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VIE VOLEE

UNE VIE VOLEE

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VIE VOLEE

Chapitre I

Je me suis réveillée, en fait je n'avais même pas vraiment dormi, je ne dormais jamais dans
cette situation, je n'avais jamais réussi à réellement dormir avec les autres, d'ailleurs dormais je
vraiment? J’avais perdu le sommeil depuis fort longtemps, perdu la paix, la joie, j'avais tout
perdu, il ne me restait que le gout aigre de la vengeance dans la bouche.
Alan dormait... d'ailleurs ils dormaient toujours après ca. Je n’éprouvais même pas de remords,
au départ oui un peu mais maintenant bof...
Quand j'ai voulu bouger il m'a serré dans ses bras, tout sauf ca!!!
Je détestais ca, je le détestais plus que tout. Je les détestais tous.
J'ai feint de me lever pour aller aux toilettes, déjà que le sperme me picotait, si seulement je
n’avais pas un objectif c'est que j'allais exiger l'utilisation du préservatif chaque fois.
Je suis allée prendre ma douche puis je suis revenue me coucher.
Il a ouvert les yeux...
J'ai remarqué à quel point il était beau, tous les hommes de cette famille étaient beau, chaud, il
fallait le reconnaitre mais leur cœur, leur fond...
Il m'a fait une bise sur le front en souriant les yeux pleins de sommeil, j'ai aussi esquissé un
sourire qui se voulait le plus sincère possible et je me suis calée dans son épaule.
Il en restait un!!!! un!!!! Et puis après...
Après quoi? Leur sentence de mort était prononcée, autant que la mienne de toute façon.
Maintenant que nous avions fait l'amour Alan allait me coller au corps, l'amour oooh, les
promesses oooh, les cadeaux oh, les invitations, les ceci et les cela ooh, toutes ces bêtises qu'on
faisait au nom de l'amour. Jusqu’à même les black Satan aussi chantaient l'amour à tour de rôle.
J'avais commencé par le plus grand, il était marié, Hervé... je mettais en jeu sa famille mais lui
avait bien mis la mienne et celle de ma progéniture donc...
Il vivait à Yaoundé et travail dans une grande Compagnie, le PMUC en tant que Directeur du
contentieux.
Je m’étais fait passer pour une jeune femme voulant un stage.

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J'avais ma démarche ... mannequin avant de mettre mon plan à exécution, j'avais quand même
pu apprendre ce qu'on appelle la séduction.
Pendant mes études en droit des affaires en France je pointais mes dos dans une agence, j'avais
un beau corps et un super teint noir. Je n'avais pas fini mes études mais ca n'allait pas du tout,
je n'étais pas bien. Il fallait que j'achève ce que je devais faire avant l'arrivée de la faucheuse.
J'avais des atouts pour ma mission :
Je savais marcher, je savais sourire qu'importe la température ambiante, je savais feindre, je
savais noyer ma peine et masquer ma fureur, je savais jouer.
Et jusque la je ne m’étais aucunement fait prendre.
Dans son bureau j'avais croisé mes jambes interminables avant de lui donner mon dossier.
Je jouais en même temps la fille accessible et les intellectuels, un mélange qui attirait.
Hervé Atangana m'a regardé droit dans les yeux, je lui ai rendu son sourire en baissant les yeux
sur sa main, son alliance brillait de mille feux.
Il a rapidement caché, instinctivement je dirai même, ca promettait sans grande surprise.
Ils aimaient les femmes depuis leur jeunesse.
Il s'est mis à me faire des avances séance tenante, première entrevue.
J’ai fait ma difficile la première fois, ensuite il m'a rappelé, couvert de cadeau, de sous etc...
Puis je me suis assurée de bien le séduire.
On mangeait au restaurant ensemble, régulièrement à midi pendant plusieurs semaine avant
qu'un soir il m'invite en boite.
Je choisissais tout de même ou aller en fonction des recherches que j'avais faite sur son frère
qui vivait à Yaoundé. S'il me voyait mon plan allait devoir être modifié donc j'évitais certains
milieux.
J'ai décliné en minaudant celle qui voulait rapidement avoir son gars entre ses jambes.
Cette phrase l'a excité le genre que sur que son pantalon était tendu, je ne pouvais pas vérifier,
on était au téléphone.
Pour lui ma vengeance allait être double parce qu'il avait le malheur d'être marié, parent, ce
que moi je ne serai jamais.
J'ai eu une crise de migraine ce soir la mais après avoir avalé des cachets, ca a baissé.

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Je me suis habillée de façon tellement sexy que j'en ai moi même eu le souffle coupé, le miroir
me renvoyait l'image d'une femme belle, bien la ou il faut, mais il fallait ouvrir le cœur pour voir
que ca ne donnait pas.
Pas une nuit ne passait sans que je ne voie ma belle mère entrain de me dire si tu ne te soignes
pas tu mourras, mais je ne voulais pas vivre!!!! Ma vie je l'avais déjà perdu des années
auparavant alors à quoi bon?
Il m'a retrouvé dans un coin discret, sentant bon à distance, au départ je pensais que c'était son
truc mais après avoir rencontré trois d'entre eux je m'étais rendu compte que c'était eux tous,
leur culture, leur façon de faire, une culture pour eux d'être net net propre propre.
On a juste pris un verre ce soir la et nous sommes allé dans une chambre d'hôtel.
Je vivais certes seule dans la maison de mon meilleur ami à Panam, Jimmy mais je ne pouvais
me permettre de l'emmener chez moi, je ne devais laisser aucune trace derrière moi.
Lui connaissait tout mon plan et il s'était carrément même mis à genoux pour me dissuader de
le mettre à exécution:
- Rose tu vaux mieux que ca, tu es mon amie depuis longtemps, ne fais pas ca, ca ne te
ressemble pas. Nooonnn
- Jimmy arrête s'il te plait.
C'était une dernière conversation avant mon départ.
Il me dissuadait mais il ne me considérait pas comme une sorcière, on avait toujours nos
moments d'échanges et de rigolade, il ne me considérait pas selon ma situation rien rien. on
était frère et sœur plus plus plus.
Je lui avais expliqué que j'avais conscience du caractère machiavélique de mon plan mais c'était
ma seule raison de vivre, j'avais passé toutes ces années à préparer ca, je n'arriverai jamais à
digérer le mal qu'ils m'avaient fait, tous, les un après les autres.

Le plus surprenant et même dégradant à la imite c'est qu'aucun des trois ne m'avait reconnu, je
dis bien aucun.
Quand nous sommes arrivés dans la chambre j'ai fait ce que je m’étais préparée à faire

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Je me plaisais à dominer, à diriger à rendre les hommes fous, j'avais appris, j'avais lu, j'avais
regardé, je m'étais même touché, j'avais appris à connaitre ce qui était sensible, bon, ce qui ne
l'étais pas, comment je pouvais donner du plaisir, rendre un homme fou, contrôler.
Bref, je ressentais un malin plaisir à les voir se crisper de plaisir, parfois j'arrêtais net au niveau
de la jouissance et ils se mettaient à me supplier, pardon bébé ne t'arrête pas, tu veux quoi? tu
veux combien, je vais t'épouser, laisser ma femme tomber car elle n'est pas aussi bonne que toi.
etc.....
Celui ci ne savait pas qu'il allait subir ce sort en gros et par la même occasion recevoir la mort.
Dès qu'on est entré je me suis jeté la première sur lui en l'embrassant.
J’ai plongé ma langue direct dans la sienne et je me suis mise a tourner et tourner.
En quelques seconde je me suis retrouvée mes pieds enroulés sur sa taille lui me portant.
Tous avaient une carrure assez solide, donc c'était faisable.
J'avais une fine culotte en dessous de la mini robe que j'avais donc mon sexe se collait à lui dans
cette position.
On s'est rapidement retrouvé sur le lit, il voulait enlever mes vêtements mais je me suis
détaché e de lui, il allait subir le même sort que les autres...
Il était couché sur le dos, pantalon bombé.
Je me relevée et je l'ai déshabillé.
Il lui restait juste son bermuda, tout aussi clean, nickel que ses frères.
Je me suis levée comme d'habitude, je devais faire un tout au toilette, prendre mon tél, lancer
la vidéo au passage, trouver le moyen de positionner ca sans qu'il ne s'en rende compte.
En général c'était facile parce qu'homme excité n'a point d'yeux, d'oreille, de cerveau, rien rien .
j'ai fait ce que j'avais à faire et je suis venu vers lui, une boite de cristaux de menthe dans la
main.
Le gars était fichu.
Je me suis penché vers lui et je l'ai enlevé de son caleçon.
Il était de taille moyenne, mais il bandait dur.
Il m'a regardé agréablement surpris. il aimait l'initiative.

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Je l'ai pris dans ma bouche qvec les cristaux et pour un départ je me suis mise à jouer avec son
sexe, bisous par ci, coup de langue par la...
A chacun de mes passages il gémissait,
Arghhhh Arghhhh c’est bon piquant.. frais… ouiiiiii
il allait facilement tomber dans mon piège car j'avais besoin de le faire parler.
- tu aimes bébé?
- Waouh, j'adore, tu es tout ce que j'aime, sexy, belle intelligente et tu sais t'occuper d'un
homme.
Pendant qu'il parlait je l'ai enfoncé profondément dans ma bouche et je me suis mise à le sucer
de façon gourmande. Comme si j'avais très soif et il me fallait me désaltérer.
Il a crié de plus belle
- oh oui c'est bon, putain j'adore... putain, t'es une belle salope

Salope aaaa????
Imbécile tu vas voir qui est le salop ici.
Je suis descendu en dessous de son sexe pendant que ma mina continuait à le masser de haut
en bas, j'ai pris ses bourses dans ma bouche et je suçais...
Puis je suis remontée pendant qu’un de mes doigts, mouillé tournait sur son anus...
Tous adoraient ca, je l'avais découvert, c'était une zone très érogène...
A un moment il a perdu la tête complètement et j'ai engagé
- Dis que tu aimes ca!!! Tu aimes?
- Oui j'aime, je te jure Rose, j'adore
- Qui d'autre sait faire ca?
- Personne à part toi!!!!
- Ta femme peut te faire ca??
- Non jamais, elle ne peut pas, elle n'a pas ton niveau..
Pendant qu’il parlait j'avais la langue juste au bout de son sexe, ou c'est fendu en deux la, je
jouais uniquement avec cette partie
- tu as déjà couché avec plusieurs filles?

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- Non ooohhh
Je me suis arrêtée et j'ai feint de me lever
- on ne me ment pas Hervé jamais!!!

Il a vu mon regard et il s'est repris.


Je détestais le mensonge, je détestais même tout ce qui était faux car j'avais beaucoup de peine
en moi à cause de ca.
J'ai même été dégoutée par ce que je lui faisais à cause de ca.
Il m'a retenu
- S'il te plait je te demande pardon, je ne voulais pas te blesser, en effet j'en ai connu plusieurs...
s'il te plait pardonne moi

De toute façon il fallait que je continue non pas à cause de son pardon la mais pour lui donner
ce que j'avais à lui donner.
Je me suis déshabillée lentement, petit strip-tease à l'appui...
J’ondulais comme une liane en le regardant droit dans les yeux mais j'avais peur, peur du mot...
un mot qui n'avait pas été la pour moi.
Quand je me suis retrouvée toute nue j'ai vu ce regard, j'avais un corps proche de la perfection,
et chaque homme qui me voyait nu était wanda. Pourtant j'avais déjà un bon 29 ans.
Je suis montée sur lui
- oui c'est ca ma chérie, prends les reines, je ferais tout ce que tu me demanderas de faire...
- je veux que tu me dises ce que tu ressens pour moi pendant qu'on fait l'amour
- je t'aime bien sur mon bébé...
Je me suis arrêté juste au dessus de lui, car j'étais prête à l'insérer en moi
- tu es sérieux? Tu m'aimes vraiment? Tu sais Hervé je ne te demande pas tant, je veux juste
qu'on soit sincère
- Bien sur que je t'aime, tu as une façon différente de faire, et ca me prends grave, je te kiffe
trop...

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je l'ai fait entrer en moi en le regardant dans les yeux, je plissais les yeux pour ajouter de
l'intensité...mais au moment de le faire entrer j'ai paniqué… Je me suis souvenue.
Parce que ce moment avait été le moment le plus difficile....
je pensais pouvoir mais une fois de plus j'ai roulé de coté en éclatant en sanglots et c'était vrai
cette fois ci
- Hé ma puce qu'est ce qui ne va pas?
J'étais certes devenue un monstre mais un monstre qui avait encore des émotions. d'ailleurs
pour me punir j'allais faire même deux jours sans manger. je m'étais promis d'être plus forte.
il s'est tourné vers moi avec une voix hyper douce
- Bébé tu as quoi? je ne te mens pas, je t'aime bien... je sais que tu es sensible et fragile je
prendrais soin de toi promis.
Pendant ce temps il touchait mes seins, mon ventre descendait remontait.
Comme ils avaient tous un certain type d'éducation étant tout de même les fils du président de
l'assemblée nationale ils ne se comportaient pas anyhow. Du moins ils avaient certains codes
de conduite malgré qu'ils soient extrêmement vicieux à la base.
Il m'a calmé avec de belles paroles pendant que sa main se baladait pour finalement écarter
mes jambes.
Il s'est hissé vers mon sein et sa bouche en a attrapé le tétons...
J'avais un problème, problème? Non, pas vraiment, c'est juste que comme tout le monde
malgré le fait que je soi la pour me venger mon corps lui ressentait quand même un faux plaisir
la, un truc qui me traumatisait et pourtant me faisait mouiller.
Il a touché mon sexe lisse comme la peau d'un bébé et il a gémit...
- Bébé j'ai envie de toi.... Rhoooooo, putaint que tu es douce... ashhhhhhhhhhh

En parlant il massait délicatement mon clitoris, faisait descendre sa main dont il enfonçait deux
doigts en moi avant de ressortir.
Le temps tant attendu arrivait... c'était jouissif.
Ce n'était plus uniquement le plaisir physique mais mon désir de vengeance allait accélérer
l'orgasme que je ne manquais pas d'avoir à chaque fois...

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- Ouiiii je sens que tu aimes ca.... vas-y profite!!!!

il s'est mis à multiplier les mouvements de ses mains pendant que ses lèvres ne se décollaient
pas de mon sein.
Finalement je me suis perdue dans tout ca jusqu'à jouir.
C'était le moment !!!
Je me suis soulevée et je me suis mise en position levrette.
Mieux je lui donnais le dos pour qu'il ne me voit pas grimacer ni me crisper...

J'attendais de voir s'il allait déchirer ce bout de caoutchouc mais non.......... oufffff
Je l'avais emballé, j’avais mangé son cerveau
- Bébé je te fais confiance
- tu n'as aucune crainte à avoir mon chou, je rentre de paris et dans mon métier on contrôle
tout ca...

Il s'est positionné.
Pour une raison certainement psychologique je sentais vraiment mal pendant la pénétration
mais à chaque fois, je me conditionnais pour maitriser cela.
Il a beaucoup apprécié mon initiative de lui présenter mes fesses rebondies mais ca avait le
revers de la médaille.
Dans cette position les hommes se sentaient toujours obligés de donner des coups de reins de
malade et c'est ce qu'il a fait.
Ma seule joie était que vas-y, tu es entrain de récolter ce que tu as semé vas-y.
Après on a changé de position, moi devant, lui derrière, tous allongés sur le coté, la j'avais
moins mal donc je me suis remise à tourner les reins, lui dire des cochonneries, le pousser
même à insulter toutes ses autres partenaires...
Même sa femme il a insulté... les hommes...
Quand c'était le moment de jouir, je connaissais ce qui allait le rendre fou
- Bébé jouit sur mon visage.... quand c'était comme ca, le gars pouvait mourir seulement.

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Il a crié ooohhh ouiiii et il s'est rapidement retiré en exécutant notre plan les yeux brillant, la
bouche baveuse, la joie au cœur.
Je jouais le jeu, faisant semblant d'aimer ca pour le rendre dépendant...
C’était minutieusement préparé donc ca devait sauf que ?????
Marcher !!!

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Chapitre 2

Il ne me restait qu'à acheter les rideaux pour terminer l'aménagement de mon nouvel appart.
Coté santé... je ressentais de moins en moins les malaises pourtant je ne prenais rien depuis
mon arrivée ici, déjà que la bas je prenais aussi les médicaments comme ca, sans examens, dans
le noir, il y'avait un réseau de distribution géré par les marocains.
Hervé avait été très généreux et était apparemment le plus riche car en quelques jours il
m'avait déjà pris un appart, ou il pouvait venir à volonté je suppose.
Bon il ne l'avait pas dit mais les hommes mariés fonctionnent de la même façon donc je savais.
Mais c'étant sans compter sur mon intelligence...
- Bb écoute l'appart que j'ai choisi c'est notre nid d'amour, laisse moi finir de l'aménager pour
que t t'y sente bien. Voyons-nous toujours au même endroit.
On continuait de faire l'amour régulièrement malgré mes douleurs, mais il fallait que je sois
sure que ce soit passer et lui aussi ne cessait de me faire des cadeaux.
Mais bon il fallait que ca s'arrête car il y'avait eu assez de temps pour que ce que j'espérais se
soit produit.
Mais je ne devais pas partir sans bonne raison.
Il me mettait déjà une pression terrible, je voudrais qu'on se voit chez nous, je voudrais que tu
rencontres mes frères, je voudrais ci je voudrais ca.
J'ai donc mené des enquêtes sur sa femme et ses habitudes.
Je me suis organisée pour qu'elle se rende au même endroit ou lui et moi avions rendez vous.
J'ai sollicité Jimmy pour l'appeler depuis la France et lui annoncer que son mari le trompe et
qu'elle pouvait le découvrir. Il lui a communiqué les informations que je lui avais données
Elle avait semblé hésitante selon lui mais bon je tentais juste le coup.
C'était au restaurant l'AWALE sur la nouvelle route hippodrome.
Hervé lui il était tout content de me voir car il savait que j'allais ensuite m'occuper de lui
comme un bébé.

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J'avais semé la zizanie dans la relation de leur grand-frère, le second lui n'était pas marié donc il
avait juste reçu ce que j'avais mais tous étaient tombé amoureux, les mariés comme les non
mariés.
Ce jour la j'ai mis une autre robe bien sexy, verte et des talons.
De toute façon si ca bardait je comptais enlever les chaussures et fuir en courant sans
demander mon reste, mais je savais que il allait avoir des problèmes dans sa vie comme moi
j'en avais.
C'est comme ca que j'ai garé la voiture dans la rue sombre d'hippodrome.
J'avais acheté une petite starlette occasion pour faciliter mes déplacements.
Je suis entrée toute confiance avec un demi sourire sur les lèvres.
Tous les hommes accompagnés ou pas se sont retournés sur mon passage.
Il n'était pas encore la, lui d'habitude très ponctuel.
Ca m'a un peu inquiété, je l'ai appelé.
- Allo chéri, tu es ou?
- Dans les embouteillages bb, excuse-moi
- Oueeeehhh ne traine pas ut sais que je n'aime pas attendre non?
- Commande tu sais ce que j'aime, j'arrive, j'ai envie de te manger ce soir
- hmmmm j'aime entendre ca, à toute.
Il ne savait pas que c'est lui qu'on allait manger ce soir.
Je priais seulement qu'il arrive avant sa femme, je ne la connaissais pas personnellement,
uniquement sur photo sur Facebook.
Hervé est entré... je lui ai fait un sourire radieux mais faux comme pas possible.
Il m'a fait la bise puis s'est assis.
Mais il s'est assis trop près de moi, trop même il ne se doutait pas qu'on pouvait être vu.
Du coup j'ai eu peur, cette scène pouvait être le déclencheur d'une bagarre légendaire.
J'ai un peu tiré ma chaise pendant qu'il caressait mon bras.
- Mon bébé je ne te sens pas relax alors qu'on va passer une belle soirée, j'ai trop travaillé mais
j'ai eu un super contrat et je suis d'humeur festive. Pouvez-vous nous servir du vin?
- Oui bien sur!!! a dit le serveur

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Il est parti chercher le vin et nous a servi.
Quand l'heure qu'avait donné Jimmy a sa femme se rapprochait, j'ai compris que cette fois ci je
n'avais pas été intelligente, je ne devais pas laisser qu'elle vienne ou nous sommes.
Il fallait que je me lève pour partir.
Mais juste au moment je voulais me lever, deux femmes sont entrées et sans chercher elles se
sont dirigées vers nous.
- ATANGANA!!!! Tu fais quoi la???
Le gars était tellement embarrassé que son verre de vin qu'on servait s'est versé sur lui après il
s'est ressaisi
- Tu fais quoi la?
Ekiéé tu me demandes quoi??? Tu te prends pour qui?
Mama il fallait voir le silence dans le restaurant, les serveurs embarrassés, les blancs amusés.
Sa femme s'est avancée vers moi
- Pimbêche tu fais quoi avec mon mari.
Il a posé sa main sur moi
- Laisse la tranquille
- Quoi??? Tu me dis quoi comme ca? Tu es malade Atangana tu es malade, imbécile

Je ne me sentais pas fière, mais il fallait avoir le cœur de Mboma pour arriver à ses fins.
C'était une belle femme, joli teint, un peu ronde mais belle.
- Tu la protèges et la défends devant moi? Parce qu'elle te donne quoi que je ne te donne pas?
Comme les bordelles vous donne leur anus ici dehors on ne respire pas
- Ne l'insulte pas Isabelle!!! Va à la maison je vais t'expliquer

C'est ce jour la que j'ai compris qu'il y'avait des hommes, bébé, doux, mou avec la petite mais
dur et sévère avec leur épouse.
Il grondait dans une situation ou je m’attendais à ce qu'il supplie m'ignore.
J'avais réussi à m'imposer dans son cœur, il n'en souffrirait que d'avantage.

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La sœur ou copine de sa femme derrière piaffait, fiasquait, me toisait mais ne pouvait même
pas tousser.
- Isa va m'attendre à la maison je serai la d'ici peu, va tout de suite!!!
- Et si je ne pars pas? Toi tu peux me parler fort? Tu veux que les vérités sortent ici??? Tu veux?
Qu’est ce que tu ne m'as pas montré, même ce qu'il ne fallait pas j'ai vu, j'ai découvert, j'ai
sacrifié ma vie, ma santé, mes enfants dans ce mariage de merde, reste avec elle je ne veux plus,
tu vas trouver tes affaires en rentrant, allons Ngono.
Elles sont sorties, la ou il m'a alors gagné c'est que le gars s'est levé directement sans même
dire que ma copine comme tu vois la, il a couru derrière sa femme, me laissant gérer tous les
regards braqués sur moi, c'est les mauvais yeux des épouses que tu voulais voir?
Je voulais aussi me lever
- Madame payez la facture s'il vous plait

J'ai fouillé mon sac avec rage, je ne ressentais aucune satisfaction uniquement à cause de
l'humiliation publique.
J'ai payé et je suis entrée fâchée dans ma voiture.
De toute façon, c'était fini.
J'ai jeté ma puce à travers la fenêtre et j'ai démarré en trombe, à part lui personne ne
m'appelait à ce numéro donc... j'allais moi même contacter Jimmy.
En effet en termes de famille je n'avais presque personne.
Ma mère décédée, la femme de mon père qui m’aimait pourtant bien avant mon départ avait
ouvertement manifesté son mécontentement le jour ou je lui avais annoncé avoir trouvé le
réseau de Mbeng, mon père lui était complètement indifférent en ce qui me concerne, sans
pour autant me détester. Son seul souci était le bien être de ma demi sœur Flore ; elle était sa
chouchou, le battement de son cœur
Mes tantes paternelles qui m'aimaient bien mais je ne leur avais pas dit que j'étais au
Cameroun, d'ailleurs depuis deux mois que j'étais la qui savait?? Personne, j'étais incognito et
je comptais reparti en France mourir moi incognito.

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Ce soir la je me suis jetée sur le canapé toute habillée. J’ai fermé les yeux essayant d’oublier ce
qui venait de se passer. Il m’avait montré à quel point il m’adorait mais finalement c’est sa
femme qu’il avait poursuivi non ??? Vraiment les hommes. Jusqu’à me laisser payer la facture
de notre consommation.
J’ai enlevé mon bracelet avec rage et je l’ai lancé sur la table ;
Heureusement que j’avais mon appart, au moins ca me consolait mais quelle consolation même.
Il fallait que je l’humilie comme lui m’avais humilié.. Oui !!!
C’est sur cette note que je me suis endormie. Il fallait que je reconduise mon numéro pour le
recontacter.
Le lendemain j’étais tout autant décidé que la veille.
J’ai repris mon numéro et dès que ma puce a été fonctionnelle il m’a directement appelé.
Je l’ai laissé tenter des dizaines de fois, parfois je coupais, je décrochais je raccrochais a la fin je
laissais même sonner.
Il est passé sur Whatsapp, j’étais bien en ligne même mais je ne répondais à aucun de ses
messages.
- Bb je te demande pardon, ohhh je devais la calmer pour qu’elle ne fasse pas un scandale
dans la famille. Chérie c’est toi que j’aime ; Je te donnerai tout ce que tu veux.
Toute la journée je l’ai mis en quarantaine.
Sûr que s’il connaissait déjà le chez moi il serait passé.
Le lendemain pareil, le troisième jour j’ai décroché sèchement.
- Merde tu décharges mon téléphone pourquoi ?
- Bébé s’il te plait ne raccroches pas écoute moi, je t’en prie, s’il te plait
- Ecouter quoi ? ta femme ne dit rien la bas que tu peux écouter ?
- Attends s’il te plait, c’est toi que je veux, j’ai fait une erreur pardonne moi, je ne le
referai plus donne moi une autre chance, je jure.
- Quelle chance, je ne veux plus de toi, tu m’as humilié jusqu’à me laisser payer la facture.
- Chérie pardon viens prendre un chèque pour compenser, je serai généreux
- Combien
- Tu a besoin de combien ???

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- 3 millions pour compléter et finir la fondation de ma mère
J’avais le sang à l’œil seulement, car il m’avait fait mal, très mal, c’est moi qui menait la danse
pas lui, ni sa sa sa… femme !!!
- Ok pas de souci, on se voit ou je te le donne
- Tu es au bureau ?
- Oui mais je voudrais qu’on se retrouve ou on se voit souvent, je voudrais passer du
temps avec toi
S’il croit voir mes fesses hein ? Qu’il durcisse bien son bangala, il aura le choc de sa vie me suis-
je dit en m’apprêtant.
Je l’ai retrouvé dans la fameuse chambre ou on se voyait à l’hôtel.
Non sans avoir appelé Jimmy. Tous les deux jours je le tenais au courant des avancées de mon
plan. Il me donnait toutes sortes d’avertissement mais qu’importe…
Hervé m’a supplié, flatté, les bisous, le chèque, les explications.
Comme les autres il est entré dans la confidence calomnieuse.
Ooooohhh ma femme en matière de sexe n’assure pas, quand je lui dit de me sucer comme toi
tu le fais elle trouve que c’est dégoutant ; depuis son accouchement elle ne veut pas reprendre
son poids d’avant et ses formes d’origine, ooohhh sa famille est une famille très sauvage, est ce
que je n’ai pas vu comment elle est venue le souiller devant les gens ? il a même poussé jusqu’à
me dire que c’est pour me protéger qu’il avait décidé de la suivre car il pensai que ses frère
étaient dehors.
Ensuit il a ajouté qu’il n’était même pas sur que leur dernier était de lui car il ne lui ressemblait
pas et surtout elle avait déjà des échanges suspects avec son patron.
Les secrets étaient dehors à cause des fesses, les hommes !!!!
Il pensait qu’en me verbant comme ca j’allais accepter.
- Chéri je t’ai compris et pardonner mais il me faudra du temps pour oublier, et je veux
que tu ne fasses plus l’amour à ta femme, elle ne te mérite pas, moi je t’aime.

Le gars s’est mis à genoux avant de dire oui j’ai compris.

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- Ne me fais plus ca ma chérie, je ne veux pas te perdre, je vais t’épouser, donne moi un
peu de temps pour dégager celle la.
Maintenant il jouait celui qui ne gère pas sa femme, il me croyait dupe.
Finalement on s’est séparé sans rien faire, je lui ai tout de même accordé un bisou appuyé à
cause de mon chèque.
C’est comme si j’avais démarré le gars la, c’est la course derrière moi que vous vouliez voir…
Je ressentais un sentiment de satisfaction après m’être faite souiller devant les gens du
restaurant la donc j’ai bien joui de ce instant.
Je le poussais même à dormir dehors dans la chambre d’hôtel avec moi mais je refusais
toujours de lui montrer la maison.
Ce ne sont pas les prétexte qui manquait, le dernier et pas des moindre était
- Je voudrais que tu la quittes d’abord avant de venir chez moi, comme je savais que
c’était impossible la, il allait seulement rester sans la voir.
Finalement quand j’ai vu comment il était engagé, il ne voulait même plus rentrer chez lui, il
raccrochait au nez de sa femme quand elle appelait pour l’engueuler, ou alors il éteignait
son téléphone, j’ai compris que j’avais atteint mes objectifs, il le faisait tout en sachant qu’il
allait me posséder.
On prenait des positions acrobatiques, insatiable il était, insensible j’étais.
Finalement j’ai compris qu’il était temps pour moi de le zapper et d’attendre la nouvelle de
l’heure… il avait assurément été infecté, sans aucun doute
Je lui ai donc annoncé que je devais retourner de toute urgence en France pour des questions
administratives et que je ne savais pas combien de temps ca me prendrait.
Pour lui c’était un départ classique, j’ai refusé qu’il m’accompagne à l’aéroport, rien rien, il a
tout de même « payer mon billet » et il m’a suffit d’envoyer une autre photo de nous entrain de
s’embrasser à sa femme et de jeter ma puce.
Ce soir la j’ai fait ce que je faisais d’habitude quand j’étais satisfaite, je me suis acheter un vin
hors de prix, je me suis installée dans mon canapé avec mon ballon mi plein et j’ai dégusté.
Tout allait bien, chacun d’eux après mon passage aurait du fil à retordre.
Des vies, des gens allaient en souffrir mais qu’importe, ils le méritaient bien !!!

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VIE VOLEE
Je ne faisais que commencer, coup d’essai-coup de maître !!!
Ce soir la j’ai pensé à ma demi sœur, on s’entendait pourtant bien avant son départ, on avait
aucun problème et j’avais appris à vivre avec le fait que papa me tenait responsable de la mort
de maman, elle était décédée en m’accouchant et il ne manquait pas de me rappeler que j’avais
tué sa femme, mais bon ca s’était quand il buvait une, sinon il était plutôt calme réservé et ne
parlait que très peu.
Sans raison Flore avait cessé de m’appeler, pourtant je comptais sur son soutien pour aussi
quand j’avais eu mon réseau de voyage mais elle ne prenait plus mes appels, ne répondait plus
à mes whatsapp.
C’est une de nos amies commun qui m’avait dit que Flore m’accusait de raconter partout au
pays des choses pas bien sur elle et elle lui avait aussi parlé de mon état de santé et pas qu’à
elle.
Ce jour je me suis dit : je n’ai plus de sœur, même si j’étais rancunière, en ce qui la concerne je
n’ai pas ressenti un besoin de vengeance mais je l’ai mise de côté définitivement dans ma tête.
Ce jour aussi j’ai compris que ma belle mère que j’appelais d’ailleurs maman était certainement
la personne qui avait raconté toutes ses faussetés sur moi.
Malgré ses dégamages, malgré qu’elle n’avait pas su ? Ou pas voulu me défendre et prendre
mon parti je l’aimais toujours, c’était la seule mère que je connaissais et je lui devais tout. Je
n’avais pas considéré les différences que parfois elle affichait, ni même ses paroles. J’avais
besoin dans mon équilibre d’avoir le sentiment qu’une maman m’aimait et que moi aussi je lui
rendais ca, il le fallait.

J’ai laissé passer environ 6 jours…


Pendant ces 6 jours, c’étai toujours la culpabilité, le remords, les insomnies, les cauchemars, je
me sentais malade…
En fait je me sentais uniquement bien quand j’étais dans mon film…
Donc il me fallait vite relancer…
Un dimanche soir j’ai pris mon téléphone :
- Allo

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VIE VOLEE
- Oui allo bonjour Christian
- Qui est à l’appareil ?
- Je suis Sidoine, et… vous m’aviez donné votre numéro à la sanza une fois, je n’ai pas pu
vous appeler car j’étais sur paris mais la je suis rentrée.
- Heu… je ne me rappel pas mais on devrait se rencontrer.
Ca y est…
Les affaires reprenaient leur cours.
Pour le deuxième frère de la famille j’étais Sidoine, il était parmi ceux qui menaient le jeu, je le
redoutais car s’il était comme dans mes souvenirs c’est qu’il était fort, baraqué et un peu brute.
Mais bon j’allais gérer, au téléphone sa voix n’était pas brute, ca promettait.

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VIE VOLEE

Chapitre 3

CHRISTIAN ATANGANA
Premier rendez vous Christian et moi ca a été dans un restaurant assez discret. Lui il était un
homme politique donc il faisait son maximum pour être discret.
Etant aussi à Yaoundé, c’était facile pour moi de gérer son cas.
Lui de ce que je savais était aussi marié mais sa femme n’accouchait pas depuis des années de
mariage.
Quand je suis arrivée q au restaurant il a directement su que je le cherchais et il m’a fait signe
de la main.
On était dans un restaurant du côté de l’ambassade des Etats Unis là bas, loin !!!
Il s’est levé en me regardant fixement… j’ai eu un peu peur qu’il me reconnaisse mais il m’a
juste souri
- Bonjour Sidoine.
Mains posées sur ma taille il m’a fait deux bises
- Quelle beauté !!
- Merci Christian
- Assied toi, tu manges quelque chose
- Oui volontiers

J’avais même d’abord faim ; en cuisine j’étais nulle, donc j’étais mince comme ca parce
que même préparer me dépassait d’abord, je n’avais pas vraiment appris quand on était
à la maison, ma Belle mère aussi n’avait pas insisté plus que ca, surtout qu’elle s’était
rendue compte que je ratais tout ce qu’elle me demandait de faire.
Elle m’avait déjà prédit de sérieuses bastonnades venant de mon mari mais bon je
n’avais pas don et puis c’est tout !!!
J’ai commandé des cotes de porcs grillés et je me suis régalée en discutant librement
avec lui.

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VIE VOLEE
Il était sous le charme comme son frère. Il m’a expliqué qu’il se déplaçait beaucoup dans
le cadre de ses affaires, qu’il n’était pas marié pourtant d’après mes enquêtes il l’était, il
voulait alors me jouer le jeu la en vrai.
Je suis rentrée avec ma voiture et lui avec la sienne, non sans insister pour payer
l’addition, j’avais une image à défendre.
Le même soir il m’a fait un Whatsapp pour me demander si j’étais bien rentrée et si
j’aimais la mer.
Bien sur que oui, j’aimais la mer, je le lui ai dit.
- Ok je t’invite à Kribi ce WE, j’y ai du travail jeudi vendredi mais Samedi et Dimanche je
suis free.
- Bien sur, on pourra aller ensemble, tu me prends ?
- Non non j’enverrai une voiture avec un chauffeur te prendre on ne peut pas voyager
ensemble.
- Ok cool, je pense te rejoindre Vendredi en journée. Donne mon numéro à ton chauffeur
il viendra me prendre chez moi
- Ok, prends des tenues sexy on va sortir, tu peux faire des courses demain, je te fais
déposer de l’argent par mon chauffeur, il t’appelle.
Mince la vie avec les gars la dosait très mal, les gars la savaient vivre, pas les chicheries de
certains gars la dehors.
Ils étaient le genre tu es la petite nooonn tu es à l’aise, c’était le deuxième dans ce cas la mais
allait t-il tomber amoureux fou ??? Question question !
Le vendredi en question c’est plutôt depuis la maison de Jimmy que je suis partie, je ne voulais
pas que son chauffeur connaisse le chez moi.
Belle Lexus, climatisée à souhait, chauffeur professionnel, mes tenues sexy et colorées dans le
sac, Feu sur Kribi.
Nous y sommes arrivés aux environs de 15 heures.
Il m’a fait un message pour me dire dans quel chambre j’étais sensée dormir.
C’est quand je suis entrée non dans la chambre mais dans une nyanga suite ou étaient aussi
posées ses affaires que j’ai compris que le gars la était droit au but.

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VIE VOLEE
Donc j’allais coucher avec lui la la la après le premier rencart. Pour qu’il me soupçonne même
d’avoir un plan ? non moi oohh.
Je suis ressortie et j’ai demandé dans le hall qu’on me donne une chambre.
C’était moins confortable mais c’était pas mal du tout.
Il ne fallait pas que je me la joue facile si je voulais vraiment le prendre.
J’ai pris une douche et je suis descendue chercher à manger.
Je ne n’étais jamais venue à Kribi mais sur Facebook je voyais pleins de photos, les crevettes, le
débarcadère, les poissons braisés fumant, les chutes etc…
J’ai pris la décision d’aller moi-même chercher un bon petit coin pour avaler quelque chose.
Mon appétit s’était un peu plus développé depuis mon arrivée au Cameroun et je commençais
à voir deux trois kilos en plus se stocker par ci par la.
J’ai mis une longue robe légère dos nu fleurie et des sandales au pied.
Un chapeau large bord à cause du soleil et j’ai pris mon sac fleuri spécial plage, j’étais prête
héééé, fallait même pas me tenter !
Dès que son chauffeur m’a vu dans le hall il a voulu se lever mais je lui ai fait signe que j’allais
tout juste me balader.
Je lui ai donné 2000 FCFA pour qu’il aille manger aussi et j’ai pris la route.
Les motos qui circulaient ca et la m’intéressaient, je trouvais ca exotique et j’en ai pris une.
- Laisse-moi au débarcadère.
J’allais voir ca de mes propres yeux et je n’ai pas été déçue.
Ce qu’il y’avait de génial c’est que je n’étais plus la femme meurtrie, revancharde, sadique,
l’assassin.
Je n’étais que moi face à des petits plaisirs de la vie dont je ne pourrai malheureusement pas
profité pendant longtemps
- Asso il y’a le bon bar ici, le bar frais de Kribi
- Ma cooo ? la mbenguiste viens alors faire la recette à Sita, regarde mes poisson, il nage
même encore dans la marmite choisi
- Beauté ? la plus belle moi j’ai aussi le poulet pour casser le mariage avec le poisson

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Chacune avait sa formule pour m’attirer, je suis finalement allé chez Sita et j’ai choisi un bon
poisson avec les miondos.
J’ai pris une petite place à côté de d’autres personnes qui mangeaient et j’ai attendu.
Pendant ce temps sur Whatsapp j’expliquais à Jimmy comment je profite de la ville de Kribi
- Rose tu vois comment c’est bien non ? tu peux encore être heureuse, abandonne tout
ca avant qu’il ne soit tard et réfléchissons comment tu peux vivre la vie dont tu rêves
- Je ne rêve plus depuis Jimmy, et mes jours sont comptés, que crois tu ?
- Quel comptés ??? tu as encore des années, ne te laisse pas aller, ca ne foudroie pas
comme tu penses, anyway, je ne peux pas te faire changer d’avis, revient seulement en
un morceau ici ma puce
- Merci Jimmy je t’envoie les photos.
Je lui ai filmé mon entourage, mon poisson aussi avant de le dévorer avec appétit.
Mon téléphone a sonné pendant que je terminais, c’était Christian en colère
- Tu es ou ??? quelle est cette histoire ? tes affaires sont ou ?
Le gars me grondait déjà le premier jour comme ca j’allais m’en sortir ???
Je suis rentrée précipitamment, je suis entrée dans ma chambre pour me changer, j’avais pris
les odeurs de fumée, de poissons etc… il est venu toquer à ma porte.
J’ai rapidement mis une petite robe avant d’ouvrir
- Pourquoi tu es ici alors que je t’ai dit d’être de l’autre côté ?
- Parce que je voulais
- Tu voulais ???
Tu sentais le genre de gars pas habitué à la négation la, je m’en foutais de lui bien même
- Oui oui pourquoi ? je ne compte pas dormi avec toi le premier jour Christian, on ne se
connait pas assez, c’est quoi ?
Il s’est radouci
- Pas grave ma chérie, tu as mangé ?
- Oui, déjà
- Ok, je suppose qu’avec le voyage t’a besoin de repos, on va sortir ce soir manger et
danser donc repose toi, je vais travailler

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VIE VOLEE
- Ok Christian
Spontanément je me suis approchée de son super cent tendu comme pas possible et sa
chemise blanche nacrée, j’ai soulevé les pieds car malgré ma taille il me dépassait et je lui ai fait
une bise sur la joue
Il a souri et s’en est allé manifestement surpris par mes dégagements.
Je me suis couché sans pouvoir dormir comme d’habitude, il avait été particulièrement brutal
dans mon souvenir, et il me semblait encore l’être.
Si je devais coucher avec lui j’avais deux missions : le convaincre de le faire sans protection, le
pousser à parler, et surtout essayer de ne pas penser a ce qui s’était passé pour qu’il ne se
doute de rien, il n’était pas naïf comme le premier, très observateur, très pointilleux.
Ce soir la on s’est retrouvé dans le hall pour la sortie.
J’avais une robe de luxe ramenée de paris avec les escarpins qui allaient avec, lui-même était
prêt massa, pas aussi beau que son frère mais avec plus de charisme et de présence.
Nous sommes entrés dans la voiture non sans qu’il me complimente sur ma tenue, mon
maquillage et tout.
Super restau class, on y a trainé car il y’avait de la musique live.
Ensuite direction la boite.
On le reconnaissait partout et il donnait des poignées de main amicale à tous les coins.
C’est comme ca qu’on a engagé, il y’avait d’autres personnes à qui on s’est joint, je n’ai pas
beaucoup dansé, juste la quantité pour ne pas être suspecte.
J’observais beaucoup et je cherchais quelle était la meilleure formule pour l’ensorceler.
Il me lançait des coups d’œil entre deux conversations et mes yeux étaient constamment sur lui
à chaque fois, je ne clignais même pas.
Il ne m’a pas trop accordé son attention car étant avec ses amis mais comme c’était une perte
de temps pour moi je lui ai rapidement fait un message du genre, je suis fatiguée je veux
rentrer.
Il s’est excusé auprès de ses amis et est venu vers moi
- Tu es fâchée c’est ca ?
- Non non ca va, tu peux continuer le chauffeur va me laisser

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- Nooonn excuse moi, allons continuer ailleurs tous les deux
Aussitôt dit aussitôt fait, nous sommes allés dans une autre boite ou j’étais son seul
interlocuteur..
Il était plus dégagé plus marrant et surtout buvait beaucoup d’alcool.
Le Chivas qu’il a commandé et il l’a presque totalement bu seul, ca l’a dégagé, on a dansé et je
l’ai collé proprement.
Je le sentais bander dans son pantalon car de temps en temps je passais la main sur son sexe, il
était gros... j’ai eu peur.
Ce qui m’énervait c’est qu’il semblait mener la danse… dominer la situation… je perdais mes
moyens.
Nous sommes finalement rentrés aux alentours de 5 heures du matin.
Devant ma porte il s’est mis à m’embrasser, d’abord doucement mais après passionnément, je
me suis laissé faire juste pour attiser son désir, je l’ai même caressé comme une experte mais
après je me suis détachée de lui
- Désolée, c’est notre premier vrai rencart, on se connait à peine, je ne pourrai pas
Christian, je ne suis pas une pute.
- Ha !!!
- Ha ???? Tsuiiippppp
Je me suis tournée j’ai ouvert ma porte et je la lui ai claqué au nez, ile se la jouait avec qui ??
Le matin malgré notre coucher tard, 7 h30 j’étais déjà à la plage de notre hôtel, j’aimais
beaucoup ca, en été je recherchais toujours cette sensation.
Je m’y suis prélassée et j’ai même nagé pour enfin être rejoint par lui vers 10h
Il m’a salué je l’ai même ignoré
- Sincèrement je m’excuse, j’étais saoul. Je suis une grande gueule mais je le suis plus
quand je suis saoul, je n’aurai jamais du te traiter comme ca, de toute la soirée, encore
moi devant ta porte. Accepte mes excuses je te prie.
Il avait l’air sincère et j’ai secoué la tête en signe de oui.
Je m’en foutais même d’abord je n’étais pas fâchée, je voulais seulement arriver à mes fins.
On a trainé à la plage et puis à une certaine heure on a pris la route.

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Ce qu’il y’a eu de bien c’est qu’à la plage il s’est détendu, m’a parlé de ses affaires, de son
travail, de sa famille, il me demandait aussi ou j’ai grandit, ou son mes parents etc…
J’ai donné quelques informations, toutes fausses bien sûr car il m’aurait reconnu tout de
suite.
En route il n’était pas très bavard mais arrivés à Yaoundé il n’a pas voulu se séparer de moi,
étrange pour quelqu’un qu’on attendait à la maison, femme et enfant.
- Sidoine j’ai pas envie de rentrer ou alors j’ai envie de rentrer avec toi
- Ou ? je ne peux pas t’emmener chez moi ca na se fait pas ; et puis on se reverra
- Nooonn, moi j’ai envie de t’emmener chez moi si tu veux viens découvrir
Akiaa l’homme marié ci m’emmenait ou ?
J’ai dit ok
Il a libéré son chauffeur et lui-même a pris le volant.
Je ne maitrisais pas bien les quartiers de Yaoundé ayant quitté Yaoundé tôt après le fameux
incident pour aller chez ma tante paternelle à Edéa.
Et puis on avait interdiction de se balader Flore et moi donc j’étais très souvent maison, lycée,
marché et on habitait Nkolbisson, donc tout tournait la bas.
Il m’a dit qu’il habitait Anguissa, donc nous y sommes allés.
C’était un appartement au deuxième niveau en bordure de route avec un parking arrière.
Bien entendu son appartement lui ressemblait, très bien décoré, chic, propre jusqu’à l’os.
Il m’a servi une liqueur coco café délicieuse et s’est changé car il était tout le temps en veste.
Christian avait le profil typique du jeune cadre dynamique qui avait réussi au Cameroun, mais il
avait le côté orgueilleux, fier, insensible très poussé.
Il est revenu en short blanc T-shirt Gris et s’est servi plutôt un black.
Il est venu s’asseoir près de moi et après avoir allumé la télé il s’est mis à caresser
nonchalamment ma cuisse pendant qu’on discutait.
Je surfais un peu sur mon phone pour perdre du temps… au fond je le redoutais un peu mais il
me fallait serrer le cœur.
J’ai bu son alcool sucré la par grosses gorgées pour me détendre et ca m’a effectivement
détendu, il était d’ailleurs d’humeur à parler, pourquoi ne pas le faire bavarder.

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J’ai lancé l’enregistrement de mon téléphone et je l’ai déposé derrière.
Moi-même j’ai avancé ma main sur sa cuisse et je me suis mise à le masser délicatement.
- Ton travail n’est pas difficile ?
C’était pour introduire le sujet, une idée venait juste de germer dans ma tête.
Il me fallait la développer. Je savais ce qui comptait pour lui peut être même plus que sa
femme et ses enfants.
Il appréciait mes caresses et répondait à toutes mes questions…
Comme je jouais à l’ignorante ca ne le gênait pas d’en parler avec les noms.
Quand j’ai posé ma main sur son sexe mon cœur a d’abord paniqué que je vais mettre le
gros way la ou ???
Bon bon ressaisi toi ma belle.
Il m’a parlé des grands de ce pays, je lui ai posé des questions sur la corruption, les coups
bas, même les ordres mystiques et autres.
En demandant quelque chose me disait clairement que ce gars savait de quoi je parlais et
son ascension pouvait avoir quelque chose en rapport avec ces choses la.
Il s’est vraiment laissé allé et m’a décrit comment ca se passait mais en disant qu’un ami à
lui, lui avait dit.
Finalement je suis descendu entre ses jambes et je me suis mise à le sucer.
Je ne m’étais pas trompée, il avait une attitude dominante, sexuellement brute, un peu
limite, donc constamment il voulait que je l’enfonce dans ma gorge jusqu’à m’étouffer, un
peu comme dans les films la.
Je connaissais ma mort, ce n’était pas le bangala qui allait me tuer donc parfois je poussais
ma tête en arrière pour sortir.
Il n’a pas voulu trop trainer dans les préliminaires et lui-même spontanément m’a retourné,
soulevé ma robe.
Il a baissé mon slip et a passé sa main sur mon sexe qui était mouillé malgré qu’il ne m’avait
ni caressé ni rien rien. L’affaire la mouille souvent contre volonté hein ???
J’ai entendu un bruit…
Un peu papier un peu métallique..

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Il voulait mettre un préservatif ??? noooonnn ce n’était pas ca le plan, nooonnn…
Comment le convaincre du contraire.
Quand j’ai tourné la tête j’ai réalisé que ce n’était pas le préservatif mais un tube.
Il le déposait à côté.
Je mouillais bien quel était son problème ??
Il m’a caressé le dos les seins, toujours à travers ma robe qu’il n’avait pas enlevé.
Puis….
J’ai poussé un cri strident.
Moi qui avais peur d’avoir mal je venais de ressentir une profonde douleur.
Il s’était inséré d’un coup sec mais pas du tout ou il fallait, pas la ou je m’attendais et il
voulait commencer ses mouvements.
- Nooooonnn, Aïe !!!!
Je l’ai poussé de la main mais il a retenu sa main en m’immobilisant
- Non quoi ? tu as de l’expérience et tu l’as déjà fait je le sais
Il le sait ?
C’est vrai que j’étais sortie avec un blanc avec qui on l’avait déjà fait mais il était moi membré,
moins dur, moins violent et c’était pour d’autres raisons, il fallait le convaincre pour que j’ia
mes papiers.
En fait je n’étais jamais sorti avec quelqu’un et je n’avais jamais couché avec quelqu’un par
« amour »
Je ne savais même pas ce que ce mot signifiait, je ne me permettais pas de rêver sachant quelle
était ma condition.
Monde avait basculé deux fois.
Le jour ou ils m’ont fait ca et le jour ou ma belle mère m’a annoncé mon état…
Voila la ou ma part s’était arrêté… Bana amour…

- Ne fais pas ca, tu me fais mal


- C’est ce que j’aime, et ton corps me rends fou… je ne savais pas que tu étais auss belle,
je ne peux pas m’arrêter je t’en prie.

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En parlant il bougeait mais lentement…
Ce n’était pas confortable, je le savais depuis la nuit des temps, mais ca présentait un avantage,
si on le faisait comme ca pas besoin de faire plusieurs fois pour être sur que j’étais arrivée à
mes fins, cette voie était plus sensible et plus facile.
- Vas-y doucement s’il te plait lui dis-je
- Promis… waouh ca serre, tu es bonne
Ce n’était même pas comme pour l’autre ou finalement j’avais un temps pour prendre mon
pied, la c’était délicat, je devais m’assurer qu’il n’exagère pas dans sa violence la.
Pendant qu’il le faisait je me demandais comment un homme avisé comme lui, mature, il
n’avait rien de naïf, pourquoi lui pouvait faire ca sans protection ? Ce n’était pas rationnel non
non.
Je me suis dit que peut être lui-même savait ce qu’il cherchait à me donner.
Finalement mes muscles ont lâché et ca a été moins douloureux à la fin, mais je ressentais une
douleur dans le cœur, dedans dedans parce que de lui je me souvenais bien ce jour, c’est lui qui
avait forcé la voie… même pas son grand-frère et c’est lui qui était le plus motivé, rigolant et
commentant par ci par la.
Finalement au moment de jouir il m’a demandé si je pouvais avaler ce qu’il allait me donner
Hein ???
Ce gars semblait bien pervers. Bien même.
J’ai fait comme si je n’entendais pas et je me suis mise à tourner le derrière pour l’accélérer
avant qu’il ne mette son plan en exécution, il n’a pas pu se contrôler et j’ai fait un geste avant
avec mon bassin le faisant jouir à l’extérieur, ce qui a semblé pour lui un vrai sacrilège car il a
lancé un regard extrêmement furieux mêlé de plaisir et il s’est mis à courir en direction de la
toilette comme si ce qui se passait ne devait pas se faire devant mes yeux.
Pourquoi était-il si furax ? Plein d’homme jouissait dehors ce n’était pas la guerre !!!
Il avait couru vers sa chambre et moi j’ai cherché la toilette visiteur que j’ai trouvé pour
m’asseoir digéré d’abord le traumatisme anal et moral. J’étais al seule responsable, j’étais la
salope, l’idiote mais j’allais seulement les achever un par un, quoique ca devait me couter.

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Chapitre 4

CHRISTIAN ATANGANA
- Tu m’as fait ca ??? tu m’as fait ca !!!???!!!! rentre chez toi immédiatement s’il te plait,
dépêche toi avant que je ne fasse l’irréparable.
Facon il était fâché la ce n’était plus normal.
Il s’est courbé sur le canapé comme s’il avait mal et moi j’ai juste ramassé mon sac, mon slip
était même encore dans ma main, j’ai cherché la porte en vitesse car ses yeux étaient rouge, un
genre de colère la qu’il pouvait même m’étrangler.
C’est dehors que j’ai réalisé que je n’avais même pas arrêté mon enregistreur.
Je suis rentrée chez moi, j’avais besoin d’un massage à l’eau chaude et de me reposer. Cette
histoire était bien plus difficile que je ne le pensais.
J’ai même eu envie de pleurer en voyant à quel point le parcours était encore long mais
quelque chose me poussait toujours, une voix me disait ne te fatigue pas tant que tu n’y es ^pas
arrivé, ne te fatigue pas madame, et cette voix me rappelait tout ce qui s’était passé et après
son passage la force revenait sur moi.
Je me suis endormie ce soir avec le sentiment que je ne pourrai jamais finir cette mission mais
le matin j’étais revigoré.
La seule décision que j’ai prise c’est de ne plus accepter cette condition placée par Christian, il
semblait d’abord bizarre et après le rapport avec lui j’avais fait des rêves étrange ou on venait
faire l’amour avec moi après un festin ou j’avais mangé jusqu’à.
Je n’étais pas chrétienne mais je savais que ca c’était mauvais signe.
Christian ne m’a pas appelé le lendemain mais plutôt trois jours plus tard.
- Allo puce ?
- Bonjour qui est ce ?
J’ai fait exprès de ne plus avoir son numéro
- Mais c’est Christian Atangana, tu n’as plus mon contact ?
- Non non avec ton comportement sauvage de la dernière fois pffffftttt, pas la peine quoi
- Je voulais justement m’en excuser miss, vraiment dis moi, on peut déjeuner à midi ?

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VIE VOLEE
- Je ne pense pas avoir du temps
- Juste une heure s’il te plait, la ou on s’est vu la dernière fois, ou alors au restaurant du
Mont Fébé.
- Hmmmmm je te confirme ca par sms dans une heure
Ce que j’ai fait une heure plus tard.

Il a eu un retard de 15 min et je m’impatientais déjà quand j’ai entendu dans mon dos
- Salut poupée
Une appellation qui m’énervait d’abord bien même.
- Bonjour
- Je te présente M. Biloa Sévérin, c’est mon collègue et ami de longue date
C’était effectivement quelqu’un de sa carrure, habillé aussi chic que lui, belle tête.
Il m’a souri et on s’est fait la bise.
On a commandé et on a passé une heure environ la, juste après mangé j’ai dit que je voulais
partir
- Ok, je vais à Paris pour une semaine et on se voit le soir de mon retour, je rentre jeudi
soir ok ?
- Ok
- Mon chauffeur te prend la comme d’habitude non, 19h?
- D’accord

Ok un second rendez vous et le dernier pour moi, je voulais juste enregistrer encore un tas de
chose négatives qu’il aurait pu dire et lui c’est sa carrière professionnelle que je comptais
détruire.

Ce jour la, mama je me suis mise sexy à coupler le souffle.


Son chauffeur était ponctuel, d’une extrême ponctualité.
Il est venu me prendre et sans mot il a démarré, apparemment il avait déjà l’itinéraire.

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VIE VOLEE
Nous sommes allés dans un autre quartier du côté d’Emana, on a attendu quelques minutes
dehors puis Christian et son ami Sévérin toujours en costume sont sortis.
Christian s’est assis devant, et moi derrière.
Je savais qu’ils allaient discuter et peut être que des choses intéressantes pouvaient en sortir.
J’ai sorti mon tel, j’ai fais semblant de me prendre un selfie puis j’ai lancé la caméra.
J’arrêtais mon téléphone un genre pour les filmer mais ils ne savaient pas.
Je n’ai pas su ou on allait mais après Emana nous avons continué comme si on sortait de la ville.
En route ils discutaient de leur chef, de certaines personnalités et comme j’espérais ils allaient
vraiment loin se moquant d’un tel, accusant un autre de détournement etc…
- On va ou Christian ?
La question se posait quand même façon qu’on était déjà à un niveau ou il n y’avait même plus
beaucoup de maison en route on fonçait seulement tout droit tout droit.
A un moment son ami a reçu un message et a répondu
- On arrive..
Quand il a fini il a posé sa main avec son téléphone a côté de mon et j’ai lu un échange sms ou il
disait « on n’est plus loin, on arrive avec la fille »
Effectivement pendant sa conversation avec Christian il était constamment sur Whatsapp.
Quand j’ai vu c mon cœur a commencé à battre que la fille qu’on emmène la c’est qui ?
- Allo ? oui maman ??? Quoi !!!! ook j’arrive. Bb s’il te plait je dois urgemment rentrer
maman a eu un accident grave, l’huile chaude l’a brulé et je dois aller l’a retrouver à
l’hôpital.
J’étais obligée de modéliser comme ca pour pouvoir décaler en solo.
Christian n’a pas répondu et le chauffeur n’a même pas un peu ralentit.
Akiaaaaa, c’est une histoire de quoi ? les gars la partaient seulement m’assassiner ???
- Christian !!!! je me suis penchée vers lui pour le secouer et son ami m’a pris par les
épaules pour me maintenir sur ma chaise.
Il était fou, il ne savait pas que ampoule grillé n’a pas peur du court circuit.
Je n’avais pas peur de la mort et c’est ce qui faisait ma force.
Peu importe quel était leur plan il me fallait réagir

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VIE VOLEE
Le chauffeur allait très vite et on était déjà sur la route le genre brousse à gauche brouse à
droite.
Un camion avec le chargement de ciment venait en face mais lentement béta tout le monde
mourrait.
Je me suis détachée de la main de son Sévérin la j’ai plongé sur la volant du chauffeur que
entrons seulement en bas du camion la.
Ca n’a pas loupé, bruit de frein, cris, tombés à gauche, tombés à droite, j’ai rien compris et j’ai
même cru que j’étais déjà morte mais quand tout s’est calmé j’avais été éjectée de la voiture,
Sévérin était moitié dedans moitié dehors, un genre sonné, ou mort ooh ? sa tête pendait.
Le chauffeur et Christian avait leur ceinture attachées, chacun tête sur la poitrine certainement
à cause du choc.
Le camion lui était entré en brousse, ses sacs de ciment au sol, des voix lointaines se
rapprochant criaient.
J’ai testé tous mes membres, RAS, je me suis levée avant de constater qu’à coté de moi ilm
y’avait mon téléphone et le téléphone de Sévérin, les écrans cassés.
Je ne voulais pas qu’on me retrouve la, je ne savais même pas ou était mon sac, pas le temps de
chercher, Dieu merci mon passeport n’y était pas ; uniquement un peu de sous.
J’ai ramassé le téléphone, j’avais mal à la tête et un peu de sans chaud qui coulait sur ma jour,
j’avais une blessure à la tête.
J’ai fait quelques pas timide avant d’accélérer pour me cacher.
J’avais mal partout plus je courais mais il le fallait.
Je me suis mise à une distance malgré les lianes, l’humidité sur mes cuisses et mes pieds.
Il faisait vraiment noir et j’ai vu les torches et lampes des autochtones se rapprocher.
Je n’avais plus de chaussures aux pieds, donc je craignais qu’un serpent venimeux me morde un
genre.
Héééé !!! Tout ca n’étais pas prévu, rien de tout ca ne l’était.
J’avais froid et très peur.
A distance j’avais une idée de ce qui se passait..

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VIE VOLEE
J’ai vu on a crié d’appeler les secours, les gens se sont dirigés vers le camion de ciment pendant
que quelqu’un les chassait violemment, apparemment ils voulaient profiter voler pour eux.
Soudain j’ai vu quelqu’un qui se démarquait, il semblait être en veste chemise, comme l’étais
les deux la…
C’était surement Christian et il cherchait … quelque chose… Quelqu’un, moi !!!!
J’ai engagé un marathon en m’enfonçant d’avantage dans la forêt.
Ce n’était pas une terre pleine donc parfois je m’enfonçais un peu plus manquant de tomber en
posant le pas.
Derrière moi il y’avait aussi des bruits de course.
Christian me suivait et entendait mes pas.
J’ai pris un tournant et je me suis arrêtée je ne sais ou, d’ailleurs on ne voyait rien.
J’ai arrêté de respirer pour qu’il ne me trouve pas, il est arrivé à mon niveau et à continuer en
courant.
J’ai été tenté de me lever et courir dans le sens opposé pour fuir mais un cœur m’a dit que ma
mère tu ne vois pas souvent les films ? il va revenir la la la .
Ce qu’il a fait.
Je le sentais tourner en rond, soulever les feuilles, il s’est rapproché de moi, toujours en faisant
du bruit.
J’avais envie d’éternuer car une feuille sous mon nez piquait mais pas moyen.
J’ai même entendu le sip sip sip sip des serpents, du moins je le croyais mais je tremblais de
peur.
Il a encore guetté de plusieurs côtés, Dieu merci il n’est pas venu dans ma direction, puis s’en
est allé, j’ai attendu quand ses pas se sont éloignés, un bon moment avant de me lever.
Mon cœur battait tellement fort que je l’entendais moi-même dans mes oreilles.
J’ai entendu quelque chose passer sur ma jambe, gluant, lisse, long, maaaaama.
Je suis calée poster, yeuch… qui m’a envoyé me suis-je dit.
Je voulais rentrer chez moi, en France même une fois.
Dès que la chose a finit son passage c’est le marathon que vous vouliez voir ?

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VIE VOLEE
J’ai observé la scène et je me suis rendue compte qu’une voiture était la pour emmener les
gens à l’hôpital.
Je devais attendre leur départ pour moi-même essayé de faire de l’auto-stop.
Ce n’est qu’à ce moment la que j’ai réalisé que ma robe était déchirée mais j’avais toujours les
téléphones dans mes mains, je les serrais tellement fort que j’en avais mal au poignet.
J’ai relâché la pression et j’ai marché parallèlement à la route, contrôlant tout genre de
mouvement.
Il y’avait la une piste qui entrait dans le village, c’est la que je me suis arrêtée et abritée jusqu’à
ce que je vois tout le monde passé pour l’hôpital, il semblait avoir un mort mais je n’en était pas
sure.
Quand il sont passés les villageois on commencé à se dispersé et venir dans ma direction je me
suis donc remise en route pointant les doigts vers Yaoundé pour être secourues.
La première voiture qui passait m’a prise car ca se voyait bien que je sortais d’un accident.
C’était un monsieur d’un certain âge et sa femme.- Vous vous êtes fait agresser ma fille
C’est sa femme qui a posé la question
- Non madame j’ai fait un accident de circulation et j’ai eu peur j’ai couru
- On vous emmène à l’hôpital, oh mon Dieu ca s’est passé comment ?
J’ai inventé ce que j’ai pu inventer et ils m’ont conduit à l’hôpital dès notre arrivée à Yaoundé.
Ils ont même eu la gentillesse de laisser un peu d’argent pour mes soins car je n’avais rien à
part nos téléphones.
On m’a administré les premiers soins, j’avais une blessure à la tête donc obligée d’enlever
complètement mes cheveux,
Ils ont géré les alentours de la blessure en rasant, m’ont demandé de faire quelques radios le
lendemain.
Heureusement que je cachais mes clés dans le compteur au rez-de-chaussée, cette nuit la, j’ai
mal dormi, c’est la ou les douleurs partout dans le corps sont apparus, j’avais vraiment été
secouée.
Je n’avais plus très envie de continuer cette histoire, finalement je risquais ma vie.

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VIE VOLEE
Le lendemain il me fallait juste aller donner mon téléphone en réparation après avoir passé les
examens prescrits et ensuite contacter Jimmy pour lui parler de mon retour.
Dans la nuit ce jour la j’ai eu cauchemar sur cauchemar.
Je me faisais poursuivre à chaque fois, tantôt par un serpent, un lion, des ombres, le dernier
dont je me suis souviens c’est que j’étais poursuivie par deux ombres, une noire et une ombre.
Finalement, à bout de souffle je me suis retournée, et ils se sont mis à me parler, j’avais un
choix à faire, mais finalement l’ombre noire m’a envahie et je me suis réveillée en sursaut.
Le lendemain j’ai allumé la télé pour suivre un peu les infos.
L’information même que je cherchais je l’ai eu.
- L’homme d’affaire Christian Atangana et le Député Sévérin Biloa ont eu un accident
mortel dans lequel le député et le chauffeur de la voiture ont trouvé la mort et M.
Atangana se trouve dans un état critique.
Critique alors qu’il m’avait poursuivi en brousse ?? Les médias avec leur exagération !!!
Mon cœur a fait bang !!!!
Donc c’était déjà au niveau la ??? Seigneur Jésus…. Ce type allait me tuer s’il me trouvait
quelque part Seigneur, béta j’évitais sa route.
Il fallait que je voyage même quelques temps, le prochain de ma liste se trouvait à Douala, peut
être de côté-là, ca serait plus simple. Je m’étais endormie découragée mais comme d’habitude
le matin je me suis levée avec force et courage. Quand tu veux, tu peux.

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Chapitre 5

YVES ATANGANA

J’ai passé d’abords toute une semaine enfermée à la maison, j’avais juste demandé au coiffeur
de mon quartier de mettre tous mes cheveux à ras, ce qu’il a fait.
Dieu merci j’avais une tête ronde et ca m’a donné un certain look.
Après une semaine, estimant que ca s’était déjà un peu tassé, j’ai décidé de changer de ville.
J’ai rangé mes affaires, fais un petit sac, j’ai laissé mon passeport bien au chaud quelque part, je
ne pouvais pas jouer avec.
J’utilisais une ancienne carte d’identité que j’avais mais qui était même déjà expirée.
Quand ca n’allait pas je donnais même 1000 FCFA aux Mbérés, mais on ne me contrôlait pas
souvent hein, c’était arrivé juste deux fois.
J’ai fait déposer les deux téléphones en réparation à l’avenue Kennedy par le concierge de
l’immeuble et il m’a acheté un autre téléphone et ensuite j’ai pris l’agence Touristique, c’était
purement de l’aventure le temps que ca se calme un peu.
Pendant le voyage j’ai fait quelques recherches sur le troisième frère : Yves Atangana.
Il travaillait au Port Autonome de Douala, il y était cadre.
J’ai vu ses photos sur Facebook, jolie femme, deux petits enfants, petite vie à construire, il
souriait, mais moi non !!!
Je me suis aussi souvenue de lui, ce jour la…
En effet, je ne pouvais en oublier aucun, j’avais si mal, souillée blessée je suis rentrée chez moi,
pensant être défendue, protégée par les miens, mais ils m’ont rejeté.

La destruction allait les trouver un par un, j’étais la justicière de Dieu dans leur vie.
J’ai dormi une partie du voyage, comme la nuit avait été difficile ca m’a fait du bien.
Je me suis réveillée à notre arrivée à l’agence et après avoir pris un petit renseignement, je me
suis retrouvée sur une moto en direction d’une hôtel appelé Hôtel de la Côte à Akwa.
Ce n’était pas trop cher et surtout j’étais au centre ville.

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VIE VOLEE
Douala… ville chaude et embouteillée.
On faufilait par ci par la, les gens criaient, vaquaient à leur occupation.
Ca faisait tellement longtemps que ca m’a fait du bien de voir tout ca.
D’ailleurs le Cameroun me faisait beaucoup de bien, en France la maladie m’affaiblissait chaque
jour, je ne pouvais pas manger comme je le faisais la, j’avais tout le temps un malaise, mal
quelque part, pourtant je prenais mon traitement, mais ici malgré le fait que j’avais arrêté,
rien !! Tout semblait aller bien, même l’appétit j’avais, ou c’est parce que je me délectais de ma
vengeance ooohh ???
Je me suis couchée dans ma chambre d’hôtel et puis j’ai pensé à ce que serai ma vie si ma mère
n’était pas morte.
Elle était de Douala et mon père lui était du Mbam.
J’aurai aimé la connaitre, même si je savais qu’elle n’aurait jamais approuvé ce que je faisais.
J’avais quelque part hâte d’aller la retrouver, il ne me restait que trois personnes après ca je
rentrais et j’en finissais.
J’ai contacté Yves Atangana par Facebook en message privé.
- Bonjour Yves
Il m’a répondu quelques minutes plus tard
- Bonjour euh… oui ?
- Je suis l’amie d’une amie à vous, on s’était vu une fois dans un mouvement, je t’ai
reconnu sur la photo
- Haaaaannn ok, malheureusement les données ont changé, la vie nous joue parfois des
tours
- Pourquoi dis tu ca ?
- Parce que c’est une vérité absolue… un jour tu le comprendras.
C’est ca qui a été le début de notre échange.
C’était essentiellement sur Facebook, il n’était pas très bavard sur des sujets personnels
mais on commentait bien les sujet publique.
J’essayais d’obtenir une invitation mais il contournait.

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Entre temps moi je gérais Douala, je mangeais, je réfléchissais à la suite du Programme,
après lui il m’en restait deux : un à Yaoundé et le dernier à Edéa selon mes sources.
Finalement après quelque jours d’échange de bonne entente il m’a demandé de passer le
voir, je pensais que c’était un rendez vous comme les autres mais j’ai été surpris qu’il me
demande de passer le voir dans une clinique, j’ignorais qu’il était docteur me suis-je dit.
De toute façon j’étais contente d’avoir enfin un rendez vous, Douala commençait à
m’ennuyer sans action.
Quand je suis arrivée et je l’ai demandé, à ma grande surprise on ne m’a pas conduit dans
un bureau de médecin mais dans une chambre, une chambre bien équipée, spacieuse,
climatisée, télévisée.
Il y était couché.
Je ne l’aurai pas reconnu dans la rue car il était mince, les yeux légèrement ressortis, mais
différent.
- Bonjour Jennifer
- Bonjour Yves…
- Entre n’aie pas peur je en suis pas contagieux, c’est juste un cancer
Merde je n’avais pas prévu ca… momaaa, j’allais achever quelqu’un qui était déjà en route
pour la mort ???
Mes plans ont disparu de mon esprit.
Je ressentais de la compassion car je sentais la mort dans la pièce, elle le réclamait, elle le
faisait poiroter pour qu’il souffre encore plus avant de venir le ravir, la faucheuse de merde.
Je me suis assise timidement sur une chaise près de lui
- Ca fait longtemps qu’on ne m’avait pas manifesté un tel intérêt, je n’ai pas pu résister à
l’envie d’avoir une si belle compagnie…
- Merciii, euh.. je suis désolée
- Nooooonnn, ne faut pas l’être, j’ai le sentiment d’avoir mérité ce qui m’arrive, j’ai fait
plein de choses que je regrette et je ne sais pas si j’aurai le temps et la possibilité de
demander pardon à tous ceux que j’ai offensés, blessé, heurté et dont j’ai gâché la vie.
J’étais à deux doigts de pleurer près de lui mais il ne l’a pas su.

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Son cas se présentait encore plus différemment que les autres, merde dans l’histoire ci chaque
frère me sortait ses cartouches.
- Pourquoi dis tu que tu as offensé des gens ?
- Je ne sais pas on en offense toujours et tant qu’on se sent bien, on ne se met pas à la
place de l’autre, c’est en ce sens que je remercie Dieu de m’avoir frappé car il a fait de
moi au moins un homme bien sur la terre, même si ce n’est que pendant quelques mois.
- Waouuhhh, c’est très touchant ce que tu dis
Je cachais à peine mon émotion car la haine que j’avais pour lui quelque part venait de se
transformer en autre chose.
- Heu… on n’est pas la pour faire mon deuil avant mon temps, essuie la larme la et parle
moi de toi…
- De moi ??
J’ai souri.
- Il n y’a rien à dire, je t’ai revu sur Facebook et il y’a de cela longtemps avant que je ne
voyage on s’était retrouvé à une fête.
Il manquait seulement qu’il me demande quelle fête pour que je mâche la bouche Dieu merci il
n’a pas demandé ca
- Et je ne sais pas pourquoi j’ai eu envie de te recontacter
- Je comprends, j’ai été agréablement surpris mais je sentais quelque chose de profond
en toi-même si ta photo de profil c’est plutôt celle de Beyonce… je devinais derrière tes
écrits une belle âme, meurtrie, noire mais belle, quelle contraste !!!
Il a ri puis s’est mis à tousser dangereusement.
Il a tendu la main vers un verre d’eau posé sur un charriot pas loin et je le lui ai donné, il a bu et
s’est calmé
- Mes poumons ont fichus vois tu ? mais j’ai le salut de Dieu et ca me suffit
- Heu… ou est ta famille ? j’ai vu la photo de ta femme tes enfants, mais tu es seul ici en
ce moment
- Tu sais JEN ce n’est pas tout le monde qui a le cœur pour supporter, ma femme m’a
quitté après deux ans de maladie, plus de nouvelle des enfants, de mes parents… que

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VIE VOLEE
quelques appels, j’ai un seul frère qui s’occupe de moi, le dernier Loïc. Pour le reste... je
suis un raté depuis longtemps, mais je sais que Jésus-Christ est Seigneur et qu’il
m’accueillera dans son royaume car je l’ai découvert sur mon lit de malade.
J’ai des frères en Christ qui viennent constamment prier ici, d’ailleurs ils seront la d’ici
peu, veux tu te joindre à nous ? S’il te plait Jenny, s’il te plait, ca me fera du bien de prier
avec une amie.

Oôôôôôhhhhhhhh ma part était que lui venue.


Moyen de dire non ???
Je suis restée et on a discuté de tout et de rien jusqu’à ce que son groupe arrive.
Il m’a dit que sa femme s’était remise avec quelqu’un d’autre, elle le lui avait craché à la figure
mais qu’il reconnaissait quand même ne pas avoir été un mari exemplaire. Mais pour moi celle
la était une belle salope, une vilaine qui allait sentir mon passage dans la ville de Douala, ca
c’était sur…
Quand ses gens sont arrivés ils ont commencé par les chants.
Il y’avait apparemment un pasteur, sa femme, deux autres femmes et un homme.
Ils ont commencé par des cantiques puis ils ont commencé la prière, moi je ne chantais ni de
priais, je les regardais car je n’y étais pas habitué.
En plus parfois ils faisaient du bruit mais je baissais quand même tête pour faire semblant,
surtout qu’Yves prenait ca au sérieux, fallait pas lui manquer de respect.
La ou j’ai été wanda c’est qu’à un moment comme ca ils se sont tu et le pasteur s’est mis à
déclarer certaines choses ooh, à chandeliser les ennemis ooh, couper la tête des adversaires oh,
bruler dans le feu de l’enfer le diable ooohh, puis il s’est arrêté …… silence…..
- L’Esprit de Dieu me dit que la personne qui porte ta guérison est dans cette pièce.
Ahhhh, moi je croyais qu’ils venaient tous comme ca parce qu’ils portaient tous sa guérison, le
gars annonçait encore ca comme ci s’était une surprise un genre un genre.
Les autres ont crié les alléluias et les ameeennn.
Après le type se retourne et viens vers moi.

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VIE VOLEE
Ma sœur ; pose tes mains sur sa poitrine et prie pour lui car dans tes mains Dieu a mis la
guérison, la solution aux problèmes de plusieurs.
J’ai eu envie de rire mais un rire pas normal du tout, le genre de rire hystérique qui sort de nulle
part la.
- Moi ?? je ne sais pas, je ne peux, je ne sais pas prier Monsieur, je suis juste venue lui
rendre visite vous savez et j’allais partir
- S’il te plait fais ce qu’il dit mon amie, viens poser tes mains sur moi, au pire même si je
ne guéri pas, j’aurai eu le privilège d’être touché par une aussi belle fille…
Il a tiré ma main et l’a placé net apparemment ou ca faisait mal.
Le pasteur m’a demandé de poser les deux mains, je les ai placées puis ils ont commencé à
chanter…
Ca ma faisait même déjà peur que ca c’est encore quelle sorcellerie ca ?
Le pasteur m’a dit de déclarer juste de ma bouche que la maladie part et qu’il reçoit sa guérison,
de le souhaiter de tout mon cœur.
Je l’ai dit mais un genre un genre.
La ou il m’a étonné c’est qu’il ma demandé
- Lui as-tu pardonné ???
Mon frère !!! J’ai failli tomber à la renverse, un vendeur comme ca, il était obligé de dire ca à
haute voix ? D’abord il savait ca comment ?
J’ai juste hoché la tête pour que ca n’attire pas l’attention, effectivement lui je ne lui en voulait
plus, je voulais même qu’il se rétablisse alors il m’a dit
- Souhaite sa guérison en le déclarant et dis que tu le fait au nom de Jésus à cause du don
qu’il a mis dans tes mains pour guérir les malades.
De toute façon il fallait qu’on en finisse, je me suis concentrée et je l’ai fait, en souhaitant
vraiment de toutes mes forces qu’il se remette sur ses deux pieds, lui le rejeté, l’abandonné, le
méprisé, le trompé, le monde était méchant vraiment.
Pendant que je faisais ca il s’est mis à vibrer et à crier alors qu’il disait seulement amen, je
voulais aussi enlever mes mains sur lui et tcha poum, mais c’était comme si mes mains étaient
collées sur lui, finalement j’ai pu les décoller avant de constaté que je l’avais seulement

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achevé, le gars était inconscient, un genre un genre comme si je l’avais achevé. J’ai pris mon sac
sans même dire aurevoir j’ai pris la porte une fois.
Mon cœur battait la chamade..
C’était toujours la vengeance de ca comme ca ????
Je suis rentrée à l’hôtel, annulant mon programme de gros poisson braisé que j’avais localisé
sur la route. Je l’ai directement bloqué inbox au cas où il se réveillerait et s’il était mort, ce n’est
pas moi qui l’avais tué oooohh.
Normalement je devais rentrer à Douala mais il y’a une personne qui était sensée recevoir ma
visite, la pimbêche de femme capable d’abandonner un homme malade et de s’en aller avec ses
enfants.
Il fallait que je réfléchisse à quoi faire pour lui rendre la monnaie de sa pièce

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VIE VOLEE

Chapitre 6

Je la suivais depuis le matin.


Le motoman que avec qui je circulais depuis mon arrivée semblait perplexe quant à mes
dégagements mais il allait prendre le courage ou pour me demander que madame vous être
même venue chercher quoi ici à douala ? Mais je le sentais curieux.
Cette femme était encore en forme toute belle, elle était allée au salon de coiffure, passait son
temps au téléphone, était allée chez sa mère apparemment puis retour chez elle.
Ce soir la je m’étais sentie un peu découragée car je ne savais pas exactement ce que je
cherchais ;
Mais le lendemain, ma démarche a pris tout son sens.
Je l’ai vu aller à l’agence le voyageur, prendre quelqu’un, mon plan était de gâter toute relation
qu’elle pouvait avoir pour le mal ou même de la discréditer, bref je voulais déranger.
La personne qui en est sorti m’a d’abord fait sourciller, c’était Alan, le frère de son mari.
Je me suis dit qu’ils étaient la comme ca par rapport peut être que c’est la femme de son frère.
Ils se sont curieusement dirigés vers mon hôtel, joli coïncidence.
Je pouvais le surveiller et peut être attaqué une fois et lancer le 4ème round.
Mais bizarrement les gars sont allés durer la bas dans la chambre.
Je suis même montée taper les divers avec le gars de la réception, comme je le farotais
constamment. Il m’a dit que le couple était dans une chambre depuis leur entrée…
Une chambre ? Avec la femme de son frère malade à l’hôpital ?
- M. Mathurin j’aurai besoin qu’on fasse un deal, bien sûr je saurai te récompenser
- Madame vous n’avez même pas besoin, depuis que vous êtes ici je suis en haut, mon
plat de midi du soir vous pourvoyez, vous me payer le taxi comme si c’est vous qui
m’employez, demandez seulement madame.
- Je veux que tu me donnes un double de leur clé en solo, il ne vont pas m’entendre, dans
la nuit je vais tout faire pour vérifier si effectivement ils couchent ensemble. C’est
comme ca la femme de mon frère avec un autre homme.
- C’est qu’on peut vous attraper madame.

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VIE VOLEE
Il était embarrassé
- Noooonn si on m’attrape je dirai qu’ils n’ont pas fermé leur porte, je jure tu n’auras pas
de problème, ton patron est un ami à moi.
Il a réfléchi un instant mais la voix du bien que je lui avais fait a été plus forte que celle de sa
conscience.
Il est allé dans une armoire en bas et s’est mis à fouiller.
- La 308, tenez, je compte sur vous pour me couvrir madame.
- Pas de souci Mathurin.
Je suis remontée avec mon butin. Je souriais, les activités reprenaient, je en pouvais même pas
laisser le genre d’injustice ci se faire.
Je suis montée prudemment à leur porte j’ai collé l’oreille.
On n’entendait rien mais je ne pouvais pas prendre de risque.
Je suis rentrée dans ma chambre.
J’ai appelé Mathurin pour lui demander de me faire signe quand ils sortiraient.
Ils en sont sortis vers 19 heures.
Apparemment tous essoufflés…
Quand ils sont sortis il m’a appelé je suis descendue guetter si elle avait bien démarré sa voiture.
Dès que j’ai constaté, j’ai foncé dans leur chambre mais je me suis dit non, va d’abord voir
Mathurin on ne sait jamais.
J’ai tout organisé avec lui et je suis montée dans la chambre.
Le lit sur lequel on a fait l’amour ne ment pas, il y’avait même des traces de jouissances sur le lit,
la chambre même sentait la fesse.
Dès que je voulais guetter ce qu’il y’avait dans les placards j’ai entendu derrière moi
- Peut-on savoir ce que vous faites la ???
Mon cœur a fait toupppppp
Je me suis tournée lentement, naturellement, comme si de rien n’était.
J’avais quand même eu la sagesse de prendre une tenue de femme de chambre
- Je fais votre chambre monsieur

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VIE VOLEE
Il m’a regardé un œil suspect puis quand il a baissé les yeux sur ma tenue je l’ai sentie plus
rassurer.
En passant je venais de découvrir un string lancé à côté du lit caché par les couvertures qui
étaient au sol.
La waka la était elle back sans calé hein ?? Les panthères ooohh
Je l’ai ramassé pendant qu’il allait sur la table chercher un document dans un porte
document.
- Monsieur puis je ranger ca dans votre armoire ??
Le gars a failli s’évanouir, donc quand ils faisaient ca ils avaient souvent aussi honte devant
Dieu ???
Lui je le détestais doublement et j’avais vraiment envie de lui faire mal
- Rangez le ma femme a du l’oublier en se changeant,
ha bon hein ????
Son téléphone a sonné, il donnait certaines indications, il expliquait quelque chose puis il a dit à
la personne, non je ne vais pas trainer en ville, je sors juste manger, je serai déjà à l’hôtel à 21
heures, on se verra demain.
Ooookk
Il est ressorti et je me suis vue obligée de faire leur chambre, Tsuiiiiiipppppp.
Un faux travail même.
Mais j’avais leur vrai programme et une idée m’est venue à l’esprit.
J’ai réfléchi à comment je pouvais placer mon téléphone sous silence mais en mode caméra
pour bien voir ce qu’ils allaient rentrer faire la nuit.
J’ai cherché cherché jusqu’à trouvé un coin en bas de la table, sur la deuxième chaise.
Aka ils n’allaient jamais s’asseoir, les amoureux ne s’asseyaient jamais, ils baisaient direct,
c’était su de tous.
Quand l’heure s’est rapprochée, j’ai placé ce que je voulais placer et j’ai croisé les doigts.
Si j’avais ca, je partais seulement l’attendre à Yaoundé pour en finir avant de chercher
maintenant le dernier de la fratrie.

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J’ai surveillé leurs dégagements, ils sont rentrés vers 22 heures, ma caméra avait déjà filmé la
bas pendant une heure pour rien, Dieu merci j’avais quand même une autonomie de quelques
heures.
Mon Data off, je n’avais aucune surprise à attendre de ce phone, on ne m’y appelait jamais,
c’était une nouvelle puce et c’est moi qui appelait Jimmy.
J’ai guetté à chaque fois pou voir s’il allait s’en rendre compte. Mais tout semblait calme.
Vers 1 heure du matin, ils sont sortis, apparemment il l’a raccompagnait.
Dès que Mathurin m’a dit ca, maaaama j’ai couru dans la chambre la, il n’avait même pas fermé
sa porte à clé, j’ai vite récupérer mon téléphone en bas de la table mais malheureusement
derrière moi il y’avait des pas.
J’ai du entrer moi-même en bas de la table le cœur battant.
Il l’avait seulement laissé dans les escaliers ? Comme les hommes d’aujourd’hui la sont même
d’abord des goujats la.
Je me suis camouflée en bas et il est entré.
Il a fermé la porte deux tours crack crack, Yess ooohhh
J’étais prise au piège, s’il m’attrapait ici j’allais dire que quoi ? Qui m’avait envoyé.
Si le type la tournait deux minutes dans la chambre c’est qu’il allait me voir, Donc j’ai serré les
doigts forts pour qu’il se couche seulement.
Il s’est approché de la table, je pouvais toucher ses pieds tellement il était près.
Je l’ai entendu détacher sa montre sur son poignet et j’ai entendu son bruit métallique sur la
table.
Il s’est déshabillé toujours au même endroit car son pantalon est tombé devant et moi il est
parti me donnant le dos en caleçon et donjon.
La télé était allumé donc il n’a pas eu besoin de se baisser pour prendre la télécommande qui
était certainement tombée du lit dans le feu de l’action, il s’est juste lancé sur le lit. Et a envoyé
la main pour éteindre la lumière au dessus de sa tête.
Mon frère dort alors, ou ???

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Je wanda encore qu’il rampe sur le lit, se retrouve quasiment nez à nez avec moi mon Dieu, j’ai
seulement caché ma face avant de constater qu’il prenait seulement la télécommande, sans
vraiment lever la tête.
Il a zappé jusqu’à tomber un une chaine porno.
Bien doser le volume.
J’ai encore seulement vu le gars enlever les couvertures sur lui malgré la clim qui faisait fort.
Il a commencé à toucher son sexe à travers son short et après il l’a enlevé…
C’étai tendu on n’aurait pas dit quelqu’un qui venait de faire deux coups depuis l’après-midi.
Le gars a emballé son sexe dans sa main, c’est les coulissages que tu voulais voir, il se
masturbait propre.
Je guettais ca bien même, jusqu’à je mouillais même, il a fait ca pendant quelques minutes
avant de lancer un cri de jouissance en même temps que les gens du film la, puis de la main
propre il a vite zappé.
Il s’est levé et a allumé dans la toilette, chaque fois qu’il y’avait de la lumière j’avais peur de me
faire piéger.
Il n’a pas trainé et il est revenu ce coucher
Mon père pardon dort
J’avais déjà bien mal au dos dans cette position recroquevillée
Dieu merci quelques minutes après j’ai entendu le ronflement.
Un ronflement puissant et fort, un ronflement diesel.
J’ai encore attendu un moment avant de sortir doucement doucement, mais il me fallait bouger
la chaise sans bruit, ca m’a demandé beaucoup de patience.
Puis marchant les babouches en mains je suis arrivée à la porte, j’ai enlevé sa clé, je l’ai posé au
sol, pour que ce soit comme si c’était tombé, tant pis si ca lui paraissait suspect.
J’ai mis ma clé easy easy, il avait la tête tournée côté opposé à la porte, j’ai tourné petit petit un
peu comme quand on pigeon-ais de la maison familiale pour aller au mouvement la.
A chaque bruit je me calmais le cœur battant pour voir si ca l’avait réveillé.
Finalement je suis parvenue à mes fins, téléphone en main, j’ai foncé dans ma chambre,
pressée de voir ce que mon téléphone avait enregistré.

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VIE VOLEE
Il avait assuré…
Net la partie de leurs fesses jointes était sortie sur la vidéo, les cris, les noms, les gémissements,
mama la femme d’autrui… Bokdelle va !!!
Le gars se vengeait seulement sur la femme la, c’était les coups de pilon que vous vouliez
voir ???
Non stop, sans repos, j’ai même eu peur que moi je vais faire avec le gars la ? Yeuye !!!
Après ils sont roulé changé de sens, de position et la on a pu bien voir leur visage, elle à cheval,
faisant face à ma caméra, toutes les expressions de son visage se voyait, un vieux gout mélangé
à des grimaces de douleurs surement, mais finalement elle a jouit, je l’ai vu sur sa face, puis ils
ont commencé à discuter, je n’avais pas la patience de tout écouter, j’ai arrêté.
En tout cas c’était dans la boîte !!! Il me fallait juste enregistrer ca dans une carte mémoire
spéciale mes divers armes de chantage.
On ne sait jamais me suis-je dit.
Maintenant il me fallait rentrer à Yaoundé et le coincer quelques part toute sexy, lui disant que
j’étais une jeune femme qui travaillait dans l’hôtellerie. Bref je ne pouvais pas avec lui me
permettre de rouler dans ma voiture et faire ma grande.
Le lendemain j’ai pris la route de Yaoundé.
Dans le bus je me suis interrogée sur le cas d’Yves, il avait l’air très très mal en point, le pauvre,
bizarrement ma part de haine était finie envers lui, mais le reste…
J’ai sourit, ils tombaient un par un comme des mouches, bande de violeurs !!!
Rira bien qui rira le dernier et Jouira bien qui jouira le dernier.

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Chapitre 7

ALAN ATANGANA

Je m’étais bien apprêtée, bien préparée, toute jolie, j’avais même mis une petite perruque,
parce que je ne me sentais pas très confortable avec mes mini cheveux.
Ma blessure sur la tête n’était qu’une petite cicatrice à présent, les affaires pouvaient
recommencer.
Ce jour je suis sortie de bonne heure pour aller récupérer déjà les téléphones donnés en
réparation.
J’avais hâte de savoir ce que ca contenait et ensuite j’avais prévu être au Mont Fébé à 13h.
Alan y avait une conférence de médecins, et j’avais prévu le tamponner dans le hall.
Je m’étais sapée le genre qu’il veuille ou pas, il allait seulement me voir.
D’ailleurs dès que je suis entrée tous les hommes de la salle se sont tournés vers moi, ca
marchait bien même.
J’ai attendu quand ils ont fini, je me suis dirigée vers le couleur qui débouchait sur la salle de
conférence.
Il discutait encore certainement avec son confrère. Je n’étais pas pressée.
Dès que j’ai vu qu’il sortait je me suis approchée et j’ai souri en le saluant
Lui aussi m’a rendu un sourire mais alors charmeur à souhait.
Il avait une belle tête, fallait le reconnaitre.
- Bonjour, mais je vous connais…
- Oui monsieur à Douala mais je travaille désormais ici à Yaoundé
Il m’a regardé de bas en haut avec gourmandise
- Waouh, vous êtes belle, je suis entrain d’aller avec mon confrère, prenez ma carte,
appelez moi à l’occasion, on aura l’occasion de faire plus ample connaissance autour
d’un pot.
Ample connaissance hein ? Me suis-je dit Homme marié de son état… vraiment.
J’avais vu sa famille sur Facebook, il avait 4 enfants, 4 !!!

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VIE VOLEE
Pourtant au départ je le croyais célibataire.
Ce soir la je suis rentrée satisfaite, il allait tomber et franchement tomber, no doubt et c’est ce
qui s’est passé
Le même cycle d’avec les autres a commencé, je l’ai appelé, il m’a rappelé, on s’est vu une,
deux, trois fois puis il a commencé comme les autres, petits soins, petits farotages, mais il me
parlait un genre, un peu comme si je galérais, certainement parce qu’il pensait que j’étais une
fille très modeste qui se battait dur, c’est ce que je lui avais laissé croire.
La première fois qu’il a fallu faire l’amour, mon frère un médecin sans préservatif ???
Niet, fallait même pas rêver, le gars n’a même pas hésité à détacher le plastique la pourtant
quand c’était la femme de son frère il s’en foutait bien même.
On s’est embrassé dans cette chambre d’hôtel…
Pendant qu’on s’embrassait il a inséré sa main dans mon slip.
Celui la pouvait me donner la tension, comme mon corps n’aimait même pas les caresses la, il
est directement allé poser son pouce et son index sur mon clitoris sachant exactement
comment le rouler.
J’ai failli flancher.
Mais non mais non, j’avais mon plan, toujours à l’entrée de la chambre, je me suis agenouillée
devant lui pour m’occuper de lui.
Je l’ai sucé comme si je cherchais à en extraire la dernière goutte qui allait me sauver dans le
désert.
Il gémissait et cambrait le dos quand je passais ma langue sur son gland.
A un moment à bout il a voulu me prendre par les bras pour me décoller de son sexe, j’ai dit
niet !!!
Il fallait que le rende fou au point de s’oublier après, la réussite de mon plan en dépendait.
- Non bb, j’ai soif, je voudrais que tu me donnes du Yaourt à boire
L’inspiration la sortait d’où Merde… je devenais pro avec le temps.
Il a bondi sur ca comme s’il attendait seulement ca
- Tu veux que papa te donne à boire avec son robinet ?
- Oui papa, j’ai soif, bébé à soif hmmmmmmm

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Je le regardais en disant ca, il est devenu malade, ses yeux ont roulé, sa bouche était ouverte, il
ne respirait même plus par le nez.
- Papa va s’occuper de toi
Il s’est bien centralisé et a pris ma tête de ses deux mains, certainement pour s’assurer qu’il
allait donner le bon rythme pour relâcher ce qu’il avait à relâcher.
La situation était trop tendu pour qu’il mette même encore une minute avant de jouir.
Prends ca bébé, bois ton yaourt, oui….
Qui ???
Je l’avais modélisé jusqu’à il croyait que j’allais avaler le truc la ??
Sa part ? C’est vrai que ca ne me semblait pas dégoutant mais je n’étais pas avec lui en bon
voyage…
Je le faisais pour un but.
J’avais un kleenex dans la main, j’y ai tout recraché discrètement pendant qu’il partait
s’allonger toujours tendu pour part Two.
Son sexe était encore tendu comme si rien ne s’était passé, ce gars était vraiment une bête de
sexe, j’avais vu juste dans la chambre d’hôtel la, infatigable.
Quand j’ai vu son truc la je me suis souvenu de ce qui s’était passé, dans mon souvenir, il avait
été violent, tout comme le Christian la, c’est vrai qu’ils avaient des traits de ressemblance mais
j’étais persuadée de ne pas me tromper.
Il m’a fait signe en souriant de venir pendant qu’il sortait son préservatif
- Tu es extra ma chérie, mon Dieu je n’ai jamais eu une amante pareil, tu as volé mon
cœur.
Lui que son cœur était dans son bangala la c’était sans surprise qu’il me dise ca.
Quand j’ai vu le plastic la, et son sexe… ce même souvenir est remonté à la surface.
J’ai eu envie de vomir d’abord, ensuite de fuir, le gars ne se rendait même pas compte que ma
mine changeait, j’ai seulement éclaté en sanglots, il a wanda que hein ? Tu as quoi ? j’ai fait
quoi ?
- Nooonn ca va, c’est parce que le préservatif me fait très très mal… j’y suis allergique.
La première raison qui m’est venue à l’esprit semblait être la meilleure pour moi.

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- Mais je ne peux pas te faire l’amour sans ca ma puce, tu sais je suis médecin et je sais ce
que c’est, viens la.
Il tombait déjà dans la douceur, un sorcier comme ca, pour la fesse il devenait doux hein…
Je me suis rapprochée de lui, et chose curieuse il s’est allongé et m’a allongé à ses côtés, c’est le
jour la que j’ai su qu’au fond il était assez câlin.
- Je te comprends… je pourrai y aller doucement et demain on fait les tests
- Heu… j’en ai même fait récemment, tu sais je reviens de la France la, ca fait max un mois
que je suis la
Il m’a regardé très étonné
- Ha bon ?
Je lui ai raconté mon histoire, du moins celle que j’avais planifié : départ par amour, violence,
séquestration, prostitution et abus, retour au Cameroun, bref une histoire ou c’étais moi la
martyr.
Il m’a encore serré plus fort dans ses bras mais j’étais très mal à l’aise parce que c’était comme
si on était un couple.
Son sexe ne désenflant pas, Il a tout de même insisté pour qu’on le fasse…
Il y est allé doucement comme il l’avait promis mais moi j’étais terriblement en colère, j’en
avais déjà marre de toutes ces aventures sexuelles et je voulais vite finir ma tache mais la il
venait de me njotter pour rien.
A la fin je me suis sentie souillée, abusée, car il n y’avait aucune raison pour moi de le faire si je
ne leur redonnais pas à tous ce qu’ils avaient mis en moi, iiiichhhhhhhhhhhh.
Pendant qu’on le faisait, j’ai été tellement été présente, investie, je jouais les amoureuses que
le lendemain il me suppliait à genoux en me disant qu’il en avait encore envie, qu’il m’aimait
beaucoup et que je l’avais profondément marqué, le bluff classique quoi.
La fois suivante, Les résultats de son test ne pouvant pas être dispo et lui insistant pour que je
refasse un nouveau test, il m’a fallu accepter un autre rapport protégé, mais j’ai eu une idée : si
peut être il se saoulait, et je lui mettais un petit comprimé dans son verre alors la il allait
certainement perdre la notion de certaine chose et la je pouvais le pousser à faire l’amour sans
protection.

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VIE VOLEE
J’ai essayé quelques jours plus tard, mais n’ayant pas trouvé de drogue, j’ai pris plutôt un
somnifère qui allait le fatiguer.
On a bu du vin rouge, il aimait bien ca, dans le hall de l’hôtel avant de monter.
On a commencé par s’embrasser, mais il se sentait fatigué.
J’ai accéléré et je lui ai mis la pression.
Bébé j’ai envie de toi, viiiiiiteee, je mouillleee arghhhhhhhhh
Le gars malgré la fatigue a sorti son préservatif il a enfilé.
Et s’est endormi la pendant que j’étais sur lui.
Son truc n’était même plus bien dur et avec mes douleurs que je ressentais toujours la je n’ai
pas pu le faire entrer.
Je l’ai chevauché pendant un temps forçant même une intrusion malgré que j’aie mal mais
finalement son way s’est endormi pour de vrai…
Malchance, il était la vulnérable, endormi, je pouvais même l’étrangler la il allait mourir
seulement.
Mais je n’étais pas une meurtrière, en tout cas pas le genre la.
Je n’avais aucun temps à perdre avec celui la, J’ai repris mon téléphone ou je l’avais placé pour
filmer, je l’ai encore bien filmé avant de m’habiller et sortir.
En partant de la j’étais dégoutée par moi-même, ma conscience me jugeait mais comme à
chaque fois, le matin au réveil, j’étais prête pour la suite de mon plan.
Il me fallait trouver une clé pour qu’il baisse la garde merde…
Il me fallait aussi un faux résultat de test venant de Mbeng comme je le lui avais dit.
Je ne lui ai plus fait signe le lendemain, ni même le surlendemain, ce n’est que quelques jours
plus tard que lui-même m’a rappelé…
- Allo madame
- Oui ?
- Quelles sont ces façons peu cavalière de quitter son amoureux la ?
-
Il avait de l’humour, dans tout ce qu’il disait il y’avait toujours une note blagueuse

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VIE VOLEE
- Désolée mais je ne suis pas trop habituée à dormir dans un hôtel comme ca, ca fait trop
fille du dehors
- J’étais tellement sonné, je n’ai rien compris, un peu comme si on m’avait drogué. On
faisait l’amour, puis rien mais je compte me rattraper car je ne suis pas sure que tu aies
joui, on se voit quand pour continuer ou on s’est arrêté ?
- Hum… je suis devenue ton objet sexuelle hein… je ne suis malheureusement pas un
objet, tu as suffisamment de vide couilles pour en avoir encore besoin, salut
J’ai raccroché sec et j’ai renvoyé touuus ses appels, il m’a fait des sms rien.
Finalement dans la nuit très très tard j’ai reçu un message d’excuse.
- Je tiens à présenter mes excuses à une femme que j’ai prise comme les autres alors
qu’elle est particulièrement spéciale. Elle m’a marqué par son côté énigmatique,
désintéressée et surtout son caractère fort, mes excuses Madame.
Le lendemain matin j’ai envoyé
- Excuses acceptées, je suis disponible demain soir
- Alors je me ferais un plaisir de vous inviter dans un restaurant que j’aime beaucoup.
Le gars lui-même a vu que mieux il changeait son approche.
A sa réaction je sentais que je pouvais gagner du terrain et c’est ce que j’allais faire.
Premier point, lui parler de mon parcours en détail encore, genre une go qui a vécu en mbeng
mais qui a décidé de ne pas céder au chantage, sexe, prostitution pour rentrer au Cameroun,
une histoire solide avec des détails.
Ensuite lui montrer mon papier de tests négatifs et enfin frapper dur !!! Lui il méritait double
sentence pour avoir profité de la femme de son frère, mon ami.
Yves, Je ne savais d’ailleurs pas comment malgré toute ma haine lui je ne lui en voulais plus.
Ce soir la au rendez vous je me la suis joué simple. En l’étudiant bien il n’était pas trop du genre
artifice et tout, mais j’avais quand même ma touche sophistiquée.
Il m’a emmené à Pizza Roma, un autre restaurant à Hyppodrome.
Je priais seulement pour qu’aucun autre de ses frères n’apparaisse dans la salle la.
On a pris une Pizza et une bouteille de vin.

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VIE VOLEE
Je dialoguais, je discutais mais au fond cette rancœur la était la, latente, parfois je me disais que
mets même le cyanure dans leur verre et puis c’est tout mais non, ils ne m’avaient pas tué, je
n’allais pas les tuer, ils m’avaient offert une mort lente et douce, j’allais leur retourner la
politesse.
Ensuite on est reparti dans notre supposé nid d’amour, on lui donnait toujours la même
chambre, à croire qu’il la louait pour l’année.
J’ai joué le grand jeu, j’ai sorti mon résultat et il l’a lu
- Bébé voila ca, toi je te fais confiance, s’il te plait fais moi l’amour comme un homme fait
à sa femme, je veux sentir ta peau contre ma chair…
A sa mine j’ai su que j’étais prêt du but.
Ce soir la je l’ai emballé au point ou il a cédé…
Je lui glissais des mots doux en l’appelant papa.
Oui Papa voici les fesses, vas-y remplis ca…
Bébé j’aime te sentir…
Je n’avais plus pleuré comme au départ mais c’était toujours dur dur, douloureux dans le corps,
douloureux dans l’âme, j’étais plus qu’une prostituée aujourd’hui, moi qui était pourtant si
sage, douce, obéissante, j’avais mes rêves de prince charmant.
Qu’est ce qui me poussait à avoir si mal ? Aucune idée.
Quand il a jouit, je l’ai fait sortir de moi et je l’ai placé posé sur ma fesse, il a éjaculé sur moi en
me regardant et en criant.
J’avais tout filmé, c’était dans la boite, j’ai ressenti ce même sentiment de satisfaction, j’avais
réussi, réussi à 100%.
Ce soir la, j’ai jeté ma puce et je suis rentrée chez moi.
Arrivée à la maison c’est comme ci le sommeil n’allait jamais venir dans mes yeux, j’ai tourné en
rond jusqu’à finalement commencé à fouiller le téléphone ramassé pendant l’accident, celui de
Sévérin, l’ami de Christian qu’on avait dépanné la.
Il n y’avait pas de code, chose surprenant pour des personnes aussi secrètes, ou alors c’est le
technicien qui avait décodé ca ?
Je suis entrée dans les photos, et vidéos.

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Dès la première vidéo j’ai compris que c’était le jack pot…
Sans commentaires.
Il fallait venir voir ce que ces gens faisaient pour nager dans leur fameux confort, c’était terrible,
obscène, scandaleux.
Même Sévérin et Christian se retrouvait être partenaire sexuels, ainsi que d’autres personnes,
encore plus mature qu’eux même hein ? Les affaires qu’on disait au pays la que tu ramasse la
pièce de 25 pour progresser la les gars ramassaient ca qu’en vrai. Qu’est ce qui n’avait pas
marché ??? Me suis-je demandé.
J’en suis sortie, il me fallait faire un peu de recherche pour savoir qui était qui dans ces vidéos
et pourquoi ils étaient filmé, et il me fallait bien comprendre chacune des vidéos.
Je suis allée dans ses messages.
Les derniers… noooonnnn !!! ca me concernait
- On arrive avec la fille
- Tu penses qu’elle pourra faire l’affaire ?
- Ouiii elle dégage une bonne énergie et elle a des dons, on n’est pas loin
- Nous sommes prêts et vous attendons, on ne va pas vous lier à sa disparition non ?
- Noooonn elle ne sait rien de nous, pas de famille déclarée, personne ne nous a vu la
prendre, grand maitre je suis déjà expert.
- C’est bien mon fils après je vais te récompenser et te donner un jeune garcon vierge
plein d’énergie en cadeau. Efface tous ces messages.
Bizarrement il n’en effaçait aucun car j’ai vu plusieurs échanges, plus ou moins compliqués.
Plusieurs filles apparemment avaient déjà trouvé la mort dans ces conditions.
Par curiosité je suis repartie vers les vidéos, cherchant une en rapport avec les « sacrifices ».
J’en ai trouvé trois de ce genre, toutes de 1 min et quelques secondes et une longue de 13
minutes.
Dans les courtes, ils avaient tous des cagoules, et on ne voyait pas bien le sacrifice, en fait le
téléphone était posé quelque part comme ma part que je posais souvent avant de faire l’amour
avec eux.

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VIE VOLEE
Sur la longue vidéo on les a vu visage découvert boire du sang sans une calebasse genre un
crâne humain mais desséché.
Il y’avait ensuite une femme qui est entré remplir encore la coupe du grand maitre de sang, le
visage de la femme la m’était très familier, mais le teint non et le poids non non non, ca ne
pouvait pas être elle !!! ah…

Cette nuit la je me suis endormie pensive.


Finalement ma vie était bien plus en danger que je ne le pensais, surtout si les gens la avaient
des pouvoir surnaturels.
C’est qu’ils allaient savoir que j’avais ces vidéos, et ils allaient chercher à me tuer une fois.
Certes je voulais me venger, certes j’avais prévu mourir mais quand même….
Encore que mon envie de mourir s’amenuisait peu à peu comme je sentais de moins en moins
les symptômes, le pays semblait bien m’aller.
Il n y’a que ma haine qui ne changeait pas, au contraire parfois je la sentais monter en gros
comme ca, je pouvais même tuer quelqu’un à ce moment la, tellement ca m’étouffait.
Après ca il me fallait me calmer, respirer calmement.
Chaque jour le film de ce jour la, matin au réveil, soir au coucher, défilait devant mes yeux, cinq
personnes, 5 jeunes, fougueux mais très mal intentionnés, sans pitié, je les avais supplié,
pleurer, crier, rien !!!
Moi pauvre petite fille apeurée, corps frêle, en larmes…

Ce soir après ce souvenir la, j’ai pris la décision de prendre la route d’Edéa, le dernier y
travaillait. J’avais encore plus de colère, c’était le dernier, j’allais en finir avec lui, et puis faire
éclater l’histoire et les secrets au grand jour et rentrer en France.

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Chapitre 8

Edéa…
Petite ville tranquille, avec des hôtels en bordure de route.
C’était une ville ou il y’avait toujours des gens en route, ne serait ce que parce que ca liait la
capitale du Cameroun à la Capitale économique.
C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis posée à l’hôtel Beauséjour.
Il y avait une piscine, un terrain de basket, de tennis et apparemment c’est dans cet hôtel que
tous les nantis de la ville venait faire leurs activités sportives et récréatives.
Même les enfants y venaient.
Je me suis un peu renseigné et j’ai appris qu’il était le Directeur Adjoint de la Centrale
hydroélectrique là bas et qu’il y venait tous les mercredis soir avec son fils et les vendredis soirs
prendre un verre.
Le samedi parfois.
C’est un portier de l’hôtel qui m’a parlé de lui.
On l’avait vu en compagnie d’une femme pendant un moment mais après seul seul seul.
Même les petites, rien !!!
J’ai attendu le mercredi soir la jusqu’à.
Avec une petite culotte blanche, haut moulant rose, mes mini cheveux peignés façon afro,
lunettes, et sandales aux pieds, je me prélassais malgré le temps grisâtre qu’il faisait.
Il est entré, short blanc aussi, Polo noir, mocassins marron en daim, avec un petit garçon en
short T-shirt casquette qui lui ressemblait.
Il avait une démarche particulière, une épaule légèrement en dessous de l’autre. Mais un
ensemble particulièrement bien, il était beau…
Contrairement à ses frères, il m’a direct mis mal à l’aise.
Ils sont allés s’asseoir à la terrasse et on commandé des jus de fruit.
Lève toi alors comme tu faisais souvent tes choses aux autres la…
Je n’ai pas pu.
Quelque chose m’avait cloué sur ma chaise.

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VIE VOLEE
Je les ai observés…
Ils jouaient ensemble un jeu sur son téléphone en rigolant.
Il avait un truc que je ne pouvais expliquer, ce truc qui m’empêchait de les interrompre pour
m’introduire, ce n’est pas la formule qui allait me manquer mais mes moyens m’avait quitté.
J’ai donc décidé de prendre le temps de bien observer car surement je manquais d’inspiration,
ou alors c’est parce que l’enfant était la.
Au moment où ils étaient supposés rentrés, je me suis préparée à me lever, pour qu’il voie mes
jambes interminable, ma démarche féline et qui sait, il flasherait et reviendrai pour moi la
prochaine fois.
Mama pendant que je marchais le gars est passé devant moi comme le taxi plein, même à mon
bonsoir murmuré il n’a pas répondu.
Touuuus les hommes se retournaient sur mon passage, mais quand j’ai guetté le gars était
concentré pour expliquer quelque chose à son fils.
Je suis montée très frustrée dans ma chambre. Ou alors c’était mes mini cheveux crépus qui ne
lui plaisaient pas ? Pourtant j’avais agrémenté ca de créoles en pagne au ton rose mais ca
n’avait pas marché.
Le vendredi spécial pot du vendredi.
J’ai mis ma belle robe rouge, et j’ai mis ma perruque brésilienne, s’il aimait les filles
sophistiquées, il allait être servi.
J’ai mis des talons car il était grand de taille.
J’ai laissé du temps passé, puis après une énième pulvérisation de parfum et une vérification
générale, je suis descendue.
Nooooonn, je donnais !! Petit maquillage léger et tout, tête légèrement levée, j’ai fait mon
entrée dans la salle.
Il y’avait plusieurs personnes dans le snack et il y’avait des musiciens qui jouaient le live.
Voila pourquoi il venait donc tous les vendredi soir !!! il aimait la musique. L’imbécile heureux…
Violeur va !!!
Toutes les tables étaient pleines et il fallait se joindre à d’autres personnes.
Bien entendu j’ai pris mon courage et j’ai fait genre le coup du hasard,

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VIE VOLEE
- Je peux m’asseoir la ???
C’était sa table
- Oui bien sur pas de souci
Le gars n’avait même pas levé les yeux de son téléphone avant de répondre.
Je me suis assise et il a levé la tête
- Excellent choix de parfum, Chance !!
C’était bien chance de Channel, je me suis embrouillée dans le merci, il venait de me regarder
tout droit dans les yeux avant de les reposer sur l’orchestre.
Moi qui pensais que comme avec les autres la conversation était lancée hein… Rien du tout, il
n’a plus ouvert la bouche jusqu’àààààà
- Je vous gêne étant sur votre table, parce que vous ne semblez pas très confortable
- Au contraire… ca va très bien, qu’est ce qui vous le laisse penser ?
- Je ne sais pas vous ne dites rien, ne dialoguez pas… sais pas
- Je ne sais pas si je peux me le permettre, peut être attendez vous quelqu’un ou vous
n’êtes tout simplement pas d’humeur à causer et puis je ne suis pas non plus très
bavard vous savez
- Moi j’ai envie de causer
Deuxième regard direct, surpris, amusé
- Ah bon !!!
Je sentais son parfum, c’était du Vétiver, j’aimais beaucoup les parfums, homme comme
femme.
- Allez-y je vous écoute.
J’étais un peu décontenancé ne sachant pas quoi dire puis à un moment il a reçu un coup de fil.
J’ai entendu : Bébé je suis dehors.
- Ok j’arrive, excusez moi madame, à une prochaine fois s’il plait à Dieu
Décharge totale !

Edéa la me dépassait déjà, j’avais tout prévu sauf de ne pas plaire à ma proie, l’autre la n’entrait
mais alors pas du tout dans mon plan.

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VIE VOLEE
Pendant trois jours je me suis tamponnée avec lui, au super marché, au centre puis à l’hôtel,
juste bonjour-bonjour.
Je dis que même un regard comme si je suis une femme, il ne posait pas, je l’ai vu une fois avec
une fille, toute simple, pas d’artifice, elle riait à gorge déployée. Je me suis sentie jalouse,
sentiment étrange, moi jalouse? Je venais me venger jusqu’à la jalousie entrait sur ca ???
nooonn j’étais entrain de perdre la route petit à petit.
Mieux même je payais quelqu’un pour lui faire du mal et je backais moi mais la chance a tourné
en ma faveur le vendredi suivant.
Je ne comptais même pas descendre pour écouter les artistes qui prestaient en bas quand le
téléphone de ma chambre a sonné.
- Oui ?
- Madame Larissa, un monsieur ici en bas voudrait vous inviter à sa table
- Moi ? C’est qui ?
- Je vous le passe madame
- Allo…
Je n’ai pas reconnu la voix
- Monsieur excusez moi mais je n’ai aucunement prévu partager votre table, je ne vous
connais pas
- Je voulais m’excuser de m’être mal comporté vendredi passé…
Hey mon père !!! j’arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive
Bon je n’ai pas dit ca comme ca
- Ah oui, c’est vous ?
- Oui c’est moi, s’il vous plait descendez, je me sens un peu mal pour ce qui s’est passé.
- Ok, je verrai, à tout
J’ai alors duré en haut dans ma chambre bien même.
J’ai refait mes épilations, gommé mon visage, maquillage et tout et tout.
Quand je suis descendue deux heures plus tard toujours en mini robe soir cette fois ci,la salle
était pleine, il y’a même eu des sifflements admiratifs mais pas celui que j’espérais entendre.

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VIE VOLEE
J’ai regardé mais je ne l’ai pas vu, je suis sortie sur la terrasse, il y’avait plusieurs couples mais
lui n’était nulle part.
Il n’y avait aucune chaise libre le genre que je pouvais même m’asseoir pour réfléchir.
J’ai enfin aperçu le bar man qui me faisait un signe de la main.
Mes talons était terriblement hauts, le genre que tu ne fais pas n’importe quoi avec la, Dieu
merci je savais me déplacer dessus.
Quand je suis arrivée vers lui il m’a remis un bout de papier.
- Je ne suis pas un as de l’attente, et ceci n’est pas un manque de respect à votre sublime
beauté. Appelez moi si un jour vous vous décidez à sortir de votre chambre, je serai
dehors jusqu’à minuit.
Il était 22 heures, si c’était un vrai rencard j’allais me fâcher et rentrer dormir mais comme
j’étais la pour un objectif et ca me fatiguait de m’éterniser la à Edéa je l’ai appelé..
- Allô c’est Larissa
En lui disant ce prénom j’ai d’abord hésité, car j’avais déjà utilisé tellement de faux noms que je
pouvais me faire prendre
- Euh….
- Vous avez laissé votre numéro au Bar de l’hôtel
- Ah d’accord… C’est maintenant que vous sortez ?? Moi c’est Steve…
Hum de ce que je savais il s’appelait Loïc, Steve sortait encore d’où non ?
- Moi Larissa, pas vraiment maintenant
- Encore une chance que je ne vous ai pas attendu sur place, j’ai changé d’endroit, sortez
je vous récupère à l’extérieur.
Hééé Mes talons ci alors n’avaient pas prévues ça.
Je me suis battue pour sortir en marchant sur les graviers de la cour.
Quelques minutes plus tard, j’a vu des phares de voiture, une pick up a fait le tour et est venue
se garer devant moi.
Une pick up un genre un genre vieille.
Alors que ses frères roulaient dans de belles voitures, il faisait quoi dans le genre ci non ?
- Bonsoir…

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VIE VOLEE
Je suis entrée vexée par les conditions qu’il avait mises en jeu en ce qui me concerne.
Il m’a regardé dans une semi obscurité.
- Votre tenue n’est pas un peu trop ?
- Trop pour ?
J’avais répondu avant la fin de sa phrase tellement il m’énervait même.
- Non ooh ca va, je m’excuse.
Il a démarré.
- J’ai passé la journée sans manger et il y’a un coin ou on fait de la bonne braise, tu as
mangé ?
Il m’a regardé
- Euh.. je ne mange pas beaucoup, surtout tard
- Ca se voit, mais tu vas gouter c’est super
Nous sommes arrivés à un endroit ou mes talons allaient me tourner en ridicule
- Attends j’ouvre ta portière
Il est venu ouvrir et j’ai regardé le sol la, il y’avait les cailloux cailloux.
- C’est où la ou on va ?
- Juste derrière cette maison
- Mes chaussures…
- Je t’aurai préféré plus naturel, tu es belle simplement
Ekié il m’avait déjà vu ou simplement
Il a répondu comme s’il avait lu dans mes pensées
- Au super marché, avec des cheveux courts, j’aime bien.
Dans le noir je n’arrivais pas à étudier les changements sur son visage, difficile de me faire une
opinion sur sa personne, ses sentiments, son intérêt pour moi.
Je suis descendue avec peine car c’était haut, ma robe s’est même soulevé puis je l’ai suivi tant
bien que mal, il voyait que ca n’allait pas
- Attends la sur place, je retourne à la voiture te prendre un truc plus confortable
Il est rentré et est revenu avec une paire de sandales de femme qui semblait m’aller net net.
J’ai mis non sans me demander qui était le propriétaire, finalement je me suis jeté.

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VIE VOLEE
- A qui appartiennent ses chaussures ? je ne veux pas de problème
- Ahahahahaha vous les femmes… vous êtes dans des problèmes dans lesquels vous vous
êtes mis seules, on vous secourt et vous dites ne pas vouloir les problèmes, noooooonn
ne t’en fais pas, il n y’aura pas de problème.
En tout cas la fille avait bon gout, c’était de bonne qualité et confortable.
Nous sommes arrivés dans un restaurant ou la maman propriétaire le connaissait bien.
- Je pensais que tu allais trainer
Lui a-t-elle dit en me lançant un coup d’œil
- Non mater, j’allais juste la chercher
- Chercher qui ??
Elle me voyait bien, mais feignait de m’ignorer
- Larissa, mater je te présente Larissa, une amie, Larissa ca c’est « mater ».
Mater était déjà devenu un nom ??
Elle m’a lorgné
- Que lui veux-tu madame ? vous les filles panthères la, laisse mon enfant tranquille.
Elle m’a regardé des pieds à la tête et elle a bien fixé mes sandales avant de s’arrêter encore sur
la taille de ma robe.
- Hééé Mater tu ne vas jamais changer, c’est juste une amie et elle ne m’a rien c’est moi
qui l’ai invité.
- Ha !!! de toute façon tu es trop têtu, je t’avais déjà dit ca pour l’autre… mais bon, assied
toi, le poulet et le poisson sont prêt, net comme tu aimes
Elle m’ignorait complètement.
Dieu merci le serveur lui au moins m’a vu jusqu’à me demander ce que je voulais boire.
Nous étions dans le salon de cette maison ou des tables et des chaises avaient été placées ca et
la, pour recevoir plusieurs groupes de personnes.
Il n y’avait pas de déco spéciale, des nappes roses, des rideaux verts blanchis au fil des lavages,
des fleurs artificiels dans ses pots en plastiques sur chaque table, des sous plats aussi avec des
motifs de tournesols sur chaque table. Rien d’extra mais propre.
On était les seuls clients à cet instant.

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VIE VOLEE
Steve ou Loïc avait semblé très à l’aise avec cette mater, malgré le fait qu’elle ne me supporte
pas du tout, ca me vexait beaucoup, normalement il n’aurait pas du lui permettre de me parler
n’importe comment, j’étais son invitée.
J’allais le lui faire comprendre, j’étais Rose et on ne me faisait pas n’importe quoi, jamais !!!!
On a mangé sans trop faire de commentaire, puis après avoir payé la note, il m’a juste demandé
- Je te raccompagne à ton hôtel ? je suis fatigué et mon fils n’a pas le sommeil profond
tant que je ne rentre pas.
Je l’ai regardé comme s’il était un extra terrestre
- Pourquoi ce regard ?
Je me suis ressaisie
- Non, parce que c’est la première fois qu’un homme se comporte comme ca avec moi
- Ha bon ?
J’avais trouvé une belle brèche de conversation et j’étais sincère.
I n y’avait rien en lui, dans ses attitudes, conversations qui nous ramenait à un éventuel plan
sexe.
- Oui, les hommes n’invitent plus les femmes de nos jours sans mauvaises intentions
derrières
- Ha d’accord et malgré ca tu es quand même venue ?
- Oui car je sais les remettre à leur place quand il sorte déjà de la limite fixée.
Il m’a fixé tout droit… pensif
J’ai baissé le regard…
Quelque chose que je ne faisais jamais, sauf si c’était le modèle, mais la j’ai été embarrassé
pour de vrai.
- derrière tous ces artifices et derrière cette carapace, je serais curieux de savoir qui se cache.
Bon Mater, je te souhaite une bonne nuit
Elle a crié depuis la cuisine derrière
- Bonne nuit mon bébé, embrasse mon fils, je lui envoie son bar braisé en semaine oooh.

En route pour la voiture, il n’a rien dit, dans la voiture rien, il a juste garé devant l’hôtel

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VIE VOLEE
- Larissa, je tenais encore à m’excuser pour tout, voila la principale raison de ma
démarche
- J’avais compris, mais ce n’est pas très flatteur, vous pouvez le pensez mais pourquoi le
dire ?
Je l’avais même de nouveau vouvoyé, car je n’aimais son insistance genre je t’ai invité pour
m’excuser nièniènièniè et puis quoi encore ?
- C’est vrai, anyway même si cette fois ci ce n’était pas des excuses, la seconde fois ce
sera pour une autre raison, que diriez vous d’une balade en mer ? des facilités que
m’offre mon boulot
- Quand ?
- Mardi matin, je passerais vous prendre vers 7h30 car c’est départ très tôt.
- Ok merci j’y serai
- Bonne nuit.
Il m’a fait mais alors le plus chastement possible deux bises.
Son odeur m’a troublé, il sentait l’homme, l’homme propre, l’homme doux, l’homme
énigmatique, le bel homme bref….
Il a attendu que je descende de sa voiture.
- N’oubliez pas vos chaussures
- Je vous remettrais les sandales alors prochainement
- Pas besoin, je vous les offre
- Merci…
Je suis partie et il a démarré direct quand je m’éloignais
Avec mon genre de robe ci, le gars la était surement un depso, fait quoi fait quoi.
Mais j’allais changer ses gouts veut ou veut pas

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VIE VOLEE

Chapitre 9

Il ne m’avait pas dit que la fameuse sortie la était l’inauguration d’un barrage hydroélectrique,
évènement ou ses collègues, partenaires, d’autres responsables d’entreprise, le personnel de la
société qui inaugurait et d’autres personnes seraient invitées sur ce bateau j’étais sure que le
gars m’invitait dans un one to one ou j’allais lui montrer de quoi j’étais capable, mais bon
comme d’habitude, j’étais déçue, c’était récurrent avec lui.
Dieu merci j’avais renoncé à la petite culotte blanche, surtout que je m’étais rendue compte
que ce qui lui plaisait était simple, j’ai mis une robe de coton fleurie, les même sandales qu’il
m’avait offerte et j’ai pris chapeau et lunettes de soleil avec moi.
Quand il est arrivé, il m’a appelé
- Hello miss, tu vas bien ?
Sa voix m’a fait chaud au cœur un genre, j’attendais déjà toute prête, je n’avais même pas
dormi, je me demandais comment ca allait se passer, est ce que j’allais enfin pouvoir conclure
ma mission, c’était l’avant dernière avant le grand déballage.
- Oui je vais bien, un petit rhume avec le climat mais ca va.
- Tu as pris un foulard, il y’a du vent en mer
- Oui dans mon sac
- J’aime bien tes mini cheveux
Il a trainé le regard dessus avant de démarrer…
J’ai eu envie de guetter dans le miroir pour voir ce qui était bien sur ca, et comment il voyait ca
la la la mais bon pas moyen, il se serait moqué de moi.
- Que fais tu dans la région Larissa ?
- Je suis venue me balader, découvrir..
- Ha bon ? tu laisse Kribi, Limbé pour venir découvrir Edéa ?
- Heu… en fait je voulais être un peu au calme, réfléchir, me prélasser
- Ta robe de l’autre jour n’est pas le type de vêtement qu’on met dans son bagage pour
réfléchir hein…

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VIE VOLEE
- Ahh une femme a toujours une tenue de sortie on ne sait jamais. Toi tu travailles dans
quoi ?
Passionné de son boulot le gars s’est lancé dans une explication endiablée, il essayait de me
faire comprends comment ca fonctionne, quel impact ce qu’ils font à sur la population, quand il
a fini il m’a renvoyé l’ascenseur
- Et toi ?
- Je suis mannequin et je vis en France
Il était le seul à qui j’avais dit un truc qui ressemblait un peu à la vérité sinon comment allais je
justifier le fait que je sois la à Edéa vivant dans un hôtel, seule, sans but précis ?
- Ahh d’accord !! ca se voit, et ca se passe bien ? en fait peut être que je t’ai déjà vu à la
télé parce que ton visage me dit quelque chose
Heuye…. Il voulait déjà m’amener quoi comme ca ?
- Peut être alors… je t’ai vu quelques fois avec un petit garçon, qui est ce ?
- C’est mon fils
- Ha ook, forte ressemblance
On a roulé pendant un bon moment, ce n’était pas Edéa même mais on a fait un bon petit
chemin, c’était le matin et le vent était frais, j’ai remonté ma vitre.
- Tu as froid ?
- En fait comme je suis grippée le vent me bouche les narines.
Il a pris son pull posé sur la banquette arrière
- Pose-le sur toi Larissa
Si seulement Larissa était mon prénom façon qu’il avait prononcé ca avec douceur, oueeeeeehh
Après je me suis pincée que ma mère na how ? Tu es la pour te distraire ??? il me distrayait dis
donc et c’était dangereux car je trouvais déjà nos échanges confortable il me fallait me ressaisir
- Non merci pour le pull, ca va aller
Pourtant j’avais bien envie de sentir son odeur sur le pull la, je n’avais pas eu l’occasion de
durer à proximité, j’étais curieuse
- Nous y voila, on ne se verra pas trop mais tu profiteras de l’escapade j’en suis sûr !!!
Attends-moi près de la voiture au retour si c’est trop touffu et qu’on ne peut pas se voir

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VIE VOLEE
Il avait raison car il y’avait déjà un beau monde, dans un port qui n’avait pas l’air grand comme
les ports que je voyais souvent à la télé, mais le bateau en question, lui l’était.

J’étais heureuse de faire partie du voyage même si ca aurait été mieux que je sois avec lui, plus
vite on se rapprochait mieux j’avais des chances de coucher avec lui…
Quand on descendait de la voiture je me suis rendue compte que les yeux de trois-quatre
personnes étaient sur nous. Pleines de curiosité, quelques jeunes femmes se demandaient
certainement qui était encore cette nouvelle avec notre gars.
Les petites villes avaient le même problème, le commérage.
Il m’a donné un laissez-passer et m’a fait un petit signe avant qu’on se sépare.
J’ai attendu sur le quai avant qu’on ne demande à tous ceux qui faisaient parti du voyage de
monter.
Je ne saurai dire que c’était une mauvaise idée car je me suis franchement amusée, c’était relax,
cool, je ne connaissais pas grand monde et surtout j’évitais d’aller du côté ou il y’avait des
responsables à qui des techniciens et ingénieurs présentaient le projet et les réalisations, j’avais
trouvé un coin au bord ou je pouvais regarder l’eau défiler et les paysages lointain.
Il n y’avait que très peu de soleil, et beaucoup de vent.
Cet ambiance la m’a forcé à la réflexion.
Rose tu es malade, en colère, aigrie, pourquoi ne laisses-tu pas tomber cette histoire de voyage
et tu rentres chez toi ?
J’avais prévu rentrer et mettre fin à mes jours mais aujourd’hui c’est comme ci je ne voulais
plus mourir.
Certains petits plaisir, qui pourraient sembler insignifiant au commun des mortels m’avait
donné le sentiment que la vie méritait d’être vécue. J’étais en conflit… même ce qui s’était
passé dans le cas d’Yves ATANGANA m’avait confondu.
Je me sentais un peu plus en paix qu’à mon départ de la France, j’avais même réalisé que je
pouvais pardonner, alors que je n’avais qu’un seul but, les détruire tous…, mes douleurs et
malaise s’étaient estompées alors que je n’avais pas pris un stock de médicament en venant,
j’avais retrouvé l’appétit, et un peu de sourire.

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VIE VOLEE
En réfléchissant je me suis souvenue que je n’avais pas appelé Jimmy depuis un bail, il fallait
que je le fasse.
Le bateau a accosté quelque part et ils sont descendus pour voir le barrage, moi je suis restée
assise dans un coin, on servait des canapés, des jus de fruit, je me suis régalée.
Finalement on a pris le chemin retour.
Steve ou Loïc s’est détaché du groupe et m’a fait un large sourire avant de venir dans ma
direction
- Tu t’en sors ?
- Très bien même, j’ai mangé et bu ihihihihihihi
Il a éclaté de rire
- Le paysage t’a plu ?
- Waouh… je ne savais pas qu’on pouvait faire ca ici, fantastique, merci beaucoup
- Mais de rien m’dam !!!
Il a mis la main sur mon épaule, petite caresse avant de s’excuser et s’en aller.
Mon corps a vibré un genre… il avait le courant dans les mains.
Sur le chemin du retour j’ai été abordée par une grande fille, moi qui était grande elle l’était
encore plus que moi, elle me dépassait légèrement.
- Bonjour, moi c’est Noëlle
- Enchantée, Larissa
- Ha ok, tu connais Loïc ?
- Pardon ? qui ?
J’ai fait genre je n’entendais pas bien
- Loïc, avec qui tu viens d’échanger
- Si vous nous avez vus parler c’est que nous nous connaissons non ?
- Comme je viens dans la paix et tu veux le prendre avec de grands airs, sache donc qu’il
n’est pas libre, lui et moi nous sommes ensemble depuis plusieurs années, même avant
que la fameuse qui se croyait toute puissante ne perde la vie dans cet accident de train.
Je le lui avais dit et je te le dis à toi, assures tes arrières, je suis une fille bassa et mon
village n’est pas loin, sois sage.

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VIE VOLEE
Elle a tourné le dos et s’en est allé.
Elle était mince comme moi, mais moins en chair et pas de fesses. Elle avait l’air stressé même
dans sa démarche.
Elle me menaçait pourquoi ? Dans quoi ? hum… celle la ne connaissait pas qu’il y’avait la
sorcellerie de jour et de nuit, et dans celle du jour je pouvais être très très vilaine.
Il ne fallait pas que je dépose d’abord ma mission ici et je me concentre sur elle et sa famille.
Elle n’avait qu’à ne plus jamais me tenter.
Au retour de ce petit voyage, Steve m’a déposé à l’hôtel non sans me proposer un autre rendez
vous que j’ai accepté bien sûr avec plaisir…
Une marche sportive le samedi matin très tôt et ensuite du tennis à l’hôtel.
Je savais d’abord joué au tennis ? Il allait seulement m’apprendre.
Je suis rentrée ce jour, mais cette histoire de la Noëlle ne m’a pas quitté, le genre de personne
la faisait quoi à côté d’un gars bien comme Loïc ??? Jusqu’à se réjouir de la mort d’un autre.
Cette autre la il ne m’en avait même pas parlé, d’ailleurs je ne connaissais rien de lui, il était
distant pourtant à sa façon de multiplier les programmes la, ca se voyait que je lui plaisais.
Quand j’ai même d’abord vu la Noëlle la, j’étais sa version corrigée, donc si elle lui avait plus
alors moi j’allais lui plaire fois trois.
J’ai pris la décision de chercher un peu qui elle était, sur qu’elle vivait la à Edéa.
Mathurin était ma source préférée d’infos.
Dès que je lui ai donné le nom, j’ai décrit le gars a criéééé : ouiiiii, madame je la connais.
Edéa est petit ooohhh, elle venait souvent ici avec Monsieur Atangana, après je ne sais, je
voyais une autre, puis après il a commencé à venir seul.
Ca a chauffé dans la ville que les deux la se sont retrouvées chez lui un vendredi soir, c’était
grave, il parait qu’elles se sont bien battues même, c’est la maman du restaurant la, Mater qui
était venue séparer, et la fille avait porté plainte parce que la Noëlle la l’a blessé avec ou c’était
le couteau ou la machette ou la bouteille ooh, les versions sont venues différentes différentes.
- Et on a fait quoi à Noëlle la ?

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VIE VOLEE
- Hum… elle a fait la cellule mais sa maman l’a fait sortir et elle a payé les frais d’hôpital
de l’autre, mais on dit qu’elle a emmené le nom de l’autre chez le marabout et c’est
comme qu’elle est morte
- Dans l’accident tragique de train la ?
- Oui
- Ekiééé est ce que c’est elle seule qui est morte la bas ?
- Noon mais la sorcellerie peut te pousser à aller la ou la mort t’attend, nous on a tout vu
ici hein ?
- Et la Noëlle là habite ou, vit avec qui ? fait quoi ?
Elle avait déjà gagné mon attention, il me fallait la gérer.
J’ai découvert qu’elle vivait avec sa mère, sa mère avait été chassée de son mariage, accusée de
sorcellerie sur les enfants de sa coépouse, elle était autant aigrie que sa fille, effectivement elle
avait été un des premiers coups de cœur de Loïc et de temps en temps le gars la coupait un peu
avant de continuer sa vie.
Elle travaillait dans la même société que lui et sortait aussi avec deux trois boss pour arrondir
ses revenus, rien de très sérieux.
Son plan tracé, j’ai sourit de toutes mes dents avant de me coucher ce soir la, elle ne savait pas
qu’elle s’apprêtait à vivre les pires moments de sa vie, non non elle n’avait même pas idée.
Le samedi matin, Loïc et moi avons fait la dite marche mais pendant qu’on évoluait un monsieur
l’a appelé Loïc avant de lui faire un signe de la main, j’ai sauté sur l’occasion
- Franchement je pense que tu te moques de moi.
Je me suis arrêtée toute essoufflée
- Pardon ?
- Oui oui !!! c’est quelle histoire de me donner un faux prénom, ca t’a pris par ou ? tu
penses que je suis ce genre de fille genre tu veux profiter de moi en te disant que si je
vais parler de toi, on ne te reconnaitra pas ? sache alors que je ne suis pas du genre de
fille à céder facilement tu ne vas pas m’utiliser fjisdpvfnhusdkhbvfilzyhdcuio
Il m’a laissé tout débiter, en me fixant avec de grands yeux étonnés.
Puis le gars s’est lancé dans un fou rire, il a ri jusqu’à se plier

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VIE VOLEE
- Rhooo moi je n’aime pas alors le genre de choses la, je ne blague pas, je vais rentrer
dans ma chambre me reposer
- Pardon mama ne pars pas, attends je finis de rire, vas-y refais moi encore la fin la
Il se moquait parce qu’à la fin j’avais enchainé des phrases qui ne voulait même rien dire.
- Oueeeehh ne te fâche pas
Je m’étais avancée et il courait derrière moi
- Viens on cause, allons s’asseoir la bas, on prend un verre puis on discute. Tant pis si le
tennis est annulé et qu’on fait de la récupération rapide
Malgré moi je l’ai suivi dans un petit baro de côté, il a commandé deux pamplemousses UCB.
Depuis mon départ je n’avais plus gouté ca, quel délice !!!!
- Bon je te dis pourquoi je riais hein ? c’est que ta façon de te fâcher est spéciale, les
formes que prennent ton visage, surtout pour un sujet qui est même simple. Je m’appel
Loïc Steve ATANGANA, donc l’un comme l’autre sont vrai et selon les personnes que j’ai
en face je choisis quel nom donné
J’avais déjà honte sur ma chaise la, surtout qu’il étouffait toujours son envie de rire
- Et puis je n’ai jamais eu envers toi le plan de profiter de toi et te jeter comme une
chaussette. Larissa il faut que tu essaie d’étudier les personnes avec qui tu fonctionnes,
c’est très important et ca t’épargne de certaines situations. En relation je suis vrai, les
choses aimables, blessantes, dures, je les dis, tant que c’est ce qui est dans ma pensée.
Si je voudrais qu’on ait une aventure purement sexuelle, je préfère le dire à ma
partenaire dès le départ, si c’est parce que je suis amoureux, même si je el dis rarement
dès le départ, je finis toujours par le dire n bref pour te dire qu’aucune ex, dans ma vie
ne pourra dire que je lui ai menti, que je l’ai blessé oui, pour ne pas avoir poussé la
relation ou elle devait arriver mais que menti la non ooooh.
- Elles sont nombreuses ?
- Quoi ? mes ex ?
- Hmmmmmm je ne veux pas créer de bug dans ton cerveau, c’est pas des questions
qu’on pose à des hommes ca.

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VIE VOLEE
Il m’a un peu calmé le cœur parce que ma colère était sincère. C’était un contexte sordide vu
mes propres motivations mais je lui étais reconnaissant d’avoir pris du temps et même sacrifié
ce qu’on faisait pour m’expliquer, il ne m’avait pas menti, je détestais le mensonge plus que
tout. Ca n’en avait pas l’air mais j’étais quelqu’un de vrai et sincère à la base.
Finalement on a passé plus d’une heure assis la à discuter avant qu’il se rendre compte qu’il
devait emmener son fils à Douala en WE dans la famille de sa mère.
Je en vous dis pas ma déception, j’allais faire quoi à Edéa un samedi soir comme ca seule…
Il a du lire ma mine
- Normalement je devais y passer la nuit mais je pense rentrer pour aller le chercher
demain après-midi. Je t’appel quand j’arrive d’accord ??
- Si je suis libre.
Il a souri amusé
- Je ne te dépose pas, rentre à pied, c’est le sport. A plus.
Il a pris une moto pour repartir ou il avait garé la voiture et moi je suis rentrée à pied comme il
me l’avait suggéré.
Ca n’allait pas du tout du tout du tout.
Ca ne se passait pas comme prévu, il était trop gentil, trop beau, trop sympa, il était trop
homme pour mon plan, avec lui je n’avais même pas les flashs de la fameuse scène, comme s’il
n’était même pas la, pourtant il était la, 5 personnes, mais comment il avait pu devenir aussi
sucré.
J’avais envie de passer cette soirée avec lui, ce n’était pas les plans, vrai vrai.
Je me suis reposée dans la journée, j’avais des courbatures dus au sport qu’on avait fait, mon
corps était lourd, donc j’ai trainassé toute la journée sans manger même, mon téléphone était
posé la, ainsi que mon short en lin orange et mon t-shirt.
J’attendais seulement le signal.
Signal qui est arrivé pendant que je dormais.
Je me suis réveillée en sursaut, j’ai pris mon téléphone.
Il était 20 heures, deux appels en absence depuis 18h30. Mon Dieu quel genre de sommeil
m’avait emporté mince ?

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VIE VOLEE
J’ai rappelé direct la peur au ventre, peut être il avait déjà changé de programme hein…
- Allo bonsoir Loïc
- Bonsoir j’ai essayé de te joindre, en rentrant je me suis arrêté à ton entrée
- Je dormais, le sport la m’a fait mal au corps
- Tu ne t’es pas étiré, tu aurais du
- Est-ce que tu m’as dit ? heu, ca s’est bien passé le voyage ?
- Oui, il aime bien Douala.
Parle alors, invite-moi, rien…

- Euh, tu fais quoi ?


- J’essaie de me faire un barbecue de côtelettes d’agneau que j’ai pris à Douala
- Waouh, excellent ca fait longtemps
Si la il ne m’invitait pas hein ? C’est que c’était un gars méchant
- Ben écoute si ca te dit, prends une moto et dis lui de te laisser aux cocotiers, première
maison à droite, portail noir, indique lui comme ca, il saura.
Je ne peux pas bouger parce que la viande est sur le gril.
- D’accord.
Je me suis levée d’un bond la joie au cœur….
Enfin une occasion…
C’était le moment !!!

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VIE VOLEE

Chapitre 10

LOÏC ATANGANA… LA CONFUSION

Le motoman n’a pas hésité une seule seconde quand je lui ai donné la destination, nous
sommes partis.
Je me suis recouverte d’un châle contre le vent qui me fouettait sur la moto.
Ce n’était pas très loin en quelques minutes nous nous sommes retrouvés dans une allée ou un
monsieur nous faisait de grands gestes pour que nous puissions nous arrêter à son niveau.
C’était une allée ayant de gauche à droite des maisons plus grandes que les autres, c’était
apparemment le quartier résidentiel de la ville d’Edéa.
Nous nous y sommes arrêtés

- Madame Larissa ?

- Oui !

- Ok

Il tendu 500 au motoman et m’a indiqué la ou entrer.


Par derrière je les ai entendu discuter, le motoman disait : Aka quel monnaie, ton patron t’a
envoyé me donner 500 pour sa femme que j’ai bien conduit toi tu veux déjà couper.

J’aimais bien mon pays car même les échanges des gens étaient BIO.
A l’intérieur du portail, il y’avait une cour avec des fleurs par ci par la, du gazon aussi et des
allées dallées.

Le jardin n’était même pas un peu entretenu, ca se sentait mais l’idée de départ semblait
correcte.

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VIE VOLEE
La maison n’était pas trooop grande comme les autres maisons de ce coin me semblaient l’être
mais elle avait des portes fenêtres et de l’extérieur on voyait tout le salon vu que la porte était
grandement tirée.
En m’avançant je me suis rendu compte qu’il était dehors dans un coin, devant un grill.
Tablier sur lui, louche plate en main, viande sur son feu..
Ca sentait bon…

Ce gars avait quand même quelques dégagements de Mbeng, fallait se le dire.


J’ai constaté que sur la véranda, il y’avait une petite salle à manger ou les couverts avaient déjà
été disposés pour deux.
Il m’attendait.
- Bonsoir Larissa

- Bonsoir Loïc

Je me suis dirigé vers lui et je lui ai fait la bise,

- Waouh ta maison est chic, c’est super

- Merciii, c’est vrai que ce n’est pas maison, mais c’est la société qui me l’octroie

- N’empêche que j’aime, même comme ton jardin la…

- Oui ca je sais

Le plus curieux c’est qu’avec lui je bavardais jusqu’à, alors qu’avec ces frères chaque parole
était pesée avec un objectif précis, mais la… je papotais.
Il avait presque fini, il est allé se changer et est revenu avec une bouteille de vin et du pain et du
fromage.

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VIE VOLEE
C’était ca le menu de la soirée et ca me convenait.
C’était délicieux, on a super bien mangé.

Pendant qu’on mangeait il me posait des questions, tu es d’où ? Tu as grandit ou ? Tes parents
sont ou ? Tu as fait quelles études ? Et en retour il me parlait aussi de lui, de ses frères, de ses
parents. Je l’ai même poussé à parler de son enfance s’il pouvait mentionner ce qui s’était
passé ce jour la, ou même mentionné avoir connu une fille qui était comme moi mais rien.
Quand on a finit, je l’ai aidé à débarrasser, nous sommes passé par son salon pour aller déposer
les assiettes à la cuisine.

Sa maison était très bien équipée et bien entretenue, il y’avait une femme de ménage en
service à coup sur.
Après nous sommes entrés au salon avec notre bouteille de vin.

Il avait des coussins de couleur, violet, jaune, orange, rouge, un salon en cuir blanc et un tapis
noir blanc.
Son salon était joliment décoré avec un joli tableau africain sur un mur peint en orange.
Il a mis la télé à petit volume, pour pouvoir mettre la musique, c’était de l’instrumental
classique, goût étrange… Il a un peu réduit l’intensité de la musique, j’ai su que quelque chose
allait seulement se passer.

Mes mains tremblaient comme si c’était ma première fois.


Il a resservi mon verre et s’est assis sur le canapé près de moi.
On a trinqué et on a bu.
On était tourné l’un face à l’autre, en discutant calmement.
A un moment il a posé sa main sur ma cuisse, j’ai sursauté jusqu’à mon verre m’a éclaboussé.

- Excuse moi, j’ai été surprise ai-je dit pendant qu’il me donnait une serviette en papier

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VIE VOLEE
- Tu as peur ?

- Oui, un peu, tu sais ca fait un moment… je n’ai pas eu cette forme d’intimité avec
quelqu’un que j’apprécie

J’avais parlé à voix basse car je le pensais sincèrement… il me fallait accepter que cette fois ci je
n’avais plus du tout envie de jouer un rôle.

- N’aie pas peur, tes limites sont les miennes… Ton temps est mon temps.
Il a dit comme ca mais sa main est revenue sur ma cuisse, la je n’ai plus tremblé, je voulais bien
et je voulais plus que cette caresse…

Il m’a regardé
- Je peux t’embrasser ?
-
J’ai hoché la tête timidement et il s’est approché, il a posé ses lèvres sur les miennes.
Mamami !!!!
De douces lèvres qui embrassaient sensuellement les miennes, il a mis sa langue juste à l’entrée
de mes lèvres et j’ai ouvert le bouche pour joindre ma langue à la sienne, on s’est mis jouer
langue contre langue, parfois il ressortait sa langue pour mordiller ma lèvre avant de changer le
sens de sa tête, pas ce que je dis que je mouille souvent vite la… il a fait monter mon excitation
de façon vertigineuse.

Surtout qu’il effleurait ma cuisse sans vraiment oser.


J’ai passé les mains sur son cou et j’ai avancé mon corps pour mieux entrer en lui, il m’a
carrément renversé sur son canapé et il s’est couché sur moi continuant de m’embrasser.
C’était sucré jusqu’à, je ne voulais pas que ca s’arrête, je sentais son sexe à travers son corps
dur contre mon corps, il en avait envie, pas de doute.

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VIE VOLEE
A un moment il a décollé sa bouche de la mienne, j’ai poussé un gémissement plaintif
- Hey ca va ?

Il me regardait en souriant, visage contre visage


J’ai secoué la tête en lui rendant son sourire, même si je sentais un gros chagrin dissimuler
quelque part dans mon ventre, ca n’avait qu’à me laisser profiter du bonheur présent.
Il m’a regardé encore plus intensément, comme s’il se posait des questions. J’ai envoyé la main
dans son T-shirt et je me suis mise à lui caresser le torse et le dos

- Je ne voudrais pas qu’après tu interprètes négativement ce qui est entrain de se passer,


je ne tombe pas amoureux facilement

- Tout comme moi Steve, je ne suis plus une petite fille

- Je vois beaucoup de chagrin dans tes yeux et je ne voudrais pas en voir plus demain à
cause de moi, je sais ce que c’est d’être trahi
Lui-même en parlant avait beaucoup de peine, sur ce point on était pareil, on savait ce que la
trahison pouvait faire, mais ce qui me réjouissait c’est que lui-même disait que ce qu’on faisait
n’avait rien de sérieux

- Je sais, je ne m’emballe pas, on est juste la pour vivre l’instant présent, sans
engagement, ne t’inquiète pas, je ne vais pas t’envoyer des sms endiablés d’amour
toute la semaine

Il a éclaté de rire

- Tu es ma petite folle

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VIE VOLEE
Pendant qu’il parlait je me suis mis à rouler mes deux doigts sur ses tétons, il a frissonné et m’a
regardé.
Quel beauté, pour une première fois de touuuuuute ma vie de merde, je me sentais femme, je
savais ce que les autres femmes ressentaient en amour, j’avais enfin eu cette chance

- Tu veux jouer à ca !!! j’adore ca

Il s’est remis à m’embrasser de façon fougueuse cette fois, on se touchait partout, en tremblant
les deux.

Il a levé mon T-shirt et a juste baissé un côté de mon soutien pour cueillir mon tétons dans sa
bouche.
Zamba, le gout pouvait me tuer, mon bassin oscillait sur la chaise comme le corps du mille-
pattes.

J’ai commencé à gémir de plus en plus, mes jambes avaient en même temps envie de s’ouvrir,
quand il s’est rendu compte que je les ouvrais il a passé sa main à même mon short pour
caresser cette partie, malgré que ce soit à travers le tissu de mon short et la culotte que j’avais
à l’intérieur, je le sentais, j’en ressentais le gout.
Il m’a enlevé mon T-shirt et mon soutien, il a lui-même enlevé le sien et torse contre torse nous
nous sommes encore embrassés. Il n’était pas du genre amant pressé la, noooo.
Il m’a embrassé dans le cou, le ventre, les seins, il est descendu genoux à terres et parcourait
tous mon corps de sa langue, ses mains me massaient les reins, les jambes.
Finalement il a enlevé les derniers vêtements qui me restaient.

Je ne voulais prendre aucun devant, je voulais qu’il me fasse l’amour comme un homme fait à
une femme, j’avais du plaisir à lui donner aussi mais la je voulais me sentir protégée, désirée,
aimée et il me le donnait très bien.

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VIE VOLEE
Loïc a parcouru les contours de mon intimité en y déposant des petits bisous par ci par la, c’est
comme s’il se familiarisait avec mon odeur puis finalement il a pris un pied qu’il a posé sur son
épaule et a plongé la tête ou ca faisait bon jusqu’ààà.
J’ai tremblé dès qu’il y a posé ses lèvres

- Tu aimes ca mdam ?

- Ouiii j’adore ca

- Tu seras servie parce que j’aime ca


Il aimait vraiment ca, c’est avec appétit qu’il s’est occupé de moi.

Je sentais sa langue passer furtivement sur mes lèvres, puis il remontait sur le clitoris ou il
faisait tourner sa langue, le goût pouvait me tuer, pire encore quand il ouvrait mon sexe de se
deux mains pour poser le bout de sa langue net sur un point la, quand il faisait ca, je soulevais
seulement mon torse pour pouvoir supporter la montée exponentielle du plaisir.
Il a commencé à introduire deux doigts en moi, il les faisait bouger lentement, à un rythme
constant, j’aimais ca.

J’ai passé mes mains sur sa tête et j’ai appuyé sa tête contre moi, c’était bon jusqu’à je voulais
seulement qu’il s’étouffe avec, surtout que je n’étais pas loin de jouir.
Il y’avait un endroit à l’entrée de mon vagin, il a retourné ses doigts vers le haut et a incurvé ses
doigts, cherchant quelque chose, je ne connaissais pas cette chose mais quand il a touché, j’ai
su que c’était ca, il frottait son doigts dessus et ca me donnait une sensation très proche de
l’évanouissement, dès qu’il a posé sa langue de nouveau sur mon clitoris non la j’ai cédé…
J’ai crié en jouissant, pauvre du gardien d’autrui…
J’ai secoué mon corps dans tous les sens avant de me calmer…

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VIE VOLEE
Au lieu que je sois heureuse, contente d’avoir touché le septième ciel ce sont les larmes qui ont
commencé.

Tout se gâtait, ce n’était pas comme ca que la chose la devait se passer, non non non, du tout
du tout, hééééé…

Je ressentais un faux sentiment la, c’était comme si je tombais amoureuse.


Facon j’ai éclaté en sanglot il m’a regardé surpris, j’avais honte, j’ai caché ma face de l’autre
côté du canapé et j’ai fermé mes jambes que j’ai replié sur moi-même, j’ai pleuré…. Ca faisait
longtemps, je ne pensais à rien mais je pleurais quand même.
Je n’ai pas su comment il a réagi, j’ai seulement senti qu’on déposait une couverture sur moi et
qu’on me faisait une bise sur l’épaule.
Mama les larmes ont redoublés.

Si je me permettais de tomber amoureuse ce serait la plus grosse erreur de ma vie, la pire,


j’étais la méchante et je devais mourir méchante, je n’avais pas droit au bonheur, je le savais
depuiiiiiis, je devais me venger et mourir et basta !!!

Je n’ai même pas su à quel moment le sommeil m’a prise, c’est une odeur de café qui m’a
réveillée le matin…
J’ai sursauté le temps de me souvenir de ce qui s’était passé.
J’avais dormi chez lui, j’avais pleuré, j’étais déprimée, mais bel et bien amoureuse….

Le lendemain Journée ensoleillée à Edéa, le matin Loïc n’a même pas fait comme s’il y’avait eu
un problème.
Gros sourire avec un gentil bonjour, il m’a proposé une serviette et un brosse à dent neuve.
Après douche nous sommes sortis, un faire des courses, deux je suis repartie à mon hôtel
mettre des vêtements propre, on est revenus chez lui.

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VIE VOLEE
Je lui ai dit que pour me racheter j’allais faire à manger, les pattes.
Je ne maitrisais pas trop l’art culinaire, donc c’est avec beaucoup d’effort et ses conseils
moqueurs que je m’en suis sortie, puis nous avons mangé…
Je sentais bien qu’il avait le regard bien braqué sur mes formes dans ma petite robe verte olive,
je l’ai attrapé plusieurs fois entrain de me regarder.
Donc quand il a timidement engagé une caresse la je l’y ai encouragé.
Il faisait chaud, nous nous sommes retrouvés dans sa chambre au fond du couloir, il a allumé la
clim avant de me prendre dans ses bras et m’embrasser de nouveau

- Si tu en veux pas dis moi, je ne veux pas que ca se passe encore comme hier

- Noonn, ce n’est pas toi qui a mal fait quelque chose au contraire, j’ai été tellement
heureuse que je m’en suis voulue car je ne le mérite pas

- Pourquoi tu ne le mérites pas ?

- J’ai fait des choses pas toujours bien

- Comme tout le monde, profites toujours de l’instant présent, car la vérité d’aujourd’hui
peut être un mensonge demain, les choses changent beaucoup au gré du temps.. tu as
compris ?

- Oui… fais moi l’amour Loïc…

- Hmmm j’aime ca

- Et… si je pleure ne t’arrête pas, c’est que je pleure de bonheur hein…

Je le préparais déjà parce que j’avais une boule dans la gorge..

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VIE VOLEE
On s’est embrassé, au point de se retrouver complètement nu sur le lit.
Je lui ai offert avec une autre intention cette fois ci ce que je savais si bien donner, du
plaisir.

Quand je l’ai pris dans ma bouche, même ce que je n’avais jamais eu l’idée de faire
m’est venu à l’esprit, des caresses plus qu’originale, je jouais sur les sons qu’il produisait
pour savoir ce qu’il aimait.
Finalement il a voulu me prendre

- Tes préservatifs sont ou ?

- Waouh !! c’est bien ca… les couples se doivent d’être prudent car le VIH est de plus en
plus installé la dehors, Dieu merci ce n’est plus une maladie pour laquelle on va se
laisser mourir, les gens qui se soignent vivent très bien… je t’apprécie beaucoup Larissa,
tu as la tête sur les épaules, tu es mature, très belle et tu as un côté obscur, un côté
mystérieux.

En parlant il avait envoyé la main dans son tiroir près du lit.


Il avait un léger embonpoint mais il était sexy à craquer, même son sexe était beau, j’avais pris
du plaisir à le consommer.

Au moment de s’introduire en moi la tension qui s’était dissipé pendant ces quelques secondes
d’échanges est retombée direct.
Il était certes parmi les 5 qui avaient abusés de moi mais il était devenu un homme avec une
excellent âme, pas comme les autres, lui il était différent, de la même souche qu’Yves, je le
sentais.

C’est en me regardant qu’il a commencé à bouger, douleur oh rien !!! Peur ooh rien !!! Tout
était bon, sweet, doux…. Sucré, l’amour…

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VIE VOLEE
Maaama, le gars est entré en moi de tout son corps, s tête dans mon coup, tout son corps sur
moi, c’est juste nos bassins qui bougeaient, je levais le mien en tournant pour pimenter la
rencontre.
Il ne parlait pas, il gémissait tout juste. Du coup moi aussi j’étais toute timide, je respirais
seulement.

A un moment il s’est retiré et j’ai senti qu’il cherchait le point qui m’avait fait jouir la du bout de
son sexe, il passait dessus n’allait pas au fond et revenait dessus encore et encore.
J’ai plongé mes ongles dans la chair de son dos…
Je ne gérais plus s’il avait mal, c’était trop bon, j’ai soulevé mon bassin et j’ai mordu ma lèvre
pour ne pas crier…

Il a alors tout gâté quand i s’est courbé pour prendre mon tétons encore dans sa bouche, c’est
comme s’il avait 4 mains différentes.
Tout était bon, je dis bien tout…
- Je vais jouir non ?

C’est la seule chose que j’ai trouvé à dire.


- Ha bon ? vas y alors… tu aimes ce que je te fais ?

- Ouiiiiiiiiii voila ca non ? voila ca non voila ca nooooooonnnn, je jouiiiiiiis

Je pleurnichais même de plaisir massa, ma voix avait changé.

Quand j’ai finit de jouir, il m’a calmé comme un bébé, sûr qu’il pensait que j’allais encore
pleurer, mais j’ai serré le cœur, je lui devais de le laisser aussi jouir…
Il s’est levé, peut être pour aller faire pipi, surtout qu’il a remis un autre préservatif après.

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VIE VOLEE
En revenant j’avais déjà pris une position croupe en l’air, 4 pattes, les reins sauvagement
cambrés, c’était une invitation et il a honoré à mon invitation, façon il a gémit dès qu’il s’est
retrouvé dedans.

Il n’a pas bougé directement, il a pris le temps de caresser mes deux fesses avant de les arrêter
de ses deux mains comme s’ils les soupesaient.
Puis il s’est agrippé dessus pour commencer ses mouvements, après un certain temps, je l’ai
allongé et je suis montée sur lui…

Il ouvrait les yeux bien grands pour me regarder faire, le gars sentait ca sur lui moooma.
Il a tenue mes reins pour me soutenir dans mes montées descentes.
C’est dans ces situation que tu pouvais lire la faiblesse, la naïveté, le cœur, l’âme d’un homme
et je l’ai vu… il était doux et beau, et j’en étais émue.

De voir quelqu’un me démontrer tant d’affection, faire preuve de tant de délicatesse, nooonn,
j’avais enfin découvert l’amour, c’était nyanga, l’affaire des pleurs la a commencé à monter,
pour cacher ca je me suis penchée sur lui, pendant qu’il continuait ses mouvements.
Il a senti mes larmes sur son torse, il voulait s’arrêter et me redresser mais j’ai signé pour ne pas
me lever

- Je t’ai dit de ne pas t’arrêter s’il te plait, s’il te plait.

J’ai baissé ma face et je me suis mise à sucer son téton


Il a attendu un moment avant de reprendre, lui-même était déjà à bout.

Il s’est mis à accélérer et moi je bougeais aussi pour lui donner du gout, avec la tristesse je ne
ressentais plus grand-chose, finalement il a poussé un cri de gorille, arghhhhhhhhhhhhhhhh, en
me donnant de farouche coup de reins puis il s’est calmé…
Je suis restée la sur lui, il s’est mis à caresser ma tête

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VIE VOLEE

- Ca va aller ???

J’ai secoué la tête en signe de oui

- Ma petite Larissa… forte mais en même temps si fragile…

Même le prénom était alors vrai ???


J’ai pris la décision de le fuir, noooonn, je ne pouvais pas continuer dans ces conditions la,
jamais au grand JAMAIS.

Il fallait que je retourne à Yaoundé, en France, chez moi, j’avais un dégout inimaginable de
moi, de ma vie, de ce que je venais de faire, de ce que j’avais depuis que j’étais à Yaoundé,
je n’en pouvais plus.
J’ai serré les larmes et je me suis levée en courant, j’ai pris mon téléphone et je suis entrée
dans les toilettes, j’ai pris le soin de fermer à clé et j’ai écris sur Whatsapp à Jimmy avant
d’éclater en sanglot.

Jimmy je veux rentrer à la maison, je ne veux plus rester ici.


Je me suis assise sur le pot et j’ai pleuré les pleurs de ma vie.

L’amour n’était pas prévu, je n’étais même pas qualifiée pour ce sentiment noble.

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VIE VOLEE

Chapitre 11

J’étais dans le bus pour Yaoundé, oui j’avais décidé de partir et mettre fin à cette supercherie,
cette mascarade morbide.
Ce jour ca m’a semblé plus difficile que ce que j’avais pensé…

Il me fallait libérer mon appartement, arranger celui de Jimmy et puis tourner le dos.
Avais-je un sentiment de satisfaction ? Non !!! Souhaitais-je encore mourir ? La je n’en savais
trop rien, allais je pouvoir gérer cette douleur dans mon cœur qui s’accentuait quand je pensais
à Steve ??? la !!! J’étais complètement perdue, pas habituée à tout ca.
Arrivée à Yaoundé, je me suis couchée pour me lever que le lendemain matin.

Après cette soirée la et la matinée ou nous avions fait l’amour, j’avais pleuré dans les toilettes
avant d’en sortir.
Ce matin la il m’a demandé pourquoi je ressentais autant de peine, il m’a demandé si j’avais de
mauvais souvenir mais moi j’avais rangé mes affaires et j’étais partie en courant.
J’avais quitté l’hôtel le même jour mais je n’avais pas eu le courage de changer de numéro ni de
supprimer son numéro de mon téléphone.

Jimmy m’a appelé le lendemain matin


- Salut ma star, ca va ?
- Noon Jimmy ca va pas du tout
- Hé ben !!! ca c’est connu depuis ton départ non ?
- Non Jimmy ca ne va pas, j’ai plusieurs problèmes, tout ne se passe pas comme prévu
- Il y’a quoi ma princesse ?
- De un je ne comprends pas pourquoi ma santé au lieu de s’empirer, me fait des
vacances, de deux, Jimmy à la quatrième personne c’est moi qui lui ai demandé de se
protéger
- Alléluia !!! la raison est enfin entrée dans ta tête !!!

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VIE VOLEE
- Si ce n’était que ca Jimmy, j’ai l’impression que quelque chose de plus compliqué est
entré
- Quoi ?
- Hmmmmmm
- Parle Rose, dis-moi
- Le dernier me plait Jimmy, je ne veux pas, j’ai peur, je veux rentrer
Jimmy a poussé un hurlement au téléphone, il avait perçu à sa juste valeur la complexité d’une
telle situation, mais il était content et m’a posé pleins de questions
- Il est comment dis-moi
- Jimmy !!!!! j’ai des problèmes plus sérieux tu me demandes quoi comme ca ?
- Vous avez fait l’amour ?
- Moui…
- Et ?
- C’est moi qui lui ai demandé de mettre une capote
- Ahahahahahahahaha, c’est fantastique, une vraie œuvre d’art ton histoire, je vais la
peindre cette histoire je t’assure
- En attendant je fais quoi maintenant ?
- Vous avez pris un autre rendez vous ?
- Noooonnn, j’ai fuit, je l’ai laissé à Edéa
- Comment ? pourquoi ? nooonn laisse toi aller, et puis advienne que pourra.
- J’ai peur Jimmy, peur de lui faire de mal, peur de l’infecter
- Tu as déjà peur d’infecter des gens toi ? je t’ai donné toute sorte de conseil tu n’as rien
écouté maintenant tu as peur ?
- Oui je t’assure, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas envie de me venger de lui….
- Ok ma chérie, je vais te laisser, mon modèle vient d’arriver on se rappel plus tard
- Mais je n’ai pas fini moi !! je fais comment ?
- A plus tard, tu es grande tu sauras te débrouiller
Il a raccroché me laissant dans le plus grand désarroi.

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VIE VOLEE
Steve ne m’a pas fait signe les jours qui ont suivi, j’arrivais à peine à dormi, c’était infernal.
Je n’ai même pas pu me résoudre à partir, essayant de me convaincre qu’il me fallait arriver au
bout et dénoncer tout le monde mais finalement j’ai craqué un soir. Je lui ai envoyé un sms
- STEVE bonsoir
Il ne m’a pas répondu
J’ai renvoyé un autre m’excusant d’être parti précipitamment, il m’a juste répondu
Ah tu sais que ca ne se fait pas !!!

Il était fâché et je pouvais le comprendre


Je me suis excusée et je lui ai dit qu’on m’a appelé de toute urgence à Yaoundé, je ne pouvais
pas repousser l’échéance.
Plus de réponse jusqu’au lendemain.
Le plus inconfortable avec lui c’est qu’il savait être distant et désintéressé, contrairement à ses
frères et automatiquement ca me poussait à être après lui.
LE WE est arrivé et je n’ai pas pu résister.
J’ai pris la route d’Edéa sans lui demander quel serai son programme, sans même lui dire que je
venais.
Je suis descendue à mon même hôtel la et je suis allée faire un tour en ville espérant le
rencontrer ou quelque chose comme ca, c’était quand même un samedi matin !
Mais je ne l’ai pas vu, j’ai par contre croisé la géante la, celle qui m’avait abordé dans le bateau,
j’achetais un paquet de biscuit dans un supermarché et elle aussi faisait quelques courses avec
une jeune femme qui lui ressemblait mais en plus jeune et plus en chair, surement sa petite
sœur. Elle m’a ignoré, tant mieux d’ailleurs.

Je ne voulais pas appeler Steve mais je savais ou il trainait le samedi soir, j’étais préparée pour
lui. Il aimait la simplicité, mes mini cheveux, maquillage léger… Ben j’avais tout prévu.
Ce soir la j’ai mis une robe, une paire de ballerine pour tout bijoux un bracelet et des boucles
d’oreille en pointe.
Je me sentais d’ailleurs mieux dedans, jouer les femmes fatales la ca donnait du travail dis donc.

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VIE VOLEE
Je me suis assise dans la salle, l’orchestre faisait encore la balance de leur instrument pour
trouver la bonne harmonie du son.

J’ai commandé un cocktail de fruit naturel avec des glaçons et j’ai siroté ca en écoutant ce qu’ils
jouaient.
Ils ont joué un ancien chant que mon père aimait, il avait son disque d’avant la avec de grand
large disque qu’on mettait dessus, il aimait ca.
A ce moment la même ma présence ne l’énervait pas.
D’ailleurs le soir quand j’étais rentré il était au salon assis sur le canapé les pieds croisés sur la
table, son cendrier posé sur sa cuisine, il en était certainement à la 8ème car il fumait beaucoup,
mes tantes m’avaient dit que c’était depuis la mort de maman.
Je pleurais mais s’ils se rendaient compte que je pleurais, il m’aurait appelé, interrogé, et j’allais
être obligée de répondre, donc je me suis cachée mais c’est ma belle-mère qui m’a vu, je ne
voulais même pas lui cacher ca, je voulais qu’elle aille les faire enfermer, les trahir chez les
parents, quelque chose du genre.
Je n’étais pas la seule à être allé à cet anniversaire, ma sœur Flore y était aussi et elle m’avait
demandé de l’accompagner changer sa serviette hygiénique dans la toilette, je l’attendais donc
dehors quand ils m’avaient tiré en blaguant dans une chambre près des toilettes…

Je suis sortie péniblement de ma rêverie pour commander un deuxième cocktail, j’avais sifflé
celui la en vitesse, le deuxième j’ai demandé qu’on y mette du rhum, j’avais besoin de
sensations fortes.
Pendant qu’on me servait mon deuxième verre, je l’ai vu, en fait j’ai reconnu sa montre à son
bras à distance.
Mon cœur s’est emballé, une émotion bizarre m’a envahie, très vite remplacée par une autre
quand je me suis rendue compte qu’il n’était pas seul !!!
Il était alors avec qui ? Avec la sèche fille vilaine la, Noëlle !!!
Quand elle m’a vu c’est les mines surfaites que vous vouliez voir…

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VIE VOLEE
Je ne sais même pas s’il m’a vu car moi j’ai détourné ma face et j’ai fait semblant d’être
concentré dans le spectacle. Malheureusement ce n’était pas encore plein et j’étais seule sur
ma chaise, alors qui si j’avais un voisin j’allais même le séduire pour rien, juste pour les choquer
aussi la bas, le Macabo la ne devait pas rester dans ma gorge, non non non.
J’ai observé discrètement la salle pour voir si j’attirais même l’attention de quelqu’un ? Ou
caï ??? Comme j’étais même d’abord simplement habillée la qui me gérais ? qui me voyait ?
Je n’ai point regardé dans leur direction tout le long et j‘ai commandé cocktail sur cocktail
jusqu’à ce qu’un bon samaritain vienne se joindre à moi pour m’en offrir d’autres.
J’avais eu à le croiser dans l’hôtel, en journée, certainement lui aussi passait son séjour dans le
même hôtel.
Il me l’a confirmé et nous avons échangé de numéros.
Je le faisais assez ouvertement et j’ai lancé un coup d’œil discret pour voir si Loïc me voyait
faire. Nos regards se sont croisés et il a rapidement enlevé ses yeux.

Finalement j’ai décidé de remonter dans ma chambre, le temps passait et ca m’énervait de le


voir discuter avec la fille la, elle cirait alors les airs d’un million. J’ai demandé au monsieur avec
qui je faisais la conversation s’il lui continuait la soirée, il m’a signifié qu’il était fatigué et devait
prendre la route très tôt le lendemain, on a donc décidé chacun de monter se reposer.
Il a payé touuuus mes cocktails et nous avons pris le même chemin.
Tant pis si Loïc trouvait que celle la était mieux que moi, j’allais tout simplement m’accrocher
sur ca pour rentrer en France et bien déprimer.
Devant ma chambre mon cavalier, Joseph a été un peu insistant, sur qu’il croyait que j’allais le
laisser entrer. Sa vie était facile, je lui ai dit que je ne pouvais malheureusement pas et je l’ai
remercié pour les pots offerts, quelques minutes plus tard ma porte était fermée.

Mon voyage finalement n’était pas trop ca, j’ai pris al décision de partir le lendemain.
J’ai mis la télé et je me suis allongée nue dans le lit.
J’aimais la sensation des draps frais contre mon corps.

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VIE VOLEE
Je n’ai pas pu dormir, mon cerveau voulait à tout prix retourné dans les souvenirs…
Je suis rentrée en larmes et je suis allée trouver ma belle-mère, il y’avait la lumière dans notre
chambre, ca veut dire que Flore était rentrée ? sans moi ?
MA belle mère défaisait ses cheveux sur la tête, elle m’a vu à la porte et m’a juste demandé
- Quoi ?
Elle était dur et pas très caline mais moi je ne considérais pas ca à cause du grand-amour que
j’avais pour elle, et surtout elle veillait sur moi, m’achetait des vêtements, me nourrissait très
bien, je ne lui reprochais rien.
J’ai voulu lui dire ce qui s’est passé, mais les mots ne sortaient pas de ma bouche, juste les
larmes.
Puis elle a constaté que du sang coulait sur mes jambes
- C’est quoi ? tu saignes ? tu as tes règles. ?
J’ai secoué la tête en signe de négation
- Il y’a quoi alors
C’est avec beaucoup de peines et de larmes que j’ai murmuré
- On m’a violé
Elle s’est levé brusquement, le visage froissé.
- Qui ? comment ca ?
Elle est venu vers moi me relever car j’étais courbée, j’avais mal au bas ventre.
- Quand on était à la fête, Flore m’a demandé de l’accompagner au toilette et c’est la bas
que les Atangana, les Christiant et Alan et les autres m’ont tiré dans la chambre et m’ont
violé.
- Hein !!!!!!! C’est quelle histoire, appel moi Flore la, Flore !! Flore
Elle s’est mise à crier le nom de Flore qui est arrivée avec une peur bleue dans les yeux, c’est ce
jour la que j’ai compris qu’elle avait participé, sinon pourquoi elle avait un air aussi coupable ?

- Il s’est passé quoi la bas ?


- Quoi maman ? je ne sais pas ?
- Avec ta sœur ?

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VIE VOLEE
- Je ne sais pas à un moment je l’ai cherché je ne l’ai plus vu, je l’ai appelé on m’a dit
qu’elle était allé prendre de l’air
- Nooon ce n’est pas vrai ils m’ont forcé
- Moi je ne sais pas alors ce qui s’est passé
Ma belle-mère m’a demandé d’aller me nettoyer, me changer pour qu’on y retourne, ils étaient
nos voisins direct et célébrait l’anniversaire de leur sœur, la dernière.
Nous sommes arrivés la bas, je marchais à peine tellement j’avais mal, Flore n’arrivait pas à me
regarder dans les yeux, d’abord moi-même j’avais la tête baissée tout le long du chemin.
Maman a demandé à voir leur parents aux employés qui servaient et nettoyaient. La fête était
presque à son terme.

On nous a installés quelque part dans un petit salon et on a attendu 30 minutes avant de voir la
maman sortir, c’était une grande femme, digne et toujours bien mise. On l’a voyait toujours
dans la voiture, moi en tout cas.
Elle s’est assise et nous a salués gentiment malgré son regard froid.

Maman a souri avant de prendre la parole.


- Bonjour madame, je suis la voisine d’à côté, on se salue souvent, parfois vous me portez
même pour me laisser en ville
- Oui bien sur, je vous connais bien ainsi que les enfants, mes filles ca va ?
Nous avons secoué la tête
Puis maman a continué
- Heu les enfants étaient ici à l’anniversaire et il y’a eu un incident grave
- Je vous écoute madame
- Ma fille, la première a été violée, je ne sais pas exactement dans quels condition, elle-
même pourra nous expliquer
Elle a semblé surprise, elle a froncé les sourcils et une colère bizarre s’est dessinée sur sa face
- Quoi ? lequel ?
Silence

© Document interdit de diffusion Page 96


VIE VOLEE
Ma belle-mère m’a poussé le dos
- Parle
Elles m’ont regardé, j’étais couverte de honte
- J’accompagnais ma sœur aux toilettes et subitement ils m’ont tiré pour m’emmener
dans la chambre et la dedans ils m’ont violé, il était nombreux, comme 5 ou 6 comme ca
- Ma fille tu es sérieuse ?
La maman la semblait outrée, terrifiée
- Oui maman
- Tu les as vu ?
- Oui, il y’avait la lumière de la fenêtre de derrière et ils s’appelaient aussi avec leur nom
- Oh Jésus !!!! je vais les appeler tout de suite, Bernard !!!!
Un domestique est arrivé
- Appel moi les garçons s’il te plait
- Tout de suite madame
Quand ils sont arrivés, j’avais les yeux baissés tout le long, bien entendu ils ont nié et même
flore a parlé comme si j’étais surement plutôt entrain de me balader à lextérieur, jusqu’à
dire qu’elle a vu Alan et Christian dans la salle quand elle est sortie des toilettes.
- Je ne mens pas madame, dans la chambre la il y’a une fenêtre au fond qui donne sur le
garage, le lit est collé à la fenêtre, j’ai vu.
Elle est restée calme et a tranquillement demandé à ses garçons de remonter, il y’en avait
même plutôt 6, un devait être un cousin car on savait que dans la famille la il y’avait 5 garcons.

La dame la nous a aussi demandé de sortir, pour me lever c’était la gymnastique, je marchais à
peine.

- Oueeeehhh ma fille, assia


C’est ce qu’elle m’a dit ; nous sommes sortis, Flore le regard toujours ailleurs, quelques minutes
plus tard, nous sommes allées à l’hôpital et le docteur a confirmé ma version, multiples viols,

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VIE VOLEE
lésions etc…. on m’a prescrit les médicaments et contre toute attente, ma mère est devenue
l’ami de cette femme me demandant de ne plus jamais mentionné cet épisode.
Flore et moi avions 15et 17ans.
Mon père avait eu une relation avec la maman de Flore pendant plusieurs années pendant qu’il
était encore avec ma mère, donc après le décès de ma mère, ils ont continué, elle a conçu Flore
et s’est installé moi, étant toute petite. Mes tantes ne l’aimaient pas, mais papa l’avait choisi et
c’était ainsi.

C’est comme ca que l’histoire s’est achevé. Ils me terrorisaient, chaque fois que j’en croisait un,
je tremblais, je me cachais, je fuyais, je pleurais, Dieu merci ils sont très vite allé continuer leur
études à l’étranger.
Moi quelques semaines après, un soir ou la douleur au bas ventre étaient insupportable, on m’a
emmené à l’hôpital, diagnostique : j’étais enceinte, enceinte de 5 garçons mama ????
Quand le docteur a demandé à ma mère ce qu’on devait faire elle a poussé un cri terrible
- Docteur c’est quelle question comme ca ? c’est l’IVU que vous voulez laisser dans le
ventre de l’enfant la ???
Résultat le docteur la m’a aspiré. La douleur, je pleurais, je criais, il arrachait mes entrailles sans
que je ne comprenne comment j’en étais arrivée la. J’ai tellement pleuré que ma belle-mère
m’a acheté un Fanta pour boire.
Cette douleur était similaire à celle éprouvée quand il avait abusé de moi, je n’avais jamais
connu d’homme, donc ils m’avaient déviergé dans la plus grande des barbaries.

Perdue dans mes pensées j’en ai brusquement été extirpée par un bruit sur ma porte.
- C’est qui ?
Je n’étais pas très sure, donc j’ai attaché le drap sur ma poitrine et le tirant au sol je suis allée
ouvrir pour guetter. Je me suis retrouvée nez à nez avec Loïc

Ekiéééé

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- Loïc !!!
- Bonsoir
- Bonsoir
- Tu m’as l’air surprise et embarrassée
- Non plutôt surprise, que fais tu la ?
- Je suis venu te voir, tu n’es pas habillée pourquoi ?
Il a lancé un coup d’œil dans la chambre et c’est la que j’ai compris que peut être il me
soupçonnait d’être en bonne compagnie.

- Je peux entrer ?
Je me suis poussée car il s’avançait déjà
- Tu as laissé ta copine ou ?
- Quelle copine ?
- Celle avec qui tu étais !
- C’est une amie c’est tout, il s’est assis sur le lit et moi j’ai refermé la porte.
- Que fais tu la Loïc
Il n’a pas répondu et est resté la à me regarder fixement
- J’ai le sentiment de t’avoir connu avant, tu as grandit ou ??
Hum, j’ai inventé une ville la bas dans le littoral, j’ai bombardé Loum…
Il a encore voulu me poser quelques questions sur les établissements fréquentés, les inventions
que Ba Collège de Poumtchoum de Loum que j’ai sorti l’ont fatigué, il a dit que c’était surement
une ressemblance.

- Pourquoi tu es partie comme ca sans donner de nouvelles ?


- Je ne sais pas, mais j’avais aussi à faire à Yaoundé
Silence encore
- C’était qui le monsieur avec qui tu causais et avec qui tu es monté ??
Ekié, il était lui très sérieux hein ?
Je n’ai pas répondu, il s’est levé

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Et il s’est approché de moi
- Tu ne parles pas ?
Il a posé ses mains sur mes hanches et il a placé ses lèvres dans mon cou…
- Tu sens bon, il ne t’a pas touché…
Il a commencé à parsemer mon cou de baiser en tirant le drap que je maitenais sur mon corps
en bas, c’est finalement tombé.
Ses mains se sont mises à parcourir mon corps

- C’était qui cet homme ? sur qu’il ne t’a pas touché ?


- Nooonnn
Je ne voulais même pas répondre mais la réponse est sortie seule
- Je vérifie
Il a fait descendre sa main petite à petit
- Ouvre tes jambes
Ca m’a excité et sans même vouloir j’ai ouvert
Il est descendu et a mis un doigt en moi avant de le ressortir et me caresser

Merde j’ai failli m’évanouir


- Oui Christian
Christian ????
Il s’est raidi et s’est reculé
- Pardon ????
Merdeu !!!!!! Qu’est ce que j’avais fait, les yeux de Loïc on changé de couleur
- Comment m’as-tu appelé ? comment connais-tu le nom de mon frère ???

Héhéhéhéhéhé, j’ai vite d’abord arrangé le drap sur moi avant d’apprêter ma bouche pour
plaider l’erreur net quand je voulais parler j’ai compris à sa juste mesure l’adage qui dit que à
quelque chose malheur est bon, la porte a ducoutement fait du bruit

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VIE VOLEE
- Pang pang pang pang, Loïc, sort de la, je sais que tu es la, c’est pour elle que tu es allé
me déposer ?? sortez de la !!!!!
C’était Noëlle…
Merci ma mère

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Chapitre 12

Loïc m’a fait un geste pour que je me taise et je n’ouvre pas, on voulait exploiter l »option du
silence mais ce n’était pas faisable avec la fille bassa la, elle a touché ma porte en vrai.
Finalement j’ai répondu
- Que veux-tu ?
- Que Loïc sorte de la
- Tu as besoin de faire tout ce tapage pour un homme ? tu es mariée ? fiche le camp aux
gens dis donc
- Tu fais ta bouche la parce que tu es dedans et moi dehors madame, j’allais régler ton
compte et finir tes grands airs la
- Je peux sortir mais je n’ai pas à me rabaisser à ton niveau, par contre je vais appeler la
réception, je pense même qu’ils sont déjà en chemin, tu gêne les clients.
Pendant que je parlais j’ai effectivement entendu d’autres clients on commencé à ouvrir leur
porte et à se plaindre.
J’ai pris le téléphone et j’ai composé la réception je leur ai demandé de venir enlever la fille la,
ce qu’ils ont fait pendant qu’elle promettait de se venger.
Quand elle est partie nous nous sommes retrouvés la tous embarrassés.
- Merci de n’avoir pas ouvert m’a-t-il dit
Je lui ai expliqué que je n’étais pas trop partisane de violence et que je ne pouvais pas réagir
autrement, j’ai directement enchainé avec innocence.
- Excuse-moi pour tout à l’heure, mon meilleur ami avec qui j’ai discuté avant que tu
n’arrives s’appelle Christian, tu disais que ton frère aussi ?
- Oui oui, j’ai cru que tu le connaissais car la coïncidence était aussi étrange, j’ai connu
une fille qui avait prononcé le nom de mon autre frère, Alan, et elle était sortie avec lui
avant de venir vers moi, j’ai été dégoutée pendant des mois.
Pendant qu’il parlait mon cœur battait, je me demandais ce qui arriverait si jamais il découvrait
la vérité me concernant.
J’ai vite chassé l’idée la, on en allait d’abord arriver la comment.

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VIE VOLEE

On a discuté tranquillement pendant quelque temps puis on a convenu qu’il était mieux qu’il
rentre.
Il m’a demandé de ne pas l’accompagner et de bien fermé derrière moi parce que Noëlle la
avait la rancune tenace.
- Mais si tu sais qu’elle est comme ca, pourquoi la fréquenter ? et surtout qu’y a t-il entre
vous ?
- En fait j’ai eu une relation avec elle au départ et nous sommes restés de bons amis, elle
m’a beaucoup rendu service et beaucoup soutenu
- Quelle qualité d’amies qui te fait des crises de jalousie ? vous aimez mentir je ne sais
même pas pourquoi
- Non non, en fait je reconnais que parfois quand je me sens seule, ou alors quand je suis
blessée, elle m’écoute toujours
- Et qu’est ce qui t’a poussé vers elle aujourd’hui lui ai-je demandé
Il s’est rapproché de moi vers la porte comme il s’en allait déjà. Il a caressé mon visage
- Je n’ai pas apprécié la façon dont tu es partie la dernière fois et ca m’a attristé
- Tu te rends compte que tu te sers d’elle, elle a raison de se fâcher
- Je le sais mais au départ j’avais été sincère, je ne suis pas prêt pour une relation sérieuse,
je ne suis plus prêt depuis…
Il s’est arrêté. Je n’ai rien dit, je me suis contentée d’étudier son visage, la tristesse l’a envahi.
J’ai posé une main sur son bras puis il a dit avec une voix plus petite
- Depuis que mon ex est décédée
- Oh mes condoléances Loïc, dans quelle condition ?
- Ecoute on aura l’occasion d’en reparler, je vais me reposer et essayer de voir si Noëlle
n’est pas dans les parages toute furieuse
Quand il voulait sortir je l’ai tiré et je l’ai serré contre moi. Il s’est laissé aller contre moi. Ca m’a
émue. Il était triste, je le sentais, et je voulais le réconforter même si je n’avais pas beaucoup de
paix en moi à partager.

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VIE VOLEE
Il a posé ses mais sur ma taille pour me serrer contre lui puis finalement il a relâché son étreinte.
Je pensais que c’était pour partir, jusqu’à je voulais me décoller de lui, mais il a plutôt posé son
front contre mon front et a détaché le drap que j’avais attaché, j’espérais qu’il allait tenter un
truc mais rien du tout, il m’a juste encore serré avant de me donner une bise au front et me
dire bye bye.
Il est sorti et j’ai vite fermé la porte.
Mon cœur battait, le gars la voulait seulement ma mort, avec ses manières imprévisibles, sa
class, sa sensibilité, son regard, il avait l’air tellement vrai que j’ai eu peur.

Je me suis assise pour essayer de réfléchir, à comment je pouvais mettre le plus de temps en
relation avec lui avant de m’en aller, j’en avais tellement envie. Ca dépassait même tous mes
plans que j’avais tracé la, je me sentais un peu libérée du fardeau qui m’avait emmené au
Cameroun et j’avais vraiment envie de vivre cet instant jusqu’à la limite possible.

Tant qu’on vivait notre idylle à Edéa, c’était certain qu’on n’aurait pas de souci mais à Yaoundé,
ce serait la guerre pour ne pas se faire prendre. Et puis, si ca devait durer, très bientôt il allait
me demander de faire des examens, et tout et tout, une sueur sortie de nulle part a coulé sur
mon front et je me suis couchée.
J’ai eu étrangement mal à la tête et par la suite j’ai été secouée par une forte fièvre.
La pensée que la maladie refaisait surface m’a tétanisée et je me suis recroquevillée sur moi-
même après avoir éteint le clim.
Je m’étais déplacée sans mes médicaments et la je n’avais rien ni personne pour m’aider.
Habituée même à me sentir mal je pensais que j’allais encore pouvoir faire semblant et
dominer ca dans ma tête, mais j’étais devenue mentalement très très faible donc j’ai seulement
supporté.
La nuit a été difficile et au petite matin, je me suis décidée à repartir à Yaoundé, je ne voulais
pas qu’il me voit dans cet état et je ne pouvais pas non plus partir sans lui dire aurevoir comme
la première fois, donc je lui ai fait un texto pour lui dire que je n’allais pas bien. Mais c’était sans

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compter sur sa sollicitude car à 7 heures quand péniblement je m’apprêtais à partir il est venu
me prendre.
Il a insisté vu mon état pour m’emmener chez son docteur mais j’ai refusé catégoriquement.
Il a insisté pour me raccompagner à Yaoundé, vu qu’aucun bus ne semblait être pressé de partir.
J’ai finalement accepté.
Mais on n’a pas échangé pendant tout le voyage.
J’avais les yeux fermé, vertige, nausée, Mal de ventre, mal de tête, corps qui tremble, tout !!!
Nous sommes arrivés à Yaoundé aux environs de 10 h, il m’a demandé s’il m’emmène à
l’hôpital, j’ai refusé prétextant avoir d’abord à appeler mon médecin pour qu’il m’oriente chez
un confrère compétent ici
- Mais tu sais il y’a de très bon médecins ici autant qu’en Europe hein ?
- Je sais mais s’il te plait je veux d’abord me reposer, j’irai, je vais appeler ma mère
- Ah tiens, elle est la ?
- Oui, enfin pas ma mère, ma mère ne vit pas, celle qui m’a élevé.
Je lui ai indiqué la maison, et à cause d’une réunion, il n’a pas pu rester, il est repartit.
J’ai trouvé des comprimés d’efferalgan dans ma trousse et j’en ai bu.
Ca n’allait toujours pas, ca ne ressemblait même pas à ce que j’avais souvent, je n’allais pas
pouvoir supporter ca longtemps.
Je n’ai pas pu décrocher mes appels de toute la nuit, ni même manger, le lendemain, j’ai
demandé au concierge de m’appeler un taxi qui pouvait m’emmener à l’hôpital. C’est vrai qu’au
départ je voulais mourir mais la c’était trop chaud, trop dur à supporter.

J’ai fait une queue pas croyable pour être consulté, je n’avais aucun contact, aucune clinique
dont je connaissais le Docteur.

Finalement le docteur m’a reçu, un jeune homme qui portait des lunettes, charmant et
agréable.
Il m’a reçu avec gentillesse et m’a demandé quel était mon problème.

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Je lui ai expliqué tout ce que je ressentais et il m’a parlé de paludisme avant de me poser des
questions sur mes antécédents et des examens que j’ai déjà fait.
Quand il m’a posé la fameuse question, j’ai hésité et il a souri, il m’a tout de même prescrit
plusieurs examens, paludisme, Typhoïde, VIH, examens de selles, test de grossesse.

Puis il m’a donné l’adresse d’un labo ou je pouvais facilement être servie et sa carte avec le
contact de la clinique ou il recevait en soirée.
On a conclu que je pouvais emmener mes résultats directement la bas en soirée.

Pendant toute la journée j’ai reçu l’appel de Loïc prenant de mes nouvelles, je lui disais un peu
comment ca avançait.

Je suis allée faire les examens en question et on m’a donné rendez vous le même jour en soirée.
Dure journée pour moi, même le Yaourt que j’ai pris je l’ai rejeté.

Ce soir la j’ai pris mes résultats mais au moment de me remettre mon test du VIH, le docteur la
a un peu tardé, me demandant de m’asseoir.
Je pensais qu’il prenait ses précautions pour m’annoncer la nouvelle, ignorant que je me savais
très bien porteuse de cette maladie mais au lieu de me parler, il a seulement fouillé ca dans une
pile d’enveloppe, il l’a ouvert, l’a lu puis il a refermé et me l’a tendu.
J’ai pris non sans le remercier et je suis sortie.

Je me suis mise dans un coin pour ouvrir test après test, Paludisme positif++++, examens de
selles, il y’avait de gros mots dedans mais des trucs à soigner, Typhoïde : négatif, Grossesse,
l’autre la alors. Aucune chance que ce soit positif, pour avoir essayer plusieurs fois avec mon
petit ami, je me savais stérile. Surtout après mon avortement, le docteur la m’avait fait savoir
que j’avais très peu de chance de procréer de nouveau et ma mère me l’a confirmé, donc
quand j’ai ouvert, j’étais tellement sure de lire négative que j’ai lu NEGATIVE, avant que
quelques tierce plus tard je me rende compte que c’était POSITIF.

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Non non non non
J’ai pensé que peut être on avait confondu de nom, mais c’était bien mon nom

- Non non non non, je chantais le non non non la fatiguée, jusqu’à une femme qui rentrait
chez elle aussi a eu pitié de moi
- Madame ca ne va pas ?
- Ca ne va pas ma mère, pardon lisez un peu le nom ci
- ROSE ABOUEM
- Hein ??? nooooooooooonnnnnn Seigneur, nooonn
J’étais déboussolée, j’ai failli m’asseoir au sol en pleine cour du Laboratoire.
Un laborantin qui passait par la et qui devait être habitué à ce genre de situation est venu me
tenir et m’a conduit de nouveau à l’intérieur
- Madame vous savez de nos jours, même si c’est le VIH, c’est rien, les gens se traitent
très bien avec, donc ca ne doit même pas vous gêner, courage.
Si seulement ce n’était que ca me suis-je dit.
Il a pris toutes les enveloppes que j’avais en main et m’a demandé si je lui permettais de
regarder, j’ai acquiescé.

Il a lu les 4 puis a froncé les sourcils.


- Madame votre problème c’est même quoi au juste ? le palu et la grossesse ? si au moins
au VIH vous étiez positif !!!
Pardon ????,
LA force est revenue en moi je me suis redressée du fauteuil ou je m’étais affalée pour arracher
mes papiers dans ses mains. VIH NEGATIF, test à refaire dans 3 mois
- Monsieur on a confondu les résultats ci, tous les résultats ci
- Madame on ne fait jamais ce genre de confusion, jamais jamais jamais
- Je dis qu’on a confondu et on va seulement refaire
- Il est tard, on ne pourra prélever que demain matin, et puis vous allez devoir payer tous
les examens la

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Mes finances commençaient à s’amenuiser mais pour être au clair, j’étais prête à me sacrifier.
J’ai pris rendez vous pour le laborantin la, qui m’a donné les médicaments à acheter pour le
palu, jusqu’à il a précisé que celui la c’est adapté aux femmes enceintes, qui lui avait dit que
j’étais enceinte ?
Cette nuit la je n’ai pas dormi, ca allait un tout petit peu mieux vers les 22 heures et j’ai appelé
Loïc.
- Allo Loïc bonsoir
- Hééé Larissa, comment vas-tu ?
- Ca va un peu, le docteur a dit que c’est le palu
- Ha bon ? tu as pris quoi ? Artequin ?
- Non mais toujours un Artequelque chose, et toi ?
- Encore au bureau, on est sur un gros projet et je dois finaliser certaines choses, de grand
pétrolier viendront demain et c’est un dossier délicat.
- Tu es seul j’espère, ta Noëlle la n’est pas dans les parages ?
La façon dont il a balbutié la j’ai compris qu’elle devait être la. Surtout qu’elle s’est organisée
pour que j’entende sa voix, demande quel papier la.

J’ai voulu piquer ma crise mais il était au bureau, il n’allait certainement rien dire, j’ai donc
laissé tomber et j’ai raccroché énervée.
Quand il m’a rappelé plus tard j’ai fait exprès de ne pas décrocher, pareil le lendemain matin.
Chap chap j’étais déjà dès 8 heures au Cabinet médical Le bon Berger à Bastos.
On a refait tous les examens partant du fait qu’on s’était peur être trompé de personne.
On m’a demandé de partir et de revenir plus.
En rentrant, j’ai croisé la femme d’Hervé, elle aussi entrait dans le cabinet, j’ai du faire un gros
demi-tour, pour qu’elle puisse passer et moi je me suis faufilée pour rentrer.
Je n’ai rien fait une fois de plus de toute ma journée attendant impatiemment l’appel du
Laborantin.
Finalement il m’a appelé vers 16 heures et je suis repartie.
La tête qu’il faisait m’a montré que mes carottes étaient cuites.

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VIE VOLEE
J’étais enceinte et Séronégative en attendant le prochain test dans 3 mois.

Je suis rentrée à Pied ce jour.


Moi qui n’arrivait pas à me retrouver dans les rues de Yaoundé, moi qui était malade, j’ai
marché jusqu’à chez moi à pied.
Dieu était entrain de déjouer tous mes plans et se vengeait plus tôt de moi.

Pendant que je marchais j’ai reçu un Whatsapp des plus étonnants.


Jimmy m’informait que ma sœur Flore l’avait appelé et souhaitais avoir mon numéro.
Je n’avais pas son numéro depuis un bon bout et j’ai demandé à Jimmy de le lui passer.

Arrivée à la maison, j’ai reçu un Message de Loïc.


- Ma puce, ne soit pas jalouse et ne te fâche pas s’il te plait, j’ai envie de te voir et je
viendrai à Yaoundé, passer le WE, on se verra ?
On devait se voir par comment ? Moi, étant enceinte !!! Par comment hééé ?
Ma vengeance alors consistait en quoi ? Que s’était-il passé ? Pourtant je ressentais bien la
maladie en France jusqu’à acheter les ARV au noir, j’avais parfaitement vu mon test avant de
voyager et j’avais du payer une amie pour qu’elle me laisse voyager avec son test, on avait
gérer ca avec un laborantin et le gars du réseau qui m’avait fait partir.

J’ai atteint cette nuit la un niveau de confusion jamais atteint, je n’ai pas dormi de toute la nuit,
j’ai eu mal au cœur, mal à l’estomac. Ma tête en matinée faisait pitié.
C’est alors que j’ai reçu un coup de fil avec un numéro MTN d’ici.
A part Loïc et Jimmy qui pouvait encore m’appeler ?
C’est quand j’ai entendu la première phrase que j’ai compris que c’était Flore, mais elle avait
une toute petite voix.

- Allo Rose, c’est Flore


- Bonjour Flore, Ekié tu m’appelles avec quel numéro ?

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VIE VOLEE
- Du Cameroun non ? je suis la
- Depuis quand ? tu es ou ?
- Je suis chez les parents tu sais qu’ils sont maintenant à Douala non ?
Comment j’allais savoir, personne ne cherchait à savoir ce que je devenais, pour eux seule Flore
devait aller en Europe et moi j’avais communs un sacrilège en voyageant
- Je ne savais pas
- Rose je dois te voir très urgemment, je t’en prie, tu es ou ?
- Je suis à Yaoundé
- Je ne peux pas voyager Rose, s’il te plait viens me voir je t’en prie, même demain, s’il te
plait
J’étais surprise car la dernière fois qu’on s’était eu c’était une dispute houleuse qui avait bercé
notre conversation, elle était allée parler de ma maladie dans notre communauté à Paris et on
se moquait de moi, même l’histoire de mon viol était sorti, la honte. Quand je l’avais appelé
pour le lui reprocher, elle m’a traité de bâtarde, arriviste, opportuniste, menteuse etc… Sa
gentillesse encore en m’appelant m’a laissé perplexe.
J’ai décidé de faire le voyage la, j’allais en profiter faire d’une pierre, deux coups et chercher à
avoir des nouvelles de quelqu’un.

Le lendemain je suis arrivée à Douala aux environs de midi avant de prendre un taxi et suivre les
indications données par Flore.
La maison était à Deido.
Mon cœur battait plus je me rapprochais de la, je n’avais pas prévu les revoir un jour, je ne
savais pas pourquoi malgré tout l’amour que je leur portais, ils m’avaient autant rejetté.

J’ai trouvé mon père devant la maison.


C’est la que j’ai réalisé que je n’avais prévu aucun cadeau ;
Quand il m’a vu, les larmes que j’ai vu sortir de ses yeux ont été la meilleur des choses qui me
soient arrivé de ma vie, une émotion dans le regard de mon père, il a ouvert ses bras en
s’avancant péniblement pour m’embrasser.

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VIE VOLEE
J’ai jeté mon sac au sol, sac de voyage et sac à main et j’ai couru vers lui, les larmes aux yeux.
J’ai pleuré comme un enfant, à haute voix, je me foutais de mouiller son habit, de le renverser,
je ne voulais plus quitter ses bras, je voulais juste évacuer le trop plein de larmes accumulé
pendant ces années.
Je me suis rappelée de sa chaleur quand j’étais encore toute bébé, pendant mon adolescence
j’ai rêvé qu’il fasse ca, mais il m’en voulait, toujours et toujours, je ne faisais jamais rien de bon,
je n’étais jamais bien, je méritais jamais rien.
J’ai senti que ma chemise aussi était mouillée, papa aussi pleurait à chaudes larmes.
J’ai relâché mon étreinte et je suis descendue sur mes genoux devant lui
- Papa pardonne moi pour tout, pardonne moi pour tout
Je m’en voulais, le temps était passé. J’aurai pu être comme toutes ces belles âmes qui
n’arrêtent pas de se sacrifier en Europe sur le froid, subissant toute sorte de racisme, cumulant
parfois 3-4 jobs pour offrir un meilleur quotidien à leur parents et cadets, moi j’avais accumulé
la rancœur, cultiver ca correctement au lieu de distiller du bien autour de moi, mon père !!!! je
n’étais pas seule.
Il m’a soulevé vigoureusement, en me parlant dans ce doux dialecte dont je ne pigeais quelques
bribes, mais ca a sonné clair et net dans mon esprit, mon père ne m’en voulait, il était heureux
de me voir.
Il a appelé un petit garçon qui est venu ramasser mon sac et rassembler les effets qui avaient
roulé ca et la en tombant.
Il m’a emmené à l’extérieur.
Dedans j’ai vu une jeune femme que je ne connaissais nourrir une petite fille, qui ressemblait à
papa.
Je n’ai pas très bien compris qui ca pouvait être, c’est quand Flore est sorti avec une couche en
main que j’ai compris que c’était surement son bébé.
Flore…. Ce n’était plus la Flore que je connaissais. Ma sœur était pleine de force, de courage,
super belle. Celle-ci était maigre, quand je dis maigre, c’est que c’était maigre en vrai !!!
Les joues rentrées, les yeux grands et ressortis, il y’avait quoi ?
J’ai ouvert mes bras et on s’est embrassé.

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VIE VOLEE
Je la sentais tellement légère que je n’ai pas appuyé sur l’étreinte.
Elle a remis le bavoir et elle a demandé à papa s’il voulait manger, il a répondu qu’il irait lui-
même se servir, qu’il fallait qu’il se remette de ses émotions.
Il m’a demandé de m’asseoir pour tout lui raconter mais Flore semblait pressée et m’a
demandé de la suivre dans la chambre.
La maison était petite et pas très très moderne, c’était encore mon confortable que notre
maison de l’époque.
Je l’ai suivi dans une chambre ou il n y’avait comme partout dans la maison pas de plafond,
juste la tôle.
On s’est assise sur le lit et elle m’a prise par la main.
- Rose s’il te plait je voudrais te demander pardon, pardon ma sœur car ce que je t’ai fait,
ce qu’on t’a fait, seul Dieu pourra toucher ton cœur pour nous pardonner.
J’ai voulu parler mais elle m’en a empêché.
- Laisse moi parler avant que maman ne rentre, car tu l’as connait, ses convictions, son
cœur, aujourd’hui j’ai donné ma vie à Jésus et j’ai renoncé au mal, je voudrais confesser
maintenant et partir en paix
- Partir ou ?
- Rose oooohhh, c’est moi qui me suis amusé à offrir la possibilité aux frère Atangana de
te violer, on blaguait et j’ai poussé la blague jusqu’à sa faisabilité.
Quand je voulais ouvrir la bouche elle a posé la main sur mes lèvres
- Laisse moi tout te dire après ca, peut être que tu ne voudras même plus parler mais
juste t’en aller, tu sais me voici malade aujourd’hui et je n’ai pas pu me traiter à temps
parce que Maman a rejeté le test POSITIF au VIH sur toi alors que c’est moi qui était
malade, elle a tellement réfuté ca qu’elle a même cru en son propre mensonge, me
laissant finir à petit feu jusqu’à ce que je réalise que la maladie avec laquelle je
t’identifiais au point de te saboter dans tout paris était en fait la mienne et j’ai compris
que quand on faisait les papiers de voyage elle avait changé nos résultats
Quand elle a dit ca, je me suis laissé tomber sur le lit, les yeux fermés, les larmes dégoulinantes
de partout.

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VIE VOLEE

Quel gâchis Seigneur !!!!!!

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Chapitre 13

Elle parlait, encore et encore et encore moi je n’entendais même pas, je n’avais pas bougé de
ma position allongée sur le lit.
- Rose, je voudrais te demander quelque chose, je t’en prie, répond moi
J’ai répondu avec une toute petite voix et elle a continué
- Je vais bientôt mourir et je voudrais que tu m’aides
- Pourquoi tu dis que tu vas bientôt mourir ?
- Parce que je ne veux plus vivre, je souffre trop Rose, maladie sur maladie, douleur sur
douleur, comprimés sur comprimés.
- C’est peut être parce que tu as réagit tard, il te faut du temps pour te remettre en forme,
ne dis pas ca
- Si si je le dis, parce que je le sens, ne le dis à personne mais j’ai décidé de ne plus
prendre les médicaments, regarde
Elle a soulevé le matelas dans un coin, c’était rempli, les médicaments versés versés
- Noooonnn, ne fait pas ca flore, ne fais pas ca, survit pour ta fille je t’en prie
- Ma fille sera bien avec toi Rose
- Hein ?
J’ai sursauté surprise et je me suis redressée du mur ou j’étais adossé
- Ne sois pas surprise Rose, j’ai réfléchi à cela depuis, je ne peux pas laisser ma fille à
maman. Ils sont âgés, ils n’ont plus leur force et les moyens financiers d’avant, je n’ai
que toi Rose, je voudrais que tu me jures que tu vas la prendre.
- Je ne sais pas si j’y arriverai Flore, je ne connais rien
- Moi aussi je ne connaissais rien mais je connais ton cœur, je t’ai provoqué, haï, dérangé,
insulté souvent quand on était petite mais tu n’hésitais pas à me venir en aide, et puis
tout ce que maman faisait tu ne voyais pas, tu continuais à l’aimer comme si de rien
n’était, alors tu vas surement aimer ma fille, promet Rose, jure même, attends

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VIE VOLEE
Elle s’est levée et s’est agrippée pendant quelques minutes sur le mur pour faire passer le
vertige, puis elle est allée sur une armoire elle a pris un nouveau testament, le petit bleu la et
elle est revenue avec
- Jure sur cette bible ci la !!!
- Tu es sure Flore ? si je te raconte ma vie et les choses que j’ai faite, mon Dieu
- Jure seulement, je t’en prie
Elle s’est mise à pleurer en silence
- Hmmmm, ok
- Mets ta main ici et dire je jure que c’est moi qui vais m’occuper de Vanessa Lory
Abouem
- Je jure que je vais m’occuper de Vanessa Lory Abouem
- Peu importe la décision qui sera prise quand sa mère ne sera pas la
- Peu importe la décision qui sera prise quand sa mère ne sera pas la
- Peu importe les oppositions qui se lèveront
- De quoi parles-tu même Flore
- Répète seulement Rose !!!
- Ok peu importe les oppositions qui se lèveront
- Si je ne le fais pas, je n’aurai jamais la paix
La elle dérangeait déjà, j’ai refusé de le dire malgré son insistance.
Je lui ai tenu la main, elle était frêle et transparente
- Flore, je m’occuperai de Vanessa, je te le promets à toi, je ferai tout pour qu’elle soit
heureuse, je le jure, mais promet moi que tu vas te battre
Pendant qu’on parlait il y’a eu un mouvement au salon, puis j’ai reconnu la voix de maman.
Mon cœur s’est mis à battre parce que je n’avais aucun idée de la réaction à avoir, vraiment
aucune.
Au contraire j’ai eu peur et j’ai voulu me cacher pour qu’elle ne me voie pas.
Elle a poussé la porte de la chambre et elle m’a trouvé la debout face à la porte
J’ai sursauté et elle aussi
- Rose !!! ekié, tu es au Cameroun ? tu es venue ???

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VIE VOLEE
Elle a forcé un sourire la, et moi je le lui ai rendu
- Oui maman, je suis venue vous saluer
Elle m’a embrassé toute naturellement mais ca se sentait que c’était quand même un peu forcé
- Tu es arrivée quand ? pourquoi toutes ces années sans nouvelles ? on s’est fait du
souci !!!
Mama la mère la était sérieuse ? Que n’avait-elle pas dit le jour ou j’ai annoncé qu’enfin je
partais, elle m’avait même menacé d’aller signaler mon statut sérologique la bas à l’ambassade,
parce que selon elle mieux je restais et je me soignais ici. Elle se comportait comme si le fait
que je parte me mettait en concurrence avec Flore maintenant elle faisait semblant.
Mais n’ayant pas bien réalisé la situation, j’ai tout de même réussi à être polie.
Nous sommes sorties de la chambre, mon père a sorti une bouteille de vin tellement il était
content de voir ses enfants tous réunis, en demandant à sa femme de nous servir.
J’ai porté la petite fille de Flore, une magnifique petite fille, belle jusqu’à. Je n’avais même pas
eu le temps de demander ou était le père, quel était l’état de santé de son père et celui de sa
fille, j’avais trop d’information à gérer.
Donc on a servi la nourriture mais malheureusement à la première bouchée flore a couru pour
tout rejeter.
J’ai vu beaucoup de peine dans les yeux de sa maman et de papa, j’ai eu très mal.
Si cette femme avait été honnête dès le départ, peut être que Flore ne serai pas dans cette état.
Quand elle a voulu aider Flore, celle-ci a décliné son aide.
On a finit le repas à trois, ma belle mère portant sa fille, Flore couchée dans la chambre.
Papa m’a demandé depuis quand j’étais la, combien de temps je comptais rester, est-ce que
j’allais encore revenir.
Bien sûr lui ai-je dit, mais il me fallait d’abord partir et réfléchir… la situation était une
catastrophe d’ordre majeur.
Je ne voulais pas dormir à Douala, mais il me fallait rapidement passer à l’hôpital pour prendre
des nouvelles d’Yves

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VIE VOLEE
Depuis la fameuse scène je ne l’avais plus jamais contacté, je l’avais bloqué sur Facebook mais
j’avais quand même envie de savoir s’il était finalement mort ce jour, ou alors s’il se battait
toujours.
Quand je suis arrivée là bas, je me suis renseignée, et on m’a expliqué qu’il n’y était plus, et
qu’il n’était pas non plus mort, il s’était rétablit, du moins assez pour ne plus être alité.
J’étais contente pour lui, sans trop savoir pourquoi je voulais bien avoir de ses nouvelles.
Dans le bus retour je n’ai pas pu fermer l’œil.
Enceinte, sans argent, en relation avec le frère du père de mon enfant, lequel père je ne
connaissais même pas il fallait le faire.
La seule solution plausible était pour moi de disparaitre complètement de leur vie, même celle
de Loïc et de repartir peut être en France recommencer à zéro.
Quelle folie avait pu me prendre ? C’en était au point ou je pensais que je ne pourrais même
plus avoir d’enfant, j’avais été aveuglé par ma situation, je n’avais pas vécu pendant toutes ces
années, je ne rêvais que de me venger, de rendre le mal que je vivais maintenant j’allais gérer
comment ?
Loïc m’a appelé plusieurs fois je n’ai pas décroché.
Je suis rentrée chez moi aux environs de 22h30. Mon bus avait relativement roulé vite.
Dès que je suis entrée, un autre appel de Loïc, j’ai décroché
- Hello miss tu vas bien
- Oui oui, j’étais à Douala voir mes parents, je suis un peu fatiguée
- Sans me dire ? pourquoi tu ne communiques pas beaucoup, j’ai fait cette remarque en
ce qui te concerne
- Je ne sais pas, ma sœur voulait me voir de toute urgence
- Ha d’accord, je t’ai dit que je serai à Yaoundé ce WE, pour un repas familiale
- Non non tu ne m’avais pas dit, ta famille est ici à Yaoundé ?
- Oui nous sommes éparpillés mais ceux qui seront dispo seront la, c’est maman qui a
organisé
- Haaann ook, euh… on se verra ?
- Si tu ne disparais pas une fois de plus et si tu décroches ton téléphone

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VIE VOLEE
- Je m’excuse Loïc, j’étais dans le bus, ok, fais moi signe alors
J’avais trois jours avant le WE pour savoir ce qu’il me fallait faire.
Quand j’ai raconté ca à Jimmy, il était profondément choqué.
Lui qui aimait beaucoup rire des situations complexe n’en a même pas eu la force.
Je me suis revue dans le lit avec ces hommes, leur donnant finalement pour une deuxième fois
le pouvoir de me posséder, moi qui pensais avoir le pouvoir, hum !!!! Je m’étais offerte, moins
chère qu’une prostitué même, au nom de la vengeance.

Si j’enlevais cette grossesse ce serait le deuxième avortement d’un enfant des frères Atangana,
j’ignorais même que j’aurai eu la grâce de tomber enceinte une fois de plus. Maintenant si je
gardais qu’allais-je dire à cet enfant ? Mes économies étaient presque toutes finies, comment le
faire vivre ? Et si Flore mourrait comme elle le disait, comment élever son enfant ?
Après réflexion, j’ai trouvé que la meilleure solution pour moi était de me séparer de Loïc.
Je ne pouvais plus me permettre de faire un avortement alors j’ai planifié une vie ou j’allais
accoucher, sans jamais parlé du père à mon enfant, sans que personne de mon entourage ne
sache même que j’ai accouché.
J’étais en santé hé bien cet enfant aurait au moins la grâce d’être en santé, et puis j’allais passer
ma vie à chercher la rédemption auprès du Seigneur à l’église.
Fini plans de vengeance, fini plan d’exposition, même amour la fini, j’ai pris ma décision de
renoncer à tout et c’est ainsi que j’ai fait un sms à Loïc pour lui dire que je ne pourrai plus
continuer la relation avec lui.
C’était le Vendredi soir, et il s’attendait certainement à me voir le samedi soir.

J’ai envoyé mon sms en journée :


Bonjour Loïc, je ne sais pas trop comment formuler ce que j’ai à te dire mais prend ca comme ca
s’il te plait.
Je ne peux plus continuer cette relation, je ne suis pas une femme pour toi et tu es
certainement un trop bon homme pour moi.*

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VIE VOLEE
S’il te plait arrêtons la, je vais bientôt repartir en France alors prends soin de toi et de ton petit
bout de chou.

C’était ca mon sms. J’ai attendu pour voir s’il allait réagir mais je n’ai recu aucun signe de lui.
Je guettais mon téléphone toutes les 5 minutes espérant un WhatsApp, ou un sms ou un appel
mais il restait silencieux, pourtant son statut était régulièrement en ligne sur WhatsApp.

En soirée, je me suis faite une soupe qui n’avait aucun goût, je ne me sentais même pas très en
forme donc j’ai éteint les lumières et je me suis couchée très tôt après une bonne douche.
Mon appartement était bordelique. Les vêtements par ci par la, les chaussures à la porte, sacs
en main lancés de partout, je n’avais aucune envie de ranger ni de nettoyer.
M’allonger m’a fait du bien et j’ai encore une fois de plus plonger dans une séance de reflexion
qui ne m’a fait avancer en rien du tout.
Je me suis endormie avant de me réveiller en sursaut tenaillée par la faim, mais je n’avais
aucune envie de manger ma fausse soupe la.
J’ai forcé le sommeil pour oublier et manger seulement le lendemain quand j’ai entendu qu’on
cognait à ma porte.
Directement j’ai su que c’était lui, un sentiment, un sixième sens.
Il a insisté très fort jusqu’à ce que finalement je me traine pour aller ouvrir sans même allumer
la lumière.

Il était la, je pouvais voir son visage grâce à lumière sur le palier mais lui pouvait me voir à peine,
déjà que j’étais bien noire. Je n’arrivais pas trop à déchiffrer son expression à part qu’il avait
l’air tendu, stressé, fatigué et pas très content.
Il avait sa tenue du boulot mais sans la veste ni la cravate qui trainait négligemment sur son cou.
Il avait un petit sac et sans commentaire il est entré et a refermé la porte sur lui.
J’avais une petite culotte en coton et un débardeur gris sans soutien.
Dès qu’il est entré je me suis dirigée vers l’interrupteur pour allumer mais il m’en a empêché à
m’attirant vers lui, il m’a serré contre lui et tous mes plans de barrage sont partis une fois.

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VIE VOLEE
Moi-même je me suis serrée contre lui et j’ai passé mes mains autour de son cou nichant mon
visage dans sa chemise.
Son parfum a saisi mes narines, j’ai aspiré un bon coup, il m’avait manqué.
Dans le noir, j’ai déboutonné sa chemise, il s’est laissé faire.
Puis j’ai essayé d’enlever son pantalon, sa ceinture ne m’aidant pas dans le noir.
Finalement il m’a aidé.
Son pantalon a bloqué au niveau des chaussures et je les lui ai enlevé.
Quand il s’est retrouvé juste en sous-vêtements, il m’a prise par la main et il m’a conduite vers
le lit.
On a manqué de trébucher 3 fois une soi un sac à main, soi une chaussure sur le passage, mais
Dieu merci on a atteint le lit la sain et sauf.
Il s’est couché et m’a calé contre sa poitrine avant de passer ses deux bas sur moi.
Même pour tout l’or du monde je ne pouvais pas accepter de quitter ce nid douillet, c’était trop
bon, trop doux d’être dans ses bras comme ca.
J’ai cherché d’avantage à me coincer et il m’a laissé faire en me serrant plus fort. Puis il s’est
mis à caresser ma tête, mes joues…

- Ca va aller tu as compris ??
J’ai secoué la tête comme une petite fille et j’ai serré le cœur pour ne pas pleurer.
Il ne fallait pas aussi exagérer avec l’affaire des pleurs la.
Nous sommes restés la comme ca en silence, puis finalement j’ai laché
- J’ai faim !!!!
- Quoi ??
Il a baissé la tête pour me regarder même comme tout était noir
- Je voudrais manger une marquise au chocolat, j’en ai vu dans une boulangerie ici, Select,
tu connais ?
- Larissa ?
J’avais envie de lui dire : appel moi Rose mais j’ai laissé
- Oui ?

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VIE VOLEE
- Il n’est pas un peu tard ?
- Hmmmmm s’il te plait non ?
L’envie la me tenait au point ou si je ne mangeais pas ca je ne pouvais m’endormir.
Je me suis redressée sur le lit et je me suis tournée dans sa direction :
- On part ensemble non ?
- Pouatate !!!! Les femmes !!! pardon mama allons y seulement, on allume ou ici ?
- Juste en haut de ta tête.
Il allumé pendant que je me levais….
Quand je me suis retournée pour lui demander de se dépêcher j’ai attrapé son regard sur mon
derrière, mon boxer en coton jaune ne cachait pas grand-chose de mon anatomie à cet endroit.

- Hééééé Loïc, tu regardes quoi comme ca


Il a sourit
- Quoi ?
- Quoi hein ? je t’ai attrapé !!! viens on va acheter ma pâtisserie
- Viens la d’abord s’il te plait
Il a tendu la main toujours assis sur le lit, à travers son caleçon blanc je pouvais voir que la
vision de mon postérieur ne l’avait pas laissé indifférent.
Je suis revenue et il m’a fait asseoir entre ses jambes, dos contre sa poitrine.

- Que tu disais qu’on arrête quoi ?


- Quand ?
- Ton message !!! il n y’a rien à arrêter madame
Il s’est mis à caresser mes seins pendant qu’il parlait.
Heureusement qu’il les caressait délicatement parce que mes tétons étaient plus sensibles
que d’habitude.
- Je voudrais qu’on en parle Loïc
Il a inséré une main dans mon short…
- Avant ou après avoir jouit

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VIE VOLEE
- Rhoooooo
Sa main était dans mon short, je n’avais même pas porté de slip.
Il a directement mis deux doigts en moi…
Il s’est rendu compte qu’en quelques secondes j’avais mouillé.
- Tu fais semblant de ne pas en avoir envie Larissa
Le faux nom la m’a déconcentré
- Mon deuxième prénom c’est Rose
Pendant ce temps il ne faisait que faire bouger ses doigts en moi
- Hmmmmm, je préfère Larissa
- S’il te plait appel moi par mon deuxième, je l’aime bien, si tu dis oui, je m’occupe de toi
avec ma bouche…
- Really ?
- Ouiii
- Roooose, mais je te fais d’abord jouir, on rentre et puis tu respectes ta promesses…
- Oui
Il savait comment me toucher, il s’est mis à m’embrasser dans le cou pendant qu’il le faisait et il
s’est assuré que je jouisse effectivement.
Après cela nous sommes sortis comme prévu pour acheter à manger.
Nous sommes arrivés à la boulangerie Select d’Etoa Meki en taxi.

Dès que nous sommes entrés, mon cœur a failli lâcher mais c’était trop tard.
Un des frères de Loïc se tenait devant nous, un sac de pain à la main.
Mon Dieu je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie.
Le temps pour moi de réaliser duquel il s’agissait et quelle avait été mon histoire avec lui, Loïc
l’a appelé :
Yves !!!!!
- Oui petit frère ca va ?
- Oui et toi
Ils se sont embrassés pendant que je me tournais un genre pour décaler

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VIE VOLEE
- Rose, viens je te présente mon grand-frère
Je me suis seulement retourné pour revenir moi doucement
Dieu merci c’était Yves, j’ai levé les yeux et j’ai salué.
Il a posé un regard étonné, mais positif… il a souri
Lui il était en forme, pas celui que j’avais vu à l’hôpital la, il était tout souriant, frais.
J’ai eu peur qu’il me reconnaisse un genre jusqu’à parler à haute voix je n’allais pas pouvoir
expliquer ca à Loïc.
Je l’ai supplié du regard… m’as t-il lu ? ou non ? toujours est-il que…
- Enchanté Rose, moi c’est Yves, le grand-frère le plus sympa
- Enchanté Yves
- On est ensemble demain ?
- Oui Yves, à demain, tu loges ou ?
- Je suis chez un ami qui est aussi élève pasteur comme moi, je garde du pain pour sa
famille
- Mais pourquoi t’es pas allé chez Christian ?
- Tu sas très bien quels sont nos rapports et notre vision de la vie, donc… Ben Rose, ravie
d’avoir fait ta connaissance, j’ai le sentiment que c’est Dieu qui t’a mis sur mon chemin…
Et sur celui de Loïc aussi…
Il m’a regardé un genre intrigué avant de tirer sa révérence.
Ouffff, au moins il n’avait rient dit…
On a pris à manger et nous sommes rentrés.

Loïc a dormi chez moi, non sans bavarder sur le désordre, au point de me faire promettre de
tout ranger le lendemain.3
Il m’a promi un cadeau si je le faisais.
Quand nous nous sommes recouché, il m’a demandé comment ca s’était passé avec le docteur.
Je lui ai parlé du palu et du test de VIH qu’il m’a fait faire. A ma grande surprise il m’a demandé
de lui montrer les résultats.

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VIE VOLEE
Je suis allée dans l’armoire ou j’avais gardé, la peur au ventre j’ai tiré deux papiers poussant au
fond celui du résultat du test de grossesse.
Je lui ai montré.
Loïc a fixé ca, puis il m’a souri, un sourire heureux, un sourire qu’on fait à une femme avec qui
on veut aller loin. Les hommes en général sont lisibles, c’est la naïveté et l’amour aveugle qui
nous empêche souvent de lire clair en eux.

Il s’est aussi levé et dans ses effets de travail puis il m’a montré un papier.
Apparemment c’était fait par un cabinet pour le compte de l’entreprise ou je ne sais quoi mais
toujours est-il que c’était aussi le résultat de son test et ca ne datait que de deux semaines.

Je n’ai pas d’abord très bien compris pourquoi il me montrait ca, mais son regard et son visage
était vrai, sincère, naturel. Loïc voulait qu’on fasse l’amour sans se protéger.
Une voix, la voix du diable qui n’était jamais loin en ce qui me concerne m’a dit que ma
mère !!!! Ton salut est arrivé… je pouvais prétendre que Loïc est le père de mon enfant si jamais
on faisait l’amour comme ca.

Loïc m’a embrassé la comme ca debout devant nos papiers respectifs avant qu’on se retrouve
couchés sur mon lit.
Moi en dessous de lui je caressais son dos pendant qu’il m’embrassait.
A un moment il s’est arrêté et m’a regardé
- Toi la petite Rose ci il y’a même quoi qui m’attire chez toi comme ca ?
J’ai souri et lui aussi
- Je vais te faire l’amour sans protection, tu es sous pilule j’espère
J’ai secoué la tête en signe de oui !!! C’était une habitude chez moi, j’aimais secouer la tête sans
parler, même au téléphone je m’oubliais souvent.

Loïc n’a plus réclamé ce que je lui avais promis.


Quand j’ai voulu le faire il m’a stoppé

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VIE VOLEE
- J’ai hâte de te sentir ma chérie
Très vite, Loïc s’est retrouvé à l’entrée de mon sexe, c’était un moment chargé d’intensité,
d’émotion, j’avais vraiment le sentiment de conquérir un peu chaque jour le cœur du gars la…
On a fait l’amour pendant tellement longtemps qu’après je lui ai demandé pourquoi il avait pris
tout ce temps avant de jouir.
- Comme ca, ca me faisait plaisir de te faire l’amour et j’ai fait trainer le plaisir.
Le lendemain à mon réveil, en fait c’est même lui qui m’a réveillé en se pressant contre mes
fesses.
Le sommeil était trop bon, j’ai gémis en lui demandant de me laisser dormir. Laissé dormir
haaaaa ?
Loïc m’a emmerdé, chatouiller, griffer, il m’a même mordu jusqu’à ce que je finisse par ouvrir
les pieds la, je lui ai dit que s’il dépassait 10 minutes, j’allais seulement le pousser.
On a ri puis on a de nouveau fait l’amour avant qu’il ne s’en aille.

On a passé un WE fabuleux, merveilleux, Loïc m’a rendu folle d’amour.


Des sensations et émotions que je n’avais jamais vues, senties.
J’ai même oublié qui j’étais, tout ce que j’avais fait de mal ou de bien, c’était seulement lui et
moi.
Le seul souci c’est que dès qu’il est parti le dimanche après-midi la, j’ai reçu un appel.
- Allo
Je pensais que c’était Flore mais non non
- Comme tu as passé tout ton WE à te faire baiser comme une chienne en chaleur, sache
que tu as désormais à faire à moi, je vais vous montrer qu’on ne me fait pas ca, moi Ngo
Nsoga Noelle !!!! je ne me cache pas. Loïc me fait ca ??? nooonn, assure tes arrières
- Hé hé hé Madame stoppe !!!! pas parce que je te vois faire ta folie la, tu es plus folle que
qui ? tu ne me connais pas, même pas un peu
- Que tu vas me faire quoi ?
- J’attends d’abord de voir ta force de frappe, la je vais de jauger, salle laide fille
Elle ne ma connaissait pas celle la.

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VIE VOLEE
Il fallait qu’elle demande un peu de mes news.
- Tu vas m’attendre sois calme, voleuse d’hommes, salle vendeuse de piment à mbeng
- Hummmm… c’est derrière le piment la que celui que tu croyais être ton gars la meurt.
Jusqu’à demander ma main
- Qu Quoi ????
Aka j’ai raccroché les bêtises. Si elle voulait elle partait le porter le bas avec une histoire de
demande en mariage où il n’allait même rien comprendre.
Mais j’avais gagné le round ci for sure.

Loïc ne m’a pas mentionné cet échange pendant les jours qui ont suivi, rien rien, on ne s’est
même pas vu pendant les deux semaines qui ont suivi.
Ma santé était assez fragile et je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état, donc je lui ai dit que
j’allais chez mes parents. J’attendais un mois pour lui dire que mes règles n’étaient pas arrivées.
Ma conscience me jugeait mais quand la natte est courte, on est obligé de plier les pieds dessus.

J’appelais constamment pour prendre des nouvelles de Flore, tous les jour même, chaque fois
elle me demandait de ne pas oublier ma promesse, je me demandais pourquoi elle faisait si peu
confiance à maman mais je ne lui ai pas demandé, mais cette question est restée dans mon
esprit.

Après deux semaines un soir Loïc m’appel, un lundi soir, à sa voix j’ai su que quelque chose
n’allait pas

- Allo
- Allo bb pourquoi ta voix est comme ca ?
- Ca ne va pas, on a pris des documents dans mon bureau, je ne les retrouve pas, des
documents très important, si je ne les retrouve pas, je ne sais pas
- Comment ca ? quelqu’un peut s’en servir ?
- Oui, contre moi, contre ma boite, contre mon DG

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VIE VOLEE
- Hein !!! et tu vas faire comment ?
- Je ne sais pas Larissa, je ne sais pas, je n’ai jamais eu ce genre de situation, je suis posé
dans mon travail
- Ca a trait à l’argent ?
- Beaucoup d’argent oui
- Hey…. Et ? tu ne vois personne qui peut avoir fait ca ?
Moi du coup en posant la question j’ai vu Noëlle dans ma tête
- Je ne sais pas, c’est très grave, très grave !!!!
Il m’a fait peur car ca avait l’air sérieux.

Je ne voulais pas lui demander si Noëlle ne connaît pas quelque chose sur ca ??? Donc j’ai laissé.
Pendant toute la semaine qui a suivi je ne l’ai plus eu, j’appelais il ne décrochait pas, WhatsApp,
rien !!! sms rien, pourtant il lisait mes whatsApp, c’est comme si Loïc avait décidé de ne plus me
parler, j’ai attendu, attendu jusqu’à prendre la décision de partir la bas à Edéa pour voir de quoi
il s’agissait.

J’ai programmé faire un aller retour et ce matin la je suis partie très tôt.
Arrivée à Edéa j’ai commencé par la première option : le chez lui !!!
Arrivée, son gardien de la dernière fois était bien la mais il m’a dit qu’il ne savait ou était son
patron depuis près de trois jours.
Désespérée, j’ai eu l’idée d’aller au restaurant ou il m’avait emmené, chez la femme la.
Arrivée la bas, elle a fait comme si elle m’attendait seulement.
Dès que je me suis assise, elle a directement engagé
- Ma fille vraiment c’est tragique ce qui se passé, jusqu’à aujourd’hui personne ne sait ou
mon fils la est.

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VIE VOLEE

Chapitre 14

- Ma fille nous sommes dépassés, un enfant pourtant tranquille, honnête et sincères.


Quand la main du diable te localise tu ne sais plus quoi faire, est ce que tu sais qu’on
l’accuse de détournement et beaucoup d’autres choses ?
- Comment ca ?
- Je en sais pas c’est seulement la rumeur, qu’il a porté les papiers, ou il a encaissé quel
argent la et qu’on a lancé un mandat d’arrêt pour l’arrêter ?

Mon cœur a battu fort, jusqu’à j’ai mis la main à la poitrine


- Mon Dieu, et il est en prison ?
- Je sais que quoi ? personne ne sait ou il est, d’autres disent qu’ils savaient des choses et
on l’a fait disparaitre, d’autres disent que les choses des Directeurs et boss la dehors
avec leur secte la, comme il refusait d’entrer peut être que c’est pour ca qu’on a monté
le coup et on l’a tué, bref, chacun dit sa part, certains disent qu’il est même déjà en
Europe après avoir détourné cet argent, des centaines de millions hein, mais mon fils la,
ca ne lui ressemble pas
- Et son enfant ?
- Ah parfois il allait laisser l’enfant chez la sœur de sa femme à Douala non ? un gentille
fille qui venait souvent ici quand sa femme vivait encore. Mais je vais prier pour mon fils
la, mon client en or. On a d’abord tué sa femme maintenant c’est lui qu’on veut tuer ?
ils sont vaincus au nom de Jésus !!!

C’est avec une boule d’angoisse dans le ventre que je suis retournée sur Yaoundé, si même à
moi Loïc ne faisait pas signe c’est que c’était grave.
Mon problème c’est qu’il avait lu certains de mes messages et volontairement il n’avait pas
réagit, il aurait pu me dire comment ca évoluais, on aurait pu réfléchir ensemble !!! je ne sais
pas moi.
Sur le chemin du retour mon téléphone a sonné, C’était papa

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VIE VOLEE
- Allo Papa
- Bonjour ma fille, il faut venir hein ? ta sœur te demande ici, elle ne va pas bien, viens
vite
- Ca fait comment ?
- On te dit de venir tu demandes que ca fait comment comment ?
- Papa j’arrive, je serai à Douala en soirée.
J’étais dans le sens opposé de Douala, mon voisin me voyant embarrassé m’a conseillé de
descendre de la voiture et faire de l’auto-stop pour Douala s’il y’avait urgence, au lieu d’arriver
encore à Yaoundé avant de chercher comment rentrer sur Douala.

N’est ce pas me voila dans mon Jean et mon haut de mousseline ample entrain de stopper les
voitures qui passaient.
Je n’étais plus en confiance comme avant, je ne privilégiais plus les tenues sexy, maquillage
léger, mes mini cheveux m’allaient parfaitement, bref ce n’était plus pareil, pire encore à
l’heure la, Loïc étant dans les problèmes.
3-4-5 voitures sont passées, mais la sixième s’est arrêtée devant, loin devant, elle a ralenti pour
observer.
Je me suis avancée pensant que c’était quelqu’un qui voulait me porter, mais le chauffeur s’est
encore avancé, et je me suis rendue compte qu’il y’avait quelqu’un assis sur le côté.
Ce manège a duré près d’une minute, genre aucun geste pour me demander de venir mais on
observe.
Je me suis retournés et j’ai essayé de stopper encore, ils ont démarré et sont partis. LA voiture
suivante qui passait m’a porté.
C’était un homme d’âge moyen, genre 47 ans mais en forme.
Il m’a bien sur demandé pourquoi une femme comme moi se retrouvait abandonnée sur la
route, je lui ai expliqué mon urgence et il a compatit.
Excellent compagnon de voyage on a discuté pendant tout le trajet.

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VIE VOLEE
Il allait prendre sa femme et ses enfants à l’aéroport, ils rentraient de vacances. Bien entendu il
n’a pas manqué de me faire une ou deux avances, j’ai fait comme toutes les femmes, je n’ai pas
décliné, mais je n’ai pas non plus approuvé.
On s’est échangé de numéro, puis au fil de la conversation, il m’a intepellé.
- Depuis que je t’ai porté il y’a une voiture qui joue un jeu avec moi la, je ne sais pas si
c’est un pur hasard mais dans ma profession je sais reconnaître les comportements
étranges
- Comment ca ? ils sont derrière nous ?
Je me suis retournée et j’ai vu à une distance respectable la même voiture qui s’était arrêtée
quand je stoppais la, je lui ai du coup raconté ca.
- Voila !!! mon instinct ne me trompe pas, car je suis dans la police, comissaire.
- Ha bon ? oook
- C’est peut être un ex qui t’espionne ?
- Quel ex ? je n’en ai pas
C’est la ou j’ai commencé à me poser des questions…
Loïc ? ou un de ses frères ? mais le seul frère qui pouvait se comporter trop bizarrement avec
moi c’était Christian parce qu’il avait tenté de m’envoyer devant.
Et si c’était Christian, je n’ai même plu eu le courage de me retourner.

- Quand on va arriver à Douala, tu vas me laisser ou ? si quelqu’un me suit déjà c’est qu’il
peut me tuer non,
- Ahahahahahaha, ce ne sont pas des films !!! te tuer pourquoi ? peut être il est jaloux
que tu sois avec moi, ou alors il t’espionne pour voir si tu as quelqu’un d’autre
- Moi j’ai peur je souhaiterai qu’on vérifie s’il y’a moyen, ou alors tu me laisses même
devant un commissariat la bas à Douala, je ne connais pas bien la ville.
- On n’en aura pas besoin, je vais voir comment gérer ca avant notre arrivée, première de
choses on va vérifier s’ils nous suivent réellement
- Et commentargghhhhhhh
Le gars a lancé une accélération subite qui m’a renvoyé en arrière, je n’étais pas préparé.

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VIE VOLEE
Il s’est mis à aller vite, et regarder dans son rétroviseur, pareille pour la voiture en question qui
essayait aussi de ne pas nous laisser la distancer.

- Effectivement c’est nous qu’ils suivent, ils ont aussi pris de la vitesse, mais bon, j’ai un
plan, on va continuer à rouler jusqu’à Matomb, je vais prendre un peu de distance et la
bas, j’ai une idée de ce que je vais faire.
On est allé très vite, prenant tout de même une avance sur ceux qui nous suivait, puis arrivés à
un certain endroit, il a bifurqué dans une petite ruelle et il a garé.
Il a enlevé son arme dans sa poche et il est sorti en me demandant de ne pas bouger de la, il a
couru quelque part en route en descendant mais de grands pas de courses hein…

Je suis restée seule dans la voiture, j’avais peur, peur de l’inconnu, peur même pour Loïc,
finalement le Cameroun ci ne donnait pas, pas du tout pas du tout, j’ai eu envie de rentrer.
Je regardais tous le temps devant, espérant voir le commissaire revenir, il m’avait dit qu’il
s’appelait Camille.
Mais rien, donc quand j’ai entendu quelqu’un essayer d’ouvrir la portière arrière de la voiture
j’ai eu peur, est ce que c’était ceux qui me poursuivait la, ils nous avaient déjoué ? Distrait ?
Piégé ?
J’ai sursauté en me retournant pour bloquer au cas où, et j’ai levé la tête, pour tomber sur un
villageois, qui sortait surement du champ, il avait une houe et il souriait en pointant quelque
chose sur la banquette arrière.
Quand j’ai baissé les yeux, j’ai vu que c’était un pack de bière.
Je lui aurai même bien donné une mais j’avais trop peur d’ouvrir.
Je me suis concentrée devant comme s’il n’était pas la, le gars est venu jusqu’à mon pare brise
pour me parler en bassa.
Il devenait tellement insistant que j’ai même eu peur qu’il casse ma vitre, Dieu merci j’ai vu
Camille revenir, d’un pas très athlétique.
Il a plutôt dialogué en patois avec le villageois la, tout en riant pui il a ouvert et lui a donné tout
le pack.

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VIE VOLEE
Il s’est assis essoufflé
- Madame tu m’as mise au travail ce matin, waouh !!!! je n’avais pas prévu ca !!! j’ai du
courir jusqu’au contrôle de police la devant avant qu’ils ne passent, pour demander
qu’on les contrôle
- Et tu as pu ?
- Bien sûr, c’est un monsieur et son chauffeur, le monsieur s’appelle Monsieur Atangana
Christian Roger, et son chauffeur
- Ca va !!!! je le connais
- Ha bon ???
- Ouiiiiii
Il m’a fixé sans pour autant me demander où et comment avant de démarrer la voiture
Mais je me suis dit que je lui devais de lui dire quand même d’où je le connaissais et ce qui
pouvait faire de moi un objet de poursuite.
Je lui ai donc raconté ce qui s’était passé, en lui disant qu’il était mon fiancé.
Je n’allais pas lui dire que j’étais seulement avec lui par vengeance !

Je causais bien mais j’avais bien peur, je guettais tout le temps à travers le rétroviseur pour voir
si ils étaient encore derrière nous.
Finalement il a découvert mon manège.
- Tu ne t’es pas rendu compte que quand on passait leur voiture était garée sur le côté au
contrôle de police ? Mes collègues ont pour ordre de leur perdre au moins une heure
sur place, mais toi sois prudente au maximum.
- J’ai compris…
Nous sommes arrivés à Douala, et on s’est séparé non sans se promettre de se voir
ultérieurement.
Quand je suis arrivée à la maison, il y’avait une grosse dispute entre mon papa et ma belle-
mère.
Ils ne m’ont même pas senti entrer.
J’ai fait attention avant de me rendre compte que le sujet était Flore.

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VIE VOLEE
Papa voulait qu’on l’emmène à l’hôpital mais la mater disait que le pasteur va venir, il faut
attendre.
Je les ai salué et il n 'y’a que lui qui a pris ma peine de bien me répondre, elle était tellement
passionné dans son débat que je suis seulement entrée dans la chambre.
J’ai mis les mains sur la tête quand j’ai vu son état, mama, Flore ressemblait à une cadavre tout
fait.
- Ma petite sœur chérie c’est quoi ca ??? hééé mama je t’emmène à l’hôpital
Elle voulait bien parler mais elle a essayé sa voix n’est pas sortie.
Elle était tellement maigre, ses cheveux était courts et mous, ses yeux ressortis, les joues
entrées.
Elle pourtant si belle quand tout allait bien…
Je suis sortie en courant, et j’ai stoppé un taxi
- Chauffeur s’il te plait aide moi à apporter ma sœur malade à l’hôpital
- Ca va faire 5000 hein ? j’espère que ce n’est pas loin dans le quartier hein ?
- Non mon frère voila la porte ici devant, gare bien pour qu’on la porte.
Il s’est bien garé.
Je me suis rendue compte que j’avais les larmes aux yeux, sans savoir à quel moment j’avais
commencé à pleurer.
Quand il est entré ma belle-mère a sursauté
- Il vient faire quoi ?
- C’est le taximan pour aller avec Flore à l’hôpital
- Elle ne part pas j’ai dit
- Aka, allons la porter
Mon père venait de trancher, ils sont entrés dans la chambre pendant que je me faisais
engueuler par ma belle-mère
- Tu es qui ici pour prendre la décision d’emmener ma fille à l’hôpital ? tu es qui ?
Ma tension a d’abord voulu monter que la mère ci parle à qui ? Elle a fini de foirer la vie de tous
ses enfants elle tousse même ?
- Mami vient on part

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VIE VOLEE
Voila le petit nom avec lequel il m’appelait souvent.
Je suis sortie devant sa femme en colère.
Je me suis demandée comment elle pouvait voir sa fille souffrir et elle parlait de ne pas
emmener l’enfant à l’hôpital.
Cette nuit le j’ai bien souffert à l’hôpital.
Papa étant vieux c’est moi qui y est dormi, ce n’est que le lendemain que maman est arrivée
avec le petit-déjeuner.
J’étais trop fatigué donc je suis moi directement partie.
Les docteurs ont prescrit des examens, particulièrement son taux de CD4, ensuite, on lui a mit
une perfusion pour la remonter.
Elle était inconsciente jusqu’à mon départ le matin.
Je n’avais pas envie de dormir à la maison, donc je suis allée prendre une chambre moins chère
dans mon hôtel.
Ils m’ont fait un prix.
Je me suis reposée jusqu’à midi, ensuite j’y suis retournée.
Elle était déjà réveillée.
J’ai trouvé deux de mes tantes paternelles, qui ont été ravies de me voir, on a discuté, échangé
et elles m’ont même invité, se plaignant que je les laisse sans nouvelles.
Après leur départ je suis allée rester au chevet de Flore, elle parlait déjà un peu
- Ca va mama ?
- Ca va oui !!! et toi Rose, tu es venue quand ?
- Hier soir, prend des forces après je t’emmène à Yaoundé je vais m’occuper de toi, j’ai
mon appartement la bas, on pourra s’occuper de l’enfant et tout, et puis je pourrai
commencer à chercher du travail
- Weeehh ma grande sœur, je veux bien, mais je n’en ai pas la force, je suis déjà au bout
de mon parcours
- Ne dis pas ca Flore, tu es toute jeune, tu vas reprendre ta beauté s’il te plait
J’avais envie de pleurer devant tant de défaitisme
- Je veux juste que tu restes avec moi, tout près de moi

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VIE VOLEE
- Je suis la Flore, je suis la ma puce
- J’ai tellement mal, tellement mal, quand je tousse ma poitrine brûle !!!
- Toi, aussi, promets moi de prendre tes médicaments désormais
Elle a souri péniblement,
- Mami s’il te plait pose la main sur ma poitrine, j’ai mal, très mal…
Elle gémissait et respirait péniblement.
J’ai posé ma main et j’ai attendu qu’elle se calme, elle gémissait tellement que j’ai eu mal au
cœur.
J’ai fermé les yeux et je me suis mise à prier, pour demander à Dieu de la guérir, je me suis
souvenue que j’avais fait ca pour le frère de Loïc jusqu’à ils avaient dit que mes mains avaient
un don, donc je pouvais l’essayer encore.
J’ai prié et j’ai insisté sur mon vœu, je la sentais vibrer contre moi, mais je ne voulais pas voir ce
qui se passait, finalement elle s’est calmée
Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai constaté qu’elle était apaisée, elle dormait même déjà…
Comme Yves la fois la, je suis rentrée sereine.

Je n’avais pas prévu de dormir à l’hôpital, et je me sentais déjà mal donc je suis allée acheter un
bon poisson braisé et le jus, pour essayer de manger correctement avant de réfléchir.
J’ai fini de manger et je me suis allongée.
Après je ne sais combien de temps, étant profondément endormie, j’ai reçu un appel qui m’a
fait sursauter.
- Allo
- Oui rose c’est papa
- Oui papa il y’a quoi ?
- Je ne sais pas mami, ta mère est venue porter Rose, avec les gens de sa secte la, ils
disent qu’il l’emmène prier et faire des lavages, je ne sais pas ou ils sont avec elle
- Ekie !! toi tu es ou ?
- Je suis à la maison avec l’enfant non ?
- Ouehhh papa on va faire comment ? je ne sais pas, je l’attends ici !!!

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VIE VOLEE
On a fait trois jours sans nouvelles, je passais toute la journée chez nous avec papa pour vois il
elle allait appeler, rien !!!
Finalement le quatrième jour, on reçoit un appel du pasteur de l’église de ma belle-mère qui
nous annonce que Flore est de nouveau retournée à l’hôpital et que nous devrions nous y
rendre.
Papa et moi avons couru à l’hôpital malgré que ce ne serai pas confortable pour la petite.
A notre arrivée on a vu maman dans le couloir, assise à même le sol, Flore dans ses jambes.
J’ai trouvé cette scène horrible, pourquoi n’était-elle pas prise en charge ?
En nous rapprochant et en observant bien sa face et son expression confuse et honteuse, j’ai
compris que Flore avait rendu l’âme dans leur escapade, ils l’avaient laissé mourir, il l’avait tué,
j’ai poussé un énorme cri avant de m’effondrer…

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VIE VOLEE

Chapitre 15

Le deuil de Flore a été programmé.


Il y’avait les veillée à la maison, tous les soirs, j’ai fait une semaine de plus à douala pour y
assister et consoler mon père et ma belle-mère.
Finalement il était difficile de lui en vouloir car elle pleurait tellement qu’il était clair qu’elle
l’avait prise croyant chercher la solution.
Je n’arrivais pas à croire que Flore ne serait plus, pour moi la personne morte la n’était même
pas ma Flore, dans ma tête Flore était toujours en mbeng.
Papa ne lui parlait, d’ailleurs il ne parlait à personne. Il n y’a qu’à moi à qui il demandait parfois
de lui chauffer de l’eau, de lui faire un thé, de lui servir à manger. Pour le reste il restait prostré.
La maman de Flore ne se fatiguait pas de pleurer, le matin au réveil, à l’arrivée de chaque
nouvelle personne, le soir au coucher, non stop !!!
J’ai tout de même whatsapper Loïc pour lui dire que j’avais perdu ma sœur, pour lui dire que
j’étais allé le chercher à Edéa sans succès.
Il n’a pas répondu même s’il a encore lu une fois de plus.
Pendant la semaine passée, avec sa nounou je prenais soin de la petite, finalement avec le
désordre et la surcharge à la maison, ma cousine, la fille de la grande sœur de papa a décidé de
prendre l’enfant chez elle pendant un temps, le temps qu’on enterre sa mère.
Il y’a ont-il dit un adage qui dit que quand une maman laisse son jeune bébé comme ca, elle
vient tout le temps le voir et ca fait pleurer l’enfant.
Donc ca été tout à fait normal pour tout le monde que la petite s’en va.
Je suis allée la déposer avec sa nounou Bamenda.
Vanessa était toute petite, tout frêle, toute joviale. Elle n’avait aucune idée de ce qui se passait.
Après les une semaine la je suis rentrée.
LA cérémonie de l’enterrement a été prévue trois semaines après le deuil, et c’était faramineux
pour moi de vivre à l’hôtel pendant tout ce temps.
En plus j’étais supposée aller à l’hôpital commencer ne serait ce que les première visites.

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VIE VOLEE
Je suis rentrée et j’ai tapé une bonne semaine à la maison à tourner en rond, j’avais la flegme
de prendre soin de moi, de sortir, de me battre, la mort de ma sœur, la disparition de Loïc
cassait mon moral au plus point.
Et puis des nausées chaque matin, l’hyper fatigue parfois alors que je ne faisais aucune activité
mon maintenu sur place pendant ces une semaine.
L a deuxième je suis partie chez un gynécologue pour la première visite, même jusque la, je ne
croyais pas tellement à la version de la grossesse.
C’est quand je l’ai vu, il m’a touché, prescrit une échographie, des vitamines, des examens que
j’ai compris que c’était une réalité : J’étais enceinte…

Je me suis mise à me plonger dans les magasines, documentaires etc…


Je me sentais tellement coupable de ne même pas savoir qui en était le père mais j’avais choisi
un excellent pour mon enfant.
Je ne savais pas ou il était, ce qu’il faisait mais je savais deux choses : un il n’était pas coupable,
deux : il était vivant, il ne pourrait en être autrement, c’était une intuition.

La semaine du deuil est arrivée, je suis retournée à Douala pour apprêter tout avec mes parents.
Ma mère a insisté pour que ce soit un grand-deuil, vous connaissez les mater avec le deuil.
J’ai bossé comme une malade pendant ce deuil, il fallait organiser les réceptions, les modalités,
on avait décidé de l’enterrer dans un cimetière à Bali, ou mes parents pourraient aller de temps
en temps se recueillir.
Dans toute cette effervescence j’ai quand même trouvé le moyen de faire une énième message
à Loïc, cette fois ci c’était beaucoup plus pour le faire réagir.
- Je viens de vérifier, je suis enceinte !! mes règles ne sont pas venus et ce depuis
plusieurs jours…
J’ai guetté la réponse fatigué, mais rien….

La levée de corps était prévue pour le Vendredi, veillée dans la maison familiale, puis
inhumation le lendemain.

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VIE VOLEE
Je suis rentrée dans ma chambre tard la veille, j’avais laissé mon téléphone à la charge à l’hôtel.
Donc quand j’ai vu 4 appels en absence mon cœur a battu.
Mais ce n’était pas le numéro de Loïc mais un inconnu.
J’ai rappelé :
- Allo
- Oui Larissa
- Loïc !!! mon Dieu j’ai eu peur, pourquoi tu as fait ca ? je t’ai cherché
- Tu es ou ?
Je lui ai donné le nom de mon hôtel, c’était à Akwa, la Cote, pas caché.
Il a raccroché, puis 20 minutes plus tard, on m’a appelé de la réception pour me dire que j’avais
un visiteur.
J’ai demandé qu’on le laisse monter et c’est un Loïc en jean, Pull bleu avec capuche couvrant
totalement son visage qui s’est présenté devant moi.

Il est entré, je le regardais, le visage hébété me demande d’où il sort

- Bonsoir Larissa
- Hum bonsoir, donc tu les et je t’écris tu ne réponds pas, j’ai appelé pendant des jours,
même s’il y’a un Pb tu peux m’en parler
- C’est beaucoup trop compliqué.
Je ne devrais pas être la, mais quand j’ai lu que ta sœur été décédé j’ai su que je me devais
d’être la pour toi, en plus je n’ai pas bien compris ton message, m’était-il adressé.
On se parlait debout la face à face.
Je me suis retournée et je suis allée m’asseoir sur le lit.
- Quel message ?
- Celui ou tu disais avoir un retard
- Ekié comment ca c’était adressé à quelqu’un d’autre
- Parce que si c’est moi, he bien tu es la seule à le croire. Tu m’as confirmé que tu étais
sous pilule pour revenir après trois semaines m’annoncer que tu es enceinte hein

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VIE VOLEE
- Tu veux par la dire quoi ?
J’essayais d’être le plus crédible possible. En fait je n’avais même pas encore pris la décision de
garder cet enfant ni d’en attribuer la paternité à Loïc, c’est juste que j’avais envie de la revoirn
qu’il sorte un peu de son trou, voila pourquoi je n’y étais pas allée de main morte.
- Que je pensais que tu étais différente des autres, en effet !!!! tu es différente… mais tu
as tout de même ce truc la, cette malhonnêteté qui vous êtes propre. Tu mens Larissa,
je ne peux pas t’avoir enceinté d’un coup comme ca, si ca se trouve tu veux me
demander de sous, vas-y que veux tu ? que je t’épouse ? mais non tu sais très bien que
pleins de couple font des enfants la dehors sans se marier alors que veux tu ???? Parle
Le genre qu’il commençait déjà à crier la j’ai eu peur, il me fallait changer de stratégie.
- Ca va Loïc, considère que je ne t’ai rien dit, ca a été une erreur. Je sors de ta vie tout de
suite pour ne plus jamais y entrer, je vais rentrer ne Europe et je ne t’appel plus, comme
tu penses que je suis intéressée par l’argent la
- Pas seulement l’argent, le cœur de la femme est mauvais, égoïste, noir, vous n’êtes pas
digne de confiance et vous ne savez même pas ce que c’est que d’aimer…
- Mon ami c’est toujours de moi que tu parles la ??? Sors de ma chambre Steve, et sors de
ma vie.
J’ai piqué une crise et je me suis mise à le chasser, le pire c’est que j’étais sincère, je n’étais pas
le genre de fille qu’il décrivait la. Même si je mentais je n’étais pas avec lui par calcul
- Sors de chez moi héééé, Loïc, va avec ta beauté, ton argent et ce que tu penses que je
calcule la, je ne veux plus jamais entendre parler de toi, tu n’es pas obligé de te sentir
concerné par cet enfant, que je ne suis même pas d’ailleurs sur de garder
Il a encore voulu dire quelque chose mais je l’ai poussé sans trop savoir de quoi il parlait.
Finalement dès qu’il s’est retrouvé dehors j’ai fermé ma porte.

C’était mieux ainsi de toute façon, trop de mensonge la pouvait encore tout gâter.
Mais j’avais tout de même envie de pleurer et j’ai bien pleuré. S’il fallait que je garde l’enfant de
Flore, moi-même j’accouche, que je perde Loïc que j’aimais tant, tout ca vivant caché à cause
de la sale vie que j’avais décidé de mener hé bien !!! J’étais bien partie.

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Financièrement je ne pourrai pas tenir tout ca, mais j’allais travailler ou ici au Cameroun ?? les
choses ne devaient pas se passer comme ca la !!! merdeu…..
J’ai beaucoup pleuré cette nuit la avant de me coucher sur mon lit en boule pour essayer de
trouver le sommeil.
J’ai pensé à Flore, elle était partie, définitivement partie, la seule sœur que j’avais.
J’étais sure que si on lui avait parlé tôt de son état, et non le genre qu’elle a du découvrir ca à sa
grossesse c’est qu’elle se serait traité depuiiiiis !!! Mais non, ma belle-mère avait jugé bon de
me transférer la maladie la spirituellement, souhaitant surement que ce transfert soit à effet
physique immédiat. Un autre gâchis encore. Elle avait raison de pleurer autant, beaucoup
beaucoup de remords !!!

Je me suis endormie je ne sais pendant combien de temps après avoir résisté pendant
longtemps à l’envie de rappelez Loïc, pour lui demander pardon et le supplier de revenir….
A un moment dans le sommeil j’entends on toque fort fort à ma porte, décidemment, les
habitudes de Loïc, ne changeaient pas…

Quand j’ai ouvert la porte je l’ai vu entrer rapidement il a refermé en vitesse puis il m’a fait le
geste pour me demande de ne pas parler.
Il avait l’air saoul mais quelque chose subitement l’avait rendu lucide.
Il a pris ma main et nous avons attendu…
Des pas dans le couloir, des bruits de voix qui chuchotent, puis quelqu’un qui a toqué à ma
porte…
Une – deux – trois fois, on est resté silencieux, dans la même position, pendant au moins 45
minutes, j’avais même déjà des crampes mais j’ai tenu bon…
Ensuite on les a entendus s’éloigner.

Loïc m’a chuchoté :


- On va rester la, se coucher, tu vas te reposer mais à une certaine heure, je vais te
réveiller et on va partir d’ici

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- Il y’a quoi la dehors, qui sont ces gens
On parlait tellement bas qu’on était obligé de se rapprocher
- Tu as bu du whisky toi !!
- C’est vrai excuse moi, je ne sais pas, je les ai croisé dans le hall, ils discutaient avec la
dame de la réception, se renseignant surement, ta photo à la main.
- Dès que je suis passée, ils ont baissé leur photo, d’ailleurs, leur tête me dit quelque
chose, mais bon.
- Ils me veulent quoi ?.
- Je n’en sais rien, à toi de me dire. Rose, pourquoi tu es si mystérieuse ? je ne sais pas
comment faire pour te faire pleinement confiance et ca ca me rend fou, j’ai peur.
Je n’ai pas su quoi répondre… je l’ai juste tiré et je l’ai déshabillé comme un petit enfant.
Il avait gardé la barbe, avait l’air tellement fatigué, tellement malheureux que je l’ai pris dans
mes bras pour le bercer
- Ca va aller mon amour, je suis comme je suis mais une chose dont tu ne dois jamais
douter, même si tu doutes de toute me concernant : C’est de mon amour pour toi Steve,
je t’aime de tout mon cœur
J’ai essayé tant bien que mal de serrer le sanglot qui montait la mais je n’ai pas pu…
- Tu pleures ?
Il a essayé de m’enlever contre lui pour voir mes yeux mais j’avais trop honte et trop mal, j’ai
signé sur lui et j’ai continué à pleurer en le serrant fort, lui a fait pareil
- Désolé de t’avoir insulté et accusé d’intéressée tout à l’heure. Je te parlais à toi mais je
pensais à d’autres personnes
- Viens on se couche, on va parler
J’ai enlevé ma robe de nuit, car je voulais sentir ma peau contre la sienne. Il m’a prise contre lui
dans le lit
- J’ai beaucoup bu !!!
- Je vois ca, tu as ta chance que l’odeur de l’alcool ne me tourne pas le ventre, ou ne me
donne pas des nausées
- Ha oui !!!

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il a passé la main sur mon ventre, et s’est mis à le caresser pendant qu’on parlait

- Tu sais Rose, je ne suis pas un homme parfait, et puis je dirai que ca s’est même empiré
quand j’ai perdu la maman de mon fils, tu en as entendu parler je suppose
- Oui
- En fait quand je me suis remis, je ne voulais plus d’histoire sérieuse, dont j’ai vraiment
papillonné, et Edéa c’est une petite ville, je ne mesurais pas l’ampleur de mon geste.
Au bureau je couchais avec deux filles, Noëlle que tu connais et ma secrétaire qui est
aussi apparemment une fille qui couche avec le DG.
Au fond tout le monde le savait mais elle a passé tout son temps à m’allumer, à
m’exciter.
Son rêve était que couche avec elle en plein bureau, donc elle avait rarement une
culotte en dessous de ses jupes.
On a commencé à avoir des scènes de sexe torride au bureau ; mais apparemment elle a
commencé à tomber amoureuse.
Et puis un jour tout comme avec toi, Noëlle nous a surpris. Celle a toujours passé son
temps à me surveiller, à surveiller quelles sont les personnes qui partagent ma vie,
pourtant nous sommes amis, c’est avant qu’on couchait ensemble…
- Quel avant ?hum
- Je t’assure, mais pour elle je reste sa propriété depuis que j’ai perdu ma femme. Bon ca
me faisait du bien de l’avoir en réconfort, on discutait pendant longtemps au téléphone,
je l’appelais pour qu’on prenne le petit déjeuner parfois avec mon fils qui l’a connait.
Quand elle a ouvert un jour la porte de mon bureau et m’a trouvé entrain d’embrasser
Rita, et quand elle s’est encore rendu compte que j’étais avec toi, tout ca a tourné
curieusement dans sa tête.
Alors je ne sais pas qui, quand et pourquoi j’ai été piégé, mais je sais que je l’ai été,
piloté par mon DG qui a du mal prendre cet affront.

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J’ai appris que Rita et Noëlle sont devenue amies, et Noëlle lui a parlé de toi, bref il y’a
un truc terrible qui s’est produit pour que ces documents disparaissent, au point ou mon DG
lance un mandat d’arrêt contre moi.
Il a juré de me faire tomber, à cause de sa femme, il me l’a dit en face quand le
document venait de disparaitre et que je suis allé m’expliquer dans son bureau
- Hum, il n’est pas marié
- Siiiii, il est bien agé !!! de grand enfants, de l’âge de Rita, mais…
- Loïc, mais pourquoi tu étais encore avec cette fille, et en même temps tu couchais avec
moi…
- Je ne sais pas, avec toi j’ai un profond sentiment d’insécurité, j’ai peur je ne sais pas
pourquoi, et avec elle, elle est lisible comme dans un livre, pas très intelligente, donc
cette relation me semblait plus accessible, et puis tu as l’art de partir sans nouvelles, un
jour tu pourrais bien prendre ton vol et disparaitre sans laisser de news.
- Mais pourquoi alors revenir vers moi, chez moi l’autre jour
- Parce que je suis inexorablement toujours poussé à revenir vers toi, je vais te confier un
secret, et je serai honnête, ne le prends pas mal s’il te plait, j’essaie d’être vrai, je ne sais
pas cacher des trucs de toute façon.
- Ok
- C’est le jour ou tu m’as montré ton test que j’ai eu le sentiment que tu pouvais être
sincère, ca n’a rien à voir mais de le faire avec toi comme ca librement m’a donné le
sentiment de mieux te comprendre, de t’avoir apprivoisé. Et puis pendant ces jours ou
je me cachais tu m’as cherché, je voyais tes messages, tu es allé jusqu’à Edéa pour me
voir, tu m’as envoyé les nouvelles du décès de ta sœur, je me suis dit que peut être tu
tiens à moi
- Mais bien sur que je tiens à toi Loïc, et j’ai vraiment mal pour ce qui t’arrive même
comme je trouve dommage que tu aies cette vie ou tu couches à gauche à droite avec
les filles la, je sais qu’il y’en a d’autre, tu ne me dis pas seulement mais c’est ca qui t’a
crée des ennuis. Tu sais Loïc, j’ai pris du temps et j’ai fait des choses, je ne sais même
pas si un jour j’aurai le courage de raconter, mais quand j’aime j’aime.

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Je ne te trompe pas, je ne te mens pas, je ne jongle pas, je ne calcule pas. C’est vrai que je suis
du genre à partir sans donner de nouvelles, mais ce ne sera pas pour les raisons que tu penses,
et ce sera parce que je n’ai pas d’autres choix, mais je n’ai pas envie de partir
- Bb dis-moi, tu es vrai vrai enceinte ?
- Oui…
- Tu vas partir ?
- Partir ou ?
- Partir un jour non ? disparaitre !!! j’ai peur d’affronter cette situation seul, je ne sais pas
ce qui m’attends, pendant combien de temps je vais rester caché, est ce qu’on va
trouver les documents la, je n’en sais rien
- Je serai à tes côtés jusqu’à la fin de cette épreuve, je ne te laisserai pas
Il a posé la tête dans mon cou et je l’ai serré.
Nous sommes restés couché comme l’un contre l’autre pendant un temps puis j’ai eu envie de
le sentir encore plus en moi.
J’ai bougé mon bassin et je l’ai collé contre lui, c’est alors que j’ai constaté qu’il était déjà
excité…
J’ai envoyé la main et je l’ai pris dans ma main pour le caresser…
Je l’aurai volontiers sucer si j’étais sure que la nausée n’allait pas intervenir subitement..
Il m’a embrassé et puis je l’ai vu seulement disparaitre sous les draps.
Il a ouvert mes pieds et il a posé sa langue dans mon intimité…
J’ai ouvert les pieds grands quand j’ai senti l’électricité passer dans mon corps.
Merdeu.. le goût !
Loïc savait lécher comme pas possible.
Mon cœur battait seulement à chaque coup de langue car je me demandais quel serait la suite.
A un moment il a mouillé ses doigts de sa langue et il s’est mis à toucher mes tétons, cette fois
ci tres délicatement, c’était un connaisseur. Il savait que parce que je suis enceinte, c’est un
endroit il faut passer mais alors très très légèrement.
Puis il s’est mis à passer le bout de sa langue juste sur la pointe de mon clitoris.

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VIE VOLEE
Ou les bandits qui me cherchaient étaient dehors ooohh, ou c’était les agents de Christian
ooohh, moi je ne les ai plus géré, quand j’ai jouit j’ai poussé un criiii que je n’ai pas pu retenir,
en tremblait de tout mon corps…
Il ne s’est pas arrêté la et il a continué à me lécher encore et encore, plus lentement le temps
que je reprenne mon souffle et que le gout remonte et ensuite il s’est encore engagé dedans,
cette fois ci il a inséré deux doigts en moi, pour faire évoluer le tout ensemble…
Je voulais jouir autrement et je l’ai tiré
- Tu veux ton homme
- Ouiiiiiii
J’ai sourit… on avait pas éteint la lumière, donc on se voyait clair.
C’est avec un plaisir indescriptible que je l’ai senti entrer en moi, il a laissé aller son corps entier
contre moi le temps de bien entrer ne profondeur avant de se soulever sur ses bras.
Je pensais qu’il allait bouger, oui il a bougé mais en engageant la conversation.
- Tu vas me quitter Rose ?
- Hmmmmmm
- Répond Rose, tu vas disparaitre et me laisser
- Non !!! je suis la non ?
- Tu sais que si tu pars je ne vais pas supporter de perdre quelqu’un que j’aime une
seconde fois non ?
Un goût la est passé dans mon rein j’ai fermé les yeux
- Ouvre les yeux la et répond moi, si tu dois partir, je te tue, je me tue, je te préviens
J’ai souri et lui aussi
- Tu me prends pour une bandite hein
- Une vrai, pourquoi tu as tant de secret
Le pire c’est qu’il ne faisait que faire des mouvements de va et vient régulier et soutenu
- Je ne sais pas Steve arrgghhhhh
- Ouvre les yeux la, tu portes mon enfant Rose
- Hmmmmmmmm
- Je n’avais pas prévu ca mais pour toi je veux bien me réorganiser quand tout ira mieux

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VIE VOLEE
- Je serai la quand tout ira mieux, toujours à tes côtés
- Tu es une fleur !!! tu es ma Rose et tes fesses sont sucrées jusqu’àààààà
- Aka, tu es sur moi la maintenant mais quand c’était les fesses de Rita que tu massacrais
au bureau la ce n’était pas sucré ???
Il m’a donné un coup en profondeur
- Heuye !!!! tu veux m’étrangler avec le bangala
- Oui, si ca peut fermer ta bouche, vilaine fille, on sur toi tu parles d’une autre fesse !!
attends alors que je m’occupe des tiennes.
Loïc m’a prise dans une accélération, et les choses se sont corsées dans les positions et les
positions.
Pendant un instant on a oublié tous nos problèmes, pour être égoïste et ne penser qu’à nous,
rien ne comptais plus. Pendant que j’étais sur lui il m’a remercié d’être la, et m’a fait jurer de ne
plus partir. Je passais ma vie à jurer seulement ces derniers temps ci..
Finalement c’est moi qui l’ai fait jouir en le chevauchant…
Il a tremblé de tout son corps avant de m’attirer à lui.
On a passé près de 30 minutes, calés la comme ca, avant d’enfin nous décider à aller prendre
une douche.
Avec Loïc tout semblait aller pour le mieux, il a demandé à ce que je prenne mes affaires et à 4
heure 30, lui-même a réglé la facture de ma chambre, il a demandé à la fille de la réception ce
que les personnes qui m’avaient cherché avait dit, et pourquoi elle leur a donné mon numéro
de chambre.

Pendant qu’il posait la question, il m’avait déjà fait signe de me faufiler, d’ouvrir la voiture qu’il
avait garé en face dans la rue et d’y entrer et fermé tout.
Ce que j’ai fait.
Quand il est revenu, il m’a expliqué qu’ils avaient dit à la fille que j’étais leur cousine venu
d’Europe et qu’ils n’arrivaient pas à me joindre, une histoire sans tête ni queue.
Nous sommes partis dans un petit hôtel encore plus confortable que le mien mais loin à la
sortie de la ville.

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VIE VOLEE
Je me suis installée dans sa chambre et j’ai rangé ma tenue de l’enterrement dans sa chambre.
J’ai essayé de dormir dans les bras de mon hommes, avec tout le bonheur possible sans savoir
que le deuil la partait pour être le déclencheur d’une guerre sans merci, ou tout le monde serait
contre tout le monde

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VIE VOLEE

Chapitre 16

La messe de l’enterrement a commencé.


A cause de Loïc je suis arrivée un peu tard à la maison donc je n’étais pas trop imprégnée quant
à l’atmosphère qui y régnait.
Mais je me rendais bien compte que c’était tendu, les gens se boudaient, maman ne parlait pas
à papa.
Nous nous sommes apprêtés.
L’enterrement à la fin était dans une concession familiale et non sans un cimetière comme
j’avais cru entendre, c’était dans la famille de maman, leur concession à Bali.
Donc le programme était la levée d corps à l’hôpital la Quintinie et ensuite une messe à la
maison.
J’ai aidé dans ce que je pouvais, cuisine, nettoyage des fleurs pour la décoration et tout.
Je pensais aller avec les parents un peu en avance pour apprêter ma sœur qu’elle reçoive une
dernière bénédiction avant d’être définitivement enfermé dans ce bois vitré dans lequel elle
n’aurait jamais dû se retrouver.
Pendant la demi-journée pas moyen de mettre la main sur ma belle-mère ni sur ses sœurs,
même certaines qui aidaient un peu à la maison à un moment ont décalé.
Même papa aussi n’était pas la, mais lui en sortant m’avait expliqué qu’il manquait certains
trucs demandés à l’hôpital et qu’il allait les chercher.
Malgré ma contribution générale je lui ai remis ce que Loïc m’avait donné le matin comme
participation, il s’agissait de 250 000 FCFA.
Mais à l’heure ou on était sensé aller à la morgue je n’ai vu personne.
J’ai appelé papa pour lui demander comment ca se passait car je savais que ce sont les très
proche qui s’occupait du corps, de le vêtir avant la levée mais il n’a pas décroché son téléphone,
ma belle mère alors, ca ne sonnait même pas.
J’ai quand même décidé d’aller à l’hôpital, pour les retrouver un peu tôt.
Quand j’y suis arrivée, ca m’avait l’air désert, en tout cas en ce qui concerne les gens de ma
famille.

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VIE VOLEE
Quand je me suis renseignée, on m’a expliqué que la famille avait déjà enlevé le corps la. J’ai
mis les mains sur la tête qu’Ekiéé !!! Quel était le vrai problème ?
C’est la ou je me suis souvenu que le deuil étant dans la concession familiale, certainement
c’est la bas qu’il devait avoir beaucoup de réponses.

J’y suis allée, la mise en place était faite par le service traiteur, Les membres d’une chorale était
entrain d’installer leur matériel et de s’installer. Personne ne semblait être au courant de
l’absence du corps, ou alors tout le monde savait ce qui se passe, j’ai donc décidé de m’asseoir
en attendant de voir qui, comment, quand le corps allait arriver, surtout que papa ne
décrochait toujours pas son téléphone.
Il y’avait déjà une assez grande quantité de personnes de la famille de ma belle-mère, à croire
qu’ils avaient peut être compris de quoi il s’agissait en venant directement par ici

Je me suis assise dans un coin à l’extérieur pour ne pas être trop vu, parce qu’entre les oncles
qui te pose des questions, les tantes qui te demandent ce que tu leur as apporté et les cousines
qui essaient de se comparer à toi la, j’étais fatiguée et je me suis donc mise à l’écart.
J’ai repensé à mon amoureux, après la nuit sexy qu’on venait de passer, Loïc m’avait étonné par
la passion qui émanait de lui, j’en étais complètement malade, je voulais juste disparaitre avec
lui pour vivre dans un monde ou il n y’avait que lui et moi mais je n’étais pas folle.
Je savais très bien que compte tenu des circonstances de notre rencontre, compte tenu du
passé, un jour ca allait exploser, et ce serai terrible. Je me suis dit que la meilleur des choses
seraient de partir avant que ca ne devienne encore plus profond mais hum…
Je ne pouvais pas me priver d’un tel bonheur, et puis Loïc avait besoin de moi pour faire face à
ses épreuves, je devais trouver un moyen de l’aider aussi en même temps et puis après, j’allais
disparaitre
- Aka tu te donnes des raisons pour ne pas le quitter maintenant
Ma conscience venait de parler à haute voix à travers ma bouche…

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VIE VOLEE
Pendant que je réfléchissais comme j’ai vu un corbillard s’emmener, ma belle-mère éplorée
était assise la en blanc, quelques voiture la précédaient.
Ils sont descendus et ont porté le cercueil pendant que d’autres tantes sortaient avec des cris et
des larmes par ci par là.
Je me suis mise ne retrait pour essayer de comprendre pourquoi papa n’était pas la, ni sa
famille, pourquoi le corps avait été levé ailleurs. Les faire part qu’on avait distribué alors c’était
pourquoi ?

On a installé le corps dans le salon décoré à cet effet.


Quand ils sont entrés, je me suis levée de la ou j’étais et je suis entrée aussi pour assister à la
messe car un pasteur en robe sacerdotale les suivaient bible à la main accompagné de ses
membres je pense.
Dès que je suis entrée c’est comme si mon habit avait la cloche.
Ma belle-mère et une de ses sœurs se sont tournées, le regard qu’elles ont posé sur moi, j’ai
failli rentrer en marche arrière.
- Qu’est ce que tu fais la ?
Ma mère venait de sèchement me poser la question
- Bonjour maman
- Je te demande que tu fais quoi la ? vous avez fini de m’accuser que j’ai tué Flore ?
- De quoi parles-tu ? je sors de mon hôtel, quand est ce que j’aurai dit ca
- C’est toi Rose, c’est toi !!! C’est toi qui a emmené cette mauvaise malédiction dans
notre vie, pourtant je t’ai pris comme ma fille ,c’est ton résultat qui était positif pas le
sien
- Mensonge !!!! tu mens !!! comment tu peux dire ca ? elle m’a tout dit quand je l’ai vu
dernièrement
- Vous voyez !! voila ce que je disais, elle m’accuse d’être une menteuse, je vais
t’administrer le traitement des filles indigne.
Elle s’est levé et a pris un bâton, C’est Dieu qui sait d’où le bâton la sortait et elle l’a levé
vers moi, j’ai mis le bras et ca a cogné sur mon bras. La douleur que j’ai sentie Dieu seul sait.

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VIE VOLEE
J’ai battu en retraite pendant que le pasteur s’est interposé en grondant
- Ma fille ne fait pas ca, ce n’est pas normal
- Pasto, je n’en peux plus, je ne veux plus la voir !!! c’est elle, vous-même avez dit qu’on a
plein d’ennemis !
- Mais ce n’est pas comme ca que ca se gère…
On m’a fait sortir, et certaines de mes cousines, lointaines je suppose m’ont calmé en
expliquant que c’est la douleur…
Sauf que le coup qu’elle m’a mise la n’était pas simple car mon bras a enflé a une vitesse et
la douleur était immense, à un moment je ne pouvais même plus déplier mon bras, je
l’arrêtais seulement un genre, on m’a demandé d’aller à l’hôpital car il devait peut être être
question de fracture.
Une cousine voulait m’accompagner mais je l’en ai dissuadé.
Quand je prenais l’allée qui mène au goudron pour pouvoir prendre une moto, j’ai croisé un
autre cortège…
C’était les gens de la famille de mon père, le plus étonnant c’était qu’ils avaient leur
corbillard, mais il n y’avait rien dedans.
J’ai ralentit pour essayer de comprendre, ensuite j’ai vu derrière certains de mes cousins
côté paternel, ils étaient dans un pick-up, debout, furax, machette à la main !!!

L’affaire la allait prendre une mauvaise tournure, je le sentais. Mon bras me lancait
sauvagement mais je ne pouvais pas partir maintenant.
J’ai suivi les vouture en redescendant, essayant de rattraper papa avant qu’il ne s’introduise
dans la maison.
- Papa !!!! papa !!!!
Il venait de descendre du corbillard
- Rose, tu fais quoi la ? tu es de connivence avec elle ?
- Non papa
- Qu’est ce qui est arrivé à ton bras ???
Il avait déjà triplé en proportion

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VIE VOLEE
- Maman
- C’est elle n’est ce pas ? la sorcière la a dépassé les limites, je n’avais jamais pris de
décision, j’ai passé toute ces années à observer, parfois même je voulais agir mais je me
disais non, laisse la faire, même avec toi j’aurai pu être différent, si elle ne m’avait pas
conforté dans mon erreur. Maintenant c’est terminé !!!
- Mais papa regarde comment vous venez ca va faire le désordre
- Mami, je prends ta sœur et on va à Bafia l’enterrer, je n’étais d’ailleurs même pas
d’accord pour ici, mais s’il faut qu’elle lève le corps ailleurs, emmène mon enfant dans
son église pour la prière, ou c’était pour tenter la résurrection ooh, tout ca sans me dire,
nooonnn !!!
Il m’a seulement devancé et ils sont entrés dans la concession pendant que mes oncles du côté
de ma belle mère sortaient aussi…
J’ai eu la peur de ma vie parce qu’avec les machettes en main, le diable pouvait facilement
manipuler l’un deux jusqu’à la situation dégénère.
Bagarre entre plusieurs jeunes gars la pendant que la famille de mon père tentait de
s’introduire, Dieu merci personne n’a utilisé la machette jusque la, mon père et certains de ses
frère sont entrés ou il y’avait le cerceuil pour le porter..

Il y’a eu des cris à l’intérieur, comme à l’extérieur car ca prenait déjà une tout autre allure, j’ai
subitement vu les frères de mon père sortir avec le cercueil pendant que mes tantes tiraient
aussi par derrières, ma mère elle se roulait au sol en signant sur mon père.
A un moment ceux qui bagarraient ne se sont pas rendus compte que le cercueil passait à côté
d’eux et ils ont continué faisant ainsi tomber le cercueil sur le côté, l’autre côté, ou reposait les
pieds était encore dans leur main.
La vitre s’est cassée et le corps est sorti en partie, sa tête dehors.
Mon Dieu ca a horrifié tout le monde, la bagarre s’est achevé la la la , silence totale, il n y’avait
plus de camp, il y’avait seulement la honte générale dans le camp.
Les voisins et amis qui étaient la pour accompagner les personnes éprouvés ont commencé à
murmurer.

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VIE VOLEE
C’était comme ci on nous avait paralysé même se précipiter pour arranger ca, personne n’a
courru, même ceux qui portaient les pieds la sont restés immobile jusqu’à ce qu’un cousin
courageux décide de se précipiter pour redresser le cercueil.

J’ai vu la face de Flore, je ne l’avais pas vu depuis qu’elle avait rendu l’âme au pied de ma belle-
mère à l’hôpital.
Le corps qui est sorti semblait ne pas être elle. Noire, desséché, rouge à lèvre trop rouge, lèvres
pincées, bref, Ma sublime Flore n’était plus.
Mon père a poussé un cri avant de s’effondrer, j’ai voulu me précipiter oubliant ma douleur
dans le bras mais c’a m’a tué, j’ai crié en arrêtant ma main avant de freiner mon élan.
Certains se sont précipité vers le cercueil, pendant que d’autres couraient vers mon père.
Mes tantes et ma mères se sont couchées au sol en pleurant, elle criait que c’est un mauvais
présage, la mort a posé ses valises chez nous. La dernière fois qu’un corps était sorti du cercueil
la même année on avait perdu 7 personnes de la famille.
Le pasteur lui a commencé à prier avec ses accompagnateurs et la chorale qui avait rejoint la
scène.
Scène digne d’une fiction…
Finalement un grand-père que moi je n’ai pas reconnu s’est avancé de je ne sais d’où !!! Mais il
sortait du côté de ma mère.
Il a grondé en patois et ceux qui voulaient encore faire un peu la force là se sont rangés.
On a porté mon père et on est parti avec lui dans la voiture, sa sœur direct a démarré pour
l’emmener à l’hôpital..
Je voulais bien les suivre mais j’étais concentrée sur ce qui se disait.
Je ne comprenais pas bien la langue mais quand il a parlé ensuite en Bafia à mon autre famille,
j’ai seulement vu les gens chercher les chaises ; on a couru appeler un vitrier pour venir
refermer la vitre cassée du cercueil, ensuite tout le monde s’est assis…
De la ou j’étais en bas de la tante, j’étais tellement hébétée que je n’ai même pas voulu me
joindre à leurs réunions la, entre moi qui n’allait pas bien et papa !!! je me demandais quoi faire.

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VIE VOLEE
J’ai sorti mon téléphone et j’ai fait un WhatsApp à Loïc pour lui dire que je ne vais pas bien, je
me suis fait mal au bras et qu’ici ca ne va pas.
Pour WhatsApper avec la main j’ai vu flou mais bon, je n’avais pas le choix. Il m’a directement
répondu qu’il s’apprêtait à me faire une surprise en venant au deuil et qu’il préférait de toute
façon que je rentre et que je quitte cet atmosphère.

En l’attendant j’ai tendu l’oreille pour essayer d’écouter le discours du patriarche qui avait tenu
tout le monde en respect.
Il parlait en français, parfois en Douala et quelqu’un traduisait.
Il a expliqué l’histoire de la famille, les traditions, les us et coutumes pour enfin atterrir en
disant que ce qui s’était passé était de très mauvais augures pour la famille et qu’il fallait faire
des rites.
Il a annoncé ç ma belle-mère que ce corps ne pouvait définitivement plus être enterré la dans la
concession, de peur que plusieurs ne suivent et il lui a demandé de laisser ce corps repartir chez
son mari.
Elle pleuré toutes les larmes de son corps mais lui avait déjà changé de sujet.
Pendant qu’il était entrain de mettre l’accent sur l’urgence des rites à faire pour la purification,
j’ai encore vu un autre groupes de 6 personnes arrivées, ce tout ci il n y’avait ni la famille de
mon père, ni la famille de ma mère…
On s’est dit que c’était les gens qui arrivaient pour le deuil, mais au lieu de s’installer vers les
tantes comme les autres personnes qui étaient engagés dans les commentaires après avoir
assisté à la scène de la bagarre du corps ceux-ci se sont dirigées vers la réunion.
Un oncle s’est levé pour s’approcher d’eux et les écouter.
Il a discuté avec eux avant de revenir s’asseoir et lâcher
- C’est le père de l’enfant de Flore, ils veulent assister au deuil et récupérer son enfant
Ma mère a sauté comme si on l’avait branché pendant que moi je me rapprochais avec ma
chaise

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VIE VOLEE
- Vous voulez quoi ? récupérer quoi ? n’est ce pas tu lui avais dit que tu n’es pas le père
non ? tu t’es occupé d’elle et de cet enfant ? quand elle était malade tu l’as géré ? ce
n’est pas toi qui lui a donné la maladie la ???
Quand elle a dit ca tout le monde s’est indigné et on lui a murmuré quelque chose mais c’était
trop tard, ca avait déjà fait un chemin dans la tête du gars.
Il a poussé un cri en mettant les mains sur la tête.
- Donc ce qu’on racontait était vrai ? elle était malade du SIDA, mon Dieu maman qu’est
ce que je vais devenir si j’ai ca, putain !!!!! on me l’a bien dit dans le milieu à Paris je
pensais qu’ils étaient jaloux, on me disait dans leur famille ils sont ca, elle-même nous a
dit que sa sœur a ca, qui te dit que pas elle, mais moi j’insistait…
Sa mère l’a pris dans ses bras pour le calmer avant de s’adresser à ma belle-mère.
- Madame je ne vous connais pas, mais comme cette histoire est sortie de votre bouche,
s’il s’avère que mon fils a ca, sachez que je vais mettre votre famille mal à l’aise dans ce
pays, je ne pense pas qu’il ait de relations plus grande que celles que mon mari
-
- et moi avons, donc soyez patients !!! Viens Rodrigue allons. Nous reviendrons prendre
l’enfant après avoir résolu le problème de ta santé, Madame il est mon fils unique, son
Père est le Chef de la cour suprême, priez de tout votre cœur, priez !!!!
- Le frère de on père est ministre de la Justice. On est venu dans la paix mais nous
constatons qu’il s’agit d’une guerre déclarée dans la vie de mon fils depuis des années…
Je ne suis pas une femme à problème, mais je sais m’accrocher sur les problèmes et
vous m’avez cherché.

Elle a tiré son fils ils sont partis.


Tout le monde était glacé. Ses menaces avaient l’air trop réel pour qu’on les néglige.
- Tu parles trop !!! Tu parles trop !!!! tu vas nous tuer héééé
C’était une de ses sœurs qui n’a pas pu se retenir, ca engagé une série de plainte ou elle a
juste baissé la tête.

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Ma belle-mère savait elle-même qu’elle avait dérangée, donc pendant que tout le monde
parlait elle s’est complètement tue.

J’ai pensé à la fille de Flore, la façon qu’elle m’avait fait jurer de prendre l’enfant la, j’allais me
placer comment dans la discussion familiale pour dire que je voulais l’enfant la ? J’habitais
d’abord ou ? Quel était mon statut, ma vie ? Ma situation professionnel pour aspirer m’occuper
non pas de seulement un mais de deux enfants !!!! Mais il me fallait la prendre comme promis,
je le lui devais…
J’avais encore un peu de temps pour réfléchir et pour en parler avec papa.
Finalement pendant que j’écoutais les diverses propositions ce qu’il adviendrait de l’enfant J’ai
vu Loïc entrer dans la concession, les gens de la famille comme d’habitude se sont encore
tourner, surtout qu’il était quand même assez présent dans son style bobo riche la.
Je me suis levée pour aller vers lui, un cousin aussi s’était levé, je lui ai dit de laisser, que c’est
moi qu’on cherche.
J’ai senti le regard curieux de mes cousines et tantes sur moi.
Ce d’autant plus que quand j’ai voulu faire la bise à Loïc il m’a prise par la taille et m’a plutôt
donné un baiser à la bouche tout à fait naïvement.
La honte pouvait me tuer, je ne voulais même plus me tourner pour voir qui regardait quoi.
- J’ai très mal au bras regarde
- Wow !!!! qu’est ce qui t’est arrivé ?
- Une longue histoire, allons à l’hôpital ca me fait trop mal aïe !!!!
Le genre de aïe que ce n’est même pas que la douleur s’est fait plus ressentir la la la mais juste
pour que le gars ai même encore pitié et ca marché
- C’est énorme !!! il faut qu’on aille faire une radio, mais les nouvelles ne sont pas bonnes
- Quoi ?
Pendant qu’il voulait m’expliquer quelque chose un petit que je ne reconnaissais est venu nous
appeler
- Le Grand-père vous appelle !
- Comment ca ? il m’appelle ?

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VIE VOLEE
- Nooonn il a dit vous deux
- Nous deux ?
- Oui
Il est redescendu à la réunion et nous l’avons suivi, j’avais peur comme si on nous avait attrapé
en flagrant délit de vol ou un truc comme ca.
Dès que nous sommes arrivés, il a demandé qu’on s’asseye comme si c’était nous l’ordre du
jour.
De l‘autre côté le vitrier était entrain de refaire la vitre cassée.
Voila le grand-père la qui demande qui je suis en secouant la tête..
Mes tantes lui explique qui je suis, en réalité je ne suis même pas parenté direct à la famille,
après il secoue encore la tête
Ensuite il se tourne vers son interprète et dis une longue phrase
L’interprète aussi se tourne vers moi
- Il dit que tu as fait perdre à ton équipe un match qu’il aurait pu gagner facilement. Tu
n’as pas laissé le destin te guider mais avant que ton joueur ne t’ai fait la passe qui allait
te donner la victoire tu avais déjà perdu le match par tes pulsions et passions de
jeunesse, maintenant tu vas faire quoi à part souffrir ?? il dit aussi que seul les Dieux
pourront avoir miséricorde.
Après il a demandé en Français qui était Loïc, je lui ai dit que c’était mon ami
Il a encore secoué la tête et parlé en douala, puis l’interprète s’est tourné
- Il dit que le mal ne considère pas la justice qui est dans le cœur avant de t’attaquer,
mais Dieu lui considère ca et qu’une grande douleur t’affligera mais il te faudra trouver
la force d’avancer.
Après ca ils ont continué à parler d’autre chose sans plus revenir sur le sujet, ma mère qui avait
les yeux baissés jusque la, nous fixait maintenant.
Finalement on a du prendre congé, mais le grand-père la n’a même plus répondu.
A l’hôpital on a parlé d’immobiliser mon bras pendant quelques jours, et de massage, ce qu’ils
ont fait.
En route, Loïc m’a posé une question à la quelle je ne m’attendais pas

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VIE VOLEE
- Chérie, si on devait vivre cachés le restant de notre vie, l’accepterais tu ?
- C'est-à-dire comment ?
- Les recherches me concernant se resserrent et si je vais en prison je ne sais pas pour
combien de temps ce sera, j’ai un endroit ou aller vivre en attendant
- Ta famille ne peut pas t’aider ?
- Mon grand-frère Christian n’a rien voulu faire, papa lui en a parlé mais il n’a rien dit
depuis, pourtant mon DG est son ami, je ne veux même pas y penser, répond moi
- Et ton fils ?
- Il me manque terriblement, mais je lui ai promis de revenir très bientôt le chercher, dès
que je pourrai
- Loïc, j’ai juré à ma sœur de prendre sa fille à ma charge si elle meurt, comment pourrai
je m’enfuir avec toi avec l’enfant la ? étant moi-même enceinte
- Ta famille a accepté ? non justement !!! il y’a des disputes, le père de l’enfant qui ne
s’en était jamais occupé a débarqué.
Je lui ai raconté la scène, puis celle ou j’ai vu mon bras cassé, ensuite celle avec mon
père.
- Ta sœur était malade ??
- Oui oui !!
On a un peu débattu sur la question de façon générale avant qu’il ne me dise :
- Ecoute tu peux prendre sa fille, j’ai vidé tous mes comptes et j’ai de quoi nous faire vivre
pendant un bon moment, je ne pourrais pas m’en sortir sans toi, en retour je te promets
d’être toujours dans les bons comme les mauvais jours
- Ce sont des vœux de mariage ca !!!
- On fait notre mariage ici dans la voiture non ?
- Ou veux tu qu’on aille ?
- J’ai une amie à moi qui a un endroit la bas à Kribi ou on peut vivre, c’est éloigné du
centre mais elle a une dépendance qu’elle me prête volontiers
- Amie comment ?

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VIE VOLEE
- Elle est sortie avec mon grand-frère et ca s’est mal passé, ils ne sont plus en contact
mais elle a gardé de bons rapports avec moi
- Elle ne va pas te trahir ? noonn elle ne fera jamais ca
- Ook, j’accepte
- Tu blagues !!
- Akiééé !!!! ok je refuse alors
Il a juste souri et m’a pressé la main tout en conduisant.
Bizarrement aucun de nous n’a reparlé de ce que le père la avait dit pendant le trajet.
Quand il m’a redéposé, il s’est excusé et est reparti.
On a convenu que de retour de l’enterrement, je devais le rejoindre la bas. Mais avant je
voulais régler la question de l’enfant.

C’est comme ca que finalement on a fait la veillée sur place comme prévue, avant d’annoncer à
tout le monde que l’enterrement se ferait à Bafia à la surprise général.
Mais une messe et la collation allait toujours avoir lieu en matinée.
Nous nous sommes allées enterrer Flore à Bafia dans la stricte intimité familiale.
Après l’enterrement, j’ai tiré papa à côté pour lui faire part de ce qui s’était passé concernant le
père de l’enfant de Flore et du désir de Flore avant sa mort.
Il m’a exprimé son embarras car il ne connaissait rien au sujet de l’autre famille de cet enfant
mais Flore lui avait également précisé son choix quant à l’adoption de l’enfant.
On a convenu d’organiser une réunion de retour à Douala, le problème est que de retour à
Douala la c’était une convocation qui nous attendait à la maison, ils accusaient Flore et notre
famille d’avoir délibérément infecté leur fils, accusant flore d’avoir fait son test auparavant et
d’avoir truqué les résultats.
Quand j’ai vu ca j’ai su qu’ils avaient la preuve qu’elle avait un test positif avant son départ,
mais je ne pouvais pas laisser qu’on l’accuse de l’avoir fait délibérément, que celle qui en était
responsable assume une fois pour toute !!!

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VIE VOLEE

Chapitre 17

Pour calmer la situation, on a convoqué des réunions avec la famille du père de l’enfant de
Flore.
Je ne pouvais pas retrouver Loïc tant que ce problème n’était pas arrangé donc je suis
restée et lui est allé s’installer.
Quel était la finalité de leur démarche ? Récupérer l’enfant, voila pourquoi tout ce
déballage et tous ces problèmes existaient, deuxième chose, le test de leur fils est sorti
positif et je me demandais s’ils voulaient qu’on déterre Flore pour l’emprisonner.
Le fameux soir de la réunion, nous sommes allés chez eux pour essayer de négocier,
d’obtenir un arrangement, mais dans la famille on a décidé de ne pas donner l’enfant de
Flore sachant que c’était sa volonté.
On est arrivé chez eux en rang séparé, ma mère qui ne passait à la maison que pour prendre
des affaires et les siens, plus mon père et une de ses sœurs.
On a tous convenu à la porte que pas question de donner l’enfant à ces gens.
Quand nous sommes entrés, mon Dieu devant nous s’érigeait une énorme maison, mais
vraiment splendide…
Je me suis demandée ou les parents de ce gars avaient pris un tel argent, même si son père
était président, c’était scandaleux.
Quand le gardien nous a fait entrer il nous a demandé d’attendre à la porte et c’est dans la
cour que des chaises ont été installées pour nous recevoir.
A ma grande surprise je me suis rendue compte c’était la maison du gars en question, il est
sorti avec une brunette qui était sur des talons long de 30 cm et portait un caniche.
J’ai reconnu la nga la, elle faisait le tapin pro à Paris, on disait même qu’elle tourne les films
X avec les animaux et tout.
Ils se sont assis devant nous et cette fois ci je n’ai vu ni ses parents ni personne.

Le gars était d’abord habillé en pantalon blanc, chemise ouverte sur le torse comme une
star hollywoodienne, j’ai wanda.

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VIE VOLEE
Il prend la parole sans nous dire bonsoir et tombe dans le vif du sujet.
Flore m’a menti, elle s’est servi de moi pensant à travers le gosse avoir des biens, elle se
savait malade et elle m’a infecté, je ne l’ai découvert que dernièrement, et dans nos
recherches nous avons découvert qu’en partant du pays elle se savait et elle a truqué ses
résultats pour voyager, il a tellement sali ma sœur devant mes parents silencieux que j’ai
pris la parole.

- Monsieur je ne vous connais pas, mais je ne comprends pas comment vous pouvez salir
la mémoire de ma sœur comme ca, elle n’a jamais été une fille intéressée encore moins
une menteuse, elle ne savait rien et elle a du le découvrir avant.
-
- Rose !!! tu ne me connais pas mais Paris est petit, je suis Zaza à Paris et ca c’est Néné,
toutes vos petites manigances de camerounaise désespérées à Paris la on connait, moi
j’ai réussi mais ce n’est pas le cas de tous, alors laissez votre discours aigri, je veux mon
enfant !
Quand il a dit Zaza j’ai d’abord tiqué !!! le nom la me disait quelque chose, il y’avait plein de
rumeurs sur lui à Paris, il fallait que j’appelle Jimmy pour qu’il me rafraichisse un peu la
mémoire car c’est lui qui me parlait souvent des people Camer en mbeng.
Le gars nous a menacé de toute genre de menace si on ne lui donnait pas son enfant, jusqu’à
dire qu’il pouvait prouver que Flore était malade ici et qu’il y’avait eu du faux dans ses papiers,
bref il a aligné une série de chose et de menace.
Mon père s’est levé doucement et a pris la parole
- Monsieur, je ne vous connais pas et grand bien m’en fait, mais sachez une chose, cet
enfant qui a une époque semblait ne pas être le votre, qui ensuite est passé pour un
moyen de vous voler et qui subitement aujourd’hui est votre enfant bien aimé ne sera
jamais le votre. Vous avez encore tout ce qu’il faut pour faire des enfants, et je vous le
conseille vivement mais la petite la, oubliez. Poursuivez les procédures ou vous voulez,
faites déterrer ma fille et qu’elle comparaisse au tribunal pénal international, ca vous
regarde mais comme je tourne mon dos la, ce sera la dernière fois qu’on se voit et que

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VIE VOLEE
ce sujet est remis sur la table. Il ne faut pas vous voir deux fois pour comprendre quel
type de vie vous menez et ce à quoi sera destiné cet enfant entre vos mains. Rose, suis-
moi….
Il s’est tourné et il est sorti, suivi de moi et sa sœur, mais je ne sais pas pourquoi exactement
ma belle-mère et sa famille sont restées.
Nous les avons attendus dehors pendant 30 minutes mais ils étaient toujours à l’intérieur,
finalement papa a décidé qu’on s’en aille.
Dans la voiture il était en colère, il a décidé qu’on devait aller récupérer l’enfant la et sa nounou
allait prendre soin d’elle chez lui, à la maison, avec femme ou sans femme.
Le lendemain tôt le matin, selon notre plan, je me suis retrouvée à la maison et nous sommes
allées chez la sœur de ma belle-mère très tôt, celle qui gardait l’enfant.
Elle nous a fait entrer.
La petite était toute en forme, sa nounou lui donnait à manger, elle était super bien habillée,
joli petite robe rouge.
Mon père a introduit le sujet direct
- Je suis venu prendre l’enfant
- Quel enfant Papa ?
- L’enfant de ma fille Flore, tu me demandes quel enfant ?
- Mais je ne comprends rien, hier après la réunion, on m’a appelé pour me dire que
finalement le père va s’en occuper, maintenant toi tu demandes que je te donne
l’enfant encore comment ?
C’est vrai que ma tata la n’était pas dans la délégation qui s’y était rendue.
- Oui oui donne le moi, va prendre ses affaires, elle n’ira nulle part
- Tonton, attends alors les autres arrivent
- Tu veux discuter ce que je te demande parlant de ma petite fille, la fille de mon
enfant ???
Elle est restée la indécise puis elle est seulement allé dans la chambre prendre un petit sac louis
Vuitton Rose, c’était les goûts de ma feu sœur, toujours fashion.
Elle est revenue avec le sac et la nounou s’est levée avec l’enfant.

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VIE VOLEE
En sortant devant son portail nous sommes tombés sur ma mère, elle sonnait à peine, dès
qu’elle nous a vu elle a viré au rouge
- Vous partez ou avec l’enfant la ?
Mon père ne lui a même pas répondu, il l’a tout simplement bousculée sur le passage.
Comme elle aussi avait le sang chaud, elle est revenu à la charge essayant d’arracher l’enfant
dans les mains de la nounou
Facon que mon père a pris l’élan, si sa petite sœur ne s’interposait c’est qu’elle allait sentir
attérir sur elle un bon coup de poing
- Tu n’as pas honte Anta ?(c’était son petit nom de maison) je en te reconnais plus,
depuis plusieurs années même, depuis même que tu es entrée dans ce que tu es entrée
la
- Tu ne me reconnais plus parce que tes œuvres maléfiques ont été mises à jour
- Donc c’est ce qu’on t’a dit là-bas ? il y’a des églises la dehors, je n’ai aucun problème
avec l’église mais on doit voir la différence en bien, pas ta qualité la !!
- Donne-moi cet enfant Abouem, donne moi mon enfant
- Elle n’ira nulle part, tu as combiné avec ce pédé que j’ai vu hier, et je te connais, tu veux
déjà lui remettre cet enfant mais en échange de quoi ? il vous a proposé l’argent ?
- Il ne nous a rien proposé, je suis déjà sortie de ta maison, je fais ce que je veux
- Hé bien fais ca avec ce qui t’appartient, on a vu ce que ca a donné sur ta fille.
Il a fait passer la nounou devant lui et nous avons commencé à avancer.
J’ai seulement senti comment mes mini cheveux la menaçaient de se décoller de mon crane, je
me suis retournée pour encaisser une rafale de gifles sur le visage
- C’est toi !!! c’est toi !!! Sorcière, c’est à cause de toi que j’ai tout perdu, et tu te vantes
d’avoir tout gagné. Si ma fille meurt c’est toi
Sa sœur a intervenu pour la pousser à lâcher ma tête
- Anta Calme toi non ?
- Elle est la cause de la mort de ma fille, tu as finis la prostitution en France, je te maudis
La phrase la est montée dans ma tête, celle la se prenait pour qui ???
J’ai levé les yeux et je l’ai fixé en la défiant

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VIE VOLEE
- Tu me regardes hein ? tu me regardes hein !!!
Elle a encore plongé sur moi, essayant de déjouer le barrage de sa petite sœur mais cette fois si
c’est ma main sur son dos qu’elle a senti, j’ai appliqué ca avec rage avant d’exploser
- Je t’ai assez respecté, et je me suis assez tue, Tata, elle nous a fait les test quand on
devait voyager ; je devais voyager le même jour que Flore non ? le résultat de Flore est
sorti positif, ma part négatif, elle a gardé le secret et elle a fait changer les résultats,
Flore se seraient soigné depuis si elle avait su, mais Flore ne savait pas, c’est elle qui me
l’a dit. Et moi j’ai souffert pendant des années, le traitement me rendait même malade
au lieu de me guérir. J’en ai souffert et aujourd’hui elle m’accuse de quoi ?
- D’être une fille maudite, ton père te le disait tout le temps, c’est moi qui te défendait, il
a même refusé que tu voyages disant que tu avais gâché sa vie, il est la qu’il dise si je
mente.
Il était à distance, c’est lui qui portait maintenant Vanessa, mais il n’a pas bronché pendant
l’altercation, même quand elle l’a mentionné, ca m’a fait mal un genre.
- Tant pis, j’ai grandi et j’ai fait ma vie, mais ne m’interpelle plus et ne lève plus la main
sur moi, je ne suis pas un enfant
- Hum oooohhhh
Elle a tapé les mains
- N’est ce pas que tu es vite grandi, après avoir couché avec 5 hommes étant encore
petite comment tu ne vas pas frotter des épaules devant moi ? tu fais maintenant
comme si tu aimes trop Flore, n’est ce pas tu l’avais accusé que c’est elle qui a fait qu’on
te viole ?
J’ai eu profondément honte, il y’avait déjà l’attroupement devant nous
- Laisse Flore en dehors de toute ca, mais sache que je n’ai plus aucun respect pour toi, je
en vais plus me laisser manipuler comme tu l’as fait
- N’est ce pas ma fille est morte et tu te vantes, jusqu’à venir avec un homme chez nous,
homme que j’ai bien reconnu, tu crois que comme j’avais la tête baissée ou comme il a
grandit je ne sais pas qui il est ? un coup ce sont eux qui t’avaient violé, un autre coup

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VIE VOLEE
c’est devenu ton fiancé… ta vie fait pitié… ton père avait raison de dire que tu méritais
ce viol.
J’ai eu tellement mal que j’ai cherché ce qui lui ferai aussi très mal
- Mieux ma vie, je peux encore la redresser, ta vie vaut mieux ? tu te dis mère ? une mère
qui laisse son enfant mourir ?
J’avais touché la ou il ne faut pas, elle a failli mourir seulement, elle voulait me tuer de ses
propres mains, au point ou tous ceux qui nous avaient laissé nous engueuler ont été obligé
d’intervenir pour séparer.
J’ai retrouvé mon père et nous sommes partis.
Dans la voiture il ne m’a rien demandé, moi non plus je n’ai pas posé de questions.
Arrivés à la maison, la seule chose que je lui ai demandé c’est de savoir quand est ce que je
pourrai avoir l’enfant, il m’a juste dit d’attendre le temps que la situation se calme et qu’il
informe la famille de la volonté de Flore.
En me séparant de lui j’avais tellement mal, il m’avait demandé pardon mais comment avait-il
pu se réjouir de mon malheur ?
Et moi qui pensait qu’avec le temps elle n’allait jamais reconnaitre qui était Loïc, déjà que moi-
même je ne me souvenais pas très bien de lui quand on était petit. Lui en tout cas ne l’avait pas
reconnu, elle avait un voile, sur la face et même quand elle l’avait soulevé, elle avait la tête
baissée, mais quand je l’avais vu descendre j’avais eu peur au départ. Je voulais qu’il m’attende
dans la voiture c’est lui qui avait décidé de pointer sa tête !

Le soir je lui ai raconté en surface, l’altercation, mais la douleur de ce que lui et ses frères
m’avaient fait est un peu remontée.
J’ai même raccroché le téléphone à un moment pour ne pas pleurer au téléphone.
Même mon père avait eu tant de haine pendant si longtemps, je comprenais pourquoi il m’avait
autant demandé pardon tant de fois, ces gens m’avaient haï et profondément haï.

Pendant que je me reposais à l’hôtel, j’ai eu un appel de ma tante, celle devant qui l’altercation
s’était déroulée.

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VIE VOLEE
- Allo Rose ca va ?
- Un peu tata et toi ?
- Ca va, j’ai entendu ce qui s’est passé ce matin et je me rends compte que tu es naïve
flore. Je ne sabote pas quelqu’un encore moins un mort mais Flore t’avait dit qu’en
partant elle ne savait pas que c’était elle la malade et pas toi ?
- Oui tata
- C’est terrible, elle savait, sa maman savait et c’est ensemble qu’elles ont décidé de
changer ce test, elles sont allées voir le laborantin ensemble.
Ce qu’elle m’a dit m’a choqué, mais allais je condamner ma sœur morte ?
- Tata pourquoi me dis tu ca ?
- Parce que je trouve que tu es trop naïve Rose, tout le monde est responsable dans ca,
même ton père, te souviens tu de comment il te traitait ? aujourd’hui il veut faire passer
ma sœur pour une méchante ?
- Tata le problème c’est que les autres se sont excusés, Flore a pleuré en me demandant
pardon et je lui ai pardonné, même papa
- Ma fille en tout cas voila mon conseil, ne fais pas trop confiance aux gens et c’est bien
ce que tu as fait, il faut pardonner, même ta maman pardonne, elle souffre beaucoup et
elle en a vu de toutes les couleurs avec ton père que tu vois la, ne vois pas comme elle
court dans les églises la
- Comment ca ?
- Rose ton père est allé faire 4 enfants avec une femme de chez lui, elle habite à Yaoundé,
ou tu es la, tu as deux frère et deux sœurs et la femme est encore enceinte hein ? A la
maison il ne rationne pas, mais la femme est logée et nourrit, toute sa pension retraite
part la bas, imagine ce qu’elle peut ressentir elle qui n’en a accouché qu’un,
- Non tata, il ne peut pas avoir fait ca
- Il ne peut pas ah ? voila pourquoi affaire de couple et la vie des gens la ne reste pas à la
fenêtre tu commentes, si tu veux commenter la vie de quelqu’un, entre par la grande
porte, assied toi dans la vie la et en vivant ca tu vas voir clair.
- Et comment elle a su ca ?

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VIE VOLEE
- Parfois il se lève il part même faire 6 mois à Yaoundé, il ne dit même pas ce qu’il fait la
bas, entre temps tu penses que maman fait comment ici ? c’est nous qui l’a soutenons.
Pour le deuil il a imposé que son autre femme sera la, voila pourquoi tu l’as vu
complètement changé le programme, ce n’est pas facile

Mince, j’étais déjà confuse concernant ces gens, finalement tout le monde était louche dans
l’affaire, il était clair que ma mère souffrait, quand je la voyais même dans ses choix et sa vie il n
y’avait aucune forme d’épanouissement. J’ai donc pris la décision de parler à mon père dès que
possible.
Le lendemain de ce jour, Jimmy m’a appelé et je lui ai raconté ce qui s’était passé entre temps.
Sa réaction était bizarre, moi je connaissais quand Jimmy était embarrassé.
- Jimmy parle non ? si tu as des divers sur le gars la dis moi
- Rhoooo, Rose tu as décidé de récupérer l’enfant ton père l’a que veux tu encore, ta
sœur avait raison, ce n’est pas un gars à qui confier ton enfant
- Ekié pourquoi, dis moi tout
- Tu sais que j’ai des amis qui sont les siens non ? sa vie est tout sauf claire
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire que pas clair non ?
- Rhooo Jimmy !!!! je vais raccrocher tu me fatigues
- Rose, ils ont mentionnés dans la prostitution, trafic de Drogue, réseau de proxénétisme
avec les petites filles enlevées en Afrique etc… même les braquages et la fey mania,
c’est tout une longue liste.
- Hein ?? je comprends toute cette richesse !!! ses parents apparemment sont des boss ici
- C’est faux, il raconte qu’il est fils de ministre etc… même ici à Paris mais il parait que sa
maman vendait les beignets à Bifaga à Ndogbon mais qu’il a réussi à la loger et ils se
font passer pour une grande famille influente maintenant…
- Noooonnn, ils nous ont menacé en tant que famille puissante, jusqu’à accusé Flore de
lui avoir donné le SIDA

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VIE VOLEE
- Mais non, mais non, c’est faux! il est malade depuis des années et suis son traitement à
la lettre, tout le monde le sait, son ami me l’a confirmé, je ne vois pas pourquoi il accuse
ta sœur, il est à Paris et y règne depuis une dizaine d’année
- Voila !!! j’avais dit que ma sœur n’a rien fait
- Au fait tu rentres quand ? ta vengeance n’est pas encore terminée ?
- Je suis confuse bb, je suis amoureuse du dernier frère et je n’ai plus envie de me venger
de personne, surtout que je suis en santé, donc…
- Haaaannnnn
- Et Jimmy, je suis.. euh… Enceinte
- Quoi ???? pas toi !!!!! ou ma Rose que je connais ? toi enceinte ?
- Oui oui, je ne sais pas ou est la vrai Rose, mais j’ai envie d’aller au bout de l’aventure
avec celle-ci, tu me comprends Jimmy
- Hum…… ai-je le choix, sois juste prudente, c’est lui le père ?
- Non , je ne sais pas qui des frères est le père
- Oueeeehhhh ma petite chérie… ta vie s’écrirait sur plusieurs tome, bon courage ma
puce
- Merci Jimmy, bye

En fin de journée pendant que j’essayais de gérer un vertige j’ai reçu encore un autre appel,
numéro de ma tante

- Allo tata ?
- S’il te plait Rose demande à ton père d’être prudent, je ne sais pas ce que Anta a fait
mais le père de Vanessa la menace même de mort pour l’enfant. Elle a encaissé de
l’argent pour refaire sa vie, en échange elle devait œuvrer pour qu’il ai l’enfant mais
maintenant que maman n’a pas encore pu récupérer l’enfant, il la menace. Je les ai
entendus mais elle ne le sait pas
Je lui ai raconté tout ce que j’avais appris sur le gars, ma tante était dépassée. Puis je lui ai dit
encore qu’elle était la volonté de Flore.

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- Mais toi prends l’enfant et sa nounou et partez non ? disparait et puis après tu pourras
me donner ton contact, juste pour qu’on ai des nouvelles, va même en France avec eux
mais la façon qu’il insiste jusqu’à payer la, je ne pense pas que ce soit seulement par
amour pour l’enfant. Ces gens ont tout genre de recours et de pratique, va chercher
l’enfant, quand Papa est distrait tu t’enfuis s’il te plait.
C’est ce que j’ai donc fait, ce jour la à la maison, papa était la, bien au salon, pas moyen de
jongler quoi que ce soit, mais j’ai quand même pu avoir une conversation avec sa nounou.
Je lui ai expliqué que Tata Flore voulait qu’elles habitent avec moi, sa réponse m’a d’abord
secoué, elle était moitié en pidgin et moitié en anglais mais c’était ca le résumé :
- Oui tata, c’est mieux qu’on parte parce que papa hier m’a demandé que si bb vanessa
dort je viens le masser dans la chambre, j’ai eu peur je ne suis pas venue mais le matin il
m’a grondé.
Akiaaa !!!!!
C’est vrai qu’elle avait un corps très développé et forte poitrine mais l’enfant la avait
certainement maximum 18 ans.
Je lui ai donné mon numéro et on a convenu que le lendemain soir, dès que j’allais la biper, elle
allait d’abord faire sortir les bagages par la fenêtre de Flore, ensuite elle allait sortir avec
Vanessa comme si elle veut dessécher les habits avant de fermer la porte à clé, et puis
directement, elles allaient me retrouver dans la rue.
Mais le lendemain soir, Pendant que j’étais en route, dans les 22 heures comme on s’était
décidé elle m’a d’abord bipé pour me dire qu’il y’avait des amis de papa à la maison, que
j’attende car c’est elle qui leur servait à boire.
Je me suis assise dans un snack et j’ai attendu jusqu’à ce qu’elle me fasse signe.
Quand ils sont partis, elle m’a fait un message dans son français approximatif pour me dire
qu’elle lançait déjà les bagages, que je vienne à la fenêtre pour prendre les affaires. J’ai
attendu quelques minutes avant de m’y diriger.
A ma grande surprise, j’ai aperçu à distance la lumière au salon et la fenêtre de la chambre de
Flore ouverte.

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VIE VOLEE
Quand je voulais m’avancer en direction de la fenêtre, dans la ruelle entre notre maison et celle
du voisin j’entends
- Anti anti anti
Avec une toute petite voix, je me suis dirigée vers la et j’ai trouvé la nounou toute essoufflée,
elle n’arrivait pas à m’expliquer ce qui se passait et je me suis agacée en criant parle non !!!!

Shuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttttttt
Elle m’a supplié de me taire et ne faisait que pointer du doigt la maison.
- Il y’a quoi
Elle m’a expliqué qu’il y’a des hommes qui sont venus à la maison et ils ont engagé une bagarre
avec mon père qui voulait se défendre, et ils parlaient tous pidgin, elle dit qu’elle a entendu un
dire
- Oussaye de pickin ?
Elle a compris qu’ils veulent l’enfant
- Ils sont encore la-bas dedans ? lui ai-je demandé ?
Elle a hoché la tête en m’expliquant qu’ils venaient juste d’entrer.
J’ai d’abord voulu courir entrer la bas mais j’ai compris que ce n’était pas judicieux, alors j’ai
couru en route et j’ai commencé à interpeller les motomans pour leur dire que les bandits
étaient chez nous.
Comme à Douala les motomans aiment le genre de show la en quelques minutes, un groupe de
10 personnes se sont dirigés vers notre maison dans le quartier en criant oohh voleur oooh
voleur.
Comme il y’avait une porte derrière, celle de la cuisine, pendant que certain essayaient de voir
comment entrer par la porte de devant, d’autre ont contourné, mais leur cri avait déjà alerté
ceux qui étaient dedans, car ceux de derrière ont crié, les voila, ils fuient !!!!!
Tous ceux de devant ont aussi contourné, pendant que les femmes voisines qui étaient sorties
de chez elles sont entrées dans la maison avec moi.
Les cris de Vanessa ont tout de suite attiré mon attention, mais ils provenaient de la cuisine.
Au salon mon père était couché au sol et la maison était complètement saccagée.

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Les voisines ont couru porter Vanessa qu’on avait surement lancée au sol dans la précipitation
pour fuir.
Papa ne me répondait pas, quand je l’ai retourné du ventre pour le dos, j’ai constaté qu’il
saignait du ventre, il avait reçu un coup de couteau dans le ventre.
J’ai poussé un cri strident qui a encore eu pour effet de faire peu à Vanessa qui elle-même a
renchérit.
J’ai pris la petite pour la calmer, je suis sortie en appelant d’abord ma tante dont j’avais le
numéro, la petite sœur de ma belle-mère.
Je lui ai expliqué la situation et elle a réveillé maman.
J’avais un peu d’argent sur moi, j’ai donné ca aux voisines pour qu’elles appellent le taxi, on
l’emmène à l’hôpital.
Promettant de les suivre avec un autre taxi mais je ne pouvais pas.
Je me faisais du souci pour lui, j’avais peur qu’il ne s’en sorte pas mais il me fallait sauver la vie
de Vanessa.
J’ai retrouvé sa nounou dehors et je lui ai demandé de me suivre.
Toutes trois nous étions entrain de pleurer en montant pour trouver un taxi.
Arrivés à mon hôtel, j’ai appelé Loïc pour lui dire que dès le matin 6 heures nous allions prendre
la route.
Il m’a fallu trouver rapidement un biberon, du lait et tout ce qu’il fallait à la petite pour que très
tôt le matin nous soyons en route pour Kribi ou Loïc disait nous attendre avec impatience

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VIE VOLEE

Chapitre 18

Nous sommes arrivés à Kribi moi, Vanessa et Comfort sa nounou aux environs de 11 heures, et
Loïc n’était pas la, son téléphone ne passait pas.
Nous sommes restés la sur place pendant près d’une heure avant que finalement je me rendre
compte qu’il avait lu mon Whatsapp mais même après ca, il a encore trainé un bon moment
avant d’arriver.
- Mais comment tu peux nous faire attendre comme ca ? avec l’enfant en main et mon
état de santé qui n’est pas trop ca
- Bébé ne te fâche pas s’il te plait, tu sais que je suis entrain de faire certaines enquêtes
pour comprendre ce qui m’est arrivé et il faut que je sois prudent
- Et ca a évolué ?
- Doucement doucement, j’ai une amie qui m’aide, celle qui nous héberge
- Ok on y va alors
Il a chargé mes affaires et nous sommes partis.
Dans la voiture je le trouvais préoccupé mais je n’ai rien demandé.
Nous sommes arrivés dans une villa, une très grande villa et nous avons contourné pour tomber
sur une dépendance qui était un appartement plutôt confortable.
Il semblait n’avoir personne dans la grande villa.
- Tu vis seule ici ?
- Non Marlène mon amie vient de se déplacer
- Elle vit seule dans a grande maison ?
- Oui quand son mari n’est pas la
- Et elle a accepté d’héberger tout ce monde ?
- Elle m’a donné l’appartement donc je pense qu’elle n’aura pas de souci. De toute façon
elle sait que tu viens
- Ok
Une ménagère qui s’activait à faire des frites de plantain à la cuisine est sortie pour nous
accueillir tout souriante.

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VIE VOLEE
On a installé la petite dans une chambre qui donnait d’un côté de la maison pendant que la
notre était du côté opposé.
J’ai branché mon téléphone qui s’était déjà éteint et j’ai appelé ma tante pour avoir des
nouvelles de papa.
Elle m’a dit qu’on l’avait emmené à l’hôpital qu’elle ne savait pas comment ca avait évolué.
Honnêtement d’apprendre toutes ces choses sur eux la m’avait fait un genre, j’avais envie de
couper définitivement les ponts mais j’étais tout de même un peu inquiète.
Aujourd’hui j’avais la conscience tranquille vis-à-vis de Flore, je n’avais aucune idée de ce que
me réservait l’avenir avec cet enfant mais j’avais la foi.

J’étais déjà venue à Kribi sauf que l’amie de Loïc habitait dans un endroit vraiment reculé,
c’était une zone idéale pour se cacher.

- Loïc, il faut que j’aille en ville trouver des vêtements pour la petite et sa nounou, on est
parti en catastrophe
- J’ai vu ton whatsapp, explique moi encore ca bien
Je lui ai expliqué ce qui s’est passé et il était très très étonné.
Puis je suis sortie faire quelques achats. J’avais pris une moto pour qu’elle m’aide à visiter le
marché, quand je suis revenue, j’ai constaté que mes affaires que j’avais mises chez Loïc était
dans une troisième chambre en face de la chambre des enfants.
Comfort et l’enfant était dans la chambre et Il était au salon
- Loïc je voudrais te parler dedans
Je me suis dirigée dans la chambre ou il y’avait mes affaires
- Qui a enlevé mes affaires dans la chambre la ?
- C’est moi, écoute Marlène n’est pas encore vraiment au courant de votre arrivée et je
voudrais lui expliquer avant
- Ekié, tu m’as dit tout à l’heure que ca ne la dérangeait pas non ?
- C’est une fille qui a un caractère un peu complexe donc je préfère y aller doucement
- Et si elle refuse ?

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VIE VOLEE
- Elle ne va pas refuser
- Hum, je ne vois toujours pas le rapport avec mes affaires
- C’est que je constate qu’elle a un attachement pour moi et je ne souhaite pas la
brusquer, vu son aide
- Loïc je ne suis pas sure de comprendre dans quelle piège, je me suis fourrée la, je
pensais que ca allait super bien se passer ici entre nous, genre petite famille
- Si si ma puce, s’il te plait, notre vraie vie n’est pas ici, notre vraie vie est de rentrer à
Edéa ou Yaoundé, s’installer travailler, élever notre bébé et tout. Ici on est en crise et
elle m’aide à découvrir ce qui s’est passé avec ses relations haut placées. C’est une ex de
mon frère
- Une ex qui t’aime ?
- Larissa ???
- Rose s’il te plait
Il s’est rapproché de moi et m’a prise dans ses bras, pour me flatter
L’affaire la me choquait un genre la, car j’avais l’impression qu’on n’était pas libre, je me
demandais même finalement ce qui les liait, si Loïc n’avait pas le droit d’avoir quelqu’un dans sa
vie.
Il a voulu m’embrasser, j’ai détourné la tête
- Je suis fatiguée, laisse moi un peu seul
Il est ressorti de la pièce.

C'est-à-dire que rien ne m’a mis aussi mal à l’aise dans ma vie qu’intégrer ce paramètre.
Ce séjour me semblait dur et j’en ai eu la confirmation quand la nuit tombée, nous avons recu
de la visite d’une femme.
Elle me ressemblait physiquement, noire, mince, athlétique mais avec une longue greffe sur la
tête.
- Marlène bonsoir, tu es rentrée bien vite
- Oui bien sur quand tu m’as dit que tu recevais la visite d’une amie je me suis dit que les
amies de mes amis sont mes amies, bonsoir ma belle

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VIE VOLEE
Elle m’a fait un sourire angélique en me posant deux bises parfumées sur les joues, pareille
pour Vanessa que j’avais en main.
J’ai joué le jeu de l’amie et elle a discuté un moment avec nous avant de me demander si on
était bien à l’aise, j’ai dit oui
- Vous pourrez vous servir de la pisicine derrière ou alors aller à la plage qui est juste
devant sentez vous à l’aise et merci d’être au côté de Loïc dans ces épreuves
Nous trois on a souri mais chacun de nous souriait jaune massa.
Elle a ensuite demandé à Loïc de la suivre pour traiter de certains éléments.
J’ai donné le bain à la petite, Elle et sa nounou sont allés se coucher, j’ai mangé et regardé
la télé très tard mais même jusque là pas de Loïc. Wanda+++
Finalement il est rentré à je ne sais quel heure et m’a réveillé sur le canapé avec des bisous
J’ai d’abord poussé sa tête la avec les nerfs.
- Ce n’est que maintenant que tu reviens ?
- On vient juste de finir de travailler, elle a des gens qui enquêtent la bas chez nous et il
est entrain de s’avérer que mon Dg la traine lui-même des casseroles dans la gestion de
la société, donc on envisage le faire chanter s’il n’éclairci pas cette histoire avec moi
- Donc Loïc c’est comme ca que je serai relégué à l’arrière coin de la maison en tant
qu’amie ?
- Rose je t’en prie supporte un peu comme ca tu me connais et tu connais la sincérité de
mes sentiments, c’est compliqué en ce moment… comment va mon bébé ?
Il s’est mis à caresser mon ventre qui ne commençait toujours pas à s’arrondir.
- Ca va ?
- La grossesse ne te secoue pas trop ?
- Un peu
Il s’est assis sur le canapé
- Viens-la
Il m’a fait coucher sur ses jambes et s’est mis à caresser mon visage et mon ventre
- Tu m’as manqué pendant que tu étais à Douala, je me sens si seul quand tu n’es pas la
- Seul avec celle la ?

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VIE VOLEE
- Elle est mariée et je ne l’aime pas, toi je t’aime
Ca m’a plu qu’il me le dise et je me suis bien calée sur lui, sauf qu’il y’a un truc qui a bougé sur
ma tête.
- Ahhhhh Loïc Atangana c’est encore quoi sur ma tête dur comme ca ?
- Oooorrr tu parles de quoi ?
- De ca non ?
J’ai touché son sexe et il était bien excité
- C’est rien couche toi, c’est comme ca le soir chez tout homme
- Tu mens Atangana, tu mens, je ne te donne rien, les amis ne couchent pas ensemble
- Pardon non ? je ne t’ai pas vu depuiiiss
- Quelques jours
- Oui depuis, j’ai envie de te lécher
Mon ventre a tourné sur place.
J’en avais aussi envie, même si j’étais fâchée contre lui, donc quand il a envoyé la main en
dessous de ma robe, je n’ai pas trop résisté.
Loïc m’a caressé et plus il me caressait plus je le sentais tendu sur ma joue.
J’ai soulevé ma tête, j’ai ouvert la ceinture de son pantalon et je l’ai fait sortir de son slip.
Je l’ai pris dans ma bouche et j’ai reposé ma tête pour le téter pendant qu’il me caressait
- Oui c’est ca ma chérie tête moi !!!
Autant que sa langue ses mains étaient expertes, il a ciblé le bout de mon clitoris et
délicatement il s’est mis à rouler ca dan ses deux doigts. J’étais mouillé et bien même donc ca
glissait et c’était trop bon.
J’ai commencé à respirer fort, son sexe toujours dans ma bouche…
Il comptait me faire jouir dans cette position, je l’ai su.
Loïc a continué son jeu jusqu’à ce que je l’enlève de ma bouche pour commencer à haleter.
Il introduisait parfois ses doigts en moi avant de revenir caresser.
La ou il m’a tué c’est quand il a mis ses doigts et les a fait entrer et ressortir plusieurs fois bien
au fond, puis il les a retiré et les a mis dans sa bouche pour les sucer.
J’ai voulu crier au scandale mais mon excitation a doublé.

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VIE VOLEE
Il s’est levé et s’est placé entre mes jambes.
Pauvre de moi je n’ai pas tenu 5 minutes tellement c’était bon.
Il tétait mon clitoris la avec appétit, et je pouvais l’entendre grogner de satisfaction comme s’il
en aimait le goût.
Quand j’ai jouit nous sommes allés dans sa chambre.
Il m’a complètement déshabillé et nous nous sommes retrouvés sur son lit.
Loïc a ouvert mes jambes et je l’ai placé en moi
Quand il est entré il a niché son visage dans mon cou
- Rose serre moi fort contre toi
Je l’ai serré
- Tu es bien la ? lui ai-je demandé
- Oui tu m’as manqué mon amour, je te jure
- Ha bon ?
- Oui sans toi je ne sais pas comment je pourrais faire face, même si je sais que je fais des
erreurs, pardonne moi si tu t’es sentie frustrée, laisse moi te le dire avec mon corps tu
as compris non ?
J’ai secoué la tête et il s’est mis à bouger, complètement à l’intérieur, complètement à
l’extérieur, lentement comme j’aimais au départ.
Je me suis encore plus agrippée à lui
- Loïc je suis heureuse avec toi mais j’ai peur
- Peur de quoi mon bb
- De notre vie ici
- Sache juste que je t’aime et que je te supplie de faire des sacrifices par amour pour moi,
moi à mon tour j’en ferai, purée tu es sucrée ma chérie, tu me serres bien et c’est chaud.
- Tu aimes ?
- Ouiiii beaucoup, enroule tes pieds sur moi pour que je te sente plus
Il s’est mis à gémir et moi aussi.
A un moment il s’est retiré et su bout de son sexe il s’est mis à me caresser encore j’ai
commencé à gesticuler de tous les côté, quand il a senti que je voulais jouir il a tout arrêté.

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VIE VOLEE
- Non non non on jouit ensemble, mais avant promet moi que tu ne vas pas
m’abandonner, ni me quitter ici
Je l’ai regardé, il était très sérieux, voir même anxieux..
Je l’ai rassuré en le serrant contre moi et il s’est lové comme un petit enfant pendant que le
mouvement de nos corps montait en intensité pour nous conduire à l’orgasme.
Quand nous avons jouir, lui et moi avons dormi l’un contre l’autre, il ne voulait pas que je
prenne une position loin de lui, même dans le sommeil il me serrait fort contre lui.
Au petit matin, il s’est levé pour aller au sport et sans même qu’il ne parle moi-même je suis
rentrée dans ma chambre.
Je n’étais pas confortable à cette idée mais je lui ai promis de supporter.
C’est comme ca que le même jour la Loïc n’a pas mangé avec nous mais il est sorti avec
Marlène, elle débarquait chez nous à volonté, donc en journée on surveillait nos pas.
Quelques jours plus tard ma tante m’a appelé :
- Rose soit forte !!!
- Quoi tata ?
- Ton papa n’est plus
- Il n’est plus quoi ?
- Il est parti retrouver ta sœur
- Ekié…Quand je l’avais vu n’est ce pas il n’était que blessé ?
- Oui mais le couteau la a atteint son foie et…
- Et ?
- Et on a arrêté les bandits en question la, ils disent que c’est le Zaza la qui les a envoyé
mais on ne le retrouve pas
- On ne le quoi ?
- retrouve pas, courage ma fille, fais moi signe quand tu seras la

Sera ou ? Je n’avais aucune ambition d’y aller, j’avais tourné une page. Mieux je faisais moi
mon deuil la sur place mais tout ce cinéma était trop pour moi.
J’en avais trop vu, trop appris, trop su, j’étais plus que traumatisé.

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VIE VOLEE
Quand j’ai annoncé ce deuil à Loïc il m’a encouragé à y aller mais je lui ai expliqué
sommairement pourquoi je ne voulais pas.
Le lendemain j’ai reçu un appel d’un ami, celui qui m’avait conduit quand j’arrivais à Douala.
Je lui ai annoncé le décès de mon père et il m’a demandé les conditions de sa mort.
Quand je lui ai expliqué il m’a demandé de rapidement monter sur douala pour qu’on
établisse une nouvelle procédure dont il se chargerait.
N’est ce pas me voila qui explique le truc tranquillement à Loïc
- chéri, j’ai un ami commissaire la , il me demande de venir à Douala pour qu’on voit la
procédure et les enquête pour arrêter le Zaza la
- commissaire ?
- oui
- tu le connais depuis quand ? tu ne m’as jamais parlé de lui
- oui, en fait on s’est rencontré quand je venais à Douala pour le deuil de Flore, c’était
dans le bus
- Et de ce fait vous êtes déjà des amis ?
- Il était sympa et poli donc on a échangé nos contacts

Loïc m’a boudé toute la journée, je lui parlais il ne répondait pas.


Quand il est sorti pour aller chez Marlène en face il est revenu quasiment à minuit. Je
n’arrivais pas à dormir donc je suis sortie de la chambre dès qu’il est entré
- Tu sors d’où ?
Il a voulu passer mais je me suis mise en travers de son chemin
- Loïc tu faisais quoi la bas ?
- Je t’ai dit qu’on travaille
- Dans la nuit ? tu me prends pour qui ? après toi tu boudes pour une histoire d’un ami
commissaire qui veut m’aider, d’ailleurs je t’informe que demain je vais à Douala gérer
ca.
Il m’a traversé genre ca ne lui dit rien et il est allé dans sa chambre, non sans claquer la porte.
J’étais furieuse et jalouse. L’histoire de travail avec la fille là ne me plaisait pas, du tout du tout.

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VIE VOLEE

A peine j’ai essayé de fermer les yeux digérant ma frustration que j’ai entendu ma porte
poussée violemment
- Tu penses que quoi ? que tu vas me rendre bêtement cocu ? donne-moi ton téléphone
tout de suite, je vais voir les messages qu’ils t’envoient
- Ekié, laisse mon téléphone. On a commencé a se disputer ; il a vu ou mon téléphone
était placé et il a voulu arracher.
- J’avais des Whatsapp un peu bizarre avec Jimmy, je ne pouvais pas me le permettre.

Loïc mettait toute sa force jusqu’à il m’a même fait mal au bras.
Finalement il a été plus fort que moi et a tiré violemment me renversant sur le lit.
- Laisse mon téléphone Loïc, laisse mon téléphone.
Il voulait sortir mais je me suis agrippée à lui mais il s’est débarrassé de moi.
C’est la ou je me suis rappelée que d’ailleurs mon téléphone était codé, je l’ai laissé sortir avec
Quelques secondes plus tard Loïc est revenu à la charge
- Donne-moi le code de ton téléphone
- Tu m’as fait mal à la main et au coude non ? tu vas seulement me taper je ne donne rien
- Rose tu me trompes ???
Loïc en était tellement convaincu que j’ai eu peur qu’il allait me faire mal
- Non non, je ne te trompe pas, je n’aime pas seulement tes attitudes, ton manque de
confiance et ta violence
- Je t’avais déjà dit que je n’arrive pas à te faire confiance non ? tu es toujours louche et
bizarre, mets ton code si tu veux me prouver le contraire !!!
J’ai essayé de le convaincre du contraire quand j’ai vu qu’il était vraiment malheureux.
Avec le commissaire il n y’avait rien et je lui ai dit que pour le prouver il pouvait venir avec moi.
Ca ne l’a calmé que très peu, mais il a eu un comportement étrange.
Au lieu de repartir dans sa chambre, il s’est assis sur mon lit
- Rose dis moi si tu vois un autre homme, sois sincère
Sa voix était déjà toute petite, Loïc souffrait pour quelque chose qui n’existait même pas

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VIE VOLEE

J’ai pris sa main dans la mienne


- Non Chéri, je te jure
- Et pourquoi je ne peux pas voir ton téléphone
- Parce que c’est ma vie privé et je veux que tu me fasses confiance juste comme ca
Il est resté silencieux un moment. J’ai vu qu’il était vraiment troublé.
Je me suis allongé et je l’ai tiré contre moi, il s’est laissé faire.
J’ai caressé son visage, ses cheveux et son torse
- Bébé je t’aime et je suis uniquement à toi, ne t’inquiète pas
- Tu es sure Larissa ?
- Oui oui mon bébé, tu veux que je te le prouve ?
Il n’a pas répondu et moi je suis descendu pour m’occuper de lui.
Je voulais lui prouver à quel point je l’aimais, les évènements un jour lui diraient peut être el
contraire mais moi j’avais envie à cet instant qu’il sache à quel point il comptait pour moi.
Je l’ai sucé avec tellement de gourmandise, tellement de passion, tellement d’amour, tellement
de fougue que quand il a jouit dans ma bouche, il n’a plus géré que quelqu’un pouvait nous
entendre, il a crié mon nom très fort.
Je l’ai avalé complètement pendant qu’il jouissait, poussant ainsi son nectar à descendre
directement dans la gorge.
- Tu m’as avalé mon chérie
- Oui pour te prouver que je t’aime
Il s’est retiré en moi et m’a serré très fort
- Je n’ai jamais aimé une fille comme toi, je n’ai jamais eu besoin d’une fille comme j’ai
besoin de toi, s’il te plait enlève ta culotte j’ai besoin de sentir ta chaleur…
Quand il est entré en moi, il m’a fait juré de ne pas le tromper, j’ai fait tout genre de promesse
pendant qu’il me prenait.
Quand nous avons finit, il s’est plié en boule contre moi.
Les larmes n’ont pas pu s’empêcher de couler dans mes yeux.
Si jamais il apprenait qui j’étais ca allait le détruire complètement.

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VIE VOLEE
Le lendemain pendant que je m’apprêtais pour voyager, Marlène est venue chez nous et m’a
fait une proposition à laquelle je n’étais pas préparée. Elle voulait que je l’assiste dans ses
activités, travail pour lequel je serais rémunéré.
J’ai accepté mais qu’avais je accepté en réalité.

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VIE VOLEE

Chapitre 19

En fait il s’agissait de gérer la paperasse, suivre les techniciens sur le chantier et s’assurer du
paiement de leur salaire, des factures et autres pour Marlène.
Quand elle m’a fait la proposition Loïc m’y a encouragé et moi j’ai vu ca comme une occasion
de me rapprocher des deux, de savoir s’il y’avait vraiment quelque chose ou alors Loïc en faisait
trop. Mais le fait qu’elle me propose de travailler avec elle pendant le temps ou je serais la, et
que lui il m’encourage m’a prouvé qu’au fond il n y’avait pas de souci.
Elle avait un petit bureau sur un chantier à 15 km de kribi.
En fait elle gérait une société de bâtiment qui se chargeait de construire des villas aux expatriés
qui souhaitaient avoir une résidence à Kribi et c’est son
qui lui filait apparemment les clients.
Le premier jour qu’elle m’y a emmené, j’ai constaté qu’elle a regardé attentivement ma tenue.
Je m’étais bien mise, avec un joli sac lance, surement elle me croyait bien villageoise sans savoir
que son mbeng la nous tous on en sortait.
On a roulé pendant quelques minutes pour garer devant une petite maison qui servait de
bureau.
Elle y avait emménagé des bureaux et il y’avait juste une secrétaire et un jeune gestionnaire.
Elle m’a présenté comme son adjointe et leur a dit qu’il devait me prendre comme leur chef
pendant son absence.
C’est en parlant devant ses employés que j’ai compris qu’elle comptait en fait faire un petit
voyage.
Mon ventre tardait à sortir mais mes rondeurs se dessinaient de plus en plus, mes tenues
commençaient à être étroites.
J’ai commencé le travail et c’est Loïc qui s’est désigné pour me déposer tous les matins à 7h30.
J’ouvrais les bureaux et je m’imprégnais de tout ce qu’il y’avait à faire dans la journée avant
l’arrivée des autres.
Je n’échangeais pas directement avec les gars du chantier, c’est Sophie la secrétaire qui s’en
chargeait.

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En très peu de temps j’ai compris comment ca se passait et ce qu’il fallait faire.
Pour les décaissements Marlène m’a mise cosignataire avec le gestionnaire, mais elle recevait
par sms toutes les transactions. Et moi j’étais sensée suivre nos factures chez les clients, et
visiter tous les chantiers de la région régulièrement.
Marlène a pris son vol deux semaines après mon début au boulot.
Je me suis super bien débrouillée et je me sentais épanouie.
Vanessa s’était tellement habituée à nous que quand elle me voyait ou voyait Loïc elle criait et
gloussait de joie.
Mais Loïc avait toujours la mine triste et des sautes d’humeur.
Tantôt jaloux, tantôt désintéressé, tantôt joviale, tantôt noir, je le comprenais de moins en
moins.
Mais un soir j’ai vu le regard qu’il portait sur Vanessa, je l’ai appelé dans la chambre
- Chéri dis moi, est ce qu’on ne pourrait pas prendre ton fils avec nous ?
Son visage s’est égayé
- Je suis étonné que tu penses la même chose au même moment que moi, je ne sais pas si
c’est une bonne idée.
Il est comme moi, il a horreur du changement alors, après Edéa Douala, après Douala , Kribi, et
puis des visages différents, une vie avec plusieurs personnes qu’il ne connait pas, je ne sais pas
Et puis l’école aussi
- Ecoute, il doit être malheureux loin de toi et toi aussi tu l’es, l’as-tu vu à Douala la
dernière fois ?
- Non
- Pourquoi ?
- Parce que je ne pouvais pas supporter la séparation une deuxième fois, lui non plus
n’allait pas s’en remettre
- Je pourrai moi aller le chercher pour toi, appel juste, on pourra l’inscrire ici, et puis
apprendre à vivre ensemble, si tu veux bien
Le sourire qu’il m’a fait, j’ai compris que c’était le désir profond de son cœur.
Il a appelé la tante de son fils et ses beaux-parents pour leur dire qu’il allait reprendre l’enfant.

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Apparemment ses beaux-parents étaient au courant de ses difficultés car je l’ai entendu dire
- Non papa, ca a été réglé, j’ai été blanchi, maintenant je bosse à Kribi, mais c’est une
amie à moi qui viendra le chercher
J’ai donc accepté de faire e voyage le Week-end suivant pour aller le prendre, on avait loué une
voiture de Easy Ride pour nous ramener sur Kribi.
Hum quand je suis allée prendre le petit garçon, j’ai bien été accueilli par la famille mais lui a
direct demandé pourquoi c’est moi qui suis venu.
J’ai essayé de faire ma gentille la niet !!!
Il est entré dans la voiture la sans même jeter un regard dans ma direction.
Toutes les tentatives que j’ai essayé pour me rapprocher de lui la n’ont rien fait, jusqu’à
l’arrivée.
Entre temps je répondais aux coups de fil de Marlène par rapport à l’avancement de plusieurs
projets.
Quand nous sommes arrivés à la maison, le petit a couru vers son père qui l’attendait à la
véranda
- Papa !!!!!!
- David !!!!
Il a sauté sur lui et j’ai revu pendant quelques secondes la face du tout premier Loïc d’Edéa la,
quand tout se couchait encore dans le sens du vent.
Ils se sont serrés fortement pendant qu’il essuyait une larme secrètement. Pendant que
Vanessa ramait dehors pour voir ce qui se passe
- Papa qui est ce ? et celle la c’est qui ?
- C’est une grande amie à moi et la c’est sa fille
- C’est ton nouveau chez toi ici ?
- Oui, et même que tu vas dormir dans ma chambre
- Et quand est qu’ils s’en iront chez eux ?
Loïc l’a regardé étonné
- C’est quoi ? tu veux qu’ils partent ?
- Oui oui, qu’on soit à deux comme avant et qu’on attende le retour de maman

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VIE VOLEE
La situation était embarrassante, j’ai pris la petite et les laissant à deux à la véranda, nous
sommes entrés.
Quelques temps plus tard Marlène est rentrée de son voyage. Me couvrant moi, Loïc et les
enfants de cadeau, et pas du n’importe quoi.
J’ai su qu’elle échangeait régulièrement avec lui quand j’ai vu qu’elle avait pensé à David,
taille exacte.
Ils discutaient même ensemble plus que moi peut être parce qu’avec l’arrivée de son fils
toute forme d’intimité a disparu entre nous, il ne me retrouvait plus la nuit dans ma
chambre et moi je ne pouvais pas aller déranger la famille des gens.

J’ai donc commencé peu à peu à me lier à Marlène, et elle se confiait à moi, son mari blanc
friqué, ses copines à Paris, et à Yaoundé son fief, ses flirts et tout.
Jusqu’à on a commencé à sortir en boite ensemble.
Honnêtement je me sentais un peu perdu dans le piège de l’amour la, j’avais comme perdu la
direction, donc je m’accrochais sur ces moments de détente.

Au départ je voulais me venger et mourir, après plus me venger et aimer Loïc, mais la je ne me
retrouvais plus. Il n y’avait plus le caractère passionnel du départ la, on vivait caché, je gérais les
saute d’humeur et les changements d’émotion de bon monsieur, son fils ne m’acceptait
carrément pas, avec Vanessa et la nounou il discutait quand mais moi ? il n’arrivait même pas à
me regarder dans les yeux, encore moins à me parler.
Son père me demandait tout le temps de lui laisser le temps mais il ne prenait même pas la
peine de me consoler à deux, ou de chercher à avoir un peu d’intimité avec moi, David était son
tout depuis son entrée dans la maison.
Ha !! J’ai moi donc commencé à sortir avec Marlène le soir.
Elle me prêtait même certaine robe sexy pour sortir.
Le premier samedi, Loïc m’a demandé si dans mon état c’était prudent, je lui dis qu’il n y’aurai
pas de problème.
L’enfant n’était pas trop trop visible, je ne sentais même pas sa présence, à trois moi la.

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VIE VOLEE
Cette nuit la je me suis bien amusée et on s’est beaucoup faite draguer elle et moi, mais on est
rentrée sans embrouilles
Le deuxième samedi, Loïc m’a dit qu’il n’était pas du tout d’accord avec cette façon de vivre
pour une femme enceinte
- Tu n’es pas d’accord hein ?
- Oui, ce n’est pas normal, je n’en suis pas à mon premier enfant, ce n’était pas comme ca
que
- Tu me compares ? ton fils me compare et toi aussi ? est ce que tu te comportais de la
même façon que tu le fais avec moi avec la mère de David ?
- Ca veut dire quoi ?
- Qu’elle et moi n’avons pas les même privilèges, moi je suis pour certains une amie, pour
d’autre une sœur à toi, et pour toi-même je ne suis rien ton fils est tout, tu crois que je
ne vais pas profiter de mon séjour ici à Kribi ? Loïc pardon excuse moi.
Ceci dit je suis sortie retrouver Marlène dehors
- De quoi parlait Loïc ?
- Heu, il se plaignait des sorties répétées dans mon état
- Ton état ?
- Heu oui, je suis enceinte et… le père de mon enfant est un ami à Loïc, en fait je suis
partie parce qu’il était très violent
- Ha bon ? Loïc m’a plutôt dit que tu étais la pendant un an le temps qu’il rentre de sa
formation
- Je n’ai pas voulu dire la vérité à Loïc, mais je n’y retournerai plus, j’ai trop souffert.
Mince, si je n’étais pas une pro du mensonge je me serais fait avoir correctement par cette fille.
J’ignorais ce que Loïc lui avait dit avant de me lancer dans ma version de fait.

J’avais une robe toute aussi courte que celle de Marlène et les hommes dès notre entrée se
sont lancés.
Jolie soirée bien arrosée, mais moi j’y suis allée plus doucement que Marlène : Cigarette,
champagne ont eu raison d’elle au point ou elle n’était plus en mesure de conduire.

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VIE VOLEE
Finalement elle a demandé à un white de me raccompagner et j’ai senti qu’elle comptait
rentrer avec un autre la.
Mon cavalier m’a raccompagné jusque devant la maison avant de se lancer dans la deuxième
phase de sa cour :
« Demande en mariage clair et net. »
On a discuté quelques minutes pendant lesquelles je le managais en lui demandant de laisser
qu’on se voit quelques temps, puis il a tenté de m’embrasser mais j’ai réussi à me défiler.
Il était environ 4 heures du matin.
Il a attendu que j’entre dans le portail avant de démarrer sa voiture.
Le vent qui venait de la mer juste en face soulevait ma robe et si je n’arrêtais pas, on verrai
facilement que je n’avais rien en dessous.
Habitude prise pour les petites robes.
Quand j’ai poussé le portail, c’était curieusement ouvert.
Je me suis dirigée dans la petite case du gardien, que j’ai trouvé profondément endormi.
Quand j’ai voulu revenir vers le portail pour le refermer avec la targette, quelqu’un a
violemment poussé le portail
- Tu sors d’où ?
C’était Loïc qui me posait la question
- D’où comment ?
J’avais mes talons en main, mon sac calé dans mes aisselles
- Tu sors d’où ? tu portes une grossesse et tu t’en vas faire la pute ? ce sont les blancs ton
truc maintenant ?
Il était fâché au plus haut point.
J’ai regardé en arrière et j’ai vu comment le gars l’a m’ignorait ces temps ci jusqu’à, après il
avait même le courage de me parler fort.
J’ai pris de l’air avant de lui répondre
- Loïc, tu es sérieux ?
- Quoi ?
- Oui je veux savoir, tu es sérieux ?

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VIE VOLEE
- Tu te moques de moi ?
- C’est toi qui te moques de toi-même. Ma vie t’intéresse ??? si je couche et avec qui je
couche te concerne ? tu me gères encore ?
- C’est pour ca que tu vas aller coucher avec un blanc
- Oui c’est pour ca, j’avais envie d’un bon sexe et lui au moins a mon temps.
- C’est tout ?
- C’est petit ??
J’avais d’abord la rage devant lui.
Je ne supportais pas la vie qu’il m’offrait dans ce coin, ce n’était pas à ca que je pensais, même
cette vie avec plusieurs enfants à la maison la , je n’y étais pas habitué
- Patron il y’a un problème ?
Le gardien venait de sortir, Loïc qui gonflait déjà s’est calmé
- Non non, ca va, Larissa suis moi
- Rose !!!
Je ne voulais même plus entendre son Larissa la.
Je l’ai suivit mais il n’a pas pris la direction de l’entrée de la dépendance.
- Moi j’entre, je suis fatiguée
- Tu n’entres nulle part, viens ici
Il m’a violemment tiré dur le côté ou il y’avait la fenêtre ma chambre et un petit magasin pour
ranger le matériel de jardinage et autres
- Aïe Loïc c’est la énième fois que tu me tires comme ca, et je te dis toujours que ca me
fait mal
- Ne me pousse pas à bout Rose, tu confirmes aujourd’hui ce que je pensais de toi, tu es
une cuisse légère
- Non toi tu es un bangala lourd, tsuiiippppp, tu as fini de piner Marlène ?
- Marqui ??? tu n’es pas sérieuse, je t’ai dit qu’elle a du béguin pour moi mais sans plus,
elle est l’ex de mon frère et elle est mariée, je ne suis pas un obsédé.
- Ha boon hein ? tu ne sais même pas que c’est ce qui est dans tes pieds la qui t’a mis
dans les problèmes comme ca tu vois seulement ma part

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VIE VOLEE
- Le blanc l’a t’a touché ?
- Touché quoi ?
- Il t’a touché ?
- Oui non ?
Loïc a tiré ma robe en me cravatant et je me suis retrouvée juste devant lui, les fesses en l’air
car la robe était courte. J’avais même peur qu’il dégaine une gifle à tout moment la
- Laisse moi hein Atangana laisse moi
- Je te redemande il t’a touché ?
- Tsuiiiipppp laisse moi !!!!
Je faisais la gueule mais j’avais constaté que quand je gueulais je le poussais à bout, mais j’en
avais déjà marre de son indifférence, mieux il savait même que le blanc la m’avait touché
- Je te demande encore il t’a touché ?
- Oui il m’a touché et je me suis sentie encore femme, voila !!! tues moi alors !! comme tu
crois que je suis venue jouer le pot de fleurs à Kribi la, d’ailleurs moi je vais rentrer chez
moi à Yaoundé Loïc
J’avais aligné tout ca, mais au lieu qu’il m’engage la bas il s’est encore bien rapproché de moi et
il a lâché mon habit, il s’est mis à lisser les plis qu’il avait créé.
- C’est vrai qu’il ta touché Rose, s’il te plait dis moi la vérité???
Je n’ai pas répondu
En quelques seconde je me suis retrouvée face contre le mur froid de la maison
J’ai directement senti les mains de Loïc descendre et passer en dessous de ma robe
- Ou est ta culotte Rose ??
J’allais répondre ? J’avais même peur que le gars m’allume une gifle bien appliquée la, car je ne
comprenais pas bien dans quelle logique sa réaction se situait.
- Ou est ta culotte je te demande
Sa main en avant s’est mise à caresser mon sexe pendant que son souffle réchauffait mon
oreille.
Son contre pesait un peu contre le mien, le mien sur le mur.
- Je n’en ai pas mise.

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VIE VOLEE
Il a envoyer sa main plus en avant et a mis un doigt dans mon vagin, puis un deuxième.. il a fait
quelques va et vient
- Ne me fais plus ca, Rose, je vois bien que ce gars ne t’a pas touché
- Laisse-moi tranquille hein Loïc
Il m’a retourné contre lui, et a continué à me caresser de sa main droite en me parlant bouche
contre bouche.
- Je sais que j’ai été distant et vilain tout ces derniers temps avec toi, mais tu ne dois pas
penser que je peux accepter que tu vois ailleurs… tu es ma femme !!!
En disant ca, il est descendu entre mes pieds et a passé la tête en dessous de ma robe pour me
lécher.
J’ai eu la chair de poule dès qu’il a posé sa langue sur mon clitoris.
Dans la position debout la, la seule possibilité évidente qu’il avait c’était de jouer de la pointe
de sa langue sur mon clitoris et c’est ca qu’il a fait.
Mon corps était devenu trop sensible, peut être à cause des hormones car en quelques minutes
j’étais déjà loin.
Ensuite Loïc m’a retourné et a soulevé ma robe, je l’ai entendu baisser son short et il a appuyé
légèrement mon dos pour me faire signe de cambrer. Loïs s’est introduit à moi et m’arrêtant les
hanches il s’est mis à me posséder.
J’ai arrêté la fenêtre de ma chambre pour pouvoir garder l’équilibre tellement il s’en donnait à
cœur joie.
Pendant qu’il me prennait comme ca, j’ai senti une présence dans le jardin, à distance. J’aurai
parié que quelqu’un nous voyait mais j’avais trop envie de jouir pour calculer ca, je me suis
encore bien courbée
- Bébé tu vois la quantité de fesses que je te donne ? prends pour tous ces jours passés
Quand j’ai dit ca moi-même j’ai fait accélérer ma jouissance.
Mais Loïc s’est arrêté, il m’a porté et a collé mon dos contre le mur, et est de nouveau entré en
moi, il avait des bras puissants pour pouvoir me gérer dans cette position, j’ai vu encore la
silhouette au même endroit, et la personne se masturbait, j’en étais sure. Certainement le
gardien. Quand j’ai senti que ca montait j’ai crié

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- Loïc, ca vient, ca vient, ca vient, Ashhhh, ne t’arrête pas
Lui non plus n’avait aucunement l’intention de s’arrêter en si bon chemin, j’ai jouit et quelques
secondes avant lui. Quand lui il a jouit il s’est complètement collé à moi m’écrasant le corps
contre le mur.
- Aïe !!! tu m’écrases. il y’a quelqu’un qui nous guette
- Je m’en fous
Il m’a fait descendre
- Tu t’en fous hein ? n’est ce pas c’est toi qui ne voulait pas que Marlène sache, jusqu’à
dire que mon mari est en mbeng, la voila elle-même qui est back nyass avec un autre
non ?
- C’est sa vie son mari arrive dans quelques jours c’est à lui qu’elle doit des explications
- Hum, anyway rentrons, même pas un petit bisou, ou un câlin, tu me fais comme une fille
du dehors dehors
Il a rit et m’a tiré contre lui
- Ca va alors ne te fâche pas, je m’excuse hein ?
Il s’est mis à m’embrasser jusqu’à faire comme si ca démarrait encore, je l’ai vite poussé que
pardon quitte sur moi. J’étais déjà exténuée et c’est avec plaisir que Morphée m’a reçu dans ses
bras ce jour la.
Le lendemain je ne sais à quelle heure Marlène est rentrée mais j’ai vu qu’elle avait de la visite,
une voiture était garée devant le portail. Cette voiture la m’a dit quelque chose mais je n’ai pas
pu me rappeler.
Mais par curiosité j’ai tout fait pour voir qui c’était surtout qu’elle n’avait pas dormi la, peut
être était ce son nouveau blanc la.
Quand j’ai entendu ses talons et sa voix sur le parquet, je me suis mise sur le côté ou j’étais la
veille avec Loïc et j’ai guetté, j’avais raison, je reconnaissais la voiture et la personne aussi.
Il s’agissait de la Néné qui était avec Zaza le jour ou ma mère a marchandé sa petite fille.
J’ai attendu d’entendre le bruit des voitures qui démarrent pour sortir, j’ai croisé le gardien
- Madame ca va ?

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VIE VOLEE
Hein ? Depuis quand celui-ci me parlait même ? Quand j’ai levé les yeux pour le regarder j’ai vu
le sourire que le gardien la posé sur moi de la tête aux pieds j’ai compris que le gars la avait
jouit en nous regardant la veille, je lui ai donné une réponse sèche et j’ai observé la voiture qui
s’éloignait.
Il me fallait tout raconter à Marlène pour qu’elle sache qui était la personne avec qui elle
traitait.
Je suis allée raconter tout à Loïc, il m’a conseillé d’en parler d’abord à Marlène avant de
prévenir les enquêteurs.

Ce soir la je l’ai trouvé chez elle


- Entre Rose, comment vas-tu ?
- Bien Marlène et toi ?
- Fatiguée la nuit n’a pas été de tout repos si tu vois ce que je veux dire
Elle m’a fait un clin d’œil avant de poursuivre
- Et toi ma chérie, tu as fait comment avec ton blanc ?
- Il m’a fait toute sorte de proposition mais je l’observe encore
- Oui mais avec eux tu peux avoir beaucoup de sous, faut être sage et te faire du blé avant
que ton ventre ne pousse, encore que certains sont prêts à se mettre avec toi-même si
tu es enceinte, mais je veux surtout que tu te fasses des sous.
- Tu me diras comment faire
- Facile, on va d’abord aller t’acheter quelques robes, mais il faut que tu sois discrète :
n’en parle jamais à Loïc, tu as constaté que j’ai un faible pour lui n’est ce pas ?
- Heu oui un peu et il y’a déjà eu quelque chose entre vous ?
Béta je profitais de l’occasion une fois pour savoir
- Il a failli mais il est réticent et puis moi je ne suis pas pressée, mon mari va arriver dans
quelques jours.
J’ai profité de la conversation pour lui poser quelques questions
- En journée j’ai vu une fille s’en aller avec toi, Néné tu l’as connais ?

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VIE VOLEE
- Ouiii, bien sur, c’est moi qui l’ai acceuilli à Paris, même comme maintenant elle se la
joue la
- Elle se l’a joue comment ?
- Ha !! elle veut me faire chanter, mais bon, je vais gérer
Quand elle a parlé j’ai eu le sentiment qu’elle avait un tas de chose obscur qu’elle cachaiit
- Euh !! en fait je ne sais pas si Loïc t’a parlé des problèmes familiaux que j’ai eu
récemment qui ont conduit au décès de mon papa
- Vaguement oui !!
- Hé bien, elle, ou alors son fiancé sont impliqués
La réaction de Marlène m’a montré qu’elle attendait cette occasion depuis des années
- Vas y dis m’en plus
Je lui ai raconté ce qui s’est passé et elle a ouvert de grands yeux !!!
- Ils n’ont pas fait ca ??
- Si si, on était chez eux un peu avant que ca se produise et maintenant la police est à la
recherche de Zaza
- Les salauds !!! et ils osent vouloir faire chanter Marlène, ahahahaha, merci beaucoup
Rose, on va faire un truc, dans l’affaire tu auras ta part, mais avant de les faire arrêter,
ils m’auront remboursé 100 fois plus que ce qu’ils m’ont extorqués.
- Zaza et Néné vivent dans les braquages, trafics de drogues, proxénétisme, pédophilie,
pornographie et tout ce qui est sale laà-bas, Néné au moins sait collaborer mais Zaza se
prens la tête et ils viennent me parler fort ??? Putain !!!
Elle a décidé de sortir juste après notre conversation sans me donner plus de nouvelles.
Après son départ, m’ennuyant à la maison j’ai proposé à Loïc qu’on aille faire un tour à la plage,
en vérité, je n’aimais pas trop l’ambiance à la maison ou son fils était toujours distant, et lui
toujours avec lui ne lui reprochant jamais son manque de respect envers moi, je n’aimais même
pas sa façon d’éduquer en tant que père. Il acceptait tout, même des attitudes insolentes et ca
m’énervaient.
- Loïc je voudrais faire un tour à la plage tu m’accompagnes
- Euh… nous sommes sur une partie la, je voudrais finir la partie et puis on s’en va

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- Papa, on va encore faire d’autres partie, elle fatigue chaque fois à t’appeler, fichez nous
la paix
Zamba un petit garcon comme ca
- Loïc regarde comment cet enfant me parle !!!
- David arrête !! on ne parle pas comme ca à une grande personne
- Elle n’est pas ma mère !!! ma mère va revenir, qu’elle dégage avec ses enfants
-
Hein mon père ???

Il a lancé la télécommande et il s’est dirigé dans la chambre.


Son père sans même me regarder l’a suivit.
J’ai attendu 10-20-30 minutes pour voir s’il allait revenir pour au moins me parler, mais ils y
sont restés..
Je suis allée et sans ouvrir la porte j’ai toqué
- Loïc, je voulais te voir…
- Attends !!! merde !!! tu ne vois pas que c’est déjà assez compliqué ???
- Hein ???
Ca m’a fait mal, j’ai demandé à la nounou de tenir Vanessa que j’avais dans mes bras et
Je suis sortie, les larmes aux yeux.
La maison était non loin de la mère et si je ne m’éloignais pas trop je pouvais profiter
tranquillement du vent frais.
Je me suis un peu retirée de devant la maison pour que Loïc ne puisse pas me retrouver si un
quelconque remord montait dans son esprit. Je voulais vraiment être seule.
J’ai un peu avancé ou je pouvais m’asseoir sur un petit rocher, de toute façon il n y’avait plus
personne à la plage à cet heure la.
Je me suis assise et j’ai regardé des lumières lointaines au beau milieu de la mer, un bateau ?
Une plate-forme ? Je ne pouvais rien distinguer.

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VIE VOLEE
J’ai fait une rétrospective, pensant une fois de plus à la raison de ma présence au Cameroun, à
mes ambitions, mes motivations, à la confusion dans laquelle je me trouvais à ce jour à cause
de l’amour, un amour qui plus le temps passait ne me semblait même plus réciproque.
Loïc me faisait souffrir, quand il était gentil, j’étais heureuse, mais quand sa mauvaise humeur
faisait surface, il ne connaissait que son fils, et ca me faisait très mal, pourtant je n’avais aucun
problème avec son fils.
Et puis il me répondait souvent sèchement, ou alors il prenait le parti des un et des autres mais
jamais le mien, bref je ne savais plus comment gérer cette situation.
Une larme est sortie et puis une autre.
Mais à bien regarder, je méritais pire que ca me suis-je dit, ma santé était un don de Dieu,
tenant compte des mes activités sexuelles non protégées, pensant punir mes bourreaux, le fait
de vivre même avec un homme était un don de la vie vu toute l’amertume que je ressentais en
arrivant au Cameroun.
Ah… Loïc… j’avais pensé que notre relation serait idyllique dans ce kribi..
Pendant que je méditais j’ai entendu des pas.
Malgré le fait que je sois en retrait il m’avait trouvé.
- Pourquoi tu es venu si c’est pour m’humilier encore demain devant ton enfant ?
Ekié pas de réponse, quand j’ai voulu me tourner, je me suis seulement retrouvée happée par
un bras puissant et collé contre un corps qui sentait la sueur.
Naya ???

J’ai essayé de me décoller car je respirais à peine vu que la personne avait passé un bras sur
mon cou…
Il m’a soulevé par le ventre en courant, s’éloignant encore plus de la maison, le problème c’est
qu’on entrait dans une zone ou il y’avait des chutes, même en journée on refusait qu’on y aille
sans un guide.
Dieu merci il m’a jeté au sol après avoir couru pendant quelques minutes, j’avais peur que la
personne aille me lancer dans les chutes la.
Il faisait noir mais on pouvait voir avec le clair de lune.

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J’ai violemment atterri au sol, me faisant mal au menton, avant de me tourner précipitamment
- Que me voulez vous ?
A la silhouette qui s’avançait dangereusement, j’ai pu deviner qui s’était…
Et pour quelle raison la personne baissait son short devant moi les yeux brillants, j’étais perdue.

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VIE VOLEE

Chapitre 20

- Ti va me donner pour moi comme ti donne à ami de madame patron


Que quoi ???
Donc le gardien la avait déjà tapé ses plans jusqu’à se retrouver entrain de me suivre et ce
n’était pas les blagues, il était grand et fort !!! noir !!!
J’ai eu la peur de ma vie, j’ai voulu me relever pour courir, en criant, mais il m’a giflé et a posé
sa large main qui sentait la cigarette sur ma bouche et mon nez en même temps, j’ai paniqué
car l’air me manquait.
Il a baissé son short et l’engin qui en est sorti Jésus !!!
Même si c’était un djo que moi-même j’avais accepté de fom la qualité ci la j’allais pleurer avec
la même intensité et la même profondeur, ses dimensions n’avaient rien de catholique
- Ouvre tes pieds bordelles
- Je vous en prie, je suis souffrante, enceinte
- Quand tu donnais tanus à ami de madame patron tu ne savais pas tout ca, Idrissou va
aussi prendre sa part de cul maintenant
J’avais une jupe fleuri qu’il a tiré, comme ca avait l’élastique, ca a rapidement obéi et j’ai
violemment agité mes pieds pour le pousser à la renverse derrière, mon pied a touché à un
moment son sexe, le gars n’a pas même pas crié que aïe aïe comme les hommes font souvent,
son truc la avait d’abord l’air d’être en fer.
Pendant mon agitation, il a enlevé sa main de ma bouche et l’a placé sur mon cou qu’il s’est mis
à presser
- Tu bouges encore je te tue ici
Il pressait jusqu’à le noir de mes yeux partait déjà, en même temps j’ai senti son doigts pousser
mon slip en s’introduire dans mon vagin.
Si le doigt seulement était comme ca dedans son noir truc la allait me laisser
J’ai envoyé mes mains pour les enlever sur mon cou en criant, mais ma voix sortait à peine à
cause de la pression qu’il exerçait sur une partie de mon cou qui calait ma respiration.

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VIE VOLEE

Ca se sentait qu’il était très précis dans ses gestes, il savait exactement ce qu’il faisait et
comment le faire.
Mais il me fallait trouver quelque chose sinon j’allais perdre la vie dans cette agression.
J’ai réussi à rassembler mes forces, j’ai enlevé sa main sur mon cou et j’ai poussé un hurlement,
en essayant de le mordre et en le bottant de toutes mes forces, il a enlevé ses sales mains en
moi pour m’empoigner de ses deux bras, je me débattais tellement qu’il ne pouvait rien
- Ze vais te tier et te tchouker après
Ses deux mains de nouveaux sur mon cou, j’ai senti que c’était la fin mais avant de mourir ma
mort j’ai vu Loïc derrière avec un caillou, le gars a dosé ca sur sa tête et il est tombé, mais pas le
genre des films la évanoui la, juste un peu étourdi
Loïc a envoyé la main pour me faire me lever
- Espèce de violeur, ne mettez plus jamais vos sales pattes sur elle
- C’est le gardien chez nous la, ai-je réussi à signaler en me levant
Le fameux gardien s’est redressé et a sorti un couteau dans son habit, je ne sais ou précisément.
Loïc m’a mis derrière lui en me demandant de courir, j’ai couru, mais le problème c’est que la
course l’a m’enfonçait encore plus dans les zones obscur se rapprochant des chutes.
Je n’avais même plus de robe sur moi, juste ma culotte et mon haut, et rien aux pieds.
Je sentais des insectes et animaux sous mes pieds, ou c’était même des crabes oohh, moi je
courais seulement, je n’arrivais même plus à m’arrêter tellement j’avais peur, peur de me
retourner et voir qu’il me suivait, qu’il avait poignardé Loïc, j’ai couru jusqu’à ce que mon cœur
menace de s’arrêter, jusqu’à ce que la vue et le bruit des chutes me fassent réaliser que j’étais
dans un endroit effrayant.
Je me suis arrêtée toute essoufflée devant une construction en planche, elle était placée devant
une autre petite maison abandonnée construites cette fois ci en dur.

Peut être était-ce un restaurant pour les touristes en journée.


Je suis tombée sur mes genoux pour reprendre mon souffle.

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Mais je l’ai vite stoppé ce souffle quand j’ai entendu un bruit comme si on grattait quelque
chose et comme si quelqu’un gémissait.
Mama héééé, les gens parlaient des mamiwata, des sirènes vivant dans l’eau et hors de l’eau,
des vieillards qui allaient parfois faire des séjours dans l’eau, voila ma part qui était venue me
suis-je dit.
Mon cœur ne pouvait de toute façon battre plus rapidement donc j’ai commencé à battre en
retraite plus le bruit de plainte et gémissement se faisait plus fort, accompagné du bruit de
l’eau qui frappait sur elle-même en descendant.
C’est quand j’ai senti quelque chose bouger dans la cabane la que j’ai rassemblé mes forces
pour fuir de nouveau, mon corps a buté contre quelque chose, j’ai cru que c’est le mamiwata
que j’avais fuit qui m’avait devancé, je me suis seulement laissé aller au sol que pardon mieux je
meurs les yeux fermés
- Rose !!!! c’est moi, lève toi
Mon frère la peur m’avait paralysé même me lever la il n y’a pas eu moyen, je suis moi calée au
sol.
Il s’est penché pour me porter et j’ai constaté qu’il saignait mais quand j’ai voulu parler ma voix
n’est pas sorti, ou les papiwata la avaient déjà mangé ma voix oohh, j’ai forcé rien.
Je l’ai laissé me porter malgré qu’il grimacait de douleur, même mes pieds m’avaient lâché.
Je ne sais même pas à quel moment, je sui entrée dans un sommeil comateux pour me réveiller
dans la maison, une perfusion au bras, drap recouvert sur moi
- Ca va ??
- Oui, mais qui nous a emmené ici ?
- Je t’ai porté
j’ai constaté qu’il était torse nu et une bande collante au bras
- Oui il m’a blessé quand je cherchais à le désarmer mais moi non plus je ne l’ai pas raté,
tu as mal, il t’a violé ?
- Non non, tu es arrivé avant le temps.. il a juste mis
- Mis quoi ?
Loïc grondait même en posant la question

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- Ca va chéri c’est un mauvais souvenir, je m’excuse d’avoir pris des risques comme ca, en
fait il nous a vu l’autre jour et depuis il me regardait bizarrement
- Ne t’excuse pas, David me montre des comportements qui me dépassent et ca m’a
poussé à être désagréable envers toi, je lui ai parlé et il m’a promis de faire des efforts
- Que s’est t-il passé quand je suis partie la
- On s’est battu ; il m’a planté son couteau dans le bras et… j’ai tout de même réussi à le
désarmer non sans le blesser
- Et il a fuit ? façon il était costaud la ?
- Non non deux pêcheurs sont arrivés à ma rescousse et m’ont aidé, ne faisant pas le
poids il a été forcé de partir en courant.
- Loïc ohh
- Oui ma chérie
- La ou je suis partie la, je te jure il y’à les mamiwata et les papiwata la bas, il y’avait des
bruits étranges
- J’ai même été surpris de voir une construction abandonnée si près des chutes, ne
t’aventure plus jamais la bas, ok ?
- Ok

Ce n’est que trois jours plus tard que Marlène a mis ses pieds chez nous, whitisant comme
elle savait si bien le faire
- Heu… Loïc j’ai appris que vous avez eu des soucis avec Idriss !!! franchement je ne
comprends pas ce qui s’est passé, on est ensemble depuis des années et je n’ai jamais
eu de problèmes
- Que sous-entends-tu Marlène
Loïc venait de sèchement poser la question
- Oohh mon choux ne le prend pas mal, j’ai appris que vous avez été blessé et je venais
vous voir, tu sais Richard est arrivé, j’étais le prendre à Douala à l’aéroport, quelqu’un
s’est fait mal, oohh la la je vois ton bras choux, désolé, comment va Rose ?

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Je n’ai pas entendu ce que Loïc lui a répondu mais elle est repartie
J’étais couchée dans ma chambre et je n’avais réellement envie de voir personne.
Mon bas ventre piquait de temps en temps et c’est comme si ca me lançait.
J’ai même eu peur d’être entrain de perdre la grossesse.
Le lendemain Loïc m’a emmené à l’hôpital ou on m’a prescrit le repos pendant une semaine.
J’ai appelé Marlène pour l’en tenir informée
- Franchement ca ne m’arrange pas, depuis que tu as commencé, tu t’es beaucoup
absenté, tu es certes l’amie de mon ami et même mon ami mais en affaire il n y’a pas de
ca, je vais couper ton salaire, les jours ou tu as été absente, franchement, fini les blagues
La façon dont elle m’a parlé sèchement la m’a étonné, j’ai raccroché moi doucement.
Mais à ma grande surprise quelques jours plus tard c’est avec un tout autre ton qu’elle m’a
appelé.
Je n’étais pas sortie de la maison depuis que j’avais obtenu ce repos.
- Allo Rose
- Oui Marlène bonjour
- Tu vas mieux ?
- Oui tout doucement
- J’ai vu au bureau que ton repos se termine dimanche ?
- Oui oui ca va déjà mieux
- Ok je t’appel pour la suite du dossier la, je suis prête à te livrer Zaza mais il faut qu’on
orchestre ca bien et qu’il me remette ce qu’il me doit
Je savais d’abord qu’il lui devait quelque chose ?
- Je ne comprends pas
- Contacte tes enquêteurs et dis leur que tu as retrouvé sa trace
- Et quand ils vont me demander qu’il est ou je leur dis quoi ?
- Ici à Kribi, on ira la bas lundi soir, je vais t’emmener ou il est, et on va le faire chanter
avant son arrestation, dès qu’il aura donner tout ce qu’il a à nous donner, la police
pourra le prendre
- Attends on va ou ?

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- La ou il réside, c’est moi qui le loge, donc je pourrais le livrer, mais il faut que tu viennes
nous surprendre et tu lui demandes de l’argent, il a de l’argent sur lui, il faut qu’il nous
les donnes, on te donnera ta part, mais après ca justice sera faites, et toi tu seras lourde,
après ca on pourra l’enfermer.
- Il va nous accuser
- Il ne peut pas, je vais lui promettre de me battre pour qu’il sorte, il va penser que je suis
son sauveur, et même s’il t’accuse, c’est normal, tu es la plaignante, il fait ca pour se
défendre, voila la seule condition pour que je te dit ou il est, et si tu en parles, je le
saurai Rose, sois sage, tu auras 5 millions en avance ce jour la et 5 autres quand il sera
derrière les verrous, réfléchis et tu me dis.
Elle a raccroché.
J’ai appelé le Commissaire, au départ je voulais lui raconter tout mais je me suis dit que
les 10 millions la me donnaient quand même la possibilité d’offrir à Loïc même un
départ sur si son revenu s’épuisait, car pour la maison les courses pesaient tout de
même. Et puis avec la vie que j’avais mené, je me disais toujours qu’un jour ca pouvait
péter et je me retrouve entrain de recommencer à zéro, donc il me fallait des
économies.
- Allo
- Oui Allo Rose ca va ?
- Oui Camille et toi ?
- Ca va, on n’a pas encore pu mettre la main sur l’auteur de la mort de ton papa,
comment s’est passé le deuil
- Je n’y suis pas allée
- Non !! tu blagues, c’est un sacrilège ca !!!
- En fait il y’avait trop de problèmes et des disputes familiales, il n’était pas bon que j’y
aille, j’irai plus tard, je vais t’expliquer quand on se verra, il y’a quelqu’un qui m’a dit que
le Zaza la est ici à Kribi
- Ha bon ?
- Oui oui, la personne m’a promis de me montrer sa maison

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- Confirmé ? je peux mettre la police de Kribi sur le coup immédiatement, car il y’a un
mandat d’amener en son nom
- Non non attends Camille, Dimanche je te dirai, mais je voudrais que ce soit toi-même
qui vienne
- Hum… tu vas me donner ce que je veux depuis la ???
- Rhooo, tu veux même quoi non ? ta femme ne te sert pas assez ?
- Ce n’est pas pareil, toi ta beauté hum !!!! et puis tes formes… je suis patient mais…
- Attendons l’arrivée de Jésus alors, ce jour la je te gère
On a blagué quelque temps puis il a dit qu’il attendait mon Feed back
J’ai rappelé Marlène
- Oui Marlène, je suis d’accord pour le truc mais je préfère qu’on aille chez lui dimanche
et c’est lundi qu’on orchestre l’arrestation
- Je vais étudier tout ca et te confirmer
- Le plus tôt possible pour que j’appelle le commissaire en charge de l’enquête

Je n’ai pas parlé de cette situation à Loïc qui était en froid avec Marlène, pourtant elle était
sensée l’aider
Un soir il est venu me voir dans ma chambre
- Chéri je ne te vois plus collaborer avec Marlène pourtant ensemble vous travailliez sur
ta situation
- Ha ka !!! je n’aime pas le chantage, elle n’a engagé aucune poursuite contre son gardien
la et il se dit même qu’elle sait ou il se cache, à tout moment il pourra s’attaquer à moi
ou à toi, je ne comprends pas ce qu’ils traitent ensemble mais je n’ai pas aimé sa
réaction
- Peut être que tu n’es pas seulement au courant
- Si elle n’avance pas j’irai porter plainte moi-même, je ne veux pas de mauvaise surprise
dans ton état et si ce gars rode par ci par la on ne sait à quel moment il va nous attaquer
- Ok j’en parlerai à Marlène alors

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- Non non, je ne suis plus très sur de la confiance à accorder à cette fille, il faut être
prudent car sa façon de vivre et tout la commence à m’inquiéter
- Ekié subitement comme ca ?
- Non non j’ai juste fermé les yeux parce qu’elle m’a promis son aide mais elle a une
réputation assez bizarre en Europe et elle a des coups de fil très mystérieux. Mais je suis
très inquiet Rose
- De quoi chéri, toujours d’elle ?
- Non non mais notre vie, nos projets, je ne peux pas indéfiniment rester la comme ca et
ca n’a pas l’air d’avancer, il faut que je travaille, que je produise de quoi subvenir à nos
besoin avec l’arrivée de l’enfant
J’ai compris qu’à la longue ca allait être difficile, Dieu merci j’avais la possibilité de nous trouver
un peu de sous

A l’approche du rendez vous de samedi, j’ai demandé à Camille de me donner le numéro d’un
policier avec qui je voulais faire une transaction, je ne lui en ai pas présenté la nature mais
sympa comme d’habitude il m’a donné un contact que j’ai appelé.

On a pris rendez-vous. Et Puis avec Camille on a conclu qu’il vienne le lundi en journée à Kribi
pour que je l’emmène ou mon indic m’avait indiqué. Le lieu de résidence de Zaza.

Quand je suis sortie Loïc m’a interpellé mais j’ai prétexté sortir faire quelques courses.
J’ai eu un entretien avec lui non loin de la maison.
Dimanche soir, Marlène est venue angéliquement vêtues, robe blanche
- Loïc, je peux emmener Rose prendre une glace ? on ne traine pas, elle a été souffrante
et puis je suis un peu à l’origine. En passant j’ai engagé la procédure et Idrissou est
recherché, d’ici peu tout sera rentré dans l’ordre, j’ai mis les moyens en jeu pour ca
Loïc ne pouvait en réalité pas refuser donc je suis sortie ce soir la avec elle.

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VIE VOLEE
Nous nous sommes arrêtés dans un hôtel ou Néné nous a rejoint, j’ai eu peur un moment avant
de me rendre compte que Néné était contre le Zaza en question et complotait avec Marlène
contre lui.
Elles m’ont montré la maison à distance, puis m’ont laissé dans le snack non loin, je devais les
rejoindre dans 30 minutes genre effet de surprise, et mon chantage était au bout de mes lèvres.
Pendant les 30 minutes la j’ai appelé le policier la pour qu’il me retrouve et je lui ai demandé de
m’attendre au portail de cette maison la, et ensuite de suivre la voiture si jamais je m’en allais
avec les filles prêt à intervenir si je criais ou réagissais un genre, je lui ai remis son cachet :
20 000 FCFA.

Quand il est donc arrivé, nous nous y sommes rendus.


Quand j’ai sonné, c’est Néné qui est venu m’ouvrir et m’a escorté.
J’ai trouvé Zaza et Marlène au salon, Marlène était entrain de lui faire la pipe et ca ne les a
même pas troublé le genre qu’on sursaute quand il y’a un bruit la.
Elle a encore aspiré les quelques gouttes de ce qu’il avait jouit avant de l’aider en se remettre
dans son pantalon.
Ce n’est que quand il s’est retourné et m’a vu sur le pas de la porte qu’il a sursauté et moi j’ai
avancé pleine d’assurance.
- Bonsoir Zaza !
J’avais déjà quand même fait ma part de mission dangereuse dans la vie donc je ne tremblais
plus trop à un certain niveau de pression.
- Qui es tu ? ta face me dit quelque chose mais je ne sais pas, tu fais le tapin à Paris ?
pourquoi Néné t’a laissé entrer ?.
Il avait une coupe de champagne en main et l’a vidé
- Je suis venue vous voir seule à seule
- T’es malade toi ? je ne te connais pas !!! pourquoi je devrais te voir seul à seul
- Parce qu’à cause de cette petite fille tu as fait descendre mon père !!!
Je lui ai montré la photo de Vanessa et la mémoire lui est revenue tout d’un coup.
- Suis-moi !!!! Marlène toi reste ici

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Elle s’est arrêtée, car elle avançait déjà, nous avons pris les escaliers d’une grande maison.
Comment Marlène faisait même pour le loger dans une maison comme ca ?
- Tu m’as retrouvé comment ?
- J’ai mes indics dans toutes les villes du Cameroun
Ma réponse l’a blasé, il a secoué la tête en sortant son cigare de sa poche.
Nous sommes entrés dans un bureau ou il n y’avait pas grand-chose dans ce bureau à part un
bureau et deux chaises.
On s’est assis
- Tu ne peux rien me faire, parce que si un de mes cheveux a un souci, j’ai des gens placés
partout la dehors qui pourront intervenir et en finir avec vous tous, donc écoute moi et
donne moi ce que je te demande
- Je n’ai rien à te donner, j’ai gagné mon pognon à la sueur de mon front, tu débarques
pour une histoire de bb qui ne sert à rien, je vais me retrouver ruiné ?
- Personne en veut te ruiner, je te propose ta liberté en échange de l’argent, après tu
pourras toujours en travailler ou vendre tes acquisitions, bref tu en as assez
C’est moi qui ai déposé la plainte et actuellement les enquêteurs sont en route pour
Kribi pour te prendre car je leur ai promis de leur montrer ou tu te caches, les policiers
locaux n’attendent que mon coup de fil et tu vas faire des années en prison. Le
commissaire qui s’occupe de cet enquête était le fils adoptif de mon père que tu as fait
tuer, tu ne pourras pas t’en sortir

Je le disais mais je savais que ce pays étant corrompu, ce gars pouvait « tchoko» même
un magistrat et go et gogo, en plus le pire il était le fils du président de la cour suprême
si je m’en tenais à ce que sa maman avait dit devant mes parents le jour qu’ils étaient
venus e menacer la, même si j’avais appris qu’ils bluffaient seulement. J’ai tout de
même continué.
- Et il a contacté Interpol et l’ambassade de France, pour leur transmettre ton dossier
La j’ai vu qu’il commençait à mordre, sa face a changé, la France était sa poule aux œufs d’or
- Combien ?

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VIE VOLEE
- 250 millions
Marlène m’avait confirmé que dans son coffre sur place il les avait, il s’était enfuit de Douala
avec.
Elle avait parlé de 200 millions mais moi-même j’avais ajouté les 50 millions la.
Je parlais avec assurance mais à chaque fois je contrôlais ses mains, le genre de personne ci
pouvait te tuer à tout moment.

A un moment j’ai entendu quelqu’un cogner à la porte, il a crié oui, et Marlène a envoyé sa tête
- Le Gardien nous fait savoir qu’il y’a des gens qui rodent autour de la propriété
Voila pile poil ce qu’il me fallait, Marlène jouait son rôle comme il le fallait et moi j’allais
seulement avoir de quoi relancer tout une vie avec Loïc dans cette histoire.

Zaza a demandé que Marlène entre, il transpirait…


Il lui a demandé combien de personne et s’il était armés, elle lui a donné une réponse
suffisamment effrayante.
J’avais peur qu’il lui donne le montant que j’ai demandé mais il l’a juste fait partir.
Il l’a congédié.
Je le sentais hésitant et on a encore échangé… il se la jouait sur de lui et moi pareil, à un
moment je lui ai dit que je n’avais pas assez de temps pour trop de bavardage, j’ai pris mon
téléphone et j’ai lancé l’appel du policier devant :
- Allo, officier bonsoir
- Bonsoir madame, tout va bien dedans ? besoin d’une intervention ?
Zaza a ouvert les yeux grands et a perdu toute la contenance qui lui restait.
Il m’a fait raccrocher et a poussé un juron, en me promettant de se venger dès qu’il serait en
position de force.
J’aurai du avoir peur, mais il allait me voir ou ?
Il est allé dans un coin de la pièce, derrière son bureau en faisant toute sorte d’imprécations, je
l’ai vu se pencher devant il a tourné certains boutons, en fait ca devait être son coffre fort.
Il a chargé un sac plastique gris comme ca.

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VIE VOLEE
Pendant ce temps je n’étais pas confortable, mais alors pas du tout, quelque chose venait de
me faire sentir que ce genre de personne la ne coopérait jamais.
A ce moment j’ai eu envie de lui dire que gars garde tes dos et ta liberté je rentre chez moi,
mais trop tard.
Il s’est tourné et m’a tendu le sac, il a jeté un regard vers la porte et puis vers mon téléphone.
J’ai pris le sac, il était plein d’argent
- Le montant est la, compte
Compter que j’avais travaillé ca quand
J’ai porté le sac et je me suis levée.
Lui a envoyé sa main quelque part en bas dans un tiroir
- Tu dois compter !!!
On se regardait fixement, je sentais ce moment très crucial.
J’ai rapidement envoyé la main pour prendre mon téléphone, c’est alors qu’il a sorti le genre de
long pistolet la, le genre qui est allongé devant, surement même un silencieux, mon téléphone
est tombé au sol.
- Pour qui te prends-tu ? de venir faire chanter Zaza comme ca à ta guise. Je vais te tuer
et les filles et moi on va s’en aller. Pose mon fric pétasse.
J’ai laissé tomber le sac pendant que je m’efforçais de contrôler ma vessie qui voulait à tout prix
relâcher un pipi plein de tension et de peur.
Je tremblais même littéralement
- Néné !! Marlène !!! on se casse d’ici

Il a crié leur nom et elles sont entrées comme si elles n’étaient pas loin.

Elles ont évalué la situation, l’arme de Zaza pointée sur moi


- Néné vide le coffre et tu remplis ce sac, on change de planque.
Il lui a lancé le sac gris ou il avait mis les sous que j’avais demandés
- Marlène, prends cet arme, c’est un automatique silencieux, descend la en bas et allons
nous en. Pétasse

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VIE VOLEE
Il lui a tendu l’arme et elle l’a braqué sur moi
Il s’est avancé vers moi et m’a giflé.
En fin de compte physiquement dans cette tranche de ma vie je n’avais jamais autant été
maltraitée, entre Loïc, Idrissou, celui-ci, chacun trouvait le moyen de faire sa part.
- J’ai bossé pour mon fric, j’ai tué pour mon blé, j’ai été blessé, j’ai fait la prison, j’ai relevé
des défis et toi une simple petite camerounaise, qui a un peu voyagé, ca reste même
encore a vérifié, la simple sœur d’une petasse avec qui j’ai fait un enfant tu décides de
me piquer mon fric aussi facilement !! tu vois trop de film ma chère. Va la descendre…

Je pensais que Marlène allait se tourner, plutôt pointer l’arme sur lui un genre, et tout mais elle
m’a fait sortir sans rire et elle m’a effectivement descendu dans la cave. C’était une porte
cachée derrière un tableau, un fausse porte, elle l’a tiré sans la refermé
- Marlène !!! tu fais quoi ???
- Ferme ta bouche.
Elle a posé l’arme la fraiche sur ma tête derrière.
Voilà !!! je m’étais fait avoir

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VIE VOLEE

Chapitre 21

J’ai entendu le bruit de son arme et j’ai fermé les yeux, même lui parler que Marlène ce n’est
pas ce que tu m’avais dit je n’ai rien dit, l’amour de l’argent avait conduit plus d’un dans leur
tombe donc ce n’était pas une nouveauté me concernant, mais j’ai quand même pris mon
courage en pleurant
- Marlène ne fais pas ca, ce n’est pas ce qu’on
- Shuuuutttttttttt Allo ? oui montez, c’est bon.
Elle a décollé l’arme la de ma tête
- Tourne toi, tu vas m’attendre ici, je vais venir te donner le sac d’argent et tu t’en vas
m’attendre à la maison, personne ne doit savoir ce qui se passe ici, tu sortiras par la
porte qui est la.
C’était une porte discrète dans la cave
Elle est directement montée…
Quelques minutes plus tard, elle est seulement descendue me tendre le sac qu’ils remplissaient
la bas en haut
- Sois prudente
Elle est remontée.
Je n’avais pas mon téléphone, il était tombé en haut.
Je voulais appeler l’officier en question pour qu’il m’accompagne, et surtout si je laissais ca la, il
serait facile pour la police de m’associer a un problème ici.
J’ai pris les escaliers et arrivée près de la porte j’ai envoyé ma tête à l’intérieur avant de réaliser
que la situation avait dépassé les mesures…
En fait je n’y comprenais rien, j’ai rebroussé chemin de peur que quelqu’un lève les yeux et
constate que je suis la.
Mais tous les trois étaient tenus en respect par des hommes cagoulés, sauf que dans les
hommes cagoulés la un ne l’était pas et je l’ai reconnu, c’est même à cause de lui que j’ai battu
en retraite aussi vite, il s’agissait d’Idrissou et c’est lui qui tenait Zaza, Néné et Marlène aussi

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VIE VOLEE
étaient séquestrées, mais d’après le coup de fil de Marlène tout ca avait purement été
orchestré.
Je suis partie sans mon téléphone, sortie par la porte de derrière, je me suis retrouvée direct
sur une petite ruelle, j’ai couru pour pouvoir atterrir sur le goudron, mais le sac était très lourd
donc ca a été très pénible. Au goudron j’ai pris une moto rapidement pour la maison, quand le
motoman m’a demandé ma sœur met le sac devant non ?
Je lui ai dit que jamais, mieux le sac la me jetait au sol en route, que ca parte la bas devant.
Franchement, je n’avais jamais eu aussi peur de ma vie, jamais au grand jamais.
Marlène m’avait embarqué dans des mouvements que j’avais jusqu’ici évité même étant en
mbeng, parce que la tentation de le faire venait toujours pas des compatriotes
- Ecoute j’ai un réseau de ceci, un réseau de cela, moi je ne les gérais même pas.
Arrivée à la maison, le nouveau gardien m’a laissé entrer et j’ai d’abord discrètement posé le
sac dans le magasin.
J’avais peur que Loïc me demande de quoi il s’agissait.
J’ai essayé de respirer un bon coup avant de pousser la porte, tout le monde regardait la télé au
salon.
Il n y’a que la nounou de Vanessa qui était dans la chambre. Son fils regardait un dessin-animé
Vanessa sur ses pieds. Loïc lui était sur son téléphone.
- Bonsoir
Je n’arrivais pas à lever la tête de peur qu’il lise qu’il y’avait un problème
- Ca va toi ?
- Oui et vous ? les enfants ont mangé ?
- Oui oui ca va, viens t’asseoir. On a discuté lui et moi
Il a tapé la place près de lui
J’ai guetté son fils, je ne voulais pas moi une autre crise après toutes les émotions la et puis
mon cœur était sur l’argent des gens la bas dehors.
je me suis assise mais tout de même avec distance.
Il a senti une odeur
- Mais tu sens la fumée du cigare ou de la cigarette, d’où viens-tu ? avec qui étais tu ??

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VIE VOLEE
Facon que sa face a changé, j’ai su que j’étais entré dans un autre genre de problème
Je voulais même expliquer, il m’a fait signe de partir dans ma chambre, qu’il allait me suivre.

Je suis entrée et j’ai reniflé mes vêtements, waaaahh le cigare de Zaza la avait collé sur moi
jusqu’à, je tremblais, craignant une autre situation.
Dès qu’il est entré j’ai engagé en me rapprochant de lui
- Chéri on s’est arrêté dans un snack chic en ville, Marlène avait des amis de son mari à
voir, et ils fumaient, c’était des blanc, ne te fâche pas s’il te plait
J’ai attendu quelque secondes le cœur battant pour voir s’il allait me démarrer un bavardage
mais il s’est calmé et je l’ai embrassé
- Loïc ?
- Oui ma chérie
- Ton bébé a faim, je veux téter
- Ha bon, bébé Rose a faim, elle veut le lait ?
- Oui papa, tu vas me faire téter ?
- Oui oui, attends les enfants vont se coucher
- Non je ne peux pas attendre j’ai soif
Il y’avait un retour d’adrenaline qui montait sur moi, je me suis agenouillée devant lui et j’ai
déboutonné son pantalon
- Papa j’ai soif, j’ai faim..
Loïc était déjà excité, je l’ai pris dans ma bouche avec gourmandise en gémissant comme quand
on a un bon plat de nourriture devant soi
- Mon bébé ca t’a manqué n’est ce pas ?
- Ou papa hmmmm c’est délicieux, ton petit bébé avait soif
Je me suis mise à le sucer avec gourmandise, je l’enlevais parfois pour descendre plus et téter
les deux boules qui soutenaient son sexe, il aimait ca.
A certains instants c’est le bout que je léchais comme une glace.
A un moment il a bloqué ma tête et a commencé lui-même les gestes de son bassins, aller-
retour, exactement comme s’il était en moi

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VIE VOLEE
- Rhoooo tu m’excites pas petite, c’est trop bon
- J’ai soif, je veux boire mon lait s’il te plait
- Déjà ?
- Ouiii, il fait chaud, je vais pleurer
- Vas y pleure pendant que papa t’apprête ca…
J’ai fait genre je gémis en continuant de le sucer, Loïc n’a pas pu supporter, lui pourtant si
résistant
- Rhaaaaa, voila ca ma petite, voila ca, ouvre bien grand la bouche pour ne rien perdre…
Il s’est mis à trembler en jouissant, jusqu’à crier pourtant les enfants pas loin
- Loïc !!!!! les enfants !!!!
Je l’ai complètement avalé en faisant ma petite fille gourmande et satisfaite

- Maaaaama !!! tu es une bordelle je te jure !!!!


- Ihihihihihihihihih, Comment ca ?
- Tu es trop sauvage Rose, trop même, ma mère ne doit même pas tolérer que j’aie ce
genre de compagnie, j’ai fait avec des filles mais toi tu as des retournements de
situation qui m’étonnent
- Ahahahahahaha, je suis innocente
- Je suis déjà ton père ?
- Tu ne sais pas que les bamilékés appellent leur mari que papa ? tu es mon père oui
oui !!!! et j’ai aimé téter
- Va la bas avec ta sauvagerie la, tu ne m’auras plus…
- Donc tu ne viens pas dans ma chambre ce soir ?
Je l’ai regardant en continuant à sucer ma bouche comme si c’est le bonbon qui venait d’y
passer
- Tu vas pleurer ce soir Rose, je t’assure, si tu es sage n’ouvre pas ta porte quand je vais
venir, parce que ce que j’ai envie de faire de toi…. Je ne sais pas
Il a tourné la tête avec des airs dépassés et moi j’ai ri…

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VIE VOLEE
Quand il est parti cette adrénaline s’est de nouveau transformée en peur…
Il est allé aux toilettes certainement se nettoyer.
J’ai couru dehors pour prendre le sac d’argent ou je l’avais laissé.
Je wanda que j’arrive dehors, à côté de la poubelle, je ne vois plus le sac.
Je ne saurai décrire ce que j’ai ressenti, une panique qui m’a fait trembler des pieds à la tête.
J’ai fouillé rapidement jusqu’à plonger dans la poubelle fouiller rien.
J’ai couru à la sortie, le gardien était lui tranquillement dans son box, il avait l’air de en rien
comprendre, je n’ai même pas voulu attirer son attention.
Le temps ne me permettait pas de continuer à fouiller, j’allais expliquer à Loïc que la poubelle
fait quoi sur moi, je suis rentrée et Dieu merci il était encore dans sa chambre.
Je suis allée prendre une douche et ensuite je suis allée donner son dernier repas à Vanessa
avant dodo.
Elle grandissait bien et ressemblait de plus en plus à ma sœur, parfois je la regardais et c’est à
peine si je retenais mes larmes.
Quand l’enfant s’est endormi, je me suis servie un verre de Whisky
Hééééé je ne savais pas que la foudre allait s’abattre sur moi.
Quand Loïc m’a vu avec ca en main, ca a complètement changé la donne de la soirée
- Franchement je t’ai dit une fois Rose que j’ai beaucoup de peine à te faire confiance, tu
es une fille bien, je le sais, mais parfois transparait chez toi quelque chose de malsain.
Si l’enfant qui est dans ton ventre ne t’intéresse en rien alors va te faire avorter merde.
Je ne te vois même pas aimer cet enfant, le chérir et prendre des précautions comme…

Il s’est arrêté la mais cette comparaison m’a fait mal au cœur.


M’étais-je réellement faite à l’idée que j’avais un enfant ? oui je buvais quand je sortais quelque
fois, je ne prenais pas toujours leur machin qu’ils appelaient fer la et depuis je n’avais fait
aucune visite. Mas à qui j’allais expliquer que ca venait du fait que je ne savais pas d’où sortait
cet enfant, et qu’il était purement le fruit d’une bête vengeance, parfois je me demandais si je
saurais l’aimer mais il me fallait le garder car j’avais l’impression que je n’aurai peut être plus
jamais la chance d’être mère, une conviction bizarre mais j’en étais convaincu.

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VIE VOLEE
Sa remarque m’a beaucoup touché, la véracité de ses mots, dans la comparaison je ne pourrais
jamais faire le poids avec la maman de David, il avait complètement raison.
Comment une femme enceinte pouvait se retrouver dans des situations comme celle d’où je
sortais la ? en plus je cachais tout à Loïc, il ne savait pas qui j’étais, ce que j’avais fait et ce que
je continuais à faire dans son dos.
Marlène était définitivement une fille dangereuse mais j’avais fait un pacte avec elle et même à
Loïc je ne pouvais pas en parler…
Et si cet argent quelqu’un l’avait pris, j’avais perdue ma vie, car Néné et elle avait pris des
risques et surtout il y’avait tout une bande et le fameux simple Gardien semblait être son
homme de sales besognes.

A près la remarque de Loïc, je suis allée me coucher et j’ai fermé ma porte à clé.
Il me fallait encore aller fouiller le sac la dans la nuit, ensuite, j’ai pris la décision de rentrer sur
Yaoundé.
Ca me faisait beaucoup de peine de magouiller comme ca dans le dos de Loïc, mes mensonges
pesaient beaucoup sur ma conscience, beaucoup beaucoup surtout des jours comme celui là.
Mais avant de rentrer sur Yaoundé, il me fallait trouver le moyen d’aller récupérer mon
téléphone la bas ou j’étais, ensuite je continuais moi seulement une fois.
Je ne le quittais pas, mais j’avais besoin de temps, de réflexion, de solitude même.
J’ai tant bien que mal tracé mon plan et j’ai fermé mes yeux…
A une certaine heure la j’ai entendu cogner, j’ai fait semblant d’être profondément endormie, il
a insisté plusieurs fois dans la nuit mais rien.
A une certaine heure que j’ai estimé être tôt le matin, je me suis levée.
Il devait être dans les 5 heures du matin, le jour se levait à peine.
J’ai guetté dans la chambre, les enfants dormaient paisiblement, j’ai ouvert la porte et je suis
sortie.
Hééé si tous les millions la étaient perdus je n’avais aucune idée des représailles que j’allais
subir, raison de plus pour fuir sur Yaoundé.

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VIE VOLEE
Quand je suis arrivée à cet endroit la, j’ai encore guetté dans la poubelle avant de me rendre
compte que le sac avait été balancé derrière, avec d’autres sac, certainement le gardien
cherchait quelque chose, ou alors c‘est moi même qui avait mis oohh. J’ai pris le sac et je suis
retournée dans ma chambre.
J’ai fermé à double tour avant de le placer devant moi jambes ouvertes.
L’argent est bon à voir, vraiment.
C’est avec plaisir, quoique craintive que j’ai compté, c’était attaché en paquet de 1 millions
pour les francs camerounais et pour l’euro je n’ai pas su comment il avait attaché ca.
Mais les francs Camerounais valaient près de 129 millions, pas les blagues et des paquets en
euros, beaucoup hein..
Mince, et je suppose qu’il avait des comptes aussi.
J’ai pris 15 paquets en CFA et 10 paquets en Euros, j’ai caché ca minutieusement dans ma valise.
Avant de bien refermer le sac.
Quelques temps plus tard quand on a toqué à la porte, j’ai su que c’était Marlène
Dieu merci tout le monde couché
- Tu es ou depuis hier ? je t’appelle
- J’ai perdu mon téléphone hier dans toutes les acrobaties la
- C’est le sac
- Oui oui !!!
- Bien, suis moi on va discuter à la maison
Nous sommes entrés chez elle
- Mon époux dort, il était faire un tour à Douala, la il se repose, parlons à voix basse
- Ok, comment ca s’est passé hier
- Non super bien, comme prévu, tu as compté l’argent ?
- Noooonn !!! avec Loïc pas loin, je ne pouvais pas, et puis pas trop le courage
- Ok, je vais faire les comptes et te remettre ta part et celle de Néné, mais n’en parle
jamais à personne
- Ok j’ai compris Marlène, je risque d’aller à Yaoundé aujourd’hui
- Tiens moi aussi, j’ai à faire la bas, je pourrai te déposer d’accord

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VIE VOLEE
- Tu pars à quelle heure ?
- Pas trop tôt, je vais avec mon chéri aux environs de midi
- Ok, ca marche, je te ferai signe mais je vais m’en aller discrètement, pour que Loïc ne se
rende compte de rien, si j’ai ma part je vais sécuriser, payer mes dettes la bas
- Bien sûr que tu auras ta part et si tu veux on peut continuer à collaborer sur autres
choses
Je n’avais aucune confiance en ses autres choses la donc j’ai poliment décliné sa proposition.
- Tu m’avais promis de livrer Zaza à la police, comment est ce que vous avez fait hier ?
- On l’a fait arrêter, donc affaire classée, ne t’inquiète pas, il va payer pour tous le mal
qu’il a causé
Quand elle parlait j’ai senti qu’elle lui en voulait franchement malgré que c’est elle qui le suçait
la veille dans son salon, leur monde de show biz la franchement !!! j’ai continué

- J’y ai oublié mon téléphone hier, je voudrais aller le récupérer


- Es tu sure ? c’est peut être mieux de ne pas retourner dans ce genre d’endroit
- Il faut absolument que je l’ai
- Ok, mais sois prudente et entre tu prends ton téléphone tu ressors immédiatement
-

Après elle j’ai foncé là-bas, principalement pour récupérer mon téléphone, normalement si on
l’avait arrêté c’est que la maison devrait être accessible vu qu’elle appartenait à Marlène.
Quand je suis arrivée, à ma grande surprise, le portail n’était pas fermé, aucune trace d’un
gardien ou d’un portier, ou même d’un humain la dedans.
J’ai poussé le portail et je suis entrée.
Rien au salon, mais dans les escaliers j’ai vu du sang, comme si quelqu’un avait tiré son corps
plein de sang…
Je suis montée et j’ai trouvé le bureau saccagé, porte du coffre ouverte, et mon téléphone était
discrètement dans un coin de la pièce, le même sang continuait dans une pièce, peut être les
chambres, j’y suis allée et j’ai ouvert la pièce

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VIE VOLEE

J’ai trouvé Zaza dans un piteux état !!!


Il avait reçu une ou plusieurs balles dans le ventre, je n’en savais rien, je voyais seulement la
marre de sang, il gémissait péniblement, j’en ai eu mal au cœur, j’ai même regretté qui m’avait
envoyé la bas dans la maison la, car j’avais pitié et franchement pitié
Il m’a fait signe de me rapprocher car il murmurait des choses, je n’entendais pas.
Je me suis quand même rapprochée malgré la peur et tout ce que j’entendais était Marlène, il
me parlait d’elle et apparemment me demandait de me méfier d’elle ou de la dénoncer un truc
comme ca.
Ensuite il m’a demandé de l’aide, que je l’allonge mieux
Je l’ai fait et dans son regard j’ai senti le désespoir, sans réfléchir j’ai appelé Camille pour lui
demander d’envoyer une ambulance, car il était blessé.
Il m’a remercié d’une toute petite voix et m’a parlé d’un trafic de personne lié à Marlène et
sans m’en dire plus il a plongé, ou je ne sais pas, mort ou dans le coma ?? ha !!!
Je suis descendu mon téléphone à la main, malheureusement j’avais du sang sur moi, et quand
j’ai voulu sortir je me suis rendue compte qu’il y’avait des vois dehors, par la fenêtre j’ai vu la
police, ils n’avaient pas pu être alarmé par Camille car je venais tout juste de causer avec lui,
alors qui donc ?
Police !!! Personne ne bouge
Personne ne bouge ha ???????

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VIE VOLEE

Chapitre 22

Je n’ai pas demandé mon reste, j’ai pris les marathons une fois, j’ai poussé la porte de la cave
que m’avait montré Marlène et j’ai fermé derrière moi, j’ai regardé à la sortie pour voir s’il
y’avait des policiers aussi mais non, c’était libre, c’est vrai que le système d’ouverture de cette
porte la m’a menacé mais quand j’ai pu sortir j’ai marché comme si de rien n’était. D’ailleurs je
n’étais pas la seule à marcher sur la dite rue, je me fondais très bien dans ce décor, sans
paraitre suspect.
C’est quand j’ai vu deux mamans qui discutaient ensemble me regarder avec insistance que j’ai
baissé la tête réalisant que j’avais du sang sur mes vêtements.
J’ai vite pris la moto direction la maison.
Sur mon téléphone il était 9 heures déjà, surement Loïc était réveillé et allait se demander ou
j’étais, j’avais encore le prétexte de la plage, mais pour mes vêtements imprégnés de sang ?
Bonjour l’improvisation.
J’ai poussé la porte de la barrière délicatement, pour que Marlène ne se rende même pas
compte de mon arrivée, Dieu merci sa voiture même n’était pas la.
Mais quand je voulais m’avancer c’est un blanc qui est sorti de la maison, tout sympa et
souriant.
- C’est qui ?
- Bonjour, je suis Rose j’habite derrière avec Loïc
- Enchanté, je suis le mari de Marlène, Bernard
- Enchanté, veuillez m’excusez
- Vous êtes blessée ? oui un peu, il y’a eu un pêcheur qui a eu un accident et j’ai donné un
coup de main sur la plage, je vais me changer.
Il m’a souri et j’ai senti son regard me suivre jusqu’à ce que je disparaisse de son champ visuel.
Fallait pas que le père ci vienne m’ajouter les problèmes ou il ne fallait pas, vraiment. Je
n’aimais pas son regard appréciateur du tout du tout.

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VIE VOLEE
Quand je suis entrée à la maison, j’ai raconté la même histoire à tout le monde, plage, accident
d’un pêcher qui s’est blessée avec le moteur de son petit bateau, moi qui l’ai aidé.
J’ai emballé mes affaires pleines de sang dans un plastique et je me suis douchée.
Loïc n’était pas la, sorti sans dire exactement ou il allait.
J’ai demandé à la nounou de Vanessa d’apprêter leur affaire. Ma décision pour Yaoundé était
de toute façon plus que claire, je ne pouvais plus continuer dans cet environnement malsain ou
moi-même je devenais pire qu’au départ.
Je suis entrée dans ma chambre, suivie de Vanessa qui rampait en gazouillant.
J’ai regardé mon téléphone, Loïc avait essayé de m’appeler plusieurs fois, dans la nuit et même
en matinée, il m’avait aussi envoyé un texto pour s’excuser et pour savoir si je suis à la plage.
Je lui ai fait une lettre :

Bonjour Loïc
Je te fais cette lettre pour te dire que j’ai pris la décision de retourner à Yaoundé pendant un
temps
Ce n’est pas pour te blesser mais c’est plus pour me retrouver car je me sens de plus en plus
perdue dans cet environnement, dans cette vie, à cette période.
Entre nous tu conviendras que ca ne marche pas trop, encore moins qu’au départ et puis avec
l’arrivée de David c’est plus délicat, il a besoin de temps, il a besoin de toi.

Loïc tu as coupé les ponts avec tous, famille, amis, collègues etc… et tu vis caché, toi que j’ai
connu au départ, je te sais très malheureux à cause de cette situation, même si tu ne l’exprimes
pas, je pense qu’était à Yaoundé, je pourrais mieux t’aider à clarifier ta situation crois moi, je
ferai de mon mieux, conjointement avec ce que Marlène essaie de faire ici pour toi.
Je vais lui signifier ma démission et je reviendrai quand tout sera calme.
Loïc dans mon était, je fais tellement de bêtise que j’ai honte de moi, je voudrais retrouver mes
vrais valeurs et me reposer un peu. Ce que tu m’as dit hier était juste, je ne suis pas comme la
maman de David, je me rends compte ce matin que mon ventre est déjà visible, mais je prends
des risques par ci par la, je ne fais pas de visite rien rien, ca doit changer.

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VIE VOLEE
Prends bien soin de vous et à très bientôt.
Je t’embrasse très fort Loïc.

Je suis allée mettre la lettre la quelque part en bas de son oreiller, puis j’ai appelé Marlène, elle
m’a expliqué que leur départ était sensé être dans deux heures.
Autant prendre les enfants et aller dans un restaurant même attendre.
Mais David était très attaché à Vanessa et sa nounou, c’était seulement moi son maquereau.
Je lui ai expliqué
- Ecoute David, les filles et moi allons faire un tour à Yaoundé, pour quelques temps, et
puis ensuite elles viendront te retrouver, tu as compris ?
Il a paniqué, réaction qui m’a surprise
- Quand, pourquoi tu ne pars pas seule, je sais pas, papa m’avait dit qu’elles habitent ici
maintenant et puis nous on peut prendre soin d’elle, papa sait changer les couches de
Vanessa
Ce petit aimait vraiment Vanessa et elle le lui rendait bien, mais allais-je lui laisser un bébé qui
n’était pas le sien, pauvre de Loïc..
Quand j’ai baissé les yeux pour discuter encore avec David, j’ai constaté qu’il avait des larmes
dans les yeux et se mettaient déjà en colère, il allait bientôt piquer une crise. Le pauvre était
tout malheureux, j’ai eu un pincement de cœur.
Après tout, ce n’est pas comme si je partais définitivement ou je quittais Loïc !!!
- Ca va mon bébé, elles vont rester, j’irai seule et je reviendrai…
Son soulagement était visible mais tout honteux d’avoir des larmes aux yeux et d’avoir exprimé
ses émotions, il a couru dans la chambre.
J’ai demandé à la nounou de défaire leur affaire et que moi j’allais juste pour quelques jours.
J’ai pris mon petit sac que j’avais apprêté et je suis sortie, j’ai pris le taxi pour le centre ville et
je suis entré dans un restaurant dans lequel je me suis assise pour attendre et manger un bout.

- Allo Marlène, s’il te plait appel moi quand vous serez prêt à quitter la ville, je suis déjà
prête

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VIE VOLEE
- Ah tu as pu prendre ton téléphone là-bas ?
- Oui, je suis juste entrée dans le bureau et ressorti direct
- Tu as constaté quelque chose ? il t’a parlé
- Qui ?
- Zaza non ? tu devais appeler la police, il était ou ?
La femme la cherchait quoi même dans ma bouche ?
- Je ne sais pas, j’ai pris mon téléphone et je suis sortie
- Bien !!! A tout à l’heure
Cette fille la, j’avais de plus en plus peur ooh, je me suis souvenue de ce que Zaza m’avait dit,
qu’elle a un truc dans les chutes, que je la dénonce.
Peut être ca avait quelque chose à voir avec Idrissou qui m’avait emmené de ce côté la.
J’ai passé près de deux heures la sur place, forcée de réfléchir même sur ce que je ne voulais
pas. Mon téléphone a un moment n’a pas arrêté de sonner, je ne voulais même pas regarder,
car je savais que c’était Loïc, il avait du voir ma lettre, mais finalement j’ai reçu un message et
j’ai vu que c’était Marlène qui m’appelait certainement du téléphone de son mari pour se
repérer et me prendre.

Nous avons fait la route Kribi-Yaoundé sans embûches.


Le seul petit souci c’est que le mari de Marlène me lançait des regards appuyés à travers le
rétroviseur et j’ai constaté que sa femme s’en est rendu compte mais n’en a pas fait cas.
Arrivés à Yaoundé, ils sont allés me déposer dans mon appartement, abandonné depuis des
mois et Marlène et moi on s’y est donné rendez vous en soirée. Elle devait me donner ma part.
Que de poussière dans cette maison, et puis je n’avais même pas fait le ménage en partant
donc franchement la maison était DEG !!!

J’ai posé mes affaires et je me suis attaquée au ménage, poussières, toile d’araignée,
moisissures par ci par la.

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VIE VOLEE
Je ne savais pas pour combien de temps j’étais la mais ca me faisait un bien fou de m’être
éloigné, je culpabilisais moins étant chez moi, loin de Loïc, loin même de Marlène qui
m’entrainait peu à peu dans cet engrenage.
Quand elle est passée en soirée, elle a apporté du vin blanc, mais j’ai quand même résisté et j’ai
bu de l’eau.
Marlène m’a tendu un sac contenant 10 millions comme on s’était dit, j’ai été surprise qu’elle
n’ai pas essayé de me flouer, ou me duper
- Rho, Rose, mon véritable problème n’était même pas l’argent de zaza, mais Zaza m’a
menacé et a détourné certains de mes partenaires, et puis il ne respectait pas les gens,
ni même Néné ma cousine
- Ha !!! Néné c’est ta cousine ? oui oui,
J’ai failli lui demander que et vous sucez les même pénis ? mais après j’ai laissé, c’était
leur monde et il était bon que je m’en sépare rapidement
- Tu sais tu peux gagner gros comme je te disais, car j’ai tout une entreprise, bref une
industrie genre sexe, des filles disponibles quelques soit les désirs des hommes blancs,
et puis des hommes noirs bien dressés et membrés prêts à satisfaire les besoins de ces
riche et vieilles femmes blanches qui s’ennuient en France, ca paie gros !!!
- Ecoute tu vois mon état Marlène laisse moi le temps d’accoucher et puis après on parle
biz si tu veux, je suis chaude
- Ok ok, je te comprends, mais ton ventre est de plus en plus visible, je me demande si
Bernard qui veut coucher avec toi ne s’en est pas rendu compte
- Bernard c’est qui ?
- Ben mon mari !!
- Il veut coucher avec qui ?
- Ben toi
Hein mama ??? en plus son ton la n’était pas amical, elle semblait avoir choisi avec son mari
d’avoir une relation ouverte mais n’appréciait pas qu’il me désire, que moi-même je voulais
d’abord trop ? Stuiiippppppp

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VIE VOLEE
Je n’ai même plus trop posé de question, on a discuté un moment et elle est partie.
J’ai pris mes sous et je les ai bien gardé dans ma valise.

Apparemment il y’avait une fête dans mon immeuble et j’ai commencé à entendre la musique
vers 19h, pas petite musique, un vrai tintamarre.
Avec le voyage que je venais de faire, j’avais un mal de tête atroce et leur boucan n’arrangeais
rien !
J’ai supporté une heure mais non, ma tête menaçait d’exploser, j’ai fouillé la clé de Jimmy et j’ai
décidé d’aller chez lui, même s’il fallait que je me tape encore tout un autre nettoyage, mieux,
ca n’allait pas du tout, je tremblais même déjà.
Il me fallait refaire un nouveau petit sac mais c’était plus facile pour moi de tirer ma valise et de
la défaire le lendemain.
C’est ce que j’ai fait, direction l’appartement de Jimmy.
Pas le courage de refaire le ménage, j’ai juste changé les draps allez hop, je me suis couchée.
J’ai regardé mon téléphone : aucun message, aucun appel de Loïc., il était pourtant en ligne sur
Whatsapp.
Le lendemain, je suis sortie tôt me prendre des croissants à Select et j’ai décidé d’aller d’abord
chez moi avant de revenir chez Jimmy faire aussi un brin de ménage.
Quand j’arrive sur mon palier, je vois des gens entrain de commenter attroupé.
J’ai reconnu mon concierge et quand je me suis approchée de lui pour lui parler je me suis
rendue compte que ma porte avait été cassée, mon appartement saccagé, tout sens dessus
sens dessous.
Ekié !!!!

Je suis entrée et j’ai regardé de gauche à droite, bas en haut, rien n’était à sa place, tout avait
été chamboulé, mon cerveau est directement parti que l’argent que j’avais !!!
Dieu merci c’était chez Jimmy, voila pourquoi la personne avait fouillé.
Donc Marlène qui était venue chez moi était revenue ? Ou avait envoyé un agresseur ????
C’était déjà au niveau des film de mafia la ???

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VIE VOLEE
Oook ooohh, elle voulait un peu me gouter et elle allait me sentir, pas de problème.
Une colère sourde est montée dans mon cœur la en solo, j’ai appelé Camille et je lui ai
demandé de me retrouver le plus vite possible.
La présence des curieux la me mettait même déjà mal à l’aise, j’ai porté ce qui restait de ma
porte et j’ai déposé ca à l’entrée de la maison, pour les pousser à rentrer chez eux.
Je me suis assise sur le canapé et j’ai pleuré rageusement.
J’avais risqué ma vie et elle aussi en avait profité, elles avaient eu plus que moi de loin, et
étaient les moins pauvres de nous trois alors quelle méchanceté, peut être même que c’était le
Idrissou la qu’elle avait envoyé, peut être encore que cette personne venait même me tuer et
me violer, j’ai supputé jusqu’à l’arrivée de Camille.
Je suis allée le prendre en route pour qu’il vienne constater.
- Ma chérie qu’est ce qui t’est encore arrivé ? la dernière fois tu m’as appelé pour me dire
qu’on t’avait parlé de la planque du meurtrier de ton père, tu ne m’as plus fait signe, par
la suite j’ai appris, qu’il avait été victime d’un règlement de compte et qu’il est dans un
état critique à l’hôpital
- Hey !!! j’ai plutôt appris que la police l’avait arrêté, j’ai cru que c’était toi qui avais
commandité, après mon repérage de la veille
- J’ai demandé au policier la de taire ton action de peur qu’on ne t’implique dans sa
tentative d’assassinat, d’ailleurs je en suis pas sur qu’il va vivre, il a été évacué ici à
Yaoundé par sa famille
- Dans quel hôpital
- Général je pense, que s’est-il passé ici
On venait d’entrer chez moi
- Je suis rentrée de Kribi hier et j’ai une amie qui me devait des sous, elle me les a donné,
ensuite il y’avait une fête dans l’immeuble, trop de bruit, j’ai décidé d’aller dormir dans
l’appartement d’un ami qui n’est pas la. A mon retour ce matin voila ce que j’ai trouvé
Il s’est mis à regarder et à parcourir le salon de long en large
- A ton avis que cherchait-il ?
Je ne pouvais pas tout raconter à Camille

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VIE VOLEE
- Je soupçonne que peut être ma pote a dit à quelqu’un que j’avais un peu d’argent, une
réunion que je devais bouffer.
- Oui oui c’est courant ici, et tu as vérifié tes affaires ? tu n’as rien perdu ?$
- Pas encore, je t’ai appelé directement
- Ok allons au poste tu déposes ta plainte, je t’envoie un enquêteur et il va prendre les
photos et faire le nécessaire.
C’est ce que nous avons fait et j’ai porté plainte contre inconnu. Marlène étant tout de même le
suspect numéro un.
Quand je suis rentrée enfin pour ranger mes affaires, je me suis rendue compte que quelques
objets de valeur avait disparu, mon appareil photos, mes deux téléphones abimés, mes papiers
avaient été fouillés, même ma louboutin avait disparu ainsi que mon sac Lancel, le bandit la
connaissait ce qui coutait cher. Si j’attrapais ca sur une des filles la, elles allaient me confirmer
pour de vrai me suis-je dit.

J’ai appelé Marlène les jours qui ont suivi fatigué son téléphone en passait pas, c’était pour lui
demander ce qui s’était passé et pour lui remettre sa convocation.
Finalement j’ai appelé le numéro sur lequel elle m’avait appelé le jour du voyage et c’est tombé
sur son mari.
- Allo, bonjour
- Bonjour qui est à l’appareil
- C’est rose, bonjour Bernard, c’est toi
- Oui oui Rose ca va ?
- Ouais, Marlène est la ?
- Non non elle est allée à Paris pour quelque jours
- Ok j’avais un papier à lui remettre
- Ecoute je suis au hilton, tu peux passer on se prend un café dans le hall ? elle a pris son
vol avant hier soir mais on peut discuter si tu veux
- Ok pas de souci vers quelle heure ?
- 11h

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VIE VOLEE
C’est comme ca que je suis allée avec son papier mais dans une enveloppe scellée.
Je ne voulais pas qu’il sache de quoi il s’agit et je comptais sur la discrétion et le respect
légendaire des blancs sur le jardin secret d’autrui.
Quand je suis arrivé, il m’a souri et m’a plaqué deux bises avant de me demander de m’asseoir.
Bizarrement on n’a parlé de Marlène, tout sa part c’était moi qui suis belle, appétissante,
sympa, il me draguait ouvertement.
J’ai eu envie de me prêter au jeu pour faire chier la salope la, mais mon Loïc c’était lui le désir
de mon cœur, par contre une autre idée a germer.
Je lui ai proposé de l’enjailler avec une super partie à trois, et tout le gars est tombé net net.
Facile de trouver des filles pour un white qui plus est était beau et en forme.
J’avais laissé mes envies et désir de vengeance la, mais je devais me protéger. J’allais la battre à
plate couture et j’étais prête pour ca.

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VIE VOLEE

Chapitre 23

J’appelais constamment la femme de ménage à Kribi pour pouvoir parler à la nounou de


Vanessa et à David, qui répondait tout de même gentiment.
J’ai demandé à la femme de ménage si Loïc savait que j’appelais, elle m’a dit oui, mais
bizarrement lui ne me faisait aucun signe.
Deux jours après ma conversation avec Bernard, j’ai organisé la fameuse soirée, j’avais d’abord
le choix, il me mettait une pression terrible.
J’ai trouvé deux filles magnifiques, mais quand je dis belle hein !! Le vrai gout des whites.
Grandes, minces, noir, trais fins !!! Elles avaient de la classe, c’était des putes de luxes.
Je les ai payé 100 000 chacune pour qu’elles acceptent de satisfaire Bernard.
Quand il les a vu, il a même oublié qu’il avait envie de moi, mais je lui ai dit que j’aimais voir…
ca ne lui a pas posé problème.
J’avoue que ce fut une expérience un peu bizarre, car très excitante.
Les filles sont entrées dans sa chambre et il les a accueilli par une bouteille de champagne
qu’on a bu à 4, elle était habillée dans des gants de fille wadjo, genre rien à voir avec des putes.
Ca il a apprécié.
Après le partage du verre de champagne, elles se sont mises à s’embrasser entre elle. J’étais
installée sur ma chaise, téléphone bien en mode vidéo, batterie chargé, appels bloqués,
internet désactivé, rien ne pouvait distraire mon téléphone à l’heure la..
Pendant qu’elles s’embrassaient il leur a demandé de se déshabiller, ce qu’elles ont fait.
Nickel dans leur sous-vêtements, franchement je me suis dit que si un jour Loïc pensait à une
partie à plusieurs, ce sont celle la que j’allais recruter pour.
Il donnait les instructions :
- Lécher vous les tétons
Elles obéissaient
- Caresser vous le ventre les fesses, oui !!! embrasse-la encore avant de descendre lui
lécher la chatte…
Lui-même s’est mis à se masturber en regardant ce qu’il voyait

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VIE VOLEE
Il m’a proposé de venir me joindre à eux et le sucer pendant qu’elles faisaient ca, j’ai décliné
son offre, aucun d’eux la n’était dans mon plan, aussi tordu fusse-t-il.
Il s’est joint à eux, c’était langue par ci, caresse par la, léchage par en haut, suçage par en bas,
ils m’ont même carrément oublié, au point ou j’ai même eu la possibilité de bien positionner
mon téléphone.
Ensuite il a commencé à la prendre l’une puis l’autre, parfois une l’embrassait pendant que
l’autre le recevait, merde j’aurai menti si je disais que je n’étais pas excité mais c’est avec Loïc
que j’avais envie de calmer cette excitation, à un moment j’étais même déjà mal à l’aise je suis
sortie.
Il m’avait dit que Marlène était sensée rentrer le lendemain, donc le lendemain j’ai essayé son
numéro et c’est passé.
J’ai prévenu Camille qui l’a fait convoquer par un officier de police.
Il fallait voir ses grands airs au commissariat.
Camille m’a raconté ce qui s’était passé après son départ.
Elle a raconté comment elle m’avait hébergé, nourri et je l’accusais d’avoir envoyé les bandits
chez moi, elle a donné sa version des faits selon laquelle elle prenait son avion le soir de cette
agression donc n’avait rien à dire
- Cette fille la est dangereuse Rose, fais très attention à elle
Ca m’a rappelé le conseil venant de la bouche d’un autre truand comme Zaza
- Je sais mais je sais aussi qu’elle est la seule qui sait ou j’habite et qui avait l’information
que j’avais de l’argent sur moi
- En tout cas sois vigilante, je ne pense pas qu’elle va s’arrêter en si bon chemin, j’ai une
mission aller retour sur Edéa demain, tu peux m’accompagner non ?
- Edéa ? hum, j’ai un ami, je t’en avais parlé qui a de sérieux souci la bas
- J’ai du oublié
- Oui, un coup monté, pour le faire accuser de détournement, alors qu’il n’a rien fait
- Tu as tout le temps des histoires compliqués dis donc, accompagne moi alors tu vas
m’expliquer ca en route

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VIE VOLEE
- D’accord, demain on se retrouve quelque part, disons rond point Nlongkak, a quelle
heure ?
- Je peux passer te prendre chez toi non ? même trainer un peu
- Je demande hein Camille, donc tu n’as pas constaté que je suis enceinte ?
- Heuye !!!! je pensais que c’était trop de nourriture mais aka, ca fait quoi ? on ne voit
jamais aucun père à coté de toi signe qu’il a fuit comme les ¾ des pères de ce dehors,
laisse moi m’en occuper, et surtout compléter l’enfant dans ton ventre
- Ahahahahahaha, tu es fou, je t’attendrais au rond point. En fait appel moi dès que tu
sors
On a pris rendez vous.
Ca me permettrai de savoir ce qu’il y’avait à faire dans le cas de Loïc, parce que fallait même
pas compter sur la Marlène la.

Parlant de Marlène le même soir elle m’a appelé


- Pétasse, tu te prends pour qui ? n’est ce pas je t’ai fait nager dans la cour des grands
- Pardon ? espèce de malhonnête, donc tu me donnais l’argent pour me faire tuer le
même soir ? hééé les filles du dehors hééé, et dire que je te prenais pour une amie
- Parce que tu penses que je t’ai loupé ??? je vais te faire souffrir dans ce dehors, arrange
bien la ou tu marches
- Tu ne me connais pas Marlène, tu ne me connais pas du tout, et tu ne sais pas de quoi je
suis capable, donc à bon entendeur salut !!!
J’ai raccroché et elle a continué à m’insulter par sms, moi pareil, on s’est fait ca bien dur.
Je n’étais pas moins chère, pas avec elle en tout cas.
Le lendemain j’ai encore bien expliqué la situation à Camille, il avait de la famille à Edéa et
partait non seulement les voir mais aussi suivre le dossier d’un ami.
Je lui ai dit quels étaient les forces en puissance, jusqu’à lui dire que mon ami était prêt à verser
une forte somme à celui qui l’aiderai dans cette démarche.
Camille en tout bon policier camerounais qui se respecte a semblé intéressé par la proposition
et m’a demandé de le mettre en contact avec la personne.

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VIE VOLEE
Le problème c’est que c’est moi qui payais et je ne voulais pas que Loïc soit au courant de tout
ca.
A Edéa on s’est séparé, pendant qu’il allait voir sa famille, je suis allée jusque dans la société ou
travaillait Loïc avant, pour avoir une conversation avec l’assistance de son boss qui était le
problème central qui l’avait conduit dans cette situation.
Dieu merci quand j’ai demandé l’assistante du Dg on ne m’a pas compliqué genre on veut son
nom, je ne l’avais de toute façon pas.
Elle m’a accueilli dans une petite salle de conférence dedans quand je lui ai dit que je venais de
la part de Loïc
- Madame je suis sa sœur et je viens de sa part car il est vraiment en difficulté
- Parlez très bas madame car même les murs ont des oreilles ici, il est ou ?
- Je ne saurai vous le dire mais il faut qu’on parle
- Ecoutez, ma pause est à midi et je peux vous retrouver quelque part
Je lui ai indiqué le restaurant de la maman qui m’avait donné les nouvelles de Loïc la et on s’est
séparé.
Quand elle y m’a retrouvé j’avais déjà son nom en mémoire
- Rita !!! Loïc m’a parlé de ce qui s’est passé et je me demande si tu penses sincèrement
qu’il mérité la prison qui pèse sur lui en ce moment
Elle semblait embarrassée et j’ai su qu’il fallait que je profite de cette culpabilité que je décelais
en elle.
- Je ne sais pas
- Je demande ca parce qu’aujourd’hui son fils souffre sans lui, et la fille de Noëlle la t’a
manipulé, tout simplement parce que Loïc ne voulait plus d’elle et préférait ta
compagnie
- Comment ca ? c’est ce qu’il a dit ? elle m’avait dit qu’il était avec un autre et qu’il avait
dit des trucs pas très bien sur moi, allant jusqu’à insulter mon intimité, voila pourquoi
j’en ai parlé à Jérôme
- Jérôme c’est le DG
Elle a eu honte

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VIE VOLEE
- Oui Mon patron
- Et qu’est ce qui s’est passé ?
- Il est entré dans une colère noire, mais je ne sais pas à quel moment il y’a eu le
problème de documents, est ce que c’est Noëlle, est ce c’est lui ? je ne sais pas. Mais j’ai
arrêté toute relation depuis ce jour, surtout que sa femme est venue au bureau me
menacer
- Et comment on peut faire pour régler ce problème ?
- Je ne sais pas, moi-même je m’en veux car j’ai l’impression d’avoir été manipulée par
Noëlle, et aujourd’hui elle et moi ne nous parlons pas
- Ok, je vais réfléchir mais j’aurai besoin de toi Rita, pour le disculper, donne moi tes
coordonnées s’il te plait, quand j’aurai bien élaboré le plan la je vais te dire.
On s’est échangé de coordonner elle est partie, j’ai tout expliqué à la maman et c’est d’elle
qu’est venu même un début de solution
- Ma fille ca c’est la sorcellerie !!! il faut que le père la comme il est publique la que lui
aussi se retrouve dans une position ou il retire sa plainte ou on l’humilie, comme il croit
qu’il peut poursuivre l’enfant d’autrui et gâter sa vie la, il faut que sa part se gâte aussi…
L’idée était la mais pour implémenter ca il fallait réfléchir.
C’est donc à ca que j’ai pensé pendant tout notre chemin retour, avant de réaliser que j’avais
oublié mon téléphone chez la maman du restaurant. Nous étions sur un pont quand je me suis
rappelée de cela, je l’ai tellement brusquement que Camille a freiné brutalement. La suite je ne
saurai vous le dire, tout ce que je sais c’est qu’un gros camion a klaxonné fort avant qu’on ne
perde le contrôle du véhicule.
On a dérapé pour finir le camion nous a précipité dans l’eau.
J’ai crié le nom de Camille avant de sentir le choc de notre voiture dans l’eau.
Dieu merci je n’ai pas perdu connaissance.
La voiture s’enfonçait et moi j’ai ouvert la portière, je savais nager.
J’ai vu que Camille lui avait la tête penchée en avant, attaché avec sa ceinture de sécurité.
J’ai nagé en remontant pour prendre rapidement de l’air car je suffoquais.
Je voyais la voiture s’enfoncer impuissante par rapport à Camille.

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VIE VOLEE
Dès que j’ai pu mettre la tête hors de l’eau j’ai crié en appelant au secours…
Des pêcheurs et ramasseur de sable avaient déjà plongé pour récupérer Camille qu’on a fait
sortir de l’eau quelques secondes plus tard…
J’ai nagé et à la rive on m’a tiré hors de l’eau et m’a étendu sur le côté, pareil pour Camille.
Attroupement, panique général, embouteillage sur le pont, des gens qui guettaient depuis le
haut.
On a commencé à faire un massage à Camille accompagné du bouche-à-bouche, je regardais ca
étant à côté, ne réalisant même pas ce qui s’était passé.
Après plusieurs tentatives les pêcheurs ont commencé à secouer la tête comme si il n y’avait
plus rien à faire, j’ai crié en me levant, même comme ma tête tournait et mes pieds
s’enfonçaient dans le sable je me suis rapprochée de lui, effectivement Camille semblait bizarre,
go et gogo.
Je ne pouvais pas l’accepter ha non non, instinctivement j’ai posé les mains sur lui et j’ai fermé
les yeux.
C’était comme si tout le monde était devenu silencieux à côté de moi, moi-même j’étais dans le
noir complet, je ne voyais rien, je n’entendais rien, la seule chose que j’ai dit c’est
Reçois la vie, reviens à la vie, je te sauve, je te guéris.
Je suis calée la comme ca pendant quelques secondes, mon corps vibrait comme si la vie la c’est
moi qui l’a lui transmettait vraiment, je sentais que je me vidais de mes forces, mais quelle joie
quand j’ai sentie son corps vibrer sous moi, toux, toux encore, il s’est mis à vomir de l’eau et on
m’a enlevé de lui pour le retourner sur le côté.

Quand j’ai ouvert les yeux, des gens me regardaient bizarrement, les pêcheurs, les gens des
villages voisins, les mamans tout le monde jetait sur moi un regard plus que curieux, limite
même émerveillé, pourtant ca pouvait bien être que Camille était juste inconscient et je l’avais
réveillé.
On l’a fait asseoir et il est resté la d’abord étourdi avant d’essayer de venir vers moi en me
demandant si ca va
- Ca va Camille, toi repose toi

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VIE VOLEE
- Monsieur tu demandes si ca va alors que c’est elle qui t’a sauvé ? tu étais mort hein, la
fille ci a les pouvoirs, réssé tu soignes ou ?
J’avais même honte. J’ai demandé à Camille de nous faire partir.
Finalement l’ambulance d’Edéa est venue nous chercher, petits examens, tous semblait bien
aller à part le traumatisme, voiture irrécupérable.
J’ai pu récupérer mon téléphone, on avait repêché nos effets, quoique tous mouillés.
Dieu merci je n’avais pas mon passeport sur moi.
Une voiture de police nous a ramené sur Yaoundé.
Silence total dans la voiture, chacun gérait son choc.
Je me suis fait déposer à mon entrée et dans la maison j’ai craqué, j’ai fait un message en
pleurant à Loïc pour lui raconter ce qui m’était arrivé.
J’ai pleuré ce jour la comme un enfant, tellement j’étais traumatisée.
Que de choc cet enfant dans mon ventre subissait, ce n’est plus enfant mais un ninja qui allait
en sortir.
En soirée mon tél a sonné, je l’ai pris, c’était Loïc mais ca n’a sonné qu’une seule fois, j’ai
attendu qu’il rappel fatigué rien, quand moi j’ai appelé il a renvoyé mes appels.

Le lendemain j’ai appelé la femme de ménage pour savoir pourquoi je n’arrivais pas à joindre
Loïc, mon frère elle m’a seulement renversé !!
- Oui Allo tata, hum, hier madame patron d’en face est venue ici avec son mari, ils ont
parlé de vous à Monsieur, très mal, j’ai même demandé aux enfants d’aller jouer dehors
pour qu’ils n’entendent pas tout ca, je servais le petit déjeuner et ils parlaient.
Elle a dit que plusieurs fois vous avez couché avec des blancs ici à Kribi, que la bas vous
faites la pute pour avoir de l’argent, elle-même vous a aidé mais en retour vous vous
êtes rebellé, elle a dit que Monsieur ne doit plus accepter de vous aider mais qu’il doit
prévenir votre mari que vous avez décidé de ne plus être avec lui, beaucoup de chose, je
ne me rappel même plus
- Hein ?

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VIE VOLEE
- Oui, elle a même dit qu’actuellement vous sortez avec un autre blanc, ca c’est son mari
qui a parlé
- Moi ??
- Oui tata
- Son mari le blanc Bernard la ?
- Oui tata, et que les blancs la parlent de vous la bas !!
- Hein ???? ils veulent jouer à ca !!! n’est ce pas ???
J’ai pris des nouvelles de tout le monde puis j’ai raccroché.
Son mari était un responsable en France, Directeur de société, j’ai guetté sur le net et je me suis
rendu compte qu’il faisait même de la politique à son niveau, soutenant la gauche !!! Ook !!!
J’ai pris mon téléphone et j’ai fait un Whatsapp à Marlène
- Comme je t’ai dit que je suis le macabo tu ne m’as pas cru tu vois la vidéo ci ou ton soi
disant mari baise les deux filles ci non ? si je voulais ce serai moi mais je me respecte. Je
te l’envoi car je sais qu’il ne t’en a pas parlé.
J’ai celle ou tu suçais Zaza chez lui, tu ne sais peut être pas mais j’ai filmé, j’ai aussi celle
ou tu baisais dans les toilettes de la boite avec l’ami de ton mari, je vais d’abord mettre
sur internet celle de ton mari la tienne va suivre.
Je lui ai envoyé la vidéo et j’ai patiemment attendu la réponse.
Elle se croyait ou ?
J’ai discuté avec jimmy au téléphone pendant près d’une heure, pour lui raconter tous
mes épopées et quand j’ai raccroché, 17 appels en absence.
Le mari de Marlène…
La maintenant eux ils pouvaient m’appeler hein ? à aller me saboter chez Loïc,
franchement !!!
- Allo
- Oui Rose c’est Bernard, pitié ne fais pas ce que tu veux faire, je sais que Marlène et toi
vous êtes en froid mais je t’en supplie, demande moi ce que tu veux mais ne diffuse pas
cette vidéo.

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VIE VOLEE
- Je ne veux rien, demande à ta pétasse de femme de ne plus raconter des cracks sur moi
et dis lui que j’ai un ami qui a cette vidéo, au moindre pépin ou problème, même si c’est
un abcès, vous êtes finis, j’ai aussi des vidéos d’elle, donc qu’elle s’écarte de mon
chemin si elle tient à votre pseudo réputation
Mais en attendant ca n’arrangeais rien avec Loïc qui avait entendu des insanités sur moi.

Après cette conversation j’ai reçu la visite de Camille, je pensais qu’il allait prendre plus de
temps de repos mais il a insisté au téléphone pour me voir
Quand il est arrivé je l’ai fait entrer et il s’est assis au salon.
Je n’avais rien à lui proposer à boire, Dieu merci il ne semblait même pas en vouloir, il avait
l’air très sérieux
- Rose qui est tu ?
J’ai eu peur, je me disais qu’il venait lui aussi de façon belliqueuse
- Camille je sais que cet accident je l’ai causé avec la phrase que j’ai placé, je m’en excuse
- Non Rose, je ne t’accuse pas, je voudrais seulement savoir qui tu es car ce n’est pas tout
le monde qui peut faire ce que tu as fait sur la Rive du fleuve l’autre jour
- Euh… comment ca ?
- Je suis retournée la bas et on m’a encore bien expliqué car je n’ai pas compris ce qui
s’est passé, normalement moi-même je suis convaincu que j’étais bon pour la morgue
mais il parait que tu as mis tes mains sur moi et je suis revenue, tu as eu ca ou ? parle-
moi de ce don
- Héé Camille, moi je ne sais pas, je l’ai fait instinctivement, comme ca, quand je t’ai vu
inconscient et si ca se trouve, tu n’étais pas mort
- Rose, ces gens, ces autochtones ne sont pas simples, ils ont des pouvoir liés à l’eau, et
tout, et quand eux même te donne le respect alors c’est que toi-même tu dois prendre
conscience que tu peux aider les gens
- En faisant quoi ?
Il a semblé hésitant, il voulait me dire quelque chose mais était embarrassé
- Camille s’il te plait dis moi ce que tu veux dire, si je peux t’aider je le ferai

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VIE VOLEE
- Ma fille
- Ta fille ?
- Oui Rose, elle a un handicap depuis ses 3 ans, elle ne parle plus, entend quand elle veut,
ses pieds sont normaux mais elle ne marche pas, et ca nous a fait beaucoup souffrir, on
a beaucoup dépensé mais les docteurs ne voient rien, et quand j’ai vu que tu pouvais
faire ce que tu as fait, on m’a dit que tu as déclaré des paroles qui m’ont sauvé, je me
suis dit que tu peux essayer pour elle. J’en ai parlé à ma femme et on est prêt à sacrifier
toutes nos économies pour te donner
Je le voyais sous une autre facette. Un père inquiet, prêt à se sacrifier, à sacrifier son bien être
pour ses enfants, il était triste.
- J’ai raconté ce qui s’est passé à ma femme et elle a demandé si on t’inviter manger à la
maison pour te remercier, je te serai éternellement reconnaissant de m’avoir donné la
possibilité de vivre pour élever mes enfants
- Nooonn, c’est Dieu qui t’a donné cette possibilité, je ne sais pas si j’ai fait quelque chose
mais si j’ai fait c’est qu’il a fait à travers moi
- C’est exactement ce que mon pasteur a dit, je lui rends infiniment grâce, est ce que tu
acceptes de venir chez nous demain soir?
- Heu…
- Je viendrais te prendre et te déposer
- D’accord, bien sûr

Pendant qu’il parlait j’ai reçu un étrange WhatsApp de Loïc.


- Je voulais savoir comment tu vas et il y’a quelqu’un qui va voyager avec les enfants, j’ai
appris que tu n’es plus chez toi ou est tu ?
C’était tout ???
Je l’ai appelé pour essayer de discuter avec lui mais il a refusé de communiquer avec moi, je lui
ai demandé s’il se débarrassait de mes enfants pour dire que c’est fini ? Je lui ai même dit que
ce qu’il avait appris sur moi était faux, il n’a même pas voulu répondre.

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VIE VOLEE
- Si tu n’indiques pas ou tu es la personne sera forcé de laisser les enfants sur le palier de
ton ancien appartement.
Finalement je lui ai indiqué l’entrée de chez Jimmy.
Et je lui ai dit que quand la personne sera la qu’il ou elle m’appelle.
Le lendemain, j’ai prévu quelque chose à manger pour l’arrivée des enfants et j’ai attendu toute
la journée, rien !!!
J’essayais de maitriser ma tristesse en étant active, en regardant sur le net ce que je pouvais
déjà commandé pour l’arrivée du bébé.
Je sentais des petits mouvements dans mon ventre et ca me faisait bizarre.
C’est comme si ce bébé la me signalait que madame je suis la, donc arrange ta vie !!!
Quand l’heure d’aller chez Camille est arrivé, j’ai fait un texto à Loïc pour lui dire que je sortais
et que je ne pourrais pas recevoir la personne vu l’heure tardive, il était quand même 18h.
Quand nous sommes arrivés chez Camille j’ai été surprise par l’accueil chaleureux de son
épouse.
Il avait construit une maison du côté d’Emana, qui n’était pas complètement achevée mais déjà
habitable.
Ils m’attendaient pour passer à table et c’est au moment du manger que j’ai vu la petite Laura,
elle était sur une chaise roulante, il avait un autre petit garçon Théo et sa femme était enceinte.
J’ai regardé Laura pour essayer de comprendre comment elle vivait sa situation, mais son visage
n’exprimait rien du tout.
Elle avait un espace aménagé sur la table et on l’y a installé
- Ma chérie, voici tata Rose dont je t’ai parlé
C’est Camille qui en la poussant, nous a présenté
Elle s’est tourné, m’a regardé mais n’a pas répondu à mon signe.

- Didier !!! on va passer à table.


Un jeune homme, environ 18 ans s’est joint à nous et c’est la femme de Camille qui a bénit le
repas.

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VIE VOLEE
Un délicieux repas composé d’une entrée avocat œufs thon, ensuite des viandes, poulet, porcs,
du poisson braisé, mbongo de machoirons, du met de pistache, ndolè ; bref la mater la avait
dérangé.
Elle préparait super bien et je me suis régalée.
C’est elle qui a finit par nourrir Laura parce celle-ci ne voulait apparemment pas manger d’elle-
même.
J’ai eu le sentiment qu’il y’avait quelque chose la, qui dérangeait cet enfant mais je ne pouvais
savoir quoi.
Pour l’aider il me fallait discuter avec elle, mais quelque chose m’a dit que c’était mieux de la
voir dans un autre environnement.
Après le repas j’ai proposé à sa femme qu’on emmène la petite samedi au parc, comme ca on
pourrait faire connaissance. Je ne sentais pas le truc de poser la main mais je sentais l’envie de
lui parler, d’écouter son âme me parler à défaut de ses lèvres.
Son regard était fuyant, craintif.
- Elle a quel âge ?
Elle a eu ses 11 ans le mois passé, le 12.
J’ai pris congé d’eux et Camille m’a raccompagné
Dans la voiture anxieux il m’a demandé si je pouvais faire quelque chose je lui ai promis de faire
de mon mieux, et il m’a encore remercié !!
Quand je suis sortie de sa voiture j’ai eu la peur de ma vie, quelqu’un fonçait tout droit sur
nous…

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VIE VOLEE

Chapitre 24

Loïc sortait d’où à Yaoundé sachant qu’il était un fugitif ?


Facon qu’il a accéléré sur moi, j’ai couru une fois en route.
- Donc c’est ca que tu fais ici à Yaoundé Rose ?
Vraiment je n’étais pas prête pour une bagarre honnêtement, la tension du gars la façon que ca
montait je sentais qu’on y allait arriver, je suis
Camille est sorti de sa voiture
- Qui êtes-vous ?
Il s’est arrêté à sa hauteur
- Et vous qui êtes-vous ?
Camille s’est présenté jusqu’à donner le nom de sa brigade, j’ai senti Loïc pris de panique
- Euh, je suis le père de son enfant
- Et vous foncez comme ca sur les gens, vous ne vous rendez pas compte que c’est
effrayant ? elle n’a pas volé !! Ma femme et moi l’avons convié à un repas chez nous et
je la déposais juste. Je ne sais pas qui vous êtes réellement mais saisissez votre chance
avec cette femme s’il n’est pas tard.
Il a finit de le dire, il est entré dans sa voiture et a démarré, quart de tour, le gars était parti.
Loïc m’a d’abord fixé à distance… un pas en avant, moi un pas en arrière, même scénario
jusqu’à un gars qui passait la saoul nous a lavé que ca c’est la danse des amoureux.
- Je ne vais rien te faire Rose, laisse-moi me rapprocher
- Tu fais d’abord quoi à Yaoundé dans ta situation
- J’ai réussi à venir à travers un ami diplomate de Marlène
- Celle la encore ?? celle la encore ?? n’est ce pas tu as accepté qu’elle me sabote ? ca
va !!! comme j’ai couché même avec les animaux, alors que c’est moi qui passais mon
temps à arrêter son sac pendant qu’elle se faisait plaisir dans la voiture, les toilettes de
boite et autres, femme mariée de son état !
- On peut en parler ailleurs ? que fais tu ici et pourquoi la bas c’est fermé ???
- Ici c’est l’appartement d’un ami, j’ai été cambriolé la bas et j’ai peur

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VIE VOLEE
- Mais dis donc, tout ca pour toi ? cambriolage, accident de circulation ?
- Ha !!! je suis seule comme toujours et je fais face.
- On peut entrer ?
J’ai ouvert la porte
- Les enfants sont restés avec qui ?
- Avec la femme de ménage
- Tu as pris de gros risques, ca m’inquiète
- Je sais mais… je n’aime pas ce qui se dit sur toi Rose, et je ne sais pas à quel point la
relation s’est développé avec Marlène au point ou elle et son mari peuvent parler de toi
avec autant de certitude, dis moi tout.
- Béé, je ne veux pas parler d’eux, je peux te jurer qu’ils mentent sur toute la ligne, je ne
sais pas exactement ce qui s’est dit mais je n’ai couché avec personne depuis que je suis
avec toi, et il ne faut pas leur faire confiance
- Pourquoi es-tu donc partie ? tu penses que je vais passer mon temps à te courir après ?
tu profites de ma période de faiblesse pour me faire le chantage Rose
Il l’a dit tristement et je me suis rapprochée de lui, je l’ai pris dans mes bras
- Ce n’est pas vrai Loïc, c’est juste qu’il y’a des zones d’ombres, il y’a des points flous que
je veux éclaircir, et puis je voudrais aussi t’aider et la bas on vit un peu en autarcie
comme ca, ici je réfléchis mieux
- Je sens ton ventre tout rebondi, ca pousse déjà.
il a passé la main sur mon bas ventre et l’a caressé
- Hmmmmmm, je suis complètement coupé de ma famille, je rêve d’en contacter
quelque uns mais je ne sais pas si c’est prudent… mon père pourrait m’aider, je ne sais
pas, mes frères.
- Ecoute donne moi quelques temps encore, j’essaie quelque chose, si ca ne marche pas,
alors je te dirais et on verra pour ton papa
- Ook, mais il est rigide, il va vouloir que j’aille en prison en attendant d’être innocenté
- Hors de question que tu entres dans le truc la, Loïc, sur mon corps mort seulement que
ca se fera.

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VIE VOLEE
- Je sais que tu m’aimes Rose
Il a passé la main sur ma tête
- Mais tes décisions, ta façon de vivre cachée, les choses que tu ne dis pas, les démis
vérités combattent mon désir de te faire pleinement confiance. Il n y’a pas un jour ou je
ne me dis pas : cette fille va te briser le cœur un jour mon cher. Mais parce que je tiens à
toi, j’accepte de prendre le risque, pourquoi tu joues avec mes sentiments ?
- Tu as l’impression que je joue parce que tu es en position d’infériorité de part ta
situation, souviens toi que c’est moi qui te courais après à Edéa, ce n’est pas le vrai toi
ca, et je t’aime de tout mon cœur Loïc, et j’espère te rendre heureuse pour tout le
restant de ta vie.
J’ai levé les yeux et nos lèvres se sont jointes, on avait chacun les yeux ouverts, à essayer de se
regarder, de ne perdre aucune émotion sur le visage de l’autre pendant qu’on s’embrassait.
On s’est serré très fort l’un contre l’autre, j’en tremblais même tellement je ressentais une
émotion forte.
Le genre de sentiment ou vous avez envie de fermer la porte sur vous-même pendant deux
jours sans téléphone ni rien rien.
C’est d’ailleurs ce que je lui ai proposé.
Je les laissé la, et je suis allée acheter du poulet de Rôtisserie, des Gâteaux à la boulangerie, des
Boissons à « Select » ensuite je suis rentrée.
Je l’ai trouvé, il sortait de la douche.
Moi aussi j’avais besoin de me rafraichir, il faisait chaud à Yaoundé en ce moment et la clim
chez Jimmy ne fonctionnait pas.
Il a mangé car moi j’avais déjà mangé et pendant ce repas je lui ai raconté ce qui s’était passé
pendant son absence, principalement, mon voyage à Kribi et puis l’accident.
Je lui ai expliqué la raison de mon déplacement à Kribi et qui j’avais vu, j’ai vu une lueur
d’espoir et beaucoup de reconnaissance dans ses yeux.
- Et que s’est-il passé exactement sur le retour, qu’est qui vous précipite en bas du ravin ?
- Un camion, en fait j’avais oublié mon téléphone à Edéa et je m’en suis rappelée
brusquement, lui aussi a freiné

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VIE VOLEE
- Mais à quel moment toi et ce commissaire est devenu si proche, au point ou il
t’emmène à Edéa, il t’invite chez lui !!
- Euh… c’est lui qui a mené l’enquête pour le décès de papa, et c’est un ami même avant
cela, en fait il s’est passé quelque chose la bas, et c’est ca qui m’a emmené la bas chez
lui.
En fait quand on est tombé, moi je n’ai pas perdu connaissance, et puisque je sais nager, j’ai
réussi à sortir de la voiture, mais lui a perdu connaissance et il s’enfonçait.
Quand on l’a pêché, il était inanimé, et malgré toutes les tentatives on n’a pas pu, mais moi
quand j’ai prié pour lui il s’est relevé.
- Tu pries depuis quand toi ?
- Non en fait je ne sais pas, j’ai posé mes mains sur lui non ? et j’ai dit qu’il doit être sauvé
et il est revenu à la vie et les gens la ont dit que j’ai ce don la, les villageois qui ont
assisté à cette scène et Camille a un enfant malade, une petite fille qui ne parle pas, ne
marche pas, pourtant au début tout allait bien, elle a 11 ans.
- Attends, je veux comprendra, ca t’étais déjà arrivé ???
La réponse était oui, la première fois avec son frère mais est ce que je pouvais le lui dire ??
- Quand j’étais petite on me l’avait dit mais bon, je n’ai jamais trop considéré ca
- Ben si c’est le cas, tu devrais voir même un pasteur, mon frère pourrait t’orienter
- Heu.. oui après, j’accouche d’abord et puis il faut que tu sortes de la merde dans
laquelle tes femmes la t’ont mise
- C’est toi ma femme
- Haka !!! laisse ca, pourtant au début je pensais que tu n’étais même pas intéressé par
les femmes comme les autres hein ?
- Les autres comment ?
Hum, trop parlé c’est Maladie Rose, me suis-je dit !! J’allais finir par me vendre chez Loïc si
je ne faisais pas attention
- Les autres hommes, quand tu passais tu m’ignorais à l’hôtel
- Nooonn ahahahahaha, je respectais juste ton espace, mais au fond je suis comme ca, je
ne me familiarise pas facilement aux femmes, c’est juste que j’ai été très perturbé ces

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VIE VOLEE
temps ci et j’ai multiplié les erreurs et les mauvaises décisions et puis ca ne m’a pas
loupé
- Ca va aller
- Avec toi je me sens plus courageux, on va dormir
- Moi je ne dors pas dans le lit la avec toi hein ?
- Tu veux faire quoi ?
- Niokser
- Moffff, sauvage fille
Il a éclaté de rire
- On utilisait souvent à l’école quand j’étais petite avant de quitter le pays..
- Dis moi Rose, tu as eu ta première relation sexuelle à quel âge ?
Maaama il ne pouvait imaginer à cet instant à quel point il a appuyé sur le bouton dérangé.
J’étais assise sur ses pieds sur le canapé.
Quelque chose est monté dans mon cerveau, je me suis seulement levé sans savoir ou j’allais
même
- Tu me demandes ca pourquoi ???
Ma question était extrêmement sèche
- Comment ca ? c’est une simple question pour mieux te connaitre non ?
- C’est parce que tu sais ce que tu fais ? Oui !!! en fait tu fais semblant depuis !! tu sais
très bien de quoi tu parles, tu étais la !!!! Vraiment…. Même au deuil, je me suis bien dit
que tu faisais semblant, tu as reconnu maman
Il avait un regard ahuri la que je ne comprenais pas, j’étais persuadée qu’il se rappelait très bien
m’avoir violé avec ses frères.
Je me suis fâchée au point de me demander comment j’avais même pu oublier ca ?
- Chérie je ne comprends pas ce qui t’arrive, assied toi s’il te plait, calme toi
Il a envoyé sa main pour me tirer, mais j’ai crié
- Ne me touche pas !! salaud !!!
Les yeux de Loïc étaient tout rond, braqués sur moi
J’ai éclaté en larmes et je suis allée dans la douche, j’ai fermé à double tour…

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VIE VOLEE
Je ne pouvais contenir mes larmes, mince, ca faisait bien mal, tout ca.
Pourtant j’avais pu gérer pendant tout ce temps mais une seule petite question m’avait
complètement bouleversé.
Loïc a frappé à la porte
- S’il te plait rose, sors m’expliquer ce qui ne va pas, je te jure je ne sais pas ce qui te met
dans tous ces états
Même sa voix me fatiguait à entendre, j’ai ouvert la pompe et je me suis assise en dessous, ca
mouillait mes vêtements mais qu’importe, j’avais trop mal.
En plus il fallait que je porte leur enfant, que je porte cette marque tout ma vie.*
Comment Loïc avait pu pactiser dans cette action morbide ? Vraiment, et ils souriaient tous en
faisant ca, lançant des mots comme dans les films x, sale pute etc… après on allait me dire
qu’adolescence, quelle adolescence ??? Sorciers va !!!!
J’ai pleuré et pleuré encore jusqu’à ce que l’eau la commence à me glacer les os.
- Bébé je t’en prie, pardonne moi si j’ai dit ce qu’il ne fallait pas, tu sais on apprend
encore à se connaitre, je t’en prie, ouvre la porte, je voudrais m’excuser
Je ne pleurais plus mais j’avais du mal à respirer, mon nez était complètement bouché… ma
crise était un peu passée.
Je me suis levée et j’ai ouvert la porte, dans un très sale état.
Sans tousser, Loïc a juste retirer mes vêtements sur moi et il m’en a cherché de chaud, il m’a
mis un jogging et il m’a fait me coucher
- Tu as du lait ?
J’ai secoué la tête en signe de oui, et il est allé en faire dans la cuisine, il est revenu avec deux
tasses, j’étais couchée sur le lit, toutes mes narines bouchées.
- Bois ca va te faire du bien
J’en ai bu et ca a un tout petit peu décongestionné mes narines mais un mal de tête s’est
violemment pointé à l’horizon et je me suis couchée en boule.
Je ne sais à quel moment le sommeil m’a pris mais quand je me suis réveillée, la chambre était
noire, mais la porte semi ouverte sur le salon allumé.

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Loïc dormait sur le canapé, télécommande à la main, il avait été surpris par le sommeil, sans
même une couverture.
Bizarrement la comme ca, en le regardant, je ne lui en voulais plus, je ne ressentais plus aucune
colère, aucune amertume rien, je me sentais même coupable de lui imposer mes sautes
d’humeur, mon caractère…
- Loïc !!! Loïc oohh ?? réveille-toi
Je l’ai bougé jusqu’à ce qu’il se réveille
- Viens on va se coucher dans la chambre, il fait froid ici
Il était perdu comme quand quelqu’un sort du sommeil la, la culpabilité pouvait me tuer.
- Hein ?
- Lève toi, viens on part dormir ensemble
Je l’ai tiré et on est parti dans la chambre, il s’est couché comme s’il allait continuer seulement
son sommeil, je sentais qu’il avait même peur d’amorcer un geste.
Je me suis couchée contre lui et j’ai commencé à le caresser, les épaules, le dos, le torse, il ne
dormait pas, mais faisait genre il reste les yeux fermés, comme s’il dort.
Il était juste en short, torse nu.
Je me suis redressée pour sucer son tétons gauche, Loïc était toujours imperturbable, moi ca ne
m’arrêtait pas, j’ai envoyé ma main plus bas, sur son sexe, pour voir aussi si celui-ci ne l’était
pas, ou ???? C’était dur comme une branche de bubinga oui !!!
Je l’ai caressé, faisant des mouvements de va et vient de ma main.
Comme il voulait jouer les imperturbables la, il allait bien jouer ca.

J’ai sorti son sexe par la petite poche de son slip, j’avais enlevé mes vêtements à mon réveil
parce que trop chaud, donc j’ai juste décalé mon slip de côté et je suis montée sur lui…
Il a un peu respiré fort un genre sommeil profond la, mais je savais qu’il était bel et bien
intéressé par ce qui se passait.
Je l’ai fait entrer légèrement en moi et j’ai commencé à contracter mes muscles vaginaux…
Une petite toux a faillit le prendre
Nooonnn oohh, il n’avait encore rien vu, ne tousse pas chéri, gère !!

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VIE VOLEE
Après je l’ai fait entrer au point de m’asseoir sur lui et je me suis penché pour sucer encore ses
tétons..
- Rghhhrrrr
Il a un peu gémi dans sa gorge
Pardon dors chéri coco ai-je pensé, il voulait faire le gars qui dort trop la, ou qui boude mais il
fallait seulement qu’il boude jusqu’au bout.
Je me suis penchée dans son oreille endormie la
- J’ai envie de te baiser et de jouir comme une folle, toi je sais que tu dors, laisse moi
profiter de ton délicieux sexe bien dur, quand j’aurai jouit je vais te laisser dormir, tu as
compris non ?
Ou ? Il n’avait rien compris vu qu’il n’a pas répondu, n’est ce pas tout dormait sauf son
way ???? On allait voir qui dort trop.
Je me suis redressée et j’ai commencé à le chevaucher doucement, tout en faisant des
mouvements circulaires avec mon bassin.
J’aimais bien cette position car je jouissais à tous les coups dans cette position, surtout quand le
gars me caressait aussi en même temps. Et Loïc savait ca, on en avait parlé. Même comme il est
calé immobile pendant que je me gérais sur lui, la seule chose qui coopérait était son sexe…
Je me suis touchée moi-même pendant que j’accélérais mes montées et descentes et
finalement, j’ai senti le condiment qui monte souvent la dans mes reins..
Je me suis mise à haleter, c’est la ou j’ai senti les mains de Loïs se lever et se poser sur mes
hanches…
Il m’a enlevé de lui et rapidement je me suis retrouvée couchée sur le dos et lui sur moi
- Tu es folle, donc tu vas te servir de moi et moi rien rien ???
- Tu ne dormais pas ? rhoooo, je voulais déjà jouir, tu as fait c’est parti
- Ca av revenir quand on sera deux, ca c’est l’exploitation de l’homme par l‘homme que
tu voulais faire la… hmmmmmm tu es trop sucré
Il était déjà entrain de faire des va et viens en moi.
Ma jouissance la n’était pas partie très loin et je lui ai dit.

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VIE VOLEE
Il s’est mis à entrer en passant par mon clitoris, mais sans entrer complètement, c’était une
piche qui pouvait me tuer
- Chéri tu vas me faire trop vite jouir et toi ?
- Qui te dit que je ne suis pas prêt ?
J’ai serré pour que ca ne vienne pas vite, je l’ai même bloqué de ma main pour qu’il temporise
d’abord mais rien, à un moment lui-même n’a pas pu continué son jeu, il a poussé un cri en
essayant de bloquer son geste, mais en même temps son cri a déclenché mon orgasme et je me
suis mise à secouer les reins pour qu’il accélère ses gestes en moi, chez lui aussi c’est venu et il
s’est mis en s’enfoncer de plus en plus loin et fort en moi en criant..
C’était extraordinaire, le genre que pendant que tu jouis tu te dis que non, on doit faire ca tout
le temps, le gout est trop bon.
On n’a pas dormi après cela, mais on s’est retrouvé dans les divers.
Il me montrait les photos des balades avec les enfants, Vanessa qui essayait déjà de faire ses
premiers pas, toute joviale.
J’ai pris mon téléphone et je lui ai demandé de m’envoyer ca via Bluetooth.
On faisait nos transactions de photos tranquillement en blaguant couchés l’un sur l’autre quand
je ne sais pas comment j’ai fait pour jouer la vidéo du mari de Marlène, Bernard, avec les deux
filles la..
- Rose qu’est ce que c’est que ca ?
J’ai cru qu’il allait se dire que c’est juste du porno, j’ai vite fermé
- Mais je suis une grande fille, si je vois du porno ca fait quoi ?
- Je parle de Bernard, le mari de Marlène, il fait du porno maintenant dans les chambres
du Hilton ?
Ekié en quelques secondes il avait vu tout ca ??? Waaaaahhhhhhhh

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VIE VOLEE

Chapitre 25

Il a arraché le téléphone de mes mains et il a rejoué la fameuse vidéo.


Je mourrais de peur, peur qu’il n’ouvre même les whatsApp et trouve mes conversations avec
Marlène, avec Bernard même quand on organisait la soirée, même avec Jimmy et tout.
Il a rejoué et il s’est rendu compte que j’ai assisté, car j’étais assise et à un moment on a vu mes
jambes quand je voulais filmer les filles au sol entrain de se caresser.
Loïc s’est lentement levé et s’est tourné vers moi comme un robot
- Je peux savoir ce que c’est que ca ?????
- Attends je vais t’expliquer Loïc ne te fâche pas
- Je ne suis pas fâché, du moins pas encore
- En fait c’est une longue histoire
- Qui ne doit pas dépasser 10 minutes, parce que dans 10 minutes je serais parti d’ici
- Pardon ne dis pas ca Loïc, tu ne vas pas partir pardon
J’étais dans tous mes états, je tremblais même presque, je me suis mise à genoux sur le lit,
assise sur mes talons pour lui expliquer, à l’heure la mon cerveau n’avait même pas la
possibilité de créer un mensonge crédible
- En fait Marlène m’a mise dans une situation un peu compliquée et j’ai fait ca pour me
protéger d’elle
- C'est-à-dire ? je n’ai pas le temps pour faire des devinettes Rose, si tu penses même un
seul instant que toi et moi on va encore se parler un jour, va droit au but et sois claire
- Oui oui je vais parler non ? pourquoi tu me grondes
Il s’est tourné vers moi comme s’il allait seulement me doser, j’ai vite parlé
- Voila ca, quand je cherchais le gars qui a fait agresser mes parents la, Marlène le
connaissait, ils faisaient affaire ensemble. Donc elle m’a proposé de le livrer à condition
que je lui serve de moyen de chantage, c'est-à-dire que je pousse le gars à lui donner
son argent avant que la police n’arrive. C’est ce qu’on a fait, et après ca, j’ai du venir ici à
Yaoundé, ce sont eux qui m’ont accompagné ce jour, je venais pour voir le
commissairelui parler de la situation, car il se pourrait que ca a tourné mal la bas avec le

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VIE VOLEE
gars après, on a tenté de le tuer, ou je ne sais pas, mais il est déjà dans les mains de la
police.
Donc comme j’ai pu prendre les sous de Marlène, ici à Yaoundé, elle m’a remis une partie
en remerciement, je me suis dit que ca allait nous servir même pour repartir ailleurs dans
un autre pays, mais la même nuit qu’ils m’ont déposé chez moi, je suis plutôt venir dormir
ici, parce qu’il y’avait une fête dans mon immeuble et le matin les bandits étaient venus
casser chez moi.
J’ai su que Marlène a voulu récupérer ses sous et peut être même me tuer.
Quand je l’ai appelé je suis tombée sur Bernard, on s’est vu il m’a fait la cour mais je lui ai plutôt
proposé de coucher avec les deux filles ci en ma présence, et j’ai filmé.
Je filmais pour faire le chantage à Marlène, que si quelque chose m’arrive je balance son mari
sur les réseaux sociaux et partout.

Loïc m’a regardé complètement ahuri !!! J’ai senti que si ma vraie vérité sortait devant le gars la
un jour, il allait seulement me vomir jusqu’à ses intestins allaient sortir, parce que le peu si
semblait déjà trop pour lui, il allait faire comment avec ce que j’avais déjà fait
- Je ne voulais pas t’en parler parce que ca fait un peu bizarre, je voulais aider Marlène et
après elle a transformé ca autrement, j’étais obligée de me protéger
- C’est une histoire incroyable
- Mais c’est la vérité
- Justement, c’est parce que vrai que l’histoire est incroyable, mais ma fille tu n’es pas
partie pour avoir une histoire stable et sérieuse dans t vie !! crois-moi, je te parle en tant
que grand frère, car à part ca je ne vois même pas ce que je peux représenter pour toi
dans ta tête
- Non chéri ne
Je l’ai touché le gars a tapé ma main na vlannnn
- Ne me touche pas Rose, tu es une inconsciente, une gamine, une aventurière même
limite. Je veux dire tu es une femme enceinte, on est déjà dans des situations
compliquées mais il faut encore que tu ailles t’empêtrer dans je ne sais quoi ou même ta

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VIE VOLEE
vie et celle de l’enfant sont en danger, tu es même quel genre de mère Rose ???
Franchement, vaudrait mieux mettre un terme à cette supercherie, franchement
Le gars s’est levé et j’ai senti que si le gars si sortait, c’était franchement bon comme ca.
- Je t’en prie ne fais pas ca, je t’en supplie Loïc, pardonne moi
Je me suis levée et je l’ai suivit au salon ou il portait son pantalon
Je l’ai arrêté
- Rose je ne veux pas lever la main sur toi, s’il te plait laisse moi
- Mieux tu me tapes Loïc mais ne me quitte pas, je t’en supplie, j’ai fait une erreur, je me
suis laissée entrainée par Marlène, mais je te jure, je n’ai rien fait qui soit bizarre
- Voir un blanc et deux petites filles qui n’ont même pas 18 ans couchés ensemble ce
n’est pas bizarre ?? tu blagues ? quitte sur moi
Il m’a poussé, je me suis affalée sur le sofa, j’avais tellement peur que je ne savais même pas
quoi faire, j’avais très peur de le perdre.
Je suis revenue à la charge
- Tape moi si tu veux mais ne me repousse pas, ne pars pas, je ne ferai plus jamais ca, je
vais lui rendre ses sous et détruire la vidéo si tu veux, dis moi ce que tu veux que je fasse,
je le ferai
Il avait déjà fini de s’habiller et a mis son porte monnaie dans sa poche
- Je m’en vais débrouille toi
Mince, c’est le jour la que j’ai su que perdre quelqu’un dans sa vie est dur !!!! je ne savais pas
que j’aimais le gars la à ce point !!! J’ai paniqué au point de me jeter à genoux sur son passage
pour l’empêcher de passer
- Pardon Loïc, reste on cause, ne pars pas, je n’ai rien à dire à part te demander pardon, je
te promets de ne plus faire quelque chose qui va te facher, je t’aime Loïc si je ne t’aimais
pas, est ce que j’allais être entrain de te demander pardon comme ca, ou même penser
aller voir Ritha a Edéa, même en prenant ces sous je pensais à nous, je t’assure. Tu es
ma première vraie relation et le premier homme à qui je fais confiance après ce que j’ai
vécu dans mon enfance..
Je me suis tue la et j’ai baissé la tête, le laissant prendre sa décision.

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VIE VOLEE
Il était bien trop en colère pour s’arrêter la, il m’a juste traversé et j’ai entendu la porte s’ouvrir
et se refermer.
Je me suis assise la au sol et j’ai pleuré, pleuré comme un enfant. Ma vie allait commencer
comment sans lui, lui il allait faire comment sans moi, on n’avait encore des choses à faire des
défis à relever, des problèmes à solutionner, mes enfants étaient même chez lui, quelle fin ?
Pourquoi ne pouvait-il pas me comprendre ? Et puis j’avais merdé, fallait être sincère, c’était
une attitude de Rococo que j’avais eu la, même si je ne m’étais pas compromise ca laissait
penser que Marlène et moi avions des traits en commun…
Il était presque 4 heure du matin, l’enfant d’autrui allait aller ou à cette heure la ?
Je n’ai pas pu me rendormir, jusqu’au matin, je suis restée la au salon, sans télé, sans lumière,
assise.
Tous mes axes de réflexion ne donnaient rien, donc tout ca c’était pour rentrer en France
comme ca ? comme-ca comme ca ???
J’avais appris à être heureuse dans les bras d’un homme, maintenant….
Hum
A 7 heures le jour est venu me trouver la, j’ai constaté que le téléphone de Loïc était resté
quand j’ai essayé de l’appeler, ca a sonné plutôt la sur place.
Ca m’a frustré deux fois plus
J’ai posé son tel devant moi avant de bien pleuré comme une mater que son mari est allé
mourir en guerre et c’est le téléphone qu’on lui a ramené en souvenir.
Vers 8 heures la mon estomac a déclenché, une crise venue de je ne sais d’où m’a plié en deux,
la douleur était intenable, peut être était ce du au pic de stress, je me suis couchée au sol et je
gémissais de douleur, ca ne diminuait pas.
Je me suis tordue pendant un bon moment, puis la porte s’est ouverte.
Un Loïc comment ? Saoul massa !!!! Bien saoul même
- C’est quoi tu fais quoi la au sol ?
- J’ai mal à l’estomac lui ai-je répondu
- Ca fait souvent ca ?
- Avant oui mais ca s’était arrêté, ca fait trop mal, j’ai besoin de médicament

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VIE VOLEE
- Dis moi ce qu’il faut je vais aller prendre à la pharmacie
- Dans ton état ?
- Je suis saoul pas fou ni malade, dis moi
Il titubait mais il avait encore son sens de la répartie, ca veux dire qu’il pouvait.
Je lui ai donné le nom de ce que je prenais souvent et il est repartit.
Quand il est revenu j’avais tellement mal que j’ai même cru que j’allais perdre l’enfant, je
pleurais à chaude larmes
- Rose ca ne va pas ?
- Noooonn, j’ai trop mal je vais mourir
- Non tu ne vas pas mourir, on a dit à la pharmacie que tu ne dois plus te fâcher, pardon
mama ne te fâches plus, c’est finis tu as compris ?
Il m’a donné les médicaments et j’ai bu, il m’a aidé à me coucher dans la chambre.
La douleur s’est un peu estompé, le sommeil a pris le relais.
A mon réveil la douleur était partie et Dieu merci Loïc était encore la.
Je l’ai retrouvée au salon, j’étais très fatiguée et lui dormait sur le canapé, il avait plié les pieds
et je me suis assise en bas de lui, puis finalement j’ai cherché une petite place derrière pour me
coucher. A ma grande surprise il s’est décalé et je me suis retrouvée contre lui mais il a
continué son sommeil et moi aussi.
Quand j’ai ouvert les yeux il était déjà réveillée toujours contre de moi et il me regardait.
Jai eu honte mal.
- Tu peux manger quelque chose ? on a dit que tu ne dois pas rester affamé.
- Oui je pense, attends je vais chauffer le poulet la
- Non laisse je m’en occupe, ca va m’aider à cuver mon vin.
Il s’en est occupé et moi j’ai sorti les plats.
Il y’avait encore un peu de tension, mais le gros problème m’avait l’air d’avoir un peu maigri.
Chacun évitait le sujet, on a mangé en regardant la télé. Mon estomac faisait la comme si de
rien n’était, c’était certainement dû à l’angoisse.

Après ca, on s’est affalé de nouveau sur le canapé.

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VIE VOLEE
Sa main ca et la sur moi, la mienne pareille.
- Rose tu m’as dit un truc, c’est ca qui m’a fait revenir, qu’as-tu subi dans ton enfance ?
Je me suis raidit
- Non ne te braque pas, c’est juste une conversation, je veux te comprendre, sinon après
je n’arrive pas à te faire confiance
- Je te comprends mais je n’en ai jamais parlé comme ca, donc je ne suis pas sure d’y
arriver
J’avais vraiment envie de lui en parler, priant pour qu’il reconnaisse l’histoire, me reconnaisse
et peut être dise quelque chose qui me fera oublier ca définitivement, j’ai pris l’air même 100
fois, chercher l’introduction autant de fois

- Vas-y, courage fais moi confiance et parle


- Heu c’est arrivé chez nous ou j’ai grandi, il y’avait une fête chez nos voisins.
J’avais une occasion la en or et je savais qu’il allait reconnaitre cette histoire
- Et j’y suis allée avec ma sœur Flore. Il y’avait 5 frères dans cette famille et je jouais
rarement avec eux, ma sœur plus…
Ma voix est finie, je parlais ca ne voulait plus sortir
- Courage ma chérie, il m’a pris par l’épaule et m’a serré
- Et le jour de la fête, ma propre sœur a organisé une situation, peut être en blaguant, je
ne sais pas, mais dans la situation la, il était question que je me retrouve dans la
chambre avec eux
Je guettais sa réaction pour voir comment il allait réagir, mais il était lui-même, continuant de
me serrer comme si je ne parlais pas de lui, d’une histoire qui était dans sa mémoire.
Je suis restée encore calme
- Continue Rose
- Je ne sais pas ce qu’il y’a à continuer, ce qui devait arriver, arriva !!!
- Nooonn !!!

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VIE VOLEE
C’est tout ce qu’il a dit et c’est la ou nous nous sommes arrêtés, chacun perdu dans ses
réflexions, il ne voulait pas avouer, ou alors ne s’en souvenait pas, ou encore ne faisait pas le
lien avec moi peut être. Ah !!!
- Je comprends certaines choses maintenant…

Il a changé de sujet et j’ai accueilli cette idée avec joie.


Le reste de notre temps passé ensemble a été bien, tranquille, beaucoup de communion, on a
beaucoup parlé sans revenir sur les sujets qui fâchent, on s’est même essayé à faire des projets
et tout après la résolution de son problème.
Finalement Loïc a pris le chemin du retour pour Kribi, je lui ai loué une voiture car sur le chemin
on contrôlait plus les bus que les voitures personnelles.
Je lui ai expliqué que pendant un temps j’allais vivre plutôt ici à Yaoundé, compte tenu des
problèmes entre Marlène, Bernard et moi.
Ce qui lui a semblé complètement sensé.
Loïc m’a demandé d’être prudente et sérieuse pendant son absence.
Il m’a tenu un dialogue selon lequel tous les hommes n’étaient pas ceux qui avaient abusé de
moi et que je devais me faire confiance, lui faire confiance et puis peser mes attitudes.
Il m’a dit ce qu’il m’avait déjà dit
- Rose je t’ai toujours dit que tu as une nature louche, c’est toujours comme si tu me
caches quelques chose, du coup je doute beaucoup de toi. Essaie d’y réfléchir et de
travailler ca.
- Je le ferai promis
Telles ont été nos derniers échanges avant son départ.

Quelques jours après, par hasard encore, au même endroit que la dernière fois j’ai croisé Yves,
le frère de Loïc
- Bonjour toi
- Bonjour !!
Je voulais vite décaler mais il a retenu ma main

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VIE VOLEE
- Pourquoi tu es si pressée de partir
J’ai souri un peu gênée
- Je faisais juste quelques courses
Il a baissé les yeux sur mon ventre
- Ha d’accord un heureux évènement en route ?
- Oui oui, je vous laisse
- Non attends. je ne me rappel plus de ton prénom
- Rose
- Rose est ce que tu sais qui tu es vraiment ?
Il a posé un regard perçant sur moi
- Euh…
- Je n’oublierai jamais ce que tu as fait, mon pasteur t’a cherché pendant longtemps
- Ha.. qu’est ce que j’ai fait
- Dieu s’est servi de toi pour me guérir et me voici qui prêche l’évangile dans le monde
entier, je voudrais t’inviter à un programme à l’église ce Dimanche.
- Moi ???
La proposition la sonnait bizarre dans ma tête, combien d’année sans aller à l’église
héhéhéhéhé
- Oui, pourquoi demandes tu si c’est toi ? tout le monde à sa part dans la maison de Dieu,
ce n’est pas la maison d’un homme et Dieu est le père de tous.
- A 9 heures à la chapelle qui se trouve au Carrefour Anguissa, et puis j’ai un projet, on en
parlera après si tu veux Rose. Comment va mon frère ?
J’ai hésité à lui en parler, vu dans quelle situation il se trouvait
- Je sais qu’il est recherché et je sais aussi que tu es en contact avec lui, alors embrasse le
de ma part et dis lui que j’intercède pour lui tous les jours. Avec toi à ces côtés je sais
que ca ira, bonne journée
Il a tourné ses talons il est lui partit.

Le Samedi je suis allée comme prévu au rendez-vous avec la fille de Camille et sa femme.

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VIE VOLEE
Je suis arrivée en retard et mère et fille était déjà assise sur un banc au parc.
Sa femme et moi nous sommes poliment salués.
Il y’avait un bon vent frais cet après-midi la, avec la chaleur que Yaoundé nous servait ces jours
la.
A l’entrée du parc il y’avait pleins de mariés venus faire leur photos.
Ils prenaient toutes sortes de poster pour immortaliser un instant précieux.
Je me suis surprise à rêver en marchant, mariage !!! Rose mariée !!! C’était ma première fois d’y
penser, mais dans mon cas ce n’était pas prêt d’arriver j’ai préféré me détourner et
m’intéresser aux vendeurs de bonbons et de boissons gazeuses qui vous accostent et ne vous
lâchent pas jusqu’à ce qu’il vous perde de vue dans ce parc la.
J’ai acheté un coca pour moi et des sucreries pour la petite.

- Bonjour !!
J’ai failli les traverser alors qu’elles étaient la tout près
- Hey bonjour, je ne vous avais pas vu.
On s’est fait la bise
Ronde femme toute jolie, mais vêtements qui cachaient complètement ses formes.
La petite était assise à même le banc, sa chaise à côté du banc.
J’ai regardé ses pieds, ils avaient l’air normal, bon un peu rétrécis par les muscles atrophiés je
pense mais elle pouvait marcher.
Je lui ai fait la bise mais elle n’a pas sourcillé.
- Ca va ma chérie ?
Elle n’a même pas fait comme si j’étais la
J’ai un peu discuté à côté avec sa maman
- Je vais essayer de lui parler en la baladant dans le parc, si on peut la mettre sur sa chaise
- Je peux venir ?
- Heu je me dit que c’est mieux d’abord que je développe une amitié avec elle. Quelque
chose me dit au fond que ce problème n’est pas la maladie pure
- C’est ce que les docteurs nous disent mais on ne sait quoi faire

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VIE VOLEE
- Ok, portons-la alors
On l’a hissé sur sa chaise
- Laura on va aller faire un tour, dit au revoir à ta maman
Elle n’a fait aucun geste et j’ai vu des larmes dans les yeux de sa mère.
Nous sommes partis, sans que je ne sache ni pousser sa chaise, ni comment commencer.
Ce n’était pas non plus mon travail, j’essayais seulement.
J’avais profité pour faire quelques recherches la veille sur internet, comment discuter avec un
enfant et tout et tout.
J’ai donc essayé d’appliquer ca, je me suis mise à lui parler, pas d’elle ni de moi mais de sujets
généraux.
Des enfants qui jouaient dans le parc, de la tenue des petites filles, je lui parlais comme si on
était des amies. A un moment je me suis arrêtée et je me suis mise en face d’elle
- Laura tu apprécies notre balade ?
Elle m’a regardé mais n’a pas répondu
- Ok on va dire que si tu fermes les yeux deux fois c’est oui, si c’est une fois c’est non !!!
d’accord ??
Elle a cligné des yeux deux fois et ca m’a fait éclaté de rire parce qu’à ce moment précis la je
n’attendais pas de réponse.
- Tu aimes notre balade ??
Elle a dit oui, on continue ? Oui encore
On s’est encore baladé, j’imitais des trucs, je lui racontais certaines expériences marrantes
vécues quand j’étais petites et j’ai pu me rendre compte qu’elle pouvait sourire et même rire
mais dès qu’on est revenu en présence de sa maman si on avait dit qu’on s’était même trouvé
un code personne n’aurai cru.

J’ai voulu essayer devant sa maman rien !!! Elle n’a rien cligné, elle est repartie.
J’ai expliqué s’est passé à Camille
- Elle en veut peut être à sa maman, je ne sais pas, mais désormais fais qu’on se voit seule
à seule, comme ca je vais la faire un peu évoluer au point ou elle pourra peut être me

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VIE VOLEE
parler ou alors m’exprimer ce qui la dérange c’est après ca qu’on pourra essayer la
guérison
Camille ne cessait de me remercier et de me dire à quel point il m’était redevable.
Le lendemain dimanche matin, j’ai honoré à l’invitation d’Yves, non sans en informer Loïc, je lui
avais raconté la rencontre par téléphone et il m’a encouragé à y aller.

L’église la n’était pas caché, en plein carrefour, j’y suis entrée pendant que la louange battait
son plein.
J’avais un voile sur moi au cas où je tamponnais un de ses frères la bas, particulièrement
Christian, d’abord celui la pouvait entrer à l’église ?? tsuiiiipppppp

Les gens dansaient jusqu’à transpirer et ensuite, ils ont fait des musiques douces qui donnaient
envie de prier.
Après ca il y’a eu le sermon, ce n’est pas le frère de Loïc lui-même qui l’a donné mais il était
assis devant avec certainement d’autres pasteurs.
Il a fait la prière finale et il a passé une annonce concernant un projet pour les orphelins, les
femmes battues etc…
C’était en partenariat avec des églises en Hollande a-t-il annoncé et il était question que ceux
qui étaient intéressés attendent après le culte, seulement que moi j’avais déjà faim, donc avant
que ca ne finisse je regardais déjà la montre sur mon poignet toutes les 5 minutes.

A la fin, net quand je voulais sortir, un jeune homme avec un badge écris Huissier m’a
intercepté
- Maman le révérend vous appel
Il a attendu que je m’y dirige pour m’y escorté.

- Rose ne t’en va pas, tu fais partie de ce projet, l’esprit de Dieu me le confirme, accorde
nous seulement quelques minutes.

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VIE VOLEE
Les quelques minutes la je suis restée spectatrice, un coup sur mon tél, un coup sur mes ongles,
un coup par politesse je les regardais mais je n’ai rien dit.
A la fin, on s’est échangé de numéros de téléphone et je suis partie.

La semaine suivante j’ai décidé d’aller à l’hôpital, chez le Gynécologue pour faire une visite.
Je me suis faite proprement lavée pour avoir disparu pendant un bon moment, puis il m’a
prescrit une échographie.

Je suis allée au Cabinet Médical de la Cathédrale la faire.

Ce jour la j’ai eu un choc !!! J’avais un vrai bébé dans le ventre, un vrai, comme toutes les
femmes. J’ai appelé Loïc pour lui en parler, pour moi il était le père et rien ne pouvait empêcher
ca
- Bébé j’ai la photo du vrai bébé la, je le vois
- Moi je suis le faux bébé ?
- Tu es le vieux bébé ahahahaha, je t’envoie ca par Whatsapp, notre bébé
- J’attends, tu t’es enfin décidée à faire tes visites ?
- Ouii, le docteur m’a bien engueulé mais il m’a donné mon prochain rendez vous en
semaine, pour lui apporter son échographie
- Ok chou
- Les enfants vont comment ?
- Vanessa dit déjà papa, maman, elle est super, je suis très heureux avec eux
- Tu t’assures que sa nounou a tout ce dont elle a besoin ? les filles anglophones la ne
parlent pas beaucoup, demande lui régulièrement, ou alors donne lui l’argent de poche
- Pas de souci je gère, t’inquiète
- Ok, je rentre, je suis encore au cabinet
J’ai dormi la photo du bébé la entre mes mains et je me suis rendue compte que le lien avec ce
bébé était très fort, il était un enfant controversé dès sa conception, il était appelé à avoir un
parcours différent, je lui ai promis de l’aimer et de toujours être avec lui cette nuit la.

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VIE VOLEE

Au matin j’ai reçu un coup de fil surprise


- Allo mami
J’ai reconnu la voix de ma belle-mère
- Bonjour maa
- Ca va ? comment tu as pu disparaitre comme ca, sans nouvelles ?
- Heu mama il y’avait eu trop de problèmes non ?
- Vraiment tu as raison, moi-même j’ai compris avec le temps, ton père est décédé tu as
appris ?
- J’ai appris ca tard maman
- Héé j’ai tout perdu mais Dieu est ma force, mami je voulais te demander pardon pour
tout ce que je t’ai fait de mal depuis depuis la, je sais que j’ai vraiment gaffé.
Elle s’est mise à pleurer au téléphone et j’en ai eu mal au cœur
- Ne pleure pas maman, c’est fini non ? tu as trop pleuré pour Flore et papa repose toi, je
viendrais te voir, tu as encore de la famille, moi et Vanessa
- Je sais, j’ai commis trop d’erreur vraiment, merci de bien garder la petite, elle va bien
- Oui oui elle marche déjà, elle parle
- Rose, je voulais que tu viennes, je suis malade et je voulais que devant la famille on
fasse la paix, ce problème a beaucoup divisé la famille, avec les comportements de ton
père aussi mais aujourd’hui c’est passé, n’est ce pas
- Oui maman c’est finit, je voulais même t’annoncer que je suis aussi enceinte
Elle a crié en patois avant de me demander de venir dès que possible.
Je lui ai promis d’être la en fin de semaine.

Loïc a été d’accord avec moi et j’ai pris la route le vendredi, elle m’a promis venir me chercher à
l’agence.
Mon bus de Garanti est arrivé à Douala à 14 heures sous un chaud soleil de la mort.
J’avais oublié complètement de dire à ma tata la que j’allais venir à Douala.
Quelle joie de voir ma belle-mère m’attendre à l’agence.

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VIE VOLEE
Elle avait un peu maigri mais repris de la couleur.
Je n’avais qu’un bagage en main donc je suis sortie elle m’a embrassé et elle m’a montré un taxi
qu’elle avait réservé.
Même comme il a tout de même pris certains clients à l’entrée de l’agence.
Un est entré à ma gauche et l’autre à ma droite.
J’ai même demandé au chauffeur pourquoi celui la n’entre pas par la droite comme tous les
autres, mon voisin m’a dit qu’il n’arrive plus à ouvrir la portière.
Nous sommes partis, en route j’ai sorti mon téléphone pour prendre une photo et l’envoyer à
Loïc.
17 appels en absence de ma tante.
Quand j’ouvre mon téléphone je vois un message.
- Ta maman veut te piéger et elle a payé des gars pour te séquestrer jusqu’à tu dis ou est
l’enfant, fais vite demi-tour.

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VIE VOLEE

Chapitre 26

Habbaa !!!
J’ai d’abord vite fermé le téléphone de peur que les fameux voisins se rendent compte de
quelque chose.
En fait même les voisins là étaient peut être l’équipe en question.
J’ai vite réfléchis à un moyen de m’en sortir
- Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh merde !!!
C’est l’introduction que tu voulais voir ?
- Quoi ?
- J’ai pris une valise de vêtement que j’avais commandé de l’Europe pour toi, j’ai oublié à
l’agence, mince !!!
- Hein !!!! les gens la sont les voleurs, si on ne court pas récupérer, tu ne verras plus ca
- Avec les sacs à main, parfum et bijoux, maama
- Chauffeur s’il te plait repartons on prend, je vais t’ajouter 1000 FCFA.
Au lieu même que les voisins se plaignent pour faire comme s’il était de simples passagers
aucun d’eux la n’a toussée.
Quand nous sommes arrivés, il a garé en route, je suis entrée en courant genre alarmée pour
ma valise, elle me suivait derrière mais traversé la route plus vite qu’elle.
Arrivé dedans j’ai couru vers le coin ou les bus chargent le VIP, j’ai trouvé deux chargeurs,
employés de la société.
- Mes frères pardon je veux un ticket VIP et vous me faites entrer dans le bus sans qu’on
ne me voit, des problèmes familiaux pardon, voila 15000 le reste partagez vous pardon
Mon cœur battait bien même.
Un est parti payer et il est revenu.
Ils m’ont fait entrer en salle d’attente par l’autre porte en attendant le départ du bus, pendant
qu’elle m’attendait dehors.
Je leur ai expliqué quelle tenue elle portait pour qu’il puisse la localiser.

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VIE VOLEE
Je ne sais pas quel boucan ils sont allés faire la bas dehors, j’attendais sa voix gueuler sans
comprendre, d’autres personnes sont même sortis pour écouter pendant qu’une hôtesse est
venue me faire de rapidement aller monter dans le bus, en fait ils étaient tous de connivence.
J’y suis allée et je me suis calée dans mon coin.
Moins encore avec la femme la, elle allait me voir un jour, jusqu’à elle voulait la valise des
parfums, habits, sacs, elle avait travaillé ca quand ???

J’ai raconté ca à Loïc qui était plus que choqué, il m’a posé la question à savoir pourquoi ma vie
était si mouvementée mais malheureusement, je n’en avais pas la réponse.

A Yaoundé, j’ai revu la petite Laura, ca se passait de mieux en mieux, mais uniquement avec
moi, un jour je lui ai demandé si elle pouvait parler sans réponse m’a choqué !! Elle a cligné les
yeux deux fois. J’ai cru qu’elle n’avait pas compris, j’ai demandé encore, elle a fait pareil. Quand
je lui ai demandé si elle veut parler la elle a dit non ?
Je ne comprenais pas pourquoi
- Tu as peur ?
Elle m’a fait oui, mais après silence. C’était une bonne base, je n’en ai pas parlé à son père de
peur qu’elle se rende compte que nos secrets sortaient, mais à chaque fois qu’on se voyait un
peu un peu de vérité sortait.

Elle aimait la série Hannah Montana, la lecture des livres de contes, elle aimait se balader au
parc, la couleur rose et le bleu, elle n’aimait pas son école pour handicapé mais je lui ai expliqué
que c’est parce qu’elle ne voulait pas aller dans une autre école, qu’il fallait qu’elle se décide à
marcher et à parler.
On a continué à se parler et peu à peu sans savoir j’ai commencé à lui parler de moi, ce jour la
elle a tendu les bras pour m’embrasser à notre séparation, j’ai compris qu’elle appréciait cette
marque de confiance et j’ai remis ca… moi-même ca me faisait du bien cette balade avec elle
deux-trois fois par semaine.

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VIE VOLEE
Mon ventre sortait déjà franchement et j’ai acheté des kabas pour être confortable. Et je suivais
maintenant régulièrement ma grossesse.
Jimmy m’a annoncé qu’il planifiait aller en Cote d’Ivoire en vacances mais qu’il allait tout de
même faire un tour au Cameroun.

J’ai commencé à chercher un nouvel appartement pour qu’on ne s’y serre pas, même comme il
n’était pas d’accord, je lui ai expliqué que je payais une maison pour rien et que je devais libérer
l’autre pour une plus grande avec l’arrivée du bébé.

J’ai aussi commencé avec beaucoup d’excitation ma layette.


Loïc et moi avions tellement envie de se voir qu’on a organisé un autre déplacement avec le
chauffeur de la dernière fois pour qu’il aille le prendre.
Quand il est arrivé et m’a trouvé toute ronde et bien essouflée il s’est moqué de moi.
J’avais déjà carrément 6 mois de grossesse, un long ventre et je me fatiguais tout le temps, Dieu
merci je n’avais pas grand-chose à faire.
On a passé une joli WE, Loïc s’est occupé de moi, bouffe, lessive, ménage et il a trouvé une
position douce la pour me faire l’amour. Beaucoup de câlins et tout et tout.
Quand il est reparti, quelques jours plus tard voila quelqu’un qui frappe à ma porte un soir, j’ai
eu peur parce que personne n’était supposé le faire.
- C’est qui ?
La personne ne répond pas mais frappe encore
J’ai essayé de guetter mais sans succès
- C’est qui ?
- Toc toc toc
- Je ne vais pas ouvrir, ne perdez pas votre temps
- Mon amour tu ne vas pas faire ca !!!!!
C’était Jimmy, j’ai sauté en ouvrant la porte et c’est avec de grands cris que je suis tombée dans
ses bras.

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VIE VOLEE
Il m’a embrassé, il s’est agenouillé pour embrasser mon ventre un fou, quelqu’un aurai même
pu penser qu’il était le père de mon enfant.
- Que fais tu la ? tu m’as bien eu toi !!! c’est Abidjan ici ?
Jimmy était la, en terme de gout vestimentaire, il n y’avait pas match, il s’habillait extrêmement
bien, chaque jour je lui proposais de faire dans la mode mais rien.
- Rhaaa je voulais te faire le surprise, enfin vous faire la surprise Fais moi encore deux
gros bisous sur chaque joue
Trop ravie je les lui ai fait et on est entré
- Rholalalala le bordel !!!!
Il avait raison, je n’avais pas rangé et même mes vêtements étaient au salon
- Tu n’as pas changé toi !!! pire encore vu comment ta vie est devenue mouvementée,
mais j’aime beaucoup la Rose que je vois la
- Pourquoi ?
- Parce que tu es une femme épanouie, ta vie a un sens, je ne dors plus en me demandant
si je vais te trouver en vie le lendemain matin.
- Tu as raison, j’ai vraiment une vie remplie ici, mais remplie aussi de beaucoup de
problème hein !!!
- Ca va aller, mais j’ai une requête
- Laquelle ?
- Je veux qu’on fasse la fête, malgré ton ventre on a pleins de sorties la en vue, et la
première c’est ce soir !!
- Avec qui ?
- Des amis et tout…
- Jimmy toi et la fête !!! tu n’as pas changé.
- C’est comme ca que nous sommes sortis le soir, et le lendemain encore, le jour suivant
je l’ai déchargé, trop fatiguée.

Il est rentré ce jour la, ils étaient au Djeuga et m’a parlé de Néné, elle y était.
- Rose, Néné n’est plus la Néné que tu connais

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VIE VOLEE
- Comment ca avec le fric qu’elle a eu avec Marlène, elle devrait briller même pendant
quelques mois
- Mais non, elle était droguée, se faisait tripoter et doigter par n’importe qui et elle est
rentré avec un sale mec, rien à voir avec la Néné belle et sélect
- Tu es sure ?
- On ira de nouveau le WE, la je suis crevé et je vais me reposer pendant quelques jours,
tu verras de toi-même.
Le fameux WE nous sommes repartis au Djeuga, mamami, j’ai vu Néné la bas, il ne mentait pas.
Elle était premièrement droguée au max, elle n’était accompagnée de personne, mais errait ca
et la pour qu’on lui offre un pot.
- Néné !!!
Je lui ai fait un signe pour qu’elle se joigne à nous, le soulagement que j’ai vu sur sa face m’a
dépassé.
Le problème c’est qu’on ne pouvait pas se parler avec tout le bruit la, j’ai pris son numéro et je
lui ai donné le mien.
Elle n’arrêtait pas de dire
Marlène m’a baisé, Marlène m’a baisé.
Avec Marlène si tu dormais l’esprit c’est que tu allais pleurer, je savais même avec elle elle
n’aurait pas pu être loyale, je le savais sûr sûr !!!

Le lendemain on s’est donné rendez-vous dans un petit restaurant. J’ai même du reporter le
rendez-vous avec Laura.

- Néné que t’arrive t-il ? regarde comment tu es défoncée, fatiguée, ton teint ! ta mine !!
Elle a d’abord avalé son verre de Whisky d’un trait, en plein jour
- Marlène est une pétasse Rose, j’aurai jamais du traiter avec elle, elle m’a pris mon fric,
elle m’a fait buter Zaza qui était mon mentor, elle me fait chanter, elle m’a fait rapatrier
et je suis interdite d’accès en Europe, bref je suis foutue quoi !!! peux-tu commander
toute une bouteille de Whisky ? je crève de soif

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VIE VOLEE
- Soif quoi en plein midi ?? bois l’eau dis donc
J’avais déposé l’affaire des whitisage pour l’engueuler d’abord
- Il faut arrêter ca !! c’est vous qui faites souvent qu’on se moque même des Nga qui ont
vécu en mbeng, pourquoi tu t’es laissé faire avec Marlène ???
- Tu sais qu’on a tué Zaza ??
- Ha bon ?
J’ai fait celle qui n’en savait rien
- Oui, c’était son idée et c’est moi qui ai tiré, sauf qu’elle a filmé
- Quoi ??????????????
J’en étais scandalisée
- Et elle ne m’a rien donné, et quand j’ai menacé de tout révéler quitte à moi-même me
faire prendre, elle a déployé sa machine à destruction et à chantage. Je t’en prie, un
autre verre
- Dis donc bois le top pamplemousse ca ira, il va falloir que tu te ressaisisses, tu n’es
même pas propre la, ni bien habillée
- Je n’ai pas ou vivre, je vis chez ma tante qui ne comprends pas comment une
mbenguiste ne ramène rien à la maison, nous sommes à Manguier, elle m’insulte
chaque jour. Mais je sais que je paie le prix du mal que j’ai fait, on a fait des choses
atroces et ca continue, les trafics, jusqu’aux enfants hein, je n’ai pas couché avec qui
dans ma vie ? jusqu’aux animaux…. Je me sens même malade, dégoutée, je ne sais pas
quoi faire…
Quand elle parlait je voyais bien son désespoir. Si je lui donnais de l’argent ca allait finir que
drogue plus plus ensuite la rue encore, que fallait-il faire ? j’ai pensé à l’inviter à l’église d’Yves
mais avant il fallait que je lui en parle.
On s’est séparé et je lui ai donné 50 000FCFA lui conseillant de bien s’en servir et de contribuer
chez sa tante.

Quand je suis rentrée le soir la, Jimmy n’était pas à la maison, j’ai appelé Loïc
- Allo bébé ca va ?

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VIE VOLEE
- Oui
Sa voix n’était pas trop ca
- Pourquoi tu es bizarre ?
- Parce que j’ai eu une dispute avec Marlène et je dois quitter chez elle
- Comment ca ?
- Elle a découvert qu’on est ensemble et qu’on couchait même dehors chez elle
- Qui lui a dit si ce n’est son gardien qui nous a agressé la ?
- C’est ce que je lui ai dit !!! j’ai décidé de me casser, elle m’a assez hébergé, voila
pourquoi elle peut se permettre de se mêler de ma vie privée et me parler n’importe
comment
- Hum, ca s’est passé ou ?
- En fait si tu veux la vérité, c’était chez elle, elle a voulu que je couche avec elle, je l’ai
repoussé et la elle m’a craché tout ca à la face, je pense qu’elle sait depuis longtemps
qu’on est ensemble.
- Waouh !! cette femme décidemment !! en sortant avec Jimmy, j’ai croisé une des filles
avec qui elle marchait, elle lui a fait ce qu’elle a voulu me faire
- Dis moi, ton Jimmy la dort ou ? tu n’as pas pris un autre appart depuis comme je t’ai dit
pourquoi ?
- Euh… je n’ai pas encore trouvé, mais il n y’a rien je t’ai déjà dit de me faire confiance,
oueeehh, si tu veux quand il rentre il t’appelle
- Pour faire quoi ? je n’ai rien à lui dire
La jalousie de Loïc hein ? C’était du venez voir !!!
C’est vrai que j’étais louche mais lui-même en rajoutait dis donc.

Le lendemain Camille m’a appelé


- Rose Laura était inconsolable hier, que s’est-il passé ?
Son ton était même menaçant un genre qu’il me gronde seulement
- Ekié, j’ai expliqué que j’étais occupée non ?

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VIE VOLEE
- Mais elle s’est habituée et a fait tout une crise quand elle a su que tu ne venais pas, il
faut souvent être assidu quand tu veux faire
- Hop hop hop , je t’arrête.. Camille, tu me paies ?? ce n’est plus un service ?
- Je n’ai pas dit ca
- Tu as dit quoi alors ? je n’aime pas le ton sur lequel tu me parles
Il a complètement baissé le ton
- Je m’excuse, tu as raison, en fait j’ai tellement espoir que quand elle a pleuré comme ca,
nous étions tous dans notre état
- Ok, on pourra rattraper aujourd’hui, je n’ai rien de prévu
- Merci beaucoup, merci beaucoup, Rose si un jour elle marche quelque soit le service
que tu me demanderas, je ne te le refuserais pas
- Que Dieu nous aide tous Camille
Laura était fâchée quand elle m’a vu et elle a refusé de lever les bras pour me serrer.

Je ne l’ai pas fait rouler mais je lui ai parlé de Néné, et de ses problèmes.
Je lui ai expliqué que Marlène une bien méchante femme lui avait fait du mal et comment moi
j’avais échappé.
Elle étai très intéressée.
Je lui ai parlé de mon ami Jimmy, du fils de Loïc, de Vanessa… en lui promettant de tous les lui
présenter, elle était contente
- Laura il faut qu’on se parle sérieusement, tu dois libérer tes parents, car je sais que tu
fais ca pour les punir, même si je ne sais pas ce qu’ils t’ont fait, j’ai raison n’est ce pas ?
Elle a baissé sa tête toute honteuse, j’ai su qu’elle pouvait et j’ai ressenti de la joie dans mon
cœur.
- Tu es prête à parler ?
Elle a cligné des yeux une fois
- Laura je suis ton amie et ce qu’on se dit peut rester entre nous, est ce qu’à la maison tu
te sens bien
Yeux Une fois

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VIE VOLEE
- Tu as peur ?
Yeux Une fois
- Il y’a quelqu’un la bas qui te fait du mal ?
Une fois et elle a eu une expression, j’ai reconnu l’expression de honte la, j’ai failli crier !!!
Merde ce n’était pas possible. Voilà pourquoi on était si fusionnel, j’ai compris mais elle n’a
pas su que j’avais compris, on n’a plus beaucoup parlé. J’ai directement appelé son papa
après son départ
- Camille bonsoir, s’il te plait il faut qu’on se voie
Il m’a fait passer à son bureau et il a demandé qu’on ne soit pas dérangé
- Camille il y’a un souci chez toi, on abuse de Laura
- Quoi ??? c’est ce qu’elle t’a dit ???
- Tu ne me fais pas confiance ? elle ne parle pas encore mais c’est le cas, première
vérification, emmène la à l’hôpital pour vérification et la tu reviendras on va en parler
- Hum, Rose, mon métier c’est détecter ce genre de malfrats mais honnêtement j’ai des
doutes. Je contrôle tous ceux qui sont à la maison et puis je n’ai pas d’étranger !!
- Commençons par l’hôpital et si j’ai raison tu m’écouteras par la suite
Il m’a promis de le faire et je suis partie.
On avait prévu avec Jimmy un repas tranquille à la maison mais le tranquille la n’a pas du tout
mais alors du tout été tranquille.
Je dirai même que ca a été la pire des soirées que j’ai eu la à Yaoundé.

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VIE VOLEE

Chapitre 27

Toc toc toc


- Jimmy on cogne à la porte, tu attendais quelqu’un ?
- Non !!! c’est qui ?
- Je sais pas va ouvrir, je suis fatiguée, mes pieds ont gonflés
Il sortait à peine de la douche et il a juste eu le temps d’attacher une serviette.
Yiémééééééééééééé !!!
Quelque chose lui est arrivé là-bas, s’il n’était pas un homme, franchement il allait casser sa
tête.
Noyaux et tout dehors, il est tombé à la renverse.
Loïc et ses intrusions sauvage des Eton la.
Il avait des photos en main,
- Rose ne t’avais-je pas prévenu que c’était la dernière fois ? Ca c’est quoi ?
Je me suis rapidement levée pour lui barrer le passage pendant que Jimmy courait mettre
quelque chose sur son dos
J’ai regardé le quoi qu’il disait ca c’est quoi la
C’était des photos de nous, Jimmy et moi le jour de son arrivée, les bisous, lui embrassant mon
ventre, moi le serrant souriant, on y lisait un bonheur et une joie immense.
Waaaaahhhh !!! Loïc !!! Toujours prêt à s’enflammer
- Ce n’est pas ce que tu penses Loïc, il venait d’arriver, c’est mon ami d’enfance
- Quel ami d’enfance embrasse le ventre d’une femme enceinte
Le gars a botté un pot de fleur qui se trouvait à proximité
- Loïc calme toi, tu vas attirer l’attention ici
- Je m’en fous, je ne me calme pas, j’en ai marre, j’en ai trop dans le cœur
Loïc était tellement en colère que les gens sont même sortis, attirés par le vacarme, et comme
ca ne suffisait pas, le pire est arrivé.
C’est à ce moment que je me suis demandé si la scène la n’était pas issue d’une manipulation.

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VIE VOLEE
J’ai vu des policiers, pas qu’un, plusieurs personnes armés ont débarqués, le genre qu’ils
n’hésitent même pas en cherchant la maison, en quelques secondes Loïc était déjà plaqué à
terre
- Monsieur Atangana Loïc vous êtes en état d’arrestation pour détournement de fonds
publics, refus de répondre à une convocation de justice bla bla bla bla.
Loïc était tellement en colère qu’il a commencé à se débattre comme s’il voulait bagarrer avec
eux, c’est les coups de poing que tu voulais le voir encaisser ?
- Calme-toi Loïc, ca va aller
Je ne cessais de crier parce que j’avais mal de le voir molester comme ca et ils ne se sont pas
gênés.
J’ai essayé d’intervenir mais un coup de matraque au dos n’a pas tenu compte de mon état de
femme enceinte, Jimmy m’a rapidement enlevé de cette scène pendant qu’on emmenait Loïc
franchement amoché au commissariat.
J’ai du d’abord resté couchée pendant quelques minutes car je voyais flou un genre.
Jimmy m’a apporté un verre d’eau à boire, avant qu’un policier ne revienne nous demander de
les suivre, nous accusant d’héberger un repris de justice.
Jimmy a expliqué qu’il n’habitait pas avec nous mais pas moyen.
Quand j’ai voulu me lever pour les suivre, j’ai été prise d’un vertige et j’ai chancelé.
Le policier la lui-même a vu que ca n’allait pas, c’est comme ca que je gémissais et je pleurais de
douleur, mal de dos et de bas ventre se mélangeait.
On a embarqué Jimmy qui à ma grande surprise n’a pas paniqué.
Dès qu’ils sont partis j’ai su que l’affaire la allait finir qu’on vient perquisitionner la, en
cherchant certaines preuves, mieux je sécurisais d’abord l’argent qui pouvait même aider à
faire sortir Loïc avant d’appeler Camille pour lui dire que ca n’allait pas.
Plus facile à dire qu’à faire, je n’ai pas pu faire un geste pendant au moins 3 heures de temps
tellement la douleur était intenable.
J’ai même posé mes mains moi-même pour voir comment si ca pouvait diminuer, rien !!!
J’étais presque à 7 mois de grossesse et j’avais pris de trop gros risques ces derniers temps si, je
me sentais à deux doigts de perdre l’enfant la.

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VIE VOLEE
- Bébé s’il te plait je m’excuse de ne t’avoir pas protégé pendant tout ces temps ci, je sais
que tu as subit beaucoup de stress, maman te demande pardon
Je parlais de façon saccadée pour maitriser la douleur, en le caressant à travers mon ventre. Il
ne bougeait pas, alors que les jours précédents je le sentais bien en mouvement.
J’ai bu un cachet qu’on m’avait donné contre les douleurs de la tête et autres, autorisé aux
femmes enceintes, puis je me suis rallongée…
Pas possible de me relaxer, tout mon cœur était sur la situation de Loïc, tous ces efforts pour
ca !! S’il s’était aussi calmé.
Marlène l’avait surement vendu moins cher dès qu’elle s’est rendu compte qu’il l’a repoussé,
ajouté à qu’elle avait découvert notre relation. Il n y’avait qu’elle pour développer ce genre
d’idée.
Une douleur est passée dans mon vlan !!! J’ai laissé tout autres idées
- Bébé je te supplie, maman a besoin de temps, après ca je te promets, j’abandonnerai
tout pour prendre soin de toi, je sortirai définitivement de la spirale du stress la, donne
moi juste encore quelques temps, le temps aussi que tu sois à termes non ?
Une autre douleur vlan
- Bon ca va, juste deux semaines, je me calme après, je me repose seulement, bébé nous
ne sommes que toi et moi, j’ai besoin de ton aide en ce moment
Je l’ai caressé caressé et caressé.
Pendant que je caressais, la douleur s’estompait au fur et à mesure, je respirais mieux, le
sommeil même m’emportait.
Je ne voulais penser à rien d’autre qu’à ce bébé qui m’écoutait et m’aimait.
Quand je me suis réveillée, il m’a fallu du temps pour me lever, j’avais peur que : one-two-
three la douleur relance, mais à part une sourde douleur aux reins tout allait bien.

Je me suis changée, j’ai débranché mon téléphone à la charge, j’ai pris le sac qui contenait
l’argent et je suis partie.
Premier arrêt : ma maison que j’avais abandonné depuis. J’avais mon taximan, celui qui
emmenait souvent Jimmy jusqu’à Kribi, c’est lui qui est venu me chercher.

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VIE VOLEE
En route j’ai appelé Camille, il ne décrochait pas, je l’ai appelé sans cesse, près de 30 fois rien.
Arrivée chez moi, j’ai trouvé une cachette, dans la cuisine, pour cacher l’argent, comme le
robinet ne fonctionnait pas, j’ai tchouqué ca dans plusieurs plastique dans les conduits d’eau,
c’était gâté donc pas moyen qu’on arrose ca, j’ai mis quand même trois millions dans un sac à
main que je ne portais pas, et j’en ai un peu sur moi pris avant d’appeler Jimmy pour savoir ou
ils étaient.
Ha !!! Le téléphone de Jimmy s’est mis à sonner dans la pièce, dans mon sac à main.
Il était parti sans ca, j’allais faire comment pour savoir ou ils étaient, seul Camille allait pouvoir
m’aider mais il dormait surement, il était quand même 1 heure du matin.
J’ai patienté jusqu’au matin sans dormir, je priais que Dieu protège Loïc et qu’il se remette des
blessures qu’il avait reçu car on lui donnait même des coups de pieds dans les côtes.
Le matin quand mon téléphone a sonné, j’ai du coup raconté tout à Camille.
Il m’a demandé de lui donner le temps de finir avec l’enfant à l’hôpital avant de rentrer au
commissariat demander qu’on cherche Loïc dans tous les commissariats de Yaoundé.
L’attente était insupportable.
En même temps un agent immobilier contacté pour la maison m’a appelé pour me dire qu’il
avait trouvé un appartement deux chambres.
Je lui ai promis le rappeler.
Je ne pouvais pas me disperser comme ca, j’ai attendu devant le téléphone toute la matinée,
quand j’ai vu l’appel de Camille j’ai bondi, mais à sa voix j’ai compris que ce n’est pas mon cas
qui était sa priorité à l’heure ci.
- Rose, tu avais raison, on a abusé de Laura depuis des années dit le docteur, son vagin
est complètement ouvert, comme celui d’une femme adulte, je suis hors de l’hôpital
comme ca, sous le choc, mon Dieu, m’a petite fille Seigneur.
- Calme toi ca va aller
- Je ne peux pas me calmer je vais tuer la personne qui a fait ca !!
- Tu la connais ?
- Connaitre qui ?
- La personne qui a fait ca

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VIE VOLEE
- Je ne sais pas, le jardinier ? le garçon de ménage ? le gardien ? les jeunes garçons de la
maison ? j’en sais rien, je ne sais même pas quand ca s’est passé, avant nous étions
logés par l’état avec tout ce personnel, j’ai transformé ca en indemnité quand nous
avons intégré notre propre maison, attends sa mère sort avec elle je te rappel

J’aurai voulu qu’il me dise ou était Loïc mais il ne s’était surement pas occupé de ca, je pouvais
le comprendre.
Mon téléphone a encore sonné plus tard, je pensais que c’était lui, mais non
- Allo Rose bonjour c’est Néné
Tsuiipppp, j’ai fait ca en solo, je n’avais pas son programme à l’heure la
- Oui Néné bonjour
- Je suis dans le pétrin Rose, ma tante me demande de quitter sa main, de dégager de
chez elle et je ne sais ou aller, peux tu m’héberger quelques temps ?
Oueeeehhh la fille la, en plus elle pleurait à chaude larmes, je ne savais pas quoi faire. Je lui ai
indiqué comment prendre le taxi pour me retrouver.
Mon téléphone a encore sonné
- Rose ca ne va pas, Laura crise, crie sans s’arrêter, pleure, est violente, depuis dans la
voiture, qu’est ce qui faut faire ?
- Je pense qu’elle a peur de rentrer à la maison, rassurez la et dites lui que ca va aller
Il a raccroché mais à peine je voulais respirer qu’il m’a encore rappelé
- Elle n’arrête pas, ne veut rien entendre. On peut venir ?
- Ou ?
- Chez toi
- Camille tu sais que je suis sous pression avec Loïc qu’on a arrêté
- Rose je te fais la promesse devant ma femme, mon enfant et Dieu que si tu m’aides,
j’aiderai aussi ton mari à s’en sortir, quoique ca me coute
Hmmm, la proposition la aussi clairement posée m’a intéressée.
Ok emmène la je suis chez moi-même.
Je lui ai de nouveau donné l’indication, il s’en est souvenu.

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VIE VOLEE
Ils sont arrivés avant Néné.
Quand je suis sortie vers eux, Laura était très fâchée, j’ai su pourquoi elle me regardait avec ces
yeux méchants. Pour elle c’est comme si je l’avais trahi, j’avais vendu son secret, pourtant elle
ne me l’avait même pas révélé hein ?
- Laura je sais que tu m’en veux et moi aussi je t’en veux, on est deux copines et je
préfère que les parents te dépose la, on va chez moi et on se parle en grande fille.
Elle m’a regardé puis, a regardé ailleurs le regard fâché.
- Déposez la ici, si elle veut qu’on aille on ira si elle ne veut pas on va se chamailler au
carrefour
Ses parents surpris l’ont fait descendre et sa maman a hésité avant de retourner dans la voiture.
Camille a posé sur moi un regard plein d’espoir et moi aussi je lui ai lancé le même regard.
Loïc… il était tout mon espoir.

J’ai attendu qu’ils s’éloignent complètement pour me tourner vers elle


- Laura je sais ce que tu as vécu, mais je ne t’ai pas trahi, viens on en parle à la maison.
Quand j’ai voulu la pousser elle a lancé un cri en s’agitant genre elle ne veut pas
- Je t’ai prouvé que je suis ton amie, tu n’as pas à me faire ca, en plus si tu sais dans quels
genre de problème je suis maintenant, Laura c’est toi qui aura même pitié de moi
En parlant j’ai éclaté en sanglots avant de vite me ressaisir.
- De toute façon à toi de voir, voilà la porte, et je sais que tu peux te pousser sur la chaise
ici, je sais même que tu peux marcher donc choisi ce que tu veux faire, j’appel ton père il
vient te prendre
Je me suis dirigée vers la maison et je suis entrée.
Hmmmm, quelques minutes plus tard, j’ai vu quelqu’un pousser la porte et manœuvre pour
entrer sans réussir.
Je suis venue l’aider car la marche était élevée.
Je lui ai donné un jus de fruit que j’avais au frigo sans même lui proposer d’avance et elle a pris
Je l’ai installé sur le canapé, sachant déjà exactement ce que je voulais partager avec elle.

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VIE VOLEE
- Laura il m’est arrivé ce qui t’est arrivé, attend je te raconte.

Je lui ai parlé de l’abus que j’avais subit, du rejet que j’avais de ma personne, je lui ai dit
comment je me sentais mal et comment mes parents n’avaient pas réalisé c e que je
vivais.
Je lui ai parlé de ma période noire à mbeng, de mes envies de suicide puis de la
rencontre de Loïc, du bébé (à l’heure la c’est Loïc qui m’avait enceinté hein).
Ensuite je lui ai parlé des coups bas de Noëlle, les problèmes de Loïc, sa fuite, Vanessa,
David, ca a pris du temps mais elle m’écoutait bien.
Quand j’ai fini je lui ai dit à quel point j’étais désespérée.
- Laura je ne sais quoi faire, car il s’est caché pendant longtemps, il va certainement
mettre long en prison, et je suis mal, voila ma vie aujourd’hui, je voudrais que tu me
dises non pas toute ta vie mais une seule chose, pas un geste mais ta voix, je voudrais
que tu me réconfortes comme moi aussi je suis la pur toi, mais je veux t’entendre… dis
n’importe quoi si tu m’aimes et si je suis ton amie comme toi tu es mon amie.
Je suis restée tranquille et elle a avancé sa main sur la mienne.
Ca ne suffisait pas, j’ai posé la mienne sur elle.
- Parle mon bébé, ne laisse pas les épreuves de la vie conditionner ton bonheur, tu es
belle, tu dois chanter comme Hannah Montana, t’habiller jouer, je serai ta marraine et
je vais t’acheter pleins de choses
- Houhhhhh
Elle a hésité, elle voulait parler, j’ai fait comme si c’était tout à fait naturel
- Oui ?
- Je vais habiter chez toi ?

Voila le première des choses que cet enfant disait depuis des années, ca avait sonné bizarre, un
peu tordu mais compréhensible
- Tu ne veux pas vivre avec tes parents ?
Elle a secoué la tête en signe de non

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VIE VOLEE
- Dis moi qui est le vilain vilain là-bas, comme les vilains qui ont fait du mal à Tata Rose
C’est comme s’il y’avait eu un déclic, ses yeux brillaient. Elle avait oublié qu’elle pouvait parler
un jour
- Didi, Didier
Je me suis souvenue que le Didier la était le petit frère de sa maman, massa, ca allait barder
- Chez moi il s’appelait Christian
- Tu tu….
Elle s’est arrêtée
- Parle ma puce, dis tout ce que tu veux, même si ca ne sort pas bien
- Tu es amoureuse ?
- Oui beaucoup, de Loïc, et il est en prison maintenant, et je ne sais pas
J’ai pleuré et elle s’est penchée pour me consoler
- Je vais dire à papa de t’aider
J’ai levé la tête
- Tu ferais ca ?
Elle a acquiescé
Je n’avais même pas réalisé que je n’avais pas appelé son père pour lui annoncer la grande
nouvelle, Laura parlait et Didier était l’auteur de ses choses dégoutantes, bref il allait être
surpris
- On va appeler papa d’accord
- Oui
J’ai composé le numéro, lui aussi a bondi avec un gros allo qui a même effrayé l’enfant, on était
sur haut parleur
J’ai posé ma main sur elle
- Camille, Laura voudrait te parler, s’il te plait écoute calmement.
Je voulais anticiper ses questions de Mbéré la que quand comment, ou, pourquoi ?
- Vas-y Laura
Elle a eu peur
- N’aie pas peur, aide moi alors pour Loïc

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VIE VOLEE
Elle a pris son souffle
- Papa, je veux que tu aides mon amie Laura a sauver son mari
Elle avait dit ca comme si elle récitait, mais lui a poussé un cri
- Bébé c’est toi ? tu parles ?
Je lui ai souri et elle a aussi souri
- Oui papa c’est moi Laura
- Mon bébé je suis si heureux, je te promets que ton amie, le DGSN est mon ami, je
jouerais de mes relations, je t’assure, appelle ta maman s’il te plait
- Non !!!
- Pourquoi mon bébé ?
- Non !!!!
Elle a crié j’ai enlevé le haut parleur
- Camille on y va doucement
- Je m’excuse d’avoir précipité
- Elle est fatiguée, je lui donne à manger et je la couche avant de te rappeler, tu as
localisé Loïc ?
- Tous mes gars sont sur le coup commissariat après commissariat, ne t’inquiète pas dans
moins de deux heures, on saura, je le sors de la je le jure sur la tête de mes parents.
Il a raccroché
- Merci beaucoup mon amie, c’est toi ma seule amie, tu es fatiguée, tu veux manger
quoi ?
- Je n’ai pas faim
- Tu veux dormir
Elle a secoué la tête.
Elle avait toujours tendance à faire des gestes au lieu de parler.
Je l’ai couché dans la chambre sur mon lit et je lui ai raconté une histoire inventée.
Elle s’est endormie.
J’ai rappelé Camille
- Tiens je comptais justement t’appeler, il est à la PJ

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VIE VOLEE
- C’est quoi la PJ
- La police judiciaire, j’aurai même du m’en douter vu le type d’affaire
- Et comment il va ?
- Je suis entrain de m’y rendre, je te dirai dès que j’arrive
- J’arrive
- Non non laisse moi d’abord y arriver, je te dirai quoi faire, Laura dort ?
- Oui, c’est Didier qui est le violeur de cet enfant, je ne voulais pas te le dire quand elle
était la, il faut l’éloigner si tu veux qu’elle soit bien avec vous.
- Quoi !!!!! c’est elle qui l’a dit merde !!! j’ai mainte fois demandé que ce goss se casse,
c’est à son arrivée qu’elle a changé, haaaaaaaaaannnn maintenant je m’en rappelle.
A l’époque on avait que deux chambres, ils dormaient dans la même chambre. Il a déjà
multiplié les gaffes mais sa sœur le défend, on s’est disputé n fois à ce sujet, mais ma
femme insistait, oohh je veux chasser son frère, ooh je n’aime pas sa famille et bien
voilà la dite famille. Nous avons été détruits par sa faute, à elle et son frère

- Non ohh, est ce qu’elle savait ?


- Elle ne savait pas mais je pense que c’est pour ca que Laura a toujours semblé lui en
vouloir plus qu’à moi, car on avait ces disputes devant elle.
- S’il te plait calme-toi
- Me calmer ?? il va faire la prison, après toi la, j’appelle mes éléments on va le prendre
Ce n’était que justice, moi je n’avais pas eu ce père, ni même cette tata Rose, pour me parler.

Néné m’a appelé, elle était dans la rue, je suis allée la prendre.
Elle portait un gros sac
- Tu vas ou ? avec ce sac ?
- Mais chez toi !!!
- Non Néné je ne t’héberge que quelques jours, le temps de déménager pour vivre avec
les enfants
- Ca va !! ca va !!! je vais me débrouiller !!!

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VIE VOLEE
Elle était saoule en plein jour. Dieu merci quand elle a déposé ses affaires, elle a crée un modèle,
feu !!! Elle était déjà sortie.
Je n’avais pas la tête à m’occuper d’elle la la la.

J’ai appelé Camille fatigué encore pendant deux heures, sans nouvelles. Je voulais même y aller
mais je lui faisais confiance, il m’avait promis de gérer, il a finalement débarqué en début de
soirée, accompagné des deux, Loïc et Jimmy.
J’ai poussé un cri en le voyant salle et ensanglanté, il tenait à peine debout
- Ils lui ont fait quoi ?
- On va aller à l’hôpital, ils ont insisté pour voir si tu allais bien d’abord
J’ai serré Jimmy dans mes bras avant d’aider Loïc à s’asseoir
- Chéri ca va ?
- Et le bébé ??
- Il va bien, mais toi
- J’ai mal aux côtes
- Facon que les marabouts la t’ont botté avec leur rangers ca ne me surprend pas, on va à
l’hôpital
Je me suis tournée vers Laura qui finissait sa pizza
- Laura voici mon ami Jimmy la et puis Loïc !!! mais il doit se soigner pour être en forme
Jimmy s’est approché d’elle
- Bonjour Laura
- Bonjour Jimmy
Camille était plein d’émotion, il m’a demandé à lui parler seul à seul , je les ai envoyé dans la
chambre.

Pendant ce temps Jimmy m’a raconte comment ils avaient été maltraitée, lui qui n’y
comprenait rien avait menacé de saisir l’ambassade de France avant qu’on le laisse tranquille
mais Loïc avait été insulté, menacé, interrogé et battu.

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VIE VOLEE
De toue façon, j’ai pris mon sac et mes affaires pour qu’on aille à l’hôpital, le temps que Camille
finisse.
- Rose
- Oui ?
Camille m’appelait

Je suis entrée dans la chambre


- Elle me dit qu’elle veut marcher mais ses pieds sont faibles
- Tu es prête ma poupée ?
Elle a secoué la tête
- J’ai fait enfermé Didier et il ne reviendra plus jamais dans notre vie, sa mère est en
larme et veut lui demander pardon, je lui ai dit qu’elle ira dans une autre école, avec de
jolies chaussures de Hannah Montana
Il avait retenu tout ce que je lui disais, Camille était un excellent père, franchement rien à dire.
J’ai pris ses pieds sur mes jambes et je les ai massés, en parlant pour qu’ils reçoivent de la force.
- Rentrez, ne la mets plus sur la chaise mais porte la, peu à peu d’ici quelques jours elle va
marcher
Nous sommes tous repartis, Camille nous a laissé l’hôpital, pendant qu’on prenait soin de Loïc,
il m’a prise en aparté
- J’ai obtenu par mes relations qu’on le libère et la procédure sur poursuit, lui était sur ma
surveillance, donc je te fais confiance, il ne doit pas s’enfuir
- J’ai compris
- Mais il faudrait qu’on étudie les diverses possibilités pour qu’il soit libéré même si ce
doit être un moyen non conforme, sinon il est bon pour la prison, le Directeur la a la
rage d’après ce que mes collègues de la bas m’ont dit, il a saisi de hautes personnalité
de la police pour s’assurer que Loïc paie gros
- Ok , j’ai compris, on se tient au courant et ne gronde pas madame
- Ca va, j’ai compris, je suis trop content d’ailleurs pour le faire

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VIE VOLEE
On a prescrit des radios et examens à Loïc mais il a complètement refusé de dormir à l’hôpital
malgré les mises en garde du médecin, il m’a supplié de le ramener à la maison, ce que j’ai fait,
mais en arrivant à la maison, contre le mur de la porte une scène m’a d’abord fait ouvrir encore
les yeux.
Une fille était collée au mur, la robe soulevée, talons aux pieds, un gars complètement habillé,
s’en foutant des phares de voiture et des passants était sauvagement entrain de lui donner des
coups de reins..
Il ne m’a même pas fallu ouvrir les yeux deux fois pour savoir qui c’était.

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VIE VOLEE

Chapitre 28

Néné !!!!
- Néné de Panam m’a demandé Jimmy
- Oui, attends je descends, elle m’a demandé de l’héberger pendant un moment
- Mais dis donc
Pendant que je m’approchais j’entendais seulement les bruits du way du gars s’enjailler, les
glousss flouckkk tchouckkkkk

Elle tenait même à peine debout sur ses talons la, ce sont les mains du gars qui se
cramponnaient à elle pour être sur qu’il arrivait jusqu’à son col en s’enfonçant qui s’agrippait à
elle.
Quand le gars m’a vu m’approcher, il a accéléré pour vite jouir et a réussie son coup, le genre
que je parlais même il tremblait seulement sur elle
- Néné ca c’est quoi ca ???
- Heu…
Le gars s’est retiré, Dieu merci il avait un préso, il lui a glissé un truc dans ses mains avant de
s’en aller, elle a baissé sa robe toute honteuse…
- Tu fous quoi la en pleine route, les passants vous voient même, tu es tombée si bas ?
- Ca va ! ca va !! j’ai trouvé la porte fermé et je trainais dehors en t’attendant et c’est un
ami quoi, voila quoi
Zamba !!!! J’ai mis les mains sur la tête en regrettant pourquoi j’avais même accepté de
l’héberger un seul jour
- Demain s’il te plait cherche une chambre à louer, je vais t’aider à la payer et à mettre un
lit
- Ok, c’est mieux, je ne veux pas te déranger tu sais, tu as très bon cœur
Elle m’a suivi en titubant.
Loïc dormait dans la voiture et on l’a réveillé pour entrer dans la maison, je suis allée le coucher
direct dans la chambre, et j’ai posé de l’eau au feu pour le nettoyer.

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VIE VOLEE
Jimmy est rentré chez lui et Néné a pris sa douche avant de s’affaler sur le canapé en très petite
tenue, fesses dehors.
C’est moi qui l’ai couverte.
J’ai pris soin de Loïc toute la nuit, il faisait de la fièvre, délirait, s’angoissait, étouffait.
Au petit matin ca n’allait pas, j’ai cru qu’il allait mourir, nous sommes allés à l’hôpital.
Après les radios ils nous ont parlé de côtes cassées, deux… mais avec les perfusions on a pu
discuter, sauf que le docteur a cette fois ci exigé fermement son hospitalisation pour éviter tout
risque d’infection.
On a convenu que je trouve rapidement un appartement de trois chambres, au lieu de deux,
que je fasse le déménagement et que dès la semaine suivante les enfants montent avec la
femme de ménage.
Il m’a fait savoir qu’elle avait accepté de voyager avec lui, moyennant une petite augmentation.
C’est lui qui me remontait même le moral en m’encourageant à me reposer, mais comment se
reposer quand à tout moment on allait l’enfermer ??,
Il était temps d’activer le plan Ritha, mais pour cela, Camille devait bien m’orienter, on s’est fixé
rendez-vous.
Notre plan a été développé de haut en bas, de gauche à droite.
Camille réfléchissais de tel sorte que si ca sorte qu’aucun de nous trois, lui, Loïc et moi ne
soyons indexés.
Il nous fallait quelqu’un, et j’ai pensé à Néné…
J’avais déjà développé la technique du piège par vidéo, ca marchait, mais lui était pour aller
fouiller des choses dans sa vie, son travail, ses affaires qui pourraient l’accabler et le pousser à
lâcher prise. Finalement on a décidé d’essayer sur deux fronts, mais rapidement avant que le
procès même ne commence.

Pendant les jours qui suivaient j’ai accéléré la recherche de l’appartement jusqu’à trouver un
truc bien quoi qu’un peu cher à l’Omnisport Mfandena, j’ai payé l’avance de 6 mois qui m’avait
été demandé.

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VIE VOLEE
Les enfants et la nounou étaient déjà partis de chez Marlène, ayant trouvé un meublé dans
lequel ils vivaient.
Je ne voulais plus qu’ils aient quelque chose à voir avec elle, elles étaient capable de leur faire
du mal celle la.

Le Vendredi, J’ai emmené Néné voir le frère de Loïc le pasteur Atangana.


On a assisté à un autre culte en soirée, c’était toujours aussi fort en intensité, mon véritable
problème c’était qu’à l’église j’avais toujours l’impression que c’est à moi et de ma vie qu’on
parle et ca m’embarrassait car le regard des gens me condamnait mais à ma grande surprise
Néné elle a pleuré pendant tout le sermon, je sentais une transformation en elle, elle a même
levé la main quand on a demandé qui veut connaitre Jésus, je me suis dit que connaitre que ce
n’est pas le même que la bible décrit ??
Elle est allée devant et ils ont fait la prière.
Elle était contente et sur le chemin retour elle me disait
- Je ne veux plus de cette vie, j’ai changé, je vais maintenant suivre Dieu
- C’est excellent ca, dis moi comment ca t’a pris d’avoir le courage d’aller la bas devant
- Je ne sais, je me sentais désespérée et j’ai eu mal, je ne dors pas la nuit, je vois le visage
de tout ceux à qui on a eu à faire du mal, à vendre, à tuer, à violenter

Marlène elle dormait paisiblement mais elle allait me sentir… j’avais pris ma décisions la
concernant.

Je suis repartie à Edéa une fois de plus avec Camille, et nous avons rencontré Ritha.
Camille était beaucoup plus pro que moi, il savait exactement quelles questions lui poser, il lui a
demandé de continuer la relation tout en cherchant certains dossiers pouvant le compromettre.
Elle était son assistance et elle a confirmé qu’il s’était beaucoup confié à elle, elle savait quelles
étaient ses activités extra, elle savait même qu’il faisait des marchés fictifs pour faire avancer
son industrie dans son village, elle nous a parlé de pleins de chose, j’ai même oublié certains.
Camille a choisi quels types d’informations elles devaient récupérer et nous transmettre.

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VIE VOLEE

En rentrant je lui ai donné 100 000 FCFA


Elle m’a beaucoup remercié en m’expliquant que sa maman était malade et qu’il fallait qu’elle
soit opéré, voir même évacué.
Je lui ai promis l’aider après la libération de Loïc.
Nous sommes repartis, finalement plus vraiment besoin de Néné dans le plan, et puis ces
derniers temps elle sortait moins, faisait quelques efforts.
Je passais mes nuits à l’hôpital et en journée, je m’occupais de lui chercher à manger.
Il a été convoqué au commissariat pour interrogation mais Camille a fait acheminer son dossier
médical disant que suite aux coups reçus lors de son interpellation il était hospitalisé dans
l’incapacité de bouger.
Ils ont envoyé une équipe vérifiée ; ils avaient bien honte.
Jimmy m’a annoncé qu’ils étaient aussi venus par surprise perquisitionné chez lui, mettant sa
maison sens dessus sens dessous.
Je me suis beaucoup excusé mais Dieu merci qu’il était un vrai ami, sinon il allait vraiment m’en
vouloir pour tout ce désordre dans sa vie.
Le soir notre retour à Edéa, j’ai informé Loïc de l’évolution de l’enquête, du l’aménagement
dans la nouvelle maison prévue pour le lendemain, de l’arrivée des enfants le surlendemain.
Il était très content et m’a exprimé sa reconnaissance pour être à ses côtés dans cette situation
difficile.
Il voulait bien parler à David, mais je me suis rendue compte qu’en faisant mon sac j’avais
oublié mon téléphone et le sien, c’est moi qui gardait son téléphone, il était sous repos absolu.

Je suis rentrée à la maison et je suis entrée. Ekié, des chaussures d’homme au salon, des bruits
dans la chambre.
Quand je me suis avancée, massa, les mbenguiste.
Néné et un homme la était entrain de s’envoyer en l’air, sur mon lit, canettes de bière vides
lancées au sol.

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VIE VOLEE
- Ca c’est quoi sur mon lit
Le gars s’est tourné et m’a vu, ils ont rapidement tiré le drap sur eux.
Une fille qui disait hier qu’elle a changé, ou était le changement la ???
Je les ai insultés avec les mots les plus durs qui pouvaient sortir de ma bouche.
Je lui ai demandé de se mettre dehors, elle, son gars, toutes ses affaires et qu’elle dépose mes
clés chez le concierge.
J’étais tellement en colère que j’ai même failli lancer sur eux le reste de leur bière, donc je
venais comme ca souvent dormir sur le jus de leurs fesses !!! ichhhhhhhh
Mieux elle partait vivre chez le gars une fois.
Je suis repartie à l’hôpital très en colère.
Le lendemain quand je suis rentrée Néné était partie, j’ai constaté qu’il me manquait une paire
de chaussure, du maquillage.
J’ai foncé dans mon sac à main ou il y’avait de l’argent.
Il manquait 500 000 FCFA.
Néné m’avait volé en partant.
Elle avait même eu pitié de moi en ne prenant qu’une partie.
Je l’avais hébergé, nourri, soutenu et c’était ca son merci ! l’être humain..
Ca m’a encore rappelé toutes les merdes que je subissais à cause de Marlène, Loïc tabassé,
même Néné qu’elle avait floué.
Son gardien essayant de me violer, mon agression et tout, mon désir de vengeance a refait
surface et j’ai ouvert la page des Kmer de paris sur Facebook, c’était le meilleur endroit pour
faire diffuser quelque chose.
J’ai ouvert un de mes comptes sans photo et j’ai balancé la vidéo.
Si elle pouvait balancer mon homme hé bien, il fallait qu’elle sache que moi aussi je pouvais lui
faire du mal.
Avant que je ne me déconnecte, ca avait déjà fait rage.

Je suis partie dans l’appartement pour vérifier l’avancement des travaux mais ce n ‘était pas
encore prêt.

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VIE VOLEE
Tant pis, on allait tous vivre chez moi pendant les quelques jour qu’il fallait pour déménager.
Mon téléphone a sonné quand je rentrais de là-bas
- Allo putain Rose, connecte-toi
- Il y’a quoi ?
- La vidéo de Marlène, enfin son mari, tu sais c’est le Directeur de HDO en France, purée,
trop class quoi, mais attends !! c’est pas celle que tu m’as dit avoir tourné ?
- Si !!!
- Noooonnnn, t’a pas fait ca ??!!!!
- Elle l’a bien cherché, je m’en fous
- Patate, les filles !!! toi alors quand tu veux te venger tu n’as pas de sentiment
- Elle n’en a pas eu avec moi
- Les gens commentent rigole, se moque.
Mon téléphone s’est mis à sonner avec insistance pendant que je lui parlais. J’ai regardé, c’était
le numéro de Marlène.
- Attends Jimmy Marlène m’appelle, je te rappel
- Oulaaaa, ok a tout
- Allo
- Rose !!! j’ai juste deux mots à te dire : je ne vais pas te louper, assure tes arrières
- Ca fait plusieurs mots la !!!!
- Je te préviens, fais ta fière, tu sauras ce qu’on appelle gérer un retour, pétasse, sale
chienne
- Tu pensais quoi ? tu as piégé Loïc n’est ce pas, après avoir fait semblant de l’aider
- Ahahahahahah ce n’est rien, je vais te traquer, fouiller, me concentré sur toi jusqu’à
t’exposer
- Vas-y pour voir, salope !!!
J’ai raccroché.
Appel suivant j’ai cru que c’était encore elle, je voulais encore bien armer une insulte la, quand
j’ai reconnu la douce voix de Laura.
Elle voulait me voir, je lui manquais.

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VIE VOLEE
Elle m’a annoncé qu’elle avait changé d’école, qu’elle marchait déjà un peu mais se fatiguait
vite, je lui ai promis de passer la voir dès que j’aurai deux minutes.
J’ai ensuite fait les courses pour accueillir les enfants le lendemain, et j’ai finit ma layette, enfin
ce qui restait.
J’étais plutôt forte en fin de grossesse mais je sentais de plus en plus la fatigue du dos.
Avec la situation Loïc n’avait même pas voir ne serait qu’un caleçon acheté à cet enfant et puis
ca me gênait de l’impliquer sachant que je n’étais pas honnête.
Si je ne déménageais pas vite peut être que l’accouchement allait m’attraper dans la maison la,
donc avec Jimmy on faisait des cartons petits à petits.
Camille avait donné son numéro à Ritha mais chaque jour on restait sans nouvelle, ca
m’inquiétais, mais avec mon état ce n’était pas prudent d’y retourner et puis Camille n’avait pas
de temps.
Le numéro de Ritha même ne passait pas.
Finalement même l’ex DG de Loïc a fait en sorte que la liberté conditionnelle qu’il avait obtenu
lui soit ôtée, donc après l’hôpital la c’était direction Kodengui en attendant le jour du procès.

Les enfants sont arrivés, ce matin la j’étais KO, pas moyen de sortir du lit, j’ai envoyé le
chauffeur les prendre à l’agence.
Ils sont revenus à la maison, c’était cris de joie, même David était content de me voir à ma
grande surprise et m’a demandé à quand l’arrivée du bébé
- Dans quelques semaines mon chéri.
Vanessa petite maman se vantait alors jusqu’à.
Quel bonheur, elle ressemblait à sa mère mal mauvais.
Je n’avais rien pu préparer donc on a seulement décidé d’aller à l’hôpital et après au
restaurant.
J’ai appelé mon bailleur pour lui dire qu’à la fin de la journée pour finir ce qu’il finissait car
mes enfants étaient déjà la !!
Quand Loïc a vu David, il a fondu en larme, mais David était déjà un peut monsieur
- Papa ne pleure pas devant les gens

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VIE VOLEE
On a tous éclaté de rire.
Loïc avait été sous tension tous ces jours, je pouvais le comprendre. Il était même déjà fatigué
de me demander des nouvelles de Ritha, mais se souciait surtout de ma santé.
Mon ventre était déjà énorme, pour un petit effort il me fallait m’asseoir, je transpirais à tout
bout de chant et mon ventre démangeait

C’est une infirmière qui m’a dit que mama le ventre que tu grattes la ce sont les vergetures, je
ne croyais pas, mais j’ai subitement vu des traits apparaitre un matin.
Quel genre de mannequin avec le ventre comme ca ?

Il ne restait que trois jours à Loïc dans cet hôpital et je pouvais sentir une grosse panique
montée en lui
- Loïc je dois aller à Edéa, elle perd le temps, je ne veux pas que tu ailles en prison
- Non non, tu ne peux pas dans cet état, tu as déjà tant fait, pense au bébé, tu es à 6 mois
c’est déjà délicat

Hum lui il comptait ca selon la date ou il était supposé avoir mis mais j’étais à 8 mois presque
- Je sais mais tu iras en prison
- Oui mais j’ai tout remis entre les mains de Dieu, qu’il fasse ce qu’il a jugé bon de faire
Je le sentais défaitiste, j’ai demandé à Camille de voyager malgré son programme serré…
Il a programmé le voyage pour la veille du délai de Loïc
- Camille comment ca, tu ne vois pas que ce sera tard ?
- Il y’a le sommet des présidents de l’Afrique Central en ce moment, je ne peux pas
bouger Rose, je veux bien t’aider mais ce n’est pas possible
Je n’y pouvais rien.
On a lancé le déménagement, en fait Loïc m’a fait un chèque que j’ai encaissé pour pouvoir
acheter de nouveaux meubles, les lits dans les chambres, et tout.
Il a appelé un ami d’Edéa qui a fait monter ses affaires qu’il avait gardé sous ses instructions
pour libérer la maison, celles la aussi je les ai faites installer.

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VIE VOLEE
J’avais encore des semaines de bail payé dans mon petit studio donc je n’ai pas tout enlevé, je
prenais mon temps.
Si Néné était normal c’est qu’elle allait seulement continuer à payer, mais elle allait travailler
l’argent du loyer la comment.
Marlène m’a menacé de mort par message ooh, whatsapp ooh, une autre fois c’était que non,
tu ne vas pas mourir mais souffrir, ahh, je supprimais seulement à chaque fois, elle n’avait qu’à
gérer comme moi-même je gérais avec Loïc.

La nouvelle maison était très grande, tout le monde a apprécié malgré le manque de décoration.
Jimmy et une société de déménagement nous a aidé à tout installé.
La femme de ménage a fait à manger mais le soir je n’ai pas pu manger, ni même aller à
l’hôpital tellement j’étais mal, trop mal au dos.
J’en ai informé Loïc.
J’ai très mal dormi cette nuit la, mal partout, chaud, froid transpiration, cauchemar..
Et puis le bébé la pesait déjà sur mon bas ventre. Pipi toutes les minutes.
J’avais expressément refusé de faire l’échographie du sexe car ma layette était toute blanche, je
voulais avoir la surprise.
Mon Docteur m’avait tout de même exigé une à 7-8 mois pour voir si le bébé s’est retourné,
même s’il fallait qu’on me cache le sexe.
Le lendemain je suis allée la faire et tout allait bien selon l’analyste. Le docteur m’a dit que j’en
avais encore pour un mois, le bébé n’était pas encore retourné et que je devais aller accoucher
dans sa clinique, j’avais confiance en lui, j’ai ouvert donc le dossier la bas.

J’ai préparé mon sac d’accouchement au cas où ca démarrait à n’importe quel moment et je l’ai
gardé, Dieu merci je me suis sentie nettement mieux en milieu de journée, je suis allée voir Loïc.
Etant la bas, j’ai reçu un coup de fil de Camille en soirée

- Rose nous avons un souci


Mon cœur a failli s’arrêter, j’ai eu peur

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VIE VOLEE
- Quoi tu es ou ?
- Je suis à Edéa
- Ekié tu as pu partir ?
- Oui le sommet est fini, je suis comme ca dans la famille de Ritha
- Il y’a quoi ?
- Elle est morte il y’a de cela trois jours, assassiné dans son studio
- Quoi !!!!!!!!
J’ai crié au point ou Loïc a sursauté
Il m’a fait des signes pour me demander ce qu’il y’a mais je lui ai dit d’attendre et je suis sortie
pour qu’il ne voit pas mes larmes coulées

- Comment ca ? et personne ne nous appelle ?


- J’ai juste vu à l’entrée sa photo et je me suis renseigné chez ceux qui sont dehors la, ils
m’ont dit
- Noooonn, il a su ? on n’a plus de solution
- Et il parait que sa petite sœur avec qui elle vivait est portée disparu
- C’est un cauchemar Camille un vrai cauchemar
- Attends je vais me renseigner pour voir si on peut m’indiquer le chez elle, j’irai voir
- Comment tu t’es retrouvé la bas chez ses parents ?
- C’est l’agent de sécurité de la société qui me l’a annoncé et m’a indiqué le lieu du deuil.
- Vas alors, je vais rester la ou je suis jusqu’à ce que tu m’appelles
Je suis restée sur un banc en dehors de l’hôpital pendant 1 heure, je voulais bien être forte mais
comment ?
Quand Camille m’a rappelé j’ai paniqué jusqu’à faire tomber le téléphone, ca s’est éteint,
yeuch !!!
Sorcellerie, j’ai rallumé mais son tél à lui ne passait pas, j’ai encore essayé avant d’abandonner.
Il m’a rappelé
- Allo Rose
- Oui, c’est comment la bas ? tu as trouvé les papiers ?

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VIE VOLEE
- Non non mais j’ai vu un truc la, je ne sais pas si tu comprends. Il y’a ton nom dessus et le
nom d’une maman et d’un restaurant.
Quand il m’a donné le nom, j’ai directement su que c’était le nom de la maman de Loïc chez qui
on s’était assis la.
- Camille, le restaurant la est du côté de l’entrée de la ville, prends même une moto,
quand tu seras la bas, appel je vais voir si la maman la a quelque chose pour moi
C’est ce qu’il a fait, il a lancé l’appel
- Bonjour maman, c’est l’ami de ton fils Loïc qui a eu des problèmes
- Haaannn ma fille, ca va ? comment va mon fils, j’ai appris qu’on l’a arrêté
- Oui oui et Ritha sa collègue la c’est comme si elle a laissé quelque chose pour moi
- Ah, c’est toi Rose ?
- Oui oui maman
- La pauvre, elle est morte deux jours après être passée ici, j’ai appris ca seulement hier,
je ne suis même pas encore allée saluer le deuil, je donne ton enveloppe la au monsieur
ci ?
- Oui ma !!!
- Un charmant monsieur hein, mon fils il faut souvent passer ici hein
Elle ne me parlait plus mais à lui direct, j’ai du coup raccroché.
J’étais impatiente de voir le contenu de l’enveloppe et que Camille vienne s’en servir mais
quand l’enveloppe la est arrivée…
Hum

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VIE VOLEE

Chapitre 29

Rose,
Je t’écris parce que je ne sais pas combien de temps je tiendrais, je sens ma vie menacée.
Pour avoir vécu avec lui, je sais quelles sont ses méthodes, et il n’a pas de pitié, alors s’il
m’arrive quelque chose je prie que tu retrouves cette lettre chez cette dame. Loïc la connait
bien et c’est la ou tu m’as emmené discuter l’autre jour alors j’ai su que tu peux récupérer ta
lettre.
J’ai rassemblé les documents que vous m’avez demandé et bien d’autres.
Je les ai remis à ma petite sœur, elle vit chez mes parents, tu les récupéreras si tu as cette lettre.
Je suis surveillée, et je ne peux pas t’appeler ni prendre tes appels.
J’ai aussi volé de l’argent dans son coffre fort, je m’en fous des représailles car je préfère
donner ma vie pour que ma mère vive, demande lui d’aller ou il y’a la tombe d’Eugénie, à côté
j’ai enterré un sac.
Dans l’enveloppe que j’ai donné à ma sœur, il y’a beaucoup d’élément, il les gardait dans son
coffre fort, il faut juste remettre ca à l’agence anti corruption ou je ne sais pas quels institutions,
il y’a même aussi les documents qu’on a accusé Loïc d’avoir fait disparaitre, il les avait tous.
Je ne pense pas qu’il me laissera en vie mais prends soin de ma sœur et que justice soit faite.
Je suis entrain de m’envoler pour la France si je réussis à lui échapper, alors à nous revoir si
Dieu le veut.
J’ai fini de lire ca devant ma nouvelle barrière, devant Camille.
Je ne l’ai pas fait entrer car il était en tenue et je ne voulais pas alerter les enfants
- Sa sœur est ou ?
- Quelle sœur ?
- Lis !!!
Je lui ai tendu la lettre et il l’a lu
- Mais j’ai appris que sa sœur est porté disparue
- Camille Loïc ira en prison demain, si on ne retrouve pas sa sœur, c’est fini, ce mon sieur
est capable de faire descendre Loïc s’il sait que les preuves la vont lui parvenir

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VIE VOLEE
- Ca c’est s’il n’a pas encore tué la sœur
- Ne dis pas ca pardon
Il m’a promis de retourner le lendemain, mais je l’ai interpellé dans la nuit vers 1 heure du
matin quand j’ai recu un appel curieux
- Allo, c’est madame Rose
- Oui, qui est ce ?
- C’est la sœur de Ritha, je ne peux pas bouger, je suis cachée quelques part sur la route
qui mène à Yaoundé, j’ai peur
- Attends
Je me suis levée tellement fort que j’ai poussé un cri de douleur, le dos ooohhh
- Tu es ou ?
- Je ne sais pas, j’ai peur, j’ai allumé mon téléphone juste pour vous appeler, je ne sais pas
s’il va me localiser, il l’a tué de ses propres mains, je l’ai vu
- Dis-moi, je viens te chercher tout de suite, après quoi ?
- Je ne sais pas, après le pont
- Bon, je viens avec une voiture écrite police sur ca, on va rouler doucement, guettes en
route et sors en marchant comme si tu ne nous voyais pas, c’est moi qui vais te
reconnaitre, si personne ne sort, toi ne viens pas vers la voiture ok ?
- Ok
Je me suis levée et j’ai appelé Camille en me préparant, il ne répondait pas, j’ai appelé mon
chauffeur qui Dieu merci a décroché.
L’idée d’y aller avec lui m’a traversé l’esprit mais quand j’ai appelé la petite la pour lui dire
que la voiture qui venait ne serai plus une de la police, téléphone éteint, c’était Camille ou
rien.
Quand il est arrivé, nous sommes allés à deux heures du matin toquer à la porte de Camille.
Dieu merci ca a semblé une évidence pour lui et sa femme et nous nous sommes mis en
route.
On roulait doucement, dans l’incertitude, dans le noir absolu, et mon dos qui ne faisait que
me lancer. J’ai cherché les positions jusqu’à Camille s’en est rendu compte

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VIE VOLEE
- Tu es sure que tu ne vas pas bientôt accoucher ?
- Noonn, je ne suis qu’à 8 mois
- Hum, j’ai déjà vu des femmes à termes et il me semble que tu es déjà à termes non ?
- Ha je ne sais pas, peut être que le bébé est déjà prêt mais j’ai entendu dire que les
primipares accouchent vite
- Attention voila quelqu’un qui marche en route.. ralenti laisse moi sortir
- Mais appel la
- Non on a conclu que je vais sortir pour qu’elle soit sure que c’est bien moi

Je suis sortie et j’ai murmuré son nom, c’était bien elle.


Elle a traversé la route et elle est entrée dans la voiture.
Toute grelottante, il faisait un froid impossible. Elle était nu pied, dans un haut démembré bleu,
avec un pantacourt moulant.
Elle a sorti quelque chose de son ventre, c’était une enveloppe marron mais tordue par son
corps
- Ca va ? tu t’appelles comment ?
- Il m’a vu m’enfuir, il sait que je sais que c’est lui qui l’a tué, c’est pour ca que j’ai fuit
- Calme toi ma fille, tu vas venir avec moi et je vais te protéger
Camille venait de la rassurer, elle l’a remercié.
- Je m’appelle Linda
- Linda tu as quel âge ?
- 23 ans
C’était tout de même un risque pour Ritha de mettre cette petite fille en danger comme ca me
suis-je dit.

Camille est parti avec elle et moi je suis rentrée…

Le lendemain matin j’ai été réveillé par l’appel de Loïc, les policiers étaient la très tôt pour
l’embarquer.

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VIE VOLEE
Avant que je n’arrive, il était déjà parti, Direction PJ, rien, on l’avait emmené à Kodengui direct.
J’ai informé Camille qui m’a dit de ne pas m’inquiéter, le dossier était suffisamment gros pour
disculper Loïc et inculper son directeur.
- Mais si ce monsieur sait qu’on a les documents il va même essayer de tuer Loïc
- Ne t’inquiète pas, même cette descente à l’hôpital la a été orchestré pour anticiper mais
j’ai un policier qui évolue avec eux, il ne va pas permettre qu’un truc bizarre se passe.
Toute la journée, je n’ai pas eu la paix, mais alors du tout du tout, rien rien.
Je n’avais rien dit aux enfants qui eux se la coulaient douce.
Je n’avais pas encore enlevé mes choses de mon appartement mais j’avais les clés jusqu’à la
résiliation de mon bail.

Jimmy est passé à la maison avec deux gros pots de glace pour nous consoler tous.
Je lui ai raconté tout ce qui s’était passé et il en était impressionné
- Mon Dieu ce pays c’est du grand n’importe quoi, Pouatate !!! au fait j’ai rencontré une
fille, elle me plait bien
- Nooon tu blagues, tu dis toujours ca après un mois elle n’est plus la
- Non cette fois ci je veux m’engager
- Oueeehh Jimmy moi je n’ai plus la force pour mener les enquêtes, poser des pièges,
fouiller et tout,
Moi qui ne voulait pas qui mette ses pieds en prison j’avais échoué mais je devais seulement
attendre et prier pour qu’on ne lui fasse pas de mal…

Quand il est reparti je suis allée me reposer ca ne n’était pas la grande forme.
Une violente douleur m’a saisie zaaannnnngggggggg.
J’étais couchée dans la chambre j’ai failli pousser un cri mais je me suis ressaisie. La douleur
avait disparu, j’ai caressé mon ventre en souriant genre merci bébé, je me suis levée pour aller
faire pipi, le carreau était froid, un tremblement genre fièvre la m’a saisi et avant que je n’ai
réalisé une autre forte douleur m’a saisi dans le bas du dos, suivie d’un bruit d’eau qui coule,
tchouaaaakkkkkk, mes jambes, ma robe, le sol était complètement mouillé.

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VIE VOLEE
C’était sérieux et plus que sérieux.
Loïc à Kodengui, Camille bagarrant pour l’y enlever, la femme de ménage certainement fatiguée
de ses dures journées de travail avec les enfants… il me restait qui ? Le chauffeur et Jimmy,
c’est tout !!!
J’ai appelé mon docteur pour lui dire que ca n’allait pas, mais il m’a lancé que la clinique était
en travaux ca un mur s’est effondré bref une histoire qu’une femme prête à accoucher n’avait
aucunement envie d’entendre, résultat : vas à l’hôpital Gynéco.

J’ai appelé Jimmy et mon chauffeur malgré que les douleurs soient reparties.
Je ne voulais pas alerter les enfants donc j’ai demandé à la femme de ménage de faire sortir
mon petit sac.
Je l’avais composé en me basant sur des magazines et sur le conseil d’une infirmière et d’autres
femmes enceintes lors de mes visites.
J’ai attendu qu’on m’annonce que le chauffeur est la avant de sortir.
Entre temps, j’ai pris une douche, mis un Kaba acheté pour la circonstance.
Je suis sortie comme si de rien n’était, les enfants jouaient dehors, on avait une grande cour pas
encore aménagée.
Jimmy lui aussi était déjà en route pour la maison, on s’est pris en route et on est parti à
l’hôpital.
En route j’appelais Camille pour savoir comment ca évoluait mais il n’a pas répondu.
Arrivés à l’hôpital, on m’a installé dans une chambre individuelle climatisée, j’ai été prise en
charge et une infirmière m’a ouvert un dossier.
Malheureusement je n’avais aucun élément pour mon dossier, même les examens que j’avais
fait rien !!!
Quand le docteur est passé me voir, il m’a posé des questions sur mes visites, mes
échographies etc…
Résultat il a demandé à ce que je refasse une autre échographie pour qu’on voie sur le bébé
s’est tourné et il a demandé qu’on me prélève du sang pour quelques tests rapides.

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VIE VOLEE
Je me suis pliée à tout ce qu’il fallait faire pendant que Jimmy s’occupait d’acheter en
pharmacie quelques produits demandé.
Le Docteur m’a fait le touché et il m’a rassuré, tout semblait bien aller et il y’avait encore du
temps, je n’étais qu’à deux doigts.
J’aurai souhaité que Loïc soit à mes côtés pour cette épreuve mais lui aussi était en situation
difficile, je le comprenais.
On m’a emmené faire une échographie et il s’est avéré que le bébé avait déjà tourné, tête en
bas.
J’ai dormi normalement cette nuit la, réveillée au petit matin par une douleur.
Quand les contractions la ont reprises, maaaama, ca a failli m’étouffer, j’ai compris que ca ne
venait plus pour blaguer.
J’ai poussé des cris surhumain la bas, mais ca ne me laissait pas.
C’était d’abord espacé, je ne pouvais pas imaginer que ce soit autant douloureux.
La sage femme m’a demandé de respirer en haletant comme un chien, même jusque la ca
n’allait pas.
Je me tordais et je gémissais pour ne pas attirer l’attention.
Plus le temps avançait plus les douleurs se rapprochaient.
Les femmes en blouse blanche ne cessaient de venir mettre leur doigt dans mes fesses tout ca
pour ne rien dire de bon.
Ce jour la j’ai regretté pourquoi je m’étais lancé dans un truc comme ca.
A un moment je n’en pouvais plus, j’ai eu envie de faire pipi, et caca en même temps, quand j’ai
voulu descendre du lit, elles m’ont demandé ou j’allais
- Je vais aux toilettes
J’ai répondu en pleurant
- Non non, allons monter sur la table, je crois que votre bébé arrive.
Pendant que je montais, une autre infirmière est arrivée avec des papiers

- Les résultats de ses examens


A la tête des femmes la j’ai su qu’il y’avait un problème, j’ai seulement suivi

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VIE VOLEE
- On change le protocole d’accouchement s’il vous plait
- Il y’a quoi madame, je vous en prie dites moi
- Vous n’aviez pas fait vos examens au début de la grossesse ? vous avez failli mettre
votre bébé dans les problèmes madame
- Si, mais tout allait bien, de quoi parlez-vous ?
Une autre contraction m’a violemment saisi et cette fois ca ne s’est plus arrêté
- Madame vous allez devoir pousser….
Ca s’est enchainé, je ne comprenais plus rien
La douleur était intenable
- Madame poussez !!! oui respirez !!! poussez encore !!!
- Mais c’est comment depuis que je pousse la ?? waaaaahhhh !!!
- J’ai souffert jusqu’à ma part est venu, à un moment ca a été le pic de la douleur, puis j’ai
poussé très fort et j’ai entendu crier !!! le bébé la venait enfin de sortir..

- C’est une très belle petite fille !!! Madame vous êtes maman !!!

Mais au lieu de me la donner, ils sont directement partis avec elle, commençant à me nettoyer.
On a demandé si j’avais un garde malade pouvant acheter un produit à l’hôpital : Nevirapine.
J’ai voulu demander à quoi ca sert mais bon.
Le placenta a suivi le bébé et mes douleurs se sont calmées malgré l’intense fatigue.
Quand on m’a ramené la petite j’ai demandé à la femme la si je pouvais l’allaiter toutes ont
réagis en même temps !!
- Noonnnn
Une autre a ajouté
- Attendez le docteur
On nous a ramené après un petit repos dans ma chambre.
Je n’avais alors prévu aucun biberon, une infirmière m’a aidé en allant acheter les biberons et
on a donné son premier biberon à la petite Sarah… c’est comme ca que je voulais l’appeler,
Sarah qui alors ? Alan –Christian-Yves-Loïc Atangana ???

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VIE VOLEE
Ha !!! en tout cas j’étais la mère, l’autre la elle pouvait en être sure.
Elle avait mis sa petite grenouillère blanche grande pour elle.
Un petit bébé de 3 kg800, elle avait l’air bien à terme, j’allais faire comment pour expliquer à
Loïc qu’elle soit si vieille ?? anyway…
J’ai regardé mon bébé toute la journée, j’avais même complètement oublié Loïc, ses problèmes.
Le seul hic c’est qu’on m’a encore fait faire des examens, on a donné un traitement à la petite
et moi le docteur est venu me voir tout sérieux

- Madame je voudrais vous parler


- Oui Docteur
La petite dormait, je me suis assise sur mon lit
- Vous avez fait un test du VIH/SIDA au début de vitre grossesse ?
- Oui bien sûr
- Et ?
- C’était négatif mais on m’a demandé de refaire
- Vous avez refait ?
- Non non, je me suis dit que ce n’était pas nécessaire, car j’ai été fidèle à mon mari et le
sien était positif
- Le problème c’est que vous devez refaire parce que lorsque vous contracter la maladie,
elle ne se manifeste pas directement et elle n’est pas visible par un examen, il faut au
moins trois mois pour que le virus soit repérable.
Ma mine a changé, et même mon ton
- Docteur !!! tout ca pour dire quoi ??
- Que votre test du SIDA est sorti positif
- Vous mentez !!! menteur comme ca
- Pardon ???
- Sortez de ma chambre ? c’est vous qui m’aidez à payer ca ? sortez
Le gars a sorti les gros yeux avant de déposer l’enveloppe qu’il avait dans les mains et il est
sortit.

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VIE VOLEE
Mon monde s’est écroulé, mais pas petit écroulement, le gros.
Je n’ai jamais été aussi proche de la folie qu’à cette heure la.
C’était surréaliste.
J’ai lu son papier, c’était clair et net, positif++
J’ai regardé mon joli petit bébé, c’était trop beau pour être vrai, mari, argent, maison, enfant,
Adjewa…
Le diable n’avait jamais cessé d’exister, pourtant je l’avais oublié un instant.
J’ai failli, mais alors vraiment failli mettre un terme à tout ca, dans cet hôpital mais l’innocence
de cet innocente couché la dans un petit berceau m’a donné la force de réfléchir.
J’avais contaminé Loïc, il ne pourrait pas accepter de vivre avec moi dans cette condition, et en
plus avec mon passé l’idéal serait pour moi de prendre Vanessa et s’enfuir, dans un autre pays
et ensuite la France.

Deuxième jour, je n’ai eu aucune nouvelle de Loïc ni de Camille, ce n’est que Jimmy qui est venu
me voir.
Je lui ai dit la vérité et il a été profondément choqué mais m’a beaucoup remonté le moral.
J’ai demandé à Jimmy de joindre Camille mais il me disait que Camille ne décroche pas ses
appels.
Deux jours sans voir son bébé, trois jours, le quatrième jour j’ai eu l’autorisation de sortie et on
m’a demandé de venir faire certains examens pour commencer à prendre le traitement.
J’ai bien insulté l’infirmière qui m’a dit ca…
Jimmy est venu me chercher avec le chauffeur et nous sommes partis.
J’étais tellement pensive et Jimmy lui embarrassé.
Je n’ai pas bien compris mais la route que le chauffeur la prenait ce n’était pas la route de la
maison
- On va ou Jimmy
- S’il te plait je prends un colis chez un ami la à Bastos et on file à la maison.
Ook, j’avais hâte de rentrer trouver les autres, d’essayer aussi de mettre la main sur Camille…
Nous avons garé devant un grand portail

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VIE VOLEE
- Accompagne-moi s’il te plait avec le bébé, on va se rafraichir
- Jimmy je ne suis pas d’humeur
- Allez s’il te plait, je t’en prie
Il a insisté et je suis descendue avec Sarah dans les bras.
Quand nous sommes entrés dans la cour nous nous sommes dirigés vers la grande porte
principale.
Jimmy a poussé la porte et a décalé pour que je passe en premier.
Dès que je suis entrée, j’ai seulement entendu des cris !!!

SURPRISE !!!!

Normalement c’est la partie ou on est émue aux larmes, mais alors !!!
Devant moi, toute la famille Atangana !!!
Je dis bien tous !!!
Les enfants, les femmes, Loïc lui-même, un genou au sol devant moi, bague à la main…
Héhéhéhéhé talé palé malé

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VIE VOLEE

Chapitre 30

Surprise ha ???
Tout le monde ou enfin la majorité des personnes présentes avait les yeux gros et ronds de
surprise…
Ils étaient tous la..
Les frères, la mère, le père, leur tantes, même des têtes que je ne reconnaissais pas.
Hmmmmmmmmmmm
Je me suis rapidement tourné vers Jimmy qui avait l’air encore plus surpris que moi,
apparemment on lui avait pas donné le contenu de la surprise.
David et Vanessa ont couru vers moi, la femme de ménage est venu en souriant m’embrasser et
porter l’enfant.
Mon frère j’étais figée.
Fallait voir les regarde de Christian en premier, merde, c’est la fureur tu voulais voir sur ses
yeux ?
Alan, l’embarras, la surprise, Yves l’étonnement, la gêne.
Pire encore, sa femme était la, et à voir son regard, elle m’a reconnu.
Yves était aussi la, à ses côtés, sa femme qui l’avait abandonné et qui sortait avec son frère, leur
tante qui avait grandit chez eux, qui avait parfaitement été au courant de ce qu’ils m’avaient
fait, car à un moment, elle avait ouvert la porte de la chambre, surprise, elle avait refermé sans
dire mot, elle était la !! C’est aussi elle que j’avais vu dans la vidéo macabre de Christian la,
grasse comme ca, elle était la hé !!!

- Chéri je suis libre !!!!


Loïc l’a crié en me serrant dans ses bras.
J’aurai donné tout l’or du monde pour disparaitre la dans cet environnement mais il fallait
seulement assumer.

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VIE VOLEE
Il y’avait pleins d’enfants qui montaient ca et là, en fait on célébrait la libération de Loïc, j’ai vu
une banderole de bienvenue à la maison Loïc dans le mur de cet immense salon, on semblait
être chez Chrisian la !!

Il n y’a qu’Yves qui a eu le courage de venir après que Loïc m’ai embrassé me faire aussi la bise,
ensuite Camille.
Ensuite les parents de Loïc
- Mafille ne restez pas à la porte, entrez !!!
Loïc nous a expliqué comment avec bravoure et courage vous avez réussi à le faire
disculper, à faire arrêter son ancien Directeur responsable de cette situation, nous
sommes très très heureux, ainsi que d’accueillir ce petit bébé… C’est une fille ?
- Oui…
- Mais… votre visage me dit quelque chose… hein Tom, ca ne te dit rien ?
- Rho je ne sais pas avec toutes les jeunes femmes qu’on rencontre de nos jours, je ne
sais pas
Dieu merci la petite fille là avait déformé mon visage dans un masque de grossesse réussi.
Je mourrai de peur, je tremblais même en ayant peur qu’à tout moment quelqu’un dégame
même.
- Chéri bon je te présente ma famille :
Voici papa et maman, Alan, Christian, c’es chez lui que nous sommes, voila sa femme et ses
enfants jouent de l’autre côté.
Yves tu le connais déjà, voila sa femme..
Je tendais la main en souriant poliment à chacun.
Christian a serré ma main fortement, je n’ai même pas sourcillé, j’avais d’abord le choix ?
Alan, Yves, l’épouse d’Yves…
Celle ne me l’a pas tendu, sa main, et je suis vite passée mais Loïc a remarqué le geste.

La maman de Loïc a porté Sarah !!!!


- Hmmm quelle est jolie… elle a tes traits chéri

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VIE VOLEE
Elle parlait à son mari, il ne manquait plus que lui soit le père, je n’aurai jamais imaginé finir
dans cette tragédie.
LE regard de soutien que Jimmy me lançait hein ? Lui seul avait compris que ce n’était pas bon
du tout, ca sentait le roussi.
Putain !!! ma tête tournait la sur la chaise à côté des parents.
A table !!!
J’ai failli embrasser la personne qui a crié ca, on s’est levé, la maman de Loïc ne voulant plus
lâcher Sarah qui dormait
- Non ma fille, va manger, je te la garde.. elle tête ?
- Non, mon lait ne coule pas, les médecins ont demandé que je lui donne le biberon
- Ce n’est pas normal ca, je vais te faire une décoction chaude, ca va couler
J’étais mal, je venais juste de rafraichir mon esprit quant à mon état de séropositivité, je me
suis sentie tellement mal.
A table on était pour certains assis autour de a table, d’autres sur les fauteuils, les enfants
mangeaient derrière dans le jardin.
Repas savamment fait, jolis entrées, mets délicieux mais je n’arrivais à rien manger, je dis bien
rien de rien
- Rose mange, il te faudra des forces pour nourrir le bébé.
Christian a sourcillé en me regardant, genre Rose hein ????
J’avais donné des noms différents à chacun, c’était grave
- Ma fille tu n’es pas la petite qui a habité près de nous …
Avant qu’elle ne finisse sa phrase je l’avais déjà coupé
- Non maman, j’ai grandit chez ma tante au nord, je n’ai jamais habité Yaoundé
- Ha d’accord, tu lui ressembles…
Personne ne voulait même lever les yeux pour comprendre quoi que ce soit, le papa a parlé
- Mes chers fils, mes belles filles, mes petits enfants, ma chérie, sœurs et belles sœurs :
C’est un plaisir pour moi de prendre la parole après une épreuve quo nous a frappé mais
dont Dieu nous a délivré. Mon fils Loïc ici a failli tout perdre, mais Dieu l’a restauré au
point ou aujourd’hui il est libre, et il nous présente femme et enfant.Nous sommes

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VIE VOLEE
bénis et je suis fière de vous. Je ne cesse de vous dire, peu importe les hauteurs que
vous atteindrez dans la vie, si vous ne restez pas attaché à Dieu, le diable va vous
prendre.
Christian a baissé les yeux, il a continué
- Je rends Grâce à Dieu parce qu’il nous a redonné Yves, il était dans le couloir de la mort,
mais comme il dit toujours, il a recu la visite de l’ange de l’Eternel, et nul ne peut nier le
changement, alors pronons, l’amour, le pardon, la foi et la parole de Dieu, a nous
tous !!!!
- Santé, santé, santé
- Je te mets de l’eau n’est ce pas
- Oui Loïc
Il était à côté de moi tout serein, certains que l’ère de la liberté avait sonnés mais moi j’avais un
mauvais pressentiment, convaincue que quelque chose de pire encore pouvait arriver à tout
moment
Je n’avais aucune idée sur comment s’était déroulé la libération de Loïc, en même temps je me
demandais chez qui j’aurai pris la maladie parmi eux et à sui j’avis transmis, Yves ? Alan ? Et si
Loïc était malade ? Lui qui prenais toutes les précautions du monde j’avais mis sa vie à terre,
plus bas que terre même.
- Chéri je suis fatiguée, je ne veux pas trainer ici, je peux rentrer avec Jimmy vous me
retrouver non ?
- On mange encore ma chérie, après le chauffeur peut te déposer, ou alors je demande
qu’on te donne une chambre pour te reposer ?
- Non ca va, je vais supporter
- Tu n’es pas en forme
- Chéri je viens d’accoucher, tu sais combien je me suis épuisée avant, la je n’en peux
plus…
- Je te comprends… je n’oublierai jamais ce que tu as fait pour moi
On a finit le repas, on est passé au dessert et c’est pendant le dessert que Christian a pris la
parole.

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VIE VOLEE
- Euh, je voudrais qu’on regarde une petit vidéo, en fait c’est un montage fait à base de
nos vidéos quand nous étions petits, quand j’ai parlé à une amie de notre soirée, elle
m’a proposé de m’aider à la monter, ca vous dit ?
Tout le monde a crié oui !!!!
- On appelle les enfants ?
A demandé la maman
- Non non laissons les jouer et profiter du soleil encore un peu
Il a donc retiré le CD de la housse pendant que Camille s’excusait pour prendre congé, il m’a
promis de m’appeler avant de me faire deux bises et de sortir.

On a lancé le CD
J’ai fait le biberon de Sarah parce qu’elle pleurait déjà et je me suis mise à le lui donner.
La vidéo n’était pas mal et ca détendu tout le monde, on voyait des petits garçons autour de la
piscine, leur maman criant sur eux et tout…
Mais il y’a eu un souci, après environ 15 minutes une autre image s’est affiché, dans le noir…
sans son, deux personnes entrain de faire des trucs, subitement on a vu les visages, la femme
d’Yves avec son frère Alan..
Le montage avait coupé des parties stratégiques que MON TELEPHONE avait filmé…
Ca sortait d’où ???
La femme d’Yves a crié pendant qu’on les voyait franchement en action,
Alan a crié
- Arrêtez ca, c’est faux
La maman a crié oh mon Dieu
Mon battement cardiaque a doublé, changement d’image !!!
Moi avec Hervé entrain de s’envoyer en l’air Héé Dieu, jusqu’à on voyait ou j’ai filmé lui seul
endormi nu.
A peine les gens voulaient encore crier qu’on est tombé sur moi cette fois ci avec Alan, Seigneur
Jésus, c’est Jimmy qui a couru enlever Sarah que je laissais déjà tomber de mes bras.

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Chronique d’une Rencontre
VIE VOLEE Dangereuse

Après ca, ca a été Christian, entrain de me sodomiser, la vidéo la ne venait pas de moi, mais
d’un autre téléphone, donc le gars lui-même filmait

C’était des cris stridents que les gens poussaient mais personne n’arrivait à bouger, enfin ca a
été la vidéo de Christian dans son ordre mystique, que j’avais gardé dans mon téléphone la, la
ou on peut les voir faire leur sacrifice et on voit sa tante boire le sang, celle la s’est carrément
évanouie.
Le papa de Loïc a arrêté son cœur pendant qu’on entendait une voix que j’ai reconnue avec le
visage de Rose.

Un cadeau pour toi ma Rose chérie. On ne s’attaque pas à plus forte que soi..

Christian tu sauras qu’on ne m’utilise pas comme une vulgaire chaussette


Loïc bonne chance avec ta chère Rose, tu m’as repoussé pour elle ahahahahahaha
Hey en passant, il ne fait pas parti de ceux qui t’avaient violé, dans les 5 il y’avait plutôt un
cousin, ils se rappellent tous… ben je vous dis bonne continuation.

Heu j’ai failli oublier, Loïc tu n’es pas le père de cet enfant, elle est tombé enceinte avant de te
rencontrer…

Après ca une autre image s’est ajoutée


Information de dernières minutes : je ne sais pas qui a infecté qui mais à l’heure actuelle il se
pourrait que vous tous qui avez couché avec Rose êtes malades du SIDA car je sors juste de
l’hôpital comme vous pouvez voir et un docteur qui n’a pas été difficile à convaincre vient de
me confirmer qu’elle a été testée positive au virus du VIH, alors ? Rose ? Comment trouves tu le
gout froid de la vengeance ???

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VIE VOLEE

END

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