Écosystème de l’infrastructure de la TI

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Pr BLILAT
 L’INFRASTRUCTURE DE LA TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION
108

Pr BLILAT
 Plateforme Logicielle
109

 1- Système d’exploitation
 Un SE est un ensemble de programmes qui dirige l'utilisation des capacités d'un
ordinateur.
 Le SE est le premier programme exécuté lors de la mise en marche de
l'ordinateur. Il offre une suite de services généraux qui facilitent la création de
logiciels applicatifs et sert d'intermédiaire entre ces logiciels et le matériel
informatique.

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 Plateforme Logicielle
110

 1- Système d’exploitation

 Les logiciels ont besoin d'un système d'exploitation pour fonctionner.

 Le système d'exploitation (Windows, Linux…) permet d'accéder aux ressources de la
machine (lecteur de cd-rom, écran, clavier, ...).
 C'est aussi le système d'exploitation qui se charge d'exécuter les instructions du
programme constituant le logiciel.
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 Plateforme Logicielle
111

 Les différents systèmes d’exploitation

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 Plateforme Logicielle
112

2- Les logiciels

Qu’est-ce qu’un programme ?

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 Plateforme Logicielle
113

 Un programme informatique réalise en général trois choses :

 Il lit des données en entrée: Le programme doit en effet savoir à partir de quoi
travailler. Par exemple, pour utiliser une calculatrice, on doit lui donner des
nombres et lui dire quelles opérations effectuer.
 Il effectue des calculs: À partir des données en entrée, le programme va appliquer
automatiquement des méthodes pour traiter ces données et produire un résultat.
 Il écrit des données en sortie: Lorsque le programme a obtenu un résultat, il doit
écrire ce résultat quelque part pour qu’on puisse l’utiliser. Par exemple, une
calculatrice va afficher un résultat à l’écran ou stocker le résultat en mémoire.

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 Plateforme Logicielle
114

 Les logiciels contiennent des suites d’instructions qui décrivent en détail les
algorithmes.
 Les instructions d'un logiciel sont écrites dans un langage que l'ordinateur peut
comprendre, le langage binaire (0 ou 1).
 Les instructions sont écrites sous une forme facile à lire pour un humain, et exécutable
par l'appareil informatique par l'intermédiaire d'un logiciel appelé interprète.
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 Algorithme ?
115

 Le mot algorithme provient du nom du célèbre mathématicien arabe : Al

Khawarizmi . Son nom donna au moyen-âge le nom "algorisme" qui devint
algorithme .

 Un algorithme est une suite d’opérations élémentaires exécutées dans un ordre

donné pour résoudre un problème ou accomplir une tâche. En tant que science, on
parle de l’algorithmique.

Pr BLILAT
 Algorithme - Introduction
116

 Exemples d'algorithmes :

 Une recette de cuisine (ingrédients  plat préparé)

 La recherche dans un dictionnaire (mot  définition)

 La division entière (deux entiers  leur quotient)

 Le tri d'une séquence (séquence  séquence ordonnée)

Pr BLILAT
 Algorithme - Introduction
117

 Un algorithme peut être spécifié de différentes manières :

 en langage naturel,
 graphiquement,

 En pseudo-code

 par un programme écrit dans un langage informatique

 ...

 La seule condition est que la description soit précise.

Pr BLILAT
 Algorithme - Introduction
118

 Un algorithme est une suite finie et non ambiguë d’opérations ou

d'instructions permettant de résoudre un problème.

 Un organigramme est une représentation d'une programmation sous

forme d'un schéma.

 Un programme est une implémentation d'un algorithme ou d’un

organigramme.

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 Algorithme - Introduction
119

 Exemple : le tri

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 ETAPES D’UN ALGORITHME
120

 Préparation du traitement
 données nécessaires à la résolution du problème
 Traitement
 résolution
pas à pas,
 après décomposition en sous-problèmes si nécessaire

 Edition des résultats

 impression à l’écran,
 dans un fichier, etc.

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 Langage algorithmique
121

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 DÉCLARATION DES DONNÉES
122

 Les Variables

type description exemples de valeurs

int valeurs entières 0, -5, 222
float valeurs flottantes .2, -3.14, 5.2e3, 2.0
char caractères (256 valeurs) ’a’, ’?’, ’1’
string chaînes de caractères "Hello World!"
bool valeurs booléennes true, false Pr BLILAT
 DÉCLARATION DES DONNÉES
123

 Les Variables
le nom d’une variable doit :
 commencer par une lettre alphabétique. Un exemple de nom de variable valide : A1 Alors que 1A
est invalide.
 être constitué uniquement de lettres, de chiffres et du caractère de soulignement(_). exemples des
noms de variables valides : SM2017, SM_2017, alors que SM 2017, SM-2017, SMP;2007 sont non
valides.
 être différent des mots réservés du langage de programmation qui sera utilisé par la suite pour
éviter d'être dans l'obligation de changer ces noms lors du passage au programme (par exemple
dans le cas du langage C, les noms suivants ne sont pas utilisables : int, float, else, switch, case,
default, for, main, return,...)
 avoir une longueur raisonnable pour éviter l'ennui de saisie.

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 DÉCLARATION DES DONNÉES
124

 Les Constantes
 Une constante est un cas particulier de la variable. Il s’agit d’une
variable dont la valeur est inchangeable dans l’algorithme tout entier.
 Exemple :
Algorithme calcul_surface ;
Constante
PI=3.14 ;
Variables
rayon, surface : réel ;
…

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 Affectation
125

 Il s'agit d'attribuer des valeurs (constantes ou variables également) ou

des expressions à une variable. La syntaxe adoptée pour l’affectation
est :

 Par exemple :
prix  2000
signifie que la variable prix reçoit valeur 2000.
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 Expressions et opérateurs
126

 Une expression est un ensemble de valeurs ou variables, reliées par

des opérateurs, et équivalent, après évaluation, à une seule valeur.

 Un opérateur est un symbole qui relie deux valeurs, pour produire un

résultat.

 Les opérateurs possibles dépendent du type des valeurs qui forment

l'expression.

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 Opérateurs sur les entiers (int)
127

 sont les opérateurs arithmétiques :

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 Opérateur alphanumérique
128

 Le « & » qui permet de concaténer deux chaînes de caractères.

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 Opérateurs logiques (ou booléens)
129

 Les opérateurs && et || sont des opérateurs binaires, l’opérateur not

est un opérateur unaire.

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 Opérateurs logiques (ou booléens)
130

 Ces opérateurs sont définis selon les tables de vérité suivantes :

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 Exercice
131

 Quelles seront les valeurs des variables A et B après exécution des instructions
suivantes ?

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 Instructions d'entrée-sortie
132

 Les instructions d'entrée-sortie appelées également instructions de

lecture et d'écriture permettent à la machine de communiquer avec
l'utilisateur.
 La lecture permet d'entrer des donnés au système. Classiquement,
l'organe d'entrée par défaut étant le clavier.
 Lorsque le programme est entrain de s'exécuter, il s'arrête lorsqu'il
rencontre une instruction de lecture et ne se poursuit qu'après la saisie
d'une valeur au clavier et l'appui sur la touche Entrée.

Pr BLILAT
 Instructions d'entrée-sortie
133

 LA LECTURE:
En pseudo-code, on utilisera la notation :

 L'exécution de cette instruction permet de mettre la valeur entrée au

clavier dans la zone mémoire nommée variable

 Exemple:

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 Instructions d'entrée-sortie
134

 L’ECRITURE:

 Elle affiche une valeur donnée ou un résultat d'une expression à la

sortie standard qui est l’écran

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 Exemple d’algorithme
135

 L'algorithme suivant demande un nombre entier à l'utilisateur, puis calcule et

affiche le double de ce nombre :

Algorithme Calcul_double
variables A, B : entier
Début
écrire("entrer le nombre ")
lire(A)
B 2*A
écrire("le double de ", A, "est :", B)
Fin

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 Exercices
136

 Exercice 1 :
Écrire un algorithme qui vous demande de saisir votre nom puis votre prénom et qui
affiche ensuite votre nom suivi par votre prénom.

 Exercice 2
Ecrire un algorithme qui lit le prix HT d’un article, le nombre d’articles et le taux de
TVA, et qui fournit le prix total TTC correspondant. Faire en sorte que des libellés
apparaissent clairement.

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137

Les structures conditionnelles

Pr BLILAT
 Les structures conditionnelles
138

 Les algorithmes sont exécutés séquentiellement.

 Les ruptures des séquences peuvent être effectuées par des structures
de contrôle classées en deux catégories : les structures conditionnelles
et les boucles.
 Les structures conditionnelles (simples, composées et multiples) sont
aussi appelées structures alternatives, structures de choix ou les tests.

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 INSTRUCTIONS SELECTIVES
139

 a) le Test (Instruction Si)

Elle indique le traitement à faire selon qu’une condition (expression
logique) donnée est satisfaite ou non.

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 INSTRUCTIONS SELECTIVES
140

 a) les Test (Instruction Si)

Syntaxe: Explication:
 La condition ne peut être que vraie ou
fausse.
 Si la condition est vraie, se sont les
instruction1 et instructioni qui seront
exécutées.
 Si la condition est fausse, se sont les
instructionj et instructionn qui seront
exécutées.
 la condition peut être une condition simple
ou une condition composée de plusieurs
conditions. Pr BLILAT
 INSTRUCTIONS SELECTIVES
141

 a) les Test (Instruction Si)

Exemple:
 Si (X > 10) Alors
Ecrire(X)
Sinon
Ecrire("valeur non acceptée")
Fin si

Dans cet exemple, la valeur de X est affichée si elle est supérieure à 10, sinon on affiche un message
d’erreur (valeur non acceptée).

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 INSTRUCTIONS SELECTIVES
142

 Exemple:
Ecrire un algorithme qui affiche la valeur absolue d’un chiffre réel.

Pr BLILAT
 INSTRUCTIONS SELECTIVES
143

 Exemple:
Afficher la valeur absolue d’un chiffre réel

Pr BLILAT
 INSTRUCTIONS SELECTIVES
144

 Exercice :
Ecrire un algorithme qui calcule la taxe sur le chiffre d'affaire (CA)
sachant qu'elle est de :
 10% si le CA<5000 (DHs)
 20% si le CA >=5000 (DHs)

Pr BLILAT
145

Pr BLILAT
 INSTRUCTIONS SELECTIVES
146

Remarque :
On peut avoir plusieurs Si imbriqués:

Pr BLILAT
 INSTRUCTIONS SELECTIVES
147

 Exemple :
Vérifier le signe d’un nombre (positif
ou négatif ou nul).

Pr BLILAT
 Structure conditionnelle multiple
148

 La structure conditionnelle multiple, appelée aussi l’alternative

classifiée ou le choix multiple, permet de comparer un objet (variable
ou expression) à toute une série de valeurs, et d’exécuter une
séquence d’opérations parmi plusieurs, en fonction de la valeur
effective de l’objet.
 Une séquence par défaut peut être prévue dans le cas où l’objet n’est
égal à aucune des valeurs énumérées.

Pr BLILAT
 Structure conditionnelle multiple
149

 La structure conditionnelle multiple se présente comme suit :

Cas <variable ou expression> de
Valeur 1 : <Séquence1>
Valeur 2 : <Séquence2>
…
Valeur n : <Séquence n>
Sinon <Séquence par défaut>
fin

Pr BLILAT
 Structure conditionnelle multiple
150

 Ceci est équivalent à :

Si (variable ou expression = Valeur1) alors <Séquence1>

Sinon Si (variable ou expression = Valeur2) alors <Séquence2>
…
Sinon Si (variable ou expression = Valeur n) alors <Séquence n>
Sinon <Séquence par défaut>

Pr BLILAT
 Exercices
151

 Exercice 3:
Ecrire un algorithme qui demande deux nombres à l’utilisateur et l’informe ensuite si
le produit est négatif ou positif (on inclut cette fois le traitement du cas où le produit
peut être nul). Attention toutefois, on ne doit pas calculer le produit !

 Exercice 4:
Ecrire un algorithme qui demande l’âge d’un enfant à l’utilisateur. Ensuite, il l’informe
de sa catégorie :
"Poussin" de 6 à 7 ans
"Pupille" de 8 à 9 ans
"Minime" de 10 à 11 ans
"Cadet" après 12 ans

Pr BLILAT
 Exercices
152

 Exercice 5 :
Ecrire un algorithme permettant de saisir deux nombres, de les permuter puis
les afficher.

 Exercice 6 :
Ecrire un algorithme qui calcule le périmètre et la surface d’un rectangle.

 Exercice 7 :
Ecrire l’algorithme permettant à partir d’un menu affiché, d’effectuer la
somme ou le produit ou la moyenne de trois nombres. Nous appelons menu,
l’association d’un numéro séquentiel aux différents choix proposés.

Pr BLILAT
 Les structures itératives
153

 Lorsqu’on veut répéter une opération ou un bloc d’opérations plusieurs

fois dans un algorithme, il est possible d’utiliser des structures
répétitives (itératives) appelées les boucles. Il existe trois types de
boucles : 'Pour’, 'Tant que’ et 'Répéter…jusqu’à'.

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 1- Boucle « Pour »
154

 Elle permet de répéter un traitement un nombre de fois précis et connu

en utilisant un compteur (variable à incrémenter d'une itération à
l'autre).

 Syntaxe:

 Ou

Pr BLILAT
 1- Boucle « Pour »
155

 Exemple :
 Afficher la somme des entiers compris entre 0 et une valeur n saisie au
clavier (n≥0).

Pr BLILAT
 2- Boucle « Tant que »
156

 Format général : Tant que <Condition> Faire <Séquence>.

 Cette structure permet la répétition d’une séquence d’opérations tant
que la condition est satisfaite (= VRAI). Quand la condition devient
fausse la boucle est terminée.
 La condition est une expression logique. Il faut alors que cette
expression puisse changer de valeur (avoir la valeur FAUX) pour sortir
de la boucle et éviter le cas de la "boucle infinie".
 La séquence est une ou plusieurs opérations. Pour plusieurs opérations,
le début et fin sont obligatoires. Dans le cas d’une seule opération le
début et fin sont optionnels.

Pr BLILAT
 2- Boucle « Tant que »
157

 Syntaxe générale:

Pr BLILAT
 2- Boucle « Tant que »
158

 Exemple :
 Calculer la somme s des entiers compris entre 0 et un nombre n saisi
au clavier (on suppose que n≥0).

Pr BLILAT
 2- Boucle « Tant que »
159

 Remarque :
 Dans le cas d'utilisation de l'instruction tant que, si la condition est
fausse au départ, le bloc d'instructions ne sera pas du tout exécuté
(Dans l'exemple ci-dessus, c'est le cas où n <0 au départ).

Pr BLILAT
 3- Boucle « répéter … jusqu’à…»
160

 Format général : Répéter <Séquence> Jusqu’à <Condition>.

 Cette structure permet la répétition d’une ou plusieurs opérations
jusqu’à ce qu’une condition soit vérifiée (= VRAI). Pour éviter la boucle
infinie, il faut que la condition puisse changer de valeur (avoir la
valeur VRAI).
 Attention:
 Initialiser les variables testées dans l’expression avant le « répéter »
 Modifier les variables dans la boucle pour qu’elle s’arrête.

 On exécute des instructions avant de tester l’expression

Pr BLILAT
 3- Boucle « répéter … jusqu’à…»
161

 Exemple:
 Afficher les valeurs de 1 à 10 :

i ← 1;
Répéter
Ecrire (i);
i ← i + 1;
Jusqu’à (i > 10) ;
Pr BLILAT
 Exercices
162

 Exercice1:
Ecrire un algorithme qui calcule la factorielle d’un nombre entier n strictement positif
sachant que :
n! = 1*2*3*…*n, et que 0! = 1
La factorielle d’un nombre négatif n’existe pas. Il est donc nécessaire que
l’algorithme vérifie si le nombre donné n’est pas négatif.
 Exercice 2:
Ecrire un algorithme qui affiche les nombres pairs entre 0 et 20

 Exercice 3:
Écrire un algorithme qui demande 10 entiers, compte le nombre d’entiers positifs
saisis, et affiche ce résultat. Pr BLILAT
 Solution
163

 Solution

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164

Pr BLILAT