon hôtel
mettre des vêtements propre, on est revenus chez lui.
- Si tu en veux pas dis moi, je ne veux pas que ca se passe encore comme hier
- Noonn, ce n’est pas toi qui a mal fait quelque chose au contraire, j’ai été tellement
heureuse que je m’en suis voulue car je ne le mérite pas
- Comme tout le monde, profites toujours de l’instant présent, car la vérité d’aujourd’hui
peut être un mensonge demain, les choses changent beaucoup au gré du temps.. tu as
compris ?
- Hmmm j’aime ca
Quand je l’ai pris dans ma bouche, même ce que je n’avais jamais eu l’idée de faire
m’est venu à l’esprit, des caresses plus qu’originale, je jouais sur les sons qu’il produisait
pour savoir ce qu’il aimait.
Finalement il a voulu me prendre
- Waouh !! c’est bien ca… les couples se doivent d’être prudent car le VIH est de plus en
plus installé la dehors, Dieu merci ce n’est plus une maladie pour laquelle on va se
laisser mourir, les gens qui se soignent vivent très bien… je t’apprécie beaucoup Larissa,
tu as la tête sur les épaules, tu es mature, très belle et tu as un côté obscur, un côté
mystérieux.
Au moment de s’introduire en moi la tension qui s’était dissipé pendant ces quelques secondes
d’échanges est retombée direct.
Il était certes parmi les 5 qui avaient abusés de moi mais il était devenu un homme avec une
excellent âme, pas comme les autres, lui il était différent, de la même souche qu’Yves, je le
sentais.
C’est en me regardant qu’il a commencé à bouger, douleur oh rien !!! Peur ooh rien !!! Tout
était bon, sweet, doux…. Sucré, l’amour…
A un moment il s’est retiré et j’ai senti qu’il cherchait le point qui m’avait fait jouir la du bout de
son sexe, il passait dessus n’allait pas au fond et revenait dessus encore et encore.
J’ai plongé mes ongles dans la chair de son dos…
Je ne gérais plus s’il avait mal, c’était trop bon, j’ai soulevé mon bassin et j’ai mordu ma lèvre
pour ne pas crier…
Il a alors tout gâté quand i s’est courbé pour prendre mon tétons encore dans sa bouche, c’est
comme s’il avait 4 mains différentes.
Tout était bon, je dis bien tout…
- Je vais jouir non ?
Quand j’ai finit de jouir, il m’a calmé comme un bébé, sûr qu’il pensait que j’allais encore
pleurer, mais j’ai serré le cœur, je lui devais de le laisser aussi jouir…
Il s’est levé, peut être pour aller faire pipi, surtout qu’il a remis un autre préservatif après.
Il n’a pas bougé directement, il a pris le temps de caresser mes deux fesses avant de les arrêter
de ses deux mains comme s’ils les soupesaient.
Puis il s’est agrippé dessus pour commencer ses mouvements, après un certain temps, je l’ai
allongé et je suis montée sur lui…
Il ouvrait les yeux bien grands pour me regarder faire, le gars sentait ca sur lui moooma.
Il a tenue mes reins pour me soutenir dans mes montées descentes.
C’est dans ces situation que tu pouvais lire la faiblesse, la naïveté, le cœur, l’âme d’un homme
et je l’ai vu… il était doux et beau, et j’en étais émue.
De voir quelqu’un me démontrer tant d’affection, faire preuve de tant de délicatesse, nooonn,
j’avais enfin découvert l’amour, c’était nyanga, l’affaire des pleurs la a commencé à monter,
pour cacher ca je me suis penchée sur lui, pendant qu’il continuait ses mouvements.
Il a senti mes larmes sur son torse, il voulait s’arrêter et me redresser mais j’ai signé pour ne pas
me lever
Il s’est mis à accélérer et moi je bougeais aussi pour lui donner du gout, avec la tristesse je ne
ressentais plus grand-chose, finalement il a poussé un cri de gorille, arghhhhhhhhhhhhhhhh, en
me donnant de farouche coup de reins puis il s’est calmé…
Je suis restée la sur lui, il s’est mis à caresser ma tête
- Ca va aller ???
Il fallait que je retourne à Yaoundé, en France, chez moi, j’avais un dégout inimaginable de
moi, de ma vie, de ce que je venais de faire, de ce que j’avais depuis que j’étais à Yaoundé,
je n’en pouvais plus.
J’ai serré les larmes et je me suis levée en courant, j’ai pris mon téléphone et je suis entrée
dans les toilettes, j’ai pris le soin de fermer à clé et j’ai écris sur Whatsapp à Jimmy avant
d’éclater en sanglot.
L’amour n’était pas prévu, je n’étais même pas qualifiée pour ce sentiment noble.
Chapitre 11
J’étais dans le bus pour Yaoundé, oui j’avais décidé de partir et mettre fin à cette supercherie,
cette mascarade morbide.
Ce jour ca m’a semblé plus difficile que ce que j’avais pensé…
Il me fallait libérer mon appartement, arranger celui de Jimmy et puis tourner le dos.
Avais-je un sentiment de satisfaction ? Non !!! Souhaitais-je encore mourir ? La je n’en savais
trop rien, allais je pouvoir gérer cette douleur dans mon cœur qui s’accentuait quand je pensais
à Steve ??? la !!! J’étais complètement perdue, pas habituée à tout ca.
Arrivée à Yaoundé, je me suis couchée pour me lever que le lendemain matin.
Après cette soirée la et la matinée ou nous avions fait l’amour, j’avais pleuré dans les toilettes
avant d’en sortir.
Ce matin la il m’a demandé pourquoi je ressentais autant de peine, il m’a demandé si j’avais de
mauvais souvenir mais moi j’avais rangé mes affaires et j’étais partie en courant.
J’avais quitté l’hôtel le même jour mais je n’avais pas eu le courage de changer de numéro ni de
supprimer son numéro de mon téléphone.
Je ne voulais pas appeler Steve mais je savais ou il trainait le samedi soir, j’étais préparée pour
lui. Il aimait la simplicité, mes mini cheveux, maquillage léger… Ben j’avais tout prévu.
Ce soir la j’ai mis une robe, une paire de ballerine pour tout bijoux un bracelet et des boucles
d’oreille en pointe.
Je me sentais d’ailleurs mieux dedans, jouer les femmes fatales la ca donnait du travail dis donc.
J’ai commandé un cocktail de fruit naturel avec des glaçons et j’ai siroté ca en écoutant ce qu’ils
jouaient.
Ils ont joué un ancien chant que mon père aimait, il avait son disque d’avant la avec de grand
large disque qu’on mettait dessus, il aimait ca.
A ce moment la même ma présence ne l’énervait pas.
D’ailleurs le soir quand j’étais rentré il était au salon assis sur le canapé les pieds croisés sur la
table, son cendrier posé sur sa cuisine, il en était certainement à la 8ème car il fumait beaucoup,
mes tantes m’avaient dit que c’était depuis la mort de maman.
Je pleurais mais s’ils se rendaient compte que je pleurais, il m’aurait appelé, interrogé, et j’allais
être obligée de répondre, donc je me suis cachée mais c’est ma belle-mère qui m’a vu, je ne
voulais même pas lui cacher ca, je voulais qu’elle aille les faire enfermer, les trahir chez les
parents, quelque chose du genre.
Je n’étais pas la seule à être allé à cet anniversaire, ma sœur Flore y était aussi et elle m’avait
demandé de l’accompagner changer sa serviette hygiénique dans la toilette, je l’attendais donc
dehors quand ils m’avaient tiré en blaguant dans une chambre près des toilettes…
Je suis sortie péniblement de ma rêverie pour commander un deuxième cocktail, j’avais sifflé
celui la en vitesse, le deuxième j’ai demandé qu’on y mette du rhum, j’avais besoin de
sensations fortes.
Pendant qu’on me servait mon deuxième verre, je l’ai vu, en fait j’ai reconnu sa montre à son
bras à distance.
Mon cœur s’est emballé, une émotion bizarre m’a envahie, très vite remplacée par une autre
quand je me suis rendue compte qu’il n’était pas seul !!!
Il était alors avec qui ? Avec la sèche fille vilaine la, Noëlle !!!
Quand elle m’a vu c’est les mines surfaites que vous vouliez voir…
Mon voyage finalement n’était pas trop ca, j’ai pris al décision de partir le lendemain.
J’ai mis la télé et je me suis allongée nue dans le lit.
J’aimais la sensation des draps frais contre mon corps.
On nous a installés quelque part dans un petit salon et on a attendu 30 minutes avant de voir la
maman sortir, c’était une grande femme, digne et toujours bien mise. On l’a voyait toujours
dans la voiture, moi en tout cas.
Elle s’est assise et nous a salués gentiment malgré son regard froid.
La dame la nous a aussi demandé de sortir, pour me lever c’était la gymnastique, je marchais à
peine.
C’est comme ca que l’histoire s’est achevé. Ils me terrorisaient, chaque fois que j’en croisait un,
je tremblais, je me cachais, je fuyais, je pleurais, Dieu merci ils sont très vite allé continuer leur
études à l’étranger.
Moi quelques semaines après, un soir ou la douleur au bas ventre étaient insupportable, on m’a
emmené à l’hôpital, diagnostique : j’étais enceinte, enceinte de 5 garçons mama ????
Quand le docteur a demandé à ma mère ce qu’on devait faire elle a poussé un cri terrible
- Docteur c’est quelle question comme ca ? c’est l’IVU que vous voulez laisser dans le
ventre de l’enfant la ???
Résultat le docteur la m’a aspiré. La douleur, je pleurais, je criais, il arrachait mes entrailles sans
que je ne comprenne comment j’en étais arrivée la. J’ai tellement pleuré que ma belle-mère
m’a acheté un Fanta pour boire.
Cette douleur était similaire à celle éprouvée quand il avait abusé de moi, je n’avais jamais
connu d’homme, donc ils m’avaient déviergé dans la plus grande des barbaries.
Perdue dans mes pensées j’en ai brusquement été extirpée par un bruit sur ma porte.
- C’est qui ?
Je n’étais pas très sure, donc j’ai attaché le drap sur ma poitrine et le tirant au sol je suis allée
ouvrir pour guetter. Je me suis retrouvée nez à nez avec Loïc
Ekiéééé
- Je peux entrer ?
Je me suis poussée car il s’avançait déjà
- Tu as laissé ta copine ou ?
- Quelle copine ?
- Celle avec qui tu étais !
- C’est une amie c’est tout, il s’est assis sur le lit et moi j’ai refermé la porte.
- Que fais tu la Loïc
Il n’a pas répondu et est resté la à me regarder fixement
- J’ai le sentiment de t’avoir connu avant, tu as grandit ou ??
Hum, j’ai inventé une ville la bas dans le littoral, j’ai bombardé Loum…
Il a encore voulu me poser quelques questions sur les établissements fréquentés, les inventions
que Ba Collège de Poumtchoum de Loum que j’ai sorti l’ont fatigué, il a dit que c’était surement
une ressemblance.
Héhéhéhéhéhé, j’ai vite d’abord arrangé le drap sur moi avant d’apprêter ma bouche pour
plaider l’erreur net quand je voulais parler j’ai compris à sa juste mesure l’adage qui dit que à
quelque chose malheur est bon, la porte a ducoutement fait du bruit
Chapitre 12
Loïc m’a fait un geste pour que je me taise et je n’ouvre pas, on voulait exploiter l »option du
silence mais ce n’était pas faisable avec la fille bassa la, elle a touché ma porte en vrai.
Finalement j’ai répondu
- Que veux-tu ?
- Que Loïc sorte de la
- Tu as besoin de faire tout ce tapage pour un homme ? tu es mariée ? fiche le camp aux
gens dis donc
- Tu fais ta bouche la parce que tu es dedans et moi dehors madame, j’allais régler ton
compte et finir tes grands airs la
- Je peux sortir mais je n’ai pas à me rabaisser à ton niveau, par contre je vais appeler la
réception, je pense même qu’ils sont déjà en chemin, tu gêne les clients.
Pendant que je parlais j’ai effectivement entendu d’autres clients on commencé à ouvrir leur
porte et à se plaindre.
J’ai pris le téléphone et j’ai composé la réception je leur ai demandé de venir enlever la fille la,
ce qu’ils ont fait pendant qu’elle promettait de se venger.
Quand elle est partie nous nous sommes retrouvés la tous embarrassés.
- Merci de n’avoir pas ouvert m’a-t-il dit
Je lui ai expliqué que je n’étais pas trop partisane de violence et que je ne pouvais pas réagir
autrement, j’ai directement enchainé avec innocence.
- Excuse-moi pour tout à l’heure, mon meilleur ami avec qui j’ai discuté avant que tu
n’arrives s’appelle Christian, tu disais que ton frère aussi ?
- Oui oui, j’ai cru que tu le connaissais car la coïncidence était aussi étrange, j’ai connu
une fille qui avait prononcé le nom de mon autre frère, Alan, et elle était sortie avec lui
avant de venir vers moi, j’ai été dégoutée pendant des mois.
Pendant qu’il parlait mon cœur battait, je me demandais ce qui arriverait si jamais il découvrait
la vérité me concernant.
J’ai vite chassé l’idée la, on en allait d’abord arriver la comment.
On a discuté tranquillement pendant quelque temps puis on a convenu qu’il était mieux qu’il
rentre.
Il m’a demandé de ne pas l’accompagner et de bien fermé derrière moi parce que Noëlle la
avait la rancune tenace.
- Mais si tu sais qu’elle est comme ca, pourquoi la fréquenter ? et surtout qu’y a t-il entre
vous ?
- En fait j’ai eu une relation avec elle au départ et nous sommes restés de bons amis, elle
m’a beaucoup rendu service et beaucoup soutenu
- Quelle qualité d’amies qui te fait des crises de jalousie ? vous aimez mentir je ne sais
même pas pourquoi
- Non non, en fait je reconnais que parfois quand je me sens seule, ou alors quand je suis
blessée, elle m’écoute toujours
- Et qu’est ce qui t’a poussé vers elle aujourd’hui lui ai-je demandé
Il s’est rapproché de moi vers la porte comme il s’en allait déjà. Il a caressé mon visage
- Je n’ai pas apprécié la façon dont tu es partie la dernière fois et ca m’a attristé
- Tu te rends compte que tu te sers d’elle, elle a raison de se fâcher
- Je le sais mais au départ j’avais été sincère, je ne suis pas prêt pour une relation sérieuse,
je ne suis plus prêt depuis…
Il s’est arrêté. Je n’ai rien dit, je me suis contentée d’étudier son visage, la tristesse l’a envahi.
J’ai posé une main sur son bras puis il a dit avec une voix plus petite
- Depuis que mon ex est décédée
- Oh mes condoléances Loïc, dans quelle condition ?
- Ecoute on aura l’occasion d’en reparler, je vais me reposer et essayer de voir si Noëlle
n’est pas dans les parages toute furieuse
Quand il voulait sortir je l’ai tiré et je l’ai serré contre moi. Il s’est laissé aller contre moi. Ca m’a
émue. Il était triste, je le sentais, et je voulais le réconforter même si je n’avais pas beaucoup de
paix en moi à partager.
Je me suis assise pour essayer de réfléchir, à comment je pouvais mettre le plus de temps en
relation avec lui avant de m’en aller, j’en avais tellement envie. Ca dépassait même tous mes
plans que j’avais tracé la, je me sentais un peu libérée du fardeau qui m’avait emmené au
Cameroun et j’avais vraiment envie de vivre cet instant jusqu’à la limite possible.
Tant qu’on vivait notre idylle à Edéa, c’était certain qu’on n’aurait pas de souci mais à Yaoundé,
ce serait la guerre pour ne pas se faire prendre. Et puis, si ca devait durer, très bientôt il allait
me demander de faire des examens, et tout et tout, une sueur sortie de nulle part a coulé sur
mon front et je me suis couchée.
J’ai eu étrangement mal à la tête et par la suite j’ai été secouée par une forte fièvre.
La pensée que la maladie refaisait surface m’a tétanisée et je me suis recroquevillée sur moi-
même après avoir éteint le clim.
Je m’étais déplacée sans mes médicaments et la je n’avais rien ni personne pour m’aider.
Habituée même à me sentir mal je pensais que j’allais encore pouvoir faire semblant et
dominer ca dans ma tête, mais j’étais devenue mentalement très très faible donc j’ai seulement
supporté.
La nuit a été difficile et au petite matin, je me suis décidée à repartir à Yaoundé, je ne voulais
pas qu’il me voit dans cet état et je ne pouvais pas non plus partir sans lui dire aurevoir comme
la première fois, donc je lui ai fait un texto pour lui dire que je n’allais pas bien. Mais c’était sans
J’ai fait une queue pas croyable pour être consulté, je n’avais aucun contact, aucune clinique
dont je connaissais le Docteur.
Finalement le docteur m’a reçu, un jeune homme qui portait des lunettes, charmant et
agréable.
Il m’a reçu avec gentillesse et m’a demandé quel était mon problème.
Puis il m’a donné l’adresse d’un labo ou je pouvais facilement être servie et sa carte avec le
contact de la clinique ou il recevait en soirée.
On a conclu que je pouvais emmener mes résultats directement la bas en soirée.
Pendant toute la journée j’ai reçu l’appel de Loïc prenant de mes nouvelles, je lui disais un peu
comment ca avançait.
Je suis allée faire les examens en question et on m’a donné rendez vous le même jour en soirée.
Dure journée pour moi, même le Yaourt que j’ai pris je l’ai rejeté.
Ce soir la j’ai pris mes résultats mais au moment de me remettre mon test du VIH, le docteur la
a un peu tardé, me demandant de m’asseoir.
Je pensais qu’il prenait ses précautions pour m’annoncer la nouvelle, ignorant que je me savais
très bien porteuse de cette maladie mais au lieu de me parler, il a seulement fouillé ca dans une
pile d’enveloppe, il l’a ouvert, l’a lu puis il a refermé et me l’a tendu.
J’ai pris non sans le remercier et je suis sortie.
Je me suis mise dans un coin pour ouvrir test après test, Paludisme positif++++, examens de
selles, il y’avait de gros mots dedans mais des trucs à soigner, Typhoïde : négatif, Grossesse,
l’autre la alors. Aucune chance que ce soit positif, pour avoir essayer plusieurs fois avec mon
petit ami, je me savais stérile. Surtout après mon avortement, le docteur la m’avait fait savoir
que j’avais très peu de chance de procréer de nouveau et ma mère me l’a confirmé, donc
quand j’ai ouvert, j’étais tellement sure de lire négative que j’ai lu NEGATIVE, avant que
quelques tierce plus tard je me rende compte que c’était POSITIF.
- Non non non non, je chantais le non non non la fatiguée, jusqu’à une femme qui rentrait
chez elle aussi a eu pitié de moi
- Madame ca ne va pas ?
- Ca ne va pas ma mère, pardon lisez un peu le nom ci
- ROSE ABOUEM
- Hein ??? nooooooooooonnnnnn Seigneur, nooonn
J’étais déboussolée, j’ai failli m’asseoir au sol en pleine cour du Laboratoire.
Un laborantin qui passait par la et qui devait être habitué à ce genre de situation est venu me
tenir et m’a conduit de nouveau à l’intérieur
- Madame vous savez de nos jours, même si c’est le VIH, c’est rien, les gens se traitent
très bien avec, donc ca ne doit même pas vous gêner, courage.
Si seulement ce n’était que ca me suis-je dit.
Il a pris toutes les enveloppes que j’avais en main et m’a demandé si je lui permettais de
regarder, j’ai acquiescé.
J’ai voulu piquer ma crise mais il était au bureau, il n’allait certainement rien dire, j’ai donc
laissé tomber et j’ai raccroché énervée.
Quand il m’a rappelé plus tard j’ai fait exprès de ne pas décrocher, pareil le lendemain matin.
Chap chap j’étais déjà dès 8 heures au Cabinet médical Le bon Berger à Bastos.
On a refait tous les examens partant du fait qu’on s’était peur être trompé de personne.
On m’a demandé de partir et de revenir plus.
En rentrant, j’ai croisé la femme d’Hervé, elle aussi entrait dans le cabinet, j’ai du faire un gros
demi-tour, pour qu’elle puisse passer et moi je me suis faufilée pour rentrer.
Je n’ai rien fait une fois de plus de toute ma journée attendant impatiemment l’appel du
Laborantin.
Finalement il m’a appelé vers 16 heures et je suis repartie.
La tête qu’il faisait m’a montré que mes carottes étaient cuites.
J’ai atteint cette nuit la un niveau de confusion jamais atteint, je n’ai pas dormi de toute la nuit,
j’ai eu mal au cœur, mal à l’estomac. Ma tête en matinée faisait pitié.
C’est alors que j’ai reçu un coup de fil avec un numéro MTN d’ici.
A part Loïc et Jimmy qui pouvait encore m’appeler ?
C’est quand j’ai entendu la première phrase que j’ai compris que c’était Flore, mais elle avait
une toute petite voix.
Le lendemain je suis arrivée à Douala aux environs de midi avant de prendre un taxi et suivre les
indications données par Flore.
La maison était à Deido.
Mon cœur battait plus je me rapprochais de la, je n’avais pas prévu les revoir un jour, je ne
savais pas pourquoi malgré tout l’amour que je leur portais, ils m’avaient autant rejetté.
Chapitre 13
Elle parlait, encore et encore et encore moi je n’entendais même pas, je n’avais pas bougé de
ma position allongée sur le lit.
- Rose, je voudrais te demander quelque chose, je t’en prie, répond moi
J’ai répondu avec une toute petite voix et elle a continué
- Je vais bientôt mourir et je voudrais que tu m’aides
- Pourquoi tu dis que tu vas bientôt mourir ?
- Parce que je ne veux plus vivre, je souffre trop Rose, maladie sur maladie, douleur sur
douleur, comprimés sur comprimés.
- C’est peut être parce que tu as réagit tard, il te faut du temps pour te remettre en forme,
ne dis pas ca
- Si si je le dis, parce que je le sens, ne le dis à personne mais j’ai décidé de ne plus
prendre les médicaments, regarde
Elle a soulevé le matelas dans un coin, c’était rempli, les médicaments versés versés
- Noooonnn, ne fait pas ca flore, ne fais pas ca, survit pour ta fille je t’en prie
- Ma fille sera bien avec toi Rose
- Hein ?
J’ai sursauté surprise et je me suis redressée du mur ou j’étais adossé
- Ne sois pas surprise Rose, j’ai réfléchi à cela depuis, je ne peux pas laisser ma fille à
maman. Ils sont âgés, ils n’ont plus leur force et les moyens financiers d’avant, je n’ai
que toi Rose, je voudrais que tu me jures que tu vas la prendre.
- Je ne sais pas si j’y arriverai Flore, je ne connais rien
- Moi aussi je ne connaissais rien mais je connais ton cœur, je t’ai provoqué, haï, dérangé,
insulté souvent quand on était petite mais tu n’hésitais pas à me venir en aide, et puis
tout ce que maman faisait tu ne voyais pas, tu continuais à l’aimer comme si de rien
n’était, alors tu vas surement aimer ma fille, promet Rose, jure même, attends
Si j’enlevais cette grossesse ce serait le deuxième avortement d’un enfant des frères Atangana,
j’ignorais même que j’aurai eu la grâce de tomber enceinte une fois de plus. Maintenant si je
gardais qu’allais-je dire à cet enfant ? Mes économies étaient presque toutes finies, comment le
faire vivre ? Et si Flore mourrait comme elle le disait, comment élever son enfant ?
Après réflexion, j’ai trouvé que la meilleure solution pour moi était de me séparer de Loïc.
Je ne pouvais plus me permettre de faire un avortement alors j’ai planifié une vie ou j’allais
accoucher, sans jamais parlé du père à mon enfant, sans que personne de mon entourage ne
sache même que j’ai accouché.
J’étais en santé hé bien cet enfant aurait au moins la grâce d’être en santé, et puis j’allais passer
ma vie à chercher la rédemption auprès du Seigneur à l’église.
Fini plans de vengeance, fini plan d’exposition, même amour la fini, j’ai pris ma décision de
renoncer à tout et c’est ainsi que j’ai fait un sms à Loïc pour lui dire que je ne pourrai plus
continuer la relation avec lui.
C’était le Vendredi soir, et il s’attendait certainement à me voir le samedi soir.
C’était ca mon sms. J’ai attendu pour voir s’il allait réagir mais je n’ai recu aucun signe de lui.
Je guettais mon téléphone toutes les 5 minutes espérant un WhatsApp, ou un sms ou un appel
mais il restait silencieux, pourtant son statut était régulièrement en ligne sur WhatsApp.
En soirée, je me suis faite une soupe qui n’avait aucun goût, je ne me sentais même pas très en
forme donc j’ai éteint les lumières et je me suis couchée très tôt après une bonne douche.
Mon appartement était bordelique. Les vêtements par ci par la, les chaussures à la porte, sacs
en main lancés de partout, je n’avais aucune envie de ranger ni de nettoyer.
M’allonger m’a fait du bien et j’ai encore une fois de plus plonger dans une séance de reflexion
qui ne m’a fait avancer en rien du tout.
Je me suis endormie avant de me réveiller en sursaut tenaillée par la faim, mais je n’avais
aucune envie de manger ma fausse soupe la.
J’ai forcé le sommeil pour oublier et manger seulement le lendemain quand j’ai entendu qu’on
cognait à ma porte.
Directement j’ai su que c’était lui, un sentiment, un sixième sens.
Il a insisté très fort jusqu’à ce que finalement je me traine pour aller ouvrir sans même allumer
la lumière.
Il était la, je pouvais voir son visage grâce à lumière sur le palier mais lui pouvait me voir à peine,
déjà que j’étais bien noire. Je n’arrivais pas trop à déchiffrer son expression à part qu’il avait
l’air tendu, stressé, fatigué et pas très content.
Il avait sa tenue du boulot mais sans la veste ni la cravate qui trainait négligemment sur son cou.
Il avait un petit sac et sans commentaire il est entré et a refermé la porte sur lui.
J’avais une petite culotte en coton et un débardeur gris sans soutien.
Dès qu’il est entré je me suis dirigée vers l’interrupteur pour allumer mais il m’en a empêché à
m’attirant vers lui, il m’a serré contre lui et tous mes plans de barrage sont partis une fois.
- Ca va aller tu as compris ??
J’ai secoué la tête comme une petite fille et j’ai serré le cœur pour ne pas pleurer.
Il ne fallait pas aussi exagérer avec l’affaire des pleurs la.
Nous sommes restés la comme ca en silence, puis finalement j’ai laché
- J’ai faim !!!!
- Quoi ??
Il a baissé la tête pour me regarder même comme tout était noir
- Je voudrais manger une marquise au chocolat, j’en ai vu dans une boulangerie ici, Select,
tu connais ?
- Larissa ?
J’avais envie de lui dire : appel moi Rose mais j’ai laissé
- Oui ?
Dès que nous sommes entrés, mon cœur a failli lâcher mais c’était trop tard.
Un des frères de Loïc se tenait devant nous, un sac de pain à la main.
Mon Dieu je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie.
Le temps pour moi de réaliser duquel il s’agissait et quelle avait été mon histoire avec lui, Loïc
l’a appelé :
Yves !!!!!
- Oui petit frère ca va ?
- Oui et toi
Ils se sont embrassés pendant que je me tournais un genre pour décaler
Loïc a dormi chez moi, non sans bavarder sur le désordre, au point de me faire promettre de
tout ranger le lendemain.3
Il m’a promi un cadeau si je le faisais.
Quand nous nous sommes recouché, il m’a demandé comment ca s’était passé avec le docteur.
Je lui ai parlé du palu et du test de VIH qu’il m’a fait faire. A ma grande surprise il m’a demandé
de lui montrer les résultats.
Il s’est aussi levé et dans ses effets de travail puis il m’a montré un papier.
Apparemment c’était fait par un cabinet pour le compte de l’entreprise ou je ne sais quoi mais
toujours est-il que c’était aussi le résultat de son test et ca ne datait que de deux semaines.
Je n’ai pas d’abord très bien compris pourquoi il me montrait ca, mais son regard et son visage
était vrai, sincère, naturel. Loïc voulait qu’on fasse l’amour sans se protéger.
Une voix, la voix du diable qui n’était jamais loin en ce qui me concerne m’a dit que ma
mère !!!! Ton salut est arrivé… je pouvais prétendre que Loïc est le père de mon enfant si jamais
on faisait l’amour comme ca.
Loïc m’a embrassé la comme ca debout devant nos papiers respectifs avant qu’on se retrouve
couchés sur mon lit.
Moi en dessous de lui je caressais son dos pendant qu’il m’embrassait.
A un moment il s’est arrêté et m’a regardé
- Toi la petite Rose ci il y’a même quoi qui m’attire chez toi comme ca ?
J’ai souri et lui aussi
- Je vais te faire l’amour sans protection, tu es sous pilule j’espère
J’ai secoué la tête en signe de oui !!! C’était une habitude chez moi, j’aimais secouer la tête sans
parler, même au téléphone je m’oubliais souvent.
Loïc ne m’a pas mentionné cet échange pendant les jours qui ont suivi, rien rien, on ne s’est
même pas vu pendant les deux semaines qui ont suivi.
Ma santé était assez fragile et je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état, donc je lui ai dit que
j’allais chez mes parents. J’attendais un mois pour lui dire que mes règles n’étaient pas arrivées.
Ma conscience me jugeait mais quand la natte est courte, on est obligé de plier les pieds dessus.
J’appelais constamment pour prendre des nouvelles de Flore, tous les jour même, chaque fois
elle me demandait de ne pas oublier ma promesse, je me demandais pourquoi elle faisait si peu
confiance à maman mais je ne lui ai pas demandé, mais cette question est restée dans mon
esprit.
Après deux semaines un soir Loïc m’appel, un lundi soir, à sa voix j’ai su que quelque chose
n’allait pas
- Allo
- Allo bb pourquoi ta voix est comme ca ?
- Ca ne va pas, on a pris des documents dans mon bureau, je ne les retrouve pas, des
documents très important, si je ne les retrouve pas, je ne sais pas
- Comment ca ? quelqu’un peut s’en servir ?
- Oui, contre moi, contre ma boite, contre mon DG
Je ne voulais pas lui demander si Noëlle ne connaît pas quelque chose sur ca ??? Donc j’ai laissé.
Pendant toute la semaine qui a suivi je ne l’ai plus eu, j’appelais il ne décrochait pas, WhatsApp,
rien !!! sms rien, pourtant il lisait mes whatsApp, c’est comme si Loïc avait décidé de ne plus me
parler, j’ai attendu, attendu jusqu’à prendre la décision de partir la bas à Edéa pour voir de quoi
il s’agissait.
J’ai programmé faire un aller retour et ce matin la je suis partie très tôt.
Arrivée à Edéa j’ai commencé par la première option : le chez lui !!!
Arrivée, son gardien de la dernière fois était bien la mais il m’a dit qu’il ne savait ou était son
patron depuis près de trois jours.
Désespérée, j’ai eu l’idée d’aller au restaurant ou il m’avait emmené, chez la femme la.
Arrivée la bas, elle a fait comme si elle m’attendait seulement.
Dès que je me suis assise, elle a directement engagé
- Ma fille vraiment c’est tragique ce qui se passé, jusqu’à aujourd’hui personne ne sait ou
mon fils la est.
Chapitre 14
C’est avec une boule d’angoisse dans le ventre que je suis retournée sur Yaoundé, si même à
moi Loïc ne faisait pas signe c’est que c’était grave.
Mon problème c’est qu’il avait lu certains de mes messages et volontairement il n’avait pas
réagit, il aurait pu me dire comment ca évoluais, on aurait pu réfléchir ensemble !!! je ne sais
pas moi.
Sur le chemin du retour mon téléphone a sonné, C’était papa
N’est ce pas me voila dans mon Jean et mon haut de mousseline ample entrain de stopper les
voitures qui passaient.
Je n’étais plus en confiance comme avant, je ne privilégiais plus les tenues sexy, maquillage
léger, mes mini cheveux m’allaient parfaitement, bref ce n’était plus pareil, pire encore à
l’heure la, Loïc étant dans les problèmes.
3-4-5 voitures sont passées, mais la sixième s’est arrêtée devant, loin devant, elle a ralenti pour
observer.
Je me suis avancée pensant que c’était quelqu’un qui voulait me porter, mais le chauffeur s’est
encore avancé, et je me suis rendue compte qu’il y’avait quelqu’un assis sur le côté.
Ce manège a duré près d’une minute, genre aucun geste pour me demander de venir mais on
observe.
Je me suis retournés et j’ai essayé de stopper encore, ils ont démarré et sont partis. LA voiture
suivante qui passait m’a porté.
C’était un homme d’âge moyen, genre 47 ans mais en forme.
Il m’a bien sur demandé pourquoi une femme comme moi se retrouvait abandonnée sur la
route, je lui ai expliqué mon urgence et il a compatit.
Excellent compagnon de voyage on a discuté pendant tout le trajet.
- Quand on va arriver à Douala, tu vas me laisser ou ? si quelqu’un me suit déjà c’est qu’il
peut me tuer non,
- Ahahahahahaha, ce ne sont pas des films !!! te tuer pourquoi ? peut être il est jaloux
que tu sois avec moi, ou alors il t’espionne pour voir si tu as quelqu’un d’autre
- Moi j’ai peur je souhaiterai qu’on vérifie s’il y’a moyen, ou alors tu me laisses même
devant un commissariat la bas à Douala, je ne connais pas bien la ville.
- On n’en aura pas besoin, je vais voir comment gérer ca avant notre arrivée, première de
choses on va vérifier s’ils nous suivent réellement
- Et commentargghhhhhhh
Le gars a lancé une accélération subite qui m’a renvoyé en arrière, je n’étais pas préparé.
- Effectivement c’est nous qu’ils suivent, ils ont aussi pris de la vitesse, mais bon, j’ai un
plan, on va continuer à rouler jusqu’à Matomb, je vais prendre un peu de distance et la
bas, j’ai une idée de ce que je vais faire.
On est allé très vite, prenant tout de même une avance sur ceux qui nous suivait, puis arrivés à
un certain endroit, il a bifurqué dans une petite ruelle et il a garé.
Il a enlevé son arme dans sa poche et il est sorti en me demandant de ne pas bouger de la, il a
couru quelque part en route en descendant mais de grands pas de courses hein…
Je suis restée seule dans la voiture, j’avais peur, peur de l’inconnu, peur même pour Loïc,
finalement le Cameroun ci ne donnait pas, pas du tout pas du tout, j’ai eu envie de rentrer.
Je regardais tous le temps devant, espérant voir le commissaire revenir, il m’avait dit qu’il
s’appelait Camille.
Mais rien, donc quand j’ai entendu quelqu’un essayer d’ouvrir la portière arrière de la voiture
j’ai eu peur, est ce que c’était ceux qui me poursuivait la, ils nous avaient déjoué ? Distrait ?
Piégé ?
J’ai sursauté en me retournant pour bloquer au cas où, et j’ai levé la tête, pour tomber sur un
villageois, qui sortait surement du champ, il avait une houe et il souriait en pointant quelque
chose sur la banquette arrière.
Quand j’ai baissé les yeux, j’ai vu que c’était un pack de bière.
Je lui aurai même bien donné une mais j’avais trop peur d’ouvrir.
Je me suis concentrée devant comme s’il n’était pas la, le gars est venu jusqu’à mon pare brise
pour me parler en bassa.
Il devenait tellement insistant que j’ai même eu peur qu’il casse ma vitre, Dieu merci j’ai vu
Camille revenir, d’un pas très athlétique.
Il a plutôt dialogué en patois avec le villageois la, tout en riant pui il a ouvert et lui a donné tout
le pack.
Je causais bien mais j’avais bien peur, je guettais tout le temps à travers le rétroviseur pour voir
si ils étaient encore derrière nous.
Finalement il a découvert mon manège.
- Tu ne t’es pas rendu compte que quand on passait leur voiture était garée sur le côté au
contrôle de police ? Mes collègues ont pour ordre de leur perdre au moins une heure
sur place, mais toi sois prudente au maximum.
- J’ai compris…
Nous sommes arrivés à Douala, et on s’est séparé non sans se promettre de se voir
ultérieurement.
Quand je suis arrivée à la maison, il y’avait une grosse dispute entre mon papa et ma belle-
mère.
Ils ne m’ont même pas senti entrer.
J’ai fait attention avant de me rendre compte que le sujet était Flore.
Je n’avais pas prévu de dormir à l’hôpital, et je me sentais déjà mal donc je suis allée acheter un
bon poisson braisé et le jus, pour essayer de manger correctement avant de réfléchir.
J’ai fini de manger et je me suis allongée.
Après je ne sais combien de temps, étant profondément endormie, j’ai reçu un appel qui m’a
fait sursauter.
- Allo
- Oui rose c’est papa
- Oui papa il y’a quoi ?
- Je ne sais pas mami, ta mère est venue porter Rose, avec les gens de sa secte la, ils
disent qu’il l’emmène prier et faire des lavages, je ne sais pas ou ils sont avec elle
- Ekie !! toi tu es ou ?
- Je suis à la maison avec l’enfant non ?
- Ouehhh papa on va faire comment ? je ne sais pas, je l’attends ici !!!
Chapitre 15
La semaine du deuil est arrivée, je suis retournée à Douala pour apprêter tout avec mes parents.
Ma mère a insisté pour que ce soit un grand-deuil, vous connaissez les mater avec le deuil.
J’ai bossé comme une malade pendant ce deuil, il fallait organiser les réceptions, les modalités,
on avait décidé de l’enterrer dans un cimetière à Bali, ou mes parents pourraient aller de temps
en temps se recueillir.
Dans toute cette effervescence j’ai quand même trouvé le moyen de faire une énième message
à Loïc, cette fois ci c’était beaucoup plus pour le faire réagir.
- Je viens de vérifier, je suis enceinte !! mes règles ne sont pas venus et ce depuis
plusieurs jours…
J’ai guetté la réponse fatigué, mais rien….
La levée de corps était prévue pour le Vendredi, veillée dans la maison familiale, puis
inhumation le lendemain.
- Bonsoir Larissa
- Hum bonsoir, donc tu les et je t’écris tu ne réponds pas, j’ai appelé pendant des jours,
même s’il y’a un Pb tu peux m’en parler
- C’est beaucoup trop compliqué.
Je ne devrais pas être la, mais quand j’ai lu que ta sœur été décédé j’ai su que je me devais
d’être la pour toi, en plus je n’ai pas bien compris ton message, m’était-il adressé.
On se parlait debout la face à face.
Je me suis retournée et je suis allée m’asseoir sur le lit.
- Quel message ?
- Celui ou tu disais avoir un retard
- Ekié comment ca c’était adressé à quelqu’un d’autre
- Parce que si c’est moi, he bien tu es la seule à le croire. Tu m’as confirmé que tu étais
sous pilule pour revenir après trois semaines m’annoncer que tu es enceinte hein
C’était mieux ainsi de toute façon, trop de mensonge la pouvait encore tout gâter.
Mais j’avais tout de même envie de pleurer et j’ai bien pleuré. S’il fallait que je garde l’enfant de
Flore, moi-même j’accouche, que je perde Loïc que j’aimais tant, tout ca vivant caché à cause
de la sale vie que j’avais décidé de mener hé bien !!! J’étais bien partie.
Je me suis endormie je ne sais pendant combien de temps après avoir résisté pendant
longtemps à l’envie de rappelez Loïc, pour lui demander pardon et le supplier de revenir….
A un moment dans le sommeil j’entends on toque fort fort à ma porte, décidemment, les
habitudes de Loïc, ne changeaient pas…
Quand j’ai ouvert la porte je l’ai vu entrer rapidement il a refermé en vitesse puis il m’a fait le
geste pour me demande de ne pas parler.
Il avait l’air saoul mais quelque chose subitement l’avait rendu lucide.
Il a pris ma main et nous avons attendu…
Des pas dans le couloir, des bruits de voix qui chuchotent, puis quelqu’un qui a toqué à ma
porte…
Une – deux – trois fois, on est resté silencieux, dans la même position, pendant au moins 45
minutes, j’avais même déjà des crampes mais j’ai tenu bon…
Ensuite on les a entendus s’éloigner.
- Tu sais Rose, je ne suis pas un homme parfait, et puis je dirai que ca s’est même empiré
quand j’ai perdu la maman de mon fils, tu en as entendu parler je suppose
- Oui
- En fait quand je me suis remis, je ne voulais plus d’histoire sérieuse, dont j’ai vraiment
papillonné, et Edéa c’est une petite ville, je ne mesurais pas l’ampleur de mon geste.
Au bureau je couchais avec deux filles, Noëlle que tu connais et ma secrétaire qui est
aussi apparemment une fille qui couche avec le DG.
Au fond tout le monde le savait mais elle a passé tout son temps à m’allumer, à
m’exciter.
Son rêve était que couche avec elle en plein bureau, donc elle avait rarement une
culotte en dessous de ses jupes.
On a commencé à avoir des scènes de sexe torride au bureau ; mais apparemment elle a
commencé à tomber amoureuse.
Et puis un jour tout comme avec toi, Noëlle nous a surpris. Celle a toujours passé son
temps à me surveiller, à surveiller quelles sont les personnes qui partagent ma vie,
pourtant nous sommes amis, c’est avant qu’on couchait ensemble…
- Quel avant ?hum
- Je t’assure, mais pour elle je reste sa propriété depuis que j’ai perdu ma femme. Bon ca
me faisait du bien de l’avoir en réconfort, on discutait pendant longtemps au téléphone,
je l’appelais pour qu’on prenne le petit déjeuner parfois avec mon fils qui l’a connait.
Quand elle a ouvert un jour la porte de mon bureau et m’a trouvé entrain d’embrasser
Rita, et quand elle s’est encore rendu compte que j’étais avec toi, tout ca a tourné
curieusement dans sa tête.
Alors je ne sais pas qui, quand et pourquoi j’ai été piégé, mais je sais que je l’ai été,
piloté par mon DG qui a du mal prendre cet affront.
Pendant qu’il posait la question, il m’avait déjà fait signe de me faufiler, d’ouvrir la voiture qu’il
avait garé en face dans la rue et d’y entrer et fermé tout.
Ce que j’ai fait.
Quand il est revenu, il m’a expliqué qu’ils avaient dit à la fille que j’étais leur cousine venu
d’Europe et qu’ils n’arrivaient pas à me joindre, une histoire sans tête ni queue.
Nous sommes partis dans un petit hôtel encore plus confortable que le mien mais loin à la
sortie de la ville.
Chapitre 16
J’y suis allée, la mise en place était faite par le service traiteur, Les membres d’une chorale était
entrain d’installer leur matériel et de s’installer. Personne ne semblait être au courant de
l’absence du corps, ou alors tout le monde savait ce qui se passe, j’ai donc décidé de m’asseoir
en attendant de voir qui, comment, quand le corps allait arriver, surtout que papa ne
décrochait toujours pas son téléphone.
Il y’avait déjà une assez grande quantité de personnes de la famille de ma belle-mère, à croire
qu’ils avaient peut être compris de quoi il s’agissait en venant directement par ici
Je me suis assise dans un coin à l’extérieur pour ne pas être trop vu, parce qu’entre les oncles
qui te pose des questions, les tantes qui te demandent ce que tu leur as apporté et les cousines
qui essaient de se comparer à toi la, j’étais fatiguée et je me suis donc mise à l’écart.
J’ai repensé à mon amoureux, après la nuit sexy qu’on venait de passer, Loïc m’avait étonné par
la passion qui émanait de lui, j’en étais complètement malade, je voulais juste disparaitre avec
lui pour vivre dans un monde ou il n y’avait que lui et moi mais je n’étais pas folle.
Je savais très bien que compte tenu des circonstances de notre rencontre, compte tenu du
passé, un jour ca allait exploser, et ce serai terrible. Je me suis dit que la meilleur des choses
seraient de partir avant que ca ne devienne encore plus profond mais hum…
Je ne pouvais pas me priver d’un tel bonheur, et puis Loïc avait besoin de moi pour faire face à
ses épreuves, je devais trouver un moyen de l’aider aussi en même temps et puis après, j’allais
disparaitre
- Aka tu te donnes des raisons pour ne pas le quitter maintenant
Ma conscience venait de parler à haute voix à travers ma bouche…
L’affaire la allait prendre une mauvaise tournure, je le sentais. Mon bras me lancait
sauvagement mais je ne pouvais pas partir maintenant.
J’ai suivi les vouture en redescendant, essayant de rattraper papa avant qu’il ne s’introduise
dans la maison.
- Papa !!!! papa !!!!
Il venait de descendre du corbillard
- Rose, tu fais quoi la ? tu es de connivence avec elle ?
- Non papa
- Qu’est ce qui est arrivé à ton bras ???
Il avait déjà triplé en proportion
Il y’a eu des cris à l’intérieur, comme à l’extérieur car ca prenait déjà une tout autre allure, j’ai
subitement vu les frères de mon père sortir avec le cercueil pendant que mes tantes tiraient
aussi par derrières, ma mère elle se roulait au sol en signant sur mon père.
A un moment ceux qui bagarraient ne se sont pas rendus compte que le cercueil passait à côté
d’eux et ils ont continué faisant ainsi tomber le cercueil sur le côté, l’autre côté, ou reposait les
pieds était encore dans leur main.
La vitre s’est cassée et le corps est sorti en partie, sa tête dehors.
Mon Dieu ca a horrifié tout le monde, la bagarre s’est achevé la la la , silence totale, il n y’avait
plus de camp, il y’avait seulement la honte générale dans le camp.
Les voisins et amis qui étaient la pour accompagner les personnes éprouvés ont commencé à
murmurer.
J’ai vu la face de Flore, je ne l’avais pas vu depuis qu’elle avait rendu l’âme au pied de ma belle-
mère à l’hôpital.
Le corps qui est sorti semblait ne pas être elle. Noire, desséché, rouge à lèvre trop rouge, lèvres
pincées, bref, Ma sublime Flore n’était plus.
Mon père a poussé un cri avant de s’effondrer, j’ai voulu me précipiter oubliant ma douleur
dans le bras mais c’a m’a tué, j’ai crié en arrêtant ma main avant de freiner mon élan.
Certains se sont précipité vers le cercueil, pendant que d’autres couraient vers mon père.
Mes tantes et ma mères se sont couchées au sol en pleurant, elle criait que c’est un mauvais
présage, la mort a posé ses valises chez nous. La dernière fois qu’un corps était sorti du cercueil
la même année on avait perdu 7 personnes de la famille.
Le pasteur lui a commencé à prier avec ses accompagnateurs et la chorale qui avait rejoint la
scène.
Scène digne d’une fiction…
Finalement un grand-père que moi je n’ai pas reconnu s’est avancé de je ne sais d’où !!! Mais il
sortait du côté de ma mère.
Il a grondé en patois et ceux qui voulaient encore faire un peu la force là se sont rangés.
On a porté mon père et on est parti avec lui dans la voiture, sa sœur direct a démarré pour
l’emmener à l’hôpital..
Je voulais bien les suivre mais j’étais concentrée sur ce qui se disait.
Je ne comprenais pas bien la langue mais quand il a parlé ensuite en Bafia à mon autre famille,
j’ai seulement vu les gens chercher les chaises ; on a couru appeler un vitrier pour venir
refermer la vitre cassée du cercueil, ensuite tout le monde s’est assis…
De la ou j’étais en bas de la tante, j’étais tellement hébétée que je n’ai même pas voulu me
joindre à leurs réunions la, entre moi qui n’allait pas bien et papa !!! je me demandais quoi faire.
En l’attendant j’ai tendu l’oreille pour essayer d’écouter le discours du patriarche qui avait tenu
tout le monde en respect.
Il parlait en français, parfois en Douala et quelqu’un traduisait.
Il a expliqué l’histoire de la famille, les traditions, les us et coutumes pour enfin atterrir en
disant que ce qui s’était passé était de très mauvais augures pour la famille et qu’il fallait faire
des rites.
Il a annoncé ç ma belle-mère que ce corps ne pouvait définitivement plus être enterré la dans la
concession, de peur que plusieurs ne suivent et il lui a demandé de laisser ce corps repartir chez
son mari.
Elle pleuré toutes les larmes de son corps mais lui avait déjà changé de sujet.
Pendant qu’il était entrain de mettre l’accent sur l’urgence des rites à faire pour la purification,
j’ai encore vu un autre groupes de 6 personnes arrivées, ce tout ci il n y’avait ni la famille de
mon père, ni la famille de ma mère…
On s’est dit que c’était les gens qui arrivaient pour le deuil, mais au lieu de s’installer vers les
tantes comme les autres personnes qui étaient engagés dans les commentaires après avoir
assisté à la scène de la bagarre du corps ceux-ci se sont dirigées vers la réunion.
Un oncle s’est levé pour s’approcher d’eux et les écouter.
Il a discuté avec eux avant de revenir s’asseoir et lâcher
- C’est le père de l’enfant de Flore, ils veulent assister au deuil et récupérer son enfant
Ma mère a sauté comme si on l’avait branché pendant que moi je me rapprochais avec ma
chaise
J’ai pensé à la fille de Flore, la façon qu’elle m’avait fait jurer de prendre l’enfant la, j’allais me
placer comment dans la discussion familiale pour dire que je voulais l’enfant la ? J’habitais
d’abord ou ? Quel était mon statut, ma vie ? Ma situation professionnel pour aspirer m’occuper
non pas de seulement un mais de deux enfants !!!! Mais il me fallait la prendre comme promis,
je le lui devais…
J’avais encore un peu de temps pour réfléchir et pour en parler avec papa.
Finalement pendant que j’écoutais les diverses propositions ce qu’il adviendrait de l’enfant J’ai
vu Loïc entrer dans la concession, les gens de la famille comme d’habitude se sont encore
tourner, surtout qu’il était quand même assez présent dans son style bobo riche la.
Je me suis levée pour aller vers lui, un cousin aussi s’était levé, je lui ai dit de laisser, que c’est
moi qu’on cherche.
J’ai senti le regard curieux de mes cousines et tantes sur moi.
Ce d’autant plus que quand j’ai voulu faire la bise à Loïc il m’a prise par la taille et m’a plutôt
donné un baiser à la bouche tout à fait naïvement.
La honte pouvait me tuer, je ne voulais même plus me tourner pour voir qui regardait quoi.
- J’ai très mal au bras regarde
- Wow !!!! qu’est ce qui t’est arrivé ?
- Une longue histoire, allons à l’hôpital ca me fait trop mal aïe !!!!
Le genre de aïe que ce n’est même pas que la douleur s’est fait plus ressentir la la la mais juste
pour que le gars ai même encore pitié et ca marché
- C’est énorme !!! il faut qu’on aille faire une radio, mais les nouvelles ne sont pas bonnes
- Quoi ?
Pendant qu’il voulait m’expliquer quelque chose un petit que je ne reconnaissais est venu nous
appeler
- Le Grand-père vous appelle !
- Comment ca ? il m’appelle ?
C’est comme ca que finalement on a fait la veillée sur place comme prévue, avant d’annoncer à
tout le monde que l’enterrement se ferait à Bafia à la surprise général.
Mais une messe et la collation allait toujours avoir lieu en matinée.
Nous nous sommes allées enterrer Flore à Bafia dans la stricte intimité familiale.
Après l’enterrement, j’ai tiré papa à côté pour lui faire part de ce qui s’était passé concernant le
père de l’enfant de Flore et du désir de Flore avant sa mort.
Il m’a exprimé son embarras car il ne connaissait rien au sujet de l’autre famille de cet enfant
mais Flore lui avait également précisé son choix quant à l’adoption de l’enfant.
On a convenu d’organiser une réunion de retour à Douala, le problème est que de retour à
Douala la c’était une convocation qui nous attendait à la maison, ils accusaient Flore et notre
famille d’avoir délibérément infecté leur fils, accusant flore d’avoir fait son test auparavant et
d’avoir truqué les résultats.
Quand j’ai vu ca j’ai su qu’ils avaient la preuve qu’elle avait un test positif avant son départ,
mais je ne pouvais pas laisser qu’on l’accuse de l’avoir fait délibérément, que celle qui en était
responsable assume une fois pour toute !!!
Chapitre 17
Pour calmer la situation, on a convoqué des réunions avec la famille du père de l’enfant de
Flore.
Je ne pouvais pas retrouver Loïc tant que ce problème n’était pas arrangé donc je suis
restée et lui est allé s’installer.
Quel était la finalité de leur démarche ? Récupérer l’enfant, voila pourquoi tout ce
déballage et tous ces problèmes existaient, deuxième chose, le test de leur fils est sorti
positif et je me demandais s’ils voulaient qu’on déterre Flore pour l’emprisonner.
Le fameux soir de la réunion, nous sommes allés chez eux pour essayer de négocier,
d’obtenir un arrangement, mais dans la famille on a décidé de ne pas donner l’enfant de
Flore sachant que c’était sa volonté.
On est arrivé chez eux en rang séparé, ma mère qui ne passait à la maison que pour prendre
des affaires et les siens, plus mon père et une de ses sœurs.
On a tous convenu à la porte que pas question de donner l’enfant à ces gens.
Quand nous sommes entrés, mon Dieu devant nous s’érigeait une énorme maison, mais
vraiment splendide…
Je me suis demandée ou les parents de ce gars avaient pris un tel argent, même si son père
était président, c’était scandaleux.
Quand le gardien nous a fait entrer il nous a demandé d’attendre à la porte et c’est dans la
cour que des chaises ont été installées pour nous recevoir.
A ma grande surprise je me suis rendue compte c’était la maison du gars en question, il est
sorti avec une brunette qui était sur des talons long de 30 cm et portait un caniche.
J’ai reconnu la nga la, elle faisait le tapin pro à Paris, on disait même qu’elle tourne les films
X avec les animaux et tout.
Ils se sont assis devant nous et cette fois ci je n’ai vu ni ses parents ni personne.
Le gars était d’abord habillé en pantalon blanc, chemise ouverte sur le torse comme une
star hollywoodienne, j’ai wanda.
- Monsieur je ne vous connais pas, mais je ne comprends pas comment vous pouvez salir
la mémoire de ma sœur comme ca, elle n’a jamais été une fille intéressée encore moins
une menteuse, elle ne savait rien et elle a du le découvrir avant.
-
- Rose !!! tu ne me connais pas mais Paris est petit, je suis Zaza à Paris et ca c’est Néné,
toutes vos petites manigances de camerounaise désespérées à Paris la on connait, moi
j’ai réussi mais ce n’est pas le cas de tous, alors laissez votre discours aigri, je veux mon
enfant !
Quand il a dit Zaza j’ai d’abord tiqué !!! le nom la me disait quelque chose, il y’avait plein de
rumeurs sur lui à Paris, il fallait que j’appelle Jimmy pour qu’il me rafraichisse un peu la
mémoire car c’est lui qui me parlait souvent des people Camer en mbeng.
Le gars nous a menacé de toute genre de menace si on ne lui donnait pas son enfant, jusqu’à
dire qu’il pouvait prouver que Flore était malade ici et qu’il y’avait eu du faux dans ses papiers,
bref il a aligné une série de chose et de menace.
Mon père s’est levé doucement et a pris la parole
- Monsieur, je ne vous connais pas et grand bien m’en fait, mais sachez une chose, cet
enfant qui a une époque semblait ne pas être le votre, qui ensuite est passé pour un
moyen de vous voler et qui subitement aujourd’hui est votre enfant bien aimé ne sera
jamais le votre. Vous avez encore tout ce qu’il faut pour faire des enfants, et je vous le
conseille vivement mais la petite la, oubliez. Poursuivez les procédures ou vous voulez,
faites déterrer ma fille et qu’elle comparaisse au tribunal pénal international, ca vous
regarde mais comme je tourne mon dos la, ce sera la dernière fois qu’on se voit et que
Le soir je lui ai raconté en surface, l’altercation, mais la douleur de ce que lui et ses frères
m’avaient fait est un peu remontée.
J’ai même raccroché le téléphone à un moment pour ne pas pleurer au téléphone.
Même mon père avait eu tant de haine pendant si longtemps, je comprenais pourquoi il m’avait
autant demandé pardon tant de fois, ces gens m’avaient haï et profondément haï.
Pendant que je me reposais à l’hôtel, j’ai eu un appel de ma tante, celle devant qui l’altercation
s’était déroulée.
Mince, j’étais déjà confuse concernant ces gens, finalement tout le monde était louche dans
l’affaire, il était clair que ma mère souffrait, quand je la voyais même dans ses choix et sa vie il n
y’avait aucune forme d’épanouissement. J’ai donc pris la décision de parler à mon père dès que
possible.
Le lendemain de ce jour, Jimmy m’a appelé et je lui ai raconté ce qui s’était passé entre temps.
Sa réaction était bizarre, moi je connaissais quand Jimmy était embarrassé.
- Jimmy parle non ? si tu as des divers sur le gars la dis moi
- Rhoooo, Rose tu as décidé de récupérer l’enfant ton père l’a que veux tu encore, ta
sœur avait raison, ce n’est pas un gars à qui confier ton enfant
- Ekié pourquoi, dis moi tout
- Tu sais que j’ai des amis qui sont les siens non ? sa vie est tout sauf claire
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire que pas clair non ?
- Rhooo Jimmy !!!! je vais raccrocher tu me fatigues
- Rose, ils ont mentionnés dans la prostitution, trafic de Drogue, réseau de proxénétisme
avec les petites filles enlevées en Afrique etc… même les braquages et la fey mania,
c’est tout une longue liste.
- Hein ?? je comprends toute cette richesse !!! ses parents apparemment sont des boss ici
- C’est faux, il raconte qu’il est fils de ministre etc… même ici à Paris mais il parait que sa
maman vendait les beignets à Bifaga à Ndogbon mais qu’il a réussi à la loger et ils se
font passer pour une grande famille influente maintenant…
- Noooonnn, ils nous ont menacé en tant que famille puissante, jusqu’à accusé Flore de
lui avoir donné le SIDA
En fin de journée pendant que j’essayais de gérer un vertige j’ai reçu encore un autre appel,
numéro de ma tante
- Allo tata ?
- S’il te plait Rose demande à ton père d’être prudent, je ne sais pas ce que Anta a fait
mais le père de Vanessa la menace même de mort pour l’enfant. Elle a encaissé de
l’argent pour refaire sa vie, en échange elle devait œuvrer pour qu’il ai l’enfant mais
maintenant que maman n’a pas encore pu récupérer l’enfant, il la menace. Je les ai
entendus mais elle ne le sait pas
Je lui ai raconté tout ce que j’avais appris sur le gars, ma tante était dépassée. Puis je lui ai dit
encore qu’elle était la volonté de Flore.
Shuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttttttt
Elle m’a supplié de me taire et ne faisait que pointer du doigt la maison.
- Il y’a quoi
Elle m’a expliqué qu’il y’a des hommes qui sont venus à la maison et ils ont engagé une bagarre
avec mon père qui voulait se défendre, et ils parlaient tous pidgin, elle dit qu’elle a entendu un
dire
- Oussaye de pickin ?
Elle a compris qu’ils veulent l’enfant
- Ils sont encore la-bas dedans ? lui ai-je demandé ?
Elle a hoché la tête en m’expliquant qu’ils venaient juste d’entrer.
J’ai d’abord voulu courir entrer la bas mais j’ai compris que ce n’était pas judicieux, alors j’ai
couru en route et j’ai commencé à interpeller les motomans pour leur dire que les bandits
étaient chez nous.
Comme à Douala les motomans aiment le genre de show la en quelques minutes, un groupe de
10 personnes se sont dirigés vers notre maison dans le quartier en criant oohh voleur oooh
voleur.
Comme il y’avait une porte derrière, celle de la cuisine, pendant que certain essayaient de voir
comment entrer par la porte de devant, d’autre ont contourné, mais leur cri avait déjà alerté
ceux qui étaient dedans, car ceux de derrière ont crié, les voila, ils fuient !!!!!
Tous ceux de devant ont aussi contourné, pendant que les femmes voisines qui étaient sorties
de chez elles sont entrées dans la maison avec moi.
Les cris de Vanessa ont tout de suite attiré mon attention, mais ils provenaient de la cuisine.
Au salon mon père était couché au sol et la maison était complètement saccagée.
Chapitre 18
Nous sommes arrivés à Kribi moi, Vanessa et Comfort sa nounou aux environs de 11 heures, et
Loïc n’était pas la, son téléphone ne passait pas.
Nous sommes restés la sur place pendant près d’une heure avant que finalement je me rendre
compte qu’il avait lu mon Whatsapp mais même après ca, il a encore trainé un bon moment
avant d’arriver.
- Mais comment tu peux nous faire attendre comme ca ? avec l’enfant en main et mon
état de santé qui n’est pas trop ca
- Bébé ne te fâche pas s’il te plait, tu sais que je suis entrain de faire certaines enquêtes
pour comprendre ce qui m’est arrivé et il faut que je sois prudent
- Et ca a évolué ?
- Doucement doucement, j’ai une amie qui m’aide, celle qui nous héberge
- Ok on y va alors
Il a chargé mes affaires et nous sommes partis.
Dans la voiture je le trouvais préoccupé mais je n’ai rien demandé.
Nous sommes arrivés dans une villa, une très grande villa et nous avons contourné pour tomber
sur une dépendance qui était un appartement plutôt confortable.
Il semblait n’avoir personne dans la grande villa.
- Tu vis seule ici ?
- Non Marlène mon amie vient de se déplacer
- Elle vit seule dans a grande maison ?
- Oui quand son mari n’est pas la
- Et elle a accepté d’héberger tout ce monde ?
- Elle m’a donné l’appartement donc je pense qu’elle n’aura pas de souci. De toute façon
elle sait que tu viens
- Ok
Une ménagère qui s’activait à faire des frites de plantain à la cuisine est sortie pour nous
accueillir tout souriante.
J’étais déjà venue à Kribi sauf que l’amie de Loïc habitait dans un endroit vraiment reculé,
c’était une zone idéale pour se cacher.
- Loïc, il faut que j’aille en ville trouver des vêtements pour la petite et sa nounou, on est
parti en catastrophe
- J’ai vu ton whatsapp, explique moi encore ca bien
Je lui ai expliqué ce qui s’est passé et il était très très étonné.
Puis je suis sortie faire quelques achats. J’avais pris une moto pour qu’elle m’aide à visiter le
marché, quand je suis revenue, j’ai constaté que mes affaires que j’avais mises chez Loïc était
dans une troisième chambre en face de la chambre des enfants.
Comfort et l’enfant était dans la chambre et Il était au salon
- Loïc je voudrais te parler dedans
Je me suis dirigée dans la chambre ou il y’avait mes affaires
- Qui a enlevé mes affaires dans la chambre la ?
- C’est moi, écoute Marlène n’est pas encore vraiment au courant de votre arrivée et je
voudrais lui expliquer avant
- Ekié, tu m’as dit tout à l’heure que ca ne la dérangeait pas non ?
- C’est une fille qui a un caractère un peu complexe donc je préfère y aller doucement
- Et si elle refuse ?
C'est-à-dire que rien ne m’a mis aussi mal à l’aise dans ma vie qu’intégrer ce paramètre.
Ce séjour me semblait dur et j’en ai eu la confirmation quand la nuit tombée, nous avons recu
de la visite d’une femme.
Elle me ressemblait physiquement, noire, mince, athlétique mais avec une longue greffe sur la
tête.
- Marlène bonsoir, tu es rentrée bien vite
- Oui bien sur quand tu m’as dit que tu recevais la visite d’une amie je me suis dit que les
amies de mes amis sont mes amies, bonsoir ma belle
Sera ou ? Je n’avais aucune ambition d’y aller, j’avais tourné une page. Mieux je faisais moi
mon deuil la sur place mais tout ce cinéma était trop pour moi.
J’en avais trop vu, trop appris, trop su, j’étais plus que traumatisé.
A peine j’ai essayé de fermer les yeux digérant ma frustration que j’ai entendu ma porte
poussée violemment
- Tu penses que quoi ? que tu vas me rendre bêtement cocu ? donne-moi ton téléphone
tout de suite, je vais voir les messages qu’ils t’envoient
- Ekié, laisse mon téléphone. On a commencé a se disputer ; il a vu ou mon téléphone
était placé et il a voulu arracher.
- J’avais des Whatsapp un peu bizarre avec Jimmy, je ne pouvais pas me le permettre.
Loïc mettait toute sa force jusqu’à il m’a même fait mal au bras.
Finalement il a été plus fort que moi et a tiré violemment me renversant sur le lit.
- Laisse mon téléphone Loïc, laisse mon téléphone.
Il voulait sortir mais je me suis agrippée à lui mais il s’est débarrassé de moi.
C’est la ou je me suis rappelée que d’ailleurs mon téléphone était codé, je l’ai laissé sortir avec
Quelques secondes plus tard Loïc est revenu à la charge
- Donne-moi le code de ton téléphone
- Tu m’as fait mal à la main et au coude non ? tu vas seulement me taper je ne donne rien
- Rose tu me trompes ???
Loïc en était tellement convaincu que j’ai eu peur qu’il allait me faire mal
- Non non, je ne te trompe pas, je n’aime pas seulement tes attitudes, ton manque de
confiance et ta violence
- Je t’avais déjà dit que je n’arrive pas à te faire confiance non ? tu es toujours louche et
bizarre, mets ton code si tu veux me prouver le contraire !!!
J’ai essayé de le convaincre du contraire quand j’ai vu qu’il était vraiment malheureux.
Avec le commissaire il n y’avait rien et je lui ai dit que pour le prouver il pouvait venir avec moi.
Ca ne l’a calmé que très peu, mais il a eu un comportement étrange.
Au lieu de repartir dans sa chambre, il s’est assis sur mon lit
- Rose dis moi si tu vois un autre homme, sois sincère
Sa voix était déjà toute petite, Loïc souffrait pour quelque chose qui n’existait même pas
Chapitre 19
En fait il s’agissait de gérer la paperasse, suivre les techniciens sur le chantier et s’assurer du
paiement de leur salaire, des factures et autres pour Marlène.
Quand elle m’a fait la proposition Loïc m’y a encouragé et moi j’ai vu ca comme une occasion
de me rapprocher des deux, de savoir s’il y’avait vraiment quelque chose ou alors Loïc en faisait
trop. Mais le fait qu’elle me propose de travailler avec elle pendant le temps ou je serais la, et
que lui il m’encourage m’a prouvé qu’au fond il n y’avait pas de souci.
Elle avait un petit bureau sur un chantier à 15 km de kribi.
En fait elle gérait une société de bâtiment qui se chargeait de construire des villas aux expatriés
qui souhaitaient avoir une résidence à Kribi et c’est son
qui lui filait apparemment les clients.
Le premier jour qu’elle m’y a emmené, j’ai constaté qu’elle a regardé attentivement ma tenue.
Je m’étais bien mise, avec un joli sac lance, surement elle me croyait bien villageoise sans savoir
que son mbeng la nous tous on en sortait.
On a roulé pendant quelques minutes pour garer devant une petite maison qui servait de
bureau.
Elle y avait emménagé des bureaux et il y’avait juste une secrétaire et un jeune gestionnaire.
Elle m’a présenté comme son adjointe et leur a dit qu’il devait me prendre comme leur chef
pendant son absence.
C’est en parlant devant ses employés que j’ai compris qu’elle comptait en fait faire un petit
voyage.
Mon ventre tardait à sortir mais mes rondeurs se dessinaient de plus en plus, mes tenues
commençaient à être étroites.
J’ai commencé le travail et c’est Loïc qui s’est désigné pour me déposer tous les matins à 7h30.
J’ouvrais les bureaux et je m’imprégnais de tout ce qu’il y’avait à faire dans la journée avant
l’arrivée des autres.
Je n’échangeais pas directement avec les gars du chantier, c’est Sophie la secrétaire qui s’en
chargeait.
J’ai donc commencé peu à peu à me lier à Marlène, et elle se confiait à moi, son mari blanc
friqué, ses copines à Paris, et à Yaoundé son fief, ses flirts et tout.
Jusqu’à on a commencé à sortir en boite ensemble.
Honnêtement je me sentais un peu perdu dans le piège de l’amour la, j’avais comme perdu la
direction, donc je m’accrochais sur ces moments de détente.
Au départ je voulais me venger et mourir, après plus me venger et aimer Loïc, mais la je ne me
retrouvais plus. Il n y’avait plus le caractère passionnel du départ la, on vivait caché, je gérais les
saute d’humeur et les changements d’émotion de bon monsieur, son fils ne m’acceptait
carrément pas, avec Vanessa et la nounou il discutait quand mais moi ? il n’arrivait même pas à
me regarder dans les yeux, encore moins à me parler.
Son père me demandait tout le temps de lui laisser le temps mais il ne prenait même pas la
peine de me consoler à deux, ou de chercher à avoir un peu d’intimité avec moi, David était son
tout depuis son entrée dans la maison.
Ha !! J’ai moi donc commencé à sortir avec Marlène le soir.
Elle me prêtait même certaine robe sexy pour sortir.
Le premier samedi, Loïc m’a demandé si dans mon état c’était prudent, je lui dis qu’il n y’aurai
pas de problème.
L’enfant n’était pas trop trop visible, je ne sentais même pas sa présence, à trois moi la.
J’avais une robe toute aussi courte que celle de Marlène et les hommes dès notre entrée se
sont lancés.
Jolie soirée bien arrosée, mais moi j’y suis allée plus doucement que Marlène : Cigarette,
champagne ont eu raison d’elle au point ou elle n’était plus en mesure de conduire.
J’ai essayé de me décoller car je respirais à peine vu que la personne avait passé un bras sur
mon cou…
Il m’a soulevé par le ventre en courant, s’éloignant encore plus de la maison, le problème c’est
qu’on entrait dans une zone ou il y’avait des chutes, même en journée on refusait qu’on y aille
sans un guide.
Dieu merci il m’a jeté au sol après avoir couru pendant quelques minutes, j’avais peur que la
personne aille me lancer dans les chutes la.
Il faisait noir mais on pouvait voir avec le clair de lune.
Chapitre 20
Ca se sentait qu’il était très précis dans ses gestes, il savait exactement ce qu’il faisait et
comment le faire.
Mais il me fallait trouver quelque chose sinon j’allais perdre la vie dans cette agression.
J’ai réussi à rassembler mes forces, j’ai enlevé sa main sur mon cou et j’ai poussé un hurlement,
en essayant de le mordre et en le bottant de toutes mes forces, il a enlevé ses sales mains en
moi pour m’empoigner de ses deux bras, je me débattais tellement qu’il ne pouvait rien
- Ze vais te tier et te tchouker après
Ses deux mains de nouveaux sur mon cou, j’ai senti que c’était la fin mais avant de mourir ma
mort j’ai vu Loïc derrière avec un caillou, le gars a dosé ca sur sa tête et il est tombé, mais pas le
genre des films la évanoui la, juste un peu étourdi
Loïc a envoyé la main pour me faire me lever
- Espèce de violeur, ne mettez plus jamais vos sales pattes sur elle
- C’est le gardien chez nous la, ai-je réussi à signaler en me levant
Le fameux gardien s’est redressé et a sorti un couteau dans son habit, je ne sais ou précisément.
Loïc m’a mis derrière lui en me demandant de courir, j’ai couru, mais le problème c’est que la
course l’a m’enfonçait encore plus dans les zones obscur se rapprochant des chutes.
Je n’avais même plus de robe sur moi, juste ma culotte et mon haut, et rien aux pieds.
Je sentais des insectes et animaux sous mes pieds, ou c’était même des crabes oohh, moi je
courais seulement, je n’arrivais même plus à m’arrêter tellement j’avais peur, peur de me
retourner et voir qu’il me suivait, qu’il avait poignardé Loïc, j’ai couru jusqu’à ce que mon cœur
menace de s’arrêter, jusqu’à ce que la vue et le bruit des chutes me fassent réaliser que j’étais
dans un endroit effrayant.
Je me suis arrêtée toute essoufflée devant une construction en planche, elle était placée devant
une autre petite maison abandonnée construites cette fois ci en dur.
Ce n’est que trois jours plus tard que Marlène a mis ses pieds chez nous, whitisant comme
elle savait si bien le faire
- Heu… Loïc j’ai appris que vous avez eu des soucis avec Idriss !!! franchement je ne
comprends pas ce qui s’est passé, on est ensemble depuis des années et je n’ai jamais
eu de problèmes
- Que sous-entends-tu Marlène
Loïc venait de sèchement poser la question
- Oohh mon choux ne le prend pas mal, j’ai appris que vous avez été blessé et je venais
vous voir, tu sais Richard est arrivé, j’étais le prendre à Douala à l’aéroport, quelqu’un
s’est fait mal, oohh la la je vois ton bras choux, désolé, comment va Rose ?
Je n’ai pas parlé de cette situation à Loïc qui était en froid avec Marlène, pourtant elle était
sensée l’aider
Un soir il est venu me voir dans ma chambre
- Chéri je ne te vois plus collaborer avec Marlène pourtant ensemble vous travailliez sur
ta situation
- Ha ka !!! je n’aime pas le chantage, elle n’a engagé aucune poursuite contre son gardien
la et il se dit même qu’elle sait ou il se cache, à tout moment il pourra s’attaquer à moi
ou à toi, je ne comprends pas ce qu’ils traitent ensemble mais je n’ai pas aimé sa
réaction
- Peut être que tu n’es pas seulement au courant
- Si elle n’avance pas j’irai porter plainte moi-même, je ne veux pas de mauvaise surprise
dans ton état et si ce gars rode par ci par la on ne sait à quel moment il va nous attaquer
- Ok j’en parlerai à Marlène alors
A l’approche du rendez vous de samedi, j’ai demandé à Camille de me donner le numéro d’un
policier avec qui je voulais faire une transaction, je ne lui en ai pas présenté la nature mais
sympa comme d’habitude il m’a donné un contact que j’ai appelé.
On a pris rendez-vous. Et Puis avec Camille on a conclu qu’il vienne le lundi en journée à Kribi
pour que je l’emmène ou mon indic m’avait indiqué. Le lieu de résidence de Zaza.
Quand je suis sortie Loïc m’a interpellé mais j’ai prétexté sortir faire quelques courses.
J’ai eu un entretien avec lui non loin de la maison.
Dimanche soir, Marlène est venue angéliquement vêtues, robe blanche
- Loïc, je peux emmener Rose prendre une glace ? on ne traine pas, elle a été souffrante
et puis je suis un peu à l’origine. En passant j’ai engagé la procédure et Idrissou est
recherché, d’ici peu tout sera rentré dans l’ordre, j’ai mis les moyens en jeu pour ca
Loïc ne pouvait en réalité pas refuser donc je suis sortie ce soir la avec elle.
Je le disais mais je savais que ce pays étant corrompu, ce gars pouvait « tchoko» même
un magistrat et go et gogo, en plus le pire il était le fils du président de la cour suprême
si je m’en tenais à ce que sa maman avait dit devant mes parents le jour qu’ils étaient
venus e menacer la, même si j’avais appris qu’ils bluffaient seulement. J’ai tout de
même continué.
- Et il a contacté Interpol et l’ambassade de France, pour leur transmettre ton dossier
La j’ai vu qu’il commençait à mordre, sa face a changé, la France était sa poule aux œufs d’or
- Combien ?
A un moment j’ai entendu quelqu’un cogner à la porte, il a crié oui, et Marlène a envoyé sa tête
- Le Gardien nous fait savoir qu’il y’a des gens qui rodent autour de la propriété
Voila pile poil ce qu’il me fallait, Marlène jouait son rôle comme il le fallait et moi j’allais
seulement avoir de quoi relancer tout une vie avec Loïc dans cette histoire.
Il a crié leur nom et elles sont entrées comme si elles n’étaient pas loin.
Je pensais que Marlène allait se tourner, plutôt pointer l’arme sur lui un genre, et tout mais elle
m’a fait sortir sans rire et elle m’a effectivement descendu dans la cave. C’était une porte
cachée derrière un tableau, un fausse porte, elle l’a tiré sans la refermé
- Marlène !!! tu fais quoi ???
- Ferme ta bouche.
Elle a posé l’arme la fraiche sur ma tête derrière.
Voilà !!! je m’étais fait avoir
Chapitre 21
J’ai entendu le bruit de son arme et j’ai fermé les yeux, même lui parler que Marlène ce n’est
pas ce que tu m’avais dit je n’ai rien dit, l’amour de l’argent avait conduit plus d’un dans leur
tombe donc ce n’était pas une nouveauté me concernant, mais j’ai quand même pris mon
courage en pleurant
- Marlène ne fais pas ca, ce n’est pas ce qu’on
- Shuuuutttttttttt Allo ? oui montez, c’est bon.
Elle a décollé l’arme la de ma tête
- Tourne toi, tu vas m’attendre ici, je vais venir te donner le sac d’argent et tu t’en vas
m’attendre à la maison, personne ne doit savoir ce qui se passe ici, tu sortiras par la
porte qui est la.
C’était une porte discrète dans la cave
Elle est directement montée…
Quelques minutes plus tard, elle est seulement descendue me tendre le sac qu’ils remplissaient
la bas en haut
- Sois prudente
Elle est remontée.
Je n’avais pas mon téléphone, il était tombé en haut.
Je voulais appeler l’officier en question pour qu’il m’accompagne, et surtout si je laissais ca la, il
serait facile pour la police de m’associer a un problème ici.
J’ai pris les escaliers et arrivée près de la porte j’ai envoyé ma tête à l’intérieur avant de réaliser
que la situation avait dépassé les mesures…
En fait je n’y comprenais rien, j’ai rebroussé chemin de peur que quelqu’un lève les yeux et
constate que je suis la.
Mais tous les trois étaient tenus en respect par des hommes cagoulés, sauf que dans les
hommes cagoulés la un ne l’était pas et je l’ai reconnu, c’est même à cause de lui que j’ai battu
en retraite aussi vite, il s’agissait d’Idrissou et c’est lui qui tenait Zaza, Néné et Marlène aussi
Je suis entrée et j’ai reniflé mes vêtements, waaaahh le cigare de Zaza la avait collé sur moi
jusqu’à, je tremblais, craignant une autre situation.
Dès qu’il est entré j’ai engagé en me rapprochant de lui
- Chéri on s’est arrêté dans un snack chic en ville, Marlène avait des amis de son mari à
voir, et ils fumaient, c’était des blanc, ne te fâche pas s’il te plait
J’ai attendu quelque secondes le cœur battant pour voir s’il allait me démarrer un bavardage
mais il s’est calmé et je l’ai embrassé
- Loïc ?
- Oui ma chérie
- Ton bébé a faim, je veux téter
- Ha bon, bébé Rose a faim, elle veut le lait ?
- Oui papa, tu vas me faire téter ?
- Oui oui, attends les enfants vont se coucher
- Non je ne peux pas attendre j’ai soif
Il y’avait un retour d’adrenaline qui montait sur moi, je me suis agenouillée devant lui et j’ai
déboutonné son pantalon
- Papa j’ai soif, j’ai faim..
Loïc était déjà excité, je l’ai pris dans ma bouche avec gourmandise en gémissant comme quand
on a un bon plat de nourriture devant soi
- Mon bébé ca t’a manqué n’est ce pas ?
- Ou papa hmmmm c’est délicieux, ton petit bébé avait soif
Je me suis mise à le sucer avec gourmandise, je l’enlevais parfois pour descendre plus et téter
les deux boules qui soutenaient son sexe, il aimait ca.
A certains instants c’est le bout que je léchais comme une glace.
A un moment il a bloqué ma tête et a commencé lui-même les gestes de son bassins, aller-
retour, exactement comme s’il était en moi
A près la remarque de Loïc, je suis allée me coucher et j’ai fermé ma porte à clé.
Il me fallait encore aller fouiller le sac la dans la nuit, ensuite, j’ai pris la décision de rentrer sur
Yaoundé.
Ca me faisait beaucoup de peine de magouiller comme ca dans le dos de Loïc, mes mensonges
pesaient beaucoup sur ma conscience, beaucoup beaucoup surtout des jours comme celui là.
Mais avant de rentrer sur Yaoundé, il me fallait trouver le moyen d’aller récupérer mon
téléphone la bas ou j’étais, ensuite je continuais moi seulement une fois.
Je ne le quittais pas, mais j’avais besoin de temps, de réflexion, de solitude même.
J’ai tant bien que mal tracé mon plan et j’ai fermé mes yeux…
A une certaine heure la j’ai entendu cogner, j’ai fait semblant d’être profondément endormie, il
a insisté plusieurs fois dans la nuit mais rien.
A une certaine heure que j’ai estimé être tôt le matin, je me suis levée.
Il devait être dans les 5 heures du matin, le jour se levait à peine.
J’ai guetté dans la chambre, les enfants dormaient paisiblement, j’ai ouvert la porte et je suis
sortie.
Hééé si tous les millions la étaient perdus je n’avais aucune idée des représailles que j’allais
subir, raison de plus pour fuir sur Yaoundé.
Après elle j’ai foncé là-bas, principalement pour récupérer mon téléphone, normalement si on
l’avait arrêté c’est que la maison devrait être accessible vu qu’elle appartenait à Marlène.
Quand je suis arrivée, à ma grande surprise, le portail n’était pas fermé, aucune trace d’un
gardien ou d’un portier, ou même d’un humain la dedans.
J’ai poussé le portail et je suis entrée.
Rien au salon, mais dans les escaliers j’ai vu du sang, comme si quelqu’un avait tiré son corps
plein de sang…
Je suis montée et j’ai trouvé le bureau saccagé, porte du coffre ouverte, et mon téléphone était
discrètement dans un coin de la pièce, le même sang continuait dans une pièce, peut être les
chambres, j’y suis allée et j’ai ouvert la pièce
Chapitre 22
Je n’ai pas demandé mon reste, j’ai pris les marathons une fois, j’ai poussé la porte de la cave
que m’avait montré Marlène et j’ai fermé derrière moi, j’ai regardé à la sortie pour voir s’il
y’avait des policiers aussi mais non, c’était libre, c’est vrai que le système d’ouverture de cette
porte la m’a menacé mais quand j’ai pu sortir j’ai marché comme si de rien n’était. D’ailleurs je
n’étais pas la seule à marcher sur la dite rue, je me fondais très bien dans ce décor, sans
paraitre suspect.
C’est quand j’ai vu deux mamans qui discutaient ensemble me regarder avec insistance que j’ai
baissé la tête réalisant que j’avais du sang sur mes vêtements.
J’ai vite pris la moto direction la maison.
Sur mon téléphone il était 9 heures déjà, surement Loïc était réveillé et allait se demander ou
j’étais, j’avais encore le prétexte de la plage, mais pour mes vêtements imprégnés de sang ?
Bonjour l’improvisation.
J’ai poussé la porte de la barrière délicatement, pour que Marlène ne se rende même pas
compte de mon arrivée, Dieu merci sa voiture même n’était pas la.
Mais quand je voulais m’avancer c’est un blanc qui est sorti de la maison, tout sympa et
souriant.
- C’est qui ?
- Bonjour, je suis Rose j’habite derrière avec Loïc
- Enchanté, je suis le mari de Marlène, Bernard
- Enchanté, veuillez m’excusez
- Vous êtes blessée ? oui un peu, il y’a eu un pêcheur qui a eu un accident et j’ai donné un
coup de main sur la plage, je vais me changer.
Il m’a souri et j’ai senti son regard me suivre jusqu’à ce que je disparaisse de son champ visuel.
Fallait pas que le père ci vienne m’ajouter les problèmes ou il ne fallait pas, vraiment. Je
n’aimais pas son regard appréciateur du tout du tout.
Bonjour Loïc
Je te fais cette lettre pour te dire que j’ai pris la décision de retourner à Yaoundé pendant un
temps
Ce n’est pas pour te blesser mais c’est plus pour me retrouver car je me sens de plus en plus
perdue dans cet environnement, dans cette vie, à cette période.
Entre nous tu conviendras que ca ne marche pas trop, encore moins qu’au départ et puis avec
l’arrivée de David c’est plus délicat, il a besoin de temps, il a besoin de toi.
Loïc tu as coupé les ponts avec tous, famille, amis, collègues etc… et tu vis caché, toi que j’ai
connu au départ, je te sais très malheureux à cause de cette situation, même si tu ne l’exprimes
pas, je pense qu’était à Yaoundé, je pourrais mieux t’aider à clarifier ta situation crois moi, je
ferai de mon mieux, conjointement avec ce que Marlène essaie de faire ici pour toi.
Je vais lui signifier ma démission et je reviendrai quand tout sera calme.
Loïc dans mon était, je fais tellement de bêtise que j’ai honte de moi, je voudrais retrouver mes
vrais valeurs et me reposer un peu. Ce que tu m’as dit hier était juste, je ne suis pas comme la
maman de David, je me rends compte ce matin que mon ventre est déjà visible, mais je prends
des risques par ci par la, je ne fais pas de visite rien rien, ca doit changer.
Je suis allée mettre la lettre la quelque part en bas de son oreiller, puis j’ai appelé Marlène, elle
m’a expliqué que leur départ était sensé être dans deux heures.
Autant prendre les enfants et aller dans un restaurant même attendre.
Mais David était très attaché à Vanessa et sa nounou, c’était seulement moi son maquereau.
Je lui ai expliqué
- Ecoute David, les filles et moi allons faire un tour à Yaoundé, pour quelques temps, et
puis ensuite elles viendront te retrouver, tu as compris ?
Il a paniqué, réaction qui m’a surprise
- Quand, pourquoi tu ne pars pas seule, je sais pas, papa m’avait dit qu’elles habitent ici
maintenant et puis nous on peut prendre soin d’elle, papa sait changer les couches de
Vanessa
Ce petit aimait vraiment Vanessa et elle le lui rendait bien, mais allais-je lui laisser un bébé qui
n’était pas le sien, pauvre de Loïc..
Quand j’ai baissé les yeux pour discuter encore avec David, j’ai constaté qu’il avait des larmes
dans les yeux et se mettaient déjà en colère, il allait bientôt piquer une crise. Le pauvre était
tout malheureux, j’ai eu un pincement de cœur.
Après tout, ce n’est pas comme si je partais définitivement ou je quittais Loïc !!!
- Ca va mon bébé, elles vont rester, j’irai seule et je reviendrai…
Son soulagement était visible mais tout honteux d’avoir des larmes aux yeux et d’avoir exprimé
ses émotions, il a couru dans la chambre.
J’ai demandé à la nounou de défaire leur affaire et que moi j’allais juste pour quelques jours.
J’ai pris mon petit sac que j’avais apprêté et je suis sortie, j’ai pris le taxi pour le centre ville et
je suis entré dans un restaurant dans lequel je me suis assise pour attendre et manger un bout.
- Allo Marlène, s’il te plait appel moi quand vous serez prêt à quitter la ville, je suis déjà
prête
J’ai posé mes affaires et je me suis attaquée au ménage, poussières, toile d’araignée,
moisissures par ci par la.
Apparemment il y’avait une fête dans mon immeuble et j’ai commencé à entendre la musique
vers 19h, pas petite musique, un vrai tintamarre.
Avec le voyage que je venais de faire, j’avais un mal de tête atroce et leur boucan n’arrangeais
rien !
J’ai supporté une heure mais non, ma tête menaçait d’exploser, j’ai fouillé la clé de Jimmy et j’ai
décidé d’aller chez lui, même s’il fallait que je me tape encore tout un autre nettoyage, mieux,
ca n’allait pas du tout, je tremblais même déjà.
Il me fallait refaire un nouveau petit sac mais c’était plus facile pour moi de tirer ma valise et de
la défaire le lendemain.
C’est ce que j’ai fait, direction l’appartement de Jimmy.
Pas le courage de refaire le ménage, j’ai juste changé les draps allez hop, je me suis couchée.
J’ai regardé mon téléphone : aucun message, aucun appel de Loïc., il était pourtant en ligne sur
Whatsapp.
Le lendemain, je suis sortie tôt me prendre des croissants à Select et j’ai décidé d’aller d’abord
chez moi avant de revenir chez Jimmy faire aussi un brin de ménage.
Quand j’arrive sur mon palier, je vois des gens entrain de commenter attroupé.
J’ai reconnu mon concierge et quand je me suis approchée de lui pour lui parler je me suis
rendue compte que ma porte avait été cassée, mon appartement saccagé, tout sens dessus
sens dessous.
Ekié !!!!
Je suis entrée et j’ai regardé de gauche à droite, bas en haut, rien n’était à sa place, tout avait
été chamboulé, mon cerveau est directement parti que l’argent que j’avais !!!
Dieu merci c’était chez Jimmy, voila pourquoi la personne avait fouillé.
Donc Marlène qui était venue chez moi était revenue ? Ou avait envoyé un agresseur ????
C’était déjà au niveau des film de mafia la ???
J’ai appelé Marlène les jours qui ont suivi fatigué son téléphone en passait pas, c’était pour lui
demander ce qui s’était passé et pour lui remettre sa convocation.
Finalement j’ai appelé le numéro sur lequel elle m’avait appelé le jour du voyage et c’est tombé
sur son mari.
- Allo, bonjour
- Bonjour qui est à l’appareil
- C’est rose, bonjour Bernard, c’est toi
- Oui oui Rose ca va ?
- Ouais, Marlène est la ?
- Non non elle est allée à Paris pour quelque jours
- Ok j’avais un papier à lui remettre
- Ecoute je suis au hilton, tu peux passer on se prend un café dans le hall ? elle a pris son
vol avant hier soir mais on peut discuter si tu veux
- Ok pas de souci vers quelle heure ?
- 11h
Chapitre 23
Quand j’ai ouvert les yeux, des gens me regardaient bizarrement, les pêcheurs, les gens des
villages voisins, les mamans tout le monde jetait sur moi un regard plus que curieux, limite
même émerveillé, pourtant ca pouvait bien être que Camille était juste inconscient et je l’avais
réveillé.
On l’a fait asseoir et il est resté la d’abord étourdi avant d’essayer de venir vers moi en me
demandant si ca va
- Ca va Camille, toi repose toi
Le lendemain j’ai appelé la femme de ménage pour savoir pourquoi je n’arrivais pas à joindre
Loïc, mon frère elle m’a seulement renversé !!
- Oui Allo tata, hum, hier madame patron d’en face est venue ici avec son mari, ils ont
parlé de vous à Monsieur, très mal, j’ai même demandé aux enfants d’aller jouer dehors
pour qu’ils n’entendent pas tout ca, je servais le petit déjeuner et ils parlaient.
Elle a dit que plusieurs fois vous avez couché avec des blancs ici à Kribi, que la bas vous
faites la pute pour avoir de l’argent, elle-même vous a aidé mais en retour vous vous
êtes rebellé, elle a dit que Monsieur ne doit plus accepter de vous aider mais qu’il doit
prévenir votre mari que vous avez décidé de ne plus être avec lui, beaucoup de chose, je
ne me rappel même plus
- Hein ?
Après cette conversation j’ai reçu la visite de Camille, je pensais qu’il allait prendre plus de
temps de repos mais il a insisté au téléphone pour me voir
Quand il est arrivé je l’ai fait entrer et il s’est assis au salon.
Je n’avais rien à lui proposer à boire, Dieu merci il ne semblait même pas en vouloir, il avait
l’air très sérieux
- Rose qui est tu ?
J’ai eu peur, je me disais qu’il venait lui aussi de façon belliqueuse
- Camille je sais que cet accident je l’ai causé avec la phrase que j’ai placé, je m’en excuse
- Non Rose, je ne t’accuse pas, je voudrais seulement savoir qui tu es car ce n’est pas tout
le monde qui peut faire ce que tu as fait sur la Rive du fleuve l’autre jour
- Euh… comment ca ?
- Je suis retournée la bas et on m’a encore bien expliqué car je n’ai pas compris ce qui
s’est passé, normalement moi-même je suis convaincu que j’étais bon pour la morgue
mais il parait que tu as mis tes mains sur moi et je suis revenue, tu as eu ca ou ? parle-
moi de ce don
- Héé Camille, moi je ne sais pas, je l’ai fait instinctivement, comme ca, quand je t’ai vu
inconscient et si ca se trouve, tu n’étais pas mort
- Rose, ces gens, ces autochtones ne sont pas simples, ils ont des pouvoir liés à l’eau, et
tout, et quand eux même te donne le respect alors c’est que toi-même tu dois prendre
conscience que tu peux aider les gens
- En faisant quoi ?
Il a semblé hésitant, il voulait me dire quelque chose mais était embarrassé
- Camille s’il te plait dis moi ce que tu veux dire, si je peux t’aider je le ferai
Chapitre 24
J’ai sorti son sexe par la petite poche de son slip, j’avais enlevé mes vêtements à mon réveil
parce que trop chaud, donc j’ai juste décalé mon slip de côté et je suis montée sur lui…
Il a un peu respiré fort un genre sommeil profond la, mais je savais qu’il était bel et bien
intéressé par ce qui se passait.
Je l’ai fait entrer légèrement en moi et j’ai commencé à contracter mes muscles vaginaux…
Une petite toux a faillit le prendre
Nooonnn oohh, il n’avait encore rien vu, ne tousse pas chéri, gère !!
Chapitre 25
Loïc m’a regardé complètement ahuri !!! J’ai senti que si ma vraie vérité sortait devant le gars la
un jour, il allait seulement me vomir jusqu’à ses intestins allaient sortir, parce que le peu si
semblait déjà trop pour lui, il allait faire comment avec ce que j’avais déjà fait
- Je ne voulais pas t’en parler parce que ca fait un peu bizarre, je voulais aider Marlène et
après elle a transformé ca autrement, j’étais obligée de me protéger
- C’est une histoire incroyable
- Mais c’est la vérité
- Justement, c’est parce que vrai que l’histoire est incroyable, mais ma fille tu n’es pas
partie pour avoir une histoire stable et sérieuse dans t vie !! crois-moi, je te parle en tant
que grand frère, car à part ca je ne vois même pas ce que je peux représenter pour toi
dans ta tête
- Non chéri ne
Je l’ai touché le gars a tapé ma main na vlannnn
- Ne me touche pas Rose, tu es une inconsciente, une gamine, une aventurière même
limite. Je veux dire tu es une femme enceinte, on est déjà dans des situations
compliquées mais il faut encore que tu ailles t’empêtrer dans je ne sais quoi ou même ta
Quelques jours après, par hasard encore, au même endroit que la dernière fois j’ai croisé Yves,
le frère de Loïc
- Bonjour toi
- Bonjour !!
Je voulais vite décaler mais il a retenu ma main
Le Samedi je suis allée comme prévu au rendez-vous avec la fille de Camille et sa femme.
- Bonjour !!
J’ai failli les traverser alors qu’elles étaient la tout près
- Hey bonjour, je ne vous avais pas vu.
On s’est fait la bise
Ronde femme toute jolie, mais vêtements qui cachaient complètement ses formes.
La petite était assise à même le banc, sa chaise à côté du banc.
J’ai regardé ses pieds, ils avaient l’air normal, bon un peu rétrécis par les muscles atrophiés je
pense mais elle pouvait marcher.
Je lui ai fait la bise mais elle n’a pas sourcillé.
- Ca va ma chérie ?
Elle n’a même pas fait comme si j’étais la
J’ai un peu discuté à côté avec sa maman
- Je vais essayer de lui parler en la baladant dans le parc, si on peut la mettre sur sa chaise
- Je peux venir ?
- Heu je me dit que c’est mieux d’abord que je développe une amitié avec elle. Quelque
chose me dit au fond que ce problème n’est pas la maladie pure
- C’est ce que les docteurs nous disent mais on ne sait quoi faire
J’ai voulu essayer devant sa maman rien !!! Elle n’a rien cligné, elle est repartie.
J’ai expliqué s’est passé à Camille
- Elle en veut peut être à sa maman, je ne sais pas, mais désormais fais qu’on se voit seule
à seule, comme ca je vais la faire un peu évoluer au point ou elle pourra peut être me
L’église la n’était pas caché, en plein carrefour, j’y suis entrée pendant que la louange battait
son plein.
J’avais un voile sur moi au cas où je tamponnais un de ses frères la bas, particulièrement
Christian, d’abord celui la pouvait entrer à l’église ?? tsuiiiipppppp
Les gens dansaient jusqu’à transpirer et ensuite, ils ont fait des musiques douces qui donnaient
envie de prier.
Après ca il y’a eu le sermon, ce n’est pas le frère de Loïc lui-même qui l’a donné mais il était
assis devant avec certainement d’autres pasteurs.
Il a fait la prière finale et il a passé une annonce concernant un projet pour les orphelins, les
femmes battues etc…
C’était en partenariat avec des églises en Hollande a-t-il annoncé et il était question que ceux
qui étaient intéressés attendent après le culte, seulement que moi j’avais déjà faim, donc avant
que ca ne finisse je regardais déjà la montre sur mon poignet toutes les 5 minutes.
A la fin, net quand je voulais sortir, un jeune homme avec un badge écris Huissier m’a
intercepté
- Maman le révérend vous appel
Il a attendu que je m’y dirige pour m’y escorté.
- Rose ne t’en va pas, tu fais partie de ce projet, l’esprit de Dieu me le confirme, accorde
nous seulement quelques minutes.
La semaine suivante j’ai décidé d’aller à l’hôpital, chez le Gynécologue pour faire une visite.
Je me suis faite proprement lavée pour avoir disparu pendant un bon moment, puis il m’a
prescrit une échographie.
Ce jour la j’ai eu un choc !!! J’avais un vrai bébé dans le ventre, un vrai, comme toutes les
femmes. J’ai appelé Loïc pour lui en parler, pour moi il était le père et rien ne pouvait empêcher
ca
- Bébé j’ai la photo du vrai bébé la, je le vois
- Moi je suis le faux bébé ?
- Tu es le vieux bébé ahahahaha, je t’envoie ca par Whatsapp, notre bébé
- J’attends, tu t’es enfin décidée à faire tes visites ?
- Ouii, le docteur m’a bien engueulé mais il m’a donné mon prochain rendez vous en
semaine, pour lui apporter son échographie
- Ok chou
- Les enfants vont comment ?
- Vanessa dit déjà papa, maman, elle est super, je suis très heureux avec eux
- Tu t’assures que sa nounou a tout ce dont elle a besoin ? les filles anglophones la ne
parlent pas beaucoup, demande lui régulièrement, ou alors donne lui l’argent de poche
- Pas de souci je gère, t’inquiète
- Ok, je rentre, je suis encore au cabinet
J’ai dormi la photo du bébé la entre mes mains et je me suis rendue compte que le lien avec ce
bébé était très fort, il était un enfant controversé dès sa conception, il était appelé à avoir un
parcours différent, je lui ai promis de l’aimer et de toujours être avec lui cette nuit la.
Loïc a été d’accord avec moi et j’ai pris la route le vendredi, elle m’a promis venir me chercher à
l’agence.
Mon bus de Garanti est arrivé à Douala à 14 heures sous un chaud soleil de la mort.
J’avais oublié complètement de dire à ma tata la que j’allais venir à Douala.
Quelle joie de voir ma belle-mère m’attendre à l’agence.
Chapitre 26
Habbaa !!!
J’ai d’abord vite fermé le téléphone de peur que les fameux voisins se rendent compte de
quelque chose.
En fait même les voisins là étaient peut être l’équipe en question.
J’ai vite réfléchis à un moyen de m’en sortir
- Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh merde !!!
C’est l’introduction que tu voulais voir ?
- Quoi ?
- J’ai pris une valise de vêtement que j’avais commandé de l’Europe pour toi, j’ai oublié à
l’agence, mince !!!
- Hein !!!! les gens la sont les voleurs, si on ne court pas récupérer, tu ne verras plus ca
- Avec les sacs à main, parfum et bijoux, maama
- Chauffeur s’il te plait repartons on prend, je vais t’ajouter 1000 FCFA.
Au lieu même que les voisins se plaignent pour faire comme s’il était de simples passagers
aucun d’eux la n’a toussée.
Quand nous sommes arrivés, il a garé en route, je suis entrée en courant genre alarmée pour
ma valise, elle me suivait derrière mais traversé la route plus vite qu’elle.
Arrivé dedans j’ai couru vers le coin ou les bus chargent le VIP, j’ai trouvé deux chargeurs,
employés de la société.
- Mes frères pardon je veux un ticket VIP et vous me faites entrer dans le bus sans qu’on
ne me voit, des problèmes familiaux pardon, voila 15000 le reste partagez vous pardon
Mon cœur battait bien même.
Un est parti payer et il est revenu.
Ils m’ont fait entrer en salle d’attente par l’autre porte en attendant le départ du bus, pendant
qu’elle m’attendait dehors.
Je leur ai expliqué quelle tenue elle portait pour qu’il puisse la localiser.
J’ai raconté ca à Loïc qui était plus que choqué, il m’a posé la question à savoir pourquoi ma vie
était si mouvementée mais malheureusement, je n’en avais pas la réponse.
A Yaoundé, j’ai revu la petite Laura, ca se passait de mieux en mieux, mais uniquement avec
moi, un jour je lui ai demandé si elle pouvait parler sans réponse m’a choqué !! Elle a cligné les
yeux deux fois. J’ai cru qu’elle n’avait pas compris, j’ai demandé encore, elle a fait pareil. Quand
je lui ai demandé si elle veut parler la elle a dit non ?
Je ne comprenais pas pourquoi
- Tu as peur ?
Elle m’a fait oui, mais après silence. C’était une bonne base, je n’en ai pas parlé à son père de
peur qu’elle se rende compte que nos secrets sortaient, mais à chaque fois qu’on se voyait un
peu un peu de vérité sortait.
Elle aimait la série Hannah Montana, la lecture des livres de contes, elle aimait se balader au
parc, la couleur rose et le bleu, elle n’aimait pas son école pour handicapé mais je lui ai expliqué
que c’est parce qu’elle ne voulait pas aller dans une autre école, qu’il fallait qu’elle se décide à
marcher et à parler.
On a continué à se parler et peu à peu sans savoir j’ai commencé à lui parler de moi, ce jour la
elle a tendu les bras pour m’embrasser à notre séparation, j’ai compris qu’elle appréciait cette
marque de confiance et j’ai remis ca… moi-même ca me faisait du bien cette balade avec elle
deux-trois fois par semaine.
J’ai commencé à chercher un nouvel appartement pour qu’on ne s’y serre pas, même comme il
n’était pas d’accord, je lui ai expliqué que je payais une maison pour rien et que je devais libérer
l’autre pour une plus grande avec l’arrivée du bébé.
Il est rentré ce jour la, ils étaient au Djeuga et m’a parlé de Néné, elle y était.
- Rose, Néné n’est plus la Néné que tu connais
Le lendemain on s’est donné rendez-vous dans un petit restaurant. J’ai même du reporter le
rendez-vous avec Laura.
- Néné que t’arrive t-il ? regarde comment tu es défoncée, fatiguée, ton teint ! ta mine !!
Elle a d’abord avalé son verre de Whisky d’un trait, en plein jour
- Marlène est une pétasse Rose, j’aurai jamais du traiter avec elle, elle m’a pris mon fric,
elle m’a fait buter Zaza qui était mon mentor, elle me fait chanter, elle m’a fait rapatrier
et je suis interdite d’accès en Europe, bref je suis foutue quoi !!! peux-tu commander
toute une bouteille de Whisky ? je crève de soif
Quand je suis rentrée le soir la, Jimmy n’était pas à la maison, j’ai appelé Loïc
- Allo bébé ca va ?
Je ne l’ai pas fait rouler mais je lui ai parlé de Néné, et de ses problèmes.
Je lui ai expliqué que Marlène une bien méchante femme lui avait fait du mal et comment moi
j’avais échappé.
Elle étai très intéressée.
Je lui ai parlé de mon ami Jimmy, du fils de Loïc, de Vanessa… en lui promettant de tous les lui
présenter, elle était contente
- Laura il faut qu’on se parle sérieusement, tu dois libérer tes parents, car je sais que tu
fais ca pour les punir, même si je ne sais pas ce qu’ils t’ont fait, j’ai raison n’est ce pas ?
Elle a baissé sa tête toute honteuse, j’ai su qu’elle pouvait et j’ai ressenti de la joie dans mon
cœur.
- Tu es prête à parler ?
Elle a cligné des yeux une fois
- Laura je suis ton amie et ce qu’on se dit peut rester entre nous, est ce qu’à la maison tu
te sens bien
Yeux Une fois
Chapitre 27
Je me suis changée, j’ai débranché mon téléphone à la charge, j’ai pris le sac qui contenait
l’argent et je suis partie.
Premier arrêt : ma maison que j’avais abandonné depuis. J’avais mon taximan, celui qui
emmenait souvent Jimmy jusqu’à Kribi, c’est lui qui est venu me chercher.
J’aurai voulu qu’il me dise ou était Loïc mais il ne s’était surement pas occupé de ca, je pouvais
le comprendre.
Mon téléphone a encore sonné plus tard, je pensais que c’était lui, mais non
- Allo Rose bonjour c’est Néné
Tsuiipppp, j’ai fait ca en solo, je n’avais pas son programme à l’heure la
- Oui Néné bonjour
- Je suis dans le pétrin Rose, ma tante me demande de quitter sa main, de dégager de
chez elle et je ne sais ou aller, peux tu m’héberger quelques temps ?
Oueeeehhh la fille la, en plus elle pleurait à chaude larmes, je ne savais pas quoi faire. Je lui ai
indiqué comment prendre le taxi pour me retrouver.
Mon téléphone a encore sonné
- Rose ca ne va pas, Laura crise, crie sans s’arrêter, pleure, est violente, depuis dans la
voiture, qu’est ce qui faut faire ?
- Je pense qu’elle a peur de rentrer à la maison, rassurez la et dites lui que ca va aller
Il a raccroché mais à peine je voulais respirer qu’il m’a encore rappelé
- Elle n’arrête pas, ne veut rien entendre. On peut venir ?
- Ou ?
- Chez toi
- Camille tu sais que je suis sous pression avec Loïc qu’on a arrêté
- Rose je te fais la promesse devant ma femme, mon enfant et Dieu que si tu m’aides,
j’aiderai aussi ton mari à s’en sortir, quoique ca me coute
Hmmm, la proposition la aussi clairement posée m’a intéressée.
Ok emmène la je suis chez moi-même.
Je lui ai de nouveau donné l’indication, il s’en est souvenu.
Je lui ai parlé de l’abus que j’avais subit, du rejet que j’avais de ma personne, je lui ai dit
comment je me sentais mal et comment mes parents n’avaient pas réalisé c e que je
vivais.
Je lui ai parlé de ma période noire à mbeng, de mes envies de suicide puis de la
rencontre de Loïc, du bébé (à l’heure la c’est Loïc qui m’avait enceinté hein).
Ensuite je lui ai parlé des coups bas de Noëlle, les problèmes de Loïc, sa fuite, Vanessa,
David, ca a pris du temps mais elle m’écoutait bien.
Quand j’ai fini je lui ai dit à quel point j’étais désespérée.
- Laura je ne sais quoi faire, car il s’est caché pendant longtemps, il va certainement
mettre long en prison, et je suis mal, voila ma vie aujourd’hui, je voudrais que tu me
dises non pas toute ta vie mais une seule chose, pas un geste mais ta voix, je voudrais
que tu me réconfortes comme moi aussi je suis la pur toi, mais je veux t’entendre… dis
n’importe quoi si tu m’aimes et si je suis ton amie comme toi tu es mon amie.
Je suis restée tranquille et elle a avancé sa main sur la mienne.
Ca ne suffisait pas, j’ai posé la mienne sur elle.
- Parle mon bébé, ne laisse pas les épreuves de la vie conditionner ton bonheur, tu es
belle, tu dois chanter comme Hannah Montana, t’habiller jouer, je serai ta marraine et
je vais t’acheter pleins de choses
- Houhhhhh
Elle a hésité, elle voulait parler, j’ai fait comme si c’était tout à fait naturel
- Oui ?
- Je vais habiter chez toi ?
Voila le première des choses que cet enfant disait depuis des années, ca avait sonné bizarre, un
peu tordu mais compréhensible
- Tu ne veux pas vivre avec tes parents ?
Elle a secoué la tête en signe de non
Néné m’a appelé, elle était dans la rue, je suis allée la prendre.
Elle portait un gros sac
- Tu vas ou ? avec ce sac ?
- Mais chez toi !!!
- Non Néné je ne t’héberge que quelques jours, le temps de déménager pour vivre avec
les enfants
- Ca va !! ca va !!! je vais me débrouiller !!!
J’ai appelé Camille fatigué encore pendant deux heures, sans nouvelles. Je voulais même y aller
mais je lui faisais confiance, il m’avait promis de gérer, il a finalement débarqué en début de
soirée, accompagné des deux, Loïc et Jimmy.
J’ai poussé un cri en le voyant salle et ensanglanté, il tenait à peine debout
- Ils lui ont fait quoi ?
- On va aller à l’hôpital, ils ont insisté pour voir si tu allais bien d’abord
J’ai serré Jimmy dans mes bras avant d’aider Loïc à s’asseoir
- Chéri ca va ?
- Et le bébé ??
- Il va bien, mais toi
- J’ai mal aux côtes
- Facon que les marabouts la t’ont botté avec leur rangers ca ne me surprend pas, on va à
l’hôpital
Je me suis tournée vers Laura qui finissait sa pizza
- Laura voici mon ami Jimmy la et puis Loïc !!! mais il doit se soigner pour être en forme
Jimmy s’est approché d’elle
- Bonjour Laura
- Bonjour Jimmy
Camille était plein d’émotion, il m’a demandé à lui parler seul à seul , je les ai envoyé dans la
chambre.
Pendant ce temps Jimmy m’a raconte comment ils avaient été maltraitée, lui qui n’y
comprenait rien avait menacé de saisir l’ambassade de France avant qu’on le laisse tranquille
mais Loïc avait été insulté, menacé, interrogé et battu.
Chapitre 28
Néné !!!!
- Néné de Panam m’a demandé Jimmy
- Oui, attends je descends, elle m’a demandé de l’héberger pendant un moment
- Mais dis donc
Pendant que je m’approchais j’entendais seulement les bruits du way du gars s’enjailler, les
glousss flouckkk tchouckkkkk
Elle tenait même à peine debout sur ses talons la, ce sont les mains du gars qui se
cramponnaient à elle pour être sur qu’il arrivait jusqu’à son col en s’enfonçant qui s’agrippait à
elle.
Quand le gars m’a vu m’approcher, il a accéléré pour vite jouir et a réussie son coup, le genre
que je parlais même il tremblait seulement sur elle
- Néné ca c’est quoi ca ???
- Heu…
Le gars s’est retiré, Dieu merci il avait un préso, il lui a glissé un truc dans ses mains avant de
s’en aller, elle a baissé sa robe toute honteuse…
- Tu fous quoi la en pleine route, les passants vous voient même, tu es tombée si bas ?
- Ca va ! ca va !! j’ai trouvé la porte fermé et je trainais dehors en t’attendant et c’est un
ami quoi, voila quoi
Zamba !!!! J’ai mis les mains sur la tête en regrettant pourquoi j’avais même accepté de
l’héberger un seul jour
- Demain s’il te plait cherche une chambre à louer, je vais t’aider à la payer et à mettre un
lit
- Ok, c’est mieux, je ne veux pas te déranger tu sais, tu as très bon cœur
Elle m’a suivi en titubant.
Loïc dormait dans la voiture et on l’a réveillé pour entrer dans la maison, je suis allée le coucher
direct dans la chambre, et j’ai posé de l’eau au feu pour le nettoyer.
Pendant les jours qui suivaient j’ai accéléré la recherche de l’appartement jusqu’à trouver un
truc bien quoi qu’un peu cher à l’Omnisport Mfandena, j’ai payé l’avance de 6 mois qui m’avait
été demandé.
Marlène elle dormait paisiblement mais elle allait me sentir… j’avais pris ma décisions la
concernant.
Je suis repartie à Edéa une fois de plus avec Camille, et nous avons rencontré Ritha.
Camille était beaucoup plus pro que moi, il savait exactement quelles questions lui poser, il lui a
demandé de continuer la relation tout en cherchant certains dossiers pouvant le compromettre.
Elle était son assistance et elle a confirmé qu’il s’était beaucoup confié à elle, elle savait quelles
étaient ses activités extra, elle savait même qu’il faisait des marchés fictifs pour faire avancer
son industrie dans son village, elle nous a parlé de pleins de chose, j’ai même oublié certains.
Camille a choisi quels types d’informations elles devaient récupérer et nous transmettre.
Je suis rentrée à la maison et je suis entrée. Ekié, des chaussures d’homme au salon, des bruits
dans la chambre.
Quand je me suis avancée, massa, les mbenguiste.
Néné et un homme la était entrain de s’envoyer en l’air, sur mon lit, canettes de bière vides
lancées au sol.
Je suis partie dans l’appartement pour vérifier l’avancement des travaux mais ce n ‘était pas
encore prêt.
Les enfants sont arrivés, ce matin la j’étais KO, pas moyen de sortir du lit, j’ai envoyé le
chauffeur les prendre à l’agence.
Ils sont revenus à la maison, c’était cris de joie, même David était content de me voir à ma
grande surprise et m’a demandé à quand l’arrivée du bébé
- Dans quelques semaines mon chéri.
Vanessa petite maman se vantait alors jusqu’à.
Quel bonheur, elle ressemblait à sa mère mal mauvais.
Je n’avais rien pu préparer donc on a seulement décidé d’aller à l’hôpital et après au
restaurant.
J’ai appelé mon bailleur pour lui dire qu’à la fin de la journée pour finir ce qu’il finissait car
mes enfants étaient déjà la !!
Quand Loïc a vu David, il a fondu en larme, mais David était déjà un peut monsieur
- Papa ne pleure pas devant les gens
C’est une infirmière qui m’a dit que mama le ventre que tu grattes la ce sont les vergetures, je
ne croyais pas, mais j’ai subitement vu des traits apparaitre un matin.
Quel genre de mannequin avec le ventre comme ca ?
Il ne restait que trois jours à Loïc dans cet hôpital et je pouvais sentir une grosse panique
montée en lui
- Loïc je dois aller à Edéa, elle perd le temps, je ne veux pas que tu ailles en prison
- Non non, tu ne peux pas dans cet état, tu as déjà tant fait, pense au bébé, tu es à 6 mois
c’est déjà délicat
Hum lui il comptait ca selon la date ou il était supposé avoir mis mais j’étais à 8 mois presque
- Je sais mais tu iras en prison
- Oui mais j’ai tout remis entre les mains de Dieu, qu’il fasse ce qu’il a jugé bon de faire
Je le sentais défaitiste, j’ai demandé à Camille de voyager malgré son programme serré…
Il a programmé le voyage pour la veille du délai de Loïc
- Camille comment ca, tu ne vois pas que ce sera tard ?
- Il y’a le sommet des présidents de l’Afrique Central en ce moment, je ne peux pas
bouger Rose, je veux bien t’aider mais ce n’est pas possible
Je n’y pouvais rien.
On a lancé le déménagement, en fait Loïc m’a fait un chèque que j’ai encaissé pour pouvoir
acheter de nouveaux meubles, les lits dans les chambres, et tout.
Il a appelé un ami d’Edéa qui a fait monter ses affaires qu’il avait gardé sous ses instructions
pour libérer la maison, celles la aussi je les ai faites installer.
La nouvelle maison était très grande, tout le monde a apprécié malgré le manque de décoration.
Jimmy et une société de déménagement nous a aidé à tout installé.
La femme de ménage a fait à manger mais le soir je n’ai pas pu manger, ni même aller à
l’hôpital tellement j’étais mal, trop mal au dos.
J’en ai informé Loïc.
J’ai très mal dormi cette nuit la, mal partout, chaud, froid transpiration, cauchemar..
Et puis le bébé la pesait déjà sur mon bas ventre. Pipi toutes les minutes.
J’avais expressément refusé de faire l’échographie du sexe car ma layette était toute blanche, je
voulais avoir la surprise.
Mon Docteur m’avait tout de même exigé une à 7-8 mois pour voir si le bébé s’est retourné,
même s’il fallait qu’on me cache le sexe.
Le lendemain je suis allée la faire et tout allait bien selon l’analyste. Le docteur m’a dit que j’en
avais encore pour un mois, le bébé n’était pas encore retourné et que je devais aller accoucher
dans sa clinique, j’avais confiance en lui, j’ai ouvert donc le dossier la bas.
J’ai préparé mon sac d’accouchement au cas où ca démarrait à n’importe quel moment et je l’ai
gardé, Dieu merci je me suis sentie nettement mieux en milieu de journée, je suis allée voir Loïc.
Etant la bas, j’ai reçu un coup de fil de Camille en soirée
Chapitre 29
Rose,
Je t’écris parce que je ne sais pas combien de temps je tiendrais, je sens ma vie menacée.
Pour avoir vécu avec lui, je sais quelles sont ses méthodes, et il n’a pas de pitié, alors s’il
m’arrive quelque chose je prie que tu retrouves cette lettre chez cette dame. Loïc la connait
bien et c’est la ou tu m’as emmené discuter l’autre jour alors j’ai su que tu peux récupérer ta
lettre.
J’ai rassemblé les documents que vous m’avez demandé et bien d’autres.
Je les ai remis à ma petite sœur, elle vit chez mes parents, tu les récupéreras si tu as cette lettre.
Je suis surveillée, et je ne peux pas t’appeler ni prendre tes appels.
J’ai aussi volé de l’argent dans son coffre fort, je m’en fous des représailles car je préfère
donner ma vie pour que ma mère vive, demande lui d’aller ou il y’a la tombe d’Eugénie, à côté
j’ai enterré un sac.
Dans l’enveloppe que j’ai donné à ma sœur, il y’a beaucoup d’élément, il les gardait dans son
coffre fort, il faut juste remettre ca à l’agence anti corruption ou je ne sais pas quels institutions,
il y’a même aussi les documents qu’on a accusé Loïc d’avoir fait disparaitre, il les avait tous.
Je ne pense pas qu’il me laissera en vie mais prends soin de ma sœur et que justice soit faite.
Je suis entrain de m’envoler pour la France si je réussis à lui échapper, alors à nous revoir si
Dieu le veut.
J’ai fini de lire ca devant ma nouvelle barrière, devant Camille.
Je ne l’ai pas fait entrer car il était en tenue et je ne voulais pas alerter les enfants
- Sa sœur est ou ?
- Quelle sœur ?
- Lis !!!
Je lui ai tendu la lettre et il l’a lu
- Mais j’ai appris que sa sœur est porté disparue
- Camille Loïc ira en prison demain, si on ne retrouve pas sa sœur, c’est fini, ce mon sieur
est capable de faire descendre Loïc s’il sait que les preuves la vont lui parvenir
Le lendemain matin j’ai été réveillé par l’appel de Loïc, les policiers étaient la très tôt pour
l’embarquer.
Jimmy est passé à la maison avec deux gros pots de glace pour nous consoler tous.
Je lui ai raconté tout ce qui s’était passé et il en était impressionné
- Mon Dieu ce pays c’est du grand n’importe quoi, Pouatate !!! au fait j’ai rencontré une
fille, elle me plait bien
- Nooon tu blagues, tu dis toujours ca après un mois elle n’est plus la
- Non cette fois ci je veux m’engager
- Oueeehh Jimmy moi je n’ai plus la force pour mener les enquêtes, poser des pièges,
fouiller et tout,
Moi qui ne voulait pas qui mette ses pieds en prison j’avais échoué mais je devais seulement
attendre et prier pour qu’on ne lui fasse pas de mal…
Quand il est reparti je suis allée me reposer ca ne n’était pas la grande forme.
Une violente douleur m’a saisie zaaannnnngggggggg.
J’étais couchée dans la chambre j’ai failli pousser un cri mais je me suis ressaisie. La douleur
avait disparu, j’ai caressé mon ventre en souriant genre merci bébé, je me suis levée pour aller
faire pipi, le carreau était froid, un tremblement genre fièvre la m’a saisi et avant que je n’ai
réalisé une autre forte douleur m’a saisi dans le bas du dos, suivie d’un bruit d’eau qui coule,
tchouaaaakkkkkk, mes jambes, ma robe, le sol était complètement mouillé.
J’ai appelé Jimmy et mon chauffeur malgré que les douleurs soient reparties.
Je ne voulais pas alerter les enfants donc j’ai demandé à la femme de ménage de faire sortir
mon petit sac.
Je l’avais composé en me basant sur des magazines et sur le conseil d’une infirmière et d’autres
femmes enceintes lors de mes visites.
J’ai attendu qu’on m’annonce que le chauffeur est la avant de sortir.
Entre temps, j’ai pris une douche, mis un Kaba acheté pour la circonstance.
Je suis sortie comme si de rien n’était, les enfants jouaient dehors, on avait une grande cour pas
encore aménagée.
Jimmy lui aussi était déjà en route pour la maison, on s’est pris en route et on est parti à
l’hôpital.
En route j’appelais Camille pour savoir comment ca évoluait mais il n’a pas répondu.
Arrivés à l’hôpital, on m’a installé dans une chambre individuelle climatisée, j’ai été prise en
charge et une infirmière m’a ouvert un dossier.
Malheureusement je n’avais aucun élément pour mon dossier, même les examens que j’avais
fait rien !!!
Quand le docteur est passé me voir, il m’a posé des questions sur mes visites, mes
échographies etc…
Résultat il a demandé à ce que je refasse une autre échographie pour qu’on voie sur le bébé
s’est tourné et il a demandé qu’on me prélève du sang pour quelques tests rapides.
- C’est une très belle petite fille !!! Madame vous êtes maman !!!
Mais au lieu de me la donner, ils sont directement partis avec elle, commençant à me nettoyer.
On a demandé si j’avais un garde malade pouvant acheter un produit à l’hôpital : Nevirapine.
J’ai voulu demander à quoi ca sert mais bon.
Le placenta a suivi le bébé et mes douleurs se sont calmées malgré l’intense fatigue.
Quand on m’a ramené la petite j’ai demandé à la femme la si je pouvais l’allaiter toutes ont
réagis en même temps !!
- Noonnnn
Une autre a ajouté
- Attendez le docteur
On nous a ramené après un petit repos dans ma chambre.
Je n’avais alors prévu aucun biberon, une infirmière m’a aidé en allant acheter les biberons et
on a donné son premier biberon à la petite Sarah… c’est comme ca que je voulais l’appeler,
Sarah qui alors ? Alan –Christian-Yves-Loïc Atangana ???
Deuxième jour, je n’ai eu aucune nouvelle de Loïc ni de Camille, ce n’est que Jimmy qui est venu
me voir.
Je lui ai dit la vérité et il a été profondément choqué mais m’a beaucoup remonté le moral.
J’ai demandé à Jimmy de joindre Camille mais il me disait que Camille ne décroche pas ses
appels.
Deux jours sans voir son bébé, trois jours, le quatrième jour j’ai eu l’autorisation de sortie et on
m’a demandé de venir faire certains examens pour commencer à prendre le traitement.
J’ai bien insulté l’infirmière qui m’a dit ca…
Jimmy est venu me chercher avec le chauffeur et nous sommes partis.
J’étais tellement pensive et Jimmy lui embarrassé.
Je n’ai pas bien compris mais la route que le chauffeur la prenait ce n’était pas la route de la
maison
- On va ou Jimmy
- S’il te plait je prends un colis chez un ami la à Bastos et on file à la maison.
Ook, j’avais hâte de rentrer trouver les autres, d’essayer aussi de mettre la main sur Camille…
Nous avons garé devant un grand portail
SURPRISE !!!!
Normalement c’est la partie ou on est émue aux larmes, mais alors !!!
Devant moi, toute la famille Atangana !!!
Je dis bien tous !!!
Les enfants, les femmes, Loïc lui-même, un genou au sol devant moi, bague à la main…
Héhéhéhéhé talé palé malé
Chapitre 30
Surprise ha ???
Tout le monde ou enfin la majorité des personnes présentes avait les yeux gros et ronds de
surprise…
Ils étaient tous la..
Les frères, la mère, le père, leur tantes, même des têtes que je ne reconnaissais pas.
Hmmmmmmmmmmm
Je me suis rapidement tourné vers Jimmy qui avait l’air encore plus surpris que moi,
apparemment on lui avait pas donné le contenu de la surprise.
David et Vanessa ont couru vers moi, la femme de ménage est venu en souriant m’embrasser et
porter l’enfant.
Mon frère j’étais figée.
Fallait voir les regarde de Christian en premier, merde, c’est la fureur tu voulais voir sur ses
yeux ?
Alan, l’embarras, la surprise, Yves l’étonnement, la gêne.
Pire encore, sa femme était la, et à voir son regard, elle m’a reconnu.
Yves était aussi la, à ses côtés, sa femme qui l’avait abandonné et qui sortait avec son frère, leur
tante qui avait grandit chez eux, qui avait parfaitement été au courant de ce qu’ils m’avaient
fait, car à un moment, elle avait ouvert la porte de la chambre, surprise, elle avait refermé sans
dire mot, elle était la !! C’est aussi elle que j’avais vu dans la vidéo macabre de Christian la,
grasse comme ca, elle était la hé !!!
Il n y’a qu’Yves qui a eu le courage de venir après que Loïc m’ai embrassé me faire aussi la bise,
ensuite Camille.
Ensuite les parents de Loïc
- Mafille ne restez pas à la porte, entrez !!!
Loïc nous a expliqué comment avec bravoure et courage vous avez réussi à le faire
disculper, à faire arrêter son ancien Directeur responsable de cette situation, nous
sommes très très heureux, ainsi que d’accueillir ce petit bébé… C’est une fille ?
- Oui…
- Mais… votre visage me dit quelque chose… hein Tom, ca ne te dit rien ?
- Rho je ne sais pas avec toutes les jeunes femmes qu’on rencontre de nos jours, je ne
sais pas
Dieu merci la petite fille là avait déformé mon visage dans un masque de grossesse réussi.
Je mourrai de peur, je tremblais même en ayant peur qu’à tout moment quelqu’un dégame
même.
- Chéri bon je te présente ma famille :
Voici papa et maman, Alan, Christian, c’es chez lui que nous sommes, voila sa femme et ses
enfants jouent de l’autre côté.
Yves tu le connais déjà, voila sa femme..
Je tendais la main en souriant poliment à chacun.
Christian a serré ma main fortement, je n’ai même pas sourcillé, j’avais d’abord le choix ?
Alan, Yves, l’épouse d’Yves…
Celle ne me l’a pas tendu, sa main, et je suis vite passée mais Loïc a remarqué le geste.
On a lancé le CD
J’ai fait le biberon de Sarah parce qu’elle pleurait déjà et je me suis mise à le lui donner.
La vidéo n’était pas mal et ca détendu tout le monde, on voyait des petits garçons autour de la
piscine, leur maman criant sur eux et tout…
Mais il y’a eu un souci, après environ 15 minutes une autre image s’est affiché, dans le noir…
sans son, deux personnes entrain de faire des trucs, subitement on a vu les visages, la femme
d’Yves avec son frère Alan..
Le montage avait coupé des parties stratégiques que MON TELEPHONE avait filmé…
Ca sortait d’où ???
La femme d’Yves a crié pendant qu’on les voyait franchement en action,
Alan a crié
- Arrêtez ca, c’est faux
La maman a crié oh mon Dieu
Mon battement cardiaque a doublé, changement d’image !!!
Moi avec Hervé entrain de s’envoyer en l’air Héé Dieu, jusqu’à on voyait ou j’ai filmé lui seul
endormi nu.
A peine les gens voulaient encore crier qu’on est tombé sur moi cette fois ci avec Alan, Seigneur
Jésus, c’est Jimmy qui a couru enlever Sarah que je laissais déjà tomber de mes bras.
Après ca, ca a été Christian, entrain de me sodomiser, la vidéo la ne venait pas de moi, mais
d’un autre téléphone, donc le gars lui-même filmait
C’était des cris stridents que les gens poussaient mais personne n’arrivait à bouger, enfin ca a
été la vidéo de Christian dans son ordre mystique, que j’avais gardé dans mon téléphone la, la
ou on peut les voir faire leur sacrifice et on voit sa tante boire le sang, celle la s’est carrément
évanouie.
Le papa de Loïc a arrêté son cœur pendant qu’on entendait une voix que j’ai reconnue avec le
visage de Rose.
Un cadeau pour toi ma Rose chérie. On ne s’attaque pas à plus forte que soi..
Heu j’ai failli oublier, Loïc tu n’es pas le père de cet enfant, elle est tombé enceinte avant de te
rencontrer…
END