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FONCTION DE RELATION
I/ LE SYSTÈME NERVEUX

II/ TABLEAU COMPARATIF DES 3 TYPES DE


RÉACTIONS COMPORTEMENTALES
Il y a 3 types de réactions comportementales:

- Les mouvements réflexes innés (MRI)


- Les mouvements réflexes acquis (MRA)
M.R.I M.R.A M.V

- mouvement de la jambe d’un


- mouvement de retrait de la chauffeur quand il voit
main quand on touche un objet doucement quelqu’un qui
brûlant traverse
- prendre un livre pour le lire
EXEMPLES - salivation quand on voit un - écrire
citron coupé en deux - déposer la clé sur la table
- monter à bicyclette
- fermeture des paupières
quand l’œil est irrité - salivation quand on voit un
citron coupé en deux

- provoqué par une excitation


Provoqué par une excitation
ou stimulation
- commander par la volonté
- involontaire
CARACTERISTIQUES - involontaire automatique
- volontaire
- automatique
- acquis après un
apprentissage
- innée (c’est-à-dire obtenu dès
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la naissance)

- inévitable ou inéluctable

Cerveau et autre centre


CENTRE NERVEUX MISE EN - Cervelet ou bulbe rachidien ou - cerveau et autre centre
JEU moelle épinière nerveux

- Les mouvements volontaires (MV)

III/ ETUDE DU MOUVEMENT VOLONTAIRE CHEZ


LA GRENOUILLE
1- Expérience :
- Poser une grenouille sur la table

- Remarquer sa position

- Que fait-elle

2- Résultat :
La grenouille présente une tête dressée puis elle saute

3- Conclusion :
Ce mouvement de saut est un mouvement volontaire (ou mouvement spontané) car il
n’est pas provoqué par une excitation.

4- Expérience 2 : mise en évidence du centre nerveux


du mouvement volontaire chez la grenouille :
- les centres nerveux de la grenouille :
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Matériel
nécessaire Dissection

Dissection du système nerveux

- Détruire le cerveau de la grenouille en introduisant une aiguille montée dans la


boîte crânienne : on obtient alors une grenouille décérébrée.

- Déposer la grenouille décérébrée sur la table.

- remarquer sa position.

- Que fait-elle ?

Résultat :
Elle présente une tête baissée et elle ne saute pas

Conclusion :
Le cerveau est donc le centre nerveux responsable du mouvement volontaire.

Définition de la grenouille décérébrée :


C’est une grenouille dont on détruit le cerveau.
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IV/ ETUDE DU MOUVEMENT RÉFLEXE CHEZ LA


GRENOUILLE SPIRALE :
1-Définition :
Une grenouille spirale est une grenouille dont le seul centre nerveux intact est la moelle
épinière.

2- Expérience 1 :
- Pincer la patte de la grenouille spirale avec les doigts

- Que fait- elle

- Résultat : Elle bouge

- Conclusion : Ce mouvement est un mouvement réflexe car il est provoqué par une
excitation (la pincée)

3- Expérience 2 : mise en évidence du mouvement


réflexe de retrait de la patte chez la grenouille :
- Accrocher l’animal à une potence

- Préparer une solution d’acide de concentration croissante

- Exciter une patte postérieure de la grenouille spirale avec cette solution d’acide

Résultat :
Solution
Eau + une Eau + deux Eau + trois
d’acide de
Eau Pure goutte gouttes gouttes
concentration
d’acide d’acide d’acide
croissante

RESULTAT - - - +

- Avec l’eau pure, l’eau additionnée d’une goutte et de deux gouttes d’acide, on
n’obtient aucune réaction.

- avec l’eau additionnée de trois gouttes d’acide, la première flexion de la patte


postérieure apparaît

Conclusion :
La solution d’acide qui a provoqué la 1ère réaction de la grenouille, est appelée seuil
d’intensité d’excitation efficace.
Définition :
Le seuil d’intensité efficace est la valeur minimale d’intensité d’excitation pour avoir
une réponse
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V/- MISE EN ÉVIDENCE DES DIFFÉRENTS


ORGANES MISE EN JEU LORS D’UN
MOUVEMENT RÉFLEXE :
1/ Le récepteur :
Expérience :
- Tromper une patte postérieure de la grenouille spirale dans un anesthésique (ex :
chloroforme)

- Puis exciter avec la solution d’acide précédente cette patte.

Réponse :
Pas de réponse

Conclusion :
La peau anesthésiée ne reçoit pas donc le message nerveux ou l’influx nerveux par
l’excitation donc la peau est un récepteur.
Définition :
Un récepteur est un organe qui reçoit ce message nerveux ou l’influx nerveux naît par
une excitation.
Message nerveux ou influx nerveux : c’est une onde de dépolarisation naît au niveau
d’un récepteur lors d’une excitation puis transporter parles nerfs vers les centres nerveux
ou vers le muscle.
2/ Le conducteur :
a) Expérience :
- Dégager le nerf sciatique de la patte postérieure de la grenouille spirale puis
sectionner

- Exciter le bout périphérique ensuite le bout central.

b) Résultat :
- Pour l’excitation du bout périphérique : pas de réaction

- Pour l’excitation du bout central : flexion de la patte opposée

c) Conclusion :
Le nerf est donc nécessaire pour contenir le message nerveux ou influx nerveux :
c’est le conducteur
Remarque :
Il y a deux types de message nerveux :

- Le message nerveux sensitif transporté par le conducteur sensitif appelé « nerf


sensitif » ou « fibus sensitives »

- Le message nerveux moteur transporté par le conducteur moteur appelé « nerf


moteur » ou « fibus motrices »

Le nerf sciatique possède 2 types de fibus


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- les fibus sensitives

- les fibus motrices

Donc, le nerf sciatique est un nerf mixte

3/ L’effecteur:
L’excitation de la patte postérieure de la grenouille provoque sa flexion. Cette flexion
est due à la contraction du muscle gastronémien de la jambe : ce muscle est un
effecteur.

Définition de l’effecteur : c’est l’organe au niveau duquel s’effectue les réponses à


une excitation tous les muscles sont des effecteurs.

4/ Le centre nerveux ou analyseur :


a- Expérience :
Détruire la moelle épinière de la grenouille spirale en introduisant une aiguille dans le
canal vertébrale : on obtient une grenouille.
Démodulée : Exciter une patte postérieure de cette grenouille démodulée.

b- Résultat :
Pas de réponse.

c- Conclusion :
La moelle épinière est donc le centre nerveux du réflexe médullaire de la grenouille.

d- Définition :
Une grenouille démodulée est une grenouille dont on a détruit la moelle épinière.

VI/ L’ARC RÉFLEXE :


CENTRE NERVEUX

Moelle épinière :
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Arc réflexe du réflexe médullaire de la grenouille

Un arc réflexe est un schéma simplifié qui met en évidence les différents organes mis
en jeu lors d’un mouvement réflexe.

VII/ LES DIFFÉRENTS EXCITANTS OU STIMULI ET


LEURS RÉCEPTEURS CORRESPONDANTS :
Organes récepteur pour Exemple
La vue : les yeux Lumière, couleurs, …

L’ouïe : les oreilles Son …

Le goût : la langue Saveur …

Le toucher : la peau Forme, aspect, chaleur …

L’odorat : le nez Odeur

Remarques :
Il existe d’autres groupes d’existants :

- Les excitants mécaniques (ex : la pincée, piqûre…)

- Les excitants électriques (ex : courant électrique)

- Les excitants chimiques (ex : acide, base)


- Les excitants thermiques (ex : objet brûlant, glace…)

VIII/ HYGIÈNE DU SYSTÈME NERVEUX :


Pour assurer la bonne santé et le bon fonctionnement du système nerveux, il faut :
- Un apport suffisant de protéine, de calcium, de magnésium, de phosphate.

- Un temps de repos et de sommeil il suffisant

- Eviter de surmener le cerveau

- Eviter les drogues, les boissons alcooliques, les tabacs.


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LA VUE
L’œil est l’organe de la vue

I/ ANATOMIE DE L’ŒIL :
L’œil est enveloppé de 3 membranes

- La sclérotique

- La chroroïde

- La rétine

1- Les membranes de l’œil :


a) La sclérotique :
- C’est la membrane protectrice externe de l’œil

- Elle est de couleur blanche, rigide et donne la forme à l’œil.

Remarque : la sclérotique est prolongée vers l’avant par la cornée


b) La sclérotique :
- C’est la membrane nourricière de l’œil

- C’est une membrane pigmentée de noir, ce qui donne à l’œil une véritable
chambre noir.

Remarque : La choroïde est prolongée vers l’avant par l’iris.


c) La rétine :
- C’est la membrane la plus interne de l’oeil

- C’est une membrane nerveuse, active est très sensible à l’excitant lumineux
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- Elle reçoit la lumière et les images projetées par les milieux transparents puis elle les
transmet vers l’encéphale par le nerf optique.

2/ Les milieux transparents :


a) La cornée :
C’est la partie externe du globe oculaire, elle est en forme de calotte polaire ou de demi
sphère saillant.

b) L’iris :
- Il se trouve devant le christallin et derrière la cornée

- L’iris joue le rôle de diaphragme en faisant varier l’intensité de la lumière qui


pénètre dans l’œil

c) La pupille :
C’est un petit orifice pucé au milieu de l’iris

d) Le cristallin :
C’est un élément de l’œil qui se présente sous forme d’une lentille biconvexe ou lentille
convergente. Il converge la lumière vers la rétine. Il est nécessaire également à
l’accommodation, c’est-à-dire à la formation des images nettes sur la rétine à partir des
objets très approchés.

e) L’humeur acquise et l’humeur vitrée :


Ce sont des liquides localisés dans le globe oculaire.

3/ Le nerf optique:
Il se fixe au niveau des membranes de l’œil

- La partie où pénètre le nerf optique dans l’œil est appelée « point aveugle »
car elle est très sensible à la lumière

- Au dessus du point aveugle, il y a une petite dépression appelée « tâche


jaune » douée d’une très grande sensibilité

- C’est le nerf optique qui transmet la lumière et les images reçues par la
rétine vers l’encéphale.
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COUPE DE L’ŒIL

II/ LE FONCTIONNEMENT DE L’ŒIL :

Les milieux transparents surtout le cristallin jouent le rôle d’une lentille convergente ou
lentille biconvexe dont le centre optique est la rétine. Ces milieux transparents
transmettent vers la rétine les images réelles mais renversées et plus petites.

III/ LES ANOMALIES DE LA VISION :


1/ La myopie :
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a) Définition :
C’est une anomalie de la vision qui fait que l’on voit double des objets éloignés.

b) Cause :
Cette anomalie est causée par une très grande convergence du cristallin

c) Correction :
Le port des verres divergents ou biconcaves corrige ces anomalies.

2/ L’hypermétropie :
a- Définition :
C’est une anomalie de la vision due au défaut de convergence du cristallin.

b- Correction :
On corrige cette anomalie par le port des verres correcteurs convergents ou
biconvexes.

3/ La presbite :
C’est la diminution du pouvoir d’accommodation du cristallin empêchant de voir des
objets très proches.

4/ Le daltonisme :
C’est l’incapacité de discuner certains couleurs comme le vert et le rouge
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LA TOXICOMANIE

I/ DÉFINITION :
La toxicomanie est l’habitude de prendre des substances stupéfiants et toxiques.

Remarques :
La toxicomanie arrive très souvent :

- A la dépendance : c’est-à-dire l’organisme demande une dose quotidienne de


drogue.

- A l’accoutumance : c’est-à-dire l’organisme demande et recherche une dose de


drogue de plus en plus croissante.

II/ CAUSES :
- Chômage

- Recherche d’une aventure

- Curiosité

- Pour vaincre les complexes et la solitude

III/ MÉFAITS :
1- Méfaits physiques :
- Amaigrissement

- Affaiblissements de la résistance de l’organisme aux maladies

- Asténie

- Arrêt respiratoire suivi de coma en cas d’overdose

- Trouble gastrique

2- Méfaits psychiques :
- Délirium tumiens

- Hallucination

- Anxiété et angoisse

- Etat de somnolence et rêverie

- Folie
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- Indifférence affective

- Trouble des organes de sens

- Pensée pauvre

3- Méfaits socio- culturels :


- Agression

- Crime

- Vol

- Improductivité

- Viol

IV/ LES DIFFÉRENTS TYPES DE DROGUES :


Catégories de drogues
Exemples
stupéfiantes

Enivrants Héroïne, morphine, opium …

Alcool, colle, solvant, acétone, éther


Hallucinogènes

Excitants ou physico- stimulants Cocaïne, amphétamine,…

Sédatifs et somnifères Valium, gardénal, barbiturique, …

Définition de la drogue :
La drogue est une substance toxique ayant une action lisible sur le fonctionnement du
système nerveux.

V/ LUTTE CONTRE LES DROGUES :


Pour lutter contre les drogues, il faut :

- Eviter de s’aventurer avec les drogues

- Occuper les jeunes en créant de centre de loisirs, culturels et sportifs

- Réprimer les trafiquants des drogues


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L’HOMME ET LES MICROBES


ASPECTS DE LA VIE DES MICROBES

INTRODUCTION
L’étude des microbes dans leur milieu naturel, on en culture a permis de connaître leur
façon de vivre, et de juger de l’influence des agent extérieurs sur leur activité.

Pour étudier les microbes, il faut les cultiver et les isoler.


Les microbes se cultivent : sur des milieux liquides (bouillon de viandes ou de légumes,
liquides physiologiques) – sur des milieux solides (géloses- gélatines …) préalablement
privés de germes (stérilisation à l’autoclave)

I- DIGESTION
La plupart des microbes sont incapables de fabriquer leurs propres substances
nutritives, ils sont obligés d’utiliser les produits fabriqués par d’autres organismes
animaux ou végétaux.

Les microbes élaborent des diastases. Par ces diastases qu’ils élaborent, les
microbes transforment et solubilisent les matières sur lesquelles ils se développent et les
absorbent par toute leur surface.

II- RESPIRATION
Selon leur mode de vie, on peut distinguer :

- Les microbes aérobies :


Ce sont des microbes qui ne peuvent vivre et se multiplier qu’en présence d’oxygène.

Exemple : bacille subtile – bacille acétique

- Les microbes anaérobies :


Ce sont des microbes qui ne peuvent pas supporter le contact de l’air, et pour qui
l’oxygène est un poison.

Exemple : bacille tétanique

- Les microbes anaérobies facultatifs :


Ce sont des microbes qui peuvent indifféremment vivre en présence ou en absence
d’oxygène.

Exemple : bacille typhique – colibacille

III- FERMENTATIONS
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1- Définition
On appelle « fermentation » la décomposition (transformation chimique) d’une substance
organique sous l’action des microbes.
2- Exemples de fermentation
a) Fermentation alcoolique :
Sous l’action de la levure, le glucose est transformé en alcool.

b) Fermentation lactique :
Les bacilles lactiques provoquent, la transformation du lactose (sucre du lait) en acide
lactique, d’où la saveur acide de ce lait.

Remarque : les bacilles lactiques s’opposent dans une certaine mesure au


développement des microbes de la putréfaction dans notre intestin.
c) Fermentation butyrique :
Les bacilles amylobacter décomposent le sucre, l’acide lactique, l’amidon, la cellulose
en donnant l’acide butyrique du gaz carbonique et de l’hydrogène, l’acide butyrique est
facilement reconnaissable par son odeur de beurre rance.

d) Fermentation putrides ou putréfaction :


La décomposition des cadavres est assurée par l’action des microbes.
Cette fermentation est appelée PUTREFACTION.
Remarque : Les substances appelées FERMENTS sont des microbes utilisés pour
provoquer des fermentations.
3- Reproduction
Ex : Cas du bacille subtil

Les deux formes de la reproduction bactérienne sont :

- La multiplication

- La sporulation

3.1 La multiplication :
C’est une simple division du corps bactérien par cloisonnement ou par étranglement.
Dans les conditions les plus favorables (température entre 20°C et 40°C, abondance de
substances nutritives). Les bactéries se multiplient activement.

3.2 La sporulation :
quand les conditions deviennent défavorables, les bactéries sporulent. Les spores sont
des formes de résistance, ces spores peuvent rester très longtemps à l’état de vie
ralentie ; mais dès que les conditions redeviennent favorables, elles germent et
engendrent chacune une bactérie qui ne tarde pas à se multiplier à nouveau par division.
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ACTIONS DES AGENTS EXTERIEURS SUR LES


MICROBES
Comme tous les êtres vivants, les microbes subissent l’influence du milieu où ils vivent.

1- ACTIONS DE LA TEMPÉRATURE :
a) Le froid :
Les microbes résistent aux basses températures, le froid ne les tue par 0°C la
multiplication microbienne est arrêtée et les microbes prennent leur forme de résistance :
La sporulation.
Le froid est donc un moyen précieux pour maintenir à l’abri de l’action et du
développement microbien, les matières alimentaires aisément altérables. Entre 18°C et
40°C la multiplication bactérienne est très accélérée.

b) La chaleur :
Les microbes sont très sensibles aux températures élevées :
A partir de 60°C, les microbes non sporulés sont presque tous tués. Les spores résistent à
cette température et ne sont détruite qu’à l’ébullition, certain même au-delà de 100°C.
Aussi pour tuer tous les spores, il faut une température de 160°C (chaleur sèche) ; et de
120°C (chaleur humide) pendant 20mn à 30mn.

2- Action de la lumière :
Les microbes sont très sensibles à la lumière solaire, qui n’agit pas ses rayons ultra-
violets ; éminemment microbicides.
Cette action bactéricide assure dans une certaine mesure la purification spontanée de
l’air et des eaux courantes.

Le rayon ultra- violet est d’ailleurs utilisé pour la stérilisation des eaux de boissons.

3- Action de la sécheresse ou dessiccation :


La sécheresse prolongée arrête la multiplication des microbes, mais ne le tue que
lentement.

4- Action des substances chimiques :


Certains agents chimiques agissent sur les microbes. Les uns ne font qu’arrêter leur
multiplication : ce sont « les bactériostatiques ».
Les autres tuent : ce sont « les bactériolytiques ».

- Les bactériostatiques :
Les bactériostatiques sont surtout utilisés pour arrêter le développement des microbes à
l’intérieur de l’organisme infecté : ce sont les sulfamides et les antibiotiques.

- Les bactériolytiques :
Les bactériolytiques tuent les microbes. Cependant peu de bactériolytiques peuvent agir
dans l’organisme sans porter atteinte à celui-ci, mais tous agissent sans difficultés à
l’extérieur. Les substances bactéricides utilisées abondent et sont les Antiseptiques.
(Eau de Javel ; formol, alcool, permanganate de potassium, eau oxygénée …)
5- Sécrétions de toxines :
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De nombreuses microbes pathogènes secrètent, outre les diastases et les déchets


habituels de la nutrition, des poisons très actifs qu’on appelle : TOXINE.

Une toxine est caractéristique de l’espèce bactérienne. Parmi les toxines bactériennes,
on peut distinguer :

- Les exotoxines :
Toxines engendrées par les bactéries vivantes, et rejetées aussitôt formées dans
le milieu ambiant, ces substances sont doués d’une haute toxicité. (Ex : Toxines
diphtériques, tétaniques, botuliniques).

- les endotoxines :
Toxines qui ne sont libérées qu’après la mort des bactéries ; quand leurs
cadavres se dissolvent. Elles sont moins toxiques que les exotoxines. (Ex : toxine
typhiques, cholériques).
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ETUDE DU BACILE SUBTIL


Pour avoir une idée, de ce qu’est un microbe, faisons une étude expérimentale d’un
microbe commun et parfaitement inoffensif : Le bacille subtil ou Bacillus subtillis.

I/ CULTURE DU BACILLE :
1- Faisons une infusion en immergeant pendant 15mn dans l’eau bouillante une
poignée de foin coupé en menus morceaux.

2- En filtrant, on obtient un bouillon limpide et jaunâtre débarrassé des brincilles.

3- Abandonnons ce bouillon de foin, dans un cristallisoir recouvert de lame de


verre et plaçons-le dans un endroit assez chaud (température compris entre 15°c et
20°c)

Après 2 ou 3 jours, le liquide se trouble puis à sa surface apparaît une fine pellicule
irisée « LE VOILE » qui s’étend progressivement jusqu’aux parois du vase et se plisse
en rides nombreuses. Au bout d’un certain temps le voile tombe au fond du cristallisoir et
se désorganise.

II/ STRUCTURE DU BACILLE:


Si on examine au microscope, une goutte de l’infusion. On y voit un grand nombre de
bâtonnets(4 à 5 U de long et 0,7U de large) disséminés et mobiles dans le liquide,
groupés et immobiles dans le voile.

C’est la forme en bâtonnet de ces microbes du bouillon de foin qui leur a valu le nom de
Bacille, et leur ténuité (minceur), le qualificatif : subtil.

La structure de ces bacilles est extrêmement simple. Chaque bacille est formé par:

- Une petite masse de cytoplasme transparent

- Une membrane gélatineuse (fine enveloppe recouverte par une mince couche de
gelée amincie aux deux bouts)

- Des cils implantés sur les côtés.

- Il n’y a pas de noyau apparent

1- Membrane gélatineuse

2- Protoplasme

3- Cils

III/ BIOLOGIE DU BACILLE:


1- Nutrition :
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Le bacille subtil se nourrit de matières organiques du bouillon, il respire aussi au dépens


de l’air dissout par le bouillon lors de sa filtration.

Le bacille subtil n’est pas pathogène. Mais il doit disposer de matières organiques déjà
préparées.

Plongé dans l’infusion de foi, il y absorbe par toute la surface de son corps, les matières
organiques en décomposition qui y sont dissoutes, donc le bacille subtil est un
saprophyte.

2- Multiplication du bacille subtil :


Lorsque les conditions sont favorables (température entre 20°C et 40°C, abondance de
la nourriture) les bacilles se multiplient rapidement par simple division de la membrane et
du cytoplasme. Cette multiplication se renouvelle toutes les demi-heures. Donc on a une
multiplication par bipartition ou scissiparité.

3- Sporulation : Mode de résistance


a) Formation :
Lorsque les conditions sont défavorables, chaque bacille condense son cytoplasme au
centre du bâtonnet, en une masse ronde qui s’entoure d’une membrane épaisse et
prend l’aspect d’un grain brillant à reflet bleuté : c’est la spore. Le reste du microbe se
dissout.

b) Résistance :
La spore est protégée par sa coque solide, elle demeure à l’état de vie ralentie, c’est-à-
dire ne se nourrissant pas et subissant les influences les plus néfastes sans périr. LA
SPORE EST LA FORME DE RESISTANCE DU BACILLE

c) Germination :
Quand les conditions redeviennent favorables (humidité suffisante, nourriture
abondante, température optimale), la spore germe : la spore imbibée d’eau éclate, se
rompt, et par l’ouverture se dégage une petite tube cytoplasmique qui s’accroît,
s’allonge, se cloisonne transversalement et se désarticule en bacilles : la spore germée
et chaque bacille devient le point de départ d’une chaîne bactérienne.
LA SPORE EST FORME DE RÉSISTANCE ET DE
MULTIPLICATION
Remarque : Suivant la forme de l’enveloppe résistance, on distingue :
a) Kystes (forme quelconque)

b) Capsules (provenant des bacilles)

c) Spores (forme arrondie)


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L’INFECTION ET LA DÉFENSE ANTI-


MICROBIENNE
PASTEUR (1822 – 1875) a pu prouver que les microbes abondent partout : dans le sol,
dans l’eau, dans l’air, sur les aliments. Il y a donc présence constante et généralisée du
monde microbien dans notre ambiance. Des millions de microbes séjournent en
permanence à la surface de notre corps et dans nos muqueuses. La plupart de ces
microbes sont inoffensifs, mais il s’en trouve cependant parmi eux des pathogènes
capable d’envahir notre organisme.

I/ INFECTION :
L’infection microbienne est la pénétration et le développement des microbes à l’intérieur
de l’organisme.

Bien que ces microbes abondent partout ; notre organisme possède des moyens de
défenses pour se préserver des infections. Il y a deux lignes de défenses :

a) La défense extérieure

b) La défense du milieu intérieur

II/ DÉFENSE NATURELLE : RÉACTION DE


L’ORGANISME
1- La défense extérieure
a) La peau :
La couche superficielle de l’épiderme imprégnée de kératine avec laquelle cornées
empêche la pénétration des microbes. Il est vrai que la pénétration des virus est plus
facile car certains virus comme de la poliomyélite peuvent traverser la peau. Malgré tout,
le franchissement de la barrière cutanée s’avère difficile et rare, même après un contact
infectant, d’autant plus que les soins de propreté éliminent la plus grande partie des
microbes déposés à la surface de la peau.

b) Les muqueuses :
Les muqueuses possèdent des moyens de défense :

- Le mucus qu’elles secrètent est capable de tuer les microbes.


- Les cils volatils de leurs cellules arrêtent et rejettent constamment les microbes.
2- Moyens de lutte du milieu intérieur :
- Le milieu intérieur dispose de deux mécanismes de défense très efficaces.

- L’un immédiat assuré par des cellules spéciales : c’est la PLAGOCYTOSE

- L’autre lent ; est constitué par l’élaboration de substances antimicrobiennes


« LES ANTICORPS »

2.1 La phagocytose :
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C’est la défense cellulaire. Deux sortes de cellules sont chargées ; de cette fonction.
- les globules blancs

- les cellules de défense des tissus

A- LES GLOBULES BLANCS : Leucocytes


1/ Les globules blancs sont mobiles, ils se déplacent en déformant leur
cytoplasme allongeant et raccourcissant tour à tour et en tous sens ; des prolongements
épais irréguliers appelés : PSEUDOPODES.

2/ Ces leucocytes ont la propriété de traversé par effraction la paroi des


capillaires : (DIAPEDESE) et de se répandre dans les tissus voisins. Notons que ces
leucocytes sont irrésistiblement attirés par les bactéries à phagocyter et c’est les
bactéries elles- mêmes qui provoque cette attraction.

3/ Par leurs pseudopodes, les globules blancs englobent les substances


étrangères bactérien ou non ; puis par une véritable digestion chimique à l’intérieur de
leur cytoplasme, des globules blancs les font disparaître.

B- LES CELLULES DE DEFENSE DES TISSUS


Les leucocytes forment la première vague de défense de l’organisme, tandis que les
cellules de défense des tissus en forment la seconde. Ces cellules sont sédentaires,
mais leur pouvoir phagocytaire est bien plus intense que celui des leucocytes, et elles
absorbent aussi bien des gros matériaux que des petites particules.

2.2 La formation d’anticorps :


La phagocytose serait souvent un moyen bien insuffisant de défense antimicrobienne,
car les microbes n’agissent pas uniquement par leur intense prolifération, leur nocivité est
due, bien souvent aux toxines qu’ils déversent dans l’organisme. Ainsi, pour se défendre,
l’organisme régit et élaborant des anticorps, antitoxines microbiennes.
Les anticorps, ne sont produits que tardivement. En effet, elles n’apparaissent que 8 à
10 jours après le début de l’infection ; aussi ce moose de défense naturelle par voie
chimique, présente plus d’intérêt dans la lutte contre les maladies infectieuses que dans
celle de l’infection des plaies.

III/ DIFFÉRENTS ÉTAPES DE L’INFECTION


MICROBIENNE :
Si les microbes arrivent à pénétrer à l’intérieur de la peau par suite d’une blessure par
exemple : l’infection microbienne s’installe, elle se fait en trois étapes :
1- Infection du premier degré :
Dès que les microbes ont pu fraichir la barrière cutanée ; ils se multiplient dans le sang et
la lymphe de la zone blessée. Ces microbes secrètent des toxines qui provoquent la
dilatation des vaisseaux sanguins. Ceci a pour effet de provoquer de la ROUGEUR et de
la CHALEUR. Le plasma exsude à travers des capillaires distendus, la région se gonfle,
se tuméfie autour de la plaie (TUMEUR)
Cet ensemble de réactions : ROUGEUR- CHALEUR- DOULEUR- TUMEUR constitue
« L’inflammation » Ou infection du premier degré. La lutte entre globules blancs et
microbes s’engage. L’issue de cette lutte :
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1er cas :
si les microbes sont peu nombreux, peu virulents, et l’organisme solide les globules
blancs arrivent à les phagocyte et à neutralise leurs toxines ; d’où on a une cicatrisation
de la plaie.
2ème cas :
si les microbes sont nombreux et virulents et l’organisme faible les toxines tuent un grand
nombre de globules blancs, il se forme alors ; un abcès par accumulation de plus.
2- Infection du second degré :
Si les microbes n’ont pas été arrêtés au foyer d’inoculation (plaie) ils s’infiltrent en
profondeur et peuvent gêner les vaisseaux lymphatiques et les veines. La lutte entre les
microbes et les globules blancs continue le long de ces vaisseaux est appelé :
LYMPHAGITE.
Les microbes arrivent jusqu’au niveau des ganglions où ils sont arrêtés et phagocytoses.
On observe une inflammation des ganglions (adénopathie). Si l’invasion s’arrête là,
l’infection cesse, mais l’organisme en sort affaibli.
REMARQUE : Les ganglions superficiels se trouvent surtout au niveau du cou, au
niveau des aisselles et au niveau des aines.
3- Infection du troisième degré :
Si la ligne des ganglions est dépassée ; les microbes gagent la circulation sanguine et se
heurtent à une dernier centre de résistance : le foie.
Si le foie est encore vaincu ; l’infection se généralise et les microbes envahissent tous
l’organisme : c’est la SEPTICEMIE.
IV/ LES MICROBES DE L’INFECTION DES
PLAIES :
Ces microbes sont ceux qui se trouvent normalement sur notre peau, sur nos
vêtements ou dans la terre.

1- Les streptocoques :
Les streptocoques se trouvent partout dans l’air, dans l’eau, dans le sol.

Parasites habituels de la bouche et très fréquent sur la peau, les streptocoques peuvent
provoquer des phlegmons et des septicémies très graves et souvent mortelles ; ils
peuvent aussi s’associer à d’autres microbes pathogènes, augmentant ainsi la gravité de
diverse maladie infectieuse, c’est pourquoi on l’appelle « microbe à tout faire ».

2- Les staphylocoques (découvert par PASTEUR) :


Les staphylocoques sont très répandus : dans l’eau, dans la terre ; dans les poussières.
C’est aussi des parasites habituels de notre peau.

Les staphylocoques sont des agents du pu, du furoncle, de l’anthrax et du panaris.

3- Les vibrions septiques (découvert par PASTEUR) :


Ils vivent dans les sols et provoquent gangrène gazeuse qui se manifeste par la
putréfaction de tissu avec un dégagement d’odeur infecte.
4- Le bacille tétanique :
Il vit dans la terre et les fumiers (surtout le fumier de cheval), c’est un bacille anaérobie.
Il ne pense passe pas dans le sang ; mais produits des toxines qui s’attaquent au centre
nerveux et détermine une toxémie.
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La toxine du bacille tétanique s’appelle : tétano- spamine.

LA DEFENSE EXTERNE ARTIFICIELLE : LA


PRESERVATION DES
PLAIES : ANTISEPSIE ET ASEPSIE

1/ ANTISEPSIE :
C’est l’ensemble de méthodes et procédés permettant de détruire les microbes qui se
trouvent dans les plaies, sur la peau ou sur les instruments chirurgicaux, à l’aide des
SUBSTANCES CHIMIQUES MICROBICIDES dites ANTISEPTIQUES.
L’antisepsie n’empêche pas totalement l’apport microbien ; elle réalise la destruction sur
place des microbes transportés sur la plaie.

Ex : Les antisepsies sont des substances chimiques microbicides comme l’acide


phénique(phénol) employé par LISTER en 1867 (Lister : créateur de la méthode
aujourd’hui, on peut employer : alcool, éther, teinture d’iode, mercurochrome,
permanganate de potassium, eau oxygénée …

2/ ASEPSIE :
L’asepsie est plutôt une méthode préventive contre tout apport microbien dans la plaie ;
par une propreté méticuleuse et l’emploi d’agents physiques. Ainsi l’asepsie consiste à
supprimer les microbes, avant même l’opération à réaliser au préalable un milieu
opératoire sans microbes.

3/ CONCLUSION :
L’antisepsie consiste à réaliser, par procédés chimique, la destruction sur des microbes
transportés sur la plaie.

L’asepsie : vise à réalise par procédés surtout physiques, un milieu opératoire sans
microbes.
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LA DÉFENSE ARTIFICIELLE : LES


ANTIBIOTIQUES

I/ LA DÉCOUVERTE DE FLEMMING : LA
PÉNICILLINE
En 1928, le bactériologiste Alexandre FLEMMING, pour étudier des staphylocoques,
examine de nombreuses colonies cultivées sur géloses en boîtes de pétri…

Celles-ci restent ouvertes assez longtemps sous le microscope, et plusieurs géloses


sont contaminées par les moisissures de l’air. Cependant, l’une d’elles attire l’attention
du savant.

Autour de la moisissure, les colonies de staphylocoques sont éclaircies et espacées


comme si elles étaient progressivement dissoutes. Flemming prélève cette moisissure et
la met en culture en divers milieux. Elle forme des colonies aérobies qui s’accroissent à
la périphérie par un mycélium blanchâtre, tandis que les centres plus âgés verdissent
puis noircissent en formant des spores dispensées en pinceaux. C’est un PENICILLE
identifié comme pénicillium NOTATUM. Cette moisissure secrète une substance
antibactérienne qui arrête le développement de nombreux microbes. Flemming a donné
le nom de « PENICILLINE » à cette substance et c’est le premier antibiotique.

II/CARACTÈRE ET UTILISATION DE LA
PÉNICILLINE :
La « pénicilline » de Flemming était instable. Après quelques heures, elle perdit toute
activité. Il faut attendre 1939 pour qu’une équipe de chimistes d’Oxford résolve le
problème de l’extraction et de la conservation du produit actif.

Le produit obtenu est partiellement purifié est 1000 fois plus actif que la pénicilline de
Flemming.

La « pénicilline » est facilement détruite par le suc digestif. C’est la raison pour laquelle
elle est employée en injection.
Sous élimination rapide par les reins oblige à répéter les injections toutes les 3 heures
pour maintenir un taux suffisant dans le sang.

Conclusion : La « pénicilline » est livrée en ampoule stérile sous forme d’une poudre
blanche que l’on dissout au moment de l’emploi dans un peu d’eau distillée.
Chaque dose est tirée en unités internationales :

1 = 6.10-4mg de pénicilline pure cristallisée et desséchée.

III/ DÉFINITION GÉNÉRALE DES


ANTIBIOTIQUES :
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Les antibiotiques sont des substances antibactériennes qui arrêtent la multiplication des
microbes (actions bactériostatique) mais ils ont aussi un certain pouvoir bactéricide
(action bactériolytique) à une certaine dose.

IV/ LES DIFFÉRENTES SORTES


D’ANTIBIOTIQUES :
D’après leur origine, on distingue 3 sortes d’antibiotiques :

- Les fongines : Ce sont des antibiotiques produits par des moisissures (ex : la
pénicilline, la streptomycine, la chloromycétine, l’auréomycine, la terramycine)

- Les bactéries : Les bactéries sont des antibiotiques fabriqués à partir de bactéries
(ex : la tyrothricine, la gramicidine, la bacitracine)

- Les antibiotiques synthétiques : Ce sont des antibiotiques chimiques synthétisés


par l’homme (ex : les sulfamides, la chloromycétine P.A.S = acide paramino-
salicylique)

V/ L’ANTIBIOGRAMME :
Il est très utile de bien déterminer les genres d’antibiotiques à employer pour lutter
contre les microbes donnés pour éviter l’apparition de souches résistantes. D’où l’utilité de
bien choisir l’antibiotique le mieux adapté à chaque cas par l’antibiogramme.
Réalisation de l’Antibiogramme :
- On cultive sur gélose le microbe prélevé sur le malade.

- On dépose sur la culture des disques de papier de couleurs différentes, imbibés


chacun d’un des antibiotiques réputés actifs sur l’espèce microbienne. Après un
séjour dans une étuve à 37°C, on mesure les auréoles d’inhibition apparues autour
des confettis.

- La plus large correspond à la substance la plus active à utiliser


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LES MALADIES MICROBIENNES

1- LA TUBERCULOSE :
C’est une maladie contagieuse non héréditaire, non immunisante puis intéresse tous les
organes de notre corps, en particulier les poumons.

2- L’AGENT DE LA TUBERCULOSE
PULMONAIRE :
a) Découverte :
C’est en 1882 qu’un savant allemand, Robert KOCH a découvert le microbe de la
tuberculose appelé : « Bacille de Koch (B.K) ». Le B.K détermine les lésions modulaires
appelées : TUBERCULES auxquelles la maladie doit son nom.

b) Caractère du B.K :
- Bactérie en forme de bâtonnet

- Immobile

- Membrane cireuse, épaisse, entourée d’une coque qui constitue pour lui une
véritable protection

- Cytoplasme riche en lipide

- Strictement aérobie

- Strictement aérobie

- Se développe bien entre 37°C et 38°C

- Résiste au froid (-180°C pendant 8 jours) à l’obscurité et la dessiccation

- Ne forme jamais de spore

- Tué par la lumière (rayon U.V) et par la chaleur (+160°C)

- Ne peut pas être digéré par les G.B

3- LES SIGNES DE LA MALADIE (SYMPTÔMES) :


- Manque d’appétit,

- Fièvre persistante,

- Amaigrissement,

- Sueurs nocturnes,
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- Fatigue permanente,

- Toux fréquentes,

- Sèche d’abord,

- Accompagnées du sang ensuite.

4- EVOLUTION DE LA MALADIE :
a) La primo-infection :
- C’est le 1er contact avec le B.K qui passe inaperçu

- Le malade présentera un peu de fièvre et de fatigue

- Cette primo-infection est décelée par la cuti-réaction positive.

- Si le sujet est en bonne condition hygiénique, ses lésions évoluent vers la


guérison.

b) Tuberculose maladie :
- C’est l’évolution de la primo-infection en tuberculose proprement dite.

- La barrière des ganglions lymphatiques pulmonaires a cède les B.K


envahissent dans tout l’organisme.

- Dans le tissu pulmonaire, les B.K emprisonnés présentent des


TUBERCULES FERMES.

- Le malade n’est pas encore contagieux.

- Puis, dans les tubercules, les B.K emprisonnés déterminent le phénomène


de CASIFICATION c’est-à-dire que les tubercules deviennent mous et
s’ulcèrent : c’est la Tuberculose ouverte.

- Le malade de cavités appelées CAVERNES ou cavités pulmonaires fait


places aux tubercules vidés de leur contenu.

5- PRÉVENTION :
- Vaccin antituberculeuse, le BCG (Bacille de Calmette et Guérin)

6- TRAITEMENT :
En plus des différentes cures (repos, air, alimentation) dans le SANATORIUM, on doit
utiliser les antibiotiques :

- ISONIAZIDE
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- P.A.S (Acide- Para- amino- salicylique)

- STREPTOMYCINE
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SYPHILIS
La syphilis (connue familièrement sous le nom de vérole ou encore de grande vérole par
opposition à la variole) est une infection sexuellement transmissible contagieuse, due à la
bactérie tréponème pâle. Elle se manifeste par un chancre (ulcération) initial et par des
atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années
après la contamination. L'évolution de la maladie se fait donc en stades successifs,
classiquement trois, aujourd'hui différenciée entre stade précoce et tardif.

Étymologie
Le terme syphilis provient du latin de même signification, introduit par l'humaniste
italien Fracastor à la fin du XVe siècle. C'est le nom d'un de ses poèmes, Syphilis Sive
Morbus Gallicus1 mettant en scène un berger du Nouveau Monde de même nom et
atteint de la maladie. Ce nom serait inspiré de Sipylus (ou Siphylus), le nom d'un
personnage du poème Métamorphoses écrit par Ovide au Ier siècle2.
Le terme syphilis a pu être utilisé par le passé comme synonyme de maladie
vénérienne. Par ailleurs, d'autres termes ont pu être utilisés pour désigner cette
maladie : « mal français », (grosse ou grande) vérole2, « mal de Naples ». L'origine
de « mal napolitain » ou « mal de Naples » viendrait de sa manifestation épidémique
à Naples en 1494, apportée par des marins espagnols de l'équipage de Christophe
Colomb, qui participaient à une campagne militaire de Charles VIII.

Agent causal.
La bactérie Treponema pallidum, source de cette maladie se transmet par des
rapports sexuels non protégés (vaginal, anal ou bucco-génital), par voie sanguine
(transfusion ou rarement usage de matériel souillé) et par voie transplacentaire
pendant la grossesse, de la mère à l'enfant. La période d'incubation est de 3
semaines à 1 mois.
Classification classique
La syphilis au stade primaire n'a pas toujours de signes apparents, et lorsqu'ils
existent, ils n'apparaissent en général que 3 semaines après la contamination. Il
s'agit d'une lésion caractéristique des muqueuses appelée « chancre
d'inoculation » (petite plaie rosée, creuse, propre, atone, à fond induré, à l'aspect
cartonné au toucher, et indolore) : il correspond au point d'entrée de la bactérie.
Cette ulcération généralement unique, se retrouve au niveau du fourreau de la verge,
sur le gland, dans l'urètre (non visible), au niveau du col utérin (non visible), du vagin,
de la vulve. D'autres localisations sont possibles, anus, amygdales (ce qui fait penser
à une angine), lèvres, langue etc. Cette lésion s'accompagne
d'une adénopathie importante, le plus souvent unique, mais qui peut être entourée
de plusieurs autres plus petites dans la région de drainage lymphatique du chancre.
Ces adénopathies sont légèrement inflammatoires et indolores. Le malade est
contagieux dès l'inoculation.
Les lésions syphilitiques sont toutes extrêmement contagieuses. Le prélèvement à la
recherche de la bactérie en est donc facilité.
Stade secondaire
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Ce stade secondaire apparaît trois à dix semaines après le chancre. Il perdure de 4


mois à 2-3 ans. Il correspond à une diffusion générale du tréponème dans le corps,
par la voie sanguine, qui s'accompagne d'éruptions multiples sur la peau et/ou sur
les muqueuses (sans démangeaison) : c'est la roséole (petites taches rose pâle sur
la peau et rouges sur les muqueuses du gland, de l'anus, de la gorge, de la langue,
des lèvres). Ces lésions peuvent se voir sur le torse ou le dos, mais aussi sur la
paume des mains et la plante des pieds, ce qui est assez rare pour une éruption
dermatologique. Les signes visibles peuvent disparaître même sans traitement, mais
la syphilis reste présente dans l'organisme et transmissible
Des syphilides sont retrouvés, au niveau du visage, des paumes et des plantes, et
en périorificiel : petites papules brun cuivré, polymorphes, très contagieuses : un
simple contact d'une muqueuse syphilitique ou d'une syphilide contre une peau ayant
une forme de lésion quelconque (grattage, coupure, brûlure ou autre forme de plaies)
suffit à être contaminant.
Il existe d'autres lésions : plaques d'alopécie, plaques muqueuses, adénopathies
cervicales et du trapèze, hépatosplénomégalie.
Stade tertiaire
Devenu très rare dans les pays occidentaux, ce stade tertiaire n'apparaît qu'après
des années de développement (3 à 15 ans en moyenne après le chancre, chez 10 %
des patients non traités).
La maladie s'aggrave sérieusement sans traitement, via des atteintes
cardiovasculaires, nerveuses (en particulier céphalées intenses et dysarthrie),
articulaires. Elle touche tous les organes de manière générale.
Même soignée à temps et donc non contaminante après traitement, elle peut
entraîner des signes secondaires comme les brûlures gastriques du tabès. Des
épisodes parétiques transitoires sont caractéristiques
(dont aphasie, hémiplégie et hémiparésie).
Elle augmente également sérieusement le risque de transmission du VIH et elle se
complique chez les personnes séropositives par une évolution plus rapide et des
complications neurologiques plus fréquentes.
Elle provoque aussi des gommes, lésions tissulaires localisées par
infiltration monocytaire.
Moins souvent, la syphilis peut atteindre le cœur et les gros vaisseaux (aorte par
exemple), entraînant une insuffisance cardiaque qui peut être mortelle. Les atteintes
ostéoarticulaires avec des dommages au squelette sont fréquentes (fractures
spontanées et « maux perforants plantaires »).
Syphilis latente[modifier | modifier le code]
Il s’agit de la persistance du tréponème dans certains sites (œil, cerveau, aorte…).
C’est une période asymptomatique qui est souvent décelée à l'occasion d'un examen
sérologique de routine (prénuptial, prénatal, d'embauche…). La contagiosité est
faible.

Traitement
La pénicilline parentérale est le traitement de choix de la syphilis à tous ses stades10.
Son efficacité a été prouvée dès le milieu des années 194011. Contrairement à
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beaucoup de germes vis-à-vis des antibiotiques, il n'a pas été retrouvé, depuis,
de souches résistantes12.
Chez tout patient infecté, le traitement spécifique de la syphilis doit être accompagné
d'une recherche d'éventuelles autres infections sexuellement transmissibles. Ses
partenaires sexuels (contemporains ou anciens) doivent être pris en charge
médicalement pour le dépistage et le traitement de la syphilis (ou d'une autre IST) si
nécessaire
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LA PESTE

DÉFINITION :
La peste est une maladie du rat qui se transmet à l’homme par l’intermédiaire d’une
puce infectée.

- C’est une maladie infectieuse, contagieuse et épidémique très grave due au


bacille de YERSIN, en forme bâtonnet.

- C’est une maladie qui se transmet aussi malade à malade.

I/ HISTORIQUE DE LA PESTE À MADAGASCAR


(1898-1998) :
1898 : la peste touchait la porte de Toamasina

1921 : Elle s’est apparue sur les hautes terres et a connu une mortalité 100% (sur 150
cas)

1932 : Explosion de l’évolution de la peste (393 cas)

1940 : Utilisation du vaccin anti-pesteux

1949 : Désinsectisation massive et thérapie par Antibiotique

1950- 1980 : Absence de peste à Antananarivo ville

1995 : Eclosion épidémique de peste à Mahajanga avec (450 cas) confirmé

1996- 1998 : Les cas ne sèchent d’augmenter

II/ LES MODES DE TRANSMISSION DE LA


PESTE :
- Actuellement, on peut identifie trois voie de transmission de la peste selon le type de
réservoir du bacille pesteux : les rongeurs, l’homme, le sol.

a) Transmission par la transmission de puce provenant de rat ou sourit malade

b) Transmission générale de malade à malade surtout en période épidémique

c) Transmission par le sol souillé, soit de cadavre d’homme et de rat pesteux, soit
de crachat, soit de pus.

Remarque : La peste humaine peut se manifester sous 3 formes :


- Peste bubonique : est la forme la plus courante, elle n'est pas contagieuse et se
contracte par piqûre de puces infectées par le bacille de la peste.
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- Peste pulmonaire ou peste ouverte : est une forme plus rare de la maladie, mais elle est
de loin la plus mortelle sans traitement elle tue en quelques heures.
- Peste septicémique : n'est pas une forme réellement particulière de la maladie; la
septicémie pesteuse est l'évolution terminale habituelle de toute forme de peste,
bubonique ou pulmonaire.

III/ LES SIGNES DE LA PESTE :


Fièvre 40°C, accélération du rythme cardiaque, toux et difficulté respiratoire, sensation
de soif, déshydratation, agitation, délire, insomnie, hémorragie, dysenterie, fatigue
généralisé.

IV/ TRAITEMENT ET MÉTHODE CONTRE LA


PESTE :
- Tout cas suspect de peste doit être hospitalisé d’urgence

- Traitement par antibiotiques (contrimoseazole, streptomycine)

- Nécessité d’une surveillance humaine : surveiller les décès successifs, à


intervalle de 6 jours, les morts subites.

- Nécessité de surveiller les cas mortalités murine anormale (base de dépistage


d’une éclosion épidémiologique)
- Nécessité d’une surveillance pulicidienne : surveiller la pullulation des puces qui
est une menace de peste
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SIDA

Objectifs
Dans certains cas, l'organisme est incapable de se défendre
efficacement contre les micro-organismes.
Cette incapacité est-elle liée à un mauvais fonctionnement ou à une
déficience du système immunitaire ?
Existe-t-il des solutions médicales ?

1. Nature et origine
Dans certains cas, l'immunodéficience n'existe pas à la naissance, mais
est acquise au cours de la vie lorsque la personne contracte une
maladie.
Le cas le plus tristement célèbre est celui du SIDA (Syndrome
d'immunodéficience acquise). Dans ce cas précis, l'immunodéficience
résulte d'une infection virale qui détruit les lymphocytes T.

Le virus responsable du SIDA, ou VIH (Virus d'Immunodéficience


Humaine), est, comme tous les virus, de très petite taille (120 nm de
diamètre). Il pénètre dans les lymphocytes et injecte son patrimoine
héréditaire au niveau du noyau de la cellule immunitaire. Un grand
nombre de nouveaux virus sera fabriqué par cette dernière. Ils sortiront
alors de la cellule infectée par bourgeonnement et provoqueront sa mort.
Les virus libérés pourront ensuite coloniser d'autres cellules.

Doc. 1 : Schéma du cycle réplicatif du virus du SIDA.


2. Les différents stades du SIDA
Dans un premier temps, les anticorps anti-VIH seront fabriqués par les
lymphocytes B permettant à l'organisme de se défendre. Lorsque les
anticorps seront en quantité suffisante pour être détecté par des tests, la
personne infectée sera séropositive. Mais aucun symptôme n'apparaît,
à l'exception, éventuellement, de la fatigue ou de fièvres inexpliquées un
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à deux mois après la contamination.


La maladie est alors dans sa phase silencieuse : le virus est
dit dormant. Mais même si la personne séropositive ne ressent aucun
effet, elle est cependant contagieuse et doit prendre des précautions
pour ne pas contaminer ses partenaires, en particulier lors d'un rapport
sexuel. Elle ne doit pas non plus effectuer de transfusion sanguine ou
échanger des seringues, ce qui pourrait également propager le virus.
Les autres échanges de la vie courante sont en revanche sans risque,
comme, par exemple, serrer la main ou embrasser une personne.
Le stade suivant est la mort des lymphocytes suite au bourgeonnement
des virus. Les défenses immunitaires commencent à faiblir et les
premières maladies relativement bénignes apparaissent. On parle
de phase mineure de la maladie.

Par la suite, le fonctionnement du système immunitaire est perturbé de


plus en plus gravement. L'organisme est sans défenses contre les
agents pathogènes environnants. Des maladies graves apparaissent
(pneumonie, herpès, méningite ou cancers de différents types). Ces
maladies appelées maladies opportunistes, seront finalement fatales au
malade. On parle de phase majeure de la maladie, le sujet est atteint du
SIDA.

Remarque
L'utilisation combinée de trois médicaments, ou tri-thérapie, permet
actuellement de limiter la multiplication du virus dans l'organisme. Mais
dans l'état actuel de la recherche médicale, on ne guérit pas du SIDA qui
reste une maladie mortelle. Il faut rester vigilant, la protection lors de
rapports sexuels demeure primordiale.

3. Le test de dépistage du VIH


Quand faire le test : 15 jours après une prise de risque : relation non
protégée, partage de seringue ou contact avec du sang.
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Où faire le test : dans un laboratoire d'analyses avec une ordonnance


du médecin traitant (remboursé par la sécurité sociale) ou dans
un centre de dépistage (acte gratuit et anonyme).

Principe du test : on effectue une prise de sang et l'on mesure soit


la présence d'anticorps que notre organisme aurait pu produire
au contact du virus (si on l'a attrapé) soit la présence de l'antigène du
virus lui même.

Si l'on est porteur du virus on dit que l'on est séropositif (sinon
séronégatif), lorsque l'on a contracté le virus c'est à vie et on peut alors
le transmettre à d'autres personnes.

Le nombre de dépistages reste insuffisant pour enrayer


la propagation du virus. Une grande partie des séropositifs ne savent
pas qu'ils sont porteurs du virus et sont donc des vecteurs
contaminants. Il est important de faire des tests réguliers surtout en
cas de doute mais aussi pour information. Des autotests sont à l'étude
pour permettre un dépistage plus rapide et à plus large échelle.

L'essentiel
Le système immunitaire est absolument nécessaire à la vie de
l'organisme.
Il peut être déficient par contamination par des micro-organismes
pathogènes sur les cellules immunitaires comme le VIH.
Le seul moyen actuel pour enrayer la propagation de ce virus est
le dépistage. Il peut se faire en laboratoire d'analyses ou dans un centre
de dépistage. Il est important d'en faire régulièrement surtout en cas de
prise de risque.
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BIOLOGIE VEGETALE
LA MULTIPLICATION VEGETATIVE

A - DÉFINITION :
La multiplication végétative ou reproduction asexuée est un mode de reproduction qui
ne fait intervenir qu’un organe de l’appareil végétatif.

La multiplication végétative consiste donc à reproduire une plante à partir d’un organe
de l’appareil végétatif, elle peut être faite :

- A partir des tiges aériennes (ex : le manioc)

- A partir des feuilles (ex : le géranium)

- A partir des bourgeons (ex : le dalhia)

- A partir des racines (ex : le dalhia)

- A partir des fleurs (ex : l’oranger)

- A partir des tiges souterraines (ex : les pommes de terre)

B- LES DIFFÉRENTES FORMES :


Il y a deux formes de multiplication végétative :

- La multiplication végétative naturelle

- La multiplication végétative artificielle

1- La multiplication végétative naturelle :


C’est la multiplication normale des plantes dites à rhizomes ; à tubercules ; à stolons.

2- La multiplication végétative artificielle :


Dans cette forme de multiplication l’homme intervient ; on distingue trois types : LE
BOUTURAGE, LE MARCOTTAGE, LE GREFFAGE.

C- MULTIPLICATION VÉGÉTATIVE
ARTIFICIELLE :
1- LE BOUTURAGE :
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1.1- Définition :
Le bouturage consiste à détacher et à isoler de la plante mère, un fragment d’organe
végétatif (bouture) et à le mettre en terre sans racine au bout de quelque temps il y a
apparition des racines :

1.2- Pratique du bouturage :


On prépare des boutures de 15 à 20 cm, ayant au moins 4 à 6 nœuds avec des bons
bourgeons. On les mets à terre avec une bonne orientation et en prendras soin de ne
jamais enfoncer que les 2/3 inférieurs de la bouture.

1.3- Condition de réussite du bouturage :


- Afin d’assurer la réussite des boutures ; il faut :

- les maintenir dans une terre fraîche

- les soustraire à une transpiration exagérée

- les boutures doivent porter peu de feuilles

- les boutures doivent présenter une section bien nette afin de faciliter la
cicatrisation

- les boutures ne doivent être ni trop de jeunes ni trop vieille

- planter les boutures dans un sol bien aéré

1.4- Intérêt :
Le bouturage est une méthode simple et pratique facile à réaliser. Le bouturage donne
des plantes identiques à la plante mère.

2- LE MARCOTTAGE :
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2.1 : Définition :
Le marcottage consiste à recourber dans un sol humide ou à introduire dans un pot
fondu latéralement une partie d’un rameau sans le détacher de la tige mère : le rameau
ainsi préparé est un marcottage. Ainsi, le marcottage consiste à faire développer des
racines sur des tiges dressés ou rampantes sous quelques centimètres de terre.

2.2- Les différentes sortes de marcottage :


On courbe un
rameau et on en terre
au niveau de la
a) Marcottage par
courbe incisée
couchage ou en
longitudinalement et
archet :
maintenue par un
étrier.

On place un cornet
b) Marcottage en rempli de terre autour
pot, marcottage en d’un rameau portant
l’air ou marcottage une incise annulaire.
aérien :

On butte le pied
mère élagué et incisé
c) Marcottage en
transversalement
cépée ou en bute :
pour freiner la sève.

Remarque : On appelle SEVRAGE ; la séparation de la jeune plante (marcottage) ;


munie de racines suffisamment développées avec la plante mère.
UTILISATION DES DIFFERENTES SORTES DE MARCOTTAGE :

- Le marcottage par couchage : utilisé pour les plantes flexibles


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- Le marcottage aérien : Pratiqué sur les plantes à tiges rigides

- Le marcottage par le buttage : utilisé pour renouveler les vieux arbres fruitiers
pour obtenir plusieurs plantes de remplacement.

2.3- Condition de réussite du marcottage :


Afin d’assurer la réussite du marcottage il faut :

- Une présence d’humidité

- Prendre de rameau avec des bons bourgeons

- Immobiliser le rameau à marcotter avant l’apparition de nouvelles pousses

- Pratiquer délicatement le sevrage

- Transplanter la marcotte dans un sol humide.

3- LE GREFFAGE :
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3.1- Définition :
Le greffage consiste à assurer la soudure d’un organe végétatif appelé GREFFON. Sur
une autre plante enracinée appelée : PORTE GREFFE OU SUJET.

Si la greffe est bien faite ; le sujet nourrit le greffon comme s’il s’agissant de ses propres
branches.

3.2- Différents types de greffage :


A/ LE GREFFAGE EN FENTE : ce procédé consiste à fondre la tige et à y renforcer le
greffon taillé en biseau.
B/ LE GREFFAGE EN FENTE ANGLAISE
C/ LE GREFFAGE EN COURONNE : Les greffons sont placés entre l’écorce et les bois
du porte greffe.
D/ LE GREFFAGE EN ECUSSON : les greffons est un écuissions constitue d’un
bourgeon ou d’un œil accompagné d’écorce ou de tissus conducteur. La porte greffe
incisé en T reçoit le greffon.
3.3- Conditions de réussite du greffage :
Afin d’assurer la réussite du greffage ; il faut que :

- le greffon appartient à une même espèce ou à une même famille.

- le porte greffon soit bien enracinée

- le greffon possède des bourgeons

- le porte greffon et le greffon soient bien fixés entre eux, pour cela ; on utilise du
goudron ou du mastique pour favoriser la fixation

- le greffon soit bien ligaturé sur la porte greffe à l’aide de ficelle.

INTERETS DU GREFFAGE :
- Le greffage permet d’adapter une plante étrangère aux conditions climatiques d’un
pays.

- La floraison et la fructification du greffon sont plus rapides parce que le greffon profite
de la vigueur et la résistance de la porte greffe.
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REPRODUCTION SEXUÉE CHEZ LES


VÉGÉTAUX :

ETUDE DE LA FLEUR :

A) Constitution D’une Fleur Complète :


Une fleur est portée par un axe appelé « PEDONCULE FLORAL ». Le pédoncule floral
rattache la fleur à la tige. Il y a deux types de pièce dans une fleur :

- Enveloppes florales :
PERIANTHE : constitué par le calice et la corolle.
- Le calice :
Ensemble des sépales. (Les sépales sont des pièces externes, la couleur est
généralement verte).

- La corolle :
ensemble des pétales (Les pétales sont colorés).
Le périanthe a pour rôle de protéger les pièces fertiles (organes reproducteurs)
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- Pièces reproductrices :
On distingue :

1/ Les étamines :
Les étamines sont les organes sexuels mâles des plantes à fleurs. L’ensemble formé
par les étamines s’appelle ANDORCEE

2/ Le pistil :
Le pistil est placé au centre de la fleur. Il est formé par un ou plusieurs carpelles.

L’ensemble des carpelles forme le GYNECEE.

Les carpelles constituent les pièces fertiles femelles de la fleur.

B) Etude des organes reproducteurs :


1) Les organes reproducteurs mâles : LES
ETAMINES
a) Constitution :
L’étamine présente une partie allongée :

LE FILLET, portant une masse renflée : l’ANTHERE.

L’anthère est le lieu de formation des cellules sexuelles mâles appelées grains
de POLEN. L’anthère est formée de deux loges polliniques. Chaque loge pollinique est
formée de deux sacs polliniques qui contiennent des poudres jaunes, blanches ou
marron que l’on appelle POLLEN. Le pollen est constitué de grains de pollen. L’anthère
mûre peut se présenter ouverte suivant deux lignes longitudinales ou fentes de
déhiscence, orientées normalement vers l’intérieur de la fleur.
Si l’étamine est mûre, les sacs polliniques occupés par les grains de pollen sont limités
par une couche discoutinue de cellules très différenciées qui permet la déhiscence
appelée ASSISE MECANIQUE.

b) Le grain de pollen :
Structure : C’est la cellule mâle chez les plantes. Les grains de pollen sont des cellules
plus ou moins sphériques. Un grain de pollen possède une paroi externe épaisse, parfois
perforée et ouvragée appelée EXINE.
Une paroi interne plus mince souple et perméable appelée INTINE. Un cytoplasme
chargé de réserves nutritives et contenant deux noyaux :

- Le noyau reproducteur, périphérique plus ou moins aplati,

- Le noyau végétatif, central, sphérique.

Les organes reproducteurs femelles : carpelles et ovule


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1/ Le carpelle : Le pistil peut être constitué d’un seul carpelle ou de plusieurs carpelles
soudés. Un carpelle simple est formé de trois parties (de bas en haut)
- L’ovaire : partie renflée creusée d’une cavité ou sont logés les ovules

- Le style : tube étroit qui fait suite à l’ovaire

- Le stigmate : partie est recouverte de poils ou de papilles avec un liquide


visqueux nutritif.

2/ Les ovules : Ce sont les cellules sexuelles femelles de la plante. Chaque ovule se fixe
sur le placenta par une tige appelée FUNICULE. Le point d’insertion du funicule à l’ovule
s’appelle le HILE. L’ovule peut être courbé.
Structure de l’ovule :
Un ovule est constitué de :

Deux téguments étroitement accolés et qui l’ovule :

Le micropyle qui est une masse cellulaire abritant le sac embryonnaire. L’ovule est relié
au placenta. Chez les ovules reversés, le funicule est prolongé par le RAPHEE. Le hile
constitue la limite funicule raphée.

Le sac embryonnaire :
Le sac embryonnaire est une cellule contenue dans le sucelle. Il contient 8 noyaux
répartis dans 7 cellules.

Répartition des 7 cellules :


Du côté du micropyle se trouve 3 cellules : L’oosphère entouré de synergides. A
l’opposé du micropyle se trouve 3 cellules appelées Antipodes. Au centre du sac
embryonnaire se trouve une cellule à deux noyaux appelées NOYAUX SECONDAIRES
OU NOYAUX DU SAC.

Remarque :
- Tous les noyaux du sac embryonnaire sont à n chromosomes
- Le sac embryonnaire est la cellule sexuelle femelle végétale.
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LA POLLINISATION

I/ DÉFINITION :
On appelle POLLINISATION le transport des grains de pollen sur le stigmate d’une
fleur.

La pollinisation peut être :


Directe : Les stigmates d’une fleur reçoivent du pollen de la même fleur ; c’est
l’autopollinisation.

Indirecte ou croisée : Quand les stigmates d’une fleur A reçoivent du pollen d’une autre
fleur B. Pour être réalisé, la pollinisation demande des intermédiaires appelés : Agents
de la pollinisation.
II/ LES AGENTS DE LA POLLINISATION :
a) LE VENT: (plantes anémophiles)
En soufflant, le vent laisse tomber le pollen et le transporte sur d’autres fleurs. C’est un
agent pollinisateur très efficace surtout pour les plantes monoïques.

b) LES INSECTES: (plantes entomophiles)


Les insectes butineurs qui pénétrant dans les fleurs pour sucer le nectar transportent
les grains de pollen qui se fixent sur les poils de leur corps, sur les stigmates des fleurs
voisines.

c) L’EAU DE PLUIE OU L’EAU COUPANTE :


L’eau de pluie peut entraîner le pollen ; et dépose sur le stigmate.

d) LA PESANTEUR :
Les grains de pollen peuvent tomber sur le stigmate puis l’action de leur propre poids.

e) L’HOMME : (pollinisation)
L’homme n’intervient que pour les plantes industrielles. Notons qu’il existe ; une
pollinisation artificielle directe et une pollinisation artificielle croisée.

Conclusion : La pollinisation est une condition nécessaire à la formation du fruit et de la


graine. Elle doit la fécondation.
LA GERMINATION DES GRAINS DE POLLEN
Une fois arrivée sur le stigmate ; les grains de pollen seront retenus par des papilles et
de sécrétions gluantes qui apportent de l’eau et des substances nutritives (glucose) aux
grains de pollen ;

Si les conditions sont favorables, chaque grain absorbe de l’eau ; repasse à l’état de à
l’état de vie active et germe en formant un « TUBE POLLINIQUE » qui s’enfonce dans le
stigmate.
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I/ CONDITIONS DE GERMINATION DES GRAIN DE


POLLEN :
Pour qu’un grain de pollen puisse germer ; il faut qu’il soit en présence :

- D’eau et de matière nutritives

- De température favorable comprise entre 25°C et 30°C

II/ MÉCANISME DE LA GERMINATION DES


GRAINS DE POLLEN
Le noyau végétatif du grain de pollen engendre un prolongement cytoplasmique appelé
« TUEE POLLINIQUE »

- L’exine se déchire au niveau d’un pore

- L’intine sort au niveau de l’exine déchiré et forme le tube pollinique

- Le noyau végétatif se loge à l’extrémité du tube pollinique

- Le tube pollinique arrête sa croissance ; le noyau végétatif dégénère tandis que


le noyau reproducteur s’engage à son tour dans le tube pollinique

- Le noyau reproducteur se divise en deux noyaux de forme allongée appelés :


ANTHEREZOIDES ou SPERMATOZOIDES.

- Le tube pollinique qui contient les deux anthérozoïdes pénètre dans l’ovule,
normalement au niveau du micropyle

- Quand le tube pollinique atteint le sac embryonnaire

*l’un des ANTHEREZOIDES s’unit avec l’OOSPHERE et donne L’ŒUF


PRINCIPAL à 2n chromosomes.
*L’autre ANTHEREZOIDES s’unit avec les noyaux du sac et donne L’ŒUF
ALBUMEN ou œuf accessoire à 3n

*On a alors une DOUBLE FECONDATION qui se passe simultanément la


double fécondation est caractéristique des angiospermes.

NOYAU REPRODUCTEUR ----------------ANTHEREZOIDES + OOSPHERE = ŒUF


PRINCIPAL

ANTHEREZOIDES A2 --------NOYAU DU SAC --------ŒUF ALBUMEN ou ŒUF


ACCESSOIRE

La double fécondation :
a) Transformation de l’ovule en graine :
- Immédiatement après fécondation ; les téguments de l’ovule se renferment
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- L’œuf principal subit de très nombreuses divisions et engendre, l’embryon à 2n.

Dans l’embryon on distingue généralement une petite racine la radicule, une


tige très courte, la tigelle deux feuille (parfois une seule). Les cotylédons et un
bourgeon terminal : LA GEMAULE.

- Les téguments de l’ovule se développent pour devenir les téguments de la


graine.

Les différentes sortes de graines


On peut trouver :

- Les graines à périsperme : les substances de réserves de la graine sont stockés


dans un reste de nucelle (ex : grain de poivre)

- Les graines à albumen : le périsperme disparaît est remplacé par l’albumen

- Les graines sans albumen : les substances de réserves sont stockées dans le
cotylédon (ex : haricot)

b) Transformation de la fleur en fruit :


En général, c’est l’ovaire qui donne naissance au fruit. Cet ovaire augmente de taille et
épaissit ses paroles. Les autres parties de la fleur se fassent et tombent.

Conclusion :
La germination est le passage de la vie ralentie à la vie active de la graine. Elle
nécessite :

- Une présence d’eau

- Une présence d’oxygène

- Une température favorable (environ 13°C)

- Une présence de lumière pour la formation de la chlorophylle, la germination peut


être :

EPIGE : quand la tigelle s’allonge et les cotylédons vont se trouver au dessus du sol
(ex : haricots
HYPOGEE : quand les cotylédons restent (ex : maïs)
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Geologie :
LES ROCHES

NOTION SUR LA FORMATION DES ROCHES :


Une roche : assemblage des minéraux

Les 3 classes de roches :

- Les roches sédimentaires

- Les roches magmatiques

- Les roches métamorphiques

I/ FORMATION DES ROCHES SÉDIMENTAIRES :


1- Définitions :
a) Roches sédimentaires :
Roches résultant de la transformation des sédiments par le phénomène de diagenèse.
b) Sédiments :
Produits d’altération et de désagrégation des roches ou débris d’organisme transportés
par un agent dans une zone de dépôt ou de sédimentation.

c) Diagenèse :
Ensemble des phénomènes (déshydratation, compaction, cimentation et minéralisation)
qui transforment les sédiments meubles en roches sédimentaires compactes.
Remarque : Les roches sédimentaires sont d’origine externe. Ce sont des roches
exogènes.
2- Les étapes de formations des roches sédimentaires :
1er étape : Formation des sédiments
2ème étape : Transport et dépôt des sédiments
3ème étape : La diagenèse

3- Exemples des roches sédimentaires selon leur


origine :
ORIGINE EXEMPLES

Détritique Grès, sable, argile

Biologique Houille, pétrole, calcaire

Chimique Sel gemme, gypse


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II/ FORMATION DES ROCHES MAGMATIQUES :


1- Définition :
a- Roche magmatique :
Roche provenant du refroidissement et de la solidification du magma

b- Magma :
Substance en fusion se trouvant en profondeur.

2- Les différents types de magma :


- Magma cristal ou magma granitique (croûte continentale granitique) ou magma
acide

- Magma mantellique ou magma basaltique (manteau) ou magma basique

3- Les différents types de roches magmatiques suivant


le mode de gisement, le magma et le lieu de formation.
Magma
Magma basaltique Lieu de
Mode gisement
granitique formation
(basique)

Coulées
En surface
volcaniques Rhyolite Basalte
En semi-
Filon Microgranite Microgablero
profondeur
Laccolite ou Granite Gablero
En profondeur
batholite

III/ LA FORMATION DES ROCHES


MÉTAMORPHIQUES :
1- Définition :
C’est l’ensemble des transformations des roches persistantes en d’autres roches dites
« métamorphiques », sous l’action de la température et de la pression.

2- Les conditions du métamorphisme :


- Température élevé (400°C à 700°C)

- Forte pression

Remarques : La température et la pression augmentent au fur et à mesure que l’on


dresse en profondeur.
3- Les différents types de métamorphisme :
En général, il y a deux types de métamorphisme :
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- Le métamorphisme de contact

- Le métamorphisme général au régional

3.a Le métamorphisme de contact :


C’est le métamorphisme causé par une température très élevée au contact des roches
en fusion, pénétrant dans l’écorce terrestre (schéma voir polycopie).

3.b Le métamorphisme général ou régional :


C’est le métamorphisme causé par l’action combiné d’une température et d’une
pression élevé sur les sédimentas dans un grand bassin sous
marins « GEOSYNCLINAL ».

« GEOSYNCLINAL » : Grand bassin sous marins atteignant des certaines de km de


large et des milliers de km de long dont le fond est instable ou mobile (schéma voir
polycopie).
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SOL

INTRODUCTION :
Le sol est un complexe minéral et organique. Le sol provient de la désagrégation et de
la décomposition de la roche mère sous l’action de l’air ; l’eau de ruissellement ou
d’infiltration des végétaux et des animaux qui se développent en surface et en
profondeur. Il y a une relation étroite entre la nature du sol et le couvert végétal. Le sol
sert de support et de pourvoyeur pour les plantes, tandis que la végétation, la forêt
protègent le sol contre l’érosion, elles assurent aussi une réserve d’humidité et favorise
biologiques et chimique.

GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉTUDE PRATIQUE D’UN


SOL :
L’étude d’un sol comporte des observatoires du sol sur place, les prélèvements
d’échantillon et des analyses au laboratoire pour déterminer les principaux constituant du
sol :
- Les propriétés physiques

- Les propriétés chimiques

I/ LES CONSTITUANTS DU SOL :


A- Les constituants minéraux :
1- Dispersion du sol dans l’eau puis décantation :
Une motte de terre écrasée est plongée dans un tube contenant de l’eau après
agitation, on laisse reposer et l’on observe. Au fond se déposent des sables grossiers,
puis des sables de plus en plus fin jusqu’à devenir imperceptible.

La sédimentation est le meilleur moyen de séparer, par ordre de taille et de poids les
divers constituants du sol.

2- Résultats :
2.1- Granulométrie :
SABLE
CAILLOU SABLE FIN LIMON ARGILE
GROSSIER

2mm 2 mm 0,2 mm 0,02 mm 0,002 mm

Diamètre des grains


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d < 0,002 mm ARGILE

0,002 < d < 0,02 LEMON

0,02 < d < 0,2 SABLES FINS

0,2 < d < 2 SABLES GROSSIERS

d>2 CAILLOUX

2.2- Les différents constituants :


a) Le sable :
Composé en grande partie de grains de quartz libres

a.1- Composition chimique : Silice pure. Il est pratiquement inaltérable à l’eau et à


l’acide

a.2- Origine : Provient de la désagrégation des roches silicieuses cristallisées (ex :


granite)

b) L’argile :
Provient de la décomposition des silicates

b.1- Composition chimique : silicate d’alumine + oxydes métalliques + matières


colloïdales.

Par l’existence de cette matière colloïdale, les molécules d’argile s’agglutinent et


peuvent fixer les autres constituants du sol.

* L’argile absorbe et retient l’eau, pour donner une pâte plastique gluante.

* Imbibée d’eau, elle devient imperméable

c) Le calcaire :
c.1- Composition chimique : Carbonate de calcium. On le met en évidence avec de
l’acide (ex : Hcl) Défervescence qui apparaît témoigne la présence du calcium.

c.2- Origine : le calcaire provient de la désagrégation des roches calcaires dissoutes,


transportées et déposées par l’eau.

d) Humus :
d.1- Composition chimique : L’humus est composé d’acide humique et d’éléments
minéraux reliés par une substance colloïdale.

d.2- Origine : L’humus est une substance noire, spongieuse. Il retient l’eau et les
substances fertilisantes du sol. L’humus est d’origine organique, il provient de la
décomposition et de la condensation des matières organiques.

REMARQUE :
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a) Les éléments minéraux contenus dans le sol proviennent de la décomposition des


roches ou de la décomposition des débris organiques.
Sous forme d’ions H+, Fe++, OH+, Mg++

FeO, MgO

Sous forme d’hydroxyde de : Fe2O3, Al3O3

Sous forme de sels : SO4, PO4, NO3-

Sous forme d’acide

Ils constituent les éléments fertilisants du sol.

b) Les colloïdes du sol : Un colloïde est une substance qui a l’aspect de la colle. Parmi
les colloïdes minéraux du sol, certains proviennent de l’altération de la roche mère : ce
sont les colloïdes minéraux (ex : l’argile). D’autres proviennent de la décomposition des
matières organiques : ce sont les colloïdes organiques (ex : l’humus).
Mais dans le sol, ils sont le plus souvent en mélange et forment le COMPLEXE ARGILO
-HUMIQUE, appelé aussi complexe car il peut fixer et retenir les éléments fertilisants du
sol.

LES CONSTITUANTS DU SOL (RÉSUMÉ)


CONSTITUANTS CONSTITUANTS
CONSTITUANTS LIQUIDES
SOLIDES GAZEUX

« Solution du sol »
Constituants
Constituants
organiques Provient de la pluie des apports
solides Provient de l’air, de
de l’homme
Provient des la vie des
Provient de la
organismes organismes et de la
désagrégation de
végétaux ou décomposition des
la roche mère De la décomposition de la roche matières organiques
animaux
et des matières organiques

LES ELEMENTS 1/ Les végétaux et 1/ L’eau du sol


SABLEUX animaux vivants 1/ Les constituants
2/ Les éléments solubles dans
(bactéries, de l’air
Diamètre + 0,002 cette eau
champignons,
mm 2/ Les gaz issus des
algues, végétaux a) des corps organiques :
décompositions
LES COLLOIDES supérieurs, sucres, alcool, acides
organiques et de la
MINERAUX (diam protozoaires, vers organiques.
insectes …) respiration des êtres
ètre- 0,002)
b) des corps minéraux : vivants : gaz
Argile, oxyde de 2/ Les déjections acides, base, sel en partie carboniques,
fer et d’aluminium. animales et les dissociés en ions : hydrogène et
Ils proviennent de végétaux morts ainsi méthane.
l’altération des que les animaux
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minéraux silicates. morts.

3/ Les matières
organiques en
décomposition

4/ L’humus :
fraction colloïdale et
stable des matières
organiques.

LA FORMATION DES SOLS

INTRODUCTION :

Le sol provient de la transformation des roches appelées ROCHES MERES. On y


trouve des débris minéraux, de plus, le sol contient des débris organiques provenant de
la décomposition des êtres vivants animaux et végétaux. Ces destructions peuvent
résulter de l’action des différents facteurs :

- Facteurs climatiques : Température, pluie, vent

- Facteurs biologiques : L’homme, les animaux, les plantes et les microbes.


Au cours de la destruction d’une roche, chacun de ces facteurs est capable d’exercer
des sortes d’actions :

- Une action mécanique qui entraîne la fragmentation de la roche

- Une action chimique qui entraîne la transformation chimique des minéraux.

Ces mêmes facteurs de destruction peuvent jouer un rôle constructeur dans la


formation des sols.

Ex : Transports des éléments et dépôts de ces éléments pour donner un sol meuble
(séparation des constituants).

I/ L’ACTION DE LA TEMPÉRATURE :
La température exerce surtout une action mécanique.

1er cas : Dans les pays chauds désertiques, les variations de température entre l’hiver
et l’été, entraînent des dilatations et des contractions successives des minéraux et
favorisent la désagrégation des roches compactes.

2ème cas : Dans les pays froids, la solidification de l’eau à l’intérieur des roches
poreuses.
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Ex : CaCO3 favorise la fragmentation des roches après le dégel.

II/ ACTION DE L’EAU :


L’eau agit sous trois formes :

- L’eau de pluie

- La vapeur d’eau contenue dans l’air

- Les eaux courantes

1) Action mécanique de l’eau :


L’action mécanique de l’eau est favorisée par l’existence d’une énergie dans l’eau
courante ou dans l’eau de pluie. La fragmentation des roches accablées est favorisée
par les éléments que l’eau transporte.

2) Action chimique de l’eau :


L’eau dissout certains minéraux des roches.

Ex : NaCl, CaSO4 quand elle est chargée de gaz carbonique.

C’est le cas de l’eau de pluie et de la vapeur d’eau de l’air, elle est capable de
dissoudre les minéraux et même de ses composés.

Ex : Eau + CO2 dissout le CaCO35CALCAIRE

La décomposition des silicates par l’eau chargée de gaz carbonique s’accompagne


d’une libération d’éléments minéraux.

3) Action constructive de l’eau :


Les débris et les éléments qui résultent de la fragmentation et de la décomposition des
roches seront transportés par l’eau et déposés dans un endroit calme.

Remarque : La décomposition chimique des roches par l’eau est favorable par l’action
de la température. En général, l’eau et la température agissent simultanément sur une
roche pour entraîner sa désagrégation.
Ex : Désagrégation d’un massif de granite (Apparition des fissures sous l’action de la
T°).

III/ ACTION DE L’AIR :


1-Action mécanique :
Le vent étant de l’air qui se déplace, il possède de l’énergie et transporte souvent des
éléments durs (grains de quartz). Il est capable de ronger et de fragmenter les roches qu’il
rencontre.
2- Action chimique :
L’air et le vent contiennent de la vapeur d’eau chargée de gaz carbonique. Ils agissent
sur les silicates.
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3- Action constructive :
Les particules fines de sable, d’argile ou de calcaire, transportées par le vent, peuvent
être déposées lorsque la vitesse du vent diminue (présence d’un obstacle) ou lorsque le
vent traverse une région humide présence d’une nappe d’eau).

4- Action des êtres vivants :


a) Action mécanique :
Les liquides organiques provenant des animaux, des hommes, des plantes sont
capables d’entraîner la dissolution de certains minéraux ou la décomposition des roches.

b) Actions constructives :
b.1- Les êtres vivants supérieurs apportent au sol des matières organiques qui seront
décomposées par les microbes du sol pour libérer du carbone et des éléments minéraux.
Remarque :
* Les microbes responsables de la décomposition sont généralement des microbes
saprophytes.
* Leur développement et leur activité sont favorisés par la présence d’humidité, de
chaleur (suffisante mais sans excès) et par la présence chaux dans le sol.

b. 2- La végétation joue un rôle d’écran. Elle protège le sol contre l’érosion, contre
l’action directe des rayons solaires. Elle protège les microbes contre les rayons solaires.
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LA DEGRADATION ET CONSERVATION DES


SOLS

I/ LA DÉGRADATION DES SOLS :


Définition : on dit que le sol se dégrade lorsqu’il tend vers une nouvelle constitution
défavorable à la culture.

II/ LES AGENTS DE LA DÉGRADATION DES


SOLS :
La dégradation d’un sol peut être causé par :

- Des agents climatiques : eau, vent, température (facteurs d’érosion)

- L’intervention humaine

III/ LA DÉGRADATION DES SOLS PAR ÉROSION :


Il y a 2 facteurs d’érosion principaux

a) LE VENT :
Il qui emporte les éléments fins du sol

b) L’EAU :
particulièrement les eaux de pluie violente l’érosion dégrade le sol en 2 étapes :

A- En emportant les niveaux supérieurs,


généralement riches en humus :
C’est le phénomène de DECAPAGE.

B- L’eau d’infiltration entraîne les substances


nutritives, fertilisantes en profondeur :
C’est le LESSIVAGE.

L’importance de l’érosion est en fonction :


- de la pente du terrain

- de l’intensité de la pluviosité

- de la perméabilité, de la structure ou texture du sol

- de la présence de végétation
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La température est aussi un agent de dégradation d’un sol en formant des concentrions
et des cuirasses.

C- Action destructive de l’homme :


L’action destructive de l’homme se manifeste principalement par :

1/ Le déboisement et le défrichement excessif


2/ Les feux de brousse qui :
- détruisent la végétation : source d’alimentation et de richesse pour
les hommes et les animaux

- dénudent le sol ; ce qui le rend facilement attaquable par l’érosion

- détruisent les micro- organismes responsables de la formation de


l’humus.

- favorisent la formation des concrétions et des cuirasses par


l’évaporation de l’eau d’infiltration ; ce qui donne un sol sur infertile.

IV/ CONSÉQUENCE DE L’ÉROSION DES SOLS :


1- Lutte contre l’érosion (méthodes mécaniques) :
Pour lutter contre l’érosion, il faut :

- diminuer la puissance des eaux courantes par l’établissement de barrages

- pratiquer la culture en terrasse pour diminuer la pente du terrain

- reconstituer la forêt par le reboisement

- briser la violence du vent par des haies boisées sur les surfaces planes

- orienter les sillons de labour et les cultures perpendiculairement à la ligne de


pente.

Remarque : Rôles de la végétation dans la protection du sol, la végétation :


- Fixe le sol

- Diminue la forme érosive de l’eau et du vent

- Fournit les matières, organique ou minérale, en sol (haine)

- Favorise la formation des structures du sol à cause leurs racines

- Donne de l’ombre, ainsi elle protège les microbes du sol, contre la chaleur du soleil
et en conserve l’humidité.
2- Amendement et engrais : (Méthode biologiques)
A- Définitions :
a) Amendement :
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On appelle amendement, une opération qui consiste à apporter au sol ; des constituants
pour modifier ses propriétés physiques (texture structure, porosité, perméabilité).

b) Engrais :
On appelle engrais toutes matières organiques ou minérales qui contiennent des
éléments fertilisants, utilisables pour les plantes (azote, phosphore, potassium, calcium
…). Ces engrais modifient généralement les propriétés chimiques du sol.

B- Les différentes sortes d’amendement : (voir


polycopie ci- joint)
Amendement calcaire :
La chaux :
- Favorise l’ameublissement des sols compacts, argileux et lourds

- Diminue leur humidité

- Favorise la formation d’agrégats dans les sols sableux et les rends


moins Perméables
- Favorise le développement des micro- organismes du sol et la
formation d’humus

- neutralise les acides du sol

Amendement humique :
L’humus :
- Favorise la formation d’agrégats dans les sols sableux
- Augmente le pouvoir absorbant du sol

- Rend moins rapide le durcissement des terres argileuses trop


lourdes

- Apporte des substances nutritives aux micro- organismes du sol.

C- Les différentes sortes d’engrais :


* Les engrais organiques :
Ce sont des produits de déchets ou des débris provenant organismes vivants, animaux
ou végétaux. Ils favorisent la formation des substances fertilisantes (humus) et apportent
des substances nutritives aux micro- organismes.

* Les engrais chimiques ou artificiels :


On distingue :

- les engrais azotés (N) qui développent les feuilles

- les engrais phosphatés (P) qui développent les racines

- les engrais potassiques (K) qui favorisent la fructification floraison


et la résistance des plantes.

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