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RÉSUMÉ
Une étude ethnobotanique a été réalisée oculaire et les pathologies évoquées sont
en Abidjan dans le but d’identifier les notamment les conjonctivites allergique
espèces végétales utilisées en ophtalmologie (Koko), virale (Apollo) et bactérienne. Un
traditionnelle. Cette enquête semi-dirigée criblage phytochimique a permis de mettre
menée auprès de 17 vendeuses de plantes en évidence la présence de tanins, de
médicinales des marchés d’Adjamé et flavonoïdes, de mucilages, de saponosides,
d’Abobo a permis de recenser 36 plantes de quinones, de terpénoïdes et d’alcaloïdes
appartenant à 26 familles botaniques avec dans les drogues issues de ces différentes
une prédominance des Fabaceae. Parmi espèces. La présence de ces groupes
ces espèces végétales, les plus couramment chimiques pourrait permettre de justifier
employées sont Ocimum gratissimum, leur emploi dans les soins traditionnels
Dissotis rotundifolia, Kalanchoe crenata oculaires.
et Desmodium adscendens. Les feuilles
Mots-clés : Enquête ethnobotanique,
constituent l’organe le plus employé (70 %).
Plantes médicinales, Conjonctivites,
Les décotés avec 55% représentent le mode
Criblage phytochimique, Marchés d’Abobo
de préparation le plus utilisé. Les soins sont
et d’Adjamé
administrés essentiellement par instillation
ABSTRACT
INTRODUCTION
Les plantes médicinales demeurent le toxiques. De nombreuses publications
principal arsenal thérapeutique accessible aux ont rapporté les accidents oculaires liés à
populations africaines. Selon l’OMS, environ leur usage. Certains auteurs traitent ces
80 % des Africains se soignent en ayant soins de pratiques oculaires nocives [Meda
recours aux vertus des plantes médicinales 2005, Mwanza 2001]. Pour d’autres, il y a
[OMS 2002]. Cette situation s’observe aussi une surestimation des complications du
bien en zones rurales qu’en zones urbaines. fait de l’absence d’études rapportant des
L’utilisation des plantes médicinales se fait de résultats positifs du traitement traditionnel
manière empirique. Les populations savent des affections oculaires [Goetz 2006,
en général l’effet thérapeutique attendu des Géguénon 1995]. Selon les travaux de
plantes sur l’organisme. Par contre, elles en Goetz, les plantes à huile essentielle ayant
ignorent souvent les mécanismes moléculaires une activité antimicrobienne, et celles
et cellulaires. contenant des flavonoïdes, des tanins
et des mucilages peuvent être utilisées
Concernant la phytothérapie en
comme désinfectant externe oculaire, dans
ophtalmologie, il existe très peu de données
une formulation galénique adéquate.
en Afrique faisant état de l’utilisation des
plantes dans les affections oculaires. En Bien qu’il existe en Côte d’Ivoire des soins
effet, celles existantes se rapportent le plus traditionnels oculaires, très peu d’études
souvent au recensement ethnomédicinal décrivent les propriétés des plantes utilisées
d’espèces végétales [Kheraro 1950, Bouquet à cet effet. C’est ainsi que notre objectif a
1973, Adjanohoun 1989]. été de réaliser une enquête ethnobotanique
dans les marchés d’Abidjan dans le souci
Les soins traditionnels oculaires
de recenser les plantes utilisées dans le
pratiqués sur les populations ne sont pas
traitement traditionnel oculaire et de mettre
toujours sans gravité, principalement ceux
en évidence les substances chimiques
concernant la chirurgie traditionnelle de
qu’elles contiennent.
la cataracte et l’emploi d’espèces végétales
MATÉRIEL ET MÉTHODES
RÉSULTATS
1- ENQUÊTE ETHNOBOTANIQUE rotundifolia (11 fois), Kalanchoe crenata
(8 fois), Desmodium adscendens (5
Les plantes inventoriées (36 espèces)
fois), Combretum paniculatum, Manotes
sont reportées dans le tableau I qui présente
longiflora, Adenia lobata et Phyllanthus
les espèces en fonction de la famille
muelleranus (4 fois pour chacune de
botanique, des noms vernaculaires, de la
ces quatre espèces) (Tableau I). On note
fréquence de citation par les vendeuses,
également que les feuilles sont l’organe
des organes utilisés, et des modes de
le plus employé. En effet, les feuilles
préparation, d’emploi et d’indications. Les
représentent 74 % des organes servant
lieux de récolte et les numéros d’herbier y
à la préparation des soins. Les décotés
ont également été mentionnés.
avec 55 %, représentent le mode de
Les informations obtenues indiquent préparation le plus utilisé, ensuite viennent
que les plantes les plus employées, de les jus (36 %). Les différentes parties des
par la fréquence de citations, sont : végétaux préparées sous formes de décoctés,
Ocimum gratissimum (14 fois), Dissotis de macérés ou de jus, sont employées en
instillation, en bain des yeux, parfois en 40 ans et sont toutes analphabètes. Elles
lavage du visage. Les applications se font 2 appartiennent principalement aux ethnies
à 3 fois par jour, surtout le matin et le soir. Malinké ou Dioula (9), Baoulé (4), Sénoufo
Les doses des plantes commercialisées ne (2), Lobi (1) et Moré (1). Les femmes Malinké
sont pas standardisées ; c’est en général la et Baoulé détiennent majoritairement ce
botte des différents organes proposée par les commerce si bien que la connaissance des
vendeuses qui sert de dose. Les préparations noms vernaculaires des espèces végétales
sont réalisées dans des canaris en terre cuite. dans ces deux langues est essentielle pour
Les préparations sont renouvelées environ les identifier et s’en procurer.
une fois par semaine. Les jus sont élaborés
généralement à partir des feuilles fraîches 2- TRI PHYTOCHIMIQUE
passées à feu doux et froissées ; l’extrait
Les résultats du criblage phytochimique
obtenu est instillé directement en gouttes
sont transcrits dans le tableau II. La
dans les yeux et renouvelé chaque jour.
figure indique la répartition des groupes
Concernant les indications, les affections
chimiques dans les extraits. Tous les
oculaires citées sont : les rougeurs des yeux,
extraits contiennent des terpénoïdes et
les taches blanches sur la cornée ou taies
des stérols. Les tanins, les flavonoïdes, les
cornéennes, l’Apollo et le Koko.
quinones, les saponosides et les mucilages
La commercialisation des plantes sont présents dans 27, 26, 13, 10 et 4
médicinales sur les marchés est une activité extraits, respectivement. Seules les écorces
essentiellement féminine. Les femmes de Zanthoxylum zanthoxyloïdes ont montré
rencontrées ont une moyenne d’âge de la présence d’alcaloïdes.
45
40
35
nombre d'extraits
30
25
20
15
10
5
0
Baoulé : Kotobla-
Alternanthera repens
mien Plante Décoction Instilla- Ellinsué
Amaranthaceae Kuntze 1 Koko
Malinké : Dinminsi- entière tion ou lavage oculaire (Andé)
(ANM/16)
samara
Akyé : N’Gba-té
Spondias mombin L. Racine ; Décoction Instilla-
Anarcardiaceae Baoulé : Troman- 2 Yeux rouges Aréhémou II
(ANM/17) Feuille tion oculaire
gna
Cussonia barteri Seem. Décoction Lavage
Araliaceae Malinké : N’Gboto 1 Feuille Conjonctivite Toumodi
(ANM/18) du visage
Dioula : Iukou-
Acanthospermum hispi-
bassa Partie Décoction Bain
dum DC. 2 Apollo Aréhémou II
Guéré : Sohon-ô aérienne oculaire
(ANM/19)
Asteraceae Gbahè
Struchium sparganophora
Jus Instillation
(Linn.) Kuntze Akyé : Bé vê 1 Feuille Maux d’yeux Vitré II
oculaire
(ANM/07)
Akyé : Bétehoun
Heliotropium indicum L. Plante Jus / Décoction Rougeur des
Boraginaceae Dioula : Non- 1 Yakassé-mé
(ANM/01) aérienne Instillation oculaire yeux
dingko
Buchholzia coriacea Engl Akyé : Mon Jus Instillation
Capparaceae 1 Feuille Conjonctivite Yakassé-mé
(ANM/02) Oubi : Douhoutou oculaire
Combretum paniculatum
Akyé : Yatandza Décoction Instilla-
Combretaceae Vent. 4 Feuille Koko Yakassé-mé
Guéré : Soui-manga tion oculaire
(ANM/03)
Baoulé : Wonsien,
Apollo ;
Cnestis ferruginea DC. Blakassa Jus Instillation
1 Feuille Affection des Vitré II
(ANM/08) Dioula : Tangolo oculaire
Connaraceae paupières
sébé
Adjoukrou :
Manotes longiflora Bak. Jus Instillation ou Rougeur des
Orkpéti 4 Feuille Abié
(ANM/04) lavage oculaire yeux
Akyé : Lorbiabaté
Kalanchoe crenata
Baoulé: Kpolembli Jus Instillation Conjonctivite
Crassulaceae (Andrews) Haw. 8 Feuille Abié
Akyé : Togbo oculaire du nouveau-né
(ANM/05)
Scleria boivinii Steud. Akyé : Chietin Partie Décoction Instilla- Taches cor-
Cyperaceae 1 Vitré II
(ANM/09) Guéré : Gnan aérienne tion oculaire néennes
Baoulé : Alobogna;
Abrus precatorius L. Jus Instillation
Malinké : Souka- 2 Feuille Apollo Abidjan
(ANM/14) oculaire
lobrou
Desmodium adscendens Akyé : Oun-mè- Décoction Instil-
Plante
(Sw.) DC. pouan 5 lation Koko Vitré II
entière
(ANM/10) Guéré : Néné-djié ou lavage oculaire
Detarium microcarpum
Malinké : Tamani, Décoction Bain
Guill. and Perr.b 1 Feuille Apollo M’ bahiakro
Tamaklo oculaire
(ANM/22)
Fabaceae
Detarium senegalensis Malinké : Tamani, Décoction Bain Ferkessédou-
1 Feuille Apollo
JF Gmel.b (ANM/15) Tamaklo oculaire gou
Parkia biglobosa
Baoulé : Kpalè ; Jus Instillation
(Jacq.) R.Br. ex G. Don 2 Feuille Conjonctivite Toumodi
Dioula : Néré oculaire
(ANM/23)
Piliostigma thonningii
Baoulé : Djambla
(Schumach.) Milne- Décoction Instilla-
Malinké : Niama, 2 Feuille Koko Toumodi
Redh. tion ou lavage oculaire
Gnamon
(ANM/24 )
Moraceae Conjonctivite ;
Ficus exasperata Vahl Baoulé : Yenglé Décoction / Jus
1 Feuille Taches sur la Toumodi
(ANM/29) Dioula : Niénié Instillation oculaire
cornée
Piliostigma
thonningii Fe + + + + +++ + + + - -
Scleria boi-
vinii Fe - + + ++ - + + + - -
Spondias
mombin Fe + + ++ ++ - - + + - -
Spondias
mombin Rac + - +++ ++ - - + + - -
Struchrium
sparganoflora Fe - + + ++ - - + + - -
Tetracera
alnifolia Fe + + + +++ - - + + - -
Vitellaria
paradoxa Fe + + + ++ +++ - - + + - -
Zanthozylum
zanthoxy- Fe - - + + - - + + - -
loïdes
Zanthozylum
zanthoxy- Ec 2 cm - - - - - - + + + +
loïdes
+++ = réaction franchement positive
+ + = réaction positive
+ = réaction très faible
+/- = réaction douteuse
- = réaction négative
DISCUSSION
La vente de plantes médicinales, est une du tubercule de la plante. La pathologie la plus
activité informelle tenue essentiellement par représentative est la maladie hémorroïdaire.
les femmes [Tra-bi 2008]. Intermédiaires Le Koko des yeux est une conjonctivite
entre les spécificités des thérapies allergique (Limbo-Conjonctivite Endémique
traditionnelles et les logiques de brassage Tropicale). La maladie se caractérise par
interethnique de la métropole abidjanaise, une chronicité accompagnée de prurits, de
ces femmes jouent un rôle tampon larmoiement, de photophobie, de sensation
entre le monde rural et l’univers urbain, de corps étranger et de brûlure. Le vent,
constituant ainsi des relais socioculturels la poussière, le climat chaud aggravent les
d’opinions entre les récolteurs locaux et les démangeaisons. Le Koko oculaire peut être
consommateurs urbains. également toutes les affections kystiques
inflammatoires ou non de la surface du globe
Les marchés d’Adjamé et d’Abobo
oculaire et de ses annexes, dont l’épithélioma,
représentent les sites les plus importants
le ptérygion et le chalazion.
d’approvisionnement en plantes médicinales.
Celles-ci proviennent de différentes régions Alors que la médecine moderne utilise
de la Côte d’Ivoire par le biais de récolteurs un langage nosologique sophistiqué pour
locaux. Ces récolteurs sont constitués aussi désigner les pathologies, la médecine
bien de femmes que d’hommes. Les femmes traditionnelle se réfère à des représentations.
s’intéressent aux plantes herbacées plus C’est ainsi que Fainzang a identifié plusieurs
accessibles et faciles à récolter. Quant aux désignations de la maladie dont les plus
hommes, ils fournissent celles dont l’accès significatives sont descriptives ou causales.
et la cueillette sont plus difficiles. Les descriptions causales peuvent être
littérales ou métaphoriques. Dans la
Les maladies oculaires évoquées sont
description littérale, la maladie est désignée
principalement l’Apollo et le Koko. L’Apollo
en se référant au corps ou à la partie du
est une conjonctivite aiguë hémorragique
corps atteinte ou aux symptômes par exemple
à entérovirus très contagieuse. Le mode
«yeux qui coulent, yeux rouges». Dans la
de transmission se fait par contact direct
description métaphorique on prend en
ou indirect avec les sécrétions oculaires
compte le symptôme que l’on exprime sous
infectées. Son apparition est soudaine, avec
forme de métaphores. Parmi les désignations
une douleur ou une sensation de présence
métaphoriques on retrouve beaucoup
de corps étranger dans l’œil. La première
de maladies dont les noms expriment la
épidémie de l’Apollo fut décrite en 1969
ressemblance du symptôme avec un objet, un
au Ghana et surnommée Apollo disease.
animal ou un végétal «Koko» [Fainzang 2000].
Selon les interprétations sociologiques, les
atteintes oculaires seraient dues au fait que Les plantes employées dans les soins
les Ghanéens cherchaient à découvrir dans traditionnels des yeux en Côte d’Ivoire, sont
le ciel la capsule Apollo 11 [Lévêque 2007]. assez proches de celles retrouvées ailleurs
au Burkina-Faso [Forgues 2009], au Mali
Le Koko est le nom vernaculaire du taro
[Traoré 2000] et au Bénin [Adjanohoun
(Colocasia esculenta), plante de la famille
1989]. Ces pays ont en commun les
des Araceae. En Côte d’Ivoire, d’une manière
espèces telles que Moringa oleifera,
générale, le Koko, est une appellation
Spondias mombin, Piliostigma thonningii,
générique d’un ensemble de maladies qui
Nauclea latifolia, Vitellaria paradoxa, Ceiba
ont en commun un caractère kystique
pentandra, Blighia sapida, Hymenocardia
accompagné de prurit, en référence à l’aspect
L’effet toxique de certaines d’entre elles est l’écorce de Zanthozylum zanthoxyloïdes. Les
notable, et pourrait engendrer un rapport propriétés pharmacologiques des alcaloïdes
bénéfice/risque défavorable. Tous nos sont variées. Le genre Zanthozylum est
extraits contiennent des terpénoïdes. réputé pour ses alcaloïdes isoquinoléiques
Des monoterpénoïdes ont été décrits et quinoléiques. La toxicité de nombreuses
dans des huiles essentielles de Moringa isoquinoléines et quinoléines ont été décrites
oleifera, en particulier l’α-phellandrène et [Bruneton 2009]. On peut alors s’interroger
le para-cymène. Les huiles essentielles ont sur le rapport bénéfice/risque de l’emploi
souvent un caractère antimicrobien. Des de cette espèce dans le traitement des
diterpènes de type labdane et clérodane conjonctivites. Les alcaloïdes connus et
ont été isolés des feuilles de Detarium utilisés en ophtalmologie sont principalement
microcarpum [Cavin 2006]. Des triterpènes l’atropine et la pilocarpine. L’atropine est un
ont aussi été décrits dans les feuilles de alcaloïde tropanique extrait de la Belladone
Buchholzia coriacea [Ajaiyeoba 2003], (Atropa belladonna). Elle apaise les spasmes
d’Abrus precatorius [Kim 2002, Anam 2001], et dilate la pupille en relâchant les muscles
de Phyllanthus muelleranus [Saleem 2009] circulaires de l’iris (mydriase passive) ; elle
et de Nauclea latifolia [Ngnokam 2003]. est ainsi indiquée dans le traitement des
Des triterpènes saponines ont été signalées inflammations uvéales et permet de réaliser
chez Alternanthera repens [Sanogo 1998] des examens de fond d’œil. La pilocarpine,
et Cussonia barteri [Papajewski 2001]. Les alcaloïde imidazolé isolé de Pilocarpus
saponosides sont des composés tensioactifs microphyllus, a un effet contraire à celui de
(pouvoir moussant). Ils ont une action l’atropine ; elle réduit la pupille par contraction
hémolytique et toxique pour les animaux à des muscles circulaires de l’iris (myosis). C’est
sang froid. Les alcaloïdes sont présents dans la molécule utilisée contre le glaucome.
CONCLUSION
L’enquête ethnobotanique menée extraits de drogues de ces plantes. Les
auprès de vendeuses de plantes sur les propriétés pharmacologiques de ces
marchés d’Abobo et d’Adjamé a permis de groupes chimiques décrits pourraient
répertorier 36 espèces végétales utilisées permettre de justifier l’usage de certaines
dans le traitement traditionnel des de ces espèces collectées dans le traitement
infections oculaires. Des terpénoïdes, des traditionnel des affections oculaires.
tanins, des flavonoïdes, des saponosides, Toutefois, d’autres investigations devraient
des quinones, des mucilages et des être entreprises pour garantir leur qualité,
alcaloïdes ont été mis en évidence des leur innocuité et leur efficacité.
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