Vous êtes sur la page 1sur 3

Phrases collectées des récits fantastiques

Vous pourrez déplacer les phrases et les regrouper pour rédiger un récit

fantastique sans les modifier.

Vous réaliserez une première de couverture avec une illustration extraite

du Musée d’Orsay et un titre.

Vous intercalerez au moins trois autres illustrations du Musée d’Orsay en

lien avec les phrases.

Je me sentais seul, dans un énorme océan calme qui avait noyé toute

couleur et qui m’avait fait devenir une île étrangement paradisiaque.

C’était une nuit sombre d’hiver, frigorifique, sombre et insonore, plutôt

effrayante qu’inspirante.

Je m’y trouvais avec certaine plaisance à musarder et à batifoler.

Je crus voir le son arriver vers moi tel un serpent rampant.

Plus je m’avançais vers celle-ci, plus elle disparaissait dans la nuit.

Je ramassai le tissu, fit un nœud, l’accrochai dans un arbre, espérant

que quelqu’un me retrouverait le lendemain.

La peur s’empara de mon corps, comme la mort s’empare de la vie.


Dans une obscurité totale, je trouvai une lueur provenant de petites

lumières qui me transperçaient les yeux telle une flèche pointue.

Ce qui était le plus effrayant, c’étaient les arbres qui grinçaient des

dents.

Cette silhouette lugubre et porteuse d’un profond sentiment de tristesse

accompagnée de bourrasques de vent qui paraissaient crier en frottant

les arbres démunis de vie.

Je restais de longues minutes puis allai me replacer derrière ce bout de

mur cassé.

Alors que je pensais être seul dans une forêt ténébreuse, je crus

entendre un bruit.

La peur qui m’envahissait était telle que même le souffle froid du vent

frôlait mes joues me terrorisait.

Je me sentais attiré par cette maison, comme si quelque chose de

mystérieux m’y attendait.

La brume rampait entre les arbres, caressant ma peau de ses doigts

froids, alors que les branches grinçaient comme des âmes en peine.

Je décidais de rentrer chez moi car j’avais froid et la nuit noyait le parc

dans l’obscurité.

Le vent soufflait et les feuilles des arbres dansaient.


J’aperçus des ombres qui dansaient dans le recoin des murs.

Les arbres, étrangement déformés, semblaient me murmurer des secrets

depuis longtemps oubliés.

De nombreuses larmes perlèrent sur mon visage laissant un goût amer

sur ma langue.

Lorsque j’entrai, je remarquai un miroir inondé par la buée et la vision de

moi-même y était trouble et lointaine.

Puis, tout à coup, le beau jour fut transformé en un jour sombre, aussi

noir que la roche et aussi inquiétant que cette effrayante demeure.

Je fus émerveillé par cette présence presque féerique.

Il y avait une écriture incompréhensible.

Devenais-je fou ? Depuis quand étais-je dans ce parc ? Je ne sais plus

rien, j’ai tout oublié.

Je levai les yeux pour le savoir mais ils rencontrèrent le soleil, la lune, ou

peut-être les lampadaires.

Vous aimerez peut-être aussi