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Pierre Karn1na
Jean Pierre Richer
Chez le même éditeur
Mémofiches Anatomie Netter – Tête et cou, 5e édition, de J.T. Hansen, 2020, 192 pages.
Mémofiches Anatomie Netter – Tronc, 5e édition, de J.T. Hansen, 2020, 224 pages.
Mémofiches Physiologie Netter, de S.E. Mulroney et A.K. Myers, 2020, 472 pages.
Atlas d’anatomie humaine, 7e édition, de F. Netter, 2019, 672 pages.
Anatomie à colorier Netter, de J.T. Hansen, 2017, 400 pages.
Mémofiches
Anatomie
Netter
Membres
John T. Hansen
University of Rochester, USA
School of Medicine and Dentistry
Traduction
Pierre Kamina et Jean-Pierre Richer
5e édition
Elsevier Masson
ELSEVIER
Elsevier Masson SAS, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex, France
Netter’s Anatomy Flash Cards
© Copyright Elsevier Inc, 2019, 2014, 2011, 2007, 2002.
ISBN : 978-0-323-53050-7
This translation of Netter’s Anatomy Flash Cards, 5th edition, by John T. Hansen, was undertaken by
Elsevier Masson SAS and is published by arrangement with Elsevier Inc.
Cette traduction de Netter’s Anatomy Flash Cards, 5th edition, de John T. Hansen, a été réalisée par
Elsevier Masson SAS et est publiée avec l’accord d’Elsevier Inc.
Mémofiches Anatomie Netter – Membres, 5e édition, de John T. Hansen.
© 2020 Elsevier Masson SAS
ISBN : 978-2-294-75870-6
e-ISBN : 978-2-294-75933-8
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Table des matières
Membre supérieur
Os et articulations
1. Humérus et scapula : vue antérieure
2. Humérus et scapula: vue postérieure
3. Articulation de l'épaule (scapulo-humérale) : vue antérieure
4. Articulation de l'épaule (scapulo-humérale) : vue latérale
5. Os du coude : en extension
6. Os du coude : fl exion à 90°
7. Ligaments du coude
8. Os de l'avant-bras
9. Os du poignet et de la main
1O. Ligaments du poignet : vue palmaire
11. Ligaments du poignet : vue postérieure
12. Ligaments métacarpo-phalangiens et interphalangiens: vue médiale
13. Ligaments métacarpo-phalangiens et interphalangiens: vue antérieure
Muscles de l'épaule
14. Trapèze
15. Muscle grand dorsal
16. Muscle élévateur de la scapula
17. Muscle deltoïde
18. Muscles supra-épineux et infra-épineux
19. Muscles petit et grand ronds
20. Muscle subscapulaire
21. Muscle grand pectoral
Muscles du bras
22. Muscle biceps brachial
23. Muscle coraco-brachial
24. Muscle brachial
25. Muscles triceps brachial et anconé
26. Bras : série de coupes transversales
Muscles de l'avant-bras
27. Muscles pronateurs
28. Muscle fléchisseur radial du carpe
29. Muscle long palmaire
30. Muscle fléchisseur ulnaire du carpe
31. Muscle fléchisseur superficiel des doigts
32. Muscle fléchisseur profond des doigts
33. Muscle long fléchisseur du pouce
34. Muscle supinateur
35. Muscle brachio-radial
36. Muscle long extenseur radial du carpe
37. Muscle court extenseur radial du carpe
38. Muscle extenseur des doigts
39. Muscle extenseur du petit doigt
40. Muscle extenseur ulnaire du carpe
41. Muscle long abducteur du pouce
42. Muscle court extenseur du pouce
43. Muscle long extenseur du pouce
44. Muscle extenseur de l'index
45. Coupes transversales de l'avant-bras
Muscles de la main
46. Muscle court abducteur du pouce
47. Muscle court fl échisseur du pouce
48. Muscle opposant du pouce
49. Muscle adducteur du pouce
50. Muscle abducteur du petit doigt
51. Muscle court fléchisseur du petit doigt
52. Muscle opposant du petit doigt
53. Muscles lombricaux
54. Muscles interosseux dorsaux
55. Muscles interosseux palmaires
56. Coupe transversale de la paume de la main
Nerfs
57. Plexus brachial : schéma
58. Nerf radial dans le bras et nerfs de la région postérieure de l'épaule
59. Nerfs du membre supérieur
60. Nerfs de la main
Nerfs et vaisseaux
61. Nerfs cutanés et veines superficielles de l'épaule et du bras
62. Nerfs cutanés et veines superficielles de l'avant-bras
Vaisseaux
63. Artères entourant la scapula
64. Artère brachiale et anastomoses autour du coude
65. Artères de la main : vue palmaire
66. Artères du membre supérieur : résumé
Membre inférieur
Os et articulations
67. Os de la hanche (coxal) : vue latérale
68. Os de la hanche (coxal) : vue médiale
69. Articulation de la hanche : vue latérale
70. Articulation de la hanche : vues antérieure et postérieure
71 . Fémur
72. Tibia et fibula
73. Genou : ligaments croisés et collatéraux
74. Intérieur du genou : vue supérieure
75. Intérieur du genou : vue inférieure
76. Os du pied
77. Ligaments et tendons de la cheville : vue latérale
78. Ligaments et tendons de la cheville : vue médiale
79. Ligaments et tendons du pied
Muscles de la hanche et de la cuisse
80. Muscle grand psoas
81. Muscle iliaque
82. Muscle tenseur du fascia lata
83. Muscle sartorius
84. Muscle droit fémoral
85. Muscle vaste latéral
86. Muscle vaste intermédiaire
87. Muscle vaste médial
88. Muscle pectiné
89. Muscle long adducteur
90. Muscle court adducteur
91 . Muscle obturateur externe
92. Muscle grand adducteur
93. Muscle gracile
94. Muscle grand glutéal
95. Muscle moyen glutéal
96. Muscle petit glutéal
97. Muscle piriforme
98. Muscles jumeaux supérieur et inférieur
99. Muscle obturateur interne
100. Muscle carré fémoral
101. Muscle semi-tendineux
102. Muscle semi-membraneux
103. Muscle biceps fémoral
104. Coupes transversales de la cuisse
Muscles de la jambe
105. Muscle long fibulaire
106. Muscle court fibulaire
107. Muscle tibial antérieur
108. Muscle long extenseur du hallux
109. Muscle long extenseur des orteils
11o. Muscle gastrocnémien
111. Muscle soléaire
112. Muscle plantaire
113. Muscle poplité
114. Muscle long fléchisseur de l'hallux
115. Muscle long fléchisseur des orteils
116. Muscle tibial postérieur
117. Jambe: coupe transversale
Muscles de la plante du pied
118. Muscle abducteur de l'hallux
119. Muscle court fléchisseur des orteils
120. Muscle abducteur du petit orteil
121. Muscle court fléchisseur de l'hallux
122. Muscle carré plantaire
123. Muscle court fléchisseur du petit orteil
124. Muscles lombricaux
125. Muscle adducteur de l'hallux
126. Muscles interosseux dorsaux
127. Muscles interosseux plantaires
Nerfs
128. Plexus lombal
129. Nerfs de la région glutéale et de la cuisse
130. Nerf fibulaire commun
131. Nerf tibial
Nerfs et vaisseaux
132. Nerfs et veines superfi ciels du membre inférieur: vue antérieure
133. Nerfs et veines superfi ciels du membre inférieur: vue postérieure
Vaisseaux
134. Les veines profondes du membre inférieur
135. Artères de la cuisse et du genou
136. Artères de la jambe : vue antérieure
137. Artères de la jambe : vue postérieure
138. Artères de la plante du pied
139. Artères du membre inférieur : résumé
Avant-propos
Il est commun de dire que « ce qui est simple est faux ». Ce livre infirme ce vieux dicton.
En effet, les Mémofiches Anatomie Netter sont des brefs résumés d’anatomie
descriptive, fonctionnelle et clinique de grande qualité scientifique. Les planches
sélectionnées de la dernière édition du célèbre Atlas d’anatomie humaine de
Franck Netter sont accompagnées de commentaires cliniques pertinents de John T.
Hansen. Cette 5e édition est enrichie de nouvelles fiches et de légendes plus claires,
plus didactiques. Les applications médico-chirurgicales soulignent les éléments
anatomiques importants.
L’Anatomie est la mère de toutes les disciplines médicales et chirurgicales. Dans notre
monde moderne où les connaissances sont exponentielles et en perpétuelle évolution,
comment interpréter les données cliniques ou comprendre les actes techniques sans
assistant de navigation anatomique personnel ? Les Mémofiches apportent une réponse
rapide aux questions anatomiques des étudiants en situation clinique. Elles résument
l’essentiel des connaissances anatomiques de base, trop souvent oubliées.
Les trois carnets de Mémofiches Anatomie Netter (« Tête et cou », « Tronc » et
« Membres ») constituent un instrument de travail moderne, original et très pratique.
Leur maniabilité a été étudiée pour qu’ils tiennent dans la poche de l’étudiant. Ce
compagnon de travail est discret, efficace et esthétique. Ce mémento d’anatomie
est aussi l’instrument adapté pour réviser et réussir les épreuves d’anatomie des
examens des futurs médecins, dentistes, sages-femmes, kinésithérapeutes, ainsi
que des étudiants des écoles paramédicales.
P. Kamina
Professeur émérite d’anatomie
Université de Poitiers
J.-P. Richer
Professeur d’anatomie, chirurgien des hôpitaux Université de Poitiers.
Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie.
Membre
supérieur
Os et articulations
1
Membre supérieur
1. Acromion
2. Tubercule majeur
3. Tubercule mineur
4. Sillon intertuberculaire
5. Épicondyles (médial, latéral)
6. Capitulum
7. Fossette coronoïdienne
8. Cavité glénoïdale de la scapula
9. Angle inférieur
10. Fosse subscapulaire
Commentaire – La clavicule et la scapula forment la ceinture scapulaire, ou l’épaule,
qui unit le membre supérieur au tronc. La clavicule sert de traverse : elle maintient le
membre supérieur à distance du tronc et le laisse libre de ses mouvements. Elle est
sujette aux fractures.
La scapula, ou lame de l’épaule, s’articule à la fois avec la clavicule et la tête de
l’humérus (articulation gléno-humérale). Dix-sept muscles s’insèrent sur la scapula.
Les fractures de la scapula sont relativement rares.
L’humérus est un os long. Son extrémité proximale fait partie de l’articulation de
l’épaule et son extrémité distale est une partie de l’articulation du coude. Le col
chirurgical de l’humérus (région immédiatement au-dessous du petit tubercule) est
une région fréquente de fractures. Les fractures à cet endroit peuvent blesser le nerf
axillaire du plexus brachial.
Clinique – Les fractures de la clavicule sont fréquentes, spécialement chez
l’enfant. La fracture résulte habituellement d’une chute sur une main tendue ou
d’un traumatisme direct, et siège fréquemment au niveau du tiers moyen de la
clavicule.
!))
2
Membre supérieur
1. Clavicule (coupée)
2. Incisure supra-scapulaire
3. Angle supérieur
4. Fosse supra-épineuse
5. Épine de la scapula
6. Fosse infra-épineuse
7. Épicondyle médial
8. Trochlée
9. Fosse olécrânienne
10. Tubérosité deltoïdienne
11. Tête de l’humérus
Commentaire – En arrière, la scapula présente une épine proéminente qui sépare les
fosses supra- et infra-épineuse.
La clavicule est le premier os à s’ossifier mais le dernier à fusionner, et elle est
formée par une ossification intramembraneuse. C’est l’un des os le plus fréquemment
fracturé.
Sur le milieu de l’humérus se situe la tubérosité deltoïdienne, point d’insertion du
muscle deltoïde.
Sur l’extrémité distale, la dépression au-dessus de la trochlée s’appelle fosse
olécrânienne : elle contient l’olécrâne de l’ulna quand le coude est en extension totale.
Clinique – Les fractures de la scapula sont relativement peu fréquentes. Les
fractures du col chirurgical de l’humérus sont fréquentes et peuvent blesser le
nerf axillaire issu du plexus brachial. Une fracture de la diaphyse de l’humérus
peut léser le nerf radial.
Vue antérieure
3
Membre supérieur
1.
Capsule de l’articulation acromio-claviculaire (comprenant le
ligament acromio-claviculaire)
2. Ligament coraco-acromial
3. Tendon supra-épineux (coupé)
4. Tendon subscapulaire (coupé)
5. Tendon du biceps brachial (chef long)
6. Ligaments capsulaires
7.
Ligament scapulaire transverse supérieur et incisure
supra-scapulaire
8.
Ligament coraco-claviculaire (ligament trapézoïde, ligament
conoïde)
Commentaire – L’épaule est une articulation synoviale (sphéroïde) multi-axiale.
Ses mouvements comprennent l’abduction et l’adduction, la flexion et l’extension, la
rotation et la circumduction. La cavité glénoïdale peu profonde de la scapula permet
des mouvements amples de l’épaule, mais rend aussi cette articulation vulnérable
à la dislocation. Les quatre tendons des muscles de la coiffe des rotateurs aident à
stabiliser l’articulation.
On voit également ici l’articulation acromio-claviculaire, une articulation synoviale
plane unissant l’acromion et la clavicule. Cette articulation permet un mouvement de
glissement pendant l’élévation du bras et la rotation de l’épaule.
Clinique – En raison de la grande étendue des mouvements de l’épaule et de la faible
profondeur de sa cavité glénoïdale, cette articulation est l’une des plus exposée
aux luxations du corps humain. L’articulation scapulo-humérale (gléno-humérale)
est habituellement luxée en direction antérieure ou antéro-inférieure (luxation
subcoracoïdienne) et peut mettre en danger les nerfs axillaire et musculo-cutané
du plexus brachial.
4
Membre supérieur
1. Bourse subdeltoïdienne
2. Cavité glénoïdale
3. Ligament gléno-huméral inférieur
4. Ligament gléno-huméral moyen
5. Tendon du subscapulaire (fixé à la capsule)
6. Tendon du biceps brachial (chef long)
7. Ligament coraco-huméral
8. Processus coracoïde
9. Ligament coraco-acromial
10. Acromion
Commentaire – La cavité glénoïdale est rendue un peu plus profonde par la
présence du bourrelet (labrum) glénoïdal. L’articulation est stabilisée par une capsule,
des ligaments, et les quatre tendons des muscles de la coiffe des rotateurs. Il est
à noter que les quatre tendons des muscles de la coiffe des rotateurs renforcent
l’articulation en arrière, en haut et dans sa moitié antérieure (tendon subscapulaire).
Ainsi, la plupart des luxations de l’épaule sont antérieures ou antéro-inférieures, là où
il y a moins de « résistance ».
L’épaule est irriguée par des branches des artères supra-scapulaire, circonflexe
humérale et circonflexe de la scapula.
Clinique – La bourse est un coussin fermé à revêtement synovial, rempli d’un
liquide qui protège les tendons et les ligaments des lésions dues aux mouvements
de friction contre les saillies osseuses adjacentes ou d’autres surfaces rugueuses.
Elle peut être infectée, mise en tension par du liquide et devenir alors douloureuse.
Os du coude : en extension
Coude droit
Humérus
Coude en extension :
vue antérieure
Coude en extension :
vue postérieure
5
Membre supérieur
1. Fosse radiale
2. Capitulum
3. Tête
4. Tubérosité (du radius)
5. Fosse coronoïde
6. Épicondyle médial
7. Trochlée de l’humérus
8. Tubérosité (de l’ulna)
9. Fosse olécrânienne
10. Sillon du nerf ulnaire
11. Épicondyle latéral
12. Olécrâne
13. Tête
14. Col
Commentaire – Les os du coude comprennent l’humérus et les deux os de
l’avant-bras, le radius et l’ulna. L’ulna est médial dans l’avant-bras et il est le plus
long des deux os. La pointe du coude qui peut être aisément localisée est l’olécrâne,
situé en arrière et à l’extrémité proximale de l’ulna.
Clinique – La luxation de l’articulation du coude, troisième en fréquence après
les dislocations de l’épaule et des doigts, résulte habituellement d’une chute
sur une main en extension. Les luxations postérieures sont les formes les plus
communes.
!))
.
Flexion , le
a, 900 : vue latera
w-r-
.
Flexron a, 90 0: vue m e, diale
6
Membre supérieur
1. Épicondyle latéral
2. Capitulum
3. Col du radius
4. Radius
Ulna (incisure radiale, processus coronoïde, incisure trochléaire,
5.
olécrâne)
6. Humérus
7. Tête du radius
8. Tubérosité
9. Incisure trochléaire
10. Sillon du nerf ulnaire
11. Épicondyle médial de l’humérus
Commentaire – Les os du coude comprennent l’humérus et les deux os de
l’avant-bras, le radius et l’ulna. L’ulna est médial dans l’avant-bras et il est le plus
long des deux os. La pointe du coude qui peut être aisément localisée est l’olécrâne,
situé en arrière et à l’extrémité proximale de l’ulna.
Clinique – Les luxations du coude peuvent s’accompagner de fractures de
l’épicondyle huméral, de l’olécrâne (ulna), de la tête radiale ou du processus
coronoïde de l’ulna. Les nerfs médian et/ou ulnaire du plexus brachial peuvent
être lésés au cours des luxations ou des fractures du coude.
Les fractures de l’extrémité proximale du radius intéressent habituellement la tête
ou le col du radius. Les fractures de l’ulna proviennent souvent d’un coup direct ou
d’une pronation forcée de l’avant-bras, et intéressent la diaphyse ulnaire.
!))
Ligaments du coude
Radius Radius
7
Membre supérieur
1. Capsule articulaire
2. Ligament collatéral radial
3. Membrane synoviale
4. Cartilage articulaire
5. Tendon du biceps brachial
6. Ligament annulaire du radius
7. Ligament collatéral ulnaire
8. Tendon du triceps brachial
Commentaire – L’articulation du coude forme une articulation synoviale uni-axiale
en charnière (ginglyme), qui comprend l’articulation huméro-radiale (entre le
capitulum de l’humérus et la tête du radius) et l’articulation huméro-ulnaire (entre la
trochlée de l’humérus et l’incisure trochléaire de l’ulna). L’articulation comprend aussi
une articulation radio-ulnaire uni-axiale (trochoïde), qui effectue la supination et la
pronation (rotation). Les mouvements du coude comprennent la flexion et l’extension.
L’articulation est stabilisée par le ligament collatéral radial, situé latéralement, et
le ligament collatéral ulnaire triangulaire, situé médialement. Le ligament annulaire
maintient en place la tête du radius.
Le coude est vascularisé par des branches de l’artère brachiale et les branches
collatérales récurrentes des artères radiale et ulnaire.
Clinique – Une poussée violente sur l’avant-bras, surtout chez l’enfant, peut
repousser la tête radiale hors du ligament annulaire, entraînant une luxation de
l’articulation radio-ulnaire proximale. Les luxations du coude sont les troisièmes
luxations par ordre de fréquence après les luxations de l’épaule et des doigts.
li)
Os de l’avant-bras
8
Membre supérieur
1. Tête radiale
2. Col radial
3. Tubérosité radiale
4. Membrane interosseuse
5. Processus styloïde de l’ulna
6. Corde oblique
7. Tubérosité ulnaire
8. Incisure trochléaire
9. Olécrâne
10. Processus styloïde radial
11. Tubercule dorsal (de Lister)
12. Bord postérieur du radius
Commentaire – Les os de l’avant-bras comprennent l’ulna, médial et long, et le
radius, latéral.
Sur toute la longueur de l’avant-bras, le radius et l’ulna sont joints par la membrane
interosseuse, qui contribue à former une partie de l’articulation radio-ulnaire, de type
fibreux (syndesmose). La membrane interosseuse divise l’avant-bras en deux parties
musculaires, antérieure et postérieure. Les extrémités distales du radius et de l’ulna
présentent des processus styloïdes.
Clinique – La fracture de Colles est une fracture de l’extrémité distale du
radius, induite habituellement par une chute sur une main tendue. Dans de
telles fractures, le fragment distal du radius est repoussé en haut et en arrière,
entraînant une déformation en « dos de fourchette ».
Il)
Os du poignet et de la main
Main droite:
vue antérieure
(palmaire)
Main droite :
vue postérieure
(dorsale)
9
Membre supérieur
Rétinaculum
des fléchisseurs
enlevé: vue
palmaire
10
Membre supérieur
Vue postérieure
(dorsale)
11
Membre supérieur
1. Ulna
2. Ligament radio-ulnaire dorsal
3. Triquétrum
4. Hamatum
5. Capitatum
6. Trapézoïde
7. Ligament trapézo-trapézoïde
8. Trapèze
9. Scaphoïde
10. Ligament scapho-lunaire
11. Ligament radio-carpien dorsal
12. Radius
Commentaire – L’articulation radio-ulnaire distale est une articulation uni-axiale
synoviale à pivot (trochoïde) située entre l’ulna et l’incisure ulnaire du radius, à la
partie proximale du poignet. Elle permet la pronation et la supination (rotation).
Le poignet, ou articulation radio-carpienne, est une articulation synoviale bi-axiale
ellipsoïdale formée par l’extrémité distale du radius (un disque articulaire) et les os
carpiens scaphoïde, lunatum et triquétrum. Les mouvements du poignet comprennent
la flexion, l’extension, l’abduction, l’adduction et la circumduction.
Les anatomistes, souvent pour simplifier, réduisent ces ligaments en des ligaments
radio-carpien dorsal, carpo-métacarpien dorsal et intercarpiens.
Entre les rangées proximale et distale des os carpiens se trouvent les articulations
médio-carpiennes (intercarpiennes), articulations synoviales planes. Ces articulations
permettent quelques mouvements de glissement et de translation.
Clinique – Les chirurgiens de la main classent ces ligaments avec plus de
précision, en fonction de leurs insertions.
!l)
En extension :
vue médiale
En flexion:
vue médiale
12
Membre supérieur
1. Os métacarpien
2. Capsule articulaire
3. Articulation métacarpo-phalangienne (MP)
4. Articulation interphalangienne proximale (IPP)
5. Articulation interphalangienne distale (IPD)
6. Phalanges (proximales, moyennes, distales)
7. Ligament palmaire (lame)
8. Ligament collatéral
Commentaire – Les articulations métacarpo-phalangiennes sont des articulations
synoviales condylaires bi-axiales qui participent à la flexion et à l’extension, à
l’abduction et à l’adduction, et à la circumduction. La capsule est maintenue par
les ligaments collatéral et palmaire. Les ligaments collatéraux sont tendus lors de la
flexion et lâches lors de l’extension.
Les articulations interphalangiennes distales et proximales sont des articulations
synoviales uni-axiales charnières qui participent à la flexion et à l’extension. Des
ligaments, semblables aux ligaments métacarpo-phalangiens, renforcent ces
articulations. Les ligaments palmaires empêchent l’hyperextension.
Clinique – La luxation dorsale de l’articulation interphalangienne proximale est
assez fréquente. Les luxations palmaires et en rotation sont moins fréquentes
mais possibles. Les luxations distales ou les fractures de l’articulation
interphalangienne distale peuvent se produire à la suite d’un coup direct sur
l’extrémité du doigt (doigt en maillet), comme cela peut se produire au baseball
ou au volley-ball, souvent avec une lésion des tendons extenseurs.
Il)
Vue antérieure
(palmaire)
13
Membre supérieur
1. Capsule articulaire
2. Tendon fléchisseur superficiel des doigts (coupés)
3. Tendons fléchisseurs profonds des doigts
4. Ligaments palmaires (lames)
5. Ligaments métacarpiens transverses profonds
6. Ligaments métacarpiens palmaires
7. Ligaments carpo-métacarpiens palmaires
Commentaire – Les articulations métacarpo-phalangiennes sont des articulations
synoviales condylaires bi-axiales qui participent à la flexion et à l’extension, à
l’abduction et à l’adduction, et à la circumduction. Ces articulations sont renforcées
par les ligaments palmaires et les deux ligaments collatéraux de chaque côté.
Les articulations interphalangiennes des doigts II à V comprennent l’articulation
interphalangienne proximale et une articulation interphalangienne distale.
Ces articulations sont des articulations synoviales uni-axiales charnières qui
sont renforcées par les ligaments palmaires et les deux ligaments collatéraux.
Elles permettent la flexion et l’extension. Les ligaments palmaires empêchent
l’hyperextension.
Clinique – Les fractures des métacarpiens peuvent survenir à la suite de coups
directs (fractures du boxeur) et peuvent rompre non seulement les os et les
ligaments, mais aussi affecter la traction des tendons musculaires qui se fixent
sur les métacarpiens. Ces fractures nécessitent d’être soigneusement réduites
pour que le doigt récupère une fonction optimale après la blessure et le traitement
médical avec rééducation.
!l)
Trapèze
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Membre supérieur
1. Muscle trapèze
2. Muscle deltoïde
3. Muscle grand dorsal
Origine – Le muscle trapèze naît de la protubérance occipitale externe et du
tiers médial de la ligne nucale supérieure de l’os occipital, du ligament nucal, des
processus épineux de la 7e vertèbre cervicale et des 12 vertèbres thoraciques.
Terminaison – Les fibres supérieures du muscle trapèze s’insèrent sur le bord
postérieur du tiers latéral de la clavicule. Les fibres moyennes s’insèrent sur le
bord médial de l’acromion et le bord postérieur de l’épine de la scapula. Les fibres
inférieures convergent pour se terminer en une aponévrose qui s’insère sur l’épine
scapulaire.
Action – Les fibres supérieures et inférieures du muscle trapèze agissent d’abord
comme rotateur de la scapula pour assurer l’abduction totale de son extrémité
supérieure. Les fibres supérieures, agissant seules, élèvent l’épaule et soutiennent
la ceinture scapulaire lorsque l’épaule ou la main supportent un poids. Les fibres
centrales agissent horizontalement et rétractent l’épaule. Les fibres inférieures tirent
l’épaule vers le bas. Quand les deux muscles agissent ensemble, la scapula peut être
en adduction et la tête tirée directement en arrière.
Innervation – L’innervation motrice provient du nerf accessoire (XI). Des fibres
proprioceptives proviennent des 3e et 4e nerfs cervicaux.
Commentaire – Le trapèze, contrairement aux autres muscles de l’épaule, ne reçoit
pas de fibres nerveuses du plexus brachial.
Clinique – Le trapèze peut être testé chez le patient élevant ses épaules contre
une résistance (la partie supérieure du muscle en contraction peut être palpée).
Ceci permet d’évaluer l’intégrité du nerf accessoire (XI) qui innerve ce muscle.
Il)
Atlas Netter 7e édition : planche 413, voir aussi planches 36, 180, 194
Muscles de l’épaule
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paralyzed (often with anæsthesia of the face) on one side, while the
extremities are paralyzed on the other side. Such a symptom-group
would indicate a large lesion (tumor) in one lateral half of the
oblongata, more especially in its ventral aspect. These localizations
will be studied more in detail farther on, under the general head of
Crossed Paralysis due to Lesions of the Base of the Brain.
(a) A lesion of the internal capsule, just above the crus cerebri,
involving its bend or knee and caudal segment, with or without injury
to the nucleus lentiformis and thalamus, will give rise to the following
symptoms: Complete typical hemiplegia and total hemianæsthesia
on the opposite side of the body; the anæsthesia involves the special
senses as well as the body. Vision is, however, unaffected, unless
the lesion extend far enough back to involve the pulvinar and
fasciculus opticus, when lateral hemianopsia occurs (dark half-fields
on the side opposite the lesion). When this lesion is in the left
hemisphere, sensory aphasia also occurs.
(b) A lesion involving the caudal part of the thalamus and of the
internal capsule. With such a lesion the motor symptoms consist in
transient paralysis, with usually persistent post-paralytic chorea or
ataxia. The sensory symptoms are more marked, and resemble
those produced by lesion (a). It may be determined with some
degree of accuracy whether the lesion be in the thalamus border, or
in the internal capsule near to the nucleus lentiformis by the absence
in the latter case of lateral hemianopsia.
The topography of such lesions is illustrated by Fig. 7.
FIG. 7.
(α) Lesion of the cortical area or centre for smell cannot at present
be diagnosticated. From the results of experiments upon higher
mammals we would expect such a centre to be in the cortex of the
mesal gyri of the temporal lobe.
(β) Lesions of the cortical centre for taste are equally unknown; it is
probably situated in the meso-basal aspect of the temporal lobe.
(δ) The centre for visual impressions is now the best known of any of
the sensory cortical areas. The experimental studies and
pathological results of the last few years have indicated that the
occipital lobe was probably the seat of higher, organized vision (for
form and color). More recent autopsies and re-examination10 of the
subject point to the cuneus and adjacent gray matter as the visual
centre. The anatomical arrangement is, however, peculiar and
complex, in that each cortical visual area receives impressions from
one lateral half of both retinæ, through the fasciculus opticus.
10 E. C. Seguin, “A Contribution to the Pathology of Hemianopsia of Central Origin
(Cortex-hemianopsia),” Journal of Nervous and Mental Diseases, 1886, No. 1.
FIG. 8.
Diagram of Visual Paths, designed to illustrate specially Left Lateral
Hemianopsia from any lesion. L. T. F., left temporal half-field; R. N. F.,
right nasal half-field; O. S., oculus sin.; O. D., oculus dexter; N. T., nasal
and temporal halves of retinæ; N. O. S., nervus opticus sin.; N. O. D.,
nervus opticus dext.; F. C. S., fasciculus cruciatus sin.; F. L. D., fasciculus
lateralis dext.; C., chiasma, or decussation of fasciculi cruciati; T. O. D.,
tractus opticus dext.; C. G. L., corpus geniculatum laterale; L. O., lobi
optici (corpus quad.); P. O. C., primary optic centres, including lobus
opticus, corp. genic. lat., and pulvinar of one side; F. O., fasciculus
opticus (Gratiolet) in the internal capsule; C. P., cornu posterior; G. A.,
region of gyrus angularis; L. O. S., lobus occip. sin.; L. O. D., lobus occip.
dext.; Cu., cuneus and subjacent gyri, constituting the cortical visual
centre in man. The heavy or shaded lines represent parts connected with
the right halves of both retinæ. The reader may place the lesion as he
pleases.
From this level the fibres of the internal capsule again diverge, as
fasciculi whose physiological independence has been well
determined, going dorsad and frontad to certain gyri of the cerebral
cortex where their fibres join ganglion-cells. Three large fasciculi and
corresponding cortical areas are recognized as constituting the
pyramidal tract, strictly speaking: (1) A fasciculus which extends
frontad to the base of the second frontal gyrus where it coalesces
with the precentral, the centre and fasciculus for movements of the
facial muscles of the opposite side; (2) a fasciculus which extends to
the precentral and postcentral gyri, more especially in their middle
part, constituting the centre and fasciculus for movements of the arm
and hand; (3) another fasciculus which goes dorso-mesad, almost
vertically in the brain, to join the ends of the pre- and postcentral gyri
at the top of the hemisphere, and their continuation upon its mesal
aspect known as the paracentral lobule, centre and fasciculus for
movements of the opposite foot and leg. Besides these three great
cortical areas and their connected fasciculi of nerve-fibres, which go
to make up the pyramidal tract, we recognize (4) a cortical centre for
speech movement of the tongue and lips in the base of the left third
frontal gyrus over the fissure of Sylvius (Broca's speech-centre), with
a connected white fasciculus which passes into the elbow of the
internal capsule, and can be traced (by means of secondary
degeneration) into the inner part of the base of the crus and into the
pons, but not to the pyramid. Another probable centre (5), for coarse
lingual movements and for the various movements of deglutition, is
in the folds of the insula, its fasciculus not joining the pyramid.
FIG. 9.
Longitudinal (sagittal) Section through the Brain, to show the distribution
of the fasciculi of the internal capsule. Fasciculi of motor tract in dotted
lines, to fronto-parietal convolutions. Fasciculi of sensory tract in full lines,
to temporo-parieto-occipital convolutions: N. C., nucleus caudatus; N. L.,
nucleus lentiformis; T. O., thalamus opticus. 1, level of crus cerebri; 2,
level of pons; 3, level of oblongata. (This diagram is to be used in
conjunction with Fig. 7.)
With respect to the anterior part of the frontal lobe, forward of the
oblique line A B across Figs. 10 and 11, the study of human cases of
destructive injury and disease would indicate that it is not associated
either with the kinesodic or with the æsthesodic systems.
The SYMPTOMS of lesions of the kinesodic system, particularly of the
pyramidal tract, are exclusively motor, consisting of spasm and
paralysis. Contracture of the paralyzed parts follows the paralysis
after a few weeks if the lesion be a destructive one.
(b) Lesion of the facial centre (1) and of its associated fasciculus is
characterized by the occurrence of spasm or paralysis, or of both in
rapid succession, in the facial muscles; their electrical reactions
remaining normal.
(c) Lesion of the brachial centre (2) and of its associated fasciculus
is made known by spasm or paralysis, or by both in succession, in
the hand and arm. In many cases (tumor especially) the first
symptom is clonic convulsive movements of two or more fingers,
extending to other parts of the arm. Such brachial monospasm or
monoplegia is usually accompanied or followed by incomplete
hemiplegia.
(d) Lesion of the crural centre (3) in the paracentral lobule and of its
associated fasciculus of white substance is indicated by priority and
predominance of convulsive and paralytic phenomena in the foot and
leg: a crural monospasm or monoplegia exists with or without
incomplete hemiplegia.
(e) Lesion of the insula and adjacent white substance laterad of the
nucleus lenticularis (5) may be suspected from the rapid or sudden
development of symptoms imitating those of acute bulbar paralysis,
but without bilateral paresis of the body and anæsthesia. Aphasia is
very apt to coexist with the bulbar symptoms if the lesions involve
the left insula, whose frontal folds are continuous with the speech-
centre.
(b) Focal lesions of the caudal part of the frontal lobes, of the insula,
the pre- and postcentral gyri, and other parts of the motor zone are
usually easy of diagnosis. The symptoms of such lesions have
already been detailed when speaking of lesions of the kinesodic
system.
(c) Focal lesions of the parietal, temporal, and occipital lobes of the
brain have the characteristic semeiology of lesions of the æsthesodic
system, considered supra.
FIG. 11.
3. FOCAL LESIONS OF THE BASE OF THE BRAIN, either within the nervous
substance or springing from the dura, and acting by irritation and
pressure upon various parts of the basal aspect of the encephalic
mass.
(a) Diffused bilateral lesions of this class situated frontad of the crura
give rise to more or less distinct symptoms, and a diagnosis is
sometimes possible. (1) Lesions in the vicinity of the sella turcica
and optic chiasm produce symptoms in the optic apparatus very
early, and these remain prominent throughout the illness. These
symptoms are, irregular (at least not lateral) hemianopsia, neuro-
retinitis followed by atrophy of the optic nerve, temporary or
permanent paralysis of one or several ocular nerves. If these exist
without symptoms of lesion of other parts of the brain (reasoning by
the process of exclusion), we may strongly suspect the seat of the
lesion to be in the region named. Other symptoms are paroxysmal
headache and occasional vomiting, epileptiform convulsions (never
Jacksonian in distribution), partial hemiplegia, or general muscular
weakness. By such data we were recently led to the correct
localization of a tumor. (2) If the lesion be farther frontad—i.e. strictly
in the orbital areas of the basis cerebri—anosmia, uni- or bilateral,
usually with hallucinations of smell, will be an early symptom, along
with neuro-retinitis and obscure motor and sensory symptoms
(headache and convulsions more especially).
(2) Unilateral focal lesions of the base of the encephalon from the
crura caudad to the pyramidal decussation.
(β) The lesion occupies the latero-ventral part of the crus. This rare
localization would give rise to direct paralysis of the fourth nerve,
indicated by homonymous diplopia in the lower inner field of vision;
to lateral hemianopsia with dark half-fields opposite the lesion, from
injury to the tractus opticus (vide Fig. 8); and to a mixed motor and
sensory disturbance in the opposite side of the face and body,
without anæsthesia of the olfactory and auditory apparatus. A very
large lesion involving almost the entire crus would probably also
cause direct paralysis of N. iii.