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FONCTION DE RELATION
I/ LE SYSTÈME NERVEUX
la naissance)
- inévitable ou inéluctable
- Remarquer sa position
- Que fait-elle
2- Résultat :
La grenouille présente une tête dressée puis elle saute
3- Conclusion :
Ce mouvement de saut est un mouvement volontaire (ou mouvement spontané) car il
n’est pas provoqué par une excitation.
Matériel
nécessaire Dissection
- remarquer sa position.
- Que fait-elle ?
Résultat :
Elle présente une tête baissée et elle ne saute pas
Conclusion :
Le cerveau est donc le centre nerveux responsable du mouvement volontaire.
2- Expérience 1 :
- Pincer la patte de la grenouille spirale avec les doigts
- Conclusion : Ce mouvement est un mouvement réflexe car il est provoqué par une
excitation (la pincée)
- Exciter une patte postérieure de la grenouille spirale avec cette solution d’acide
Résultat :
Solution
Eau + une Eau + deux Eau + trois
d’acide de
Eau Pure goutte gouttes gouttes
concentration
d’acide d’acide d’acide
croissante
RESULTAT - - - +
- Avec l’eau pure, l’eau additionnée d’une goutte et de deux gouttes d’acide, on
n’obtient aucune réaction.
Conclusion :
La solution d’acide qui a provoqué la 1ère réaction de la grenouille, est appelée seuil
d’intensité d’excitation efficace.
Définition :
Le seuil d’intensité efficace est la valeur minimale d’intensité d’excitation pour avoir
une réponse
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Réponse :
Pas de réponse
Conclusion :
La peau anesthésiée ne reçoit pas donc le message nerveux ou l’influx nerveux par
l’excitation donc la peau est un récepteur.
Définition :
Un récepteur est un organe qui reçoit ce message nerveux ou l’influx nerveux naît par
une excitation.
Message nerveux ou influx nerveux : c’est une onde de dépolarisation naît au niveau
d’un récepteur lors d’une excitation puis transporter parles nerfs vers les centres nerveux
ou vers le muscle.
2/ Le conducteur :
a) Expérience :
- Dégager le nerf sciatique de la patte postérieure de la grenouille spirale puis
sectionner
b) Résultat :
- Pour l’excitation du bout périphérique : pas de réaction
c) Conclusion :
Le nerf est donc nécessaire pour contenir le message nerveux ou influx nerveux :
c’est le conducteur
Remarque :
Il y a deux types de message nerveux :
3/ L’effecteur:
L’excitation de la patte postérieure de la grenouille provoque sa flexion. Cette flexion
est due à la contraction du muscle gastronémien de la jambe : ce muscle est un
effecteur.
b- Résultat :
Pas de réponse.
c- Conclusion :
La moelle épinière est donc le centre nerveux du réflexe médullaire de la grenouille.
d- Définition :
Une grenouille démodulée est une grenouille dont on a détruit la moelle épinière.
Moelle épinière :
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Un arc réflexe est un schéma simplifié qui met en évidence les différents organes mis
en jeu lors d’un mouvement réflexe.
Remarques :
Il existe d’autres groupes d’existants :
LA VUE
L’œil est l’organe de la vue
I/ ANATOMIE DE L’ŒIL :
L’œil est enveloppé de 3 membranes
- La sclérotique
- La chroroïde
- La rétine
- C’est une membrane pigmentée de noir, ce qui donne à l’œil une véritable
chambre noir.
- C’est une membrane nerveuse, active est très sensible à l’excitant lumineux
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- Elle reçoit la lumière et les images projetées par les milieux transparents puis elle les
transmet vers l’encéphale par le nerf optique.
b) L’iris :
- Il se trouve devant le christallin et derrière la cornée
c) La pupille :
C’est un petit orifice pucé au milieu de l’iris
d) Le cristallin :
C’est un élément de l’œil qui se présente sous forme d’une lentille biconvexe ou lentille
convergente. Il converge la lumière vers la rétine. Il est nécessaire également à
l’accommodation, c’est-à-dire à la formation des images nettes sur la rétine à partir des
objets très approchés.
3/ Le nerf optique:
Il se fixe au niveau des membranes de l’œil
- La partie où pénètre le nerf optique dans l’œil est appelée « point aveugle »
car elle est très sensible à la lumière
- C’est le nerf optique qui transmet la lumière et les images reçues par la
rétine vers l’encéphale.
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COUPE DE L’ŒIL
Les milieux transparents surtout le cristallin jouent le rôle d’une lentille convergente ou
lentille biconvexe dont le centre optique est la rétine. Ces milieux transparents
transmettent vers la rétine les images réelles mais renversées et plus petites.
a) Définition :
C’est une anomalie de la vision qui fait que l’on voit double des objets éloignés.
b) Cause :
Cette anomalie est causée par une très grande convergence du cristallin
c) Correction :
Le port des verres divergents ou biconcaves corrige ces anomalies.
2/ L’hypermétropie :
a- Définition :
C’est une anomalie de la vision due au défaut de convergence du cristallin.
b- Correction :
On corrige cette anomalie par le port des verres correcteurs convergents ou
biconvexes.
3/ La presbite :
C’est la diminution du pouvoir d’accommodation du cristallin empêchant de voir des
objets très proches.
4/ Le daltonisme :
C’est l’incapacité de discuner certains couleurs comme le vert et le rouge
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LA TOXICOMANIE
I/ DÉFINITION :
La toxicomanie est l’habitude de prendre des substances stupéfiants et toxiques.
Remarques :
La toxicomanie arrive très souvent :
II/ CAUSES :
- Chômage
- Curiosité
III/ MÉFAITS :
1- Méfaits physiques :
- Amaigrissement
- Asténie
- Trouble gastrique
2- Méfaits psychiques :
- Délirium tumiens
- Hallucination
- Anxiété et angoisse
- Folie
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- Indifférence affective
- Pensée pauvre
- Crime
- Vol
- Improductivité
- Viol
Définition de la drogue :
La drogue est une substance toxique ayant une action lisible sur le fonctionnement du
système nerveux.
INTRODUCTION
L’étude des microbes dans leur milieu naturel, on en culture a permis de connaître leur
façon de vivre, et de juger de l’influence des agent extérieurs sur leur activité.
I- DIGESTION
La plupart des microbes sont incapables de fabriquer leurs propres substances
nutritives, ils sont obligés d’utiliser les produits fabriqués par d’autres organismes
animaux ou végétaux.
Les microbes élaborent des diastases. Par ces diastases qu’ils élaborent, les
microbes transforment et solubilisent les matières sur lesquelles ils se développent et les
absorbent par toute leur surface.
II- RESPIRATION
Selon leur mode de vie, on peut distinguer :
III- FERMENTATIONS
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1- Définition
On appelle « fermentation » la décomposition (transformation chimique) d’une substance
organique sous l’action des microbes.
2- Exemples de fermentation
a) Fermentation alcoolique :
Sous l’action de la levure, le glucose est transformé en alcool.
b) Fermentation lactique :
Les bacilles lactiques provoquent, la transformation du lactose (sucre du lait) en acide
lactique, d’où la saveur acide de ce lait.
- La multiplication
- La sporulation
3.1 La multiplication :
C’est une simple division du corps bactérien par cloisonnement ou par étranglement.
Dans les conditions les plus favorables (température entre 20°C et 40°C, abondance de
substances nutritives). Les bactéries se multiplient activement.
3.2 La sporulation :
quand les conditions deviennent défavorables, les bactéries sporulent. Les spores sont
des formes de résistance, ces spores peuvent rester très longtemps à l’état de vie
ralentie ; mais dès que les conditions redeviennent favorables, elles germent et
engendrent chacune une bactérie qui ne tarde pas à se multiplier à nouveau par division.
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1- ACTIONS DE LA TEMPÉRATURE :
a) Le froid :
Les microbes résistent aux basses températures, le froid ne les tue par 0°C la
multiplication microbienne est arrêtée et les microbes prennent leur forme de résistance :
La sporulation.
Le froid est donc un moyen précieux pour maintenir à l’abri de l’action et du
développement microbien, les matières alimentaires aisément altérables. Entre 18°C et
40°C la multiplication bactérienne est très accélérée.
b) La chaleur :
Les microbes sont très sensibles aux températures élevées :
A partir de 60°C, les microbes non sporulés sont presque tous tués. Les spores résistent à
cette température et ne sont détruite qu’à l’ébullition, certain même au-delà de 100°C.
Aussi pour tuer tous les spores, il faut une température de 160°C (chaleur sèche) ; et de
120°C (chaleur humide) pendant 20mn à 30mn.
2- Action de la lumière :
Les microbes sont très sensibles à la lumière solaire, qui n’agit pas ses rayons ultra-
violets ; éminemment microbicides.
Cette action bactéricide assure dans une certaine mesure la purification spontanée de
l’air et des eaux courantes.
Le rayon ultra- violet est d’ailleurs utilisé pour la stérilisation des eaux de boissons.
- Les bactériostatiques :
Les bactériostatiques sont surtout utilisés pour arrêter le développement des microbes à
l’intérieur de l’organisme infecté : ce sont les sulfamides et les antibiotiques.
- Les bactériolytiques :
Les bactériolytiques tuent les microbes. Cependant peu de bactériolytiques peuvent agir
dans l’organisme sans porter atteinte à celui-ci, mais tous agissent sans difficultés à
l’extérieur. Les substances bactéricides utilisées abondent et sont les Antiseptiques.
(Eau de Javel ; formol, alcool, permanganate de potassium, eau oxygénée …)
5- Sécrétions de toxines :
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Une toxine est caractéristique de l’espèce bactérienne. Parmi les toxines bactériennes,
on peut distinguer :
- Les exotoxines :
Toxines engendrées par les bactéries vivantes, et rejetées aussitôt formées dans
le milieu ambiant, ces substances sont doués d’une haute toxicité. (Ex : Toxines
diphtériques, tétaniques, botuliniques).
- les endotoxines :
Toxines qui ne sont libérées qu’après la mort des bactéries ; quand leurs
cadavres se dissolvent. Elles sont moins toxiques que les exotoxines. (Ex : toxine
typhiques, cholériques).
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I/ CULTURE DU BACILLE :
1- Faisons une infusion en immergeant pendant 15mn dans l’eau bouillante une
poignée de foin coupé en menus morceaux.
Après 2 ou 3 jours, le liquide se trouble puis à sa surface apparaît une fine pellicule
irisée « LE VOILE » qui s’étend progressivement jusqu’aux parois du vase et se plisse
en rides nombreuses. Au bout d’un certain temps le voile tombe au fond du cristallisoir et
se désorganise.
C’est la forme en bâtonnet de ces microbes du bouillon de foin qui leur a valu le nom de
Bacille, et leur ténuité (minceur), le qualificatif : subtil.
La structure de ces bacilles est extrêmement simple. Chaque bacille est formé par:
- Une membrane gélatineuse (fine enveloppe recouverte par une mince couche de
gelée amincie aux deux bouts)
1- Membrane gélatineuse
2- Protoplasme
3- Cils
Le bacille subtil n’est pas pathogène. Mais il doit disposer de matières organiques déjà
préparées.
Plongé dans l’infusion de foi, il y absorbe par toute la surface de son corps, les matières
organiques en décomposition qui y sont dissoutes, donc le bacille subtil est un
saprophyte.
b) Résistance :
La spore est protégée par sa coque solide, elle demeure à l’état de vie ralentie, c’est-à-
dire ne se nourrissant pas et subissant les influences les plus néfastes sans périr. LA
SPORE EST LA FORME DE RESISTANCE DU BACILLE
c) Germination :
Quand les conditions redeviennent favorables (humidité suffisante, nourriture
abondante, température optimale), la spore germe : la spore imbibée d’eau éclate, se
rompt, et par l’ouverture se dégage une petite tube cytoplasmique qui s’accroît,
s’allonge, se cloisonne transversalement et se désarticule en bacilles : la spore germée
et chaque bacille devient le point de départ d’une chaîne bactérienne.
LA SPORE EST FORME DE RÉSISTANCE ET DE
MULTIPLICATION
Remarque : Suivant la forme de l’enveloppe résistance, on distingue :
a) Kystes (forme quelconque)
I/ INFECTION :
L’infection microbienne est la pénétration et le développement des microbes à l’intérieur
de l’organisme.
Bien que ces microbes abondent partout ; notre organisme possède des moyens de
défenses pour se préserver des infections. Il y a deux lignes de défenses :
a) La défense extérieure
b) Les muqueuses :
Les muqueuses possèdent des moyens de défense :
2.1 La phagocytose :
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C’est la défense cellulaire. Deux sortes de cellules sont chargées ; de cette fonction.
- les globules blancs
1er cas :
si les microbes sont peu nombreux, peu virulents, et l’organisme solide les globules
blancs arrivent à les phagocyte et à neutralise leurs toxines ; d’où on a une cicatrisation
de la plaie.
2ème cas :
si les microbes sont nombreux et virulents et l’organisme faible les toxines tuent un grand
nombre de globules blancs, il se forme alors ; un abcès par accumulation de plus.
2- Infection du second degré :
Si les microbes n’ont pas été arrêtés au foyer d’inoculation (plaie) ils s’infiltrent en
profondeur et peuvent gêner les vaisseaux lymphatiques et les veines. La lutte entre les
microbes et les globules blancs continue le long de ces vaisseaux est appelé :
LYMPHAGITE.
Les microbes arrivent jusqu’au niveau des ganglions où ils sont arrêtés et phagocytoses.
On observe une inflammation des ganglions (adénopathie). Si l’invasion s’arrête là,
l’infection cesse, mais l’organisme en sort affaibli.
REMARQUE : Les ganglions superficiels se trouvent surtout au niveau du cou, au
niveau des aisselles et au niveau des aines.
3- Infection du troisième degré :
Si la ligne des ganglions est dépassée ; les microbes gagent la circulation sanguine et se
heurtent à une dernier centre de résistance : le foie.
Si le foie est encore vaincu ; l’infection se généralise et les microbes envahissent tous
l’organisme : c’est la SEPTICEMIE.
IV/ LES MICROBES DE L’INFECTION DES
PLAIES :
Ces microbes sont ceux qui se trouvent normalement sur notre peau, sur nos
vêtements ou dans la terre.
1- Les streptocoques :
Les streptocoques se trouvent partout dans l’air, dans l’eau, dans le sol.
Parasites habituels de la bouche et très fréquent sur la peau, les streptocoques peuvent
provoquer des phlegmons et des septicémies très graves et souvent mortelles ; ils
peuvent aussi s’associer à d’autres microbes pathogènes, augmentant ainsi la gravité de
diverse maladie infectieuse, c’est pourquoi on l’appelle « microbe à tout faire ».
1/ ANTISEPSIE :
C’est l’ensemble de méthodes et procédés permettant de détruire les microbes qui se
trouvent dans les plaies, sur la peau ou sur les instruments chirurgicaux, à l’aide des
SUBSTANCES CHIMIQUES MICROBICIDES dites ANTISEPTIQUES.
L’antisepsie n’empêche pas totalement l’apport microbien ; elle réalise la destruction sur
place des microbes transportés sur la plaie.
2/ ASEPSIE :
L’asepsie est plutôt une méthode préventive contre tout apport microbien dans la plaie ;
par une propreté méticuleuse et l’emploi d’agents physiques. Ainsi l’asepsie consiste à
supprimer les microbes, avant même l’opération à réaliser au préalable un milieu
opératoire sans microbes.
3/ CONCLUSION :
L’antisepsie consiste à réaliser, par procédés chimique, la destruction sur des microbes
transportés sur la plaie.
L’asepsie : vise à réalise par procédés surtout physiques, un milieu opératoire sans
microbes.
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I/ LA DÉCOUVERTE DE FLEMMING : LA
PÉNICILLINE
En 1928, le bactériologiste Alexandre FLEMMING, pour étudier des staphylocoques,
examine de nombreuses colonies cultivées sur géloses en boîtes de pétri…
II/CARACTÈRE ET UTILISATION DE LA
PÉNICILLINE :
La « pénicilline » de Flemming était instable. Après quelques heures, elle perdit toute
activité. Il faut attendre 1939 pour qu’une équipe de chimistes d’Oxford résolve le
problème de l’extraction et de la conservation du produit actif.
Le produit obtenu est partiellement purifié est 1000 fois plus actif que la pénicilline de
Flemming.
La « pénicilline » est facilement détruite par le suc digestif. C’est la raison pour laquelle
elle est employée en injection.
Sous élimination rapide par les reins oblige à répéter les injections toutes les 3 heures
pour maintenir un taux suffisant dans le sang.
Conclusion : La « pénicilline » est livrée en ampoule stérile sous forme d’une poudre
blanche que l’on dissout au moment de l’emploi dans un peu d’eau distillée.
Chaque dose est tirée en unités internationales :
Les antibiotiques sont des substances antibactériennes qui arrêtent la multiplication des
microbes (actions bactériostatique) mais ils ont aussi un certain pouvoir bactéricide
(action bactériolytique) à une certaine dose.
- Les fongines : Ce sont des antibiotiques produits par des moisissures (ex : la
pénicilline, la streptomycine, la chloromycétine, l’auréomycine, la terramycine)
- Les bactéries : Les bactéries sont des antibiotiques fabriqués à partir de bactéries
(ex : la tyrothricine, la gramicidine, la bacitracine)
V/ L’ANTIBIOGRAMME :
Il est très utile de bien déterminer les genres d’antibiotiques à employer pour lutter
contre les microbes donnés pour éviter l’apparition de souches résistantes. D’où l’utilité de
bien choisir l’antibiotique le mieux adapté à chaque cas par l’antibiogramme.
Réalisation de l’Antibiogramme :
- On cultive sur gélose le microbe prélevé sur le malade.
1- LA TUBERCULOSE :
C’est une maladie contagieuse non héréditaire, non immunisante puis intéresse tous les
organes de notre corps, en particulier les poumons.
2- L’AGENT DE LA TUBERCULOSE
PULMONAIRE :
a) Découverte :
C’est en 1882 qu’un savant allemand, Robert KOCH a découvert le microbe de la
tuberculose appelé : « Bacille de Koch (B.K) ». Le B.K détermine les lésions modulaires
appelées : TUBERCULES auxquelles la maladie doit son nom.
b) Caractère du B.K :
- Bactérie en forme de bâtonnet
- Immobile
- Membrane cireuse, épaisse, entourée d’une coque qui constitue pour lui une
véritable protection
- Strictement aérobie
- Strictement aérobie
- Fièvre persistante,
- Amaigrissement,
- Sueurs nocturnes,
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- Fatigue permanente,
- Toux fréquentes,
- Sèche d’abord,
4- EVOLUTION DE LA MALADIE :
a) La primo-infection :
- C’est le 1er contact avec le B.K qui passe inaperçu
b) Tuberculose maladie :
- C’est l’évolution de la primo-infection en tuberculose proprement dite.
5- PRÉVENTION :
- Vaccin antituberculeuse, le BCG (Bacille de Calmette et Guérin)
6- TRAITEMENT :
En plus des différentes cures (repos, air, alimentation) dans le SANATORIUM, on doit
utiliser les antibiotiques :
- ISONIAZIDE
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- STREPTOMYCINE
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SYPHILIS
La syphilis (connue familièrement sous le nom de vérole ou encore de grande vérole par
opposition à la variole) est une infection sexuellement transmissible contagieuse, due à la
bactérie tréponème pâle. Elle se manifeste par un chancre (ulcération) initial et par des
atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années
après la contamination. L'évolution de la maladie se fait donc en stades successifs,
classiquement trois, aujourd'hui différenciée entre stade précoce et tardif.
Étymologie
Le terme syphilis provient du latin de même signification, introduit par l'humaniste
italien Fracastor à la fin du XVe siècle. C'est le nom d'un de ses poèmes, Syphilis Sive
Morbus Gallicus1 mettant en scène un berger du Nouveau Monde de même nom et
atteint de la maladie. Ce nom serait inspiré de Sipylus (ou Siphylus), le nom d'un
personnage du poème Métamorphoses écrit par Ovide au Ier siècle2.
Le terme syphilis a pu être utilisé par le passé comme synonyme de maladie
vénérienne. Par ailleurs, d'autres termes ont pu être utilisés pour désigner cette
maladie : « mal français », (grosse ou grande) vérole2, « mal de Naples ». L'origine
de « mal napolitain » ou « mal de Naples » viendrait de sa manifestation épidémique
à Naples en 1494, apportée par des marins espagnols de l'équipage de Christophe
Colomb, qui participaient à une campagne militaire de Charles VIII.
Agent causal.
La bactérie Treponema pallidum, source de cette maladie se transmet par des
rapports sexuels non protégés (vaginal, anal ou bucco-génital), par voie sanguine
(transfusion ou rarement usage de matériel souillé) et par voie transplacentaire
pendant la grossesse, de la mère à l'enfant. La période d'incubation est de 3
semaines à 1 mois.
Classification classique
La syphilis au stade primaire n'a pas toujours de signes apparents, et lorsqu'ils
existent, ils n'apparaissent en général que 3 semaines après la contamination. Il
s'agit d'une lésion caractéristique des muqueuses appelée « chancre
d'inoculation » (petite plaie rosée, creuse, propre, atone, à fond induré, à l'aspect
cartonné au toucher, et indolore) : il correspond au point d'entrée de la bactérie.
Cette ulcération généralement unique, se retrouve au niveau du fourreau de la verge,
sur le gland, dans l'urètre (non visible), au niveau du col utérin (non visible), du vagin,
de la vulve. D'autres localisations sont possibles, anus, amygdales (ce qui fait penser
à une angine), lèvres, langue etc. Cette lésion s'accompagne
d'une adénopathie importante, le plus souvent unique, mais qui peut être entourée
de plusieurs autres plus petites dans la région de drainage lymphatique du chancre.
Ces adénopathies sont légèrement inflammatoires et indolores. Le malade est
contagieux dès l'inoculation.
Les lésions syphilitiques sont toutes extrêmement contagieuses. Le prélèvement à la
recherche de la bactérie en est donc facilité.
Stade secondaire
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Traitement
La pénicilline parentérale est le traitement de choix de la syphilis à tous ses stades10.
Son efficacité a été prouvée dès le milieu des années 194011. Contrairement à
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beaucoup de germes vis-à-vis des antibiotiques, il n'a pas été retrouvé, depuis,
de souches résistantes12.
Chez tout patient infecté, le traitement spécifique de la syphilis doit être accompagné
d'une recherche d'éventuelles autres infections sexuellement transmissibles. Ses
partenaires sexuels (contemporains ou anciens) doivent être pris en charge
médicalement pour le dépistage et le traitement de la syphilis (ou d'une autre IST) si
nécessaire
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LA PESTE
DÉFINITION :
La peste est une maladie du rat qui se transmet à l’homme par l’intermédiaire d’une
puce infectée.
1921 : Elle s’est apparue sur les hautes terres et a connu une mortalité 100% (sur 150
cas)
c) Transmission par le sol souillé, soit de cadavre d’homme et de rat pesteux, soit
de crachat, soit de pus.
- Peste pulmonaire ou peste ouverte : est une forme plus rare de la maladie, mais elle est
de loin la plus mortelle sans traitement elle tue en quelques heures.
- Peste septicémique : n'est pas une forme réellement particulière de la maladie; la
septicémie pesteuse est l'évolution terminale habituelle de toute forme de peste,
bubonique ou pulmonaire.
SIDA
Objectifs
Dans certains cas, l'organisme est incapable de se défendre
efficacement contre les micro-organismes.
Cette incapacité est-elle liée à un mauvais fonctionnement ou à une
déficience du système immunitaire ?
Existe-t-il des solutions médicales ?
1. Nature et origine
Dans certains cas, l'immunodéficience n'existe pas à la naissance, mais
est acquise au cours de la vie lorsque la personne contracte une
maladie.
Le cas le plus tristement célèbre est celui du SIDA (Syndrome
d'immunodéficience acquise). Dans ce cas précis, l'immunodéficience
résulte d'une infection virale qui détruit les lymphocytes T.
Remarque
L'utilisation combinée de trois médicaments, ou tri-thérapie, permet
actuellement de limiter la multiplication du virus dans l'organisme. Mais
dans l'état actuel de la recherche médicale, on ne guérit pas du SIDA qui
reste une maladie mortelle. Il faut rester vigilant, la protection lors de
rapports sexuels demeure primordiale.
Si l'on est porteur du virus on dit que l'on est séropositif (sinon
séronégatif), lorsque l'on a contracté le virus c'est à vie et on peut alors
le transmettre à d'autres personnes.
L'essentiel
Le système immunitaire est absolument nécessaire à la vie de
l'organisme.
Il peut être déficient par contamination par des micro-organismes
pathogènes sur les cellules immunitaires comme le VIH.
Le seul moyen actuel pour enrayer la propagation de ce virus est
le dépistage. Il peut se faire en laboratoire d'analyses ou dans un centre
de dépistage. Il est important d'en faire régulièrement surtout en cas de
prise de risque.
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BIOLOGIE VEGETALE
LA MULTIPLICATION VEGETATIVE
A - DÉFINITION :
La multiplication végétative ou reproduction asexuée est un mode de reproduction qui
ne fait intervenir qu’un organe de l’appareil végétatif.
La multiplication végétative consiste donc à reproduire une plante à partir d’un organe
de l’appareil végétatif, elle peut être faite :
C- MULTIPLICATION VÉGÉTATIVE
ARTIFICIELLE :
1- LE BOUTURAGE :
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1.1- Définition :
Le bouturage consiste à détacher et à isoler de la plante mère, un fragment d’organe
végétatif (bouture) et à le mettre en terre sans racine au bout de quelque temps il y a
apparition des racines :
- les boutures doivent présenter une section bien nette afin de faciliter la
cicatrisation
1.4- Intérêt :
Le bouturage est une méthode simple et pratique facile à réaliser. Le bouturage donne
des plantes identiques à la plante mère.
2- LE MARCOTTAGE :
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2.1 : Définition :
Le marcottage consiste à recourber dans un sol humide ou à introduire dans un pot
fondu latéralement une partie d’un rameau sans le détacher de la tige mère : le rameau
ainsi préparé est un marcottage. Ainsi, le marcottage consiste à faire développer des
racines sur des tiges dressés ou rampantes sous quelques centimètres de terre.
On place un cornet
b) Marcottage en rempli de terre autour
pot, marcottage en d’un rameau portant
l’air ou marcottage une incise annulaire.
aérien :
On butte le pied
mère élagué et incisé
c) Marcottage en
transversalement
cépée ou en bute :
pour freiner la sève.
- Le marcottage par le buttage : utilisé pour renouveler les vieux arbres fruitiers
pour obtenir plusieurs plantes de remplacement.
3- LE GREFFAGE :
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3.1- Définition :
Le greffage consiste à assurer la soudure d’un organe végétatif appelé GREFFON. Sur
une autre plante enracinée appelée : PORTE GREFFE OU SUJET.
Si la greffe est bien faite ; le sujet nourrit le greffon comme s’il s’agissant de ses propres
branches.
- le porte greffon et le greffon soient bien fixés entre eux, pour cela ; on utilise du
goudron ou du mastique pour favoriser la fixation
INTERETS DU GREFFAGE :
- Le greffage permet d’adapter une plante étrangère aux conditions climatiques d’un
pays.
- La floraison et la fructification du greffon sont plus rapides parce que le greffon profite
de la vigueur et la résistance de la porte greffe.
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ETUDE DE LA FLEUR :
- Enveloppes florales :
PERIANTHE : constitué par le calice et la corolle.
- Le calice :
Ensemble des sépales. (Les sépales sont des pièces externes, la couleur est
généralement verte).
- La corolle :
ensemble des pétales (Les pétales sont colorés).
Le périanthe a pour rôle de protéger les pièces fertiles (organes reproducteurs)
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- Pièces reproductrices :
On distingue :
1/ Les étamines :
Les étamines sont les organes sexuels mâles des plantes à fleurs. L’ensemble formé
par les étamines s’appelle ANDORCEE
2/ Le pistil :
Le pistil est placé au centre de la fleur. Il est formé par un ou plusieurs carpelles.
L’anthère est le lieu de formation des cellules sexuelles mâles appelées grains
de POLEN. L’anthère est formée de deux loges polliniques. Chaque loge pollinique est
formée de deux sacs polliniques qui contiennent des poudres jaunes, blanches ou
marron que l’on appelle POLLEN. Le pollen est constitué de grains de pollen. L’anthère
mûre peut se présenter ouverte suivant deux lignes longitudinales ou fentes de
déhiscence, orientées normalement vers l’intérieur de la fleur.
Si l’étamine est mûre, les sacs polliniques occupés par les grains de pollen sont limités
par une couche discoutinue de cellules très différenciées qui permet la déhiscence
appelée ASSISE MECANIQUE.
b) Le grain de pollen :
Structure : C’est la cellule mâle chez les plantes. Les grains de pollen sont des cellules
plus ou moins sphériques. Un grain de pollen possède une paroi externe épaisse, parfois
perforée et ouvragée appelée EXINE.
Une paroi interne plus mince souple et perméable appelée INTINE. Un cytoplasme
chargé de réserves nutritives et contenant deux noyaux :
1/ Le carpelle : Le pistil peut être constitué d’un seul carpelle ou de plusieurs carpelles
soudés. Un carpelle simple est formé de trois parties (de bas en haut)
- L’ovaire : partie renflée creusée d’une cavité ou sont logés les ovules
2/ Les ovules : Ce sont les cellules sexuelles femelles de la plante. Chaque ovule se fixe
sur le placenta par une tige appelée FUNICULE. Le point d’insertion du funicule à l’ovule
s’appelle le HILE. L’ovule peut être courbé.
Structure de l’ovule :
Un ovule est constitué de :
Le micropyle qui est une masse cellulaire abritant le sac embryonnaire. L’ovule est relié
au placenta. Chez les ovules reversés, le funicule est prolongé par le RAPHEE. Le hile
constitue la limite funicule raphée.
Le sac embryonnaire :
Le sac embryonnaire est une cellule contenue dans le sucelle. Il contient 8 noyaux
répartis dans 7 cellules.
Remarque :
- Tous les noyaux du sac embryonnaire sont à n chromosomes
- Le sac embryonnaire est la cellule sexuelle femelle végétale.
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LA POLLINISATION
I/ DÉFINITION :
On appelle POLLINISATION le transport des grains de pollen sur le stigmate d’une
fleur.
Indirecte ou croisée : Quand les stigmates d’une fleur A reçoivent du pollen d’une autre
fleur B. Pour être réalisé, la pollinisation demande des intermédiaires appelés : Agents
de la pollinisation.
II/ LES AGENTS DE LA POLLINISATION :
a) LE VENT: (plantes anémophiles)
En soufflant, le vent laisse tomber le pollen et le transporte sur d’autres fleurs. C’est un
agent pollinisateur très efficace surtout pour les plantes monoïques.
d) LA PESANTEUR :
Les grains de pollen peuvent tomber sur le stigmate puis l’action de leur propre poids.
e) L’HOMME : (pollinisation)
L’homme n’intervient que pour les plantes industrielles. Notons qu’il existe ; une
pollinisation artificielle directe et une pollinisation artificielle croisée.
Si les conditions sont favorables, chaque grain absorbe de l’eau ; repasse à l’état de à
l’état de vie active et germe en formant un « TUBE POLLINIQUE » qui s’enfonce dans le
stigmate.
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- Le tube pollinique qui contient les deux anthérozoïdes pénètre dans l’ovule,
normalement au niveau du micropyle
La double fécondation :
a) Transformation de l’ovule en graine :
- Immédiatement après fécondation ; les téguments de l’ovule se renferment
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- Les graines sans albumen : les substances de réserves sont stockées dans le
cotylédon (ex : haricot)
Conclusion :
La germination est le passage de la vie ralentie à la vie active de la graine. Elle
nécessite :
EPIGE : quand la tigelle s’allonge et les cotylédons vont se trouver au dessus du sol
(ex : haricots
HYPOGEE : quand les cotylédons restent (ex : maïs)
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Geologie :
LES ROCHES
c) Diagenèse :
Ensemble des phénomènes (déshydratation, compaction, cimentation et minéralisation)
qui transforment les sédiments meubles en roches sédimentaires compactes.
Remarque : Les roches sédimentaires sont d’origine externe. Ce sont des roches
exogènes.
2- Les étapes de formations des roches sédimentaires :
1er étape : Formation des sédiments
2ème étape : Transport et dépôt des sédiments
3ème étape : La diagenèse
b- Magma :
Substance en fusion se trouvant en profondeur.
Coulées
En surface
volcaniques Rhyolite Basalte
En semi-
Filon Microgranite Microgablero
profondeur
Laccolite ou Granite Gablero
En profondeur
batholite
- Forte pression
- Le métamorphisme de contact
SOL
INTRODUCTION :
Le sol est un complexe minéral et organique. Le sol provient de la désagrégation et de
la décomposition de la roche mère sous l’action de l’air ; l’eau de ruissellement ou
d’infiltration des végétaux et des animaux qui se développent en surface et en
profondeur. Il y a une relation étroite entre la nature du sol et le couvert végétal. Le sol
sert de support et de pourvoyeur pour les plantes, tandis que la végétation, la forêt
protègent le sol contre l’érosion, elles assurent aussi une réserve d’humidité et favorise
biologiques et chimique.
La sédimentation est le meilleur moyen de séparer, par ordre de taille et de poids les
divers constituants du sol.
2- Résultats :
2.1- Granulométrie :
SABLE
CAILLOU SABLE FIN LIMON ARGILE
GROSSIER
d>2 CAILLOUX
b) L’argile :
Provient de la décomposition des silicates
* L’argile absorbe et retient l’eau, pour donner une pâte plastique gluante.
c) Le calcaire :
c.1- Composition chimique : Carbonate de calcium. On le met en évidence avec de
l’acide (ex : Hcl) Défervescence qui apparaît témoigne la présence du calcium.
d) Humus :
d.1- Composition chimique : L’humus est composé d’acide humique et d’éléments
minéraux reliés par une substance colloïdale.
d.2- Origine : L’humus est une substance noire, spongieuse. Il retient l’eau et les
substances fertilisantes du sol. L’humus est d’origine organique, il provient de la
décomposition et de la condensation des matières organiques.
REMARQUE :
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FeO, MgO
b) Les colloïdes du sol : Un colloïde est une substance qui a l’aspect de la colle. Parmi
les colloïdes minéraux du sol, certains proviennent de l’altération de la roche mère : ce
sont les colloïdes minéraux (ex : l’argile). D’autres proviennent de la décomposition des
matières organiques : ce sont les colloïdes organiques (ex : l’humus).
Mais dans le sol, ils sont le plus souvent en mélange et forment le COMPLEXE ARGILO
-HUMIQUE, appelé aussi complexe car il peut fixer et retenir les éléments fertilisants du
sol.
« Solution du sol »
Constituants
Constituants
organiques Provient de la pluie des apports
solides Provient de l’air, de
de l’homme
Provient des la vie des
Provient de la
organismes organismes et de la
désagrégation de
végétaux ou décomposition des
la roche mère De la décomposition de la roche matières organiques
animaux
et des matières organiques
3/ Les matières
organiques en
décomposition
4/ L’humus :
fraction colloïdale et
stable des matières
organiques.
INTRODUCTION :
Ex : Transports des éléments et dépôts de ces éléments pour donner un sol meuble
(séparation des constituants).
I/ L’ACTION DE LA TEMPÉRATURE :
La température exerce surtout une action mécanique.
1er cas : Dans les pays chauds désertiques, les variations de température entre l’hiver
et l’été, entraînent des dilatations et des contractions successives des minéraux et
favorisent la désagrégation des roches compactes.
2ème cas : Dans les pays froids, la solidification de l’eau à l’intérieur des roches
poreuses.
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- L’eau de pluie
C’est le cas de l’eau de pluie et de la vapeur d’eau de l’air, elle est capable de
dissoudre les minéraux et même de ses composés.
Remarque : La décomposition chimique des roches par l’eau est favorable par l’action
de la température. En général, l’eau et la température agissent simultanément sur une
roche pour entraîner sa désagrégation.
Ex : Désagrégation d’un massif de granite (Apparition des fissures sous l’action de la
T°).
3- Action constructive :
Les particules fines de sable, d’argile ou de calcaire, transportées par le vent, peuvent
être déposées lorsque la vitesse du vent diminue (présence d’un obstacle) ou lorsque le
vent traverse une région humide présence d’une nappe d’eau).
b) Actions constructives :
b.1- Les êtres vivants supérieurs apportent au sol des matières organiques qui seront
décomposées par les microbes du sol pour libérer du carbone et des éléments minéraux.
Remarque :
* Les microbes responsables de la décomposition sont généralement des microbes
saprophytes.
* Leur développement et leur activité sont favorisés par la présence d’humidité, de
chaleur (suffisante mais sans excès) et par la présence chaux dans le sol.
b. 2- La végétation joue un rôle d’écran. Elle protège le sol contre l’érosion, contre
l’action directe des rayons solaires. Elle protège les microbes contre les rayons solaires.
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- L’intervention humaine
a) LE VENT :
Il qui emporte les éléments fins du sol
b) L’EAU :
particulièrement les eaux de pluie violente l’érosion dégrade le sol en 2 étapes :
- de l’intensité de la pluviosité
- de la présence de végétation
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La température est aussi un agent de dégradation d’un sol en formant des concentrions
et des cuirasses.
- briser la violence du vent par des haies boisées sur les surfaces planes
- Donne de l’ombre, ainsi elle protège les microbes du sol, contre la chaleur du soleil
et en conserve l’humidité.
2- Amendement et engrais : (Méthode biologiques)
A- Définitions :
a) Amendement :
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On appelle amendement, une opération qui consiste à apporter au sol ; des constituants
pour modifier ses propriétés physiques (texture structure, porosité, perméabilité).
b) Engrais :
On appelle engrais toutes matières organiques ou minérales qui contiennent des
éléments fertilisants, utilisables pour les plantes (azote, phosphore, potassium, calcium
…). Ces engrais modifient généralement les propriétés chimiques du sol.
Amendement humique :
L’humus :
- Favorise la formation d’agrégats dans les sols sableux
- Augmente le pouvoir absorbant du sol