TED BUNDY

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les jurés, je tiens à

retracer devant vous la succession d’épreuves qu’a endurées mon
client. Ces dernières ont poussé un enfant à développer des traits
d’un psychopathe.
Tout d’abord, mon client est né hors mariage, et vu que l’avortement
était illégal dans les états unis d’Amérique pendant les années 40,
Ted fut accueilli au début par sa famille comme indésiré et a été
élevé sur le fait que ses grand-parents étaient ses parents, qui
commencèrent à l’apprécier petit à petit, et que sa mère Louise était
sa sœur.
Cependant le grand père de Ted, Samuel Cowell, était des fois très
gentil avec Ted, et des fois il se mettait en colère pour la moindre des
choses, et quand Ted avait 5 ans, sa famille a commencé à remarquer
que des couteaux disparaissaient, jusqu’à l’instant où Louise le
surprend en train d’en cacher un sous son lit et l’enfant ne sut pas se
justifier. Ce qui veut dire que l’idée de tuer son grand-père a traversé
l’esprit de Ted depuis qu’il avait 5 ans à cause de ses troubles
bipolaires.
Quand Ted avait 6 ans, sa mère s’est mariée avec un jeune cuisinier
nommé Johnny Bundy, de qui Ted prend son de famille, avec qui elle
a eu 2 filles et 2 fils sans ne jamais dire qu’elle est la mère de Ted et
en le laissant dans le doute car il l’appelait des fois ‘maman’ et des
fois ‘Louise’.
Et pendant l’adolescence de Ted, quand il avait 15 ans, il a commencé
à se montrer violent avec ses camarades comme par exemple quand
quelqu’un le frappait pendant un jeu il réagissait en commençant
une bagarre avec son camarade, et une autre fois il a battu son
camarade avec un bâton juste pour savoir ce que ça faisait, et une
autre fois il avait cassé une assiette sur la tête de son ami sans
aucune raison, mais ses parents ont jugé ça comme normal et
comme quoi c’était une crise d’adolescence sans sentir l’obligation de
devoir parler avec leur enfant ou de l’emmener chez un psychologue.
La violence de Ted peut être expliquée par le fait qu’il était différent
des autres adolescents même dans son style vestimentaire car il
préférait s’habiller formellement, pensait à avoir de bonnes notes et
à être riche et en plus de ça, il avait honte de faire partie d’une
famille de la classe moyenne et pour exprimer sa supériorité envers
les autres, il se montrait violent.
Et peu après, Ted avait finalement su que Louise était sa mère en
fouillant dans des documents appartenant à sa mère après que son
cousin l’ait traité d’un batard, et alors il arrêta de s’adresser à Johnny
comme son père et perd confiance en ses parents et donc sa perte de
repères pendant son adolescence.
Pendant sa première année de l’université, Ted a eu une petite amie
Diane Edwards qui était belle, intelligente et appartenait à la classe
bourgeoise et qui formait pour lui l’image de la femme idéale. Et en
plus du fait qu’il était un sadique, c’était quand Diane avait décidé de
mettre fin à leur relation que Ted Bundy a développé sa haine pour
les étudiantes et devient nommé le tueur des femmes ou tueur
d’étudiantes.
Ted Bundy avait le comportement d'un psychopathe, c'est quelqu'un
qui parait totalement normal mais en réalité est dépourvu
d'empathie et de culpabilité et par conséquent il ne mesure pas la
conséquence de ses actes quoi qu'il fasse et n'arrive pas à faire la
différence entre le mal et le bien.
À cela s'ajoute le facteur de perversité, le plaisir que prend le
meurtrier pendant l'acte qui lui donne un sentiment de toute
puissance, car comme cité auparavant, Ted Bundy exprimait sa
supériorité envers les autres même pendant son adolescence en se
montrant violent envers eux.
Et en rappelant le fait que Ted Bundy n’avait jamais connu son père,
Patrick Mullany, qui était agent spécial et instructeur à l’académie du
FBI, explique que lorsqu’un enfant n’a pas connu l’influence d’un
père, il peut y avoir un rejet de la mère et que quand il passe à l’acte,
c’est comme s’il cherchait à punir sa mère en faisant du mal à ses
victimes innocentes.

C’est pourquoi, je vous demande, Mesdames et Messieurs les jurés,

de faire preuve d’indulgence en ce qui concerne la peine de mort par
électrocution, non pas à l’égard d’un criminel, mais à l’égard d’un
homme malheureux qui a eu une terrible enfance sachant que c’est
la période pendant laquelle une personne construit sa personnalité,
et qu’il devrait aller à un hôpital psychiatrique pour essayer de
soigner ses troubles mentaux.