Torde la Vérité: Une drame romantique

basé sur l'amour, les mensonges et la

perte C.S. Pearson
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ur-les-mensonges-et-la-perte-c-s-pearson/
 Tordre
la
Vérité

C.S. Pearson
 PROLOGUE
Je m'appelle Nicole Marie Anderson. Je suis née à Fernie, en
Colombie-Britannique, au Canada. Ma vie a été un véritable tour de
montagnes russes. La meilleure partie de mon enfance a été ma
sœur, Chloé. Elle l'a rendue meilleure à bien des égards. Nous avions
une différence de dix-sept ans, alors elle s'est surtout occupée de
moi. Mes parents n'étaient pas ce qu'on pourrait appeler aimants. Ils
subvenaient bien à nos besoins, mais ils ne nous faisaient jamais
sentir qu'ils étaient compris et ne se souciaient pas de soutenir nos
espoirs et nos rêves.
Nos parents étaient plus intéressés par leur vie que par la nôtre.
Ils ont travaillé dur pour économiser de l'argent afin de pouvoir
prendre leur retraite le plus jeune possible. Tout leur argent
supplémentaire allait dans leur fonds de retraite. Ils n'ont pas
ressenti le besoin d'économiser pour nous aider à payer nos études,
car ils n'étaient pas d'accord avec ce que nous voulions étudier.
Je me souviens avoir été plus triste qu'heureuse en grandissant.
Tous mes souvenirs heureux étaient ceux de ma sœur. Et quand elle
s'est mariée, j'ai cru que j'allais être toute seule. Son mari, Jayden,
m'a fait sentir que j'étais la bienvenue dans leur maison quand je le
voulais. Ils avaient un mariage solide comme le roc, ils s'aimaient et
se respectaient mutuellement.
Je n'avais pas beaucoup d'amis et je n'avais aucune envie de
sortir avec quelqu'un. Jusqu'à ce que je rencontre Chase Williams le
jour de mon 17e anniversaire, lors d'une fête commune à laquelle
nous étions tous deux invités. Avec le recul, c'était le coup de
foudre. Même si, à l'époque, j'avais l'impression que la théorie de
l'éternité heureuse n'existait pas et que je voulais éviter les chagrins
d'amour.
Je n'avais jamais imaginé que ma vie serait remplie de quantités
considérables d'amour, de mensonges et de pertes. Avoir le cœur
brisé semblait interminable depuis mon plus jeune âge. La bombe a
éclaté huit mois après mon dix-septième anniversaire. Je n'arrivais
pas à croire ce qui se passait et je ne savais certainement pas quoi
faire de toutes ces informations.
*Il s'agit d'un roman de fiction avec un langage fort, un contenu
sexuel et des scènes tragiques.
 REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier mon mari de m'avoir soutenue tout au long de ce roman. Des
problèmes de santé m'ont empêchée d'écrire régulièrement, mais je suis ravie de l'intrigue.
Pour tous mes lecteurs qui m'ont soutenue, je suis immensément reconnaissante. J'espère
que vous l'apprécierez tous. Vous pouvez me suivre sur Facebook. N'hésitez pas à
m'envoyer un courriel pour toute question ou commentaire.
pearsoncindy1973@gmail.com
https://www.facebook.com/sterlingcindy.sanbornpearson/
 CHAPITRE 1
J'ai été le premier bébé à naître en l'an mil neuf cent quatre-
vingt-dix. Sorti comme une balle à une minute après minuit, je
pesais sept livres, six onces et vingt pouces de long. Je suis née à
l'hôpital Elk Valley, dans la petite ville de Fernie, en Colombie-
Britannique, au Canada. Mes parents m'ont appelée Nicole Marie
Anderson. Ce fut une énorme surprise pour mes parents, car ma
mère est tombée enceinte de moi à trente-six ans. J'ai une sœur qui
a dix-sept ans de plus que moi. Mes parents ont essayé de concevoir
pendant six ans après ma sœur, mais ont cessé d'essayer. Ma mère a
donc été choquée d'apprendre qu'elle était à nouveau enceinte.
Pendant la majeure partie de mon enfance, je me suis sentie comme
un fardeau pour mes parents. Ils me donnaient tout ce dont j'avais
besoin, mais ne nous gâtaient jamais, ma sœur et moi, comme les
autres enfants que nous connaissions. Peu de temps après ma
naissance, nous avons déménagé à Vancouver pour nous rapprocher
de l'université de ma sœur. Elle a été acceptée dans le programme
d'art culinaire du Vancouver Community College. Ma soeur Chloé
avait l'intention d'ouvrir son propre restaurant de cuisine fine dans le
futur.
Chloé était une beauté naturelle, grande, cinq-sept ans, avec des
cheveux blonds, des yeux bleus, et des courbes à tous les bons
endroits. Les hommes la draguaient toujours. Elle n'était pas
intéressée par les rencontres, elle se concentrait sur l'école. Tout a
changé quand elle a rencontré Jayden à 22 ans. La façon dont ils se
regardaient était magique à regarder. C'était des âmes sœurs, et
j'espérais que cela m'arriverait quand je serais plus âgée.
J'avais plus d'affection de ma soeur Chloé que de mes parents.
Ils n'étaient pas chaleureux avec nous, mais très stricts et religieux.
Chaque dimanche, nous devions aller à l'église, ce que ma sœur et
moi détestions. Ce que nous aimions, c'était nous habiller et le
brunch après. Nous allions toujours au même restaurant chaque
dimanche. Leurs brunchs étaient des buffets. Il y avait tellement de
choix qu'on ne devait jamais manger la même chose deux fois de
suite.
Mes parents Samantha et David se sont mariés à dix-huit ans
après être sortis ensemble pendant deux ans et ont eu ma sœur
Chloé un an plus tard. Ma sœur jure qu'ils étaient plus affectueux il y
a quelques années, mais sa rébellion contre eux à l'adolescence les a
rendus durs et stricts. J'ai toujours pensé qu'un frère ou une sœur
plus âgée était censée ouvrir la voie au suivant, mais pas dans notre
maison.
Samantha avait toujours des yeux tristes et souriait rarement.
Avec son mètre soixante-dix et sa carrure de grange, elle était assez
intimidante pour un jeune enfant. David mesure 1,80 m et est bâti
comme un joueur de football de la ligne O. Ses yeux étaient plus
doux que ceux de ma mère, mais il souriait rarement et n'était pas
un homme de parole.
Même lorsque j'ai commencé à me faire des amis, mes parents
n'autorisaient que les soirées pyjama à la maison, ce qui rendait la
chose difficile. J'ai eu la chance d'avoir quelques bons amis. J'ai
toujours été très proche de ma sœur et je me confiais à elle pour
tout. Nous avions de bonnes discussions à cœur ouvert. Je ne me
suis jamais sentie à l'aise pour parler de quoi que ce soit à ma mère.
J'avais l'impression qu'elle me jugerait sans vraiment m'écouter.
Mes moments les plus heureux étaient avec Chloé. On riait et on
parlait pendant des heures. Quand elle s'est mariée à vingt-cinq ans,
j'ai eu l'impression de perdre un énorme morceau de ma vie. Je
n'avais que huit ans et je pensais avoir perdu la seule personne de
ma vie qui m'aimait vraiment. J'étais sa fleuriste et elle m'a fait
sentir que c'était aussi mon jour spécial. Autant j'étais heureuse pour
Chloe et Jayden, autant une partie de moi était jalouse de perdre ma
soeur.
Chloé m'invitait les week-ends et j'aimais vraiment son mari,
Jayden. C'était un homme gentil et aimant. Ils étaient le couple
parfait. Beaucoup plus aimant pour moi et pour l'autre que mes
parents. Chloé a eu les jumeaux un an et demi après son mariage.
Mes parents m'ont amené à l'hôpital pour rencontrer ma nièce et
mon neveu, Lily et Logan, le jour où elle a accouché.
 Même si Chloe et Jayden étaient très occupés, ils m'ont toujours
fait sentir que j'étais la bienvenue. J'ai adoré mes fin de semaine
avec eux et les bébés. Ma soeur aimait que j'aide et joue avec les
jumeaux. Chaque fois que Jayden rentrait avec des friandises ou des
cadeaux, il s'assurait que j'en avais aussi. C'était un sentiment
étrange d'être plus inclus dans la famille de ma sœur que dans la
mienne. Mes parents rendaient rarement visite à leurs petits-enfants
et quand ils le faisaient, ils n'étaient pas affectueux comme les
autres grands-parents que je connaissais.
Plus je vieillissais, plus mes parents devenaient stricts. Je
m'efforçais d'être un enfant obéissant et je faisais rarement quelque
chose contre les règles. Je n'étais pas un enfant parfait et j'allais à
l'encontre de certaines règles, mais rien de comparable aux autres
adolescents. À quatorze ans, je me suis rebellée contre mes parents.
Ils m'étouffaient, et je perdais pied. Je sortais en douce de la maison
pour aller voir mes amis à des fêtes. J'ai commencé à boire et à
fumer de l'herbe comme tout le monde à ces fêtes.
Après six mois de rébellion, mes parents m'ont envoyé vivre avec
ma soeur. Au fond, j'étais heureuse qu'ils l'aient fait car je me
sentais aimée et prise en charge par eux. Chez mes parents, c'était
le calme et la colère. J'avais l'impression de ne pas être à ma place.
Mes parents s'occupaient bien de moi, mais n'étaient pas attachés à
moi. Je ne faisais pas d'activités comme les autres enfants et le peu
que je faisais, c'était Chloé qui m'emmenait. Bon sang, je ne me
souviens même pas que mes parents aient fait quoi que ce soit avec
moi. C'était toujours ma soeur.
Parfois je me demandais pourquoi mes parents me gardaient.
Samantha aurait pu se faire avorter ou me faire adopter. La religion
est probablement la seule raison pour laquelle ils m'ont gardé. Dieu
merci, j'ai eu Chloé, Jayden et les jumeaux. Ils étaient moins stricts
et me permettaient d'aller à des fêtes. Ils ont discuté avec moi des
mauvais choix et de la façon dont ils pouvaient m'affecter à long
terme. Je buvais toujours lors des fêtes, mais pas autant que lorsque
je vivais chez mes parents. J'ai complètement arrêté l'herbe, car je
voulais être plus maître de mes actes.
 J'ai même appelé ma sœur à plusieurs reprises lorsque j'étais
trop ivre à une fête. Elle me laissait dormir et me parlait le
lendemain matin. Elle m'a même fait la conversation sur le sexe et
m'a expliqué que lorsque je me sentirais prête à faire l'amour, je
devais venir la voir pour qu'elle puisse me protéger.
Pour être honnête, j'avais 16 ans et je n'étais pas du tout
intéressée par les garçons. Oui, j'en ai trouvé des sympas et
mignons, mais rien de comparable aux autres filles. Je n'avais pas
ces gloussements stupides et ces papillons en présence de garçons.
Jusqu'à mon dix-septième anniversaire, je suis allée à une fête du
Nouvel An et j'ai rencontré Chase. Il était grand, au moins 1,80 m,
avec des muscles partout. Comme il était running back au lycée,
c'était logique. Il avait des cheveux noirs, des yeux noisette, une
peau chocolat et un sourire à tomber par terre.
Je savais que je n'étais pas le genre de type qu'il regarderait une
seconde fois. Il avait l'air d'aimer les brunes, et j'étais blonde, 1m75,
un peu trapue avec mes 45 kg. Il parlait à toutes les filles qui
ressemblaient à des pom-pom girls. En allant dans la cuisine pour
me chercher une bière, j'ai eu l'impression que quelqu'un me
regardait. Quand j'ai fermé la porte du frigo, il était à côté de moi
avec son grand sourire éclatant.
"Salut, je m'appelle Chase." Il a tendu la main pour serrer la
mienne.
"Salut, je m'appelle Nicole." Souriant et serrant sa main.
"Je ne vous ai jamais vu auparavant. Tu viens souvent aux party
de Haley?" Chase a demandé.
"En fait, c'est seulement la deuxième fois que je viens à une de
ses fêtes", ai-je répondu.
"Je suppose que je n'étais pas là la dernière fois, parce que je
t'aurais certainement remarqué."
"Hmmm, c'est quelque chose que tu dis à toutes les filles?" J’ai
répondu en riant.
"En fait, non. Je dis ce que j'ai en tête, pas ce que les gens
veulent entendre." Il m'a fait un clin d'oeil.
"Et si on sortait d'ici, Nicole, et qu'on allait se promener ?
J'aimerais apprendre à vous connaître."
 "Oh, allez, vous voulez vraiment apprendre à me connaître ou
entrer dans mon pantalon?" J'ai dit d'un ton impertinent.
"J'aime que vous soyez une insolente. Je promets d'être un
parfait gentleman."
Il a pris ma main et m'a fait sortir par la porte d'entrée. On s'est
tenu la main en marchant dans la ville. Il était époustouflant à
regarder, et ces yeux me faisaient fondre. Il se passait quelque
chose que je n'avais jamais ressenti auparavant. Était-ce de l'amour
ou du désir ? Je ne savais pas, c'était la première fois que je
ressentais quelque chose sexuellement. C'était un gars intelligent,
pas seulement un sportif. Il pouvait converser sur n'importe quel
sujet, rendant la soirée très intéressante. Marcher avec lui était plus
agréable que n'importe quelle fête à laquelle j'avais participé.
Il était fidèle à sa parole et était un vrai gentleman, mais au fond
de moi, j'espérais qu'il serait un peu plus fringant. Vers une heure du
matin, il m'a raccompagnée chez moi. Alors que nous nous
approchions de la porte d'entrée, il m'a lancé un regard qui m'a
donné toutes sortes de papillons avant de se pencher vers moi et de
m'embrasser à pleine bouche. C'était doux et tendre. Quand il m'a
légèrement mordu la lèvre, j'ai senti des picotements et la chair de
poule partout. C'était de loin la nuit la plus incroyable de ma vie.
Je ne savais pas si j'étais en train de tomber amoureuse, mais le
sentiment était incroyable. Chase m'a proposé un rendez-vous pour
le vendredi soir suivant. Merde, c'était seulement dimanche. Ça va
être la semaine la plus longue de ma vie. J'ai tourné et viré jusqu'à
ce que je m'endorme enfin vers quatre heures du matin. A sept
heures, je ne pouvais plus dormir et j'avais hâte de tout raconter à
Chloé à propos de Chase. C'était une bonne chose que je vive avec
elle car mes parents ne croyaient pas aux couples mixtes. Ils
pensaient que les gens devaient rester dans leur race.
J'ai descendu les escaliers en courant, espérant trouver Chloé
dans la cuisine. Elle préparait du café et le petit-déjeuner pour la
famille. Jayden vidait le lave-vaisselle. C'était si mignon de voir
comment ils travaillaient bien ensemble en tant que famille. Les
jumeaux ont maintenant sept ans et beaucoup d'énergie. Lily aimait
jouer au baseball et prendre des cours de danse classique. Logan
aimait jouer de la batterie et s'entraîner au football. Chloé et Jayden
les encourageaient à suivre leurs rêves. Ils les ont plus soutenus que
mes parents ne l'ont fait pour nous en grandissant.
"J'ai rencontré un gars hier soir." Je me suis lâchée.
"Vraiment? A quoi ressemble-t-il?" Chloe a demandé.
"Eh bien, c'est un running back pour sont équipe de football. Il
est extrêmement intelligent et le plus beau gars que j'ai jamais vu."
Je suis presque sûr que j'avais des pupilles en forme de cœur à ce
stade.
"Wow, tu as l'air d'une jeune femme très amoureuse."
"Quand pourrons-nous rencontrer ce jeune homme?" Jayden a
demandé.
"Il m'a proposé un rendez-vous pour vendredi soir. Il vient me
chercher à sept heures pour un dîner et un film."
"Eh bien, j'ai hâte de rencontrer ce jeune homme qui a rendu ma
soeur si nerveuse."
"S'il te plaît, ne dis pas à maman et papa que je sors avec
quelqu'un. Ils n'aiment déjà pas mes choix, et Chase n'aurait pas
leur approbation."
"Pourquoi ça, Nicole?" Jayden a demandé.
"Il n'est pas blanc et tu sais comment sont nos parents."
"Ne t'inquiète pas, ils ne l'entendront pas de notre bouche", a
répondu Chloé.
"Tu as dix-sept ans et tu es assez grande pour faire tes propres
choix", a dit Jayden et m'a embrassé sur la tête.
VENDREDI NUIT...
C'était la semaine la plus longue de ma vie. Maintenant que le
vendredi est enfin arrivé, j'étais nerveuse et excitée à la fois. Oh, et
la nausée était de plus en plus forte à chaque minute qui passait.
J'ai entendu frapper à la porte de ma chambre.
"Entre."
"Wow, tu es superbe dans cette robe", s'est exclamée Chloé.
"Tu es sûre? J'ai changé au moins dix fois et je ne suis toujours
pas sûre d'avoir fait le bon choix."
"Tu es absolument magnifique et je suis sûre que Chase
ressentira la même chose."
 Elle a marché jusqu'à mon lit et s'est assise. Elle a tapoté le
matelas pour me faire savoir qu'elle voulait que je m'assoie avec
elle.
"Je sais que nous avons eu la discussion sur le sexe. Je veux que
tu saches que tu peux me demander n'importe quoi, d'accord?"
"Oui, je sais, et merci. C'est normal que je sois aussi nerveuse?"
Chloé a ri et a dit, "Oui, parfaitement normal. Je me souviens de
mon premier rendez-vous avec Jayden. J'ai cru que j'allais vomir à
cause de tous ces papillons."
Après quelques minutes de silence, ma sœur a pris la parole :
"Tu as dix-sept ans maintenant et je pense qu'il faut que tu prennes
une contraception avant de te lancer dans une relation trop sérieuse
avec un garçon."
"C'est notre premier rendez-vous. Je ne prévois pas de faire
l'amour tout de suite. Mais bon sang, quand il m'a embrassée l'autre
soir, ça m'a donné des frissons de la tête aux pieds." Je n'ai pas pu
m'empêcher de sourire.
"C'est exactement pourquoi je pense que nous devrions prendre
rendez-vous avec Dre Prescott. J'appellerai lundi pour nous fixer un
rendez-vous à tous les deux. Je dois faire mon examen annuel, de
toute façon."
"Je suppose que tu as raison. Il vaut mieux être sûr que désolé."
"De plus, étant sous pilule, il est également important que vous
utilisiez toujours des préservatifs jusqu'à ce que vous soyez sûrs que
vous ne vous verrez qu'exclusivement. Il y a trop de maladies qui
circulent et je ne voudrais pas que tu attrapes quelque chose que tu
auras pour le reste de ta vie."
"Oh, crois-moi, je n'ai pas l'intention d'attraper quoi que ce soit.
Je promets d'être très prudent Chloé."
"Ça te donnera aussi une double couverture pour ne pas tomber
enceinte avant d'être prête."
Je pouvais entendre la sonnette de la porte. J'étais si nerveuse
que j'ai cru que j'allais m'évanouir. Chloé a dû voir la peur sur mon
visage.
"Oh chérie, tu vas passer une merveilleuse soirée. Sois juste toi-
même et il t'aimera comme nous le faisons tous." Chloé m'a
embrassé sur la joue et s'est levée.
"Allons-y. Je suis impatiente de rencontrer ce jeune homme."
Je l'ai suivie dans les escaliers. Chase serrait la main de Jayden
alors que je marchais vers eux.
"Wow, tu es magnifique, Nicole." Ils ont tous les deux dit à
l'unisson.
Je pouvais me sentir rougir. "Merci!" J'ai répondu d'un ton bas et
timide.
Chase tenait un bouquet de fleurs sauvages. "Tiens, elles sont
pour toi. J'espère que tu les aimes."
"Elles sont magnifiques. Chloe, où est ton vase?"
"Je vais te le chercher." Chloé est entrée dans la cuisine et a
ouvert la porte du garde-manger.
"Voilà." Elle m'a tendu le vase.
J'ai mis de l'eau dedans et l'ai rempli avec le bouquet.
"Alors, où allez-vous ce soir?" Jayden a demandé.
"J'ai fait une réservation chez Luigi pour le dîner et ensuite
j'espérais que nous pourrions aller au cinéma et voir le nouveau film
de John Wick".
"Ça a l'air génial", j’ai répondu.
"Nous devrions y aller si nous voulons arriver à l'heure à notre
réservation", a dit Chase.
Il a pris ma main et m'a conduit à sa voiture. Il a ouvert la porte
du passager pour me laisser entrer avant de se diriger vers le côté
conducteur. Toujours aussi gentleman, je me suis souvenue du
week-end dernier. Il semblait être un conducteur prudent et
respectait les limitations de vitesse. J'étais contente qu'il ne soit pas
un frimeur au volant. Nous sommes arrivés juste à temps pour notre
réservation de 19h30. Il s'est arrêté devant le parking des voituriers,
est sorti et a ouvert ma porte, prenant ma main pour m'aider à
sortir.
Le restaurant était joliment décoré et juste assez éclairé pour
créer une atmosphère romantique. L'hôtesse nous a conduits à notre
table, tandis que le serveur attendait pour me tirer une chaise. Je ne
pouvais pas m'empêcher de penser que c'était un restaurant cher et
qu'avec la voiture que Chase conduisait, il semblait venir d'un milieu
aisé.
Nous n'avons pas grandi dans la pauvreté, mais dans la classe
moyenne. Mes parents faisaient attention à leur argent, et ils ont
pris leur retraite cette année à cinquante-trois ans. Nous les voyons
encore moins maintenant qu'ils voyagent dans le monde entier, ce
qui laisse peu de place à ma sœur et à moi pour faire partie de leur
vie. Je trouvais cela triste pour les jumeaux, mais au moins les
parents de Jayden compensaient le manque d'attention de mes
parents. Chloé et Jayden ont choisi de ne pas avoir d'autres enfants
après les jumeaux. Avec le coût de la vie, je pense qu'ils ont fait le
bon choix. Ils ont très bien pris soin des jumeaux, financièrement et
émotionnellement. Ils ont été mes modèles en tant que parents.
Secrètement, j'ai toujours souhaité que Chloé soit ma mère à la
place de Samantha.
"J'espère que vous aimez la cuisine italienne?" Chase a demandé,
brisant mes pensées.
"J'adore l'italien. Il suffit de me regarder pour voir que j'aime
manger." J'ai bafouillé nerveusement.
"Tu es parfaite comme tu es, Nicole", a dit Chase avec un large
sourire.
Merde, je pouvais me sentir rougir à nouveau. Oh, et les
papillons prenaient le dessus intensément. Il n'y avait pas de mots
pour décrire ce que je ressentais. Le serveur est venu à notre table
et a demandé nos commandes. Comme nous étions tous les deux
mineurs, nous ne pouvions pas commander d'alcool, mais nous
avons commandé des sodas.
"Voici le menu. Je vais prendre vos boissons et vous laisser le
regarder."
"Merci!" Chase a répondu.
"Wow, ça a l'air tellement bon. Avez-vous déjà mangé ici ? Si oui,
avez-vous des suggestions ?" J'ai demandé.
"J'ai mangé ici quelques fois avec mes parents. Mon plat préféré
est le ravioli farci au fromage avec une sauce rosée. En entrée, il ne
faut pas oublier les calamars, qui fondent dans la bouche."
"Ça a l'air délicieux." J'avais déjà l'eau à la bouche.
 "Ils servent de grandes portions. Que dites-tu si on partage un
entrée?"
"Ça me semble être une bonne idée."
"Voulez-vous partager des calamars avec moi ?"
"J'en serais ravi."
Oh, mon Dieu, ce repas est vraiment en haut de la liste des
meilleurs. Il faut que je parle à Chloé et Jayden de ce restaurant. Ils
travaillent dur et ne sortent pas beaucoup, mais ils ont besoin d'une
soirée ensemble bientôt. Je vais peut-être inviter Chase à dîner à la
maison pendant que je garde les jumeaux et donner à ma sœur et à
son mari une soirée bien méritée.
"Je dois parler à ma soeur de cet endroit. Ils ne sont pas sortis
ensemble depuis un moment. Je pense que ce serait un restaurant
parfait pour eux."
"Je suis contente que vous l'appréciez assez pour le
recommander."
"Voulez-vous un dessert, Nicole ? Le cheesecake au chocolat est
fantastique ici."
"Je suis assez pleine, mais veut tu en partager un morceau avec
moi?"
"Bonne idée, je suis moi-même assez gavée, mais je ne peux pas
laisser passer le gâteau au fromage, même si je n'en prends que
quelques bouchées". Il a répondu en riant.
Il a payé l'addition après avoir terminé et a pris ma main, me
conduisant à l'extérieur. Le voiturier était déjà là avec la voiture.
Nous sommes montés et nous nous sommes dirigés vers la salle de
cinéma.
"Si tu préfères faire autre chose que d'aller voir un film, je suis
tout ouïe", a demandé Chase.
"Un film, c'est bien. Je ne vois vraiment pas d'autres idées."
"Ok alors, on va au cinéma."
En entrant dans la salle de cinéma, il m'a demandé si je voulais
une collation. Nous avons tous les deux conquis que nous ne
pouvions pas manger une autre bouchée. Alors que nous entrions
dans la salle, Chase a désigné les sièges les plus hauts.
"Ça te dérange si on s'assoit au milieu, en haut?"
 "N'importe où me convient", ai-je répondu.
"Pour être honnête, je ne veux pas que les gens nous regardent
quand on s'embrasse". Il a dit en me donnant un doux baiser sur la
joue.
Nous nous sommes assis au centre, dans la rangée du haut.
Chase a mis son bras autour de moi lorsque le film a commencé. Je
pouvais sentir ses muscles, et c'était merveilleux. Il n'a pas fallu
longtemps pour que le film commence avant qu'il ne se penche vers
moi et me dépose le plus sexy des baisers. Je veux dire, c'était
épique. Je ne pouvais pas me passer de cet homme délicieux à mes
côtés. Quand le film s'est terminé, j'ai eu l'impression qu'il était
passé trop vite. Je ne voulais pas que cette soirée se termine. Il
n'était pas aussi gentleman dans la salle de cinéma. J'ai senti sa
main toucher ma poitrine tout doucement. Il me donnait des
sensations que j'aimais. Avec son toucher, je suis passée de 0 à 100
en un instant. Je n'avais jamais désiré quelqu'un au point de devoir
me parler pour ralentir le rythme. Il était hors de question que je
perde ma virginité à mon tout premier rendez-vous.
"Que voulez-vous faire maintenant, Nicole?"
"C’est tard. Peut-être que nous devrions commencer à rentrer à
la maison."
"Vraiment? J'espérais que nous pourrions conduire quelque part
et parler un peu plus."
"Puisque je suis presque sûr que vous voulez faire plus que
parler. Je vais, pour être franc avec vous. Ce soir, ça ne peut pas
aller plus loin que des baisers et des caresses. Je sais que ça semble
fou, mais je suis toujours vierge et jusqu'à ce que je te rencontre, je
ne pensais même pas que j'aimais les hommes." J'ai haussé les
épaules.
"Attends, tu as tout faux. Je n'avais pas l'intention de te pousser
à faire quelque chose pour lequel tu n'es pas prêt. Écoute, j'ai déjà
fait l'amour, mais c'était jamais... comme je le pensais. Ma première
fois, c'était avec une fille plus âgée. Elle avait 20 ans et était la
meilleure amie de la copine de mon frère. Au début, je me disais que
c'était trop cool qu'elle s'intéresse à moi, mais la triste réalité, c'est
qu'elle a fait ça avec beaucoup de gars plus jeunes. Après l'avoir
découvert, j'ai rapidement mis un terme à tout ça. Je n'ai jamais été
avec quelqu'un d'autre depuis. Je me suis promis que la prochaine
fois, ce serait avec la bonne personne."
"Merci de me faire sentir que tu comprends d'où je viens."
"Hé, je comprends et je n'ai pas l'intention de te pousser quand
tu n'es sûrement pas prête."
Nous sommes allés dans un parc et nous nous sommes assis sur
un banc pour parler pendant quelques heures. Il m'a parlé de sa
famille. Il avait une sœur et quatre frères. Ses parents étaient aisés,
son père était médecin et sa mère avocate. J'étais heureuse de
n'avoir qu'une sœur. Avec les parents qu'on avait, c'était mieux
comme ça.
Je suis rentré à la maison à minuit. Bien sûr, ma soeur et Jayden
m'attendaient. Ma soeur s'est toujours trop inquiétée pour moi,
comme mon beau-frère. Ils ne me donnaient pas l'impression de
m'étouffer, mais de m'occuper de moi et de m'aimer. J'espérais qu'un
jour je trouverais un homme et vivrais heureuse pour toujours,
comme eux.
Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire comme une idiote en
entrant dans la maison. Chloé m'a regardé et m'a fait un grand
sourire. Jayden était assis sur le canapé, les bras croisés. Il avait l'air
un peu inquiet.
"Alors, comment s'est passée ta soirée?" Chloé a demandé.
"C'était merveilleux. Je vous recommande absolument d'aller au
Luigi's. La nourriture est à tomber par terre."
"Eh bien, je ne prévois pas de mourir bientôt." Jayden a ajouté.
Riant, "Sérieusement, ça fait longtemps que vous n'avez pas eu
de rendez-vous, et vous le méritez. Je ferais même du babysitting
pour vous."
"C'est très gentil de ta part. On sait que les enfants adorent
quand tu les gardes, tu es génial avec eux." Chloé a rétorqué.
"Vous savez quoi ? Vous avez raison. Je n'ai pas emmené ma
merveilleuse femme à un rendez-vous depuis un bon moment. Je
vais appeler demain pour faire une réservation pour samedi
prochain."
 J'ai crié et j'ai sauté de haut en bas. "C'est génial. Je vais
organiser une soirée spéciale avec ma nièce et mon neveu préférés."
 CHAPITRE 2
Lundi matin, j'ai fait la grasse matinée jusqu'à dix heures. J'avais
passé la journée et la soirée avec Chase samedi et dimanche. Nos
séances de pelotage ont été assez intenses, et j'avais
désespérément besoin de dormir. Ouvrant les yeux sur le soleil qui
brillait dans ma chambre, je me suis étirée très lentement avant de
sortir du lit.
Je me dirige vers la cuisine et me sers une tasse de café. Ma
sœur faisait toujours le meilleur café. Je me suis assise sur l'îlot de la
cuisine et j'ai lentement siroté le bon café. Il n'y avait personne dans
la cuisine, ce qui me laissait avec mes pensées. Je ne pouvais pas
croire à quel point j'appréciais la compagnie de Chase et j'avais hâte
de le revoir. Il avait un entraînement de football aujourd'hui et avait
des projets avec ses parents ce soir.
Nous avons prévu de faire une promenade en traîneau demain.
Comme nous n'étions pas à l'école pour les vacances, nous voulions
passer autant de temps que possible ensemble.
J'ai entendu un raclement de gorge. "Je voulais juste vous dire
que j'ai pris rendez-vous avec Dre Prescott pour mercredi matin."
"Ok."
"De la façon dont je vois les choses ces derniers jours, je serai
heureux quand tu prendras la pilule." Elle a dit avec de l'inquiétude
dans la voix.
"Pourquoi tu sembles être inquiète?"
"Oh ma belle, si tu voyais à quel point tu rayonnes depuis que tu
sors avec Chase, tu serais aussi inquiète."
"Nous ne nous sommes vus que tout le week-end. Ça ne veut
pas dire que je suis déjà prête pour le sexe."
"Non, ne t'en fais pas. Tu seras au moins protégée quand tu le
seras."
"On veut tous les deux y aller doucement, Chloé."
"Oui, jusqu'à ce que la passion du moment vous rattrape tous les
deux."
 "Arrête d'être si dramatique!"
"Écoute, Jayden et moi on s'inquiète. On ne veut pas que tu te
retrouves avec une grossesse inattendue qui pourrait gâcher ton
avenir."
"Je comprends que vous vous inquiétiez, mais vous vous
inquiétez pour rien. Je promets de ne pas avoir de relations
sexuelles tant que je ne serai pas complètement protégée par la
pilule et que je n'utiliserai pas de préservatifs."
"Merci!" Chloé m'a embrassé sur le front.
"Oui, écoute ta soeur. Elle a les meilleures intentions." Jayden a
dit en entrant dans la cuisine.
Je pouvais me sentir devenir rouge vif. Je n'avais pas besoin que
Jayden entende notre conversation. C'est un homme gentil et ouvert
d'esprit, mais bon sang, je ne voulais pas qu'il soit au courant de ma
vie sexuelle. Je n'en ai même pas en ce moment, donc c'est une
blague. Les séances de pelotage intensif en entraîneront
probablement d'autres si nous continuons à avoir une relation. Peut-
être que je tire des conclusions hâtives en pensant que Chase veut
être exclusif avec moi. Etant un gars sexy et magnifique, il a
beaucoup de filles qui se pressent autour de lui.
"Je suis toujours là pour toi. Si tu veux le point de vue d'un
homme, n'hésite pas à m'en parler."
"Merci, mais ça va."
"Écoute. Tu ne devrais jamais être timide de me parler. Je ne te
jugerai jamais. Tu es comme une fille pour moi et je veux que tu
saches que je t'aime et que tu peux venir me voir pour n'importe
quoi."
"Merci ! Je t'aime aussi, Jayden." Je lui ai fait un gros câlin et je
suis monté dans ma chambre.
J'ai pris mon telephone pour envoyer un texto. Hé, Chase. Je
voulais juste te souhaiter un bon entraînement aujourd'hui.
On se parle bientôt.
Hé, bébé. J'adorerais que tu viennes voir mon entraînement. Je
comprends si tu es trop occupée. C'est à 13h, j'espère te voir là-bas.
Je n'ai rien de prévu pour aujourd'hui, mais j'aimerais
que vous veniez voir votre entraînement. On se voit à 13h :)
 J'ai hâte de voir votre beau sourire. xxx
J'ai continué à regarder son dernier texte. Est-ce que je voyais
des choses, ou est-ce qu'il avait ajouté des x? J'ai dû faire quelques
vérifications avant que mon cerveau ne puisse calculer que c'était
réel. J'essayais de ne pas m'emballer et de ne pas tomber trop vite
amoureuse d'un type que je ne fréquentais que depuis quelques
jours. Les sentiments que je ressentais étaient complètement hors
de contrôle et je ne voulais pas les perdre. Même si Chase semblait
être l'homme idéal pour moi, je devais aussi faire attention à ne pas
avoir le cœur brisé.
Il était onze heures. Je suis descendue me faire un sandwich
rapide avant de prendre une douche. Je n'arrivais pas à décider si je
voulais une dinde avec beaucoup de mayonnaise ou du beurre de
cacahuète et de la gelée. Après avoir réfléchi aux deux options, j'ai
senti que j'avais envie de mayonnaise. En rangeant la mayonnaise,
j'ai vu le pot de cornichons à l'aneth. Oui, ce serait la touche parfaite
pour accompagner mon sandwich.
Quand j'ai fini, j'ai rincé mon assiette et l'ai mise dans le lave-
vaisselle. Je me suis dirigé vers ma salle de bain. C'était génial que
nous ayons tous des salles de bains séparées. Chloé et Jayden
avaient une énorme suite. Leur chambre était énorme avec un
dressing que tout le monde rêvait d'avoir. Ma chambre était très
spacieuse avec un plus petit dressing, mais c'était parfait pour mes
besoins.
Chloé était une propriétaire de restaurant à succès. Elle l'a ouvert
il y a deux ans. Jayden était là à chaque étape du chemin,
l'encourageant à suivre ses rêves. Il l'aide avec tous les détails de
l'entreprise. Il avait un diplôme de commerce et une formation de
comptable. Il n'a pas fallu longtemps pour que le bruit court que son
restaurant était fantastique. En l'espace de six mois, il y avait de
longues listes d'attente pour obtenir une réservation.
Des gens du monde entier viennent dîner chez Chloé. Elle a reçu
des critiques élogieuses de la part d'experts culinaires, ce qui a fait
de son restaurant un point chaud. Même les parents de Chase
étaient des habitués depuis l'ouverture. Il y avait aussi
d'innombrables célébrités qui dînaient souvent. J'aimais bien aider
Chloé de temps en temps, surtout quand on pouvait servir une
célébrité qu'on aimerait beaucoup rencontrer.
Je me suis dépêché de prendre ma douche et j'étais dehors à
12h30. J'avais tout le temps de marcher jusqu'au stade de football.
C'était une journée douce pour décembre, et la marche me ferait du
bien. Mon passe-temps préféré était la lecture, mais cela ne me
donnait pas l'exercice adéquat dont mon corps avait vraiment
besoin. J'étais une grande fille mais j'ai appris à aimer mes courbes.
Comme j'adore manger et que je ne pouvais pas tout avoir,
j'apprenais à embrasser mon corps. Chloe et Jayden ont joué un rôle
important dans mon acceptation de moi-même.
Je suis arrivée au stade avec dix minutes d'avance. En prenant
un siège, j'ai pu voir Chase s'étirer avant l'entraînement. Quand il a
levé les yeux et m'a vu, il m'a fait son grand sourire. Il s'est levé et a
couru dans les tribunes pour me voir.
"Salut, ma belle. Je suis si heureux que tu sois venue." Il m'a
souri et m'a donné un doux baiser sur les lèvres.
Je pouvais entendre les autres filles dans les tribunes ricaner. J'en
ai même entendu une dire, avec tous ses choix, peut-elle être son
type ? Dans ma tête je criais, ferme-la salope, tu n'as que la peau et
les os. Un type parfait pour un chien.
"N'écoute pas ces stupides jaloux coincés. Ils font partie de
l'équipe des pom-pom girls, et ils pensent qu'ils sont tout ça, mais ils
n'ont rien de spécial." Il a terminé sa phrase en me donnant un long
baiser sur les lèvres.
"Ne t'inquiète pas, je suis habituée aux commentaires stupides.
J'ai été une grande fille toute ma vie."
"Tu es parfaite comme tu es. Je ne changerais rien. Je dois
retourner sur le terrain. Après l'entraînement, ça te dirait d'aller
manger un morceau avant que je rentre à la maison ? Il faut que ce
soit rapide parce que mes parents et moi allons voir mes grands-
parents plus tard."
"Je viens de manger un morceau avant de rentrer. Puisque nous
avons des projets demain, que dirais-tu de me ramener à la maison
après l'entraînement, d'aller chez toi, et de te préparer pour ta
visite?"
 "Ok, ça semble raisonnable. J'ai hâte de faire notre promenade
en traîneau demain. A bientôt."
"A tout à l'heure, bon entraînement."
L'entraînement n'a duré qu'une heure. Ils ne faisaient que des
exercices et du cardio à cette période de l'année. Il n'y a pas eu de
contact entre les joueurs. Ils s'entraînaient davantage à tracer leurs
parcours pour la saison à venir. Chase était un athlète d'élite, l'un
des coureurs les plus rapides de son équipe, avec un jeu intelligent.
Il a montré qu'il lisait le terrain naturellement. Alors que j'admirais
ses compétences, j'ai senti une tape sur mon épaule. J'ai tourné la
tête pour voir une des petites garces au museau qui me regardait.
"Tu sais que tu n'es pas son type, hein ? Il n'est avec toi que
pour le sexe et pour ajouter une autre encoche à sa ceinture."
"Écoute, si je voulais ton avis, je te l'aurais demandé. Pourquoi
ne pas t'inquiéter de ta vie amoureuse et ne pas te mêler de la
mienne?"
"J'essayais seulement d'être gentille parce que les filles comme
vous n'ont rien à faire avec des gars comme lui." Elle a déclaré en
désignant Chase.
"Et les filles comme toi? Oh s'il te plaît, épargne-moi la
conférence. Les filles comme vous finissent malheureuses avec des
gars qui vous trompent tout le temps parce que les filles comme
vous n'ont aucun respect."
"Salope!" Elle m'a giflé.
Je me suis levé et je l'ai frappée au visage. Putain de merde, je
lui ai cassé le nez. Elle pissait le sang et ses yeux devenaient déjà
bleus. Elle a couru vers ses amies, et elles se sont toutes enfuies.
"Hé, bébé, c'était un sacré coup de crochet." Chase a attrapé ma
main.
"Ta main te fait mal?" Il a demandé.
"Pas autant que son visage doit l'être en ce moment."
"Que s'est-il passé?"
"Elle a juste pensé qu'elle pourrait m'éclairer sur la façon dont les
gars comme toi ne restent pas avec les filles comme moi. J'ai dit
quelques trucs méchants en retour, ce qui a provoqué la gifle. Mais
bon sang, ça m'a fait du bien de la frapper. C'est triste de voir à quel
point certaines personnes peuvent être méchantes avec les autres."
"Les filles comme ça sont malheureuses au fond d'elles-mêmes."
"Je sais. Est-ce qu'on peut oublier tout cet incident et rentrer à la
maison?"
"Bien sûr. Donnez-moi quelques minutes pour rassembler mes
affaires et nous serons partis d'ici."
Sur le chemin de chez moi, nous sommes restés silencieux la
plupart du temps, tous deux plongés dans nos pensées. Alors que
nous approchions de chez moi, il a rompu le silence.
"A quelle heure veux-tu que je vienne te chercher demain?"
"Quand tu veux."
"Et si je passais te prendre vers 12h30? Nous pourrions sortir
pour déjeuner et ensuite faire notre promenade en traîneau. Le
ranch est à environ une demi-heure de route d'ici."
"C'est une bonne idée. A demain et j'espère que tu auras une
bonne visite avec tes grands-parents." Je me suis penchée et je l'ai
embrassé.
Ça a commencé doucement et lentement, mais nous n'avons pas
tardé à approfondir notre baiser. Au moment où nous avons terminé,
nous étions tous les deux à bout de souffle. Je jure que je pouvais
voir ces cœurs rebondir tout autour de nous comme dans les dessins
animés. Plus j'essayais de me convaincre de ralentir, plus mon cœur
me faisait craquer pour lui.
J'ai passé le reste de mon après-midi à lire une comédie
romantique que j'avais commencée le premier jour de mes vacances
de Noël. La lecture était mon passe-temps favori. Elle me détendait
comme aucune autre activité ne le faisait. Je ne pouvais pas
m'empêcher de me perdre dans mes pensées, en pensant à Chase.
Pas de bon sang, j'ai essayé de lire la même page trois fois. Ok, ça
ne marchait pas bien. J'ai décidé qu'un bon bain chaud pourrait
m'aider à ne plus penser à lui.
Après mon bain, j'ai essayé de continuer à lire. J'étais un peu
plus détendue, ce qui m'a aidé à au moins finir le chapitre. Chloé
m'a fait signe à cinq heures. C'était l'heure du dîner. Quand j'ai
ouvert la porte de ma chambre, ça sentait le paradis. Je ne suis pas
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great irritation and inflammation. A child ought not to be allowed to
play with peas or with beads (unless the beads are on a string), as he
is apt, for amusement, to push them up his nose.
296. If a child have put either a pea, a bean, a bead, a cherry-
stone, or any other smooth substance, into his ear, what ought to be
done to remove it?
Turn his head on one side, in order to let the ear with the pea or
bead in it be undermost, then give with the flat of your hand two or
three sharp, sudden slaps or boxes on the other, or uppermost ear,
and most likely the offending substance will drop out. Poking at the
ear will, in the majority of cases, only send the substance farther in,
and will make it more difficult (if the above simple plan does not
succeed) for the medical man to remove. The surgeon will, in all
probability, syringe the ear; therefore, have a supply of warm water
in readiness for him, in order that no time may be lost.
297. If an earwig, or any other living thing, should get into the
ear of a child, what ought to be done?
Lay the child on his side, the affected ear being uppermost, and fill
the ear, from a teaspoon, with either water or sweet oil. The water or
oil will carry the living thing, whatever it be, out of the ear, and the
child is at once relieved.
298. If a child swallow a piece of broken glass, what ought to be
done?
Avoid purgatives, as the free action on the bowels would be likely
to force the spiculæ of glass into the mucous membrane of the
bowels, and thus would wound them, and might cause ulceration,
and even death. “The object of treatment will be to allow them to
pass through the intestines well enveloped by the other contents of
the tube; and for this purpose a solid farinaceous diet should be
ordered, and purgatives scrupulously avoided.”[275]
299. If a child swallow a pin, what should be done?
Treat him as for broken glass. Give him no aperients, or it might,
in action, force the pin into the bowel. I have known more than one
instance where a child, after swallowing a pin, to have voided it in his
motion.
300. If a child swallow a coin of any kind, is danger likely to
ensue, and what ought to be done?
 There is, as a rule, no danger. A dose or two of castor oil will be all
that is usually necessary. The evacuations ought to be carefully
examined until the coin be discovered. I once knew a child swallow a
penny-piece, and pass it in his motions.
301. If a child, while playing with a small coin (such as either a
threepenny or a fourpenny piece), or any other substance, should
toss it into his mouth, and inadvertently allow it to enter the
windpipe, what ought to be done?
Take hold of him by the legs, allowing his head to hang downward;
then give him, with the palm of your hand, several sharp blows on
his back, and you may have the good fortune to see the coin coughed
out of his mouth. Of course, if this plan does not succeed, send
instantly for a medical man.
 PART III.
BOYHOOD AND GIRLHOOD.

’Tis with him e’en standing water,

Between boy and man.
Shakspeare.

Standing with reluctant feet

Where the brook and river meet,
Womanhood and childhood fleet!
Longfellow.

ABLUTION, Etc.

302. Have you any remarks to make on the Ablution of boys and
girls?
How is it that a mother thinks it absolutely necessary (which it
really is) that her babe’s whole body should every morning be
washed; and yet who does not deem it needful that her girl or boy of
twelve years old, should go through the process of daily and
thorough ablution? If the one case be necessary, sure I am that the
other is equally if not more needful.
Thorough ablution of the body every morning at least is essential
to health. I maintain that no one can be in the enjoyment of perfect
health who does not keep his skin—the whole of his skin—clean. In
the absence of cleanliness, a pellicle forms on the skin which
engenders disease. Moreover, a person who does not keep his skin
clean is more susceptible of contracting contagious disease, such as
small-pox, typhus fever, cholera, diphtheria, scarlet fever, etc.
Thorough ablution of the body is a grand requisite of health. I
maintain that no one can be perfectly healthy unless he thoroughly
wash his body—the whole of his body; if filth accumulate, which, if
not washed off, it is sure to do, disease must, as a matter of course,
follow. Besides, ablution is a delightful process; it makes one feel
fresh and sweet, and young and healthy; it makes the young look
handsome and the old look young! Thorough ablution might truly be
said both to renovate and to rejuvenize! A scrupulously clean skin is
one of the grand distinctive characteristics both of a lady and of a
gentleman.
Dirty people are not only a nuisance to themselves, but to all
around; they are not only a nuisance, but a danger, as their dirty
bodies are apt to carry from place to place contagious diseases.
It is important that parts that are covered should be kept cleaner
than parts exposed to the air, as dirt is more apt to fester in dark
places; besides, parts exposed to the air have the advantage of the
air’s sweetening properties; air acts as a bath, and purifies the skin
amazingly.
It is desirable to commence a complete system of washing early in
life, as then it becomes a second nature, and cannot afterward be
dispensed with. One accustomed to the luxury of his morning
ablution would feel most uncomfortable if anything prevented him
from taking it; he would as soon think of dispensing with his
breakfast as with his bath.
Every boy, every girl, and every adult ought each to have either a
room or a dressing-room to himself or to herself, in order that he or
she might strip to the skin and thoroughly wash themselves; no one
can wash properly and effectually without doing so.
Now, for the paraphernalia required for the process: (1) A large
nursery-basin, one that will hold six or eight quarts of water
(Wedgwood’s make being considered the best); (2) A piece of coarse
flannel, a yard long and half a yard wide; (3) A large sponge; (4) A
tablet either of the best yellow or of curd soap; (5) Two towels, one
being a diaper and the other a Turkish rubber.
Now, as to the manner of performing ablution. You ought to fill the
basin three parts full with rain water; then, having well soaped and
cleansed your hands, re-soap them, dip your head and face into the
water, then with the soaped hands well rub and wash your head, face,
neck, chest, and armpits; having done which, take the wetted sponge,
and go over all the parts previously traveled over by the soaped
hands; then fold the flannel as you would a neckerchief, and dip it in
the water, then throw it, as you would a skipping-rope, over your
shoulders, and move it a few times from right to left and from left to
right, and up and down, and then across the back and loins; having
done which, dip the sponge in the water, and holding your head
under the water, let the water stream from the sponge a time or two
over your head, neck, and face. Dip your head and face in the water,
then put your hands and arms (as far as they will go) into the water,
holding them there while you can count thirty. Having reduced the
quantity of water to a third of a basinful, place the basin on the floor,
and sit (while you can count fifty) in the water; then put one foot at a
time in the water, and quickly rub, with soaped hands, up and down
your leg, over the foot, and pass your thumb between each toe (this
latter procedure tends to keep away soft corns); then take the
sponge, filled with water, and squeeze it over your leg and foot, from
the knee downward,—then serve your other leg and foot in the same
way. By adopting the above plan, the whole of the body will, every
morning, be thoroughly washed.
A little warm water might at first, and during the winter time, be
added, to take off the chill; but the sooner quite cold water is used
the better. The body ought to be quickly dried (taking care to wipe
between each toe), first with the diaper, and then with the Turkish
rubber. In drying your back and loins, you ought to throw, as you
would a skipping-rope, the Turkish rubber over your shoulders, and
move it a few times from side to side, until the parts be dry.
Although the above description is necessarily prolix, the washing
itself ought to be very expeditiously performed; there should be no
dawdling over it, otherwise the body will become chilled, and harm
instead of good will be the result. If due dispatch be used, the whole
of the body might, according to the above method, be thoroughly
washed and dried in the space of ten minutes.
A boy ought to wash his head, as above directed, every morning, a
girl, who has much hair, once a week, with soap and water, with
flannel and sponge. The hair, if not frequently washed, is very dirty,
and nothing is more repulsive than a dirty head!
It might be said, “Why do you go into particulars? why dwell so
much upon minutiæ? Every one, without being told, knows how to
wash himself!” I reply, “That very few people do know how to wash
themselves properly; it is a misfortune they do not—they would be
both much healthier and happier if they did!”
303. Have you any remarks to make on boys and girls learning to
swim?
Let me strongly urge you to let your sons and daughters be early
taught to swim. Swimming is a glorious exercise—one of the best that
can be taken; it expands the chest; it promotes digestion; it develops
the muscles, and brings into action some muscles that in any other
form of exercise are but seldom brought into play; it strengthens and
braces the whole frame, and thus makes the swimmer resist the
liability of catching colds; it gives both boys and girls courage,
energy, and self-reliance,—splendid qualities in this rough world of
ours. Swimming is oftentimes the means of saving human life; this of
itself would be a great recommendation of its value. It is a delightful
amusement; to breast the waves is as exhilarating to the spirits as
clearing on horseback a five-barred gate.
The art of learning to swim is quite as necessary to be learned by a
girl as by a boy; the former has similar muscles, lungs, and other
organs to develop as the latter. It is very desirable that in large towns
swimming-baths for ladies should be instituted.
Swimming ought, then, to be a part and parcel of the education of
every boy and of every girl.
Swimming does not always agree. This sometimes arises from a
person being quite cold before he plunges into the water. Many
people have an idea that they ought to go into the water while their
bodies are in a cool state. Now this is a mistaken notion, and is likely
to produce dangerous consequences. The skin ought to be
comfortably warm, neither very hot nor very cold, and then the
bather will receive every advantage that cold bathing can produce. If
he go into the bath while the body is cold, the blood becomes chilled,
and is driven to internal parts, and thus mischief is frequently
produced.
A boy, after using cold bathing, ought, if it agree with him, to
experience a pleasing glow over the whole surface of his body, his
spirits and appetite should be increased, and he ought to feel
stronger; but if it disagree with him, a chilliness and coldness, a
lassitude and a depression of spirits, will be the result; the face will
be pale and the features will be pinched, and, in some instances, the
lips and the nails will become blue; all these are signs that cold
bathing is injurious, and, therefore, that it ought on no account to be
persevered in, unless these symptoms have hitherto proceeded from
his going into the bath while he was quite cold. He may, previously to
entering the bath, warm himself by walking briskly for a few
minutes. Where cold sea water bathing does not agree, warm sea
bathing should be substituted.
304. Which do you prefer—sea bathing or fresh water bathing?
Sea bathing. Sea bathing is incomparably superior to fresh water
bathing; the salt water is far more refreshing and invigorating; the
battling with the waves is more exciting; the sea breezes, blowing on
the nude body, breathes (for the skin is a breathing apparatus) health
and strength into the frame, and comeliness into the face; the sea
water and the sea breezes are splendid cosmetics; the salt water is
one of the finest applications, both for strengthening the roots and
brightening the color of the hair, provided grease and pomatum have
not been previously used.
305. Have you any directions to give as to the time and the
seasons, and the best mode of sea bathing?
Summer and autumn are the best seasons of the year for cold sea
bathing—August and September being the best months. To prepare
the skin for the cold sea bathing, it would be well, before taking a dip
in the sea, to have on the previous day a warm salt-water bath. It is
injurious, and even dangerous, to bathe immediately after a full
meal; the best time to bathe is about two hours after breakfast—that
is to say, at about eleven or twelve o’clock in the forenoon. The
bather, as soon as he enters the water, ought instantly to wet his
head; this may be done either by his jumping at once from the
machine into the water, or, if he have not the courage to do so, by
plunging his head without loss of time completely under the water.
He should remain in the water about a quarter of an hour, but never
longer than half an hour.
Many bathers by remaining a long time in the water do themselves
great injury. If sea bathing be found to be invigorating—and how
often to the delicate it has proved to be truly magical—a patient may
bathe once every day, but on no account oftener. If he be not strong,
he had better, at first, bathe only every other day, or even only twice
a week.
The bather, after leaving the machine, ought, for half an hour, to
take a brisk walk in order to promote a reaction, and thus to cause a
free circulation of the blood.
306. Do you think a tepid[276] bath may be more safely used?
A tepid bath may be taken at almost any time; and a bather may
remain longer in one, with safety, than in a cold bath.
307. Do you approve of warm bathing?
A warm bath[277] may, with advantage, be occasionally used—say
once a week. A warm bath cleanses the skin more effectually than
either a cold or a tepid bath; but, as it is more relaxing, ought not to
be employed so often as either of them. A person should not continue
longer than ten minutes in a warm bath. Once a week, as a rule, is
quite often enough for a warm bath; and it would be an excellent
plan if every boy and girl and adult would make a practice of having
one regularly every week, unless any special reason should arise to
forbid its use.
308. But does not warm bathing, by relaxing the pores of the
skin, cause a person to catch cold if he expose himself to the air
immediately afterward?
There is, on this point, a great deal of misconception and
unnecessary fear. A person, immediately after using a warm bath,
should take proper precautions—that is to say, he must not expose
himself to draughts, neither ought he to wash himself in cold water,
nor should he, immediately after taking one, drink cold water. But he
may follow his usual exercise or employment, provided the weather
be fine, and the wind be neither in the east nor the northeast.
Every house of any pretension ought to have a bath-room. Nothing
would be more conducive to health than regular systematic bathing.
A hot and cold bath, a sitz-bath and a shower-bath—each and all in
their turn—are grand requisites to preserve and procure health. If
the house cannot boast of a bath-room, then the Corporation baths
(which nearly every large town possesses) ought to be liberally
patronized.
309. What is the best application for the hair?
 A sponge and cold water, and two good hair-brushes. Avoid grease,
pomatum, bandoline, and all abominations of that kind. There is a
natural oil of the hair, which is far superior to either Rowland’s
Macassar oil or any other oil! The best scent for the hair is an
occasional dressing of soap and water; the best beautifier of the hair
is a downright thorough good brushing with two good hair-brushes!
Again, I say, avoid grease of all kinds to the hair. “And as for
women’s hair, don’t plaster it with scented and sour grease, or with
any grease; it has an oil of its own. And don’t tie up your hair tight,
and make it like a cap of iron over your skull. And why are your ears
covered? You hear all the worse, and they are not the cleaner.
Besides, the ear is beautiful in itself, and plays its own part in the
concert of the features.”[278]
If the hair cannot, without some application, be kept tidy, then a
little of the best sweet oil might, by means of an old tooth-brush, be
used to smooth it; sweet oil is, for the purpose, one of the most
simple and harmless of dressings; but, as I said before, the hair’s own
natural oil cannot be equaled, far less surpassed!
If the hair fall off, castor oil, scented with a few drops of essence of
bergamot and oil of lavender, is a good remedy to prevent its doing
so; a little of it ought, night and morning, to be well rubbed into the
roots of the hair. Cocoanut oil is another excellent application for the
falling off of the hair.

CLOTHING.

310. Do you approve of a boy wearing flannel next the skin?

England is so variable a climate, and the changes from heat to
cold, and from dryness to moisture of the atmosphere, are so sudden,
that some means are required to guard against their effects. Flannel,
as it is a bad conductor of heat, prevents the sudden changes from
affecting the body, and thus is a great preservative against cold.
Flannel is as necessary in the summer as in the winter time;
indeed, we are more likely both to sit and to stand in draughts in the
summer than in the winter; and thus we are more liable to become
chilled and to catch cold.
 Woolen shirts are now much worn; they are very comfortable and
beneficial to health. Moreover, they simplify the dress, as they
supersede the necessity of wearing either both flannel and linen, or
flannel and calico shirts.
311. Flannel sometimes produces great irritation of the skin; what
ought to be done to prevent it?
Have a moderately fine flannel, and persevere in its use; the skin
in a few days will bear it comfortably. The Angola and wove-silk
waistcoats have been recommended as substitutes, but there is
nothing equal to the old-fashioned Welsh flannel.
312. If a boy have delicate lungs, do you approve of his wearing a
prepared hare-skin over the chest?
I do not. The chest may be kept too warm as well as too cold. The
hare-skin heats the chest too much, and thereby promotes a violent
perspiration; which, by his going into the cold air, may become
suddenly checked, and may thus produce mischief. If the chest be
delicate, there is nothing like flannel to ward off colds.
313. After an attack of Rheumatic Fever, what extra clothing do
you advise?
In the case of a boy, or a girl, just recovering from a severe attack
of rheumatic fever, flannel next the skin ought always to be worn—
flannel drawers as well as a flannel vest.
314. Have you any remarks to make on boys’ waistcoats?
Fashion in this, as in most other instances, is at direct variance
with common sense. It would seem that fashion was intended to
make work for the doctor, and to swell the bills of mortality! It might
be asked, what part of the chest, in particular, ought to be kept
warm? The upper part needs it most. It is in the upper part of the
lungs that tubercles (consumption) usually first make their
appearance; and is it not preposterous to have such parts, in
particular, kept cool? Double-breasted waistcoats cannot be too
strongly recommended for delicate youths, and for all men who have
weak chests.
315. Have you any directions to give respecting the shoes and the
stockings?
The shoes for winter should be moderately thick and waterproof. If
boys and girls be delicate, they ought to have double soles to their
shoes, with a piece of bladder between each sole, or the inner sole
may be made of cork; either of the above plans will make the soles of
boots and shoes completely waterproof. In wet or dirty weather,
india-rubber overshoes are useful, as they keep the upper as well as
the under leathers perfectly dry.
The socks or stockings, for winter, ought to be either lamb’s-wool
or worsted; it is absurd to wear cotton socks or stockings all the year
round. I should advise a boy to wear socks, not stockings; as he will
then be able to dispense with garters. Garters, as I have remarked in
a previous Conversation, are injurious—they not only interfere with
the circulation of the blood, but also, by pressure, injure the bones,
and thus the shape of the legs.
Boys and girls cannot be too particular in keeping their feet warm
and dry, as cold wet feet are one of the most frequent exciting causes
of bronchitis, of sore throats, and of consumption.
316. When should a girl begin to wear stays?
She ought never to wear them.
317. Do not stays strengthen the body?
No; on the contrary, they weaken it. (1) They weaken the muscles.
The pressure upon them causes them to waste; so that, in the end, a
girl cannot do without them, as the stays are then obliged to perform
the duty of the wasted muscles. (2) They weaken the lungs by
interfering with their functions. Every inspiration is accompanied by
a movement of the ribs. If this movement be impeded, the functions
of the lungs are impeded likewise; and, consequently, disease is
likely to follow; and either difficulty of breathing, or cough, or
consumption, may ensue. (3) They weaken the heart’s action, and
thus frequently produce palpitation, and, perhaps, eventually organic
or incurable disease of the heart. (4) They weaken the digestion, by
pushing down the stomach and the liver, and by compressing the
latter; and thus induce indigestion, flatulence, and liver disease.[279]
(5) They weaken the bowels, by impeding their proper peristaltic
(spiral) motion, and thus might produce either constipation or a
rupture. Is it not presumptuous to imagine that man can improve
upon God’s works; and that if more support had been required the
Almighty would not have given it!
“God never made his work for man to mend.”[280]
 318. Have you any remarks to make on female dress?
There is a perfect disregard of health in everything appertaining to
fashion. Parts that ought to be kept warm, remain unclothed: the
upper portion of the chest, most prone to tubercles (consumption), is
completely exposed; the feet, great inlets to cold, are covered with
thin stockings, and with shoes as thin as paper. Parts that should
have full play are cramped and hampered; the chest is cribbed in
with stays, the feet with tight shoes,—hence causing deformity, and
preventing a free circulation of blood. The mind, that ought to be
calm and unruffled, is kept in a constant state of excitement by balls,
and concerts, and plays. Mind and body sympathize with each other,
and disease is the consequence. Night is turned into day; and a
delicate girl leaves the heated ball-room, decked out in her airy
finery, to breathe the damp and cold air of night. She goes to bed,
but, for the first few hours, she is too much excited to sleep; toward
morning, when the air is pure and invigorating, and, when to breathe
it, would be to inhale health and life, she falls into a feverish
slumber, and wakes not until noonday. Oh, that a mother should be
so blinded and so infatuated!
319. Have you any observations to make on a girl wearing a
green dress?
It is injurious to wear a green dress, if the color have been
imparted to it by means of Scheele’s green, which is arsenite of
copper—a deadly poison. I have known the arsenic to fly off from a
green dress in the form of powder, and to produce, in consequence,
ill health. Gas-light green is a lovely green, and free from all danger,
and is fortunately superseding the Scheele’s green both in dresses
and in worsted work. I should advise my fair reader, when she selects
green as her color, always to choose the gas-light green, and to wear
and to use for worsted work no other green besides.

DIET.

320. Which is the most wholesome, coffee or tea, where milk does
not agree, for a youth’s breakfast?
Coffee, provided it be made properly, and provided the boy or the
girl take a great deal of out-door exercise; if a youth be much
confined within doors, black tea is preferable to coffee. The usual
practice of making coffee is to boil it, to get out the strength! But the
fact is, the process of boiling boils the strength away; it drives off that
aromatic, grateful principle, so wholesome to the stomach, and so
exhilarating to the spirits; and, in lieu of which, extracts its dregs and
impurities, which are both heavy and difficult of digestion. The coffee
ought, if practicable, to be freshly ground every morning, in order
that you may be quite sure that it be perfectly genuine, and that none
of the aroma of the coffee has flown off from long exposure to the
atmosphere. If a youth’s bowels be inclined to be costive, coffee is
preferable to tea for breakfast, as coffee tends to keep the bowels
regular. Fresh milk ought always to be added to the coffee in the
proportion of half coffee and half new milk. If coffee does not agree,
then black tea should be substituted, which ought to be taken with
plenty of fresh milk in it. Milk may be frequently given in tea, when it
otherwise would disagree.
When a youth be delicate, it is an excellent plan to give him every
morning before he leaves his bed, a tumblerful of new milk. The
draught of milk, of course, is not in any way to interfere with his
regular breakfast.
321. Do you approve of a boy eating meat with his breakfast?
This will depend upon the exercise he uses. If he have had a good
walk or run before breakfast, or if he intend, after breakfast, to take
plenty of athletic out-door exercise, meat, or a rasher or two of
bacon, may, with advantage be eaten, but not otherwise.
322. What is the best dinner for a youth?
Fresh mutton or beef, a variety of vegetables, and a farinaceous
pudding. It is a bad practice to allow him to dine exclusively, either
on a fruit-pudding or on any other pudding, or on pastry. Unless he
be ill, he must, if he is to be healthy, strong, and courageous, eat
meat every day of his life. “All courageous animals are carnivorous,
and greater courage is to be expected in a people, such as the
English, whose food is strong and hearty, than in the half-starved
commonalty of other countries.”[281]
Let him be debarred from rich soups and from high-seasoned
dishes, which only disorder the stomach and inflame the blood. It is
a mistake to give a boy or girl broth or soup, in lieu of meat for
dinner; the stomach takes such slops in a grumbling way, and is not
at all satisfied. It may be well, occasionally, to give a youth with his
dinner, in addition to his meat, either good soup or good broth, not
highly-seasoned, made of good meat stock. But after all that can be
said on the subject, a plain joint of meat, either roast or boiled, is far
superior for health and strength than either soup or broth, let it be
ever so good or so well made.
He should be desired to take plenty of time over his dinner, so that
he may be able to chew his food well, and thus that it may be reduced
to an impalpable mass, and be well mixed with the saliva,—which the
action of the jaws will cause to be secreted—before it passes into the
stomach. If such were usually the case, the stomach would not have
double duty to perform, and a boy would not so frequently lay the
foundation of indigestion, etc., which may embitter and even make
miserable his after-life.
Meat, plain pudding, vegetables, bread, and hunger for sauce
(which exercise will readily give), is the best, and, indeed, should be
as a rule, the only dinner he should have. A youth ought not to dine
later than two o’clock.
323. Do you consider broths and soups wholesome?
The stomach can digest solid much more readily than it can liquid
food; on which account the dinner specified above is far preferable to
one either of broth or of soup. Fluids in large quantities too much
dilute the gastric juice and overdistend the stomach, and hence
weaken it, and thus produce indigestion.
324. Do you approve of a boy drinking beer with his dinner?
There is no objection to a little good, mild table-beer, but strong
ale ought never to be allowed. It is, indeed, questionable, whether a
boy, unless he takes unusual exercise, requires anything but water
with his meals.
325. Do you approve of a youth, more especially if he be weakly,
having a glass or two of wine after dinner?
I disapprove of it. His young blood does not require to be inflamed
and his sensitive nerves excited with wine; and if he be delicate, I
should be sorry to endeavor to strengthen him by giving him such an
inflammable fluid. If he be weakly, he is more predisposed to put on
either fever or inflammation of some organ; and, being thus
predisposed, wine would be likely to excite either the one or the
other of them into action. A parent ought on no account to allow a
boy to touch spirits, however much diluted; they are to the young still
more deadly in their effects than wine.
326. Have you any objection to a youth drinking tea?
Not at all, provided it be not green tea, that it be not made strong,
and that it have plenty of milk in it. Green tea is apt to make people
nervous, and boys and girls ought not even to know what it is to be
nervous.
327. Do you object to supper for a youth?
Meat suppers are highly prejudicial. If he be hungry (and if he
have been much in the open air, he is almost sure to be), a piece of
bread and cheese, or of bread and butter, with a draught either of
new milk or of table-beer, will form the best supper he can have. He
ought not to sup later than eight o’clock.
328. Do you approve of a boy having anything between meals?
I do not; let him have four meals a day, and he will require nothing
in the intervals. It is a mistaken notion that “little and often is best.”
The stomach requires rest as much as, or perhaps more than (for it is
frequently sadly overworked) any other part of the body. I do not
mean that he is to have “much and seldom:” moderation, in
everything, is to be observed. Give him as much as a growing boy
requires (and that is a great deal), but do not let him eat
gluttonously, as many indulgent parents encourage their children to
do. Intemperance in eating cannot be too strongly condemned.
329. Have you any objection to a boy having pocket money?
It is a bad practice to allow a boy much pocket money; if he be so
allowed, he will be loading his stomach with sweets, fruit, and pastry,
and thus his stomach will become cloyed and disordered, and the
keen appetite, so characteristic of youth, will be blunted, and ill
health will ensue. “In a public education, boys early learn
temperance, and if the parents and friends would give them less
money upon their usual visits, it would be much to their advantage,
since it may justly be said that a great part of their disorders arise
from surfeit, ‘plus occidit gula quam gladius’ (gluttony kills more
than the sword).”[282]
 How true is the saying that “many people dig their graves with
their teeth.” You may depend upon it that more die from stuffing
than from starvation!

AIR AND EXERCISE.

330. Have you any remarks to make on fresh air and exercise for
boys and girls?
Girls and boys, especially the former, are too much confined
within doors. It is imperatively necessary, if you wish them to be
strong and healthy, that they should have plenty of fresh air and
exercise; remember, I mean fresh air—country air, not the close air
of a town. By exercise, I mean the free unrestrained use of their
limbs. Girls, in this respect, are unfortunately worse off than boys,
although they have similar muscles to develop, similar lungs that
require fresh air, and similar nerves to be braced and strengthened.
It is not considered ladylike to be natural—all their movements must
be measured by rule and compass!
The reason why so many young girls of the present day are so
sallow, undersized, and ill shaped, is for the want of air and exercise.
After a time the want of air and exercise, by causing ill health, makes
them slothful and indolent—it is a trouble for them to move from
their chairs!
Respiration, digestion, and a proper action of the bowels
imperatively demand fresh air and exercise. Ill health will inevitably
ensue if boys and girls are cooped up a great part of the day in a close
room. A distinguished writer of the present day says: “The children
of the very poor are always out and about. In this respect they are an
example to those careful mammas who keep their children, the
whole day long, in their chairs, reading, writing, ciphering, drawing,
practicing music lessons, doing crochet work, or anything, in fact,
except running about, in spite of the sunshine always peeping in and
inviting them out of doors; and who, in the due course of time, are
surprised to find their children growing up with incurable heart,
head, lung, or stomach complaints.”
331. What is the best exercise for youth?
 Walking or running, provided it be not carried to fatigue. The
slightest approach to it should warn a youth to desist from carrying it
further.
Walking exercise is not sufficiently insisted upon. A boy or a girl,
to be in the enjoyment of good health, ought to walk at least ten
miles every day. I do not mean ten miles at a stretch, but at different
times of the day.
Some young ladies think it an awfully long walk if they manage a
couple of miles! How can they, with such exercise, expect to be well?
How can their muscles be developed? How can their nerves be
braced? How can their spines be strengthened and be straight? How
can their blood course merrily through their blood-vessels? How can
their chests expand and be strong? Why, it is impossible! Ill health
must be the penalty of such indolence, for Nature will not be trifled
with!
Walking exercise, then, is the finest exercise that can be taken, and
must be taken, and that without stint, if boys and girls are to be
strong and well!
The advantage of our climate is, that there is not a day in the whole
year that walking exercise cannot be enjoyed. I use the term enjoyed
advisedly. The roads may of course be dirty; but what of that? A
good, thick pair of boots will be the remedy.
Do then, let me entreat you, insist upon your girls and boys taking
plenty of exercise; let them almost live in the open air! Do not coddle
them; this is a rough world of ours, and they must rough it; they
must be knocked about a little, and the knocks will do them good.
Poor youths who are, as it were, tied to their mothers’ apron-strings,
are much to be pitied; they are usually puny and delicate, and utterly
deficient of self-reliance.
332. Do you approve of horse or pony exercise for boys and girls?
Most certainly I do; but still it ought not to supersede walking.
Horse or pony exercise is very beneficial, and cannot be too strongly
recommended. One great advantage for those living in towns, which
it has over walking, is that a person may go farther into the country,
and thus be enabled to breathe a purer and more healthy
atmosphere. Again, it is a much more amusing exercise than
walking, and this, for the young, is a great consideration indeed.
 Horse exercise is for both boys and girls a splendid exercise; it
improves the figure, it gives grace to the movements, it strengthens
the chest, it braces the muscles, and gives to the character energy
and courage.
Both boys and girls ought to be early taught to ride. There is
nothing that gives more pleasure to the young than riding either on a
pony or on a horse, and for younger children, even on that despised,
although useful animal, a donkey. Exercise, taken with pleasure, is
doubly beneficial.
If girls were to ride more on horseback than they now do, we
should hear less of crooked spines and of round shoulders, of
chlorosis and of hysteria, and of other numerous diseases of that
class, owing, generally, to debility and to mismanagement.
Those ladies who “affect the saddle” are usually much healthier,
stronger, and straighter than those who either never or but seldom
ride on horseback.
Riding on horseback is both an exercise and an amusement, and is
peculiarly suitable for the fair sex, more especially as their modes of
exercise are somewhat limited, ladies being excluded from following
many games, such as cricket and football, both of which are
practiced, with such zest and benefit, by the rougher sex.
333. Do you approve of carriage exercise?
There is no muscular exertion in carriage exercise; its principal
advantage is, that it enables a person to have a change of air, which
may be purer than the one he is in the habit of breathing. But,
whether it be so or not, change of air frequently does good, even if
the air be not so pure. Carriage exercise, therefore, does only partial
good, and ought never to supersede either walking or horse exercise.
334. What is the best time of the day for the taking of exercise?
In the summer time, early in the morning and before breakfast, as
“cool morning air exhilarates young blood like wine.” If a boy cannot
take exercise upon an empty stomach, let him have a slice of bread
and a draught of milk. When he returns home, he will be able to do
justice to his breakfast. In fine weather he cannot take too much
exercise, provided it be not carried to fatigue.
335. What is the best time for him to keep quiet?
 He ought not to take exercise immediately after—say for half an
hour after—a hearty meal, or it will be likely to interfere with his
digestion.

AMUSEMENTS.

336. What amusements do you recommend for a boy as being

most beneficial to health?
Many games—such as rowing, skating, cricket, quoits, football,
rackets, single-stick, bandy, bowls, skittles, and all gymnastic
exercises. Such games bring the muscles into proper action, and thus
cause them to be fully developed. They expand and strengthen the
chest; they cause a due circulation of the blood, making it to bound
merrily through the blood-vessels, and thus to diffuse health and
happiness in its course. Another excellent amusement for boys is the
brandishing of clubs. They ought to be made in the form of a
constable’s staff, but should be much larger and heavier. The manner
of handling them is so graphically described by Addison that I cannot
do better than transcribe it: “When I was some years younger than I
am at present, I used to employ myself in a more laborious diversion,
which I learned from a Latin treatise of exercises that is written with
great erudition; it is there called the σκιομαχια, or the fighting with a
man’s own shadow, and consists in the brandishing of two short
sticks grasped in each hand, and loaded with plugs of lead at either
end. This opens the chest, exercises the limbs, and gives a man all the
pleasure of boxing without the blows. I could wish that several
learned men would lay out that time which they employ in
controversies and disputes about nothing, in this method of fighting
with their own shadows. It might conduce very much to evaporate
the spleen which makes them uneasy to the public as well as to
themselves.”
Another capital healthful game is single-stick, which makes a boy
“to gain an upright and elastic carriage, and to learn the use of his
limbs.”[283] Single-stick may be taught by any drill-sergeant in the
neighborhood. Do everything to make a boy strong. Remember, “the
glory of young men is their strength.”[284]
 If games were more patronized in youth, so many miserable,
nervous, useless creatures would not abound. Let a boy or a girl,
then, have plenty of play; let half of his or her time be spent in play.
There ought to be a gymnasium established in every town of the
kingdom. The gymnasium, the cricket ground, and the swimming
bath are among our finest institutions, and should be patronized
accordingly.
First of all, by an abundance of exercise and of fresh air make your
boys and girls strong, and then, in due time, they will be ready and
be able to have their minds properly cultivated. Unfortunately, in
this enlightened age, we commence at the wrong end—we put the
cart before the horse—we begin by cultivating the mind, and we leave
the body to be taken care of afterward; the results are, broken health,
precocious, stunted, crooked, and deformed youths, and premature
decay.
One great advantage of gymnastic exercise is, it makes the lungs
expand, it fills the lungs with air, and by doing so, strengthens the
lungs amazingly and wards off many diseases. The lungs are not
sufficiently exercised and expanded; boys and girls, girls especially,
do not as a rule half fill their lungs with air! now, air to the lungs is
food to the lungs, and portions of the lungs have not half their proper
food, and in consequence suffer.
It is very desirable that every boy and girl should, every day of his
or her life, and for a quarter of an hour at least each time, go through
a regular breathing exercise—that is to say, should be made to stand
upright, throw back the shoulders, and the while, alternately and
regularly, fully fill and fully empty the lungs of air. If this plan were
daily followed, the chest and lungs would be wonderfully invigorated,
and the whole body benefited.
337. Is playing the flute, blowing the bugle, or any other wind
instrument, injurious to health?
Decidedly so; the lungs and the windpipe are brought into
unnatural action by them. If a boy be of a consumptive habit, this
will, of course, hold good with tenfold force. If a youth must be
musical, let him be taught singing, as that, provided the lungs be not
diseased, will be beneficial.
338. What amusements do you recommend for a girl?