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DÉVELOPPENT ET VIELLISSEMENT DU SYSTÈME MUSCULAIRE

SQUELETTIQUE

MODULE: PHYSIOLOGIE DES AGES

INSTITUT DES METIERS DU SPORT

Dr Samia HADDOUCH
GÉNÉRALITÉS

Les différents types de muscles :


-Les muscles squelettiques (contrôlés par le système nerveux central)
-Les muscles cardiaques : muscle du cœur qui est contrôlé par le système
nerveux autonome
-Les muscles lisses (autour de quelques organes comme l’estomac, poumons,
intestins, ils sont contrôlés par le système nerveux autonome).
LES DIFFÉRENTS TYPES DE MUSCLES
GÉNÉRALITÉS

Les muscles squelettiques représentent 40% de la masse corporelle chez l’homme


On a environ 600 muscles
Il transforme l’énergie chimique en énergie mécanique
Il a une grande adaptabilité, il est extensible et élastique
Il va s’attacher à l’os via le tendon (tissu de collagène)
GÉNÉRALITÉS

Le muscle est protégé par une enveloppe appelée épimysium


L’extrémité de l’épimysium va former le tendon
Le muscle est composé des différentes structures : faisceaux musculaires, ils sont
enveloppés et séparés entre eux par le périmysium
A l’intérieur des faisceaux musculaires, on trouve les fibres musculaires séparées
entre elles par des tissus conjonctifs : l’endomysium . Ces fibres musculaires sont
enveloppées par un tissu appelé sarcolemme
A l’intérieur des fibres musculaires, on trouve des myofibrilles, et à l’intérieur des
myofibrilles il y’a des myofilaments
Les myofilaments sont de deux ordres/ filaments « épais» de myosine, et filaments
« fins » d’actine.
LA CELLULE MUSCULAIRE SQUELETTIQUE

Les fibres musculaires à contraction lente


les fibres I, ce sont les fibres « rouges », riches en myoglobines. Elle présentent de
nombreux mitochondries et de fortes concentrations en enzymes oxydatifs

Les fibres musculaires à contraction rapide


Classées sous le titre de fibres II a et II b ( fibres musculaires blanches ).Présentent
une activité ATPasique élevé, une concentration plus élevée en enzyme de la
glycolyse et de la voie des phosphagènes et une pauvreté relative en myoglobine,
en mitochondries et en enzymes oxydatifs

Les fibres de type IIc sont intermédiaires par rapport aux précédentes.
Les muscles sont composés généralement de 50% de fibres I et de 25% de
fibres II a.
Le pourcentage restant est considéré comme composé de fibres II b et II c.

Les écarts dans les valeurs enregistrées résultent principalement de différents


types d’activités de la myosine ATPase (La myosine ATPase est l’enzyme qui
casse l’ATP afin de libérer de l’énergie).
Les fibres de type I possède une forme lente de myosine ATPase, alors que les
types II en possède une forme rapide.

L’ATP est décomposé plus rapidement dans les fibres II que les fibres I.
Les types II possèdent un réticulum endoplasmique plus développé que les
fibres I, ce qui leur permet de libérer plus facilement du Ca²+.

Les fibres I et II se différencient par leur vitesse de contraction.


LA FORCE MUSCULAIRE EST PROPORTIONNELLE

AU DÉVELOPPEMENT
DE LA FIBRE (SECTION) AU NOMBRE DE FIBRES
DÉVELOPPEMENT DU TISSU MUSCULAIRE

Le tissu musculaire se développent de deux manières :


soit il y a augmentation du nombre de cellules (hyperplasie)
soit il y a développement de la taille des cellules qui le constitue (hypertrophie).
DÉVELOPPEMENT DU TISSU MUSCULAIRE

Lors de la vie fœtale et pendant une courte durée après la naissance, c’est

le mécanisme d’hyperplasie qui prédomine

Après la naissance, c’est le mécanisme d’hypertrophie qui est privilégié,

notamment en réponse à l’exercice physique.


IMPACT DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE SUR LE TISSU MUSCULAIRE

Suite à l’exercice, le tissu musculaire va se développer grâce aux


phénomènes d’hypertrophie ou d’hyperplasie (lors d’un exercice de
musculation, p. ex.).
En fonction de l’exercice réalisé, l’activité enzymatique de la cellule
musculaire se modifie et on observera également un changement dans la
typologie musculaire (lors d’un exercice d’endurance par exemple).
IMPACT DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE SUR LE TISSU MUSCULAIRE

L’exercice va avoir un impact sur les jonctions possibles entre le système


nerveux et le tissu musculaire, la commande motrice sera donc ainsi
modifiée , exemple de l’apprentissage d’un mouvement complexe.
IMPACT DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE SUR LE TISSU MUSCULAIRE

Au cours de leur déplacement, les enfants suractivent les muscles opposés au


mouvement, c’est-à-dire les muscles antagonistes, sont coactives plus que chez les
ainés.
C’est le cas par exemple des ischio-jambiers chez les enfants de 10-12 ans par rapport
aux adolescents de 15 à 16 ans, et du tibial antérieur chez les enfants de 10 à 12 ans à
différentes vitesse de marche et de course. Cela se traduit par une masse musculaire
active plus importante par rapport à la masse corporelle totale et donc par une
dépense énergétique plus élevée chez les plus jeunes enfants.
L’entrainement orienté sur du travail technique améliore la coordination motrice et
élimine l’effet de frein exercé par les muscles antagonistes.
DÉVELOPPEMENT DU TISSU MUSCULAIRE

Lors du vieillissement, la masse musculaire tend à se réduire progressivement, on


parle de sarcopénie. C’est notamment ce mécanisme qui est à l’origine de la
diminution des capacités fonctionnelles chez les personnes âgées.
Il se produit également :
• Une dégénérescence des synapses
• Une perte de neurones moteurs
• Une diminution de la performance des mécanismes contractiles
MÉCANISMES IMPLIQUÉS DANS LA SARCOPÉNIE

Altérations mitochondriales
Dénervation

Diminution de la Masse musculaire


SARCOPÉNIE Force, vitesse
synthèses
Endurance
protéique(myofibrilles)

Diminution du potentiel
Augmentation de la protéolyse
des cellules satellites
CONSÉQUENCES DE LA SARCOPÉNIE

• Diminution des défenses immunitaires


• Les besoins en acides aminés sont accrus pour fabriquer des protéines inflammatoires
et assurer le bon fonctionnement des cellules du système immunitaire, en revanche,
chez le sujet âgé, cette réserve n’est plus systématiquement restaurée, menant à la
sarcopénie et diminuant les capacités à répondre aux agressions et notamment aux
infections
CONSÉQUENCES DE LA SARCOPÉNIE

• Avec la diminution de la masse musculaire, la motricité devient difficile et le risque


de chute augmente
• D’autres fonctions sont altérées comme le tonus et les facultés de mastication
• La fonte musculaire entraîne une baisse de la thermorégulation
• La sensibilité à l’insuline diminue, avec un risque de développer un diabète ou de
contrôler de moins en moins bien un diabète existant
• Diminution du capital osseux, par défaut de sollicitation en raison d’une réduction
globale de la motricité, la baisse du capital osseux s’accélère, menant à un risque
accru de fracture en cas de choc, même minime.

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