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The Lady

Of Maryweather

Garden

Auteur: J.C Mystère.

~1~
Chapitre I
En route pour le manoir.

Roselyne, ou Lynn, était une jeune et


belle anglaise de 12ans, elle avait des
cheveux noirs et des yeux bleu foncé.

~2~
C’était un vrai garçon manqué, elle était
intelligente, courageuse et forte,
Sa « mère » Mme. Fichini, était bien
froide et cruelle, elle avait des cheveux
bruns mi long, et des yeux noirs, elle
était de beauté moyenne.
Depuis le divorce de ses parents il y’a 4
ans, Roselyne vivait a Londres avec sa
mère, elle n’avait plus revue son père
depuis, et même au temps ou il était la
elle ne le voyait que très rarement.
Sa mère depuis l’obligeait à faire ce
qu’elle ne voulait point faire, elle lui
donnait des cours de bonne manière, des
cours de danse, de dessin…

~3~
Car obsédé par l’argent Mme. Fichini
voulait la marier à un homme riche pour
prendre tout l’argent de celui-ci.
Le dessin… Roselyne aimait sa, ce
qu’elle aimait surtout c’était la lecture
se qui ne manquait pas grâce a la grande
bibliothèque, mais se qu’elle détestait
par-dessus tout, c’était la danse, les
bonnes manières mais surtout les
vêtements, elle haïssait cela ! Non pas
que les robes la dérangeait réellement,
elle aimait parfois en porter sa ne la
dérangeait pas, mais pas les robe que sa
mère lui faisait porter ! C’était un vrai
supplice de mettre ses robes, ses bats,
ses ballerine…
- Je commence à en avoir marre de toi,
petite sotte ! Cria Madame Fichini en
~4~
donnant un Soufflet à la petite fille pour
la dixième fois.
Elle essayait de l’habiller de force d’une
robe encombrante pour aller un bal.
- Je me fiche de se que tu en pense, toi
et tes colère ! Lui répondit froidement la
jeune fille.
- Comment oses-tu ? Veux tu que je te
donne le fouet ! Je t’ai fait éduquer avec
les meilleurs des maitres et c’est ainsi
que tu me remercie !
- Oh on fait sa pour mon bien ? Je
m’excuse Madame, Répliqua t’elle en
faisant un salut Ironique, On ne fait pas
sa pour de l’argent n’est ce pas ? (elle
regarda sa mère qui bouillonnait de
colère), Bien sur que suis-je bête moi

~5~
qui croyais, que ma « Chère » mère
voulais me faire épouser un riche
homme pour lui soutirer son argent !
- Je vais te fouetter maudite fille !
- Fouette-moi si tu le souhaite, veille
sorcière, mais ne crois pas que je me
plierais à tes désirs !
Mme. Fichini, folle de rage, prit son
fouet et se jeta sur Lynn, qui ne broncha
pas, elle lui assena plusieurs coups,
mais s’arrêta exaspéré de n’entendre
aucun son de douleur sortir de la bouche
de sa fille.
Elle réfléchi : « mm… je ne peux pas la
fouetter, elle ne cri plus, c’est
désagréable ! Tiens… une idée je vais

~6~
l’envoyer chez son père pour quelque
temps ».
Puis se tournant vers sa fille, elle lui dit
d’un air malin : « bien tu as gagné, j’en
ais assez de toi et de tes air de garçon,
tu me ruineras si tu reste, prépare tes
bagage, tu vas partir chez ton père, cela
fait bien 3 ans que je te garde, tu
partiras dans 2 jours, le temps de
préparer tes bagage, je t’autorise à
prendre se que tu veux ».
Lynn la regarda surprise « qu’es qu’elle
manigance ? Mieux vaut ne pas baisser
sa garde, on peut s’attendre a tout de sa
part. Elle me croit bête, mais je suis
loin de l’être je le saurais tôt ou tard de
toute façon ».

~7~
Pendant qu’elle préparait ses bagages,
Lynn se demandait comment était son
père, en espèrent qu’il ne soit pas
comme sa mère et en se demandant ou
il habitait.
Le lendemain, Mme. Fichini parti à la
poste pour envoyer une lettre a son ex
mari, lui disant qu’elle envoyait leur
fille chez lui, et qu’elle ne demandait
pas son avis et disant que Lynn
viendrait le surlendemain vers 11h.
Voyons, se qu’en pense se père...
La lettre était arrivé quelque heures plus
tard, il faisait nuit quand elle arriva,
« Toc…toc…toc ».
- Oui entrez ! Dit-il

~8~
- Désolé de te déranger a cette heure-ci,
mais une lettre urgente parait t’il vient
d’arriver, d’une certaine…Mme.
Fichini.
Il fronça les sourcils « Que me veut-elle
encore cette femme, se dit-il, je n’ai
aucune envie d’ouvrir sa lettre mais
bon ».
Il ouvrit la lettre, non sans un certain
dégout et la lu, au fur et a mesure son
visage se crispa, il repoussa la lettre
avec colère, et dit « mais pour qui se
prend-elle cette femme ! (Il
soupira) Malheureusement je ne peux
pas refuser ».
- Rosalie, Veut tu bien demander à
Ricardo de préparer une chambre, celle
qui est au rez-de-chaussée.
~9~
- Mais, sans être indiscrète, qui va y
habiter ? Demanda-elle perplexe.
- Ma fille, c’est sa mère qui l’envoie.
- Mais père ! Cette chambre est le seul
du rez-de-chaussée, et elle est tout au
fond de la maison, vous ne pouvait pas
donner cette chambre a une enfant !
- Je ne veux pas qu’elle reste près de
vous, chère enfant, qui sait ?...Comme
elle doit être prétentieuse et hautaine
comme cette femme, prépare lui une
chambre qui plairait à une princesse
dans son genre.
- Bien père…
Le lendemain a 10h, Lynn prit sa valise
et sorti de la maison ; Obligé par sa

~ 10 ~
belle-mère elle devait porter une robe
Bleu et des ballerines blanches.
Une voiture attelé de deux chevaux
blanc l’attendait au seuil de la porte, la
veille, elle avait demandé a sa mère si
elle pouvait aller a cheval jusqu'à la
gare, mais celle-ci le lui avait
clairement interdit, forcé d’obéir elle ne
dit rien.
Elle monta en voiture, qui se dirigea
vers la gare, elle descendit on lui donna
la valise, sans adieux, les domestiques
de Mme. Fichini repartirent sans même
daignait regarder la petite partir, celle-ci
habitué à se débrouiller seule, alla au
guichet, prit son billet, monta dans le
train prit une place près de la fenêtre au
fond, a sa grande joie personne n’était
~ 11 ~
près d’elle, seul, une vielle grand-mère
dormait dans un coin.
Le train démarra, Lynn vit le paysage
défiler devant elle, c’était la campagne,
ah il y’a si longtemps qu’elle n’y était
pas allée, la dernière fois c’était pour
une réception il y’a bien longtemps, il
y’avait des vaches, des lapins, des
biches, comme elle aimerait que son
père vivat ici mais elle se dit que si il
était comme cette veille sorcière, alors il
devait habiter, dans une grande maison
en ville, rempli de riche, et de gens
superficielle, hypocrite et sans
personnalité.
Elle s’endormit en pansant, aux biches,
aux vaches, aux cerfs et….

~ 12 ~
Chapitre II
Une rencontre dans le train

Elle ne se réveilla qu’a 14h, quand un


serveur vint lui demander s’il elle
voulait quelque chose, elle se leva, alla
au wagon restaurant, prit un bon Gros
Sandwich dégoulinant de fromage, un
jus de fruit, une salade, et une grosse
part de gâteau au chocolat, tout le
monde la regarda stupéfait, elle n’y fit
pas attention car elle avait l’habitude,

~ 13 ~
Elle était grande (1m 60) et
relativement Svelte, car sa mère ne
voulait pas qu’elle grossit et donc lui
donnait peu, mais elle mangeait en
cachette et avait un gros appétit, a la
voir personne ne pourrait soupçonner
qu’elle put soulever plus de 10 kilo.
Pourtant, toujours devant ces regards à
la fois curieux et stupéfaits, elle fini son
sandwich, son gâteau, son verre de jus,
sa salade et demanda qu’on lui serve
des fruits.
Une vielle femme surprise, non pas de
tout se que mangeait la jeune fille, mais
son poids inquiétant s’approcha d’elle.
Elle avait les cheveux presque blancs,
ses yeux de couleur vert émeraude

~ 14 ~
montraient toute la gentillesse qu’elle
avait à donner.
D’apparence très soigné, elle était très
élégante, on aurait pu la confondre avec
une dame de la haute société.
- Ma petite, on ne te donne pas a
manger chez toi ? Ou sont tes parents ?
-Euh…non, non, je vais bien ne vous
inquiétez pas Madame.
- Et tes parents mon enfant ?
- Euh, je voyage seul Madame.
- Seule, pauvre enfant, (la vielle femme
réfléchit) que dis-tu de tenir compagnie
à cette vielle grand-mère ?
- Euh…

~ 15 ~
Lynn était un peu gênée, elle se
réjouissait d’être seule, mais elle ne
voulait pas contrarier la veille femme…
- Bon c’est d’accord Madame, Je me
présente je m’appelle Roselyne, mais
appelez-moi Lynn, enchanté de faire
votre connaissance, dit- elle en lui
tendant la main.
- Tu es bien gentille mon enfant, Moi
c’est Antoinette, mais tu peux
m’appeler Bonne-maman.
Lynn ayant fini ses fruit, proposa a la
grand-mère de s’installer avec elle dans
la cabine, celle-ci accepta, elles
arrivèrent a la cabine ou Roselyne
logeait, elle laissa la vielle dame, et
après lui avoir demandé le numéro de sa

~ 16 ~
cabine, elle alla chercher les bagages de
Bonne-maman.
- Si les enfants te ressemblaient, ma
petite Lynn, le monde se porterait
beaucoup mieux.
- Je ne suis pas si géniale, Bonne-
maman, vous exagérez, répondit Lynn
gênée.
- J’arrête de te taquiner ma petite, mais
dit moi, je suis très curieuse, que fait tu
seul ici ?
Lynn ne savait pas si elle devait lui dire,
mais elle avait l’air tellement aimable…
- Et bien je vais chez mon père, on m’y
envoie.
- Seule ! La personne qui vous y envoie
est vraiment cruelle et ou va tu ?
~ 17 ~
- Au Maryland.
- Maryland ? Quel surprise c’est la ou
j’habite, j’étais partie voir mon plus
jeune fils qui se mariait il y’a quelque
jours a Londres, si tu n’aime pas ta
maison n’hésite pas a venir me voir,
tiens voici mon adresse.
Elle chiffonna une adresse sur un bout
de papier et le tendit à Roselyne, qui le
prit.
Le voyage continua ainsi, c’était le soir
après avoir diné, Lynn s’endormie
songeant a se qu’il l’attendait demain.
Il était 5h30 quand elle se réveilla a
cause des secousses, un peu étonné puis
se souvenant qu’elle était dans un train,
elle fit sa toilette, prit deux fruits de la

~ 18 ~
veille, elle se mit à lire tranquillement
attendant le réveille de Bonne-maman
pour aller prendre son petit-déjeuner
avec elle.
C’est à 6h30 que Mme. Antoinette se
réveilla, découvrant avec surprise Lynn
en face d’elle qui lui souriait gentiment.
- Bonjour Bonne-maman, bien dormi ?
-Oui, comme un petit bébé, mais toi
Lynn, une enfant de ton âge ne devrait
ne pas se réveiller à une heure pareille.
- Ne vous inquiétez pas ma Chère
Bonne-maman, j’ai l’habitude, mais et
si nous allions manger ?
- Bien, je fais ma toilette et j’arrive.

~ 19 ~
Le Wagon restaurant s’ouvrait à 6h30
voir 7h, elles durent attendre un peu,
pour pouvoir commander.
Après Le petit-déjeuner, Mme.
Antoinette alla se reposer un peu dans
sa chambre en lisant un livre, pendant
se temps Lynn, se promenait de Wagon
en Wagon, étudiant les passagers…

Après cela, Mme. Antoinette proposa


une partie d’échecs, que Roselyne
accepta avec joie.
C’est à 10h 30 que le train arriva a la
gare, et les deux nouvelle amies de deux
générations différente, se dirent en
revoir.

~ 20 ~
Chapitre III
Le manoir Maryweather.

Devant la gare attendait une Calèche,


sans hésitation Lynn se dirigea vers le
cocher et demanda : « M. Hans ? »
- C’est exact, je suppose que vous
êtes…
- Oui, c’est exact.
Elle monta dans la calèche, malle a la
main sous le regard interloqué de M.
Hans.

~ 21 ~
A dire vrai il ne s’attendait pas a une
jeune fille ainsi, mais une fille a l’air
hautain avec domestique a ses pieds et
bagage encombrant, mais la, il y’avait
une jeune fille, certes trop bien habillé,
mais son air n’était pas hautain, elle
n’avait pas de domestique, ni de bagage
encombrant, juste une malle.
Il monta a son tour sous le regard
amusée de Roselyne, et il parti au trot.
Roselyne espérait encore que la maison
fut à la campagne, son vœu fut exaucé,
car 30 minute plus tard la voiture
s’arrêta devant un beau manoir, tout au
tour elle apercevait la végétation, et pas
très loin d’ici, on voyait une ferme,
Lynn était émerveillé et dire qu’enfin
elle allait vivre ici.
~ 22 ~
Sur le seuil de la porte, l’attendait une
jeune blonde aux yeux vert de 16 ans,
elle était fine et très belle, à coté d’elle,
un charmant jeune homme de 18 ans se
tenait la, il avait les cheveux noir et les
yeux vert et avait l’air fort aimable.
Le regard de Lynn s’arrêta surtout, sur
un Bel Homme Blond aux yeux bleus
qui approchait la quarantaine, il était
agacé, mais elle voyait bien à travers
son regard que c’était un homme bon,
aimable, et franc.
Cet Homme lui plu tout de suite, elle en
était sur c’était son père et a son grand
soulagement, il n’avait pas l’air comme
sa mère, une bouffée de joie l’envahit,
elle se présenta avec courtoisie :

~ 23 ~
« Enchanté, je suis Roselyne, 12 ans, je
suis ravie de vous connaitre »
- Je me présente, je suis ton père,
Alexandre Maryweather.
Alexandre Maryweather était un
Marquis, il avait hérité de cette grande
demeure et du domaine, il n’aimait a
utiliser son argent dans des dépense
inutile et œuvrait pour le bien de son
domaine.
- Je suis aussi enchanté de te connaitre,
moi c’est Rosalie, 16 ans, j’espère que
l’on va s’entendre, dit Rosalie avec un
large sourire.
- Je suis Ricardo, 18 ans, son grand-
frère, en espèrent que tu te plairas ici.

~ 24 ~
A la fin des présentations, M.
Alexandre demanda à Ricardo
d’accompagner Roselyne dans sa
chambre, lui recommandant de la
ramener à son bureau après cela.
En entrant dans la chambre, Lynn failli
vomir de dégout, le lit était rose, les
rideaux également, et une commode
avec miroir toujours roses, et la dans se
décors déjà horrible, elle découvrit du
maquillage ! Qu’elle disgrâce, c’était
horrible.
En se tournant vers Ricardo, le pauvre
en tressaillit tellement son regards, jetait
des flammes.
- Des meubles !, Y’a-t-il d’autre
meubles ? Demanda telle pourpre.

~ 25 ~
- Qu’elle sorte de meuble, Mlle.
Fichini ? Demanda-t-il innocemment.
… !!
Il avait achevé de la rendre Furieuse,
L’appeler par le nom de famille de cette
vielle sorcière, jamais, oh grand jamais,
elle n’accepterait cela !
- Je vous prie Monsieur, de ne plus
jamais m’appeler de la sorte ! Es-ce
bien clair ? Répliqua-t-elle en essayant
de garder son sang-froid.
- C’est…Entendu…
- Appelle-moi Roselyne ou Lynn tout
simplement.
- C’est entendu, et pour les meuble ?
- Laissez se n’est rien, mon père doit
nous attendre.
~ 26 ~
Il acquiesça, ils se dirigèrent ensuite
vers le bureau de M. Alexandre, Lynn,
profita du chemin pour reprendre
entièrement son sang-froid.
« Toc…toc…toc »
- Entrez.
Ricardo fit entrer Lynn, et parti toujours
un peu secoué de cette soudaine colère,
dont il n’arrivait pas à expliquer la
cause, et surpris, se demandant
pourquoi elle lui avait demandé des
meubles.
Dans le bureau c’était le silence, M.
Alexandre, ne savait pas quoi dire a sa
fille, et elle un peu gênée de s’être
emporté ainsi, attendait que son père
prenne la parole.

~ 27 ~
- mm… Comment as-tu trouvé ta
chambre ? Demanda son père en
essayant d’être aimable.
- Sans vouloir vous offenser, Je. Ne.
L’aime. Pas !
- Qu’es ce qui dérange Mlle ? Elle n’est
pas assez riche ? Peut-être n’est-elle pas
assez grande ? Elle n’est pas assez bien
pour une princesse de haut rang comme
vous ? Répliqua-il froidement.
- Si quelqu’un disait que cette chambre,
n’es pas grande, ou qu’elle n’est pas
assez riche, alors moi la première serait
surprise.
- Alors quel est le problème ? demanda
son père.

~ 28 ~
- Le problème, c’est, que premièrement,
les couleurs de cette chambre me
donnent la nausée, jamais je ne pourrais
dormir dedans, sans avoir des
cauchemars, rien que d’y penser me
donne des frissons.
- Alors comment est ta chambre chez ta
mère.
- Je n’ai pas de mère ! Dit-elle avec
rage.
Il la regarda surpris.
- Et Mme…
- Ne dites pas son nom, je vous pris
cette femme n’est pas Ma Mère mais
ma « belle » mère, je sais que vous ne
vouliez pas me le dire, mais je ne suis
pas stupide, dit elle avec dégout.
~ 29 ~
Il la contempla, ainsi elle le savait, il se
dit que cette femme le lui avait dit et
qu’elle faisait en sorte que Lynn se
rapproche de lui.
- Bien ; Que veux-tu alors ? Demanda-t-
il.
- Que l’on change les meubles, s’il vous
plait.
- Je vous ai donné ces objet, faites en se
que vous voulez ! Ricardo pourra vous
aider, Bien, maintenant partez j’ai du
travail.
Elle sorti en silence, elle appréhendait le
fait que son père ne l’aimerait sans
doute pas a cause du fait qu’elle vivait
avec sa belle-mère (cette maudite
femme), mais cela lui fit tout de même

~ 30 ~
mal de voir qu’elle n’était pas
apprécié…
Elle balaya ses sentiments inutiles et
s’en alla retrouver Ricardo
Elle le trouva dehors, il s’apprêtait à
partir pour la ferme.
- Halte la mon jeune ami fit elle en
souriant.
- Mlle Roselyne ? Vous me cherchiez ?
- C’est exact, J’espère ne pas vous
déranger, mais il faudrait que l’on
change les meubles de ma chambre, et
mon père m’a dit de vous consulter.
- Ah je vois, mais pourriez vous
attendre s’il vous plait, je dois prendre
du matériel dans la grange répondit le
jeune homme.
~ 31 ~
- Faites donc, je vous accompagne
répondit-t-elle un sourire aux lèvres.
- Bien, si vous le désirez allons s’y.
Ils partirent et se dirigèrent vers la
ferme, qui n’était qu’a cinq minutes
d’ici, la maison était en bois roux, le
fermier sur le pas de sa porte, salua :
« Bien le bonjour jeune maitre Ricardo,
comment va monsieur votre père ? Et
cette enfant qui vous accompagne ? »
- Bonjour, M. Damien, mon père va
bien.
- Enchanté Monsieur, Je suis Roselyne,
excusez que je ne puisse parler plus
longtemps avec vous, mais je dois allez
a la grange avec mon grand-frère,

~ 32 ~
passer le bonjour de ma part a votre
femme et votre fille.
- Ah, vous êtes la fille de monsieur le
comte ? C’est gentille de votre part, je
n’y manquerais pas, passez une bonne
journée.
Ils se remirent donc en marche…
- Pourquoi vous ne demandez pas, sur le
fait que votre père est aussi le mien ?
Demanda Ricardo.
- Et bien… disons que se qui c’est passé
dans la vie de mon père ne me regarde
pas.
- Mais vous êtes sa fille, vous avez un
droit, non ?
- Ce que vous dites tiens debout, mais je
ne veux pas fouiner dans la vie de mon
~ 33 ~
père, c’est très déplacé, répliqua-elle en
lui souriant.
- Je vois.
Et la discussion s’arrêta, jusqu’à la
cabane.
- Et bien, nous y voici ! s’exclama
Ricardo.
- Je ne vous dérangerais pas, alors faites
comme si je n’étais pas le ! dit Lynn.
- Vous savez, vous n’êtes pas obligé de
me parler formellement, vous pouvez
me tutoyer.
- Seulement si vous le faites, Répondit-
elle
- Bien alors, pourquoi veux-tu changer
les meubles de ta chambre ?  Demanda
Ricardo.
~ 34 ~
Elle le regarda incrédule, était-il
sérieux !
- Mais parce que c’est horrible ! Ce
rose, j’en tremble rien que d’y penser, je
déteste cette couleur lui dit-elle avec
entrain.
- Ah je vois, mais tu n’exagère pas un
peu lui dit Ricardo en la regardant un
peu amusé.
- Sa ce peu, oui, mais que veux-tu, c’est
la couleur préféré de cette veille
sorcière.
- Parlant de sorcière, c’est ainsi que tu
parle de la « femme » qui ta éduquer ?
Elle ne lui avoua pas, mais sa chambre
lui faisait tellement rappeler à sa belle-

~ 35 ~
mère et ses coups, qu’elle en ferait des
cauchemars qui la rendraient malade.
- Éduqué ? La personne qui ma éduqué
n’es surement pas elle, quand a Sorcière
ce n’est même pas assez pour la décrire,
si tu la connaissais tu penserais comme
moi.
- Mais alors qui ta éduquer ? demanda-
il.
- Sa, c’est un secret dit-elle en placent
son index sur sa bouche en souriant.
La discussion s’arrêta Ricardo coupa un
peut de bois, et prit les outils dont il
avait besoin, ils parlèrent de tout et de
n’importe quoi, Roselyne était une
bonne compagne de discussion et
Ricardo commençait à l’apprécier.

~ 36 ~
- Si tu veux de l’aide, je le ferais
volontiers lui dit Ricardo quand ils
arrivèrent devant la maison.
- Mm… tu pourrais peu être m’aider
a… déménager tout les meubles.
- C’est entendu.

~ 37 ~
Chapitre IV
Début du Réaménagement.

Ils commencèrent donc le


déménagement, bientôt meubles, lit,
table de chevet, rideaux, lampe… furent
mit dehors.
- Mais dit moi que vas-tu en faire ?
Demanda Rosalie qui était venu aider
entre temps.
- Je compte les vendre bien entendu,
après j’achèterais d’autre meubles, lui
répondit Roselyne.
- Mais cela va mettre du temps de
trouver un acheteur qui achèterait tout
~ 38 ~
sa et un vendeur et des meubles a ton
gout ! Répliqua Ricardo.
- Ne t’inquiète pas j’ai des clientes
potentiels, et puis si cela met tu temps,
je pourrais dormir… sur le toit répondit-
t-elle en riant.
- Si sa ne te dérange pas, tu pourrais
dormir dans ma chambre, jusqu'à que ta
chambre sois aménagé, dit Rosalie en
souriant.
Plus Lynn apprenait à les connaitre plus
elle les apprécier, Rosalie était une fille
simple et surtout très belle, adèle avait
rarement vu des filles ainsi, elle était
franche, généreuse, et aimable, Ricardo
lui était très serviable, franc, et non
arrogant comme la plupart des hommes
qu’elle avait rencontré, elle n’avait
~ 39 ~
passé qu’une journée avec eux, et elle
les aimait déjà comme des vrais frères
et sœurs.
- Bon bah au travail, je vais vous aider,
j’ai le temps, Père est parti pour affaire
a Londres, il ne reviendra pas avant
demain, dit Ricardo.
- Bien alors métamorphosons cette
chambre avant son retour.
Tous se mirent au travail, Roselyne
devait appeler les clientes potentielles,
quand à Rosalie elle devait appeler des
vendeurs potentiels de meuble.
Le temps que la première couche de
peinture séchait, Lynn téléphona a
Natalie la fille d’un riche homme
d’affaire, qui selon se qu’elle avait

~ 40 ~
entendu de ses nombreux « contacts »,
rêvait d’avoir une chambre rose, mais
qu’elle n’avait toujours pas trouvé une a
son gout.
A sa grande joie, Lynn eut la
confirmation de sa cliente, elle le
voulait avant le coucher du soleil et il
était 15h, elle n’avait donc que 2h30
pour le lui ramener.
Il ne restait plus de temps, elle mit son
manteau, demanda a Ricardo si elle
pouvait emprunter la calèche, et a
15h30 accompagné de Ricardo, elle
était en route dans la grande calèche,
rempli de meubles.
A 17h28 elle sonna a l’heure, pile a
temps ! Natalie trop pressé de faire
emporter les meubles jeta un énorme
~ 41 ~
somme d’argent et claqua la porte au
nez de Lynn avant que celle-ci riposte !
Ah qu’elle Arrogance ! C’est a 20h
qu’ils arrivèrent épuisés, Rosalie avait
déjà mangé, et s’était inquiété du temps
qu’ils avaient mis autant de temps.
- Mangez avant de vous coucher dit
Rosalie, Quand à ta chambre Lynn, un
ami de Père qui est marchand a des
meubles, tu pourras aller voir demain.
- C’est gentil de ta part Rosalie répondit
la petite fille somnolente.
On lui servit de la soupe, elle n’eut pas
la joie de l’apprécier qu’à peine la 5eme
bouché avalé, elle s’endormie sous le
regard attendri de Rosalie.

~ 42 ~
Le lendemain matin en se réveillant, il
n’était que 5h, elle se trouvait dans une
chambre joliment meublé, sur un divan
dormait Rosalie.
- Se doit être sa chambre se dis
Roselyne.
Elle s’approcha doucement de son ainée
de quatre ans et lui remit correctement
sa couverture.
- Je m’excuse du dérangement
chuchota-elle doucement.
Elle sortie et referma la porte sans faire
de bruit, elle alla se débarbouiller le
visage, puis parti dans sa chambre pour
se changer, elle fut enfin débarrassé de
ses vêtements trop voyant, elle mit un
pantalon noir et un haut blanc.

~ 43 ~
- Je me sens enfin bien ! Je pense que je
vais faire un peu de dessin, dit Roselyne
en sortant son carnet de dessin.
Elle entreprit de dessiner le paysage vue
de sa chambre.
Six heure sonna, elle sortie de sa
chambre pour faire une petite
promenade, elle rencontra dans le
couloir Ricardo.
- Tien déjà levé ? A cette heure ?
Demanda-t-il surpris.
- j’en ai l’habitude et toi que fais-tu ?
- Oh je me lève toujours à cette heure,
je dois travailler à mon étude avant le
petit-déjeuner, Mais qu’elle est cette
tenue ?

~ 44 ~
- Ah j’aime a m’habiller ainsi, je me
sens plus a mon aise, je n’ai rien contre
les robe mais je préfère être habillé ainsi
pour mes activité d’extérieur.
- Je vois, et bien il semblerait que l’on
va de surprise en surprise avec toi dit-t-
il en souriant.
Elle sourit.
- Ah, en y pensant, je voulais te
demander les horaires des repas.
- Il est vrai que j’ai omis se détail, nous
prenons le petit-déjeuner a 7h, le
déjeuner a 12h30, parfois un gouter a
15h et enfin le souper a 19h, il serait
bien aussi que je te fasse visiter la
maison, qu’en dis-tu ? Je pourrais te
faire une visite après le petit-déjeuner.

~ 45 ~
- C’est une bonne idée acquiesça Lynn.
Ils se séparèrent chacun de leur coté,
Roselyne alla faire une promenade
dehors, a sept heure, elle entra dans la
cuisine.
- Bonjour, je me nomme Roselyne, je
n’ai pas pu me présenter hier puisque on
vous avez donné votre journée, mais je
suis la fille de M. Alexandre se
présenta-t-elle a l’adresse du chef
cuisinier et des trois autre.
-Vous êtes donc la fille de M.
Alexandre, je suis enchanté, mais je ne
pense pas que vous aviez grand-chose à
faire ici répondit le Chef cuisinier qui
répondait au nom de Carlo.

~ 46 ~
- Je suis pourtant venue avec la ferme
intention de vous aider répliqua-t-elle
en souriant.
- Puisque que cette petite demoiselle se
prétend utile, Léon fait en sorte qu’elle
est un petit coin de la cuisine et qu’elle
ne puisse nous déranger.
Léon un grand brun a l’air sympathique,
l’a ramena a l’endroit indiqué par son
Chef.
- Excusez son comportement Mlle, il
n’aime pas que l’on touche a sa cuisine.
- Sa ne fait rien, qui aimerais que l’on
vienne dans un endroit dont il est le
chef répondit-t-elle en souriant.
- Vous êtes bien gentille Mlle, dite moi
de quoi avez besoin...
~ 47 ~
- Peux-tu me ramener de la farine, du
beurre mou, du sucre, du lait, de la
vanille, de la levure, des pépites de
chocolats, de la fécule de maïs et enfin
des œufs.
- Entendu, Combien d’œuf ?
- 7 œufs s’il te plait.
Léon parti en vitesse rassembler les
ingrédients, il revint quelque temps plus
tard les mains chargé.
- Excusez-moi pour le retard, C’est que
Mme. Anfray la femme du fermier
voulait a tout pris que je lui apporte le
fromage qu’elle a fait se matin.
- C’est bien gentille a elle dit Roselyne
Sur ceux, elle commença préparer sa
recette, elle versa 250g de farine sur le
~ 48 ~
plan de travail, rajoutant 125g de beurre
mou, elle mélangea, puis creusant un
puits dans le mélange elle ajouta
délicatement 8cl d’eau préalablement
mélangé avec 30g de sucre, elle pétrit
vigoureusement la pate puis elle la mit
en boule m’enroula l’a mit dans un
sachet et la mit dans le réfrigérateur.
- Qu’allez-vous faire de cette pate ?
Demanda Léon.
- C’est de la pâte brisée, tu verras
Quand ce sera midi.
- Mais il n’est que 6h15 !
Elle rit de bon cœur, avec les restes des
ingrédients elle commença à faire des
cookies, il était 6h45 quand elle les sorti
du four.

~ 49 ~
- Et bien qu’elle bonne odeur !
S’exclama une voix derrière eux.
C’était Rosalie.
- Rosalie ? Bonjour, a cause de moi tu
n’a sans doute pas bien dormi.
- Allons bon, que dis-tu la, j’ai très bien
dormi, en revanche, ne pas te voir a
mon réveille ma surprise.
Roselyne lui sourit.
- Excuse-moi, mais je ne pouvais rester
au lit sans rien faire, il était tout juste
cinq heures et je ne voulais te déranger.
- Mais que fais-tu ?
- Simplement des cookies, répondit
Roselyne.

~ 50 ~
Rosalie s’approcha, les cookies avaient
l’air délicieux.
- Après le petit-déjeuner, Ricardo a
offert de me faire une petite visite tu
nous accompagne ?
- Avec plaisir répondit Rosalie.
Elle déposa les cookies dans le plat
qu’elle leur avait destinée, Carlo qui ne
s’était pas approcher depuis le début,
c’était approcher quand il avait sentit la
bonne odeur.
- Vous en voulez Chef ? Demanda
aimablement Lynn.
- Il faut bien que je goute répondit-t-il
d’un ton évasif après tout, je n’ai pas
envie que Mlle. Rosalie ai à manger de
la mauvaise nourriture.
~ 51 ~
Il prit sous les regards amusés des gens
présent dans la cuisine un cookie qu’il
mangea, il était exquis.
- Ils…ils sont…bon… rétorqua le chef
cuisinier qui n’osait montrer qu’il en
voulait encore, après tout il avait sa
dignité de grand chef !
Tous rirent de bon cœur, quand Sept
heures sonna, Roselyne, Rosalie et
Ricardo était assis a table de la grande
salle à manger.
Les servantes arrivèrent avec les plats il
y’avait pour le déjeuner, des œufs, du
pain à tartiner au beurre ou avec de la
confiture, un bon jus de fruit et des
cookies.

~ 52 ~
- Les cookies son délicieux dit Ricardo
en prenant une bouchée.
Roselyne et Rosalie se regardèrent d’un
air complice, elle comptait garder secret
le fait que Roselyne les avait fait.
- Rosalie a accepté de venir avec nous
pour la petite visite guidée.
- C’est bien, après la visite, je partirais
car j’ai quelque travaux à faire et vous
qu’allez vous faire ? Demanda Ricardo.
- J’ai une visite à faire chez une veuve
bien malade répondit Rosalie.
- Rosalie doit me donner l’adresse du
marchand, j’irais directement après le
petit déjeuner, et pendant que les
meuble seront envoyer au manoir, je
compte faire un petit tour dans le
~ 53 ~
village, après je rentrerais pour
réaménager la chambre, si d’ici la
Rosalie a fini avec se qu’elle a faire,
elle a offert de m’aider.
- Je vois alors nous nous retrouverons
qu’a midi, je viendrais aider pour le
transport des meubles, si je suis libre dit
Ricardo.
- C’est gentil de ta part dit Lynn, mais
dites-moi quand Père reviens t’il ?
- Il a mentionné qu’il sera de retour
pour midi répondit Rosalie.
Ils finirent le repas, et tous partirent
pour une petite visite.
Le manoir était grand, bâti sur un étage
sans inclure le grenier, le rez-de-
chaussée contenait la cuisine, un grand
~ 54 ~
salon, la salle à manger, une salle d’eau,
un bureau (le bureau de M. Alexandre),
deux chambres, un petit coin de détente
et une grande bibliothèque qui
émerveilla Roselyne.
- Dire qu’il y’avait un tel paradis de
livre si près de moi et que je ne m’en
étais pas aperçus fit-elle en entrant dans
la pièce, ses yeux pétillait d’excitation
- Tu pourras y aller quand tu veux dit
Ricardo.
Ils continuaient leur visite, au premier
étage, il y’avait des chambres au
nombre de cinq dont une relié a un
bureau, une salle de bain, un petit salon,
une salle d’étude et une grande terrasse.

~ 55 ~
A l’arrière de la maison ce trouvait un
magnifique jardin, son centre étant une
fontaine, plus loin un jardin remplis de
rose et différente rose les attendait, et au
milieu de celui-ci surplombait une serre.
- C’est vraiment beau s’exclama
Roselyne.
Et a environ une quinzaine minutes
d’ici se trouvait un lac, il y avait des
barques et dans une petite cabane en
bois du matériel de pêche.
- Nous venons parfois pêcher ici
expliqua Ricardo
- Je vois, et cette petite ile là-bas ?
Demanda Lynn en désignant un petite
îlot au milieu de l’eau.

~ 56 ~
- Cette île ? Malheureusement je ne
peux t’éclairer, se que j’en sais, c’est
qu’il y’a une demeure mais père nous a
défendue d’y aller.
Sur se ils continuèrent leur route, il était
inutile de continuer à avancer plus loin
vers le lac car il débouchait sur la forêt,
ils rebroussèrent donc chemin et
revinrent sur leurs pas, revenue au
jardin ils prirent le chemin opposé au
lac, plus loin se trouvait un champ
- Ce champ est très grand, il est destiné
aux vaches, moutons, chèvres et
chevaux du domaine.
Plus loin se trouvait des écuries ou
toutes sortes de chevaux s’séjournait, à
coté se trouvait une plus grande bâtisse
ou on retrouvait le reste du bétail.
~ 57 ~
La fin de la visite se fit près de la ferme
ou on retrouvait une grande basse cour
avec poules, dindes, lapins …
- Et bien il s’amblerait que la visite soit
terminé dit Rosalie.
- C’est exact, il est temps qu’on se
sépare objecta Roselyne.

Chapitre V
~ 58 ~
Rencontres au village

Il était 8h30, pendant une heure et demi


qu’il avait passé à visiter, ils se
quittèrent tous de bonne humeur,
Roselyne prit le chemin du village
joyeusement après avoir mit son béret et
un manteau.
A l’approche du village, elle se fit
arrêter par un groupe de trois garçons et
deux filles.
- Toi la passe nous ton argent
commanda celui qui semblait être
l’ainée, il devait avoir 14 ans à en juger
par sa physionomie, cheveux brun en
pagaille et yeux noir, il avait l’air
décidé mais quelque peu maladroit dans
ses paroles.
~ 59 ~
A sa gauche se tenait un garçon plus
jeune, dans les 11 ans, il avait une
ressemblance frappante avec l’ainée, ils
devaient être frère, comme lui il avait
les cheveux bruns et les yeux noirs,
mais il avait l’air beaucoup plus craintif.
A sa droite se tenait un garçon aussi
plus jeune et plus âgé que celui de
gauche, il devait avoir dans les 13, 14
ans, a l’apparence plus soignée que les
deux autres, il ne semblait approuver
leur comportement mais ne disait rien,
cheveux bruns plus foncée que les deux
autre, il avait a la différance d’eux des
yeux mimosa.
Derrière eux, les deux petites semblait
être les plus jeune, la plus grande sans

~ 60 ~
doute âgé de 9 ans, cheveux châtains et
yeux mimosa.
Elle tenait sa sœur dans ses bras, elle
lancée un regard de reproche aux trois
garçons, la plus petite avait l’air à peine
âgé de 5 ans, ces cheveux plus clair que
sa sœur (car elles étaient sœurs) et ses
yeux mimosa lui allait parfaitement, elle
avait l’air mince, des larmes
commençait à lui picoter les yeux.
Roselyne l’observa longtemps ignorant
presque la menace du garçon.
- Hé je te parle lui cria le premier,
donne ton argent !
- Vous ne voyez pas que votre sœur
pleure répliqua Lynn ignorant une fois
encore la menace.

~ 61 ~
Il se retourna, son regard alla de sa
jeune sœur a Roselyne, il ne semblait
plus aussi décidé, elle l’entendit
s’excuser a voix basse a la petite dont le
nom était Jade
- Ce n’est pas vos affaire, donnez moi
votre argent, vous venez de la grande
route, vous devez avoir de l’argent.
- Il est vrai que je viens de la grande
route, mais qu’es ce qui prouve que j’ai
de l’argent ? Demanda Roselyne.
- Tu n’es pas d’ici et ceux qui vienne de
la grande route vienne de la ville, les
gens de la ville ont beaucoup d’argent.
- Soit, c’est logique, mais cela ne veut
toujours pas dire que j’ai de l’argent.
Il sembla déconcerté, mais il se borna.
~ 62 ~
- Donne-nous ce que tu a alors !
- Va tu arrêter John ! Lui cria l’ainé des
filles.
- Tais-toi Jane ! Répliqua John.
- Ce que dis Jane est vrai Objecta le
garçon de 13 ans.
- Mais je le fais pour maman se justifia
John.
- Maman… elle ne serait triste…
Répliqua le plus jeune des garçons
hésitant.
- Lewis à raison chuchota Jade, maman
sera triste.
Elle versa des larmes qui alarma les
autres, Roselyne semblait avoir était
oublié, elle les avait regardé se

~ 63 ~
chamailler, quand Jade se mit à pleurer,
elle s’approcha doucement.
John lui bloqua le chemin.
- Que veux-tu a ma petite sœur toi !
- Vas-tu te taire Répliqua Roselyne
sévèrement puis se tournant vers la
petite fille, elle se baissa et ouvrit
légèrement ses bras, viens, viens donc
ma petite, je ne vais rien te faire.
Se geste donna confiance en la petite
qui s’approcha craintivement de
Roselyne, celle-ci lui sourit gentiment
ce qui acheva de rassurer Jade qui alla
se blottir dans ses bras.
Le reste ne dit rien, n’osant faire de
bruit de peur de contrarier leur plus
jeune sœur.
~ 64 ~
- Tu t’appelle Jade c’est sa dit
doucement Roselyne en lui caressant les
cheveux.
Celle-ci hocha la tête.
- Bien alors dis-moi pourquoi ton grand
frère a fait sa continua Roselyne en
séchant les larmes de la petites.
- Il n’est pas méchant s’empressa de
répondre la petite fille, c’est juste que…
Elle regarda ses frères et sœurs pour
savoir si elle pouvait continuer, ils ne
dirent rien.
- Ne t’inquiète pas et parle la rassura
Roselyne.
- Maman est très malade, et on… n’a
pas d’argent, papa il est… il a disparu
en mer…
~ 65 ~
- Tu veux bien me montrer ou habite ta
maman ? Demanda Roselyne.
- Pourquoi faire ! S’écria John.
- A ton avis nigaud Rétorqua Lynn.
John se tut.
- Bien alors Jane et Lewis pouvez-vous
partir chercher le médecin leur demanda
Roselyne.
Jeanne toute rayonnante parti en vitesse
entrainant son frère avec elle.
John guida le reste de la troupe, la
maison était une vielle cabane en dehors
du village, a l’intérieur il y’avait trois
pièce, la pièce principale avait un petit
canapé, une table une petite cheminée,
elle faisait aussi office de cuisine, dans
la deuxième pièce il y’avait deux lit, un
~ 66 ~
peu en dehors se trouvait la salle d’eau,
c’est dans la troisième chambre que
Roselyne trouva la mère des cinq
enfants, il y’avait dans la pièce deux lit
également et un miroir.
La mère étendue dans le lit dormait, elle
était mince, dans la trentaine, il semblait
qu’elle fuse mal nourri, ses beau
cheveux châtains était comme Jade, au
bruit que firent les enfants elle se
réveilla, elle avait de beaux yeux
mimosa.
- Vous revoilà les enfants, ou étiez vous
passé demanda la mère en souriant
gentiment, puis remarquant Roselyne et
qui est ce jeune garçon qui vous
accompagne ?
- Et bien c’est… commença John.
~ 67 ~
Il n’eut le temps de terminer que le
médecin arriva, c’était un grand homme
dans la trentaine, il avait les cheveux
cendré, et des yeux bleu caché derrière
ses lunettes.
- Le médecin ? Mais… je suis désolé
docteur mais je ne pourrais pas vous
payer dit la mère.
- Ne vous inquiéter pas Madame, tout
est réglé expliqua Roselyne en souriant.
La jeune mère resta surprise, mais sous
l’insistance de ses enfants elle se laissa
faire.
- Alors docteur ? Demanda avec anxiété
John.
- Rien de bien grave, elle avait
simplement attrapé un Rhume qu’il la
~ 68 ~
affaiblit, il semblerait qu’elle soit sous
alimenté et atteinte de surmenage, il lui
faut manger tout les jours un repas sain
privilégiez la soupe et beaucoup de
repos.
- Merci docteur
Le docteur sorti de la cabane, Roselyne
le suivi et le paya, bon homme, il la
remercia et baissa le prix.
- Je vous suis reconnaissante, remercia
la malade quand Roselyne entra.
- Je ne mérite pas votre reconnaissance
Madame, cela devrait plutôt revenir a
vos enfant surtout l’ainé répondit
Roselyne ironiquement.
Celui-ci se sentit rougir embarrassé.

~ 69 ~
- Mais avant toute chose je souhaite
rectifier l’erreur sur mon identité, je ne
suis non pas un garçon comme vous
pouvez voir, mais une fille, mes
vêtement prête a confusion, je me
nomme Roselyne, 12 ans, mais j’aime a
se que l’on m’appelle Lynn.
- Je m’excuse de ne pas l’avoir
remarqué dit la mère.
- Laisse nous faire les présentations
continua John en souriant, Du plus
grand au plus petit, j’ai 14 ans et je
m’appelle Jonathan mais on m’appelle
tous John ou Johny, mon cadet de 13
ans s’appelle Jeffrey mais on l’appelle
Jeff, après il y’a Lewis, 11ans, l’ainée
des fille c’est Jane, 9 ans, et la petite
dernière qui a 5 ans c’est Jade, Quand a
~ 70 ~
ma mère elle s’appelle Kate, les gens
l’appelle Mme. Kate.
- Et bien je suis enchanté dit Roselyne.
Roselyne aidée de ses nouveaux amis
arrangea le lit de Mme. Kate et ils
sortirent la laissant se reposer.
- Dites moi, comment se nomme votre
père
- Francis Blyton, C’était le capitaine du
bateau « La victorienne ».
- Mm…Je vois répondit Lynn qui
semblait tout à coup plongée dans ses
pensé.
- Pourquoi cette question ? Demanda
Jane.
- Rien, je me rappelais simplement de
quelque chose coupa soudainement
~ 71 ~
Roselyne, tenez cet argent et aller faire
les course et faites une soupe a votre
mère, j’espère que tu sais en faire Jane.
- Euh oui, répondit celle-ci.
- Mon dieu ! Il est 9h30 et mes
meubles ! Désolée mais je suis pressée
Et sur ceux sous les regards perplexes
de ses amis elle s’en alla…
Elle courut et traversa le village, elle
s’arrêta devant un joli magasin, la
pancarte indiquait « Maurice, Vendeur
de Meuble », elle entra.
- Bienvenue, que puis-je faire pour vous
aidez demanda une jeune femme a
l’adresse de la cliente.
- Je cherche M. Maurice c’est Rosalie
qui m’envoie.
~ 72 ~
- A Mlle Rosalie, venez c’est par la.
Elle l’entraina derrière le comptoir, la
elle lui présenta plusieurs article,
Roselyne pressé choisit un lit simple un
commode et un petit bureau, elle paya
et demanda a se que les meubles fussent
envoyé avant midi.
Après cela elle sortit faire un tour, le
village était connu pour ses fleurs, on
l’appelait le village fleuri, les rues en
était pleine, elle s’arrêta devant un
magasin de peinture et y acheta une
toile, des couleurs et quelque pinceau,
continuant sa route son regard fut attiré
par une vielle bâtisse faites avec du bois
ancien, la pancarte indiquait
« antiquité »

~ 73 ~
Quand elle entra une petite clochette
sonna, un vieil homme regarda la
nouvelle venue.
Il avait des cheveux gris, d’apparence
robuste, il avait une grosse barbe, il
ressemblait a un vieux loup de mer.
- Que voulez-vous jeune fille demanda-
t-il.
- Je passais quand cette boutique ma
attiré répondit Roselyne.
Il parut surpris mais ne dit rien, sur ce la
discussion cessa, le vieil homme se
remit à réparer la montre qu’il tenait en
main, voyant qu’il ne disait rien, Lynn
fit un tour de rangée en rangée, il
y’avait plusieurs sorte de chose, des
livres, des montres, des jeux etc.…

~ 74 ~
Son regard s’arrêta sur un livre jauni par
le temps, il parlait du comté de
Maryweather, elle le contempla
longtemps avant de se décider à le
prendre.
Elle prit aussi un collier qui attira son
regard de par sa perle bleu, ainsi qu’une
vielle montre.
Quand elle déposa ses achats sur le
comptoir, le vieil homme regarda la
jeune fille puis les achats.
- Vous avez l’œil dit simplement
l’antiquaire.
- Que voulez vous dire Demanda
Roselyne.
Il ne répondit pas, il montra l’adition
sans mot dire, elle paya sans poser
~ 75 ~
d’autre question et au moment de sortir
il lui dit.
- Mon nom est Bernault.
Elle se retourna, mais déjà l’étrange
antiquaire avait reprit son activité.
- Et Moi c’est Roselyne répondit-t-elle
en le fixant longtemps.
Puis elle sortie, quel homme étrange !
Elle était perplexe mais a la fois
curieuse de connaitre ce vieil homme
mystérieux.

~ 76 ~
Chapitre VI
Fin du Réaménagement

Roselyne reprit la route du manoir, ses


achats en main, il était 10h15 quand elle
rentra, les meubles devant la maison
n’attendait plus qu’elle.
Elle entra.
- Te voila toi dit une voix derrière elle.

~ 77 ~
C’était Ricardo lui et Rosalie
l’attendait.
- Et bien que faisait tu je croyais que tu
ne viendrais jamais.
- Je suis désolé je n’avais pas vue le
temps.
Léon, Carlo et M. Damien était venu
pour aider au transport des meuble, une
heure plus tard tout était fait, les meuble
mit, un chevalet était posé devant la
fenêtre, sur le bureau se trouvait le livre
acheté, quand au collier elle alla l’offrir
a Rosalie qui la remercia vivement pour
ce si jolie collier, la montre elle la
destina a Ricardo qui lui aussi apprécia
le geste.

~ 78 ~
Après cela elle courra à la cuisine finir
son dessert (celui avec la pate brisé),
elle fit vite la préparation de la crème.
- Vous faites un Flan parisien n’est ce
pas ? Demanda Carlo en s’approchant.
- Oui c’est exact.
Prenant sa pate brisée elle l’étala sur le
plan de travail faisant une forme ronde,
elle le mit dans le moule et découpa se
qui dépassait, elle versa la crème dans
le moule et enfourna pour environ 40
min.
Le flan sorti du four, elle le mit à tiédir
sous le regard gourmand du chef Carlo.
- Il reste encore de la pate et de la
crème, vous pouvez en refaire car la je

~ 79 ~
n’ai pas le temps, vous en donnerait au
fermier et a sa famille.
- D’accord Mlle et merci.
Roselyne alla dans sa chambre se
changer, elle fit une douche rapide et
s’habilla avec une robe bleu marine à
col.
Elle entendit une voiture arriver, elle
alla se placer près de la porte ou
l’attendait Ricardo et Rosalie.
Quand M. Alexandre arriva, il salua
chaleureusement les deux ainés.
- Ravi de vous revoir, salua Roselyne en
faisant une révérence.
M. Alexandre la regarda quelque instant
sans mot dire, il semblait dans la lune, il

~ 80 ~
se reprit, remercia la jeune fille et alla
se débarbouiller le visage.
- Pourquoi ne t’ai tu pas approché de lui
Demanda Ricardo en chuchotant.
- Il aurait été gênée de savoir que faire
si je n’avais pas prit les devants,
n’oublie pas avec qui je vivais avant de
venir ici, et se fait l’empêche de
m’apprécier.
- Mais tu n’ais pas comme ta belle mère
répliqua Rosalie.
- Mais sa il ne le sait pas, je me
souviens toujours de ce qu’il a enduré
quand il était avec cette maudite femme,
il vaut mieux ne pas pousser les choses.
Roselyne n’avais rien osé dire a ses
amis, mais elle avait ressentit un
~ 81 ~
pincement au cœur en voyant son père
saluer chaleureusement Ricardo et
Rosalie, elle espérait qu’un jour son
père fasse de même avec elle.
Il était 12h30, tous allèrent a la salle à
manger, ce midi la on servait des steaks
tartare et du cassoulet.
- Ce flan est délicieux ! Dit M.
Alexandre.
Roselyne se sentit rougir de plaisir, elle
baissa la tête, seul Rosalie semblait sans
être aperçus
- Je vois que c’est une nouvelle recette
de toi lui dit-elle dans l’oreille.
- Chut ! Ne dit rien.
- J’ai une question à vous demander
Père dit Roselyne en s’adressant a celui-
~ 82 ~
ci, elle avait prononcé le mot père si
doucement qu’on aurait pu l’entendre.
- Je vous écoute répondit celui-ci.
- pourrais-je… emprunter des livres de
la bibliothèque ?
- Si vous voulez, mais veuillez à ne pas
les abimer, car la plupart sont très
ancien.
- J’y veillerais.
La discussion prit fin, après le repas,
Roselyne alla directement s’enfermer à
la bibliothèque.
« Si mon intuition est bonne, il devrait
être ici » disait-t-elle, elle fit le tour des
étagères, prenant au passage quelque
livre intéressant, enfin après un temps

~ 83 ~
de recherche elle trouva enfin l’ouvrage
qu’elle cherchait.
Elle s’assit rapidement devant une
grande table, elle lut minutieusement
l’ouvrage, enregistrant chaque élément.
- J’en étais sur S’exclama-t-elle soudain
prise d’un élan d’excitation, et le reste
des ouvrage en main, elle courra jusque
dans sa chambre, prit une feuille et une
plume et se mit à écrire une lettre.
Elle partit rapidement a la poste
envoyez la lettre pour Paris.
- Voila une bonne chose de faites dis-t-
elle en entrant au manoir.
Elle ne pouvait s’empêcher de sourire
tellement sa découverte l’extasiait,

~ 84 ~
Rosalie qui passait par la lui demanda la
cause de son excitation.
- C’est un secret, un incroyable secret
dit-elle.
Et sur ce elle s’en alla presque en
sautillant, il fallut attendre quelque
temps avant qu’elle se calma.
Elle alla faire un tour au jardin, quand
de loin elle aperçu son père qui cueillait
des rose, il était perdu dans ses pensée,
elle le regarda pendant un moment,
quand il se retourna et la regarda, prise
au dépourvu elle parti en courant
Quand elle s’arrêta elle se demanda
pourquoi comme une sotte elle était
parti comme une voleuse.

~ 85 ~
Au souper elle manga en silence n’osant
lever les yeux sur son père.
Après le repas, Roselyne alla lire dans
sa chambre, elle se coucha de bonne
humeur.

Chapitre VII
Une visite chez les Blyton

~ 86 ~
Le lendemain elle se réveilla de bonne
heure.
A 7h elle avait déjà mangée, et était
parti faire une promenade, la veille
Ricardo lui l’avait autorisé à prendre sa
monture, un cheval alezan, la forêt était
magnifique a cette heure de la journée.
Quand elle revint deux heures plus tard,
elle vit Ricardo qui l’attendait.
- Quand je ne t’ais pas vu au petit
déjeuner je me suis douté que tu étais
partie en promenade, alors comment
trouve tu Éclipse (C’était le nom du
cheval) ?
- Il est vraiment docile et très gentil
répondit-t-elle, mais tu n’a rien à me

~ 87 ~
dire, après tout tu n’as pas attendu pour
rien, je me trompe ?
- Non, c’est exact, je voulais te
demander si tu voulais venir avec moi
en ville, j’ai des affaire à y faire pour
père et Carlo demande a se que je lui
fasse ses courses et je ne suis pas très
doué pour sa.
- Je serais heureuse de pourvoir te
rendre service, et puis j’ai des choses à
faire aussi en ville.
Roselyne rentra le cheval aux écuries et
ils partirent à pieds au village.
- J’y vais, on se retrouve t’on et a quel
heure ?
- Pourquoi pas a la fontaine, quand a
l’heure je dirais vers 11h ?
~ 88 ~
- Sa me va alors à plus tard.

~ 89 ~

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