LIVRESCOLAIRE 2nde - Livre Du Professeur - Chapitre 10 - Statistiques Descriptives

Livre du professeur - Mathématiques
Chapitre 10 : Statistiques descriptives
AVANT DE COMMENCER.................................................................................................................................................... 2
INFORMATIONS SUR LE CHAPITRE ............................................................................................................................................................ 2
COMMENTAIRES SUPPLÉMENTAIRES SUR CETTE PAGE : ...................................................................................................................... 2
CORRIGÉS DES EXERCICES .......................................................................................................................................................................... 2
ACTIVITÉS............................................................................................................................................................................... 3
ACTIVITÉ A : MOYENNE OU MÉDIANE ? .................................................................................................................................................. 3
ACTIVITÉ B : L’ÉCART INTERQUARTILE : INDICATEUR DE DISPERSION ............................................................................................ 4
ACTIVITÉ C : UN INTERVALLE QUI CONTIENT BEAUCOUP DE DONNÉE ............................................................................................. 5
AUTO-ÉVALUATION ............................................................................................................................................................ 6
TP/TICE ................................................................................................................................................................................... 8
INFORMATIONS UTILES POUR LE TP 1 .................................................................................................................................................... 8
CORRIGÉ DU TP 1........................................................................................................................................................................................ 8
INFORMATIONS UTILES POUR LE TP 2 .................................................................................................................................................... 9
CORRIGÉ DU TP 2........................................................................................................................................................................................ 9
TRAVAILLER ENSEMBLE ................................................................................................................................................. 11
INFORMATIONS UTILES POUR CE TRAVAIL ............................................................................................................................................11
CORRIGÉ QUESTIONS PRÉLIMINAIRES ....................................................................................................................................................11
CORRIGÉ PARTIE 1 ....................................................................................................................................................................................11
CORRIGÉ PARTIE 2 ....................................................................................................................................................................................11
CORRIGÉ PARTIE 3 ....................................................................................................................................................................................11
CORRIGÉ PARTIE 4 ....................................................................................................................................................................................12
CORRIGÉ MISE EN COMMUN .....................................................................................................................................................................12
EXERCICES D’APPLICATIONS DIRECTES ................................................................................................................... 12
EXERCICES À L’ORAL .................................................................................................................................................................................12
EXERCICES...................................................................................................................................................................................................13
EXERCICES FLASH .............................................................................................................................................................. 15
EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT PARTIE 1 ................................................................................................................. 16
EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT PARTIE 2 ................................................................................................................. 20
EXERCICES DE SYNTHÈSE ............................................................................................................................................... 23
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1
Livre du professeur - Maths 2de - Chapitre 10 : Statistiques descriptives
Avant de commencer
Informations sur le chapitre

Ce chapitre est la continuité des chapitres de statistiques du cycle 4, il reprend les notions de
moyenne et médiane et y ajoute les indicateurs de dispersion, respectivement écart-type et écart
interquartile. On va donc étudier le calcul des quartiles, pour leur utilité propre ainsi que pour leur rôle
dans l’écart interquartile. Pour autant, le concept de diagramme en boîte est hors programme.
Les diagrammes (bâtons, circulaires, tableaux, nuages de points, etc.) sont considérés comme acquis
après le cycle 4, on les réinvestit donc dans ce chapitre afin de faire vivre ces savoirs mais sans les
redéfinir et sans y accorder un trop grand rôle. Ils sont seulement un point de départ pour extraire des
données.
Les indicateurs de tendance centrale et de dispersion jouent un grand rôle dans la comparaison de
séries, ils permettent de juger avec précision si les valeurs d’une série sont plus ou moins élevées, et
plus ou moins regroupées.
Le chapitre a été conçu de manière à ce que les calculs d’indicateurs ne soient pas une fin en soi,
mais bien un outil d’analyse d’une série statistique : les élèves ne doivent pas se satisfaire d’avoir
trouvé la médiane, ils doivent pouvoir tirer parti de ce résultat.
Commentaires supplémentaires sur cette page :

Ces exercices servent à revoir les différents modes de représentation graphique et comment en
extraire de l’information. Ils permettent également de réactiver la notion de fréquence.
Corrigés des exercices
Corrigé exercice 1 :
1. Il y en a 2.
2. On divise cet effectif par l’effectif total, qui est de 31 : .
3. La fréquence de 0,06 correspond à 6 %. On a donc environ 6 % des 31 plus grandes
entreprises françaises qui ont versés 18 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires
entre 2009 et 2016.
1.
2.
a. 854 élèves portent un sac de 4 kg ou moins.
b. élèves élèves portent un sac d’au moins 8 kg.
c. La proportion d’élèves portant un sac de 3 kg est d’environ 10 %.
1. L’effectif total de cette série vaut : .
La formule à entrer dans la cellule H2 pour la calculer est =SOMME(B2:G2)
2. La valeur 3 a une fréquence de : .
2
La formule à entrer dans la cellule B3 pour la calculer est =B2/$H$2

3. L’effectif cumulé croissant de –3 vaut 3 et celui de 0 vaut . La formule à écrire dans
la cellule B4 est =B2. La formule à écrire dans la cellule C4 est =B4+C2.
4. La valeur calculée en G4 est égale à 28, elle représente l’effectif total de la série.
1. On commence par récupérer la série de valeurs : 1500 ; 1500 ; 2000 ; 3500 ; 2200 ; 1300 ;
1500 ; 1700. On calcule ensuite la moyenne de cette série :
.
2. On ordonne les valeurs de la série : 1300 ; 1500 ; 1500 ; 1500 ; 1700 ; 2000 ; 2200 ; 3500.
Les valeurs centrales sont 1500 et 1700 donc une médiane de cette série est 1600.
3. Entre 2010 et 2017, il y a eu au plus 1600 actes homophobes par an sur au moins la moitié
des années. 50 % des années entre 2010 et 2017 ont connu au moins 1600 actes
homophobes commis par an en France.
4. L’étendue de cette série est de .
5. Le nombre d’actes homophobes a subi une importante augmentation en 2013.
Note au professeur : On peut discuter avec les élèves des causes de cette augmentation et leur faire
remarquer que cette année-là a été votée la loi pour le mariage pour tous. (Il y eu en 2013 des
manifestations luttant contre cette loi qui ont libéré la parole homophobe et qui pourraient être la
cause de ce pic).
On pourrait aussi expliquer la légère augmentation à partir de 2015 par une libération de la parole des
homosexuels. En effet on parle ici de témoignages, ainsi il se pourrait que le nombre d’actes
homophobes ait toujours été élevé mais que les personnes victimes de ceux-ci se permettent de plus
en plus d’en parler, ce qui fait augmenter le nombre de témoignages et, par conséquent, le nombre
d’actes homophobes enregistrés.
Activités
Activité A : Moyenne ou médiane ?

À quel moment réaliser cette activité ?
On peut effectuer cette activité en introduction du chapitre mais peut aussi être utilisée plus tard
pour faire comprendre la différence moyenne/médiane.
Ce que dit le B.O. :

Indicateurs de tendance centrale d’une série statistique.
Informations utiles sur l’activité A :

Cette activité sert à comprendre pourquoi on s’intéresse à la médiane en mathématiques. Les élèves
connaissent la moyenne et ne comprennent donc pas toujours l’utilité d’un autre indicateur de
tendance centrale. Or, par exemple, pour caractériser un ensemble de salaires sur une population, la
médiane est souvent plus pertinente que la moyenne (voir exercice 61).
Corrigé activité A :
Questions :
1.
€.
3
2. On a . On cherche donc quelle est la 47e valeur, lorsque les valeurs sont
ordonnées dans l’ordre croissant, de cette série statistique. Autrement dit on cherche pour
quelle valeur de cette série l’effectif cumulé croissant dépasse 47 : l’effectif cumulé croissant
de 1300 € vaut 40, l’effectif cumulé croissant de 1500 € vaut 52 ; l’effectif cumulé croissant
dépasse donc 47 lorsque la série prend la valeur 1500 €. La médiane de cette série est donc
de 1500 €.
3. Il va probablement choisir de parler du salaire moyen (1 806,45 €) car il est nettement
supérieur à la médiane (1 500 €) dans sa PME.
4. La journaliste va présenter ce qu’a dit le directeur, mais pour présenter au mieux la tendance
centrale des salaires, elle va choisir de parler du salaire médian, qui est de 1500 € dans cette
PME. Celui-ci nous renseigne davantage que la moyenne sur le salaire de la plupart des
salariés de l’entreprise. La médiane nous montre qu’au moins la moitié des salariés gagne au
maximum 1500 €. Tandis que la moyenne atteint 1806 € mais est sûrement tirée vers le haut
par quelques très hauts salaires qui ne sont pas représentatifs de la masse des salariés.
Bilan :
Il n’est parfois pas judicieux d’utiliser la moyenne pour caractériser une série, la médiane peut être un
meilleur indicateur de tendance centrale.
Compléments :
L’intérêt cette activité est davantage de comprendre la différence entre le sens de la médiane et de la
moyenne que de comprendre la différence entre le calcul de la moyenne et celui de la médiane (ce
calcul a déjà été vu au collège).
Activité B : L’écart interquartile : indicateur de dispersion

Pour introduire l’écart interquartile.

Indicateurs de dispersion : écart interquartile. Décrire verbalement les différences entre deux séries
statistiques, en s’appuyant sur des indicateurs.
Informations utiles sur l’activité B :

Le but de cette activité est de se rendre compte qu’on peut avoir l’impression que deux séries sont
semblables car les indicateurs de tendance centrales sont égaux, mais qu’en introduisant un nouvel
indicateur (l’écart interquartile), on peut voir, exprimer et mesurer la différence entre ces deux séries.
Ici, une différence de répartition des âges.
Corrigé activité B :
Questions :
1. Après avoir entré les valeurs dans la calculatrice, on trouve que la médiane et la moyenne
sont les mêmes que dans l’autre établissement. Les élèves semblent donc avoir des âges
similaires dans ces deux établissements.
2. La calculatrice nous permet de trouver et .
3. L’écart interquartile de la cité scolaire de Myriam est de ans.
4. Les âges sont assez dispersés dans une telle cité scolaire car certains élèves n’ont que 10 ou
11 ans à leur entrée en 6e tandis que certains atteignent 21 ou 22 ans à la fin de leur BTS.
5. Comme l’écart interquartile de l’établissement voisin n’est que 2 ans et non pas 4 comme
dans celui de Myriam, on peut supposer que les âges des élèves de l’établissement voisin ne
4
sont que peu dispersés. On peut donc supposer qu’il n’y a pas de collège dans le lycée
professionnel voisin.
Bilan :
L’écart interquartile nous indique si les valeurs d’une série sont plus ou moins dispersées : plus il est
grand, moins il y a de valeurs proches de la médiane.
Compléments :
On propose de calculer les quartiles à la calculatrice dans la seconde question mais il pourrait être
intéressant de les faire calculer aux élèves sans la calculatrice. Cependant, les calculs de quartiles
n’apparaissent pas dans le programme… contrairement à l’écart interquartile.
Activité C : Un intervalle qui contient beaucoup de donnée

En fin de chapitre.

Pour des données réelles ou issues d’une simulation, lire et comprendre une fonction écrite en
Python renvoyant la moyenne , l’écart type , et la proportion d’éléments appartenant à
.
Informations utiles sur l’activité C :

Le but de l’activité est de découvrir l’intervalle sans pousser son analyse de
manière trop approfondie. Nous allons constater ici, qu’en moyenne, 95 % des valeurs d’une série
statistique s’y trouve. Cependant, on va constater que ce 95 % n’est qu’une proportion moyenne, et
non une vérité pour toutes les séries.
Corrigé activité C :
Questions :
1. Grâce à la calculatrice : °C et °C.
2.
3. Une seule valeur n’en fait pas partie : c’est 9°C. Il y a donc 30 valeurs dans cet intervalle.
30 valeurs sur 31 représente %.

4. La moyenne sur les 12 mois de l’année 2017 est égale à
%.
Bilan :
De manière générale il semble qu’il y ait 95 % des valeurs d’une série statistique comprises dans
l’intervalle . Cette proportion n’est, en réalité, pas forcément égale à 95 % mais s’en
approche souvent.
5
Compléments :
Cela pourrait être intéressant d’aborder à la fin de cette activité l’intervalle de fluctuation d’un
échantillon au seuil de 95%, ce que c’est et comment on l’utilise. On pourra à ce moment-là s’appuyer
sur la partie “Échantillonnage” du chapitre de probabilités.
Auto-évaluation
On calcule la moyenne avec la formule du cours en utilisant l’effectif et non pas les effectifs cumulés
croissants :
Réponse : a
L’effectif total de cette série est 20, la médiane de la série est donc la valeur que prend la série
lorsque l’effectif cumulé croissant dépasse ce qui arrive entre la valeur 0 et la valeur 2.
La médiane de cette série est donc égale à 1.
Réponse : c
On peut calculer l’écart-type avec la formule du cours ou à l’aide de la calculatrice.
Avec la formule du cours :
%.
Réponse : b
Il y a 20 valeurs dans cette série, le premier quartile de cette série est donc sa 5e valeur (car
) c’est à dire –3. Le troisième quartile de cette série est sa 15e valeur (car )
c’est à dire 5. L’écart interquartile de cette série vaut donc .
Réponse : d
Les bonnes réponses sont :
a) Car elle a une meilleure moyenne et un écart-type plus grand.
b) Car elle a un écart-type plus grand. Les notes de sa classe sont donc plus dispersées.
d) Car elles ont des moyennes proches mais Paula a un plus grand écart-type.
6
Réponses : a, b et d
b) Car la moyenne est beaucoup plus élevée que la médiane.
d) Car la médiane vaut 1 500 €.
Réponses : b et d
a) D’après la linéarité de la moyenne. Si on ne connaît pas cette propriété de la moyenne, on peut
aussi justifier cette réponse par le calcul : prenons une série de valeurs d’effectifs
respectifs et qui admet une moyenne de 3, on peut donc écrire
.
Si maintenant on ajoute 3 à toutes les valeurs de la série, la moyenne devient :
En regroupant les 3 ensemble on obtient alors :
Et on peut alors conclure :
c) Car en ajoutant le même nombre à toutes les valeurs, on ne modifie pas les écarts.
Réponses : a et c
b) Car les 3 quarts des habitants de Lebu gagnent plus de 1700 € puisque le premier quartile de la
série des revenus nets mensuels des habitants de Lebu est 1700 €. Pour Tomé, ce premier quartile
est 1300 €. ll y a donc moins de 3 quarts des habitants de Tomé qui gagnent plus de 1700 €. Il y a
donc proportionnellement plus d’habitants de Lebu gagnant plus de 1700 € qu’à Tomé.
c) Car d’après l’intervalle interquartile, on constate que €.
d) Car l’écart interquartile est plus petit à Lebu qu’à Tomé.
Réponses : b, c et d
Corrigé problème 13 :
1. Calculons tout d’abord la moyenne mensuelle du nombre de vues de la vidéo 1 :
vues.
Calculons maintenant l’écart-type correspondant à la vidéo 1 :
7
vues.
De même, on a pour la vidéo 2 : vues et vues.
2. Les deux moyennes sont pratiquement identiques. Cependant : Le nombre journalier
de vues de la vidéo 2 est plus constant que celui de la vidéo 1. La vidéo 1 est certainement
liée à un phénomène de mode entre septembre et février par exemple.
TP/TICE
Informations utiles pour le TP 1

Ce TP parle des bases de l’utilisation de la calculatrice en statistiques : calculer les indicateurs et
afficher un diagramme. Il n’y a aucun piège dans ce TP, le but étant de poser ces bases avant
d’emmener les élèves sur des terrains plus complexes.
Corrigé du TP 1
Méthode 1
La calculatrice donne les valeurs suivantes : écrans ; écrans ; élèves ;
écran ; écrans et écrans. La médiane montre qu’au moins 50% des élèves
possèdent au moins 6 écrans. L’intervalle interquartile est et montre qu’au moins 50% des
élèves possèdent entre 4 et 7 écrans, qu’au moins 75% des élèves ont au moins 4 écrans et qu’à la
marge quelques familles possèdent 1, 3 ou 9 écrans.
Note au professeur : Attention. Certains modèles de calculatrices appliquent la définition

internationale pour calculer les quartiles, et non la définition française vue en cours. Il peut donc y
avoir une légère différence entre les résultats de la calculatrice et les résultats théoriques.
Méthode 2
Geogebra donne les mêmes valeurs que la calculatrice (Méthode 1) et l’interprétation de ces valeurs
est identique. On obtient le diagramme en barres ci-dessous.
Méthode 3
Le tableur donne les mêmes valeurs que la calculatrice (Méthode 1) et l’interprétation de ces valeurs
est identique. On obtient le diagramme en nuage de points ci-dessous.
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Informations utiles pour le TP 2

Ce TP est là pour répondre à l’attendu du programme : “Pour des données réelles ou issues d’une
simulation, lire et comprendre une fonction écrite en Python renvoyant la moyenne , l’écart type et
la proportion d’éléments appartenant à .” Dans le programme de seconde, la notion
de liste n’apparaît pas. Les listes sous Python seront étudiées en première, d’où la difficulté de ce TP
qui ne peut pas utiliser pas les listes.
Corrigé du TP 2
Question préliminaire
La variable contient - en sortie du programme - la moyenne de la série et la variable son écart-
type.
Méthode 1
1.
2. La variable compte le nombre de valeurs de la série comprises dans l’intervalle
. La commande input demande à l’utilisateur d’entrer une valeur.
3. On complète les premiers pointillés par : « if x>= m–2*s ».
On complète les seconds par : « x<=m+2*s ».
Et enfin les troisièmes pointillés doivent être complétés ainsi : « p=k/20*100 ».
Le programme Python affiche en sortie un pourcentage de 95 % : 95 % des valeurs de la
série sont comprises dans l’intervalle .
4. On obtient une nouvelle série dont l’effectif est celui de votre classe. Les séries et les
interprétations des questions suivantes vont donc varier en fonction des valeurs recueillies.
5. Il faut remplacer toutes les valeurs par les nouvelles dans la première partie du programme. Il
faut ensuite remplacer les deux 20 par l’effectif total de votre classe dans la seconde partie
du programme.
6. On compare si le temps de trajet moyen est plus important, si les temps de trajet sont plus
dispersés, et enfin on compare le pourcentage d’élèves se trouvant dans l’intervalle
, cet intervalle est appelé plage de normalité.
Note au professeur : On pourra parler aux élèves de l’outil « liste » de Python qui leur permettra, en
première, de programmer un algorithme plus performant et plus court que celui proposé ici.
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Méthode 2
1. On obtient les valeurs suivantes : minutes et minutes.
2.
a. En effectuant le calcul on obtient : minutes. Il est impossible qu’un
temps de trajet soit inférieur à cette valeur car une durée est toujours positive.
b. Il suffit donc que la valeur soit inférieure ou égale à pour qu’elle soit
comprise dans l’intervalle .
3. K compte le nombre de valeurs de la série comprises dans l’intervalle et X
prend successivement toutes les valeurs de la série.
4. Si on utilise une TI, il faut compléter les pointillés ainsi : « :If X (20+2*11.23) » pour les
premiers pointillés et « :(K/20)*100 P » pour les seconds.
Si on utilise une Casio, le programme complété s’écrit comme ci-dessous.
Le programme affiche en sortie un pourcentage de 95 % : 95 % des valeurs de la série sont

comprises dans l’intervalle .
Note au professeur : Prolongement possible pour les élèves ayant suivis la méthode n°2
1. Mettre en commun les temps de trajets quotidiens des élèves de la salle.
2. Calculer la moyenne et l’écart-type de cette nouvelle série.
3. Modifier le programme afin qu’il calcule le pourcentage de valeurs de la nouvelle série
comprises dans l’intervalle . Quel pourcentage obtient-on ?
4. Comparer les résultats au groupe d’élèves précédent.
Pour aller plus loin
Informations utiles
On s’intéresse à d’autres intervalles afin d’observer les changements de proportion. Avec la
calculatrice il sera impossible de s’intéresser au cas car on ne peut pas demander
deux conditions au niveau seconde à la calculatrice et malheureusement n’est pas négatif.
Réponses
Pour Python, on écrit le même programme mais en changeant la ligne n°17 par :
« if x>= m+3*s and x<= m–3*s :» ou « if x>= m+s and x<= m–s :»
Pour la calculatrice on écrit le même programme mais en changeant la ligne n°4 par :
« If X≤(20+3*11,23) »
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Travailler ensemble
Informations utiles pour ce travail

Les données de ce travail sont réelles, elles sont tirées d’une étude médicale dont les résultats ont
été publiés dans le British Medical Journal du 29 mars 1986.
Corrigé questions préliminaires

Taux de réussite Traitement A Traitement B
Petits calculs 81 sur 87 234 sur 270
Gros calculs 192 sur 263 55 sur 80
Corrigé partie 1
1. Pour le traitement A on a en moyenne % de réussite.
Pour le traitement A on a en moyenne % de réussite.

2. Il semble préférable de choisir le traitement B qui a un meilleur taux de réussite.
Corrigé partie 2
1. Le traitement A a un taux moyen de réussite de % pour les patients

atteints de petits calculs.
2. Le traitement B a un taux moyen de réussite de % pour les patients

atteints de petits calculs.
3. Dans le cas de petits calculs il est donc préférable de choisir le traitement A car il a un
meilleur taux de réussite que le traitement B.
Corrigé partie 3
1. Le traitement A a un taux moyen de réussite de % pour les patients

atteints de gros calculs.
2. Le traitement B a un taux moyen de réussite de % pour les patients

atteints de gros calculs.
3. Dans le cas de gros calculs il est donc préférable de choisir le traitement A car il a un meilleur
taux de réussite que le traitement B.
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Corrigé partie 4
1. On a administré le traitement A dans % des cas présentant de petits
calculs. On a administré le traitement B dans % des cas présentant de

gros calculs. On administre donc proportionnellement plus souvent le traitement A dans le
cas de gros calculs.
2. Les petits calculs ont un taux de % de guérison. Les gros calculs ont un
taux de % de guérison. Les gros calculs sont donc plus difficiles à guérir.
Corrigé mise en commun

1. La moyenne globale observée dans la partie 1 est meilleure pour le traitement B que pour le
traitement A. Cependant les moyennes de chacun des sous-groupes observés dans les
parties 2 et 3 montrent que le traitement A est plus performant. C’est paradoxal.
2. Grâce à l’éclairage de la partie 4, on constate que l’on a davantage administré le traitement A
dans le cas de gros calculs, qui sont les plus difficiles à guérir. Le taux global de réussite du
traitement A a donc souffert du fait qu’il ait été administré dans les cas les plus difficiles à
guérir. A contrario, le taux global de réussite du traitement B a profité du fait qu’il ait été
administré aux cas les plus faciles à guérir.
3. Ici les deux groupes n’ont pas la même structure. En effet, le groupe constitué de patients
ayant subi le traitement A est constitué de beaucoup de cas plus difficilement soignables. A
contrario, le groupe constitué de patients ayant subi le traitement B, est constitué de
beaucoup de cas plus facilement soignables. Il n’est donc pas possible de comparer les
moyennes globales de ces deux groupes. Il faut s’intéresser aux moyennes de groupes ayant
la même structure, comme nous l’avons fait dans les parties 2 et 3.
Exercices d’applications directes
Exercices à l’oral
Le premier diagramme est trompeur car la barre de gauche est plus de deux fois plus haute que la
barre de droite ce qui n’est pas cohérent avec les taux indiqués car le taux du 17 avril est loin d’être 2
fois plus important que le taux du 18 avril. L’échelle est tronquée : elle commence sûrement aux
environs de 18,5 % au lieu de 0 %. Voici le même diagramme avec l’échelle complète :
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Le diagramme du lendemain ne commence pas son échelle aux alentours de 18,5 %. Elle a l’air de
commencer à 0 %, comme celui ci-dessus. Si l’échelle avait débuté à 18,5 %, comme la veille, le taux
de mobilisation du 19 avril aurait paru plus de 2 fois plus élevé que celui du 18 avril.
Le choix d’une échelle tronquée permet ainsi d’exacerber les comparaisons entre deux barres : dans
le cas du premier diagramme, faire croire à une baisse massive du nombre de grévistes ; dans le cas
du deuxième diagramme, faire penser à une remontée minime du nombre de grévistes.
Dans la série A, comme les effectifs sont les mêmes, la médiane est la valeur centrale : 3. Dans la
série B aussi, la médiane est alors égale à 6. Comme les effectifs sont les mêmes pour toutes les
valeurs, les moyennes sont égales aux moyennes avec des effectifs de 1. La moyenne de la série A
vaut donc et, comme de plus les valeurs de la série B sont
réparties régulièrement, la moyenne de la série B sera sa valeur centrale : 6.
Exercices
○ L’effectif total de cette série est de 11 donc la médiane est la 6e valeur : .
○ On a donc le 1e quartile est la 3e valeur de la série : .
○ On a donc l’écart interquartile de cette série est de 5.
○ On commence par ranger la série par ordre croissant :
–4 ; –3 ; –2 ; –1 ; 0 ; 0 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6.
○ L’effectif total de cette série est de 12 donc une médiane possible est la moyenne de la 6 e et
de la 7e valeur : .
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○ On commence par calculer les effectifs cumulés de cette série :
○ L’effectif total de cette série est de 21 donc la médiane est la 11e valeur de la série. En
regardant les effectifs cumulés on voit que la 11 e valeur vaut 10 : .
○ On commence par calculer les effectifs cumulés de cette série :
○ L’effectif total de cette série est de donc la médiane est située entre la 88e et la
89e valeur, qui sont toutes deux égales à la valeur 5 : .
○
○
À l’aide de la calculatrice on obtient : ; ; ; ; et
donc l’écart interquartile vaut 9,5.
14
donc l’écart interquartile vaut 1.
donc l’écart interquartile vaut 13.
1. Comme , on peut dire que la seconde A a obtenu de meilleurs résultats que la
seconde B au contrôle commun de SVT.
2. Comme l’écart interquartile de la seconde A est inférieur à celui de la seconde B, on peut dire
que la seconde B a obtenu des résultats plus dispersés que la seconde A.
1. Comme , on peut dire que la seconde B a obtenu de meilleurs résultats que la
seconde A au contrôle commun de mathématiques.
2. Comme , on peut dire que la seconde B a obtenu des résultats plus dispersés que
la seconde A.
Exercices Flash
1. Cela signifie qu’aucun élève n’a obtenu la note de 1/10, ni celle de 10/10.
2. 8 élèves ont obtenu la note de 6/10.
3. On a : 4 élèves ont obtenu au moins 8/10.
4. L’effectif cumulé croissant de la note 3/10 vaut .
5. 8 élèves ont obtenu une note inférieure ou égale à 3/10.
1. L’effectif cumulé croissant de la valeur 3 vaut 16 : 16 élèves ont 2 frères et sœurs ou moins.
2. L’effectif total est l’effectif cumulé de la valeur 4 : 20.
3. L’effectif total de la série est de 20, la médiane de la série est donc située entre la 10 e et la
11e valeur de la série : frères et sœurs.
4. Au moins la moitié des élèves possèdent 1,5 frères et sœurs ou moins.
5. On a donc le 1e quartile est la 5e valeur de la série : frère ou sœur.
Comme , le 3e quartile est la 15e valeur de la série et donc frères et
sœurs. L’écart interquartile vaut donc .
1. La population étudiée est l’ensemble des salles de classe d’une école.
2. Le caractère étudié est la surface de ces salles.
3. Il y a 12 valeurs qu’on peut donc diviser en quatre groupes de 3 valeurs. Le 1 e quartile est
donc la 3e valeur de la série : m².
4. Un quart des salles de l’école ont une surface inférieure ou égale à 40 m².
5. On a donc le 3e quartile est la 9e valeur de la série : m². Puis, la
médiane se situe entre la 6ème et la 7ème valeur de la série (car ) donc entre 50
15
et 52. Par convention, dans ce type de situation, nous décidons de choisir la moyenne de ces
deux valeurs : ici celle-ci vaut 51. Ainsi, m². Et enfin, l’écart interquartile vaut
.
On utilise la linéarité de la moyenne (propriété page 274 du manuel) : puisque toutes les
températures ont augmenté de 0,9 °C, alors la moyenne a également augmenté de 0,9 °C. La
température moyenne en France vaut donc désormais 14,9 °C.
Exercices d’entraînement partie 1

Les séries ont la même médiane, donc dans les deux classes il y a au moins la moitié des élèves
mesurant moins de 174 cm. De même, dans les deux classes il y a au moins la moitié des élèves
mesurant plus de 174 cm. Comme l’écart interquartile de la classe handball est beaucoup plus petit
que celui de la classe basket-théâtre, cela signifie que la moitié centrale des élèves est davantage
regroupée dans la classe handball : le groupe d’élèves de taille moyenne est plus important dans la
classe handball que dans la classe basket-théâtre.
Comme l’écart interquartile de la classe basket-théâtre est beaucoup plus grand que celui de la
classe handball, on peut conjecturer que et que . Comme on a
davantage d’élèves petits dans la seconde basket-théâtre que dans la seconde handball et comme
on peut dire qu’il y a davantage de grands élèves dans la seconde basket-théâtre que
dans la seconde handball.
1. On commence par ranger les âges moyens des joueurs par ordre croissant. Puis, comme
, on sait que la médiane est la moyenne de la 16e et la 17e valeur de la série :
ans.
2. On fait de même pour les tailles moyennes puisque la série des tailles a le même effectif. On
trouve alors cm.
3. Comme l’âge moyen (26,4 ans) des joueurs de l’équipe de France était relativement plus petit
que la médiane des âges moyens (27,35 ans) on peut dire que les joueurs de l’équipe de
France étaient jeunes. Comme la taille moyenne (180,5 cm) des joueurs de l’équipe de
France était légèrement plus petite que la médiane des tailles moyennes (181,85 cm) on ne
peut par contre pas dire que les joueurs de l’équipe de France étaient grands.
1. Cette série est composée de 23 valeurs que l’on doit commencer par ordonner. Puisque
l’effectif est impair et que , la médiane est la 12e valeur de la série. D’où
%.
2. Au moins la moitié des pays les plus peuplés du monde ont 20 % de femmes ou moins au
sein de leur parlement.
3. On a donc le 1e quartile est la 6e valeur de la série ordonnée : %.
Puis donc le 3e quartile est la 18e valeur de la série : %.
4. Au moins un quart des pays les plus peuplés du monde ont 11 % de femmes ou moins au
sein de leur parlement. Au moins les trois quarts des pays les plus peuplés du monde ont
31 % de femmes ou moins au sein de leur parlement. On peut aussi dire qu’au moins un
quart des pays les plus peuplés du monde ont plus de 31 % de femmes au sein de leur
parlement.
16
5. L’écart interquartile de cette série vaut .
Note au professeur : On pourra discuter avec les élèves de ce phénomène sociétal. On pourra par
exemple s’inspirer des quelques explications proposées par le journal Les Echos daté du 29 Janvier
2017 : « C'est en regardant l'allocution d'Emmanuel MACRON et son appel pour inviter les femmes à
proposer leur candidature pour les législatives (en marche n'aurait à ce jour reçu que 15 % de
candidatures féminines) que je me suis interrogée sur les raisons qui faisaient qu'il y avait aussi peu
de candidatures féminines (15 %) ». En effet, par exemple, les femmes ont souvent davantage la
charge des enfants que les hommes et n’ont ainsi pas autant la possibilité que les hommes de mener
une campagne pour laquelle il faudra être disponible le soir, le week-end et les vacances. Cette
raison n’en est qu’une parmi d’autres, et il y en a encore bien d’autres à explorer.
1. On obtient le tableau ci-dessous.
2. On a donc la médiane est comprise entre la 15 e et la 16e valeur de la série. On

obtient téléphones. On a donc le premier quartile est la 8e valeur de
la série. On obtient téléphones. Enfin on a donc le troisième
quartile est la 23e valeur de cette série. Et on obtient ainsi téléphones.
3. Au moins les trois quarts des élèves de la classe ont eu 5 téléphones ou moins.
4. L’écart interquartile de cette série vaut .
1. On obtient le tableau ci-dessous.
2. L’effectif total est aussi l’effectif cumulé croissant de la note 10/10 et vaut donc 34.
3. On fait deux groupes de 17 élèves. La médiane est entre la note du 17 e élève et du 18e, donc
. Au moins la moitié des élèves de la classe ont une note inférieure ou égale à 6.
4. On a donc le 1e quartile est la 9e valeur de la série, on obtient ainsi .
Au moins un quart des élèves de la classe ont une note inférieure ou égale à 4.
5. On a donc le 3e quartile est la 26e valeur de la série : .
6. L’intervalle interquartile est . Au moins la moitié des élèves de la classe, la moitié
centrale, ont obtenu une note comprise entre 4/10 et 7/10.
1. Les classes de seconde semblent plus chargées dans le lycée B car la médiane du nombre
d’élèves par classe y est plus grande.
2. Les effectifs par classe de seconde sont plus proches dans le lycée A car l’écart interquartile
y est plus petit que dans le lycée B.
Comme ans, on peut dire qu’un quart de la population française a 21 ans ou moins.
Comme ans, on peut dire que la moitié de la population française a 42 ans au plus. Et enfin
comme , on peut dire que les trois quarts de la population française ont un âge inférieur ou
égal à 62 ans.
17
1. Les Européens ont davantage émis de dioxyde de carbone que la moyenne mondiale cette
année-là.
2. La Chine a vu ses émissions de carbone fortement augmenter au cours des dernières
décennies.
3. La population des États-Unis est - parmi les populations présentées - celle ayant le plus fort
bilan carbone par habitant depuis les années 1960.
4. Le bilan carbone mondial a augmenté de façon régulière.
5. L’Inde a approximativement dégagée tonnes de
en 2017.
1. En entrant les listes dans la calculatrice, on obtient :
○ Nadal : aces ; ace et aces donc la série a un écart
interquartile de 3.
○ Djokovic : aces ; aces et aces donc la série a un écart
interquartile de 3.
○ Isner : aces ; aces et aces donc l’écart interquartile est
de 15.
2. Celui qui a fait le plus d’aces par partie est John Isner car il a la plus grande médiane.
3. Les joueur les plus réguliers sont ceux avec un faible écart interquartile (3) : Rafael Nadal et
Novak Djokovic. Pour les départager on utilise l’étendue : elle est plus faible chez Rafael
Nadal ( ), Nadal est donc le joueur le plus régulier depuis le début de l’année.
1. Les joueurs sont notés sur 100 dans tous les domaines.
2. Pogba est meilleur que Kanté en tirs, en passes, en dribbles et en physique.
3. Kanté a environ 15 points de plus en défense que Pogba.
4. La note physique de Pogba est comprise entre 80 et 100.
5. Pogba est meilleur que Kanté au niveau des tirs et des passes, avec une différence plus
significative sur le plan des tirs. De son côté Kanté est meilleur que Pogba au niveau de la
défense et de la vitesse avec un écart plus significatif sur le plan de la défense. Concernant le
physique et les dribbles, les joueurs ont un niveau similaire, même si Pogba a une note
légèrement supérieure à celle de Kanté.
Si on s’intéresse maintenant à leurs notes médianes :
○ Les notes de Pogba sont : 68 ; 74 ; 79 ; 84 ; 84 ; 88 donc la médiane est la moyenne
entre les valeurs centrales 79 et 84 : elle vaut ainsi 81,5.
○ Les notes de Kanté sont : 66 ; 76 ; 81 ; 82 ; 82 ; 84 donc la médiane est la moyenne
entre les valeurs centrales 81 et 82 : elle vaut ainsi 81,5.
De façon générale on peut donc dire que les deux milieux sont d’un niveau équivalent car ils
ont la même médiane.
1. On peut, par exemple, utiliser les fonctionnalités de la calculatrice pour trouver que
et que l’écart interquartile vaut .
2. On constate que les indicateurs ne changent pas.
3. On constate que les indicateurs ne changent pas.
4. Si on augmente les valeurs extrêmement grandes cela n’a pas d’influence sur la médiane et
l’écart interquartile. Il n’y en a pas non plus si on réduit les valeurs extrêmement petites.
18
1. On note les valeurs ordonnées de la série. On a et . Donc
est la 2e valeur de la série et la 4e valeur de cette série. On prend donc ,
et . Puis on complète la série en prenant en compte que est
forcément une valeur inférieure ou égale à 5 et forcément une valeur supérieure ou égale
à 7. La série : 1 ; 5 ; 6 ; 7 ; 9 convient par exemple.
2. On procède de même. On a et . Donc est la 3e valeur de la
série et sa 8e valeur. On prend donc , . Et, comme
, on a la médiane de la série qui se trouve entre la 5e et la 6e valeur de la série
donc . Prenons par exemple . On complète ensuite la

série en prenant en compte que et sont forcément des valeurs inférieures ou égales à
5, est forcément une valeur comprise entre 5 et 6, est forcément une valeur comprise
entre 6 et 9 et que et sont supérieures ou égales à 9. Par exemple, la série :
1; 4; 5; 5; 6; 6; 8; 9; 9; 10 convient.
3. L’intervalle interquartile de cette série vaut 1 donc . De plus on a
et , donc est la 3e valeur de la série et sa 8e valeur. On
prend donc , . Et, comme , on a la médiane de la
série qui se trouve entre la 5e et la 6e valeur de la série donc . Prenons

par exemple . On complète ensuite la série en prenant en compte que et
sont des valeurs inférieures ou égales à 6, ne peut valoir que 6, est une valeur
comprise entre 6 et 7 et et sont supérieures ou égales à 7. Par exemple, la série : 1; 5;
6; 6; 6; 6; 7; 7; 9; 10 convient.
1. La médiane de cette série est de 530 g donc au moins la moitié des shinais ont un poids
inférieur ou égal à 530 g.
2. Environ 50% des shinais ont une masse comprise entre 505 et 530 g.
Environ 50% des shinais ont une masse comprise entre 520 et 540 g.
Environ 50% des shinais ont une masse comprise entre 530 et 570 g.
3. Comme g et que g, l’écart interquartile vaut g.
4. La production est satisfaisante. Seuls quelques shinais ne seront pas homologués.
1. L’album « Beyoncé » est l’album contenant les chansons les plus longues : c’est cet album
qui a les plus grandes valeurs de premier quartile, de médiane et de troisième quartile, ainsi
que la plus grande longueur maximale de chanson. Au contraire les chansons les plus
courtes sont contenues sur l’album « Lemonade » : cet album a les plus petites valeurs de
premier quartile, de médiane et de troisième quartile, ainsi que la plus petite longueur
maximale de chanson.
2. En se rappelant que, sur ces diagrammes, 4 minutes 30 = 4,5 minutes on peut lire
graphiquement que l’album dont au moins la moitié des chansons durent plus de 4 minutes
30 est l’album « Beyoncé ».
3. L’écart interquartile et l’étendue (la différence entre la longueur maximale et la longueur
minimale d’une chanson de l’album) de l’album « Everything is Love » sont les plus petits de
tous les albums. Il s’agit donc l’album dont la durée des chansons est la plus uniforme.
4. Dans ces statistiques il manque le nombre de chansons par album, c’est-à-dire l’effectif de
chacune de ces séries.
19
1. Le minimum de cette série est 279 g, son maximum est 320 g. Le premier quartile de cette
série est 295 g, son troisième quartile est 304 g donc son écart interquartile est 9. Et enfin la
médiane de cette série est 299 g.
2. On vérifie assez simplement qu’on a bien puisque la médiane de la série
est de 299 g ; qu’on a bien aussi et puisque le premier quartile de
cette série est 295 g et son troisième quartile est 304 g. Et enfin on vérifie tout aussi
simplement que l’écart interquartile est bien compris dans . La
dernière condition n’est, par contre, pas vérifiée : en effet il y a 15 valeurs en dehors de
l’intervalle c’est à dire qu’il y a
des valeurs de la série en dehors de cet intervalle. Ce

pourcentage est plus élevé que le minimum requis. La machine n’a donc pas réussi le test.
Exercices d’entraînement partie 2

1. On commence par calculer le nombre moyen de buts marqués lors des coupes du monde :
buts. Il y a donc une moyenne de 2,8

buts marqués par match lors des coupes du monde. En utilisant la calculatrice on trouve un
écart-type correspondant valant buts.
2. Le nombre de buts marqués lors des match joués par la France est très proche de la
moyenne. Le nombre de buts des parties jouées par l’Allemagne semble, par contre, assez
éloigné. Pour vérifier que ce nombre est, en effet, très éloigné de cette moyenne calculons
. Comme , on peut alors dire que le nombre de buts des parties
jouées par l’Allemagne est très en-dessous de la moyenne.
1. D’après la linéarité de la moyenne (propriété page 274 du manuel), on peut dire que la
moyenne sera égale à € l’an prochain.
2. En augmentant tous les salaires de 100 €, on ne modifie pas l’écart-type (les écarts ne
changent pas). Cependant en multipliant tous les salaires par 1,1 les salaires vont se dilater
et les écarts s’agrandirent. L’écart-type va donc augmenter.
1. Grâce à la calculatrice on obtient : mails et mails.
2.
a. Les valeurs qui feraient baisser en même temps et si leur effectif augmentait sont
les valeurs de la série comprises entre et . Il n’y a que
deux valeurs qui correspondent : 4 et 5.
b. Les valeurs qui feraient augmenter en même temps et si leur effectif augmentait
sont les valeurs supérieures à c’est à dire 8, 9 et 10.
On s’intéresse uniquement à l’écart-type et on regarde la dispersion des hauteurs des barres par
rapport à la moyenne possible (dans les trois cas autour de 35) : plus les valeurs de la série
s’éloignent de 35, plus l’écart-type sera élevé. La série 1 correspondant donc à celle de moyenne
34,6 et d’écart-type 1,5 car il s’agit de la série avec la plus petite dispersion et donc le plus petit écart-
20
type. Au contraire la série 3 est la série présentant le plus de dispersion autour de sa moyenne, elle
correspond donc à la série de moyenne 35,1 et d’écart 3,6. Et enfin la série 2, correspondant à la
restante : la série de moyenne 34,8 et d’écart-type 3,2.
1. Pour l’application 1, l’effectif total de votants est de 966 personnes. À l’aide de la calculatrice
on obtient une moyenne des votes valant et un écart-type de
. Pour l’application 2 maintenant, l’effectif total des votants est de 1028
personnes, la moyenne des notes est de et on trouve un écart-type de
.
2. Le nombre de votants est sensiblement le même et les moyennes obtenues sont bonnes et
identiques. Cependant, on a . Il y a donc plus de dispersion parmis les votes de
l’application 2. Certains des utilisateurs de l’application 2 sont vraiment mécontents de ses
services alors que les votants de l’application 1 sont sensiblement plus d’accord entre-eux.
On peut donc conseiller à Nirina l’application 1.
1. On utilise les fonctionnalités de la calculatrice. La méthode peut donc varier en fonction du
modèle utilisé.
2. La calculatrice donne les valeurs suivantes : et . Son paquet se situe
légèrement en deçà de ceux du centre d’examen car sa moyenne est presque d’un demi-
point inférieure à celle de ses collègues.
3. On passe l’effectif de 9/20 à 7 et celui de 19/20 à 2. La moyenne est maintenant de 9,82.
Cette moyenne est au final assez proche de celle du centre d’examen et le niveau de son
paquet de copies similaire à ceux de ses collègues.
1. Ronista a obtenu 4 notes durant le premier trimestre. On va les noter et . On a
, ce qu’on peut réécrire ainsi : . La

somme des points que Ronista a obtenu sur l’ensemble des 4 notes vaut donc .
2. En gardant les notations de la réponse précédente, on a . La note

qu’elle a obtenue au dernier contrôle est donc égale à .
3. Il faut compléter le programme comme ci-dessous.
4. Le programme ci-dessous fonctionne, par exemple.
21
1. La cible en bas à droite a des impacts très près du centre et peu dispersés, cette cible
correspond donc à une moyenne très proche de 0 et un écart-type très bas : (0,79 ; 0,19). La
cible en haut à droite a aussi des impacts peu dispersés, donc un écart-type très bas, mais
très éloignés du centre de la cible et correspond donc au couple (3,33 ; 0,55). La cible en bas
à gauche est celle possédant les impacts les plus dispersés et donc l’écart-type le plus grand
: elle correspond au couple (3,21 ; 1,42). Et enfin la cible en haut à gauche correspond au
couple restant : (2,84 ; 0,97).
2. Pour reconnaître un tireur expérimenté, on regarde les valeurs les moins dispersées ;
autrement dit, les écart-types les plus faibles. La cible en bas à droite correspond à un tireur
expérimenté, les cibles à gauche correspondent à des tireurs débutants et la cible en haut à
droite correspond à un tireur ayant mal réglé son viseur.
1. La valeur 200 est l’effectif total de la série. Pour l’obtenir on doit entrer en H2 la formule
suivante : « =SOMME(B2:G2) ».
2. On doit entrer en B3 la formule suivante : « =B2*B1 ».
3. Pour obtenir la moyenne de la série dans la cellule H3 il faut entrer la formule suivante :
« =SOMME(B3:G3)/H2 ». On obtient une moyenne de .
4. On doit entrer en B4 la formule suivante : « =B2*(B1-$H3)^2 ». Le $ dans la formule sert à
fixer la référence à la colonne H.
5. Pour obtenir l’écart-type dans la cellule H4 on doit entrer la formule suivante :
« =RACINE(SOMME(B4:G4)/H2) ». On obtient un écart-type de .
1.
a.
b. On obtient les moyennes et les écarts-types suivants :
● Pour le sport % et %.
● Pour les information : % et %.
● Pour les fictions françaises : % et %.
● Pour les fiction américaines : % et %.
● Pour le divertissement : % et %.
● Et enfin, pour le cinéma : % et %.
2. Les français s’informent peu à la télévision en moyenne sauf l’année de la présidentielle
(2017) où il y a eu un sursaut. Ils sont davantage intéressés par le sport, les fictions et les
divertissements (qui ont les moyennes d’audience les plus élevées).
Les français regardent de façon plus régulière les fictions françaises et les divertissements
que les fictions américaines ou le sport. En effet les écarts-types des fictions françaises et
des divertissements sont plus faibles que pour les fictions américaines et le sport : les
audiences des fictions américaines et du sport varient beaucoup selon les années.
On utilise le mode statistiques de la calculatrice : on entre les notes dans une première liste puis les
coefficients dans une seconde liste. On demande d’afficher les indicateurs de la première pondérée
par les valeurs de la seconde liste et on obtient une moyenne de . On peut donc estimer
qu’Ismaël a obtenu autour de 11,74/20 au bac.
22
1. Ajouter fois la valeur ça revient à multiplier par . La moyenne de cette série
s’exprime donc comme suit : .

2. Il y a donc toujours fois la valeur , mais on a désormais fois la valeur , ce qui nous
laisse fois la valeur , la moyenne de cette série s’exprime donc désormais ainsi :
1. À l’aide de la calculatrice on obtient une moyenne de m et un écart-type de
m.
2.
a. On a les conversions suivantes :
Taille en
pieds-pouces 5’7” 5’9” 5’10” 5’11” 6’0” 6’1” 6’2” 6’4
Taille en
pouces 67” 69” 70” 71” 72” 73” 74” 76”
b. À l’aide de la calculatrice on obtient une moyenne de et

un écart-type de .
3. On convertit la moyenne et l’écart-type des joueuses états-uniennes en mètres et on obtient :
cm cm m et
m.
Les joueuses états-uniennes sont donc en moyenne plus petites que les joueuses chinoises
mais les tailles des joueuses chinoises sont plus dispersées que celles des joueuses états-
uniennes.
1. La série ci-dessous fonctionne, par exemple.
Valeur 1 4
Effectif 10 10
2. La série ci-dessous fonctionne, par exemple.
Valeur 2 3
Effectif 10 10
Exercices de synthèse
1. L’INSEE a fait la somme de tous les salaires français puis l’a divisée par le nombre de
salariés français.
2. Au moins la moitié des salariés français gagnent moins de 1 797 €.
3. Les valeurs extrêmes ont un fort impact sur la moyenne mais n’ont que peu d’influence sur la
médiane. Ici, comme le salaire minimum français net en équivalent temps plein est de
23
1 136 €, il n’y a pas de valeurs extrêmes dans les bas salaires. Ce sont donc les hauts
salaires qui influent sur le salaire moyen mais qui n’impactent pas le salaire médian.
4. Parmi la moitié de français qui gagnent plus de 1 797 €, une partie ont un salaire très
important, par exemple les PDG des grandes entreprises. Ces salaires sont si élevés qu’ils
permettent à la somme des salaires français d’atteindre un très haut montant. Ceci engendre
une moyenne assez élevée. Cependant, ces hauts salaires n’impactent pas la médiane. En
effet, parmi la moitié supérieure des salaires, il n’y a pas de différence entre un haut salaire et
un très haut salaire pour le calcul de la médiane.
1. La moyenne d’âge du Club de l’ouest est de
ans.
La moyenne d’âge du Club de l’est est de
ans.
Les informations trouvées sur le site des deux clubs étaient donc correctes.
2. Comme les effectifs totaux des deux clubs sont égaux à 35, dans les deux séries, la médiane
se trouve à la 18e valeur. On obtient ans et ans. Et comme
et , les 1e quartiles sont la 9e valeur de leur série
respective et leur 3e quartile est leur 27e valeur. Ainsi dans le club de l’ouest, l’écart
interquartile est de ans. Dans le club de l’est, l’écart interquartile
est de ans.
3. On constate que la médiane du club de l’est est de 42 ans, comme l’âge d’Aiko tandis que
celle de l’ouest est de 58 ans. Si la médiane avait été affichée, on aurait pu savoir qu’au
moins la moitié des membres du club de l’ouest ont plus de 58 ans et Aiko aurait pu savoir
que le club était constitué en grande partie de retraités. Si la médiane et l’écart interquartile
du club de l’est avaient été consultables, Aiko aurait pu savoir qu’avec un écart de 9 ans et un
âge médian de 42 ans, une grande partie des membres de ce club allaient avoir un âge
proche du sien et donc un profil davantage compatible.
1. Dans le texte on peut lire : « Dans le même temps, ceux des 40 % les moins aisés, ajustés de
l'inflation, ont décliné, indique le rapport publié tous les trois ans. » On peut ainsi supposer
que pour les 50 % des moins aisés, les revenus ont baissé, et donc que la médiane a baissé.
En effet si le groupe des revenus faibles voit son salaire baisser, la médiane des salaires va
aussi baisser car celle-ci est la plus grande valeur des 50 % des plus bas salaires.
2. « Les revenus des 10 % les plus riches ont augmenté de 10 % entre 2010 et 2013 pour
s'inscrire à 397 500 dollars par an (307 000 euros) » : on peut en déduire que la somme de
tous les revenus en 2013 est plus grande qu’en 2010. Ces revenus les plus hauts sont
tellement importants qu’une hausse de 10 % de ceux-ci entraîne forcément une hausse de la
somme totale des revenus, et ce même si les faibles revenus baissent.
3. Dans cet exemple, la moyenne nous indique la somme totale d’argent gagnée par les états-
uniens rapportée à un habitant, sans s’intéresser au nombre de personnes qui touchent cette
somme. La médiane nous indique, quant à elle, le salaire central des états-uniens lorsque
leurs revenus sont classés par ordre croissant. Il indique donc le revenu de la majorité des
états-uniens sans s’intéresser aux revenus extrêmes (très élevés ou très bas).
1. Dans les deux cas, il faut utiliser les mêmes unités de mesure. On convertit donc - par
exemple - les températures de Chicago en degrés Celsius.
24
Mois J F M A M J J A S O N D
Température en °F 32 39 41 57 59 75 82 79 72 57 39 27
Température en °C 0 4 5 14 15 24 28 26 22 14 4 –3
On obtient pour Rome les indicateurs suivants : °C et °C.
Et pour Chicago les indicateurs suivants : °C et °C.
Bien qu’étant à la même latitude, en moyenne à midi en 2017, il a fait plus chaud à Rome de
9 °C qu’à Chicago. Et d’après l’écart-type on peut aussi dire que les températures ont été
plus homogènes à Rome qu’à Chicago.
2. Les différences de température entre la côte est nord-américaine et l'Europe de l'ouest sont
dues aux anticyclones et aux courants atlantiques. L'Europe reçoit davantage de courants
venus des caraïbes (gulf stream) alors que l'Amérique du nord les reçoit plutôt du nord.
L'Europe est donc réchauffée, surtout en hiver. Les températures sont ainsi plus homogènes
en Europe.
1. Soit la somme des valeurs de la première série. On sait que et donc que m²
. De même on a .
Soit la somme des valeurs de la série globale. On a et , donc
.
2. Cas 1 : On suppose que .
On sait qu'au moins 50 % des valeurs de sont inférieures ou égales à donc
également à , et au moins 50 % des valeurs de sont inférieures ou égales à ;
donc au moins 50 % des valeurs de sont inférieures ou égales à , et ainsi
. De même, au moins 50 % des valeurs de sont supérieures ou égales à , et au
moins 50 % des valeurs de sont supérieures ou égales à donc également à ;
donc au moins 50 % des valeurs de sont supérieures ou égales à , ainsi .
Cas 2 : On suppose maintenant que .
Le raisonnement est le même que dans le cas 1 en inversant et , et on obtient
donc le même résultat.
3. On obtient les indicateurs suivants pour la série : et .
On obtient les indicateurs suivants pour la série : et .
La série est constituée des valeurs : –1 ; 0 ; 1 ; 6 ; 8 ; 9 et 10. La moyenne de cette série
est donc et sa médiane vaut donc .
On vérifie qu’on a bien : . De plus est bien compris entre et

car .
1. Ce groupe représente le tiers des ménages français. Ce sont les ménages les moins aisés.
2. Il faut ordonner de façon croissante la série des revenus des ménages français. Puis il faut
diviser le nombre de ménages français par 3. Ce résultat nous donne le nombre de revenus
que l’on va sélectionner : on sélectionne alors les revenus les plus faibles. On sélectionne
ensuite le même nombre de revenus mais des plus grands de la série et on obtient le 3e
tercile. Le 2e tercile correspond au reste des ménages.
3. Le tercile des ménages les moins aisés a vu son nombre de fumeurs augmenter de 2000 à
2016. Le tercile des ménages moyennement aisés a vu son nombre de fumeurs légèrement
25
augmenter ou baisser de 2000 à 2016. Et en ce qui concerne le tercile des ménages les plus
aisés, son nombre de fumeurs est en baisse quasi-constante de 2000 à 2016. Enfin, pour
toutes ces catégories de français, leur nombre de fumeurs est en baisse entre 2016 et 2018.
Note au professeur : On pourra débattre avec les élèves des causes de ces différences d’évolution.
Quelques pistes pour la discussion avec les propos de Viêt Nguyen-Thanh, responsable de l'unité
Addictions de Santé publique France : « Globalement, dans le domaine de la santé publique, les
personnes les plus à l'aise sont les premières à bénéficier des dernières avancées et
recommandations. La diffusion de l'innovation sociale les touche d'abord » ou encore « Plus on subit
la précarité, plus il est difficile de se projeter dans l'avenir et donc de se soucier de sa santé sur le
long terme. Le quotidien, avec ses soucis financiers par exemple, prend le dessus. Quand on se
demande si l'on va réussir à payer son loyer le mois prochain, on a du mal à faire des projections sur
plusieurs années. »
1. Les sections sont de tailles différentes car le nombre total de militaires morts n’était pas le
même chaque mois.
2. Ces diagrammes montrent que les maladies contractées par les militaires à l’hôpital causent
bien plus de morts que les blessures endurées sur le champ de bataille. Il était alors urgent
de réformer la gestion et l’hygiène des hôpitaux pour endiguer les pertes humaines. L’intérêt
d’une telle représentation est son aspect très visuel : les différentes proportions apparaissent
clairement. Cela permet de faire passer aisément le message voulu à des personnes non-
initiées aux statistiques comme l’étaient les parlementaires et haut-fonctionnaires de l’époque
qui étaient alors responsables des hôpitaux.
1. Lison a calculé sa moyenne annuelle avec la formule suivante :
Mais la méthode de calcul des établissements scolaires est différente : ils commencent par
calculer les moyennes trimestrielles puis font la moyenne de ces moyennes pour calculer la
moyenne annuelle. Ainsi on a :
- Moyenne du 1er trimestre de Lison : .
e
- Moyenne du 2 trimestre de Lison : .
- Moyenne du 3e trimestre de Lison : .
- Et donc sa moyenne annuelle est de : .
2. Cet écart est dû à ce qu’on appelle un effet de structure : Dans le calcul des établissements
scolaires on attribue autant de poids pour chaque trimestre dans le calcul de la moyenne
annuelle tandis que dans le calcul de Lison le second trimestre prend davantage
d’importance que les autres trimestres car il contient quatre notes, alors qu’il n’y en a que
trois au premier et seulement deux au dernier. Cela donne donc davantage de poids au
second trimestre, et comme ce trimestre est celui possédant les meilleures notes, la moyenne
annuelle calculée par Lison a été gonflée.
1. La moyenne devrait être supérieure à la médiane car il y a davantage de valeurs extrêmes
hautes que de valeurs extrêmes basses.
2. Comme l’effectif total est de 26, la médiane est comprise entre la 13e et la 14e valeur de la
série, on obtient ainsi . La moyenne de la série se calcule avec la formule suivante :
. Et on a bien .
26
3. On a donc le premier quartile est la 7e valeur de la série. Ainsi, . On a

de plus donc le troisième quartile est la 20 e valeur de la série. Ainsi,
et l’écart interquartile vaut donc 6.
1. 895 lycéens ont été interrogés.
2. 142 lycéens mettent entre 20 et 30 minutes pour se rendre au lycée (20 inclus et 30 exclu).
3. On pourrait assimiler chaque classe par la valeur du milieu de son intervalle, par exemple
remplacer l’intervalle par la valeur 5. En calculant la moyenne en faisant cette
approximation on obtient :
minutes.
La série ci-dessous est une solution possible.
La moyenne vaut bien . La médiane est entre la 10e et

la 11e valeur de la série, elle vaut donc 2. Le 1e quartile est la 5e valeur de la série et vaut donc –1. Le
3e quartile est la 15e valeur de la série et vaut donc 4. Ainsi l’écart interquartile vaut bien
.
Voici les trois autres solutions.
Simone a un chien, deux chats et un quatrième animal qui n’est pas un mammifère ni une poule : un
perroquet par exemple.
Il y a en tout 8 possibilités pour écrire 36 comme produit de 3 facteurs :
1.
2.
3.
4.
27
5.
6.
7.
8.
La deuxième indication de Mehmet concerne la somme des âges de ses trois enfants. On effectue
donc la somme des facteurs obtenus grâce à la première indication.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Puisque Yasmine n’a pas trouvé les âges des enfants de Mehmet grâce à la deuxième indication,
cela signifie que cette indication doit concerner plus d’une possibilité : la somme des âges des
enfants de Mehmet est donc égale à 13, la seule somme qui apparaît plus d’une fois dans la liste, et
les enfants de Mehmet ont soit 1 an, 6 ans et 6 ans ; soit 2 ans, 2 ans et 9 ans. Enfin la dernière
indication de Mehmet consiste à dire à Yasmine que parmi ses enfants il y a une aînée : le cas 1 ans,
6 ans et 6 ans n’est donc pas possible. Les enfants de Mehmet ont donc 2 ans, 2 ans et 9 ans.
On sait que la moyenne de et est 1,5. On peut donc écrire ce qui peut aussi
s’écrire et donc .
On sait que la moyenne de et est –2. On peut donc écrire ce qui peut aussi s’écrire
et donc .
Enfin, la moyenne des trois nombres est égale à 3, on a donc ce qui peut aussi
s’écrire . On remplace alors et par les résultats trouvés précédemment ce qui
donne : , donc . Et ainsi et donc
et .
28

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Chapitre 10 : Statistiques descriptives

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Ce que dit le B.O. :

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Pour le traitement A on a en moyenne % de réussite.

1. Le traitement A a un taux moyen de réussite de % pour les patients

2. Le traitement B a un taux moyen de réussite de % pour les patients

1. Le traitement A a un taux moyen de réussite de % pour les patients

2. Le traitement B a un taux moyen de réussite de % pour les patients

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1. On a administré le traitement A dans % des cas présentant de petits

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Exercices d’entraînement partie 1

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5. L’écart interquartile de cette série vaut .

2. On a donc la médiane est comprise entre la 15 e et la 16e valeur de la série. On

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donc . Prenons par exemple . On complète ensuite la

série qui se trouve entre la 5e et la 6e valeur de la série donc . Prenons

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des valeurs de la série en dehors de cet intervalle. Ce

Exercices d’entraînement partie 2