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Les Réseaux Haut Débit

Dr. Tarek Nadour


Introduction
La course au débit. Pourquoi ?
Pour répondre à de nouveaux
besoins en ayant les possibilités
technologiques de les satisfaire.
Les architectures de type client –
serveur et les applications
multimédia (données, sons,
images animées ) sont
gourmandes en bande passante.
Est naturellement apparu un
besoin de réseaux multiservices
hauts débits.
Besoins
Particulier (besoins asymétriques)

Entreprise de taille moyenne


Réseau coeur 1Gbs ->10Gbs
Raccordement actuel internet 2Mbs à 10 Mbs symétriques -
>10Mbs-30Mbs
Type de données
Voix interactive
nécessite un intervalle strict entre chaque échantillon
(transfert isochrone).
Temps de transit faible et stable
Taille des paquets faible
Perte d’un paquet sans importance
On peut utiliser des techniques de compression

Video
Même problème que la voix mais souvent sans interaction

Données
Intégrité absolue nécessaire
Temps de transit souvent sans importance
Caractéristiques d’un réseau
Commutation
De circuits
De paquets
La commutation de circuits oblige à garder le même circuit pendant tout
l’échange ce qui sous-utilise la bande passante alors que la
commutation de paquets permet de récupérer les blancs dans la
conversation (60% du temps). Ex : GSM, GPRS
Multiplexage
Fréquentiel ( FDM frequency division multiplexing)
Temporel (TDM time division multiplexing
Caractéristiques d’un réseau
Contrôle d’intégrité
Contrôle d’admission
Contrôle de flux ( fenêtrage )
Qos
Débit
Temps de transit ( durée et stabilité (Gigue))
Perte d’information
Caractéristiques d’un réseau
Avec connexion (CONS)
Avant d’échanger les données on doit établir un chemin. Une fois le
chemin établi seules les données circulent
Il y a trois états : connexion, liaison, déconnexion si le circuit n’est pas
permanent
Ceci nécessite des messages spécifiques de gestion : la signalisation. Elle
est généralement outband c’est-à-dire qu’elle n’emploie pas les mêmes
moyens que les données
On réserve des ressources durant le temps du chemin alors qu’on ne
les utilisera pas toujours
On est sur que l’information arrive au bon débit, dans l’ordre
Ce type de réseau ne résiste pas « naturellement » à une défaillance
Sans connexion (CLNS)
Pas de chemin préétabli. Chaque paquet doit contenir l’adresse de
destination
Nécessité de routage
Risque de congestion du réseau
Il n’est pas sur que l’information arrive et encore moins dans l’ordre
Bonne résistance aux défaillances
Caractéristiques d’un réseau
Réseau avec connexion
Téléphonie
WAN
Technologies :ATM,MPLS, GMPLS, VPLS
Réseau sans connexion
Courrier postal
LAN
Technologie : IP
NB : IP se contente d’adapter des paquets à la taille maximum
permise (MTU) en désignant les machines d’extrémité ( adresse
IP)
En IP la « connexion » est assurée par TCP UDP
Classe de service

Classe A Classe B Classe C Classe D


constant bit Variable bit Connection Connectionle
rate (CBR) rate ( VBR) oriented ss data
data service service
temps isochrone Isochrone asynchrone asynchrone

débit Constant variable variable variable

mode connecté connecté connecté Non


connecté

Applications Voix Voix ou Données données


Types intéractive vidéo
compréssée
Les hauts débits comment ?
Nouveaux médias ou meilleure utilisation des medias
(cuivre, optique, hertzien)
Nouveaux protocoles
Spécification de règles
Nouveaux matériels

Chaque nouveauté amène un nouveau sigle. Il est


important de connaître les sigles du moment et d’avoir
une petite idée de leur signification.
Architecture ISO 4 - 1
4 Transport
Responsable de la fiabilité , de la transparence du transfert des données
entre les points finaux .
Fournit la correction d'erreurs globale et la gestion de flux . Manipule
les paquets, reformate les messages, divise les messages en paquets
avec correction d’erreurs.
3 Réseau
Responsable des fonctions d’adressage et de contrôle ( ex : routage )
nécessaires pour transporter les données au travers du réseau.
Ceci comporte l’établissement, le maintien et la libération des
connexions incluant la commutation par paquets, le routage , le
contrôle de flux, le réassemblage des données et traduction des
adresses logiques en adresses physiques.
2 Liaison
Responsable de la transmission sans erreur et de l’établissement des
raccordements logiques entre les stations.
Ceci est réalisé par encapsulation des bits bruts de la couche
physique en blocs de données (trames) et l’envoi de ces trames avec
la nécessaire synchronisation, le contrôle d’erreur et la gestion de flux
nécessaires.
1 physique
Pile ISO
La pile ISO était très à la mode dans les années 90
Couches hautes : application, présentation, session
Les protocoles réels ne respectent pas vraiment la
structure mais il est utile de « positionner » un protocole
dans la pile
Toutes les données d’un réseau ne doivent pas être
traitées de façon semblable ( signalisation en téléphonie)
Protocoles réseau
5 session
LDAP, DNS, RPC
4 Transport
TCP, UDP
3 réseau
IP,DHCP, MPLS, routage (BGP,OSPF), X25
2 liaison
frame relay, ATM, Tunneling (L2TP), résolution d’adresses (ARP),
SDLC,HDLC,LAPB, LAPD, PPP, Ethernet
1 physique
GMPLS, 10xx Base T ou FX, SDH/SONET, xDSL, ISDN S0, standards de
modems (Vxx)
Plan du cours « Réseaux Haut Débit »
Le monde IP est supposé connu (adressages,
architecture, routage)

Partie 1: Réseaux de Transport


Une Approche « historique » sur l’ évolution des protocoles
vers le haut débit.
Réseaux haut débit de 1ère génération
Réseaux haut débit de 2ème génération

Partie 2: Les services à valeurs ajoutées et


gestion de la Qualité de Service vers NGN
Téléphonie
Voix
Vidéo

Partie 3: les domaines d’applications


Fournisseurs de Services Internet
Fournisseurs/opérateurs de réseaux Fixes
Fournisseurs/oérateurs de réseaux Mobiles

Partie 4: Evolutions, Tendances, Vision


Cas de l’IP Multimedia Subsystem (IMS)
Cas des réseaux machine-to-machines (M2M)
Réseaux de Transport de 1ère
génération
ATM, IP sur ATM
Les couches de transport
“Packet” 1/0 DCS 4E 4E
“Packet” 1/0 DCS Service
4E CHCG Layers
“Packet” “Packet” 1/0 DCS 1/0 DCS LA 4E
DS1
(1.5 Mb/s)
ATM/IP ATM/IP
DS3 LA 3/1 DCS 3/1 DCS 3/1 DCS
(45 Mb/s) Layer
ATM/IP ATM/IP 3/1 DCS 3/1 DCS CHCG
Core ATM/IP DACS III DACS III
Layers CHCG
LA DACS III DACS III 3/3 DCS
DS3 Layer (DACS III)
(45 Mb/s)
PHNX ADM SONET ADM
LA ADM ADM
ADM
CHCG Layer
ADM ADM
ADM
OC48+
Wavelength Path
(2.5+ Gb/s)
Hard- LA OTS OTS OTS OTS OTS OTS Crossconnect
Wired PHNX (OTS: Optical Transport
CHCG
System)

Proprietary
(20-400 Gb/s) Wavelength Mux Section
CHCG Crossconnect
LA PHNX Fiber Conduit/ Media
Sheath Layer
Fondement de l’ATM
Besoin:
S’adapter aux besoin de nouvelles applications (gourmande en débit,
contrainte temps réel, sensibilité au jitter, sensibilité aux pertes)
Réseau de transport convergent : Données, Voix

Proposition:
Un nouveau standard de télécommunication: Asynchronous Transfer
Mode (ATM)
Utilise des paquets de petites tailles : Cellules
Orienté connexion. Chaque connexion est identifiée par un numéro.
Chaque cellule porte l’ID de la cellule
Utilise le Multiplexage Temporelle Asynchrone
Prévoir différentes classe de service/trafic pour permette l’intégration de
différentes applications (voix, données, vidéo, web, etc.)
Prévoir une signalisation riche qui permet la mise en œuvre de
fonctionnalités adaptées
Chaque élément ATM (commutateur) est lié à d’autres commutateurs
ATM vs. OSI
Dans le modèle OSI, ATM pourrait être placée au niveau 2 (Couche
Liaison de Données) En réalité, ATM ne respecte pas tout à fait la
décomposition en 7 couches d'OSI. La connexion de bout-en-bout, le
contrôle de flux ainsi que le routage sont faits au niveau Cellule.
Le Modèle ATM
Le modèle ATM prévoit 3 niveaux:
La couche physique: utilisation des standards déjà déployés des couches
physiques tels que la fibre optique (SONET, SDH) et la paire torsadée
(T3/E3),etc.
La couche ATM: construction de la cellule ATM,
Multiplexage/démultiplexage et commutation des cellules
La couche AAL (ATM Adaptation Layer): adaptation du flux de données à
la structure des cellules. On distingue une AAL par type de trafic
La cellule ATM
Cellule de 53 octets
5 octets d’en tête
48 octets de données ( payload)

Le choix d’une petite cellule était du au désir de réduire le


temps de latence pour transmettre la voix
Sur une ligne E1 un paquet de 1500 octets met 6ms a être
transmis.

48 octets: pourquoi ?
Les européens voulaient des cellules de 32 octets ( petits pays,
augmenter la flexibilité )
les américains voulaient 64 octets (taille du territoire)
Le compromis s’est fait sur 48 !
Au cas d’abondant d’un paquet: pas de perte considérable
Faciliter l’implémentation du HW
Facilite l’allocation de la bande passante
Temps de traversée du réseau maitrisé
Chemin vs. Canal vs. Circuit virtuel ATM
Le support physique est divisé en
Chemins Virtuels (Virtual Path: VP)
identifiés par un numéro VPI
Chaque VP est divisé en Canaux
Virtuels (Virtual Channel: VC) identifiés
par un numéro VCI Interface ATM

Le VC permet d’acheminer
individuellement les Cellules ATM
Le Circuit Virtuel (VC) est une suite de
couples VPI/VCI qui permettent d’aller
de switch en switch jusqu’à destination.
Le couple VPI/VCI peut être unique pour
chaque lien physique entre chaque 2
switch. Cependant, ils peuvent réutiliser
pour éviter les conflits/erreurs de Un commutateur ATM
configuration
Commutation ATM

Le switch tient à jour, pour chaque port, une


table qui associe à chaque VC source un port
et un VC destinations.
Les VCI de 0 à 31 sont réservé à la
signalisation ATM

Table de commutation Port n°1


VPI VCI Port VPI VCI
source source destination destination destination
2 4 12 15
6
42 3 6 42
30 3 2 48
42
150 3 6 203
Les types d’interfaces ATM
User-To-Network Interface (UNI)
Connecter les utilisateurs (ordinateurs, routeurs CPE, etc.) au
réseau cœur ATM

Network-to-Network Interface (NNI)


Connecter les commutateurs ATM entre eux.

Le format des paquets ATM sont différents entre les


interfaces UNI et NNI
2 types d’en-têtes
Pour conclure sur le vocabulaire
Un VC est bidirectionnel, ce qui signifie qu'il peut servir à transmettre des
données dans les deux sens. Il est donc inutile d'utiliser deux VC pour
transmettre des données dans les deux sens.
Le VC est normalement stocké sur 3 octets : 1 pour le VPI, et 2 pour le VCI.
Il existe deux types de VCs : les PVC (Permanent VC), qui sont établis en
permanence entre deux entités ATM, et les SVC (Switched VC), qui sont
établies en live quand c'est nécessaire.
Les VCIs 0 à 31 sont réservés. Ils sont utilisés par l'ATM pour la
signalisation ATM
La suite de VCIs impliqués dans la connexion d'un utilisateur terminal à un
autre est appelée VCC (Virtual Channel Connection).
La suite de VPIs impliquée dans la connexion d'un utilisateur terminal à un
autre est appelée VPC (Virtual Path Connection).
Etablissement de VC
La signalisation se fait en utilisant un
numéro VCI réservé (5) et les messages
Q.2931 (setup, call proceeding, alerting,
information notify….)
Un message de signalisation
comporte plusieurs cellules, le
commutateur doit donc réassembler le
paquet avant de l’interpréter
La maintenance se fait par des cellules
OAM avec un PTI de 100 sur VCI 3 et 4
ou avec le VC concerné
La gestion de congestion se fait par des
cellules RM avec un PTI de 110 et le VC
concerné
Établissement/libération d’un VC. Le protocole
Q2931
SOURCE COMMUTATEUR 1 COMMUTATEUR 2
Le rôle de ce protocole, est de setup DESTINATION
permettre l'établissement d'une setup
Call proceeding
connexion entre deux utilisateurs Call proceeding
setup

terminaux du réseau, lorsque aucun connect


PVC n'a été attribué à cette connexion. connect
Connect ack
Etablissement de connexions point à connect
Connect ack
point ou point à multi-point. Connect ack

Négocier certains paramètres de la Release Release


qualité de service comme la bande Release ack Release

passante attribuée à la connexion et un Release ack


Release ack
taux maximal de pertes de cellules.

NB :ATM est niveau 2, l’établissement


d’une connexion est niveau 3 !
VP/VC « links »
ATM > établissement d’un VC
L’adressage ATM est de type ISO

ESI : end system identifier, SEL : sélecteur d’application


L’établissement d’un chemin se fait par Setup,Call proceeding,
connect comme vu précédemment
Le message setup contient l’adresse source et destination, la bande
passante demandée, la classe de service,…
Le routage effectif se fait par IS-IS ou mieux PNNI ( private network
to network interface)
Une connexion peut être multipoint
Le routage dans les réseaux ATM
PNNI
End End
Switch Switch
System System

PNNI
End ATM ATM End
System Network Network System

Private Network-to-network Interface


Private Network Node Interface
Link State Routing
Chaque noeud envoie une cellule “Hello”
périodiquement et au cas de changement de statut
La cellule contiens l’état de tous les lients
La cellule est envoyée à travers tous le réseau

A.1.3 A.2.1

A.1.2
A.1.1 A.2.2
Very Large Networks

A.1.3 A.2.1 B.1.1 B.1.2 C.1.1


z

A.1.2
A.1.1 A.2.2 C.1.2
B.1.3

B.2.3
B.2.1
Hierarchical Layers
B.1

A.1.3 A.2.1 B.1.1 B.1.2 C.1.1


z

A.1.2
A.1.1 A.2.2 C.1.2
B.1.3
A.1
A.2 C

B.2.3
A B.2.1

B.2

B
Hierarchical View

A B C

A.1 A.2 B.1 B.1 C


A.1.3

A.1.1’s View:
A.2 B C
A.1.1 A.1.2
Résumé du routage PNNI
Chaque commutateur envoie ses caractéristiques au travers du
réseau
Pour éviter des échanges massifs le réseau est subdivisé en groupes
organisés hiérarchiquement.
Chaque groupe à un maître ( et un backup), c’est à eux que tous les
membres du groupe envoient leurs caractéristiques et c’est lui qu’ils
consultent pour connaître les caractéristiques des autres membres du
groupe.
Chaque commutateur maître appartient aussi au groupe de niveau
supérieur.
Si le commutateur d’entrée peut accepter les caractéristiques
demandées de la liaison il établit une liste de routage contenant les
commutateurs pouvant satisfaire la demande. La demande se propage
de commutateur en commutateur.
Un commutateur peut refuser la demande car son état n’est plus celui
connu à l’origine. Dans ce cas il la renvoie (cranck back) au
commutateur précédent qui recalcule une route ( s’il peut)
La gestion de la qualité de service
Un des avantages majeurs de l’ATM est le
support de la fourniture d’une QoS garantie.
La QoS nécessaire peut être formulée au
moment de l’établissement du VC
4 classes de services
Continues Bit Rate (CBR) : débit, délais,
gigue garantis (ex. Téléphonie)
Variable Bit Rate – Real Time (VBR-RT) :
débit variable sans gigue (ex. video)
VBR-Non Real Time (VBR-NRT) : débit
variable avec gigue mais avec un minimum
de garantie de débit/délai ( transactions)
Available Bit Rate (ABR) : Débit possible
avec (WEB)
UBR : débit non spécifié ( batch, email,
etc.).
Les paramètre de QoS
Le traffic est défini par les paramètres suivants

PCR ( peak cell rate) débit max pic


SCR ( sustained) débit sur une longue période
MCR (minimum) minimun acceptable
CDVT ( variation delay tolerance ) gigue max
CLR( loss ratio) taux de cellules perdues ou hors délai
CTD ( transfer delay) temps d’acheminement
CDV (delay variance) variance du CTD considéré comme une distribution
gaussienne
CER (error ratio) taux de cellule avec un bit en erreur
SECBR (severely errored block ratio) taux d’erreur sur des blocs de N cellules
CMR ( misinsertion rate) nombre moyen de cellules mal dirigées
ATM: Gestion des Ressources
Le premier mécanisme de congestion de ATM est donné par le 2eme bit du PTI
Des cellules RM ( ressource management ) sont échangées toutes les 32 cellules
Elles ont PTI=110 et indique le VPI ou le VPI+VCI concernés
Dans le champ de données on a :
Identificateur de protocole (0)
Type de message ( congestion oui/non, no increase, direction, requète/ack)
Caractéristiques débit
Si une congestion est rencontrée le commutateur met le bit CI à 1
Il y a plusieurs méthodes de gestion
ABR (available bit rate ) explicit rate
les cellules RM vont de la source à la destination et reviennent à la source. En
fonction de l’indication de congestion la source augmente son débit ( suivant
une loi linéaire) ou le diminue (selon une loi exponentielle)
ABR explicit rate
La source initialise le débit à celui qu’elle souhaite, chaque commutateur peut le
réduire En fonction de l’indication en retour la source règle son débit
ABR quantum flow control
chaque commutateur indique au commutateur amont combien de cellules il
peut recevoir
http://www.cisco.com/en/US/tech/tk39/tk51/technologies_tech_note09186a00800fbc7
6.shtml#t2
La couche d’adaptation AAL
L'AAL est une interface entre les couches logicielles élevées et le
protocole de bas niveau qu'est la transmission de cellules de 48 octets
de données d'un point à l'autre du réseau.
Différents types d'AAL seront donc utilisés en fonction des besoins des
couches supérieures.
AAL1 : supporte CBR. Exemple: T1 (DSL), E1, etc.
AAL2: supporte VBR-RT: exemple Voix sur ATM
AAL3/4: supporte VBR(NRT): exemple X.25,
AAL5: supporte envoie de données quelconque (émulation de l’IP: pas de
correction d’erreurs).
A l’origine on pensait qu’il fallait un modèle d’adaptation par classe de
service d’où AAL1,2,3,4,5
Seul AAL1, AAL2 et surtout AAL5 ont vraiment survécu
AAL5
L’information de contrôle d’AAL5 est transmise sur le dernier octet de
la dernière cellule d’un paquet ( un bourrage peut être nécessaire
pour remplir un nombre entier de cellules, la dernière cellule (
indiquée grâce au PTI) contient la longueur du paquet sur 2 octets,
une information utilisateur et un CRC
L’information de contrôle est donc transmise sans connaissance à
priori de la longueur du paquet
Il n’y a aucune indication de type de protocole transporté.
IP sur ATM
Pourquoi ?
ATM et largement déployé
Cependant, pour des raison de coûts, ATM n’avait pas été adopté par
tous le monde
ATM cohabite avec d’autres réseaux déjà existants (Ethernet, TokenRing,
etc.)
IP reste le réseau le plus populaire et le moins cher
Donc, mettre l’IP sur l’ATM est inévitable

Comment?
2 principaux standards ont émergé
Emulation LAN (LANE, solution de l’ATM Forum)
Classical IP over ATM (CLIP, RFC2255)
IP sur ATM: standard LANE IP Address

Objectifs
Ethernet Address
Déploiement rapide de l’ATM
Positionner l’ATM au même niveau que Ethernet ou Token
ring ATM Address
Minimiser l’impact sur les réseaux existants
Adressage
chaque machine connecté au réseau LANE possède 3
adresses LECS
Adresse IP
LEC LEC

Adresse MAC LES

Adresse ATM BUS


Emulation LEC LEC

Chaque machine héberge un LAN Emulation Client (LEC :


résolution MAC/ATM, connexion avec les autres machines,
contrôle des connexion avec les serveurs LANE )
Chaque machine communique avec 3 serveurs
Broadcast and Unknown Server (BUS):responsable du broadcat
LAN Emulation Server (LES): MAC/ATM résolution
LAN Emulation Configuration Server (LECS) : ????
La logique de traitement LEC

Découvrir l’@ ATM et établir le connexion avec le serveur


(LECS) Initialization LECS

Basé sur une logique pré-configurée, le LECS assigne un


Configuration LES au client (il fournie l’@ATM du serveur LES)

Le client est connecté au LANE en s’enregistrant auprès


Registration with LES du LES (enregistre le couple ATM/MAC)

Le client obtient l’@ATM du serveur BUS afin de pouvoir


(BUS) Initialization “broadcaster” dans le réeau LANE.

Le client peut commencer à envoyer les trames


Data Transfer ethernet/MAC, envoyer des requêtes ARP, établir les VC
ATM, etc.

44 Computer Networks Lect-12-1: IP over ATM


Interopérabilité entre LAN et LANE

Ethernet LAN ATM-LAN ATM LANE


Converter

Vue physique

Extended Ethernet

Vue logique

45 Computer Networks Lect-12-1: IP over ATM


IP sur ATM: standard CLIP
CLIP considère ATM comme une nouvelle technology de transport de
bas niveau (au même titre que Ethernet par exemple)
Avantages:
Le client et les applications qui y sont hébergées sont conscient de la présence
de l’ATM Le client peut utiliser le mécanisme QoS de l’ATM
Inconvénients
Les logiciel basés sur Ethernet ne fonctionneront pas
CLIP est destiné seulement aux réseaux IP (ne support pas IPX par exemple)
Les composants CLIP
Seulement un serveur ATM ARP Server
Au lieu d’utiliser le broadcasting, le client IP communique avec ce
serveur à chaque demande de résolution d’@IP/ATM

Client ATM ARP ATM ARP Server


Request
Reply to ARP
Request

ATM Network
Client

Client
LANE vs. CLIP

Existing IP Existing IPX Existing Netbeui

LANE

Supports all existing software

New IP CLIP

Cannot support any existing software,


supports only new IP software

47 Computer Networks Lect-12-1: IP over ATM


CLIP Sequence of Events

When an IP host joins a LAN, it registers its ATM and IP


Registration with ARP Server addresses with the ATM ARP server

When an IP host wants to communicate with another, it


Obtain ATM addr of dest obtains the ATM address of the dest from ARP server if it
is not in the local cache

The client sets up an ATM VC (if such a VC is not there)


Data Transfer with the destination and sends ATM cells over the VC.

48 Computer Networks Lect-12-1: IP over ATM


ATM Network: exemple
Au niveau physique ?
ATM est indépendant du support physique de transmission
Le protocole PMD (Physical Medium Dependent) choisit la façon de
transmettre les bits sur le support physique
La couche physique ATM se découpe en 2 sous-couches
TC (Transmission Convergence)
Génération des trames et leur reconnaissances
Adaptation aux trames de support
Délimitation et cadrage des cellules
La génération du HEC
Détection des erreurs dans l’en-tête ATM
Adapter le débit des cellules ATM à la capacité du système de transmission
PM (Physical Media): le media physique (cuivre, optique, etc.)
Exemples de supports
PDH
SDH/SONET
SONET/SDH
SONET: Synchronous Optical NETwork (ANSI)
SDH: Synchronous Digital Hierarchy (ITU)
Les deux normes définissent la couche physique nécessaire au
transfert d’information sur des fibres optiques
Les deux se bases sur la définition de trames ayant un certain format
et une certaine vitesse
SONET: STS (Synchronous Transport Signal) avec STS-1 comme
signal de base à 51.84 Mbits/s
SDH: STM (Synchronous Transport Module) avec STM-1 comme
signal de base à 155.52Mbits/s
Les deux définissent une hiérarchie en terme de vitesse du signale.
Plusieurs signaux à bas niveaux (STS-1 ou STM-1) peuvent être
multiplexés pour former un signal de plus haut niveau (STS-n ou
STM-n)
Les débits/niveaux SONET/SDH

Les trames sont envoyée à 8000 trames/seconde


Chaque trame peut contenir 810 octet
Capacité de transmission d’une STS-1 = 51.840 Mbits/s
Terminologie SONET/SDH
SONET définie 4 couches
Photonic
Section
Line
Path
Les couches SONET/SDH
Photonic : support physique
Section:
une fibre optique délimitée par un élement réseau (STE:
Section Terminating Equipment)
Formatage des trames SONET
Convertir les signaux électriques en signaux optiques
Un STE peut regénerer/modifier ou supprimer l’en-tête
Section (Section Overhead)
Line
Un LTE (Line Terminating Equipment) débute ou termine
une ou plusieurs sections.
Responsable de la synchronisation et le multiplexage des
informations dans les trames SONET
Plusieurs signaux de base (STS-1) peuvent être
multiplexer pour former un signal de haut niveau (STS-3
par exemple)
Path
Un PTE (Path Terminating Equipment) sert à connecter un
réseau SONET à un réseau non-SONET.
La payload est mappé/démapper en trames SONET
Exemple : un STS PTE peut assembler 28 lignes DS1
(1.544Mbits/s) pour former un lien STS-1
Exemple de configuration
Au niveau du Routeur (PTE), la couche
Path mappe 28 lignes DS1, pour former
un signal STS-1 et rajoute un overhead
Path pour former un Synchronous
Payload Envelope (SPE) et donne ça à la
couche Line
La couche Line (LTE) multiplexe et
signaux STS-1 en signal STS-3 et donne
ça à la couche Section.
La couche Section (STE) découpe le
signal STS-n en trames et rajouter un
overhead Section. Il convertie le signal
STS en signaux optiques
Pendant le « voyage » de ces signaux
optiques. Ces signaux peuvent être
régénérés et passer à travers un ADM
(afin de supprimer ou rajouter des
signaux provenant d’autres
sources/réseaux).
Architecture des réseau SONET
Un réseau SONET peut être créé afin de servir comme backbone à
très haut débit (colonne bertebrale) qui peut transporter les données
des plusieurs réseaux de collecter/d’accès
3 architecture sont les plus connues
Linéaire
Boucle
Maille
Réseau Linéaire

17.57
Réseau en boucle
Réseau en boucle: combinaison
Réseau en maille

17.60

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