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Une journée de Septembre.

Par une belle mais froide journée de Septembre,


une fille avançait sur un sentier de montagne, un
panier à la main, sa taille ainsi que sa silhouette
montrait qu’elle n’avait guère plus de 12 ans, et
qu’a priori vu sa maigreur qu’elle n’était pas bien
nourrie.
Ses vêtements tout usé, n’était guère que des
haillons, elle portait une longue cape a capuchon
qui la tenait au chaud, vieilli par le temps mais en
bon état, ses cheveux était couvert, son visage
aussi, on ne distinguait que ses yeux d’un bleu nuit
qui semblait noircir par moment, quand a son
panier, il contenait des œufs acheté chez le fermier.
Cette petite fille se nommait Nikita, drôle de
prénom pour une petite fille.
Prise dans ces réflexions, elle ne vit pas l’obstacle
devant elle, et tombant a plat ventre sur le panier,
qui s’écrasa sur le sol.
Elle sut alors avec effroi qu’elle avait cassé les
œufs, retournant le panier elle chercha avec
désespoir les survivants, mais peu d’œuf était
encore en état.
A ce moment la elle entendit venir, on lui avait
déjà dit qu’il y’avait beaucoup de bandits qui
venaient par la, pourtant elle ne parut guère s’en
soucier.
C’était un homme sur cheval, vêtu superbement, il
avait une fine barbe brune, tel que la couleur de ses
cheveux.
Mettant pieds à terre, Il regarda de ses yeux
noisette Nikita, allant d’elle au panier.
- Eh bien, bel accident que cela ma petite dit-il
d’un ton amical.
Elle ne répondit pas, il ne sembla pas s’en
apercevoir et continua.
- Ce n’est pas une grande affaire que cela, tiens
pour ta peine, je te donne le prix de ses œufs, dit-il
en sortant de sa bourse quelque pièces.
- Vous n’avait rien fait de mal monsieur, je n’ai
pas le droit de vous prendre votre argent.
L’homme rit de bon cœur, déposant de force les
pièces dans les mains de la petite.
- Prends les donc !
- … Merci monsieur.
- Tes parents ne t’on pas apprit qu’il y’a des
bandits qui passent par la, c’est très dangereux par
ici, le sais tu ? Dit l’étrange bandit, changeant
soudain de sujet.
- Je n’ai pas de parents, monsieur.
Effectivement, Nikita était orpheline, on l’avait
laissé toute petite au portes d’un orphelinat, alors
qu’elle n’avait que deux ans, et c’était une
institutrice de l’orphelinat qui l’avait trouvé,
L’institutrice d’origine Slave, l’avait nommé
Nikita en souvenir de sa patrie, bien que se fut
étrange car Nikita n’était donné qu’aux garçons,
mais Nikita savait que son vrai prénom devait être
bien plus beau.
Après trois ans passé dans cet orphelinat, ou elle
avait appris à lire (il faut dire qu’elle avait l’esprit
vif et la mémoire rapide) Nikita fut adopté, par un
couple de jeunes mariés, qui ne pouvait avoir
d’enfant, il l’avait gardé deux ans, au bout du
quelle elle c’était beaucoup instruite, mais un
malheureux accident de voiture vint mettre fins a
ses beaux jours, personne n’ayant accepté sa garde,
elle fut jetait dehors, errant dans les rue durant des
mois.
C’est alors qu’elle croisa le chemin d’une femme,
qui la sauva a un moment ou elle aurait pu mourir
de faim, mais se n’était pas par pur gentillesse, la
femme ne cherchait qu’a l’utiliser, se servant de la
reconnaissance qu’avait l’innocente petite, elle
l’avait incité a arnaquer les gens, ce qu’elle si
refusa au début, mais roué par les coup de cette
horrible femme, elle ne put résister.
Mais l’on paie toujours son crime, alors dès qu’elle
eu neuf ans, la petite enfant n’entendit plus parler
de cette femme jeté en prison, elle erra encore,
jusqu'à un village, a cet époque elle ne faisait plus
confiance a personne, surtout aux adultes, elle se
réfugia dans une petite cabane a la sorti du village
ou vivait une veuve avec son fils, celle-ci permit a
Nikita de rester a la condition de faire se qu’elle lui
demandait…
… …. …. … …
L’homme en parut attristé, mais il remonta
rapidement sur son cheval.
- J’espère qui si l’on se revoit, je verrais votre
visage, petite demoiselle.
Et il parti aussi rapidement qu’il était revenu,
Nikita resta quelque temps à regarder partir cet
étrange personnage.
Se rappelant rapidement qu’elle avait fort à faire,
elle reprit son panier, se dirigeant de nouveau chez
le fermier, arrivée, elle remarqua qu’une petite
troupe de cavaliers attendait.
M. Étienne le fermier, parlait avec un des
cavaliers, il semblerait qu’il cherchait quelqu’un a
sa grande surprise ce n’était autre que cet étrange
bandit qu’elle avait rencontré, il était donc
poursuivit.
Discrètement elle entra dans la maison, à la
recherche de Mme. Étienne, elle la trouva
rapidement, dans le petit jardin, expliquant la
mésaventure, essayant d’étouffer le plus possible
l’aspect du bandit recherché.
Mme. Étienne, lui rempli un autre panier d’œufs
frais, rajoutant quelque Cerises, de bon cœur elle
n’accepta pas l’argent de Nikita.
La petite fille remercia et parti aussi vite qu’elle pu
priant qu’on ne l’interroge pas, mais ce fut vain.
Un des cavaliers s’approcha d’elle, et lui demanda
avec rudesse si elle n’avait pas vus l’homme à la
fine barbe.
- Selon se que je viens d’entendre, tu as rencontré
un cavalier sur la route, c’est bien sa ?
- Oui monsieur.
- A quoi ressemblait-t-il ?
- Je n’ai pas bien vu monsieur, son visage était
presque caché part son large chapeau.
Le cavalier soupira mecontent
- Par ou est-il parti ?
Nikita indiqua le chemin à l’inverse d’où était parti
le bandit.
Elle poussa un soupir de soulagement en voyant les
cavaliers s’éloigner, reprenant sa marche vers la
cabane.
Elle arriva tard, se justifiant du mieux qu’elle pu a
la veuve, elle lui remit l’argent se qui calma mère
Henriette, qui reprit rapidement son habituelle ton
rude, Nikita habitué déposa sa cape, rangea son
masque dans son tablier, elle commença à ranger la
maison, c’était sa tâche, une de ses nombreuse
tâches.
Deux jours passèrent, Nikita avait repris sa routine,
réveillée par les cris de Mère Henriette, dérangée
par Léon, qui aimait à la faire rager.
- Nikita ! Viens-la ! Cria Mère Henriette.
- Qui y’a-t-il ? Demanda la jeune fille.
- Il n’y a plus d’eau, va en cherche !
- Mais il fait nuit, et le lac est loin !
- Que cela importe, Ramène de l’eau et vite !
- … Bien Mère Henriette.
Et sceau a la main, elle partit tête basse, elle ne prit
pas sa cape, il ne faisait pas très froid et l’air était
agréable, la lune était haute ce soir, ce qui facilitait
le chemin.
Nikita n’était pas peureuse, elle avait vécu tant de
choses effrayante qu’elle n’avait pas facilement
peur, mais elle ressentit un frisson lui parcourir le
dos dès qu’elle entendit non loin un gémissement.
Prise de peur elle se figea, se répétant que c’était
sans doute le vent, elle tendit pourtant l’oreille,
cette fois le gémissement paru plus net, comme
si…comme si une personne c’était blessé.
Prenant son courage a deux main, elle approcha
craintivement de la source du bruit, plus elle
approchait plus sa peur diminuait, elle fut frappé
de stupeur en voyant, l’homme étendu a terre.
L’homme n’était autre que le bandit, blessé au
bras, il saignait affreusement, elle courra a lui,
transpirant a grosse gouttes, il était sur le point de
s’évanouir.
Le cœur battant elle s’exécuta, arrachant
littéralement les manches de l’homme, elle le
déchira faisant un bandeau, qu’elle enroula
habilement autour de la plaie, ainsi le sang
cesserait de couler.
L’homme à peine conscient ne semblait pas savoir
se qu’il se passait, la fièvre montait, il respirait
difficilement
- S’il vous plait patientez monsieur, je reviens !
Et Nikita parti en courant sceau a la main en
direction du lac, qui n’était plus très loin, elle
rempli le sceau a moitié et se dirigea le plus
rapidement possible vers l’endroit ou gisait le
corps.
Trempant dans l’eau un chiffon, qu’elle gardait
dans son tablier, elle enleva le bandeau et essuya la
plaie, se qui fit gémir le bandit, ayant refait le
bandeau, elle essuya soigneusement son visage, se
rappelant qu’il y’avait non loin de la une petite
grotte à l’ abri des regards, elle prit l’homme et de
toute ses force le traina tant bien que mal en
direction de celle-ci, après de grand effort, et de
nombreuses chute qui ne manqua pas de la salir,
elle réussi enfin.
Après l’avoir entré, elle rassembla quelques
feuilles au alentour, les disposant pour en faire une
sorte de lit, elle le déposa non sans peine l’homme
souffrant le couvrant de feuille pour qu’il n’ait pas
froid.
Elle resta quelque temps près de lui, quand elle le
vit endormi, elle s’en alla en courant, remplir une
fois de plus son sceau d’eau.
Quand elle rentra, Mère Henriette la gronda, Léon
derrière gloussait, moqueur.
Se soir la, Nikita ne put se résoudre à dormir, es-ce
qu’elle avait bien fait ? Cacher une personne dont
elle ne connaissait pas les origines, et qui en plus
de sa était recherché ! La blessure avait-elle été
faite par les cavaliers qui le cherchaient ? Mais se
dont Nikita était sur, c’est que cet homme qui avait
l’air d’être dans la trentaine n’était pas mauvais et
que coute que coute elle ferait en sorte qu’on ne le
trouve pas.
Le lendemain, elle voulut dès son lever aller voir le
blessé mais elle en eu pas l’occasion, elle du
préparer le petit-déjeuner, du pain et du lait que le
fermier acceptait de donner une fois par semaine a
« la veuve de la baraque », voila comment était
nommé Mère Henriette au village, elle était pauvre
et n’avait qu’une chèvre et deux poules.
- Je m’en vais, Mère Henriette ! dit Nikita qui
devait mener la chèvre dans les montagnes.
- Bien et prend cet argent pour faire les courses en
rentrant.
Et Nikita s’en alla rapidement, elle avait Trois
heure pendant les quelle elle serait tranquille, alors
elle courra suivit de Noirette, la chèvre noire,
jusqu'à le l’endroit ou était le pauvre blessé.
Il dormait encore d’un sommeil agité, elle attendit
un peu, enfin il se réveilla, se demandant ou il
était, puis se rappelant sa mésaventure il regarda le
visage matte qui le regardait inquiète.
Il se releva avec difficulté, puis regardant le
bandage autour de son bras, il observa la petite
fille.
- Il semblerait… que l’on se rencontre à nouveau, jeune
fille dit il en souriant, Mais j’aurais espéré que se ne soit
pas dans ces conditions.
Il regarda pendant un instant, les cheveux noir de la
fille.
Son bras le faisait souffrir terriblement, Nikita inquiète,
sorti de l’eau qu’elle avait préparé ainsi qu’un peu de
pain, du lait et du fromage.
- Tenez Monsieur, Vous devez avoir faim.
- Ne t’inquiète donc pas, je suis résistant, toi en
revanche tu ma l’air bien frêle pour une enfant de ton
âge.
- Acceptez monsieur, on je croirais que vous ne voulez
pas manger car vous êtes trop grand seigneur.
- Ne dit pas chose pareil, on ne peut rien vous refusez,
donnez donc il est vrai que je meurs de faim.
Son maigre repas fini il demanda :
- Mais dit moi, jolie petite demoiselle, comment te
nommes-tu ?
- On m’appelle Nikita monsieur, et vous ?
- Ce n’est pas mon vrai nom mais mes compagnons me
nomment Lancelot.
- Je suis enchanté de faire votre connaissance, M.
Lancelot, mais je suis dans l’obligation de vous quitter
un certain temps, je reviendrais pour sur, vous êtes en
sécurité ici, et personne ne pourra vous trouver.
- Va je t’en prie, ne t’inquiète pas pour moi.
Nikita déposa la gourde remplis d’eau près du blessé et
saluant, elle s’en alla rapidement faire les commissions
que lui avait demandées Mère. Henriette.
- Te voila toi ! Cria mère Henriette en apercevant
Nikita, dépêche-toi faignante, tu as le repas à préparer et
Léon a faim !
Nikita ne répondit pas, elle alla droit a la cuisine (on
lieu favoris) ou depuis trois ans elle faisait les repas.
Après avoir terminée la soupe (elle en avait fait plus que
d’habitude), elle renversa dans une gourde en bois, et
après avoir servi la mère et le fils, elle demanda la
permission d’aller manger dehors, permission qui lui fut
accordé.
Elle reparti donc sur le chemin menant a Lancelot, mais
qu’elle fut sa stupeur en voyant arriver les cavaliers de
l’autre fois, se rangeant sur le bord de la route, elle les
laissa avancer, mais encore la un des cavaliers s’arrêta.
- N’ais-tu pas la fille de la dernière fois ?
- J’ai la mémoire courte monsieur, je ne sais pas si je
vous ai déjà aperçus.
- Allons donc, te souviens-tu encore de cet homme que
nous recherchions ?
- Ah je me rappelle ! Mais son visage l’ai flou monsieur,
je ne pourrais vous être d’aucune aide.
-Je vois, donne son signalement si tu viens à
l’apercevoir, il est blessé au bras et il se peut qu’il se
cache dans la forêt.
- Bien monsieur, j’ouvre l’œil dès maintenant.
Et encore une fois les cavaliers s’en allèrent.
- Parfois je me demande, comment par moment j’arrive
si bien à garder mon sang froid pensa Nikita fière d’elle.
Elle reprit son chemin vers la cachette.
- Me revoilà M. Lancelot, j’espère que vous n’avez pas
attendu longtemps.
Il lui sourit faiblement, son bandage devait être refait,
alors Nikita recommença l’opération d’hier soir, lui
lavant la plaie.
Puis ceci terminé, elle versa, dans deux bols qu’elle
avait ramené la soupe
- Tenez M. Lancelot, j’espère que cela sera à votre gout.
- Je te remercie encore ne fois pour tout se que tu fais
pour moi Nikita.
La soupe était bonne, mais malheureusement pour lui,
qui était blessé a la main droite, il ne pu facilement
manger, Nikita se proposa pour l’aider à se nourrir se
qu’il refusa.
- Ne faites pas le difficile M. Lancelot ! Laissez-moi
donc-vous nourrir ! Ce n’ai pas une honte vous savez.
- Ma bonne Nikita je vous remercie de votre offre, mais
je ne vous dérangerais pas plus que cela.
Sous la vive insistance de Nikita, Lancelot fini
rapidement par céder.
Après cela une semaine passa, Lancelot guérissait vite,
Se qui ne manquait pas de ravir Nikita mais qui
l’attristait aussi.
Elle s’avait qu’aussitôt son bras guérit il partirait, il était
pour elle le père qu’elle n’avait jamais eu, dire qu’enfin
elle avait un ami, un frère, un père a qui parler, un jour
que Lancelot parlais de sa petite troupe qu’il devait
rejoindre une fois rétabli, Nikita ne put s’empêcher de
s’énerver, honteuse elle alla se refugier quelque part en
pleurant.
- Voyons, ma bonne Nikita, pourquoi pleures-tu ?
- Vous ne parler que de vos compagnons, et de quand
vous partirez, mais moi je n’en ai pas envie !
- Mais tu vois bien que je ne peux pas rester, sois
raisonnable…
-Je ne pourrais plus vous revoir, et je ne veux pas, je
n’ai personne ici, je n’ai pas de parent, je vous
considérais comme un père…
Elle se tut, elle savait que se n’était pas bien, qu’il ne
fallait pas qu’elle soit égoïste mais elle ne pouvait pas !
Lancelot attendri par les paroles de la petite, il lui
caressa ses cheveux ondulé.
- Je suis content que tu me voies ainsi ma petite Nikita.
- Si vous l’êtes alors… prenez-moi avec vous ! Je n’ai
pas de maison, pas de famille et vous êtes le seul sur qui
je puisse comptez.
Lancelot sembla soudain plongé dans ses pensées.
- Nous verrons… Finit-t-il par dire.
- Es-ce bien vrai ?! Demanda Nikita qui ne pleurait déjà
plus.
- Oui mais n’ai pas trop d’espoir, et cesse de pleurer à l’
avenir d’accord ? Répondit-t-il en riant.
- Je ne pleure plus, c’est bon, mais ne m’oubliez pas !
Et elle remplaça son visage larmoyant, par un visage
radieux, Lancelot la regarda en souriant.
Le lendemain, Lancelot demanda à Nikita de faire
envoyer une lettre par la poste, ce qu’elle exécuta.
- Connais-tu un chemin pratique par ou l’on pourrait
passer sans être aperçus ? Je souhaiterai rejoindre le
village voisin discrètement, Di Lancelot.
- Ne vous inquiétez pas Monsieur, je connais les
alentour comme ma poche, avez-vous une carte ?
- Oui tiens.
Lancelot, qui avait après s’être blessé perdu son sac,
l’avait retrouvé, elle contenait plusieurs outils forts
utiles.
Penché sur la carte, Nikita commença à expliquer
l’itinéraire, il fallait faire très attention, car ses dernier
temps Léon qui trouvait les agissements de Nikita
suspect, avait alerté les cavaliers qui ont redoublé de
vigilance.
- C’est un très bon plan et je t’en félicite, dit Lancelot
ravi.
- Alors ne m’oubliez pas ici Monsieur, répliqua-t-elle en
souriant.
Les complices au courant par lettre, se préparaient.
Enfin le jour tant attendu arriva, il fallait voyage léger,
heureusement Nikita n’avait rien à prendre.

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