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NUMÉRIQUES-PROBABILITÉS-STATISTIQUE
CLASSE DE TERMINALE A4
DAGOU Passimzouwé
Prof de maths au CME
30 avril 2021
Table des matières
1 SUITES NUMÉRIQUES 2
I Suites arithmétiques-suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
II Raisonnement par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
III Sens de variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
IV Notion de convergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
V Exercices de synthèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 PROBABILITÉS 8
I Dénombrements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
I.1 Cardinal d’un ensemble fini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
I.2 Utilisation d’un arbre de choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
I.3 p-lite ou p-uplet d’un ensemble fini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
I.4 Arrangement de p éléments d’un ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
I.5 Dénombrement de combinaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
I.6 Tirage de boules dans une urne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
II Calcul de probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
II.1 Vocabulaire des événements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
II.2 Probabilité d’un événement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
III Exercices de synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3 STATISTIQUE 20
Introduction et Vocabulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
I Série statistique à une variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
I.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
I.2 Indicateurs d’une série statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
I.2.1 Indicateurs de position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
I.2.2 Indicateur de dispersion : Écart-moyen, Variance et écart-type . . . . . . 23
II Série statistique à deux variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
II.1 Organisation des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
II.1.1 Données groupées-données non groupées. . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
II.1.2 Nuage de points . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
II.1.3 Point Moyen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
II.2 Ajustement linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
III Exercices de synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1
Chapitre 1
SUITES NUMÉRIQUES
Objectifs Pédagogiques
À la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
– utiliser les acquis de la classe de première ;
– utiliser le raisonnement par récurrence pour démontrer certaines propriétés des suites numériques ;
– traduire des problèmes en modèle de suite ;
– étudier le sens de variation, la limite et la convergence d’une suite numérique dans des cas simples.
2
CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES II. RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE
3. Le processus restant le même on cherche à savoir si au fil du temps le nombre d’auditeurs va se stabiliser ou
non.
On considère la suite (Vn ) définie pour tout entier naturel non nul n par Vn = Un − 20 000
(a) Démontrer que (Vn ) est une suite géométrique de raison 54 . Préciser son premier terme.
(b) Exprimer Vn en fonction de n.
4 n−1
(c) Démontrer que pour tout entier naturel non nul n, Un = 20 000 − 15 000 5
(d) Calculer lim Un . Le nombre d’auditeurs va se stabiliser ou non au fil du temps ?. Si oui donner le
n→+∞
nombre N d’auditeurs vers lequel le nombre d’auditeurs se stabiliserait.Si non pourquoi ? (Question
ne pouvant être traitée qu’après l’étude des limites des suites numériques)
(e) Exprimer en fonction de n la somme Sn = V1 + V2 + · · · + Vn .
4. On désigne par (Wn ), la suite définie pour tout entier naturel n par wn = ln(Vn ).
(a) Démontrer que (Wn ) est une suite arithmétique. Préciser sa raison et le premier terme.
(b) Exprimer Wn en fonction de n.
(c) Calculer la somme Sn0 = W0 + W1 + W2 + · · · + Wn en fonction de n
S OLUTION —
Donnée au cours
Pour démontrer qu’une propriété P(n), qui concerne un entier naturel n, est vraie pour tout n ≥ n0 ,
on procède en deux étapes :
• on démontre que P(n0 ) est vraie ;
• on démontre que : pour tout entier naturel k ≥ n0 , si P(k) est vraie alors P(k + 1) est vraie,
autrement dit on suppose que pour un entier naturel k ≥ n0 la propriété est vraie puis démontre
qu’elle sera vraie au rang k + 1.
Application
u0 = −3
On considère la suite (un ) définie par :
un+1 = 13 un + 2
Démontrons par récurrence que : pour tout entier naturel n, −3 ≤ un < 3.
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- II.0.1
n(n+1)
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ≥ 1, 1 + 2 + 3 + · · · + n = 2
3
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CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES III. SENS DE VARIATION
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- II.0.2
Un
Soit la suite (Un ) définie pour tout entier naturel n par : U0 = 0 et Un+1 = 2 + 2
.
1. Démontrer que pour tout entier n, 2 < Un < 4.
2. Démontrer que la suite (Un ) est strictement croissante.
S OLUTION —
Donnée au cours
P ROPRIÉTÉ —
Soit (un )n∈E une suite numérique.
• Si pour tout n élément de E un ≤ un+1 (un+1 − un ≥ 0), alors la suite (un ) est croissante.
• Si pour tout n élément de E un ≥ un+1 (un+1 − un ≤ 0), alors la suite (un ) est décroissante.
• Si pour tout n élément de E un = un+1 (un+1 − un = 0), alors la suite (un ) est constante.
Remarque : On dit qu’une suite numérique est stationnaire lorsqu’elle est constante à partir d’un
certain rang.
Une suite numérique est monotone si elle est croissante ou décroissante.
MÉTHODE III.1
Pour étudier le sens de variation d’une suite numérique(un ), on peut utiliser l’une des méthodes suivantes :
• on étudie le signe de un+1 − un :
– Si un+1 − un ≥ 0, alors la suite (un ) est croissante ;
– Si un+1 − un ≤ 0, alors la suite (un ) est décroissante ;
– Si un+1 − un = 0, alors la suite (un ) est constante.
• pour une suite à termes positifs, on compare uun+1 n
à1:
– Si uun+1
n
≥ 1, alors la suite (u n ) est croissante ;
– Si uun+1
n
≤ 1, alors la suite (u n ) est décroissante ;
– Si uun+1
n
= 1, alors la suite (u n ) est constante.
Application
Étudier le sens de variation des suites numériques suivantes :
n
(a) Un = 3 − 2n ; (b) Vn+1 = 0, 5Vn ; (c) Wn = 32 ; (d) an+1 = an + 3
S OLUTION —
Donnée au cours
4
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CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES IV. NOTION DE CONVERGENCE
IV Notion de convergence
Définition
• Une suite est convergente si elle a une limite finie.
• Une suite est divergente si elle n’est pas convergente (c’est-a-dire si la suite n’admet pas de limite
ou admet une limite infinie)
P ROPRIÉTÉ —
Soit (un ) une suite numérique définie par un = f(n), où f est une fonction numérique. Si f a une
limite en +∞, alors un a une limite et on a : lim un = lim f(x).
n→+∞ x→+∞
Remarque : • Les règles de calculs sur les limites de fonctions s’appliquent aux suites.
• On admet que si une suite a une limite, cette limite est unique.
• Si la fonction f n’as pas de limite en +∞, on ne peut rien conclure sur l’éventuelle limite de (un )
Application
Étudier la convergence des suites numériques suivantes :
2 +2n−6 ln(n)
(a) Un = 9 + 3n − n2 ; Vn = 3n 1−2n ; (c) Wn = −1 + n
; (d) an = −n + e−n+2
S OLUTION —
Donnée au cours
P ROPRIÉTÉ —
Soit Soit q un nombre réel.
• Si q = 1, alors lim qn = 1 ( la suite (q)n converge )
n→+∞
Application
Calculer les limites suivantes :
n 3 n+1 2n +5n 8 n−1
(a) lim 2 1 − 25
; (b) lim −5 2
; (c) lim n n ; (d) lim 4500
n→+∞ n→+∞ n→+∞ 3 +5 n→+∞ 9
S OLUTION —
Donnée au cours
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CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES V. EXERCICES DE SYNTHÈSES
V Exercices de synthèses
Exercice- V.0.3
La maman de Afi élève en terminale A4 désire doublé son capital dans 2 ans au maximum en investissant une
somme de 150 000 F CFA afin de payer la scolarité de ces enfants dans les années avenir. Pour cela elle se ren-
seigne au près de deux micro-finances A et B de la place qui lui propose les possibilités suivantes :
• La micro-finance A lui propose un taux d’intérêt mensuel de 5% ; les intérêts étant calculés sur le capital initial
(placement à intérêts simples)
• La micro-finance B lui propose un taux d’intérêt mensuel de 4,5% ; à chaque fin du mois les intérêts s’ajoutent
au capital pour calculer les intérêts du mois suivant. (placement à intérêts composés).
On désigne respectivement par (Cn ) et (Un ) le capital de la valeur de son capital au bout de n mois de place-
ment.
1. Déterminer C0 , C1 , U0 et U2 .
2. (a) Exprimer Cn+1 en fonction de Cn .
(b) En déduire que (Cn ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison et le premier terme.
(c) Exprimer Cn en fonction de n.
(d) Au bout de combien de mois la maman de Afi atteindra-t-elle son objectif si elle choisit la micro-finance
A?
3. (a) Exprimer Un+1 en fonction de Un .
(b) En déduire que (Un ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
(c) Exprimer Vn en fonction de n.
(d) Au bout de combien de mois la maman de Afi atteindra-t-elle son objectif si elle choisit la micro-finance
B?
4. Si tu étais à la place de Afi, quelle micro-finance conseillerais-tu à ta maman ? Pourquoi ?
Exercice- V.0.4
Au 1er janvier 2000, la population d’une ville était de 50 000 habitants. Chaque année, cette population augmente
de 2%, et 500 personnes supplémentaires viennent s’installer définitivement dans la ville.
On désigne par un la population de la ville au 1er janvier de l’année (2000+n).
1. Déterminer la population de la ville au 1er janvier 2001, au 1er janvier 2002.
2. On se propose de d’exprimer, pour tout entier naturel n, un en fonction de n
(a) Exprimer, pour tout entier naturel n, un+1 en fonction de un .
(b) Soit (vn ) la suite définie pour tout entier naturel n, par : vn = un + 25 000.
Démontrer que (vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
(c) Exprimer vn en fonction de n, puis un en fonction de n.
3. Quelle sera la population de la ville au 1er janvier 2010 ?
4. Au 1er janvier de quelle année la population de la ville dépassera-t-elle 100 000 habitants ?
Exercice- V.0.5
Soit (Un ) et (Vn ) les suites numériques définies par :
• U0 = 45 ;
• pour tout entier naturel n, Un+1 = 13 Un − 34 ;
• pour tout entier naturel n, Vn = Un + 32 n − 14 .
1. Calculer V0 , V1 et V2 .
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CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES V. EXERCICES DE SYNTHÈSES
2. (a) Montrer que (Vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
(b) Calculer la somme Sn = V0 + V1 + V2 + · · · + Vn .
3. Soit (tn ) la suite définie par :
pour tout entier naturel n, tn = − 32 n + 1
4
(a) Démontrer que (tn ) est une suite arithmétique dont précisera la raison et le premier terme.
(b) Calculer en fonction de n, la somme Tn = t0 + t1 + t2 + · · · + tn
4. (a) Montrer que pour tout entier naturel n, Un = Vn + tn
(b) Soit la somme Sn0 = U0 + U1 + U2 + · · · + Un .
Montrer que, pour tout entier naturel n, Sn0 = Sn + Tn .
En déduire l’expression de Sn0 en fonction de n.
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Chapitre 2
PROBABILITÉS
I Dénombrements
Objectifs Pédagogiques
À la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
– Établir un arbre de choix pour dénombrer ;
– reconnaître face à une situation concrète, si la modélisation fait appel à :
• une p-liste d’éléments d’un ensemble fini
• un arrangement de p éléments d’un ensemble fini( ou une permutation des éléments d’un ensemble
fini)
• une combinaison de p éléments d’un ensemble fini.
– Calculer avec les nombres Apn ; n! ; Cpn
– écrire quelques ligne du triangle de Pascal ;
Définition
On appelle cardinal d’un ensemble fini A, noté card(A), le nombre de ces éléments.
P ROPRIÉTÉ —
Soit A et B deux ensembles finis, alors :
P ROPRIÉTÉ —
Si A est une partie de l’ensemble fini E et si on note A son complémentaire dans E
alors card(A) = card(E) − cad(A)
8
CHAPITRE 2. PROBABILITÉS I. DÉNOMBREMENTS
Application
Dans une classe de 32 élèves, 24 pratiquent l’anglais, 18 pratiquent l’allemand et tous font l’un ou l’autre.
Combien d’élèves pratiquent les deux langues ?
S OLUTION —
Désignons par E l’ensemble des 32 élèves, A et L les sous-ensembles de ces élèves, qui pratiquent respectivement
l’anglais et l’allemand.
Ceux qui pratiquent les deux langues appartiennent donc à l’ensemble A ∩ L. On sait que tous font pratiquent
l’anglais ou l’allemand, donc E=A∪L.
card(E)=card(A∪ L)=card(A)+card(L)-card(A∩L). On en déduit donc que
Exercice- I.1.1
Une enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 800 personnes sur leurs pratiques culturelles. Les résultats
ont été obtenus :
• 350 personnes vont au cinéma ;
• 400 personnes vont au concert ;
• 150 vont aux cinéma et au concert.
1. Combien de personnes vont uniquement au cinéma ? uniquement au concert ?
2. En déduire le nombre de personnes qui pratique au moins une des deux activés culturelles.
3. combien de personnes ne vont ni au cinéma, ni au concert ?
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- I.2.1
Un magasin propose à ses clients trois types de canapés notés 1, 2 et 3. Chaque canapé peut avoir l’un des
revêtements suivants : tissus noir (TN), tissu rouge (TR), tissus bleu (TB), tissu vert (TV), cuir noir (CN) ou
cuir Jaune (CJ).
Déterminer le nombre de modèles de canapés possibles.
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- I.2.2
Combien de menus différents peut-on composer si on a le choix entre trois entrées, deux plats et 4 desserts ?
S OLUTION —
Donnée au cours
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS I. DÉNOMBREMENTS
D ÉFINITION ET P ROPRIÉTÉ —
Soit E un ensemble à n éléments et p un entier naturel non nul.
• On appelle p-liste de E toute liste ordonnée (e1 , e2 , · · · , ep ) de p éléments de E.
• Le nombre de p-listes de E est égal à np .
C’est aussi le nombre d’application d’un ensemble à p vers un ensemble à n éléments que l’on
peut former .(résultat pouvant aussi être obtenu en utilisant un arbre de choix).
Remarque : Dans une p-liste l’ordre des éléments est important. En plus un élément peut être répété
autant de fois.
Ainsi Si E={a, b, c, d} ; (d,a,c) et (a,c,d) sont deux 3-listes de E différentes.
(c,c,c) est une 3-listes de E.
Application
Déterminer le nombre de numéros de téléphone distincts à 8 huit chiffres que l’on peut former avec les chiffres de
0 à 9.
Combien de ces numéros commencent par 90 ?
Combien de ces numéros terminent par deux chiffres pairs ?
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- I.3.1
On lance deux fois de suite un dé dont les faces sont numérotés de 1 à 6 et on note dans l’ordre le chiffre apparue
sur la face supérieur après immobilisation du dé. Déterminer le nombre de résultats distincts possibles.
D ÉFINITION ET P ROPRIÉTÉ —
Soit E un ensemble à n éléments et p un entier naturel non nul tel quel que p ≤ n.
• On appelle arrangement de p éléments de E, toute p-liste d’éléments de E deux à deux distincts.
• le nombre d’arrangent de p éléments de E (ou le nombre d’application injective d’un ensemble à
p élément vers un ensemble à n éléments ) noté Apn est tel que
Apn = n(n − 1)(n − 2) · · · (n − p + 1).
Remarque : Dans un arrangement de p éléments de E, l’ordre des éléments est important. De plus
les éléments sont deux à deux distincts.
Par exemple, (a, b, c) et (c, a, b) sont deux arrangements de 3 éléments de E = {a, b, c, d, e, f}. Par
contre (e, d, e) n’est pas un arrangement de 3 éléments de E puisque l’élément e s’est répété.
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS I. DÉNOMBREMENTS
Notion de factorielle
• Pour tout entier naturelle n non nul, le produit 1 × 2 × 3 × · · · × (n − 1) × n est appelé « factorielle
n »et noté n!.
• Par convention 0! = 1
Exemple I.2
1! = 1 ; 5! = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 = 120
P ROPRIÉTÉ —
n!
• Soit n et p deux entiers naturels non nul tels que p ≤ n. On a Apn = (n−p)!
Application
Reprendre l’application I.2 en supposant que les chiffres sont deux à deux distincts
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- I.4.1
À l’occasion d’une compétition sportive groupant 8 athlètes, on attribue une médaille d’or, une d’argent et une
en bronze.
Combien de y a-t-il de distributions possibles( avant la compétition bien sûr...) ?
D ÉFINITION ET P ROPRIÉTÉ —
• On appelle permutation des n éléments de E tout arrangement des n éléments de E
Application
De combien de façon peut-on disposer 6 drapeaux différents sur six mâts ?
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- I.4.2
Lorsqu’on permute les lettres d’un mot, on obtient une anagramme de ce mot.
Combien y a-t-il d’anagrammes du mot AFRIQUE ?
S OLUTION —
Donnée au cours
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS I. DÉNOMBREMENTS
Exercice- I.4.3
7 athlètes prennent le départ d’une course à pied. Chacun d’eux prend au hasard un des six couloirs de la piste.
1. Combien y-a-t-il de positions de départ possibles ?
2. Combien y-a-t-il de positions de départ possibles si d’eux des athlètes ne prennent pas le départ ?
S OLUTION —
Donnée au cours
D ÉFINITION ET P ROPRIÉTÉ —
Soit E un ensemble à n éléments et p un entier naturel tel que 0 ≤ p ≤ n.
• Une combinaison de p éléments de E est une partie ( sous-ensemble) de E qui contient
p éléments.
n!
• Le nombre de combinaison de p éléments de E, noté Cpn est tel que : Cpn = p!(n−p)!
• Pour tout entier naturel n et p tel que p ≤ n, on a : C0n = 1 ; Cnn = 1 ; C1n = n ; Cpn = Cn−p
n
Remarque : Dans une combinaison, l’ordre des éléments n’est pas important, par contre les éléments
sont distincts deux à deux.
Par exemple {e, b, f} et {f, e, b} sont deux sous-ensembles identiques à 3 éléments de l’ensemble
E={a, b, c, d, e, f, h,z} , par suite deux combinaisons identiques à 3 éléments de E .
Par contre {d, a, d} n’est un sous-ensemble à trois éléments de E, donc n’est pas une combinaison à
trois éléments de E.
Application
Le professeur de sport désir sélectionner 6 joueurs parmi 15 membres d’un club pour constituer une équipe de
Volley-ball.
Déterminer le nombre de sélections différentes qu’il peut constituer.
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- I.5.1
Dix personnes participent à une réunion. Ils échangent une poignée de main à la fin de la réunion. Déterminer le
nombre de poignées de main échangées.
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- I.5.2
On veut élire un comité de quatre membres parmi les 45 élèves d’une classe.
1. Quel est le nombre de résultats possibles ?
2. Quel est le nombre de comités contenant exactement 3 filles, sachant qu’il y a 25 filles dans cette classe ?
3. Quel est le nombre de comités ne contenant pas de filles ?
4. Quel est le nombre de comités contenant au moins une fille ?
S OLUTION —
Donnée au cours
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS II. CALCUL DE PROBABILITÉS
II Calcul de probabilités
Objectifs Pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
– calculer à partir des dénombrements la probabilité d’un événement lié à des éventualités équiprobables (cas
favorables, cas possibles)
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS II. CALCUL DE PROBABILITÉS
• On appelle expérience aléatoire (ou épreuve) toute expérience au cours de laquelle les résultats ne
sont connus à l’avance ; autrement dit, dépendent du hasard.
Exemple II.1
Expérience E1 : On lance un dé cubique bien équilibré dont les faces sont numérotés de 1 à 6 et l’on note le
chiffre apparu sur la face supérieure
Expérience E2 : On lance trois fois de suite une pièce de monnaie et on note dans l’ordre d’apparition, le côté
visible : P pour PILE et F pour FACE.
Pour chacun de ces deux expériences E1 et E2 on ne peut prévoir le résultat. Cependant, pour chacune
de ces expériences aléatoires on peut prévoir tous les résultats possibles.
• Le résultat d’une expérience aléatoire est appelé éventualité, issue ou cas possible
• L’ensemble de toutes les éventualités est appelé univers des éventualité (ou simplement univers)
associé à l’expérience aléatoire. On le note Ω ou U .
Application
Pour chacune des expériences aléatoires E1 et E2 , déterminer :
1. trois éventualités ;
2. l’univers associé
S OLUTION —
1. • Pour l’expérience aléatoire E1 , on a les éventualités : « obtenir 2 » ; « obtenir 6 » ; « obtenir 3 »
• Pour l’expérience aléatoire E2 , PPF ; FFF ; PFP sont des éventualités
2. Désignons par Ω1 et Ω2 , les univers associés à E1 et E2 respectivement.
On a : Ω1 = {1; 2; 3; 4; 5; 6} et Ω2 = {PPP; PPF; PFP; FPP; PFF; FPF; FFP; FFF}
• Au cours d’une expérience aléatoire, certains faits liés à cette expérience peuvent se produire ou non ;
on les appelle événements. Un événement est donc une partie de l’univers des possibles.
– Lorsqu’un événement est formé d’une seule éventualité, on l’appelle événement élémentaire ;
c’est donc un singleton ;
– Lorsque q’un événement n’est jamais réalisé on l’appelle événement impossible ; c’est donc l’en-
semble vide
– Lorsqu’un événement est toujours réalisé, on l’appelle événement certain ; c’est donc l’univers.
Exemple II.2
Considérons l’expérience aléatoire E1 et l’événement A :« Obtenir un nombre pair ». l’événement A est réalisé
lorsqu’on a obtenu 2 ou bien 4 ou bien 6. On écrit donc A = {2; 4; 6}. Donc A ⊂ Ω1 .
Il n’est pas possible que l’événement « obtenir 8 » se produise ; c’est donc un événement impossible.
L’événement : « le chiffre obtenu est compris entre 1 et 6 » se réalise toujours ; c’est donc l’événement certain.
14
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS II. CALCUL DE PROBABILITÉS
Application
S OLUTION —
Une urne contient cinq boules indiscernables au toucher dont trois boules noires N1 , N2 , N3 et deux boules
blanches B1 , B2 . On tire simultanément deux boules de l’urne.
1. Écrire, en extension, l’univers Ω associé à cette expérience aléatoire.
2. (a) Écrire, en extension les événements suivants :
A : « obtenir une boule noire et une boule blanche » ;
B : « obtenir au moins une boule blanche » ;
C : « obtenir deux boules noirs » ;
D : « obtenir deux boules de même couleur ».
(b) Donner deux événements contraires.
(c) Donner deux événements incompatibles
(d) Quel est l’événement contraire de B ?
Remarque : On a : A ∪ B = A ∩ B ; A ∩ B = A ∪ B
A ∩ B = A\B est l’événement A se réalise et B ne se réalise pas. On a : A = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) et de
plus les événements A ∩ B et A ∩ B sont incompatibles.
Définition
Soit Ω l’univers associé à une expérience aléatoire.
On dit qu’on a défini une probabilité P sur Ω, lorsque, à tout événement A de Ω on peut associer un
réel appelé probabilité de A et noté P(A) vérifiant :
– la probabilité d’un événement est comprise entre 0 et 1
– la probabilité de l’événement certain est 1 ; celle de l’événement impossible est 0 ;
– la probabilité d’un événement est la somme des probabilités des événements élémentaires qui le
composent.
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS II. CALCUL DE PROBABILITÉS
P ROPRIÉTÉS —
Soit A et B deux événements
(1) Si A et B sont incompatibles (disjoints ), alors P(A ∪ B) = P(A) + P(B)
(2) Si A et B sont quelconques alors P(A ∪ B) = P(A) + P(B) − P(A ∩ B)
(3) P(A) = 1 − P(A)
(4) P(A ∩ B) = P(A) − P(A ∩ B)
Application
Une urne contient quatre jetons marqués 1 ; 2 ; 3 et 4. On tire au hasard un jeton de l’urne. On désigne par P1 ,
P2 , P3 et P4 les probabilités respectives de tirer le jeton marqué 1 ; 2 ; 3 et 4.
P1 , P2 , P3 et P4 constituent dans cet ordre une suite arithmétique de raison 18 .
1
1. Démontrer que P1 = 16
2. En déduire P2 , P3 et P4
S OLUTION —
1. L’univers associé à cette expérience aléatoire est Ω = {1; 2; 3; 4}.
D’après la définition on a : P(Ω) = 1 et P(Ω) = P({1}) + P({2}) + P({3}) + P({4}).
Comme P1 , P2 , P3 et P4 constituent dans cet ordre une suite arithmétique de raison 81 alors
P1 + P2 + P3 + P4 = 42 (P1 + P4 ) = 2(P1 + P1 + 3 × 18 ).
Donc
3
P(Ω) = 1 ⇔ 2(2P1 + ) = 1
8
⇔ P1 = 16 d’où le résultat
1
1 1 1 3 1 1 2 5
2. On a : P2 = P1 + 8
= 16
+ 8
= 16
; P3 = P1 + 2 × 8
= 16
+ 8
= 16
1 1 3 7
et P4 = P1 + 3 × 8
= 16
+ 8
= 16
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- II.2.1
On lance un dé cubique dont les faces sont numérotés de 1 à 6 est truqué de telle sorte que l’apparition du numéro
5 est deux fois « plus probable »que l’apparition de chacun des autres numéros ( les autres numéros ayant la même
chance d’apparition ). on note Pi la probabilité d’apparition du numéro i (i = 1; 2; 3; 4; 5; 6)
1. Calculer la probabilité d’apparition de chaque numéro
2. Calculer la probabilité des événements suivants :
A :« obtenir un numéro impair ».
B :« obtenir un nombre premier ».
C : « obtenir un numéro supérieur ou égal à 3 ».
3. Calculer la probabilité de l’événement A ∩ C et en déduire celle de A ∪ C.
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS III. EXERCICES DE SYNTHÈSE
D ÉFINITION ET P ROPRIÉTÉ —
Soit Ω l’univers associé à une expérience aléatoire ; P une probabilité définie sur Ω.
• On dit que cette expérience est équiprobable (ou a lieu dans dans un cadre d’équiprobabilité des
événements élémentaires ) lorsque tous les événements élémentaires de Ω ont la même chance
d’être réalisé ( ou ont la même probabilité).
• Dans une situation d’équiprobabilité des évènements élémentaires, la probabilité d’un événement
A est :
card(A) Nombre de cas favorables à A
P(A) = =
card(Ω) Nombre de cas possibles
Remarque : Le cadre d’équiprobabilité des évènements élémentaires est suggéré dans un énoncé de
problème par certaines expressions :
– Pour les lancers, les dés, les pièces de monnaie,. . .sont supposés parfaitement équilibrés et
leur face porte des signes.
– Pour les tirages, les boules, les jetons,. . .les cartes sont indiscernables au toucher, de plus « on
tire au hasard »
Application
Une urne contient cinq boules blanches, trois boules rouge et deux boules vertes indiscernables au toucher. On
tire simultanément trois boules de l’urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
A : « les trois boules sont de la même couleur »
B : « obtenir un tirage tricolore »
C : « obtenir un tirage bicolore »
D : « avoir au plus une boule rouge »
E : « avoir au moins une boule blanche »
S OLUTION —
Donnée au cours
Exercice- II.2.2
Un jury est composé de quatre membres tirés au sort parmi neuf hommes et six femmes.
1. Calculer la probabilité pour que le jury comprenne deux hommes et deux femmes.
2. Calculer la probabilité pour que le jury ne comprenne aucune femme.
3. Calculer la probabilité pour que le jury comprenne au moins une femme.
S OLUTION —
Donnée au cours
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS III. EXERCICES DE SYNTHÈSE
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CHAPITRE 2. PROBABILITÉS III. EXERCICES DE SYNTHÈSE
2. On recommence le tirage, mais cette fois on inscrit chaque numéro, et on remet la plaque tirée dans l’urne
avant d’effectuer un second tirage.
a. Combien de tirages différents peut-on effectuer ?
b. Quelle est la probabilité d’obtenir 2020 ?
c. Quelle est la probabilité d’obtenir un nombre composé uniquement de chiffres pairs ?
Exercice- III.0.8
Une urne contient 8 boules marquées 10, 4 boules marquées 15 et 3 boules marquées 20. Les boules sont indiscer-
nables au toucher.
On tire simultanément 3 boules de cette urne.
Calculer la probabilité des événements suivants :
A : « n’obtenir aucune boule marquée 10 »
B : « obtenir au moins une boule marquée 15 »
C : « obtenir un total de 45 points »
D : « obtenir un total de 50 points »
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Chapitre 3
STATISTIQUE
Introduction et Vocabulaire
Les statistiques sont des relevés divers conservés sous de données brutes par mesures, comptages,
sondages etc...
La statistique est l’ensemble des méthodes mathématiques permettant d’analyser des données statis-
tiques et de les diffuser.
La statistique utilise un vocabulaire qu’il convient de préciser :
• L’ensemble Ω sur lequel porte une étude statistique est appelé population. Un élément ω de cette po-
pulation est appelé individu.
• La propriété X à observer ( ou question posée) sur les individus est appelée caractère ou variable.
• Le nombre total N d’individus à observer est appelé effectif total ou taille de la population.
• Le nombre ni d’individus de la population qui possède la valeur xi d’un caractère X est appelé effectif
partiel associé à xi .
xi est appelé modalité du caractère X .
ni
• La quantité fi = est appelé fréquence de la modalité xi .
N
On distingue deux types de caractères :
X Caractère quantitatif : Les modalités sont mesurables c’est-à-dire sont des quantités numériques.
Exemple : On étudie l’âge d’une population
X Caractère qualitatif : Les modalités sont des qualités ; des noms ou des valeurs ordonnées mais
qui n’expriment pas une quantité, auxquels cas on parle de caractère nominal ou ordinal ( par exemple
l’étude des genres littéraires que lisent une population donnée ; le classement, etc ...)
• Un caractère est dit discret si l’ensemble de ses modalités est dénombrable ou si le caractère prend un
nombre fini de valeurs isolées( par exemple le nombre d’enfants par famille d’une population donnée)
• Un caractère est dit continu s’il peut être observé qu’à travers diverses classes ou intervalles de
nombres réels ( par exemple la taille d’une personne ; la durée de vie d’une ampoule etc...)
I.1 Définition
Soit X un Caractère , {x1 , x2 , · · · , xp } l’ensemble des modalités d’effectifs respectif n1 , n2 , · · · , np . On
appelle série statistique à une variable de caractère X, la donnée des couples (xi ; ni ) ; 0 ≤ i ≤ p.
20
CHAPITRE 3. STATISTIQUE I. SÉRIE STATISTIQUE À UNE VARIABLE
Exemple I.1
L’effectif total est N=50. Les modalités sont des nombres. Ce caractère est dit quantitatif . Le caractère
étudié est le nombre d’enfants par foyer.
Exemple 2 : Caractère quantitatif à modalités regroupées en classes.
À l’issue des épreuves écrites d’un examen, le jury repartit, en fonction de la note (sur 20) obtenue,
les candidats en six catégories : refusés, admissible, admis avec mention passable, admis avec mention
assez bien, admis avec mention bien, admis avec mention très bien. Ces données sont organisées dans
le tableau ci-dessous.
Note obtenue [0 ;8[ [8 ;10[ [10 ;12[ [12 ;14[ 14 ;16[ [16 ;20[
Effectif 504 518 854 336 140 28
Le caractère étudié est la note obtenue par les candidats. Les modalités sont regroupées en classes ; ici
toutes les classes ne sont pas d’amplitudes égales.
Exemple 3 : Caractère qualitatif.
La bibliothèque d’un lycée contient dans ses rayons 2000 livres ainsi répertoriés :
La population étudiée est l’ensemble des ouvrages de la bibliothèque. Le caractère( Genre de l’ouvrage)
prend quatre modalités non numériques. Il est dit qualitatif.
Exemple I.2
• La série relative au nombre d’enfants par foyer à pour mode : 5 et 6
Donc la plupart des foyers ont 5 ou 6 enfants
• La série statistique relative au genre littéraire a pour mode : roman. Donc la plupart des livres de cette biblio-
thèque sont des romans.
Définition
• On appelle classe modale d’une série statistique présentant un regroupement en classes, toute
classe d’effectif maximal.
• Le centre d’une classe modale de cette série est appelé mode de la série.
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE I. SÉRIE STATISTIQUE À UNE VARIABLE
Exemple I.3
• La série relative à la note obtenue par les candidats a pour classe modale : [10; 11[. Donc la plupart des candidats
ont une note comprise entre 10 et 12.
• Le mode de cette série est : 10+12
2
= 11
Moyenne
Définition
Pour une série statistique (xi , ni ), 1 ≤ i ≤ n, la moyenne est le nombre noté x, définie par :
P
p
xi ni
n1 x1 + n2 x2 + . . . + np xp i=1
x= =
n1 + n2 + . . . + np N
P
p
où N = ni est l’effectif total de la population.
i=1
Remarque : Lorsque les modalités sont des classes [ai , ai+1 [, xi est le milieu de la classe c’est-à-dire
ai + ai+1
xi =
2
MÉTHODE I.1
Pour calculer la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif discret, on peut :
• Calculer le produit de chaque modalité par son effectif ;
• Calculer la somme S de tous ces produits ;
• La moyenne x est le quotient de S par l’effectif total N.
NB : Dans la pratique on utilise souvent un tableau de calculs.
Exemple I.4
Calculer la moyenne des séries statiques relative au nombre d’enfant par foyer et à la note obtenue par les candi-
dats.
Médiane
Définition
On appelle médiane d’une série statistique d’effectif total N tout nombre réel Me tel que le nombre
d’individus de modalité supérieur ou égale Me et le nombre d’individus de modalité inférieure ou
égale à Me soient tous les deux égaux à N2 .
Remarque : • Il existe d’autres définitions, plus restrictives, de la médiane. Toutes mettent en évi-
dence la notion intuitive de partage d’une population en deux groupes de même effectif.
• Une médiane n’est pas toujours une modalité de la série. Elle peut être un nombre réel unique ou
tout nombre d’un intervalle de R
MÉTHODE I.2
Pour déterminer la médiane Me d’une série statistique à caractère quantitatif discret, on peut :
• Construire le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants ;
N
• déterminer la modalité x1 correspondant au premier effectif cumulé croissant supérieur ou égal à 2
;
N
• déterminer la modalité x2 correspondant au premier effectif cumulé décroissant supérieur ou égal à 2
;
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE I. SÉRIE STATISTIQUE À UNE VARIABLE
x1 +x2
• calculer Me = 2
Exemple I.5
Déterminer la médiane de la série statistique relative au nombre d’enfants par foyer.
MÉTHODE I.3
Pour déterminer la médiane Me d’une série statistique à caractère quantitatif continue(regroupement en classes),on
peut :
Utiliser l’une des méthodes suivantes.
1reméthode
Construire le polygone des fréquences cumulées croissantes.
La médiane est l’abscisse du point du polygone dont l’ordonnée est 0,5 ou 50 %.
2eméthode
Construire les polygones des effectifs cumulés croissants et décroissants.
La médiane est l’abscisse du point d’intersection de ces deux polygones.
Exemple I.6
Déterminer la médiane de la série statistique relative à la note obtenue par les candidats.
Quartiles
Les quartiles séparent la population en quatre parties de même effectifs. On a donc trois quartiles
notés Q1 , Q2 , Q3 .
• Le premier quartile Q1 est tel que 25% de la population ont une modalité inférieur ou égale Q1 .
• Le deuxième quartile Q2 est tel que 50% de la population ont une modalité inférieur ou égale à Q2 .
Le deuxième quartile coïncide avec la médiane Me
• Le troisième quartile Q3 est tel que 75% de la population ont une modalité inférieur ou égale à Q3
• L’intervalle [Q1 ; Q3 ] est l’intervalle inter-quartile de la série
• Le nombre Q1 − Q3 est l’écart inter-quartile de la série
Exemple I.7
Déterminer les quartiles de la série statistique relative à la note obtenue par les candidats.
Déciles
Lorsque l’étude porte sur une population très importante, on utilise les déciles.
Les déciles séparent la population en 10 parties de même effectif, c’est-a-dire 10% de l’effectif totale. on
a neuf déciles notés D1 , D2 , · · · , D8 et D9
Le nombre D9 − D1 est l’écart inter-décile de la série.
On remarque la médiane est D5 .
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE II. SÉRIE STATISTIQUE À DEUX VARIABLES
Définition
soit une série (xi , ni ), 1 ≤ i ≤ p de moyenne x
• L’écart moyen est le nombre réel em défini par :
P
p
ni |xi − x|
n1 |x1 − x| + n2 |x2 − x| + · · · + np |xp − x| i=1
em = =
n1 + n2 + · · · + np P
p
ni
i=1
P
p
ni (xi − x)2
i=1
• La variance est le réel noté V(x) tel que V(x) =
N
p
• L’écart-type est le réel positif noté σ tel que σ(x) = V(x)
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE II. SÉRIE STATISTIQUE À DEUX VARIABLES
x 22 18 20 20 16 22 26 22 18 22
y 3,2 2,8 3,2 3,6 2,8 2,8 3 2,8 3 3
x 18 26 20 26 18 18 22 26 22 20
y 3,4 3,6 3,2 3 3 3,4 2,8 2,6 3 3,2
Ces données permettent de définir deux séries statistiques,(xi , ni ) et (yj , nj ), représentées par les ta-
bleaux suivants :
Soit X={16 ;18 ;20 ;22 ;26} et Y={2,6 ;2,8 ;3 ;3,2 ;3,4 ;3,6}.
À chaque couple (xi , yj ),de l’ensemble X×Y, on associe le nombre nij de naissances dont l’age de la
mère est xi et dont le poids du nouveau né est yj
On définie ainsi une série statistique à deux caractères ( ou série double). Le nombre nij est appelé
effectif de la modalité (xi ; yj ). Cette série double est notée (xi , yj , nij ) et est peut être représentée par le
tableau à double entrée ci-dessous.
HH xi
H
16 18 20 22 26 Total
yj HHH
2,6
2,8
3
3,2
3,4
3,6
Total
• Les totaux obtenus sur la dernière ligne sont les effectifs de la série de caractère x (l’age de la mère) ;
• Les totaux obtenus sur la dernière colonne sont les effectifs de la série de caractère y (poids du
nouveau né).
Ces effectifs apparaissent « en marge » du tableau à double entrée ; la série de caractère x et la série
de caractère y sont appelées séries marginales de la série double .
Définition
On appelle point moyen du nuage de points représentant une série à deux caractères x et y, le point
G(x, y) où x et y désignent respectivement les moyennes des séries marginales (xi , ni ) et (yj , nj ).
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE III. EXERCICES DE SYNTHÈSE
MÉTHODE II.1
Pour déterminer la droite d’ajustement de y en x d’un nuage par la méthode de Mayer, on peut :
• partager le nuage de points en deux sous-nuages disjoints E1 et E2 de même effectif, dans l’ordre où les points
se présentent ;
• déterminer les points moyens G1 et G2 des sous-nuages E1 et E2 ;
• déterminer une équation de la droite (G1 G2 ).
(G1 G2 ) est la droite de Mayer ajustant le nuage de points de la série double.
Exemple II.1
Le tableau ci-dessous donne le chiffre d’affaires d’une entreprise, exprimé en millions de francs, pendant huit
années consécutives.
numéro de l’année x 1 2 3 4 5 6 7 8
chiffre d’affaires y 41 68 55 80 95 104 100 122
Un professeur de mathématique a relevé les notes d’un devoir qu’il a regroupé dans le tableau suivant :
Note 4 6 7 8 9 10 11 12 14 16 18
Effectif 2 2 1 3 3 8 4 5 5 4 3
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE III. EXERCICES DE SYNTHÈSE
Le trésorier d’une coopérative agricole a noté le montant des crédits dits de « soudure » accordés aux
membres de la coopérative en 2002. Les données sont représentées par le tableau suivant.
On a relevé le nombre x de sœurs et le nombre y de frères de chacun des 40 élèves d’une classe de
terminale. On a obtenu la série double suivante.
HH yi
H
0 1 2 4 5
xj HHH
0 0 3 0 0 0
1 0 4 2 2 0
2 3 5 4 4 2
3 1 4 0 1 0
5 0 2 2 0 1
Le tableau suivant donne la production y (en litres) de lait caillé en fonction du poids x ( en grammes )
d’une certaine levure utilisée.
Production de lait(xi ) 10 11 12 13 14 15
Poids de la levure (yi ) 122 130 135 144 150 153
Une société a mis au point un logiciel destiné aux établissements scolaires. Le tableau ci-dessous donne
pour les années 1994 à 1999, les montants x de ventes du logiciel et y des dépenses publicitaires, expri-
més en milliers de francs.
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE III. EXERCICES DE SYNTHÈSE
Le tableau suivant donne l’évolution du nombre d’adhérents d’une mutuelle d’assurances au cours de
8 années consécutives.
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CHAPITRE 3. STATISTIQUE III. EXERCICES DE SYNTHÈSE
1. Représenter le nuage de points de coordonnées (xi ; yi ) associé à cette série dans le plan muni d’un
repère orthogonal tel que :
• en abscisse, 1 cm représente 1 année ;
• en ordonnée, 1 cm représente 10 000 adhérents
2. Déterminer les coordonnées du point moyen G du nuage de point. Placer G.
3. On ajuste ce nuage par la droite (∆) d’équation : y = 9, 56x + 22, 98.
(a) Vérifier que cette droite passe par G.
(b) Construire cette droite sur la représentation graphique de la première question.
(c) En utilisant l’ajustement précédent, quel nombre d’adhérents peut-on estimer pour l’année
de rang 10 ?
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