Vous êtes sur la page 1sur 40

GMC-3006

Introduction à la mesure et à la mécatronique

Protocoles des travaux pratiques 1 à 7

HIVER 2023

Jean Lemay, ing., Ph.D.


André Chamberland
Alexandre Campeau-Lecours, ing., Ph.D., PMP
Sébastien Houde ing., Ph.D.
TABLE DES MATIÈRES

TP #1 Introduction à l’utilisation du logiciel LabVIEW ...........................................................................................2


TP #2 Utilisation de la mallette de montage électronique Proto-Board ....................................................................6
TP #3 Acquisition de données avec le logiciel LabVIEW ..................................................................................... 14
TP #4 Contrôle d'un appareil externe avec le logiciel LabVIEW .......................................................................... 25
TP #5 Laboratoire d’électronique sur les filtres passifs ......................................................................................... 30
TP #6 Laboratoire sur la mesure de température: première partie ......................................................................... 32
TP #7 Laboratoire sur la mesure de température: deuxième partie ........................................................................ 37

1
Avoir back feuille blanche Ctrl e
TP #1 Introduction à l’utilisation du logiciel LabVIEW

Afin de se familiariser avec la programmation du logiciel d’acquisition de données LabVIEW, on doit


explorer de façon sommaire l’environnement de travail. Pour développer un certain nombre d’aptitudes,
il est essentiel de faire, sur une base individuelle, une séance de prise de contact avec le logiciel. Lors de
cette première activité de formation sur LabVIEW, on doit faire 9 exercices qui ont été planifiés pour
développer ses aptitudes de façon progressive. Par la suite, vous serez en mesure d’entreprendre deux
autres séances de formation qui vous permettront d’écrire vos propres programmes d’acquisition de
données nécessaires à la réalisation des TP subséquents.

Vous utiliserez la version 2020 du logiciel LabVIEW. Cette version est disponible sur les postes de travail
qui se trouvent dans le local où se déroulent habituellement les travaux pratiques (PLT-2354). Le logiciel
est également disponible dans les salles PLT-3303, PLT-3305 et PLT-3301.

Exercices guidés (réalisés par le responsable des travaux pratiques ou un assistant lors du travail
pratique #1)
Un premier exercice simple sera réalisé. Cet exercice consiste en :
 La génération de deux nombres réels à l’aide de potentiomètres linéaires.
 Le calcul de la somme de ces deux nombres.
 L’affichage du résultat.
Le programme doit fonctionner en boucle et doit aussi permettre la modification des valeurs des deux
nombres réels.

Exercices à faire sur une base individuelle


Réaliser les exemples énumérés ci-dessous du Guide d’utilisation du logiciel LabVIEW disponible sur
le portail.
 Lire les sections 1.1, 1.2 et 1.3
 Exemple 1 : Conversion de la température.
 Lire la section 1.4
 Exemple 2 : Utilisation de la structure While.
 Exemple 3 : Utilisation de la structure Condition.
 Exemple 4 : Utilisation de la boîte de calcul.
 Lire la section 1.5 et 1.6
 Exemple 6 : Création d’un tableau de valeurs aléatoires.

2
 Indexer un tableau à partir des instructions suivantes.
À partir de l’exemple 6, nous allons chercher des valeurs à l’intérieur du tableau qui a été généré. Pour
ce faire :

- Dans la palette de fonctions, « menu programmation,


sous-menu tableau », aller chercher la fonction « Indexer
un tableau » et la déposer dans la fenêtre.

- À l’aide de la bobine de fil, relier la sortie de la boucle à


ce bloc. Vous remarquerez que l’icône du bloc « Indexer
un tableau » a changé. Il s’adapte automatiquement pour
montrer le format du signal auquel il est relié. Dans
Labview, les blocs qui s’adaptent automatiquement à leurs
entrées se nomment blocs polymorphes.

- Agrandir le bloc « Indexer un tableau » en l’étirant vers


le bas d’une seule case. Ceci nous permettra d’aller
chercher différentes données.

- Sélectionner la bobine de fil. Faire un clic droit sur le


premier indice ligne du bloc « Indexer un tableau ». C’est
le premier élément à gauche qui apparaît sous la forme
d’un cercle bleu lorsque la souris est sur le bloc. Aller dans
« Créer, Constante ». Entrer la valeur « 3 » comme
constante.
- Faire les mêmes étapes pour le second indice et entrer la
valeur « 1 ».
- Faire les mêmes étapes pour le dernier indice et entre la
valeur « 0 ».

3
- Sélectionner la bobine de fil. Faire un clic sur la première
partie à droite du bloc « Indexer un tableau ». Faire
« Créer, Indicateur ».
- Faire les mêmes étapes pour le 2e élément de droite du
bloc.

- Pour le premier cas, nous avons choisi l’élément [3,1] du tableau. Il en sort ainsi un scalaire. Pour le
second cas, nous avons choisi la colonne 0 au complet. Il en sort ainsi un tableau 1D. Remarquer que la
ligne menant à ce tableau 1D est en gras comparativement à ligne menant à l’élément scalaire.

- Dans la face avant, étendre le tableau 2D et le sous-tableau 1D vers le bas pour en voir toutes les valeurs.

- Lancer le VI et remarquer que vous êtes bien allé chercher les éléments [3,1] (donc la 4 e rangée 1ère
colonne étant donné que le tableau commence à [0,0]) du tableau ainsi que la colonne 0.

 Lire la section 1.8


 Exemple 7 : Écriture dans un fichier texte.

 Comparaison et Booléen.
- Nous allons maintenant utiliser des outils afin de prendre des décisions logiques.
- Créer une boucle while
- Insérer 2 glissières dans la face avant (« Moderne, numérique, Glissière à curseur verticale »).
- Insérer 3 indicateurs dans la face avant (« Moderne, booléan, LED circulaire »).
- Vous devez :
LED 1 : si les deux curseurs sont égaux la LED 1 doit allumer. Pour ce faire, aller chercher
« Programmation, Comparaison, Égaux ».
LED 2 : si le curseur 1 est plus grand que le 2 la LED 2 doit allumer. Pour ce faire, aller chercher
« Programmation, Comparaison, Supérieur ».
LED 3 : Si le curseur 1 ou le curseur 2 est plus grand que 6, la LED 3 doit allumer. Pour ce faire,
aller chercher « Programmation, Booléen, OU ».

- Tester le tout !

4
 Lire la section 1.9

 Graphes XY Express
- Créer une boucle while
- Insérer 2 glissières dans la face avant (« Moderne, numérique, Glissière à curseur verticale »).
- Dans la face avant, insérer un graphe XY Express : « Express, Graphe, Graphe XY Express ».
- Sur le graphique, faire un clic-droit en haut à droite dans le carré noir. « Tracé courants, 2e mode
(points) ».
- Dans la fenêtre de programmation, relier la première glissière à la valeur X du graphe et la seconde
glissière à la valeur Y.
- Dans la fenêtre de programmation, étirer le graphe XY vers le bas pour voir plus d’options.
- Sélectionner la bobine de fil. Faire un clic droit sur l’option « Réinitialisation ». Faire
« Créer/Commande ». Ceci permettra d’effacer le graphe lorsque ce bouton sera activé.
- Faire la même chose avec l’option « Activé ». Les données ne seront envoyées au graphe que si ce
bouton est activé. (Vous auriez aussi pu créer ces boutons via la face avant).
- Tester ces fonctionnalités. Essayer de dessiner un carré en utilisant les glissières.
- Vous pouvez exporter les données du graphiques en faisant un clic droit sur le graphique (face avant),
« Exporter, Exporter les données vers Excel ».
- Éventuellement dans d’autres laboratoires, les informations X et Y proviendront de capteurs dont on
veut tracer l’évolution de la valeur du capteur en fonction du temps.

 Exemple 5 : Extraction d’éléments dans un tableau (facultatif)

Livrables
Aucun livrable n’est exigé pour ce travail pratique.
5
TP #2 Utilisation de la mallette de montage électronique Proto-
Board

La mallette de prototypage Proto-Board PB503 est la plate-forme de base utilisée pour réaliser les
montages électroniques dans le cadre du cours. Il est important de connaitre la topologie de raccordement
des composantes et de comprendre leur fonctionnement. Les relevés, observations et analyses de ce
protocole constituent de l’information à laquelle nous ferons référence lors des prochains laboratoires.

Travail préliminaire avant le laboratoire : Vous devez prendre connaissance du présent protocole et
imprimer le formulaire. Prenez note que lors du laboratoire vous aurez besoin de crayons noir, vert,
rouge, jaune et bleu.

Le multimètre
Pour effectuer les relevés, il faut développer votre habileté à manipuler un multimètre. C’est l’équipement
de base utilisé pour la mesure de grandeurs électriques et électroniques. C’est un outil de dépannage que
l’on retrouve de plus en plus dans la boîte à outils des bricoleurs. Le multimètre à votre disposition est le
Fluke 115. Cet appareil est très complet, il permet de mesurer les grandeurs suivantes:

Grandeur physique Fonction Échelle max. Unité


Tension continue Voltmètre CC 600 Volt
Tension alternative efficace (RMS) Voltmètre AC 600 Volt
Courant continu Ampèremètre CC 10 Ampère
Courant alternatif efficace (RMS) Ampèremètre AC 10 Ampère
Résistance Ohmmètre 40 000 000 Ohm
Capacité Capacimètre 0.01 Farad
Fréquence Fréquencemètre 5000 Hertz

De plus, la fonction continuité indique via un timbre sonore si la résistance entre les deux sondes de
mesure est inférieure à 20 Ohms. Cette fonctionnalité est très utile pour établir la topologie de
raccordement des composantes de la mallette. En effet, un son est émis par l’appareil lorsque les sondes
du multimètre sont toutes deux connectées au même élément (un même fil par exemple) étant donné que
la résistance entre les deux sondes est alors presque nulle.
Nous avons aussi abordé le multimètre en classe afin d’en expliquer le fonctionnement. Vous pouvez
relire les présentations du cours ou consulter le manuel d’utilisateur du multimètre.

6
Exercice 1 - Mesures des composantes électriques D 59 notes
4 498  Utiliser le multimètre pour mesurer les valeurs des résistances et du condensateur fournis.
0.42625  Inscrire les résultats sur le formulaire d’évaluation. Vous devrez aussi faire un calcul d’incertitude
3.9 à partir des p.20 à 23 du manuel du multimètre tel que vu en classe.
continuité
Vérifier
Exercice 2 - Relevé de la topologie du circuit de mise à la terre de la mallette
sur le bout
La mallette étant hors tension, utiliser le multimètre en mode mesure de continuité pour trouver tous les
points de contact raccordés au potentiel de référence appelé terre (ground).
 Placer une sonde du multimètre sur la borne d’alimentation noire et déplacez l’autre sonde sur
tous les points de contact illustrés sur la figure du formulaire d’évaluation.
 Utiliser un fil rigide pour tester les points de contact encastrés dans les plaques à bornes.
 Sur le plan physique de la mallette (formulaire d’évaluation), relier d’un trait de couleur noir, tous
les points reliés à la terre.
Ex 2
Exercice 3 - Relevé de la topologie de la plaquette de prototypage amovible
La plaquette de prototypage permet de câbler simplement et rapidement des composantes électroniques
de base et des circuits intégrés.
 Utiliser le multimètre pour établir la topologie d’interconnexion des points de contact dans la
plaque.
 Tracer en vert les interconnexions sur le plan physique de la mallette (formulaire d’évaluation).

Exercice 4 - Mesure de tension DC


La mallette de prototypage comporte deux sources d’alimentation continue ajustables et une source
continue fixe. Les niveaux de potentiel des alimentations sont définis par rapport au potentiel de référence
terre.
 Placer la mallette sous tension.
 Utiliser le multimètre pour mesurer les niveaux de tensions disponibles ainsi que leur polarité
(tourner les potentiomètres V+ et V− dans le sens horaire jusqu’au blocage). Inscrire vos
observations dans le formulaire d’évaluation.
 Sur le plan physique de la mallette, relier d’un trait de couleur tous les points auxquels les sources
sont accessibles. Utilisez la couleur rouge pour la source +5V, la couleur jaune pour la source
+V et la couleur bleue pour la source −V.
 Remettre les potentiomètres à zéro (sens antihoraire jusqu’à blocage).

7
Exercice 5 - Mesure de tension AC
Le générateur de fonction inclus dans la mallette permet de produire des ondes de tension alternative
variables de forme sinusoïdale, triangulaire ou carrée, ainsi qu’un signal logique alternatif de type TTL
qui est une onde carrée fixe que nous n’aborderons pas dans ce laboratoire. Le niveau de tension est défini
par rapport à la terre.

- Le premier bouton en haut à gauche permet de sélectionner une


plage en Hz ou en kHz. Choisir Hz.
- Le bouton en haut à droite permet de choisir la gamme de
fréquence. Choisir 100.
- La glissière FREQ permet de faire varier la fréquence de l’onde.
Nous avons choisi le facteur 100 à l’étape précédente. Ainsi, si la
glissière est à 0.1, nous obtiendrons un signal à 10Hz.
- La glissière de droite permet de faire varier l’amplitude de
l’onde. Placer le curseur environ à mi-course.
- Placer le curseur FUNCTION GENERATOR à gauche, c’est-à-
dire sur l’onde sinusoïdale.

En regardant le schéma du montage à la fin du TP, on peut voir l’image ci-contre.


Celle-ci indique que les six connexions de droites sont connectées ensembles. Il
s’agit donc de la même sortie pour toutes, c’est-à-dire de la sortie de l’onde. On
peut se connecter à n’importe quel de ces points pour obtenir la sortie du
générateur. En résumé, cette fonction génère une onde de voltage sinusoïdale par
rapport à la terre et dont on peut faire varier l’amplitude et la fréquence. Utiliser
le multimètre pour connaître la plage effective de fréquence disponible, c’est-à-
dire en faisant varier la plage de fréquence de 10 à 100 Hz (en laissant le sélecteur
à 100 et en jouant sur FREQ de 0.1 à 1.0). Vous devrez connecter une partie du
multimètre à la terre et l’autre à une des sorties du générateur (à l’aide d’un fil
par exemple) en utilisant le mode fréquence du multimètre.
 Inscrire vos observations sur le formulaire d’évaluation (5a).
 Mesurer ensuite la fréquence en utilisant différentes formes d’ondes (triangulaire, carrée). La
fréquence mesurée est-elle dépendante de la forme d’onde?

On s’intéresse maintenant à la tension efficace (RMS) du signal tel que présenté en classe. 2
 Sélectionner la forme d’onde sinusoïdale, réglez la fréquence à 500Hz, déplacer le curseur de
réglage de l’amplitude au minimum et au maximum.
2 500712
2 50112
Valeur
8 f0 7100N
3
Si on prend l’option de mesure de voltage continue au multimètre, nous obtiendrons une valeur de
zéro (ou près de zéro en raison des incertitudes) car cette méthode prend la moyenne du voltage sur un
certain temps (ex. 1s) et la moyenne du signal est nulle.
 Utiliser plutôt le symbole afin de mesurer la valeur efficace de la tension.
 Inscrire vos données sur le formulaire d’évaluation (5b)

Par définition, la valeur efficace (RMS) d’un signal 𝑣(𝑡) est:

1
𝑅𝑀𝑆 [𝑣(𝑡)] = 𝑣(𝑡) 𝑑𝑡 (6.1)
𝑇
où T représente la période du signal.

 Pour les trois signaux de même amplitude crête Vc présentés à la figure suivante, trouver
l’expression analytique de la valeur efficace en fonction de l’amplitude crête V c (répondre à 5c)
tel que vu en classe.
3
Vc

-Vc
ÉîïïI
Hy
Figure 0-1 : Graphique représentant les trois différentes formes d’ondes à l’étude.

Vous devrez maintenant effectuer quelques manipulations et devrez comparer les mesures effectuées avec
les expressions que vous venez d’établir pour les valeurs efficaces (5d).
 Positionner le curseur du contrôle de l’amplitude du générateur à mi-course.
 Pour chacune des formes d’ondes disponibles, mesurer la valeur efficace du signal à l’aide du
multimètre.
 Connaissant les équations (trouvées en 5c) et les valeurs efficaces de chacune des ondes, calculer
les trois valeurs crêtes.
 Quel est le pourcentage maximum d’écart entre les valeurs crêtes obtenues?

Caxton Boo
Exercice 6 – Utilisation du potentiomètre
Nous allons maintenant utiliser le potentiomètre R2. Nous avons vu le fonctionnement du potentiomètre
en classe.

9
À partir du schéma, on peut constater que les deux trous de gauche sont
connectés ensemble, les deux de droites aussi et les 4 du milieu sont

non
connectés ensemble. Brancher la sortie du générateur de fonction
sinusoïdal à une des pattes de gauche et la terre à une des pattes de droite.
Mesurer le voltage efficace entre la terre et la sortie du potentiomètre (un
des 4 trou du centre). Le potentiomètre agit comme un diviseur de tension.
La tension que l’on mesure sera ainsi plus ou moins grande en fonction de la position du potentiomètre.

Exercice 7 – Utilisation de l’interrupteur


Nous allons maintenant utiliser l’interrupteur S9.
À partir du schéma, vous pouvez comprendre comment
fonctionnent les connexions. En changeant l’interrupteur de
position, on change le contact. Les 4 sorties du milieu seront
donc connectées soit aux pattes de gauche ou soit aux pattes de
droite. Placer la sortie du générateur de fonction sur la première
colonne et la terre sur la 4e colonne. Mesurer la valeur efficace à
l’aide du multimètre entre la terre et la sortie de l’interrupteur en
faisant varier les positions de l’interrupteur.

Exercice 8 – Utilisation du haut-parleur


Nous allons maintenant nous intéresser au haut-parleur. En envoyant un signal sinusoïdal au haut-parleur,
nous pouvons émettre un son. Nous pouvons faire varier le son émis en changeant la fréquence et
l’amplitude du signal.
Regarder premièrement les connexions sur le schéma pour bien les
comprendre. Placer la sortie du générateur de fonction sur un des trous du
haut et la terre sur un des trous du bas. Faire varier la fréquence et l’amplitude
du signal sinusoïdal.

Exercice 9 - Câblage d’un circuit simple


 Dessiner et câbler un circuit utilisant le générateur, le haut-parleur, le potentiomètre R2 et
l’interrupteur à coulisse S9. Le haut-parleur doit émettre un son lorsque l’interrupteur S9 est en
position vers le haut de la mallette. Le potentiomètre R2 doit pouvoir moduler l’intensité du
volume.
 L’amplitude du générateur étant au maximum, utiliser le potentiomètre R2 pour régler le volume
de l’intensité sonore de zéro au maximum possible.
 Dessiner votre plan de raccordement sur le schéma fourni dans le formulaire d’évaluation.
 Quelle est la plus haute fréquence audible ?

Livrables
Un formulaire d’évaluation est annexé au présent document. Le formulaire d’évaluation devra être
imprimé et remis dûment complété à la fin de la séance de laboratoire.
10
TP #2: Utilisation de la mallette de montage él ect roniqu e Proto-Board
Formulaire d’évaluation

Numéro de l’équipe: Date:

Membres: ___

Exercice 1: Mesure d’impédance

Type de composante Valeur Unité Précision absolue


Résistance #1
Résistance #2
Condensateur

Exercice 4: Mesure de tension DC

Source Valeur minimum Valeur maximum Unité


Fixe (Rouge)
Ajustable positive
Ajustable négative

Exercice 5: Mesure de tension AC


a)
Fréquence minimum Fréquence maximum Unité

b)
Valeur efficace minimum Valeur efficace maximum Unité

c)
Expression de la valeur efficace en fonction de l’amplitude crête Vc

Onde sinusoïdale Onde triangulaire Onde carrée

11
d)
Forme d’onde Valeur efficace mesurée Valeur crête calculée Unité
Sinusoïdale
Triangulaire
Carrée

Pourcentage maximum d’écart entre les valeurs crêtes

Exercices 2, 3 et 4: Relevé des topologies

12
Exercice 9: Câblage d’un circuit simple

Plus haute fréquence audible : _______________________

13
TP #3 Acquisition de données avec le logiciel
LabVIEW

Lors de la première séance de formation sur LabVIEW, vous avez exploré l’environnement de
travail et développé certaines aptitudes de base. Dans la présente séance, vous aborderez des
notions élémentaires d’acquisition de données.

Livrables : Il n’y a aucun livrable pour ce laboratoire. Vous aurez par contre besoin du VI
LabView résultat de ce laboratoire pour des laboratoires suivants. N’oubliez pas de sauvegarder
et de conserver votre VI.

Exercice 1
Dans cet exercice, nous allons faire l’acquisition d’un signal à l’aide de LabView. Le signal
proviendrait normalement d’un capteur quelconque. Ici le signal proviendra de la mallette Proto-
Board, ce qui nous permettra de bien contrôler ce que nous envoyons à LabView.

VI LabView
Créer un nouveau fichier LabView. Dans la fenêtre de programmation, dans la palette de
fonctions, aller chercher « Express / Entrée / Assistant DAQ ». Choisir « Acquérir des signaux /
Entrée analogique / Tension ». Ceci permettra de faire une mesure de tension. Choisir ensuite le
signal « ai0 ».

14
Dans la fenêtre d’option de l’Assistant DAQ, choisir les options suivantes :
- Gamme du signal d’entrée : -10 à 10 Volts. Ceci indique que l’on s’attend à avoir des signaux
ne dépassant pas +- 10 Volts. Ce choix influence la précision de la lecture. Lire la section 2.2 du
Guide Labview à ce sujet.
- Choisir le mode d’acquisition à N échantillons Choisir le nombre d’échantillons à lire à
« 1000 » ou « 1k ». Choisir la fréquence à « 1000 » ou « 1k ». Ceci indique que le système fera
l’acquisition du signal qu’on lui fournit à 1000Hz (à chaque 1ms). Il fera l’acquisition de 1000
points continues puis arrêtera. Une séance de lecture sera donc de 1 seconde.
- Pour la configuration du terminal, choisir « Asymétrique référencée ». Ceci permet d’indiquer
k que la lecture du signal se fait par rapport à la terre. Plus de détails auront été donnés en classe à
ce sujet.

À partir des informations fournies ici, le programme ferait une acquisition de 1 seconde dès le
moment où celui-ci serait lancé. Nous voulons cependant contrôler le moment à partir duquel
nous lançons l’acquisition pour avoir plus de liberté. Nous pourrions donc ajouter un bouton dans
LabView permettant de contrôler le lancement de l’acquisition de donnée. Nous allons plutôt
utiliser ici un signal électrique provenant de la mallette pour déclencher l’acquisition. Ceci nous
permettra de plus facilement réutiliser le VI que vous bâtissez pour un laboratoire futur (TP6) où
vous ferez une mesure de l’accélération gravitationnelle.

Pour ce faire, aller dans l’onglet « Déclenchement ». Choisir :


Type de déclenchement : Front numérique
Source de déclenchement : PFI0 (nous brancherons un câble à cette entrée plus tard)
Front : Montant (l’acquisition partira lorsque le signal branché à PFI0 passera de 0 à 1).
Type de déclenchement : Aucun.

15
Une fois ces paramètres acceptés, étendre
l’Assistant DAQ vers le bas et connecter des
commandes à Nombre d’échantillon et
Vitesse (bobine, clic droit, créer commande).
Ceci nous permettrait de changer ces
paramètres facilement via la face avant du
programme.

Ajouter ensuite un graphe pour tracer le


signal reçu en fonction du temps (bobine,
clic droit sur données, créer, indicateur
graphe). Ajouter également un indicateur
pour afficher le temps d’acquisition (voir la
figure à la page suivante).

Nous allons également écrire


les données dans un fichier
texte. Dans la palette de
fonctions, aller dans « Express /
Sortie / Écrire mesure ».

Choisir l’emplacement dans


votre compte, « Incrémenter le
nom du fichier », et « Une seule
colonne » :

*** Si vous trouvez que les captures sont petites, vous pouvez zoomer dans le PDF avec CTRL
– Roulette.
16
Vous obtiendrez finalement le VI suivant :

Proto-Board
Jusqu’à maintenant, nous avons préparé le VI afin de pouvoir faire l’acquisition de donnée. Nous
allons maintenant fournir un signal physique afin de pouvoir en faire l’acquisition.
- Régler le générateur d’onde avec les sélecteurs à Sinus, Hz, 100 et placer FREQ à 0.1 pour
avoir in signal à 10 Hz.
- Brancher la sortie du générateur d’onde sur l’entrée Pin du connecteur
BNC J1 (n’importe quelle des 4 trou du haut).
- Avec le câble coaxial, brancher la sortie de BNC J1 à l’entrée « E0 » de
la carte d’acquisition de donnée.
La sortie BNC J1 est connecté au signal PIN et envoie donc celui-ci via le
câble coaxial. L’entrée « E0 » de la carte d’acquisition est connectée à
l’ordinateur. Plus tôt, en construisant le DAQ, nous avions choisi le signal
« ai0 ». Ceci indique au VI d’aller lire le signal « ai0 » sur la carte
d’acquisition. Ce dernier est en fait connecté à « E0 ». « ai1 » est connecté
à « E1 », etc. Ceci nous permet donc à LabView de faire l’acquisition des
données de la sortie du générateur d’ondes.

Si vous vous souvenez, nous avions aussi choisi de lancer l’acquisition lorsqu’un signal front
numérique montant connecté à « PFI0 » était détecté. Pour ce faire, nous allons utiliser les
« Logic Switches » sur la mallette.
- Assurez-vous que le sélecteur est de +5 et non à +V.
- Assurez-vous que la switch S1 est à 0.
- Connecter la sortie de S1 (n’importe quel des deux trous) à
l’entrée Pin du connecteur BNC J2.
- Brancher la sortie de BNJ J2 à l’aide d’un câble coaxial à
l’entrée TRIG de la carte d’acquisition. Ce dernier est
connecté à PFI0 à l’interne de la carte.

17
Nous voulons également qu’un témoin lumineux nous indique
l’état de la switch S1.
Connecter donc aussi la switch S1 à une lumière LED.
Si vous choisissez la première, une lumière verte sera allumée
lorsque S1 est à « 0 » et une lumière rouge lorsque S1 est à
« 1 ».

Lancer le programme. Celui-ci attendra un front montant sur S1. Une fois que vous aurez placé
S1 à « 1 », l’acquisition de donnée se lancera pendant 1 seconde. Le programme arrêtera de lui-
même par la suite.

Vous devriez voir ceci apparaître :

Aller voir si votre fichier texte est bien rempli de données.


 Sauvegarder votre VI

Exercice 2
Dans cet exercice, nous utiliserons LabView afin de générer un signal électrique afin de contrôler
différents éléments physiques. Nous nous servirons de ceci au TP6 pour activer ou désactiver un
électro-aimant. Pour se pratiquer, nous allons ici utiliser le signal afin de contrôler une lumière
LED sur la mallette.

- Créer un nouveau VI.


- Dans la face avant, créer un bouton avec « Classique / Booléen classique / Bouton circulaire ».
Faire un clic droit sur le bouton, « Actionnement / Commutation jusqu’à relâchement » (nous
reviendrons à ce détail).

- Dans la fenêtre de programmation, insérer une boucle « While » et y placer le bouton.


- Relier la sortie du bouton à la condition de fin de la boucle while.
- Créer un Assistant DAQ en choisissant : « Générer des signaux / Sortie numérique / Sortie de
ligne » et choisir « Port0 / Ligne0 ».
18
- Il faut maintenant relier le bouton au signal « données » de l’assistant DAQ. C’est le signal
électrique qui sera envoyé à partir de la carte d’acquisition.
- L’assistant DAQ s’attend par contre à recevoir des données sous forme de tableau et ne s’attend
pas à recevoir qu’une seule valeur provenant du bouton. Nous allons donc convertir notre signal
en tableau avec « Programmation / Tableau / Construire ».
- Le bouton booléen nous sert donc à deux choses : une fois appuyé il envoie un signal permettant
de terminer la boucle while et il envoie en même temps un signal à la carte d’acquisition.
- Il y a par contre une particularité dans notre cas. En effet, dans le TP6, cette sortie sera connectée
à un électro-aimant tenant une masse. Nous voulons qu’au départ l’électro-aimant retienne la
masse. Pour ce faire il doit recevoir une signal « 1 » afin d’être allumé. Par la suite, lorsqu’on
appuiera sur le bouton booléen, on voudra relâcher la masse en mettant le signal à « 0 ». C’est
par contre le contraire qui se produit avec notre bouton car il est de « 0 » au départ et devient à
« 1 » lorsqu’appuyé. Nous allons donc placer un inverseur booléen avec
« Programmation/Booleen/Non » tel qu’illustré dans le schéma ci-dessous. Le signal envoyé sera
donc inversé mais le contrôle de la boucle while ne sera pas affecté.

Proto-Board
- Nous allons maintenant connecter ce signal à la mallette.
- Vous pouvez retirer tous les éléments de la mallette sauf le générateur de fonction qui se rend
à BNC J1 et le câble coaxial qui se rend ensuite à E0 car nous en aurons besoin par la suite.
- Brancher la sortie numérique de la carte d’acquisition DI/O0 (c’est le signal de sortie que
nous contrôlons) au connecteur BNC J2 avec le câble coaxial.
- Raccorder une sortie de BNJ J2 à une lumière LED.

- Lancer le programme. La LED rouge devrait être allumée pour indiquer que nous envoyons
un voltage positif.
- Appuyer sur le bouton. La LED verte devrait être allumée pour indiquer que nous envoyons
maintenant un signal de 0V.
 Sauvegarder votre fichier

19
Exercice 3
Nous allons maintenant combiner les deux exercices précédents car ceci-nous sera utile au TP6.
Créer un nouveau VI et y copier le contenu des deux exercices précédents avec l’aide de la fenêtre
de programmation (sélectionner, copier-coller).

Au TP6, un électro-aimant retiendra une masse. Lorsque nous appuierons sur un bouton dans
LabView, un signal sera envoyé à l’électro-aimant afin qu’il relâche la masse (simulé ici avec la
LED). Une fois la masse relâchée, nous voudrons partir une acquisition de donnée afin de suivre
les mouvements de la masse. Dans l’assistant DAQ (celui de droite), enlever le déclenchement
dans l’onglet « Déclenchement ».

Ajouter le bloc « Express/Analyse de signaux/Mesures de tons » qui analysera le signal pour vous
retourner la fréquence du signal dans un indicateur. Vous devriez donc avoir ceci :

Le problème avec ce diagramme est que rien n’indique quelle partie le programme doit exécuter
avant l’autre (la boucle while ou l’acquisition du signal). En fait comme ceci le programme
exécutera les deux en même temps.

Aller dans « Programmation / Structure / Séquence Déroulée ». Entourer avec ceci les éléments
qui proviennent de l’acquisition de donnée (exemple 1).

Il faut ensuite relier le bouton Booléen à la fenêtre de la séquence. Ainsi, lorsque la boucle while
s’arrêtera, le code contenu dans la séquence s’exécutera.

- Lancer le programme pour voir comment il se comporte


- Augmenter la fréquence de la source (100Hz, 1000Hz, 10000Hz) en conservant la même
fréquence d’acquisition et observer le signal obtenu.
 SAUVEGARDER VOTRE VI

20
Exercice 4
Le but de cet exercice est d’apprendre à utiliser un module de surveillance de processus que l’on
dénomme également Watchdog, selon la terminologie anglo-saxonne. Cette approche est
courante en industrie, car elle permet de s’assurer, en temps réel, de l’intégrité fonctionnelle d’un
système ordiné (ordinateur avec carte d’acquisition de données, automate programmable, etc.)
servant à contrôler un processus. Lorsque le système est défaillant (par exemple, l’ordinateur ne
répond plus), le module de surveillance peut servir à déclencher une alarme ou à mettre à l’arrêt
différentes composantes (moteur, brûleur, pompe, élément chauffant, etc.). Il s’agit donc d’une
composante essentielle à un système conçu dans les règles de l’art.

Dans le cas présent, le module utilisé est le modèle Time Delay Relay Watchdog TR- 61828 de
la compagnie Macromatic. Ce module est en fait un interrupteur à relais dont le contact est
maintenu fermé lorsqu’un signal en forme d’échelon de 0 À 24 volts lui est transmis. Le principe
de fonctionnement du module requiert que ce signal en échelon lui soit transmis périodiquement,
sans quoi l’interrupteur permute en mode ouvert, ce qui peut alors servir à déclencher une alarme,
à forcer l’arrêt du processus ou à effectuer toute autre action désirée.

La période de transmission du signal en échelon est sélectionnée manuellement sur la façade du


module (select time range sur la figure ci-dessus). Le sélecteur de droite permet d’activer l’une
des 12 plages de A à P. Pour le cas illustré sur cette figure, le sélecteur pointe vers l’option B, ce
qui correspond à une période s’étalant de 0.2 à 0.5 seconde. Le bouton de gauche permet
d’effectuer un balayage continu sur la plage choisie. Dans le cas présent, en le tournant dans le
sens anti-horaire À sa valeur minimale, on imposerait une période de 0.2 seconde, alors qu’en le
tournant dans le sens horaire à sa valeur maximale, la période serait ajustée à 0.5 secondes. Sur
la figure, le bouton est positionné à 100% de sa course, ce qui permet d’imposer une période de
0.5 seconde. Cela signifie qu’un signal en forme d’échelon de 0 à 24 volts doit être transmis au
module à chaque demi-seconde, pour que celui-ci demeure en mode commuté. En fait, on peut
considérer qu’une période d’onde carrée est caractérisée par un flanc montant et un flanc
descendant. Sachant cela, le module Watchdog doit minimalement voir un flanc montant à toutes
les 0.5 secondes afin de demeurer en position commutée. Nous indiquons le terme
minimalement, car s’il y a plusieurs flancs montant détectés à toutes les 0.5 secondes le critère
de commutation sera également respecté.

21
Afin de générer le signal en échelon, le module de surveillance est raccordé à une source
d’alimentation CC de 24 volts. Sur la photo de la figure suivante, la source d’alimentation est
située à gauche du module de surveillance et le bornier de raccordement se trouve à droite.

Le signal en forme d’échelon est produit par la carte d’acquisition de données qui est configurée
par le logiciel LabVIEW. La carte permet en effet de générer une onde carrée à largeur
d’impulsion modulable (terme anglo-saxon PWM signifiant Pulse Width Modulation). De façon
générale, une onde PWM se caractérise par trois éléments : la fréquence d’impulsion (1/T),
l’amplitude de l’échelon (A) et le rapport cyclique. Le rapport cyclique correspond au ratio de la
durée de l’échelon sur la période (th/T).

Dans le cas présent, le signal PWM est généré avec la sortie CTR0 (sortie impulsion) de la carte.
Pour la présente application, la configuration de l’impulsion de sortie prend la forme suivante :
Temps haut = 200m (soit th = 200 millisecondes au niveau haut de 5 volts) et Temps bas = 180m
(soit tb = 180 millisecondes au niveau bas de 0 volt). Cette onde est générée en une seule
impulsion dont la durée est de 380 millisecondes, mais elle sera envoyée de manière répétitive à
une fréquence de 2.5 hertz (soit à toutes les 400 millisecondes) À l’aide d’une boucle cadencée
dont nous verrons l’utilité et la configuration plus loin. Pour le moment, il est seulement
nécessaire de savoir que le port CTR0 est raccordé au connecteur BNC situé sur la façade avant
du boîtier illustré sur la figure suivante. Le but est de transmettre un signal en échelon de 0 À 24
volts afin de faire commuter le module de surveillance. Ce signal est généré en transmettant
l’impulsion du port CTR0 (0 à 5 volts) vers un transistor situé sous le bornier. Le transistor est
alimenté en 24 volts CC et lorsqu’il reçoit l’impulsion de 0 À 5 volts du port CTR0, il génère le
signal en échelon de 0 à 24 volts.

22
Afin de bien intégrer le concept d’utilisation du module de surveillance, considérons un
processus industriel dans lequel le brûleur d’une chaudière est maintenu en fonction tant que l’on
observe un débit minimal dans la conduite d’eau de l’échangeur de chaleur. Lorsque le débit est
trop faible ou encore inexistant, on doit arrêter le brûleur pour éviter une surchauffe pouvant
endommager l’installation. Le brûleur sera ici remplacé par une lampe que l’on branche sur la
sortie 110 volts du boîtier de la figure précédente. Cette sortie est raccordée au module Watchdog
qui assure le branchement au réseau lorsque son relais est enclenché. Si, pour une raison
quelconque, le débit d’eau est insuffisant, vous devez interrompre le fonctionnement du brûleur
(la lampe dans le cas présent) et activer une alarme. On considère un débitmètre fournissant un
signal d’onde carrée dont la fréquence est directement proportionnelle au débit. Pour les besoins
de l’exercice, le signal provenant du débitmètre sera en fait produit par le générateur d’onde de
la valise Proto-Board. Vous devez ainsi concevoir un programme LabVIEW permettant
d’observer la fréquence d’un signal périodique et, lorsque la fréquence est insuffisante, le module
Watchdog doit être désactivé afin d’interrompre le fonctionnement du brûleur. Dans le cas
présent, ceci se matérialisera par la fermeture de la lampe.

La base du programme est constituée de deux boucles While fonctionnant en parallèle. La


première est une boucle cadencée envoyant le signal PWM au module Watchdog et la deuxième
fait l’acquisition du signal d’onde carrée, analyse sa fréquence et prend la décision de continuer
ou d’interrompre le processus. Lorsque vous imposez une fréquence suffisante avec le curseur
coulissant du générateur d’onde de la valise Proto-Board, le module Watchdog demeure en
fonction et la lampe reste allumée puisque qu’elle est raccordée à la sortie 110 volts. Lorsque la
fréquence du signal d’onde carrée passe sous un certain seuil (disons 20 hertz), vous devez
interrompre l’envoi du signal PWM au module Watchdog et ceci provoquera l’arrêt de la lampe.

Pour débuter l’exercice, s’assurer que tous les câbles des exercices précédents sont débranchés
de la valise Proto-Board. La valise étant dans son état de base, effectuer les branchements
suivants:
➠ Brancher la sortie du générateur d’onde (sélectionner la plage de fréquence de 10 À 100 Hz)
sur l’entrée Pin du connecteur BNC J1.
➠ À l’aide d’un câble coaxial, brancher le connecteur BNC J1 du Proto-Board À l’entrée
analogique E0 du boîtier de raccordement de la carte d’acquisition de données.
➠ À l’aide d’un câble coaxial, brancher la sortie CTR0 du boîtier de raccordement de la carte
d’acquisition de données sur l’entrée BNC du boîtier du module Watchdog.
➠ Brancher la lampe dans la prise de sortie 110 volts du boîtier du module Watchdog.

Le programme LabVIEW, dont le diagramme est illustré sur la figure suivante, est conçu selon
les étapes décrites ci-dessous:
➠ Introduire dans une boucle While un assistant DAQ (VI express, Entrée) et le configurer
comme suit: Acquérir des signaux, Entrée analogique, Tension, ai0. Choisir la configuration du
terminal en Asymétrique référencée, la gamme de +10 À −10 V, N échantillons, une fréquence
d’échantillonnage de 10 kHz et une taille d’échantillon de 10k.
➠ À partir du terminal de données de l’Assistant DAQ, créer un indicateur graphe (par curseur
de type bobine sur le terminal et bouton de droite de la souris).

23
➠ Introduire un VI Extraire des informations monotons servant à déterminer la fréquence du
signal provenant du générateur d’onde (À partir de Palette des Fonctions, Traitement du signal,
Mesures sur waveform, Extraire 1 ton). Raccorder le terminal signal temporel en entrée de ce VI
au terminal de données de l’Assistant DAQ. Introduire un VI Inférieur ou égal ? et raccorder son
terminal x au terminal de sortie fréquence détectée (après avoir ajouté Indexer un tableau).
Imposer un seuil de comparaison de 20 Hz (bouton de droite de la souris sur terminal y du VI de
comparaison et choisir créer un indicateur). Sur le terminal de sortie x <= y ?, avec le bouton de
droite de la souris, créer un indicateur.

➠ Parallèlement à la boucle While déjà créée, introduire une Boucle cadencée (menu
Programmation, Structures, Structures cadencées) avec une période de 400 ms. Introduire une
Variable locale (menu Programmation, Structures) représentant l’indicateur STOP (bouton de
droite de la souris, sélectionner un élément) et configurée en lecture (bouton de droite de la
souris). Relier cette variable locale au terminal de condition de la boucle cadencée. Ceci aura
pour effet de sortir de la boucle cadencée et de la boucle while en même temps et par une seule
action.
➠ Introduire dans la boucle cadencée un assistant DAQ (VI express, Sortie) et le configurer
comme suit: Générer des signaux, Sortie compteur, Sortie d’impulsion, ctr0. Choisir 1 impulsion,
état au repos Bas, Temps haut = 200m et Temps bas = 180m, ce qui donne th = 200 et tb = 180
millisecondes. La période de l’impulsion est de 380 ms alors que celle de la boucle cadencée est
de 400 ms; ceci nous assure qu’il n’y aura jamais de problème de synchronisation.
➠ Introduire ces deux boucles dans une Structure Séquence déroulée. Ajouter une étape avant
(bouton de droite de la souris).
➠ Dans la première séquence de la Structure Séquence déroulée, introduire une variable locale
représentant l’indicateur STOP et configurée en écriture. Imposer la valeur logique F à la variable
locale. Ceci a pour effet d’initialiser la valeur de l’indicateur avant d’exécuter la boucle cadencée.

Le programme étant terminé, ajuster le générateur d’onde de la valise Proto-Board afin d’obtenir
un signal sinusoïdal d’environ 100 Hz avec une amplitude ajustée à mi-course du curseur.
Démarrer le programme en observant ce qui survient lorsque l’on déplace le curseur de fréquence
du générateur d’onde sous la valeur de 20 Hz.

24
TP #4 Contrôle d'un appareil externe avec le logiciel LabVIEW
Lors des deux premières séances de formation sur LabVIEW, vous avez exploré l’environnement
de travail, développé certaines aptitudes de base, abordé des notions élémentaires d’acquisition
de données et de déclenchement de la prise de mesure. Dans la présente séance, vous apprendrez
à contrôler un appareil par une interface d’entrée/sortie série de l’ordinateur. À l’issue de cette
séance de formation, vous aurez la capacité de développer votre programme d’acquisition de
données qui sera utilisé lors du TP sur La mesure de la température.

Dans ce laboratoire, nous allons configurer et commander une unité d’étalonnage de sonde de
température (CL550 de la compagnie Omega ou MicroCal T100 de la compagnie Eurotron).
Cette unité est capable d’ajuster sa température interne de manière précise à la température que
nous lui commandons. Si nous avons une sonde de température que nous voulons étalonner (par
exemple une sonde que l’on aurait fabriquée), il serait donc possible d’étalonner cette dernière
en l’exposant à différentes températures que nous connaissons bien et de noter la valeur retournée
par cette sonde. Nous pourrions donc ensuite trouver la courbe de régression entre la sortie de
notre capteur (par exemple une tension en mV) et la température.

EXERCICE 1
L’unité d’étalonnage utilise un protocole de communication particulier : la communication série.

- Ouvrir un nouveau VI Labview


- Vous devez créer le diagramme montré à la page suivante donc voici les étapes
- Dans la fenêtre de diagramme, ajouter un : E/S d’instruments/Série/VISA Configuration
À l’entrée « Nom de ressource VISA » de ce bloc, créer une constante
Avec l’outil doigt, sélectionner le port de communication COM1
- Ajouter un bloc : E/S d’instruments/Série/VISA Write
- Ajouter un bloc : E/S d’instruments/Série/VISA Close
- Relier la sortie « Nom de ressource » du bloc Configuration à l’entrée « Nom de ressource » du
bloc Write.
- Relier la sortie « Erreur » du bloc Configuration à l’entrée « Erreur » du bloc Write.

- Ajouter ensuite un bloc « Programmation/Chaine/Concaténer »


- Comme première entrée à ce bloc créer une constante « $1WVAR0 62.3 »
- Comme seconde entrée relier un bloc « Programmation/Chaine/Cnste CR »
- Relier la sortie de la concaténation au bloc VISA Write

- Relier les sorties du bloc Write aux entrées du bloc Close.

25
Vous devriez obtenir le schéma suivant :

Nous allons maintenant regarder à quoi sert ce bout de code. Le premier bloc VISA configure
permet de configurer le protocole de communication sériel. Son entrée est COM1, c’est-à-dire
que nous allons utiliser le port de communication 1 de l’ordinateur (c’est à ce port que nous
avons choisi de brancher le câble). La sortie du bloc de configuration est ensuite transmise au
bloc Write afin que celui-ci sache à quel port écrire et selon quelle configuration. Nous devons
maintenant dire quoi écrire au port de communication afin qu’il l’envoie à l’unité d’étalonnage.
Ce que nous envoyons au bloc lui indique de régler la température interne de l’unité à 62.3
degrés. Le texte qui sera envoyé à l’unité est la commande « $1WVAR0 62.3 \r » où \r est un
retour de chariot indiquant que nous avons terminé notre commande. Voyons un peu plus en
détail comment la communication fonctionne avec la documentation de l’unité.

Le texte suivant présente un extrait de la section 9.3 du guide de l’unité d’étalonnage. L’unité
d’étalonnage s’attend à recevoir une chaîne de texte avec un format particulier. Celle-ci est :

- Le signe « $ » indiquant le début d’une commande


- L’adresse de l’appareil (qui est ici « 1 »).
- « WVAR » pour indiquer que l’on souhaite modifier une variable
- L’index de la variable (voir tableau ici-bas)
- Un espace
- La nouvelle valeur de la variable
- Un retour de chariot pour indiquer la fin de la communication

Lorsqu’on écrit « $1WVAR0 62.3 \r », on indique donc que l’on veut écrire « 62.3 » dans la
variable « 0 ». En allant voir le tableau, cette variable est « Actual Setpoint », c’est-à-dire la
température interne que l’on souhait que l’unité atteigne.

26
Le protocole de communication n’enverra évidemment pas la chaîne de caractère comme tel
« $1WVAR0 62.3 \r ». La chaîne sera d’abord traduite en nombre hexadécimal tel que :

En effet, chaque lettre ou symbole correspond à un code hexadécimal. Celui-ci sera ensuite
traduit en nombre binaire. La série de « 0 » et de « 1 » correspondant sera envoyé à l’unité qui le
décodera et qui ajustera ses paramètres en fonction de cette commande.

- S’assurer que l’unité d’étalonnage est bien branchée à la prise électrique


- Brancher l’unité au port COM1 de l’ordinateur (expliqué au laboratoire)
- Mettre l’unité en marche
- Une fois l’initialisation complétée, appuyer sur la touche E afin de rendre disponible l’interface
de communication RS-232 de l’appareil (expliqué au laboratoire)

- Lancer votre programme LabView. L’unité devrait émettre un son pour indiquer qu’elle a bien
reçue la commande et indiquer une valeur de température à atteindre « Setpoint » ou « SP » de
62.3 degrés. Vous pourrez voir la température actuelle de l’unité « T » monter tranquillement
vers cette température.

EXERCICE 2
Nous voulons maintenant envoyer une seconde commande de configuration à l’unité. Par contre,
il n’est pas possible de simplement mettre deux blocs Write. En effet, on ne peut pas écrire deux
commandes de suite car il faut un délai de temps entre les deux envois afin de laisser le temps à
l’unité de gérer la réception et le traitement des messages.

Il faut donc créer le code suivant

- Vous aurez besoin des blocs « Programmation/InformationTemporelle/Attendre(ms) »;


« Programmation/Structure/Séquence/Dérouler »;
- Une fois l’envoi du setpoint 62.3 terminé, le programme exécutera le contenu du bloc dérouler
(une attente de 1000ms) pour ensuite envoyer le message « $1WVAR4 1 ».
- En regardant dans le tableau des variables, ceci veut dire que l’on demande d’afficher la
température avec une résolution de « 0.01 » degrés.
- Lancer votre programme. Vous devriez entendre deux avertissements sonores (car il y a 2
écritures) et voir le setpoint 62.3 et la température avec deux décimales (ex. 32.52 ).
- Essayer d’envoyer un autre setpoint de température pour tester que tout fonctionne bien.

27
EXERCICE 3
Au lieu de la commande « $1WVAR0 62.3 », écrire la commande « $1WVAR8 0 ». Ceci
indiquera d’afficher la température de la sonde externe sur l’affichage de l’unité. Lancer votre
programme et remarquer que l’affichage présente maintenant une température Te. Ce code
représente l’initialisation de l’appareil que nous aurons besoin pour le prochain exercice,
enregistrer ce code pour ne pas le perdre.

EXERCICE 4
Nous voulons maintenant pouvoir envoyer une commande « setpoint » de température à l’unité.
C’est ce que nous faisions tout à l’heure avec la commande « $1WVAR0 62.3 » qui réglait la
commande à 62.3 degrés. Par contre cette méthode n’est pas très pratique car nous devons
changer la valeur de la température dans la fenêtre de programmation. Ici nous voudrons pouvoir
changer la température de commande « setpoint » avec une commande sur la face avant. Pour ce
faire, nous devrons transformer un peu la chaîne de caractère.

- Créer un bloc « Programmation/Chaine/Concaténer » à 3 entrées.


- Comme première entrée, mettre le texte « $1WVAR0 ». *Attention, après le « 0 », il faut entrer
un espace dans le texte.
- Comme seconde entrée, créer une commande numérique sur la face avant et la convertir en
chaîne de caractère avec « Programmation/Chaîne/ConversionsNombreChaîne/Nombre en
chaîne décimale » et la connecter à la seconde entrée du bloc Concaténer.
- Comme dernière entrée, placer un retour de chariot

EXERCICE 5

Voici les requis pour l’exercice 5.


- Votre programme devra d’abord faire l’initialisation
de l’unité d’étalonnage (exercice 3).
- Le programme devra ensuite lancer une boucle qui
pourra être arrêtée avec un bouton
- Il devra offrir une commande sur la face avant
permettant de régler la température (exercice 4)
- La face avant devra aussi offrir une autre commande
(Temp RTD) tel que montré sur l’image de droite
- Vous devrez créer deux boutons de commandes.
Lorsque l’on clique sur un des boutons, celui-ci ne doit
envoyer qu’une fois une valeur «vrai» et revenir
automatiquement à faux. Pour ce faire,faire un clic droit
sur le bouton et explorer les options d’Actionnement.
- Lorsque l’on clique sur le premier bouton (Envoyer
Temp), la commande en température (setpoint) doit être
envoyée à l’unité.
28
- Lorsque l’on clique sur le second bouton (écriture fichier), la température commandée
(setpoint) ansi que le contenu de la commande Temp RTD devront être écrit dans un fichier texte
via « Écrire dans un fichier tableur délimité » (voir Exercice 7 du guide)
- Vous devrez entrer manuellement le contenu de la commande Temp RTD selon la valeur que
vous lirez sur l’unité de température externe TE.
- Les données doivent s’inscrire sur deux colonnes dans le fichier texte. Celui-ci devra contenir
une en-tête avec le nom de chaque colonne : Temp Set point et Temp RTD. À chaque fois que
l’on clique sur le bouton Écriture fichier, les valeurs doivent s’inscrire sur une nouvelle ligne du
fichier. Se référer à l’exemple 7 du guide LabView que vous avez fait au TP1.
- Ajouter un bouton STOP pour arrêter votre boucle while.

La structure devrait ressembler à ceci :

- Lancer votre programme.


- Modifier la température de référence (setpoint)
- Lire la valeur TE sur l’unité et l’entrer sur la commande Temp RTD
- Enregistrer ce point dans le fichier créé avec la commande écriture fichier
- Répéter ces étapes pour 5 points.
- Arrêter le programme en appuyant sur le bouton STOP.
- Aller voir le fichier texte généré et vous assurez que tout s’est bien enregistré

29
TP #5 Laboratoire d’électronique sur les filtres passifs

Les notions de base en é́lectronique telles que présentées dans le cours font maintenant partie
intégrante du bagage que doit posséder l’ingénieur mé́canique. Parmi ces notions de base, la
compréhension du phénomène de filtrage passif constitue une é́tape de formation très
importante. Dans la présente séance, vous devrez concevoir un filtre RC du premier ordre
et en déterminer la réponse en fréquence. Vous devrez développer votre programme
d’acquisition et de traitement de données sur le logiciel Labview.

Exercice 1
Le but de cet exercice est de concevoir un filtre RC à l’aide de la valise Proto-Board que
vous avez utilisée lors d’une séance précédente.

❒ Le filtre est constitué d’une résistance et d’un condensateur. Il s’agit d’un filtre RC du premier
ordre. Vous devez décoder la valeur de la résistance que l’on vous remettra pour effectuer ce
TP (utilisez le code de couleur décrit dans les notes de cours). Notez cette valeur, elle vous servira
à la fin de la séance.
❒ Le générateur d’onde de la valise Proto-Board est utilisé afin d’injecter un signal sinusoïdal dans
le filtre.
❒ Le signal original doit être connecté au connecteur BNC J1 et le signal filtré au connecteur BNC
J2. Le signal V sera donc envoyé à J1 et le signal V0 sera envoyé à J2. Si on désire
mesurer la tension au point A, on ne peut pas prendre uniquement ce point (en effet, il
faut prendre le point A et la terre). Ici on ne fournit que la valeur du point A à J2 car la
terre du connecteur J2 est déjà connectée à l’interne à la terre que vous avez utilisé sur
le Proto-Board.
❒ Vous devez relier respectivement les connecteurs BNC J1 et BNC J2 aux entrées
analogiques E0 et E1 (qui correspond à ai0 et ai1 dans Labview) du boîtier de
raccordement de la carte d’acquisition de données.

Note: Faites vérifier le circuit avant de procéder à l’exercice 2.

30
Exercice 2
Le but de cet exercice consiste à déterminer le gain de la réponse en fréquence du filtre conçu
à l’exercice précédent. Vous devez écrire un programme avec le logiciel LabVIEW afin de
mesurer le signal sinusoïdal à l’entrée ainsi qu’à la sortie du filtre. Pour une fréquence donnée,
le rapport des amplitudes de ces deux signaux constitue le gain de la réponse en fréquence.
Vous devez effectuer un balayage fréquentiel sur quatre décades (de 1 à 10 000 Hz). Vous
devrez prendre assez de points pour que la courbe soit bien définie, surtout aux alentours de
la fréquence de coupure. De cette façon, vous obtiendrez le gain de la réponse en fréquence
sur une plage suffisante afin de pouvoir déterminer la valeur de la fréquence de coupure du
filtre.

Voici les principaux modules à utiliser:

❒ Sur la valise Proto-Board, fixez l’amplitude de la source de tension à 2 V.


❒ Dans Labview, le programme en entier doit être intégré dans une Boucle While.
❒ Acquisition de d o n n é e s : module Assistant DAQ. Référez-vous à l ’ exercice 1 du TP3, mais
en n’incluant pas de déclenchement.
➠ Imposez les paramètres suivants: nombre d’échantillons 50000, fréquence 50 000 Hz.
➠ Configurez le module Assistant DAQ pour faire l’acquisition de données sur les voies 0 et 1.
❒ Tracez les deux signaux superposés en fonction du temps avec un module Graphe.
❒ Traitez la sortie de la chaîne d’acquisition de données à l’aide des modules Extraire des
informations monotons (voir la section 2.5 dans le guide) et Indexer un tableau. Déterminez
l’amplitude et la fréquence de chacun des signaux et affichez les valeurs d é t e c t é e s .
❒ Calculez le rapport des amplitudes (gain = Asf /Asb = amplitude du signal filtré / amplitude
du signal brut) et transformez-le en dB, gain(dB) = 20 × log(Asf /Asb), puis affichez cette
valeur.
❒ Tracez enfin la valeur du gain en fonction de la fréquence à l’aide du module Graphe XY
Express (voir TP1) ou Graphe XY (voir la section 1.9 dans le guide LabView) et d’un
bouton pour l’enregistrement de chaque point.
➠ Enlever la mise à l’échelle automatique des échelles X et Y.
➠ Choisissez l’option d’échelle logarithmique pour la fréquence.
➠ Imposez l’échelle des fréquences de 1 à 10 000 Hz.
➠ Imposez l’échelle du gain de 5 à -40 dB.

Notez que ce TP sera évalué à la fin de la séance (2.5% de la note finale). La courbe doit
être précise et claire c’est-à-dire définie par plusieurs points et toutes les fonctionnalités
demandées doivent être présentes et fonctionnelles.

À la fin de la séance, avant de sortir du local, vous devrez répondre aux questions
suivantes:
1. Quelle est la valeur de la fréquence de coupure du filtre (point à -3 dB sur le graphe)?
2. Sachant quelles sont les valeurs de la résistance utilisée et de la fréquence de coupure
mesurée, quelle est la valeur du condensateur utilisé ?

31
TP #6 Laboratoire sur la mesure de température:
première partie

Le TP sur la mesure de température comprend deux séances de deux heures chacune. Dans la
première partie, vous devez: i) effectuer l’étalonnage dynamique de différents thermocouples; ii)
fabriquer un thermocouple et faire le nécessaire afin d’en vérifier le bon fonctionnement; iii)
assister à une démonstration traitant de l’utilisation d’un thermomètre infrarouge. Dans la
deuxième partie, vous devrez effectuer l’étalonnage statique de différents types de thermocouple.

Section A
Étalonnage dynamique de thermocouples
Le but visé par l’étalonnage dynamique d’un thermocouple consiste à déterminer sa constante de
temps. Comme on peut assimiler le comportement dynamique d’un thermocouple à celui d’un
système du premier ordre, la constante de temps τ constitue le seul paramètre dynamique
d’intérêt. L’étalonnage dynamique est réalisé en soumettant le thermocouple à une excitation de
type échelon. Selon la théorie présentée dans le chapitre 1 du cours, on sait que pour un temps
t = τ , on observe un signal dont l’amplitude est égale à 63.2 % de la valeur statique. On peut
utiliser cette relation pour obtenir une première estimation de la constante de temps. Une valeur
plus précise devra être obtenue par un calcul de régression des moindres carrés.

Quatre thermocouples de type K dont les diamètres respectifs sont de 0.005, 0.010, 0.020 et 0.032
pouce sont utilisés. L’excitation de type échelon est réalisée en insérant subitement chaque sonde
dans un bassin contenant un mélange d’eau et de glace. Les mesures sont effectuées à l’aide
d’une sonde de référence plongée de façon permanente dans un mélange d’eau et de glace.

Un filtre RC passe-bas du premier ordre est branché au circuit pour atténuer les effets du bruit.
La fréquence de coupure de ce filtre est de 500 Hz.

32
Programme LabVIEW
Le programme doit acquérir le signal sur la voie 0. Le niveau de tension d’un thermocouple est
de l’ordre de quelques millivolts. Pour acquérir le signal avec une bonne précision, la gamme
doit être ajustée sur cette voie entre -50mV et 50mV. La gamme s’ajuste directement à l’intérieur
du VI Express Assistant DAQ. La fréquence d’échantillonnage utilisée est de 10 000 points par
seconde et la taille de chacun des essais est de 30 000 points. Chaque essai a donc une durée de
3 secondes. Les données doivent s’enregistrer dans un fichier LVM (Écrire dans un fichier de
mesure, voir TP3). Une fois les essais complétés pour chaque thermocouple, il faut maintenant
reprendre le thermocouple avec un diamètre de 0.005 pouce, refaire le même essai, mais cette
fois avec une gamme d’entrée de -10V à 10V puis enregistrer les données dans un fichier LVM.

Traitement des données


Il faut ensuite effectuer le traitement des données afin d’identifier la constante de temps de
chaque thermocouple. Il est suggéré de d’abord faire la « Section B » du laboratoire car vous
pourrez faire le traitement des données s’il vous reste du temps par la suite ou après le laboratoire.

Différentes méthodes s’offrent normalement à vous pour faire la régression des moindres carrés
tel que nous avons vu en classe. Vous avez par exemple : Excel avec le solveur, Matlab avec
cftool, Matlab avec la méthode matricielle et Labview. Ici l’équation de régression est de la forme
« 𝑦 = 𝑎𝑒 + 𝐶 ». La composante non-linéaire limite les options. Il vous est donc ici suggéré
d’utiliser soit le solveur Excel, soit Labview, soit les deux pour expérimenter. Des détails sur
chaque méthode sont donnés plus loin. Vous pouvez comparer la constante de temps finalement
obtenue avec l’approximation à 63.2% ainsi que l’allure de la courbe estimée sur les points
mesurés.

Conseils généraux
* Important. Votre enregistrement contiendra deux parties : une température stable, suivi par la
suite de la courbe qui amènera la température progressivement vers la température du bassin
d’eau froide. La partie qui nous intéresse est la seconde partie et il faudra donc ne pas tenir
compte des données de la première partie de la courbe (partie stable) pour ne pas fausser les
données. La courbe qui nous intéresse devrait suivre l’équation d’un système de premier ordre.
Ici nous partons d’une valeur positive pour décroître vers zéro ce qui nous donnera une équation
de la forme 𝑦 = 𝑎𝑒 + 𝐶. Il faudra donc enlever la première partie des données où la
température est stable.

Utilisation de Labview pour la régression


Pour effectuer la régression avec Labview, vous devez d’abord charger votre ficher de données
et construire le diagramme suivant.
* Le petit bloc en bas à droite est : « Express/Manipulation de signaux/Conv. Données dyna»

33
Pour le bloc « Ajustement de courbe », sélectionner « Non linéaire », au moins 200 itérations,
entrer la variable indépendante (x), l’estimation initiale (entrer 0.1, 0.1 et 0.01 pour aider la
convergence) et bien entrer l’expression du modèle non linéaire tel qu’indiqué dans la figure
suivante.

Au final, vous devriez obtenir une courbe tel que montré à la figure suivante avec les différents
paramètres de l’équation.

34
Pour le rapport, pour faire un graphique de qualité en traçant les points expérimentaux et votre
courbe de régression, vous pourriez importer les points dans Excel et reconstruire la courbe
estimée en utilisant les paramètres « a,b,c » retournés par Labview.

Utilisation du solveur Excel pour la régression


Pour importer les données dans Excel, vous pouvez copier-coller tout le contenu du fichier LVM
et supprimer les lignes d’en-tête. Il vous suffit ensuite de monter le fichier Excel avec les
différents paramètres et de lancer le solveur Excel (voir le guide sur MonPortail). Attention, il
vous faudra choisir une précision très petite, dans l’ordre de 0.0000001 afin que la solution
converge bien vers la réponse finale.

Section B
Fabrication d’un thermocouple
Un thermocouple de type K additionnel doit être fabriqué par chaque équipe. On utilise une
torche à acétylène pour faire la fusion entre les deux métaux. L’acétylène est utilisé parce que la
température de la flamme est très élevée (de l’ordre de 3 200 ⁰C). Notons que la température de
fusion de l’alumel est de 1 400 ⁰C et celle du chromel est de 1 430 ⁰C. De plus, l’acétylène brûle
de façon très efficace; on observe 35% de la chaleur disponible dans l’étape de combustion
primaire (chaleur concentrée dans le dard).

À titre comparatif, le propane brûle à environ 2 800 ⁰C et


on observe 11% de la chaleur disponible dans l’étape de
combustion primaire. Il y a donc plus de diffusion de
chaleur dans le panache (combustion secondaire). De plus,
l’acétylène répond le mieux aux conditions de soudage car
il réduit les oxydes qui sont la cause d’une corrosion
ultérieure de la soudure.

35
Lorsque la sonde est réalisée, vous devez la brancher à un connecteur de type K. Vous devez
ensuite vérifier son bon fonctionnement en utilisant la sonde pour faire quelques mesures.
Mesurez en premier lieu la température ambiante des quatre façons suivantes:

1. avec le thermomètre électronique.

2. avec la sonde de référence disposée dans l’eau glacée.

3. avec le module électronique de compensation de jonction froide.

4. avec le thermomètre à l’alcool ou au mercure.


Notez les valeurs mesurées de l’air ambiant selon les quatre méthodes demandées.
* Attention : Lorsqu’on lit la valeur d’un instrument numérique, la valeur affichée varie un peu
et on notera ici une valeur moyenne approximative de la valeur affichée.

Ensuite, faire la lecture de la température d’un bassin d’eau chaude (au lieu de l’air ambiant)
avec les quatre mêmes méthodes. Noter et garder toutes vos mesures (8 au total) pour votre
rapport.

Évaluation du TP
Tel que spécifié dans le plan de cours, vous devez remettre un rapport de laboratoire relatif aux
deux TP portant sur la mesure de température (voir les directives de rédaction de rapport de
laboratoire en annexe des notes de cours).

36
TP #7 Laboratoire sur la mesure de température:
deuxième partie

Dans cette seconde partie du TP sur la mesure de température, vous ferez l’étalonnage statique
de différents types de thermocouple. Vous apprendrez aussi à utiliser une unité d’étalonnage de
précision fonctionnant avec des cellules Peltier et une sonde RTD de référence.

Étalonnage statique de thermocouples


Le but visé par l’étalonnage statique d’un thermocouple consiste à déterminer la relation tension
vs température de ce dernier. Vous devez étalonner des thermocouples de type K, J et E dans les
conditions suivantes.

Pour le thermocouple K : utiliser le module électronique de compensation de jonction froide


Pour le thermocouple J : utiliser la sonde de référence avec Tref = Tamb
Pour le thermocouple E : utiliser la sonde de référence avec Tref = 0 ºC

À l’aide de l’unité d’étalonnage CL550 de la compagnie Omega ou MicroCal T100 de la


compagnie Eurotron, vous ferez l’étalonnage des trois sondes en couvrant la gamme de
température s’étalant de -10 à 80 ⁰C, par pas de 10 ⁰C. Une sonde RTD externe est utilisée comme
sonde de référence. Entre chaque palier de température, il faudra attendre un temps suffisant pour
que le bloc d’étalonnage ait atteint une température stable (idéalement 7 à 8 minutes, mais dans
le cas présent, on accepte 4 à 5 minutes...).

Programme LabVIEW
Le programme d’acquisition de données à utiliser est développé à partir de l’exercice 5 sur lequel
vous avez travaillé lors du TP #4. Il permet de modifier la température de l’unité d’étalonnage
en continu. Le programme doit fonctionner comme suit:

➠ Utiliser le port série COM1.

➠ Initialiser l’appareil en réglant la résolution à 0.01 ⁰C ($1WVAR4 1) et régler l’utilisation de


la sonde RTD externe ($1WVAR8 0).
37
➠ Les données doivent s’enregistrer dans un fichier comprenant quatre colonnes. Le nom des
en-têtes des colonnes sont : TRTD(oC), Type K (V), Type J (V), Type E (V).

➠ Lorsque vous entrez une valeur dans le bloc Temp Set point et que vous cliquez sur Envoyer
la température du Set Point à l’unité, la valeur de la température inscrite dans cette commande
doit être envoyée à l’unité.

➠ En cliquant sur le bouton Écrire les températures dans le fichier texte, une acquisition de
données doit s’effectuer sur les voies 0, 1 et 2 en mode RSE (mode asym. référence). Comme
paramètres d’acquisition, prendre 100 pour le nombre d’échantillons et 50 Hz pour la fréquence.
Avant d’appuyer sur ce bouton, la température de la sonde RTD doit être entrée (cette
température TRTD=Te ne peut pas être lue par LabView, vous devez lire la valeur sur l’unité et la
rentrer manuellement dans la commande LabView). Le programme écrira donc dans le fichier
texte la valeur Tref ainsi que les tensions moyennes (des 100 points acquisitionnés) de chacun des
trois thermocouples reliés à la carte d’acquisition. Pour la moyenne utiliser par exemple
« Express/Analyse/Statistique, et choisir moyenne ».

➠ À chaque fois que l’on clique sur le bouton Écrire les températures dans le fichier texte, les
valeurs doivent s’inscrire sur une nouvelle ligne du fichier. Assurez-vous d’avoir suffisamment
de chiffres après le point.

➠ Ajuster les gammes sur les trois voies d’acquisition entre -50mV et 50mV.

➠ Arrêter le programme en pressant sur le bouton Arrêter.

Pour information, un filtre RC passe-bas du premier ordre, dont la fréquence de coupure est de
6 Hz, est utilisé dans l’électronique du circuit pour atténuer les effets du bruit.

Traitement des données


Tracez les courbes v (mV) vs T (◦C) pour chaque thermocouple.
Présentez quatre graphiques: le premier regroupe les trois courbes expérimentales.
Sur les trois graphiques suivants, présentez la courbe expérimentale de chaque type de
thermocouple (K, J et E) ainsi que la courbe NBS correspondante.
Sur le graphique associé au thermocouple de type J, comme la température de la jonction de
référence est différente de 0 ◦C, ajoutez une courbe correspondant à 𝑣(𝑇) − 𝑣(𝑇 ) . Ceci
permet de “recaler” la courbe NBS de façon à pouvoir la comparer aux données expérimentales
obtenues avec le thermocouple de type J.

Calculez les coefficients d’effet Seebeck obtenus pour chacun des thermocouples. Selon les
tables NBS, notez qu’à une température de 20 ◦C, on obtient les coefficients suivants:

38
Type de Coefficient d’effet
thermocouple Seebeck (µV/◦C)
K 40
J 51
E 62

Évaluation du TP
Tel que spécifié dans le plan de cours, vous devez remettre un rapport de laboratoire relatif aux
deux TP portant sur la mesure de température (voir les directives de rédaction de rapport de
laboratoire sur le site MonPortail).

39

Vous aimerez peut-être aussi