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TEXTE-SUPPORT N°1 : le résumé de texte La démission familiale

Dans les grandes agglomérations, les jeunes sont de moins en moins enracinés
dans leur famille. En effet, celle-ci est souvent absente. Retenu par le travail, les
transports, la fatigue. De plus, la collectivité a créé ou développé des institutions qui
attirent les jeunes : l’école, le stade, le foyer, l’organisation de loisirs. L’éducateur et
l’animateur assistent les parents dans leur rôle éducatif et insensiblement, ils
peuvent se substituer à eux si les parents n’y prennent pas garde. Ajoutons à cela,
que, le logement familial exigu, bruyant est souvent fuit par le jeune qui n’y trouve
pas l’espace adapté à ses jeux, à son besoin d’activité et souvent les parents, en
quête de tranquillité encouragent cette fuite.

Alain Peyrefitte,Réponse à la violence


- Résumez ce texte informatif en le réduisant au 1/3 de son volume initial.

L’HARMATTAN
L’harmattan est un vent mi- froid, mi- chaud qui souffle pendant les mois de
décembre, janvier et février. Il va généralement du nord au sud. Rien ne résiste à
ses effets ; les meubles, les boiseries craquent toute la journée, gémissant et
finissant par se fendre de tous côtés : tous les endroits collés s’entrouvrent, les
papiers, les livres et les cartons, les cuirs, la paille se roulent et se tordent sous un
rétrécissement général. La peau humaine, elle-même, malgré ses propriétés
élastiques et onctueuses, n’est pas exempte de l’influence de l’harmattan ; les
cartilages du nez et le bord des narines sont les premiers à ressentir son action ; on
y éprouve une cuisson qui devient douloureuse. La transpiration s’arrête ou diminue,
et la peau des parties exposées à l’air devient sèche et polie. Pendant l’harmattan,
les lagunes se dessèchent et baissent avec une rapidité remarquable ; les eaux
stagnantes, les marécages disparaissent complètement ; l’agriculture est
suspendue.

E.FOA LE DAHOMEY (163 mots)

QUESTIONS
1) Donnez trois conséquences de l’harmattan !
2) Quelle est la direction de celle-ci ?
3) Résumez ce texte au 1/3 de son volume initial ! (une marge de + ou – 10% est
tolérée)
L’école occidentale
Tidjou, le fils du grand commerçant Sotigui venait de terminer brillamment son cycle
primaire. Il devait maintenant intégrer l’École Primaire Supérieure. Mais son père oppose un
refus catégorique à cette possibilité. Sa mère, indignée, décide de rencontrer Diallo afin que
ce dernier dissuade son homme.
Le vieux Diallo se leva tout droit après avoir écouté sa visiteuse, fit quelques pas en
direction du marché et finit par y entrer. […] Il revint la tête entre les épaules de son burnous
marron en poil de chèvre. La chaleur ne semblait lui causer aucun désagrément dans cette
tenue d’un autre âge. Il s’assit et attaqua aussitôt :
-[…] Comment veux-tu que nous allions apprendre quelque chose chez ces ingrats qui
nient jusqu’à l’existence de leur créateur? Nous refusons de le faire, nous disons également
non pour notre progéniture […].
-Mais compagnon, ne vois-tu que le monde change en faveur de ces gens-là ? Vous
achetez leurs marchandises. Tu es là toi-même assis à la terrasse d’un des leurs, ta machine
vient de chez eux, ils apprennent à ton neveu à réparer les vélos et même ces gros camions
qui nous transportent. C’est le commis de cette boutique qui rédige tes lettres, qui lit celles
que tu reçois. Tu n’as pas de secret pour lui, toi et celui à qui tu écris et qui t’écrit. Ah !si tu
savais lire et écrire dans leur langue ! ta vie privée serait un secret rien que pour toi seul.
Personne ne saurait que tu dois une somme importante à Mohamed qui t’a insulté dans cette
lettre, celle-là même qui est posée sur la rallonge de ta machine. Comment je l’ai su ? Grâce
à celui qui l’a lue pour toi. Tu vois, rien n’est caché…
-Tais-toi, impie ! Moi, je parle et écris l’arabe; je suis un fin lettré et c’est par la faute de
ces Blancs-là que toutes nos choses cachées sont révélées aujourd’hui au grand public. Ces
maudites gens qui m’écrivent dans la langue des Blancs sont des mécréants, des aliénés,
des complexés et des illettrés.
-Pourtant, ils occupent des postes enviés.[…] Si vous, ton ami et toi, ne laissez pas vos
enfants aller à leur école, ils seront ici sous vos yeux les esclaves des enfants de vos
esclaves, vous serez tous leurs boys. As-tu pensé à cela ? répliqua la vieille. Et comment
voulez-vous combattre ces gens si vous ne les connaissez pas, si vous n’apprenez pas à
connaître leurs points faibles ? Sans compter qu’aucun de nos enfants n’aura un travail
lucratif. Ils seront de simples mendiants, narrateurs du Saint Coran, prédicateurs et autres.
-Ma vieille, répondit Diallo, une seule phrase pour terminer notre entretien : « La poule
n’a pas de mamelles, mais Allah nourrit ses enfants !!! ».
Sur ce, il se leva et lui signifia qu’elle pourrait donc elle-même aller convaincre son
homme.

Mamadou Papa DEM, C’était hier, Ed. Edilis, 2002, Pp 36 à 38


Les mendiants
Et ce jour encore, lorsque Kéba Dabo a raccompagné ses chefs de brigades et
que, rayonnant de joie, il s’est arrêté devant le bureau de sa secrétaire en lui
disant :
- cette fois, nous réussirons ! Nous les aurons !
Sagar lui répondit :
- tu sais, Kéba, tu perds ton temps avec les mendiants. Ils sont là depuis nos
arrière-arrière-grands-parents. Tu les as trouvés au monde. Tu les y laisseras. Tu
ne peux rien contre eux. Quelle idée d’ailleurs de vouloir les chasser ? Que
t’ont-ils-fait ?
- tu ne peux pas comprendre cela, Sagar… ne ressens-tu rien lorsqu’ils
t’abordent… non, ils ne t’abordent pas, ils t’envahissent, ils t’attaquent, ils te
sautent dessus ! Voilà, ils te sautent dessus ! N’éprouves-tu rien lorsqu’ils te
sautent dessus ?
Sagar sourit, lisse sa noire chevelure frisée avec ses deux mains, arrange son
décolleté.
- que veux-tu que j’éprouve ? Si j’ai de quoi leur donner, je ne leur donne, sinon
je continue mon chemin. C’est tout. Et puis, la religion recommande bien que
l’on assiste les pauvres ; comment vivraient-ils autrement ?
- La religion prescrit l’aide aux pauvres, mais elle ne leur dit pas de priver leur
prochain du repos. Tu entends, tu comprends cela ? C’est toi et les gens comme
toi qui encourages ce fléau. La religion a-t-elle jamais béni l’homme qui se
dépouille de toute vergogne ?
Sagar éclate de rire en faisant claquer ses deux mains à plusieurs reprises. C’est
plus fort qu’elle. Elle ne pas concevoir que quelqu’un soit si passionné pour une
banale histoire de mendiants. Elle trouve Kéba de plus en plus extravagant.
- Mais dis-moi, Kéba, je ne te demande qu’une chose : comment vivraient-ils
s’ils ne mendiaient pas ? Ah ! Dis-moi encore ceci : à qui les gens
donneraient-ils la charité, car il faut bien qu’on la donne, cette charité qui est un
précepte de la religion ?
Kéba ne répond pas ; il n’aime pas chercher des réponses à ces questions ; il
préfère les éluder, car la véritable affaire pour lui est de dégager les voies de
circulation pour exécuter l’ordre de ses chefs et de cette nausée que provoque en
lui la vue des mendiants.
Aminata Sow Fall, La Grève des Battù, NEA, 1979
Texte 2 : Paye la dot !
(Lakounlé, l’instituteur un peu original et qui veut changer le monde, est amoureux de Sidi,
la beauté du village.)

Lakounlé : O Sidi, voue-moi ton immortel amour et je dédaignerai les sarcasmes de ces
esprits de brousse qui ne savent pas ce qu’ils font. Jure, Sidi, jure que tu seras ma femme et je
ferai face à la terre, au ciel, et aux neuf cercles des enfers.
Sidi : Voilà que tu recommences ! Pour la moindre chose, tu te mets à caqueter comme un
cacatoès. Tu causes, tu causes, et tu me casses les oreilles de mots qui font le même ronron et
qui n’ont ni queue ni tête. Je te l’ai dit et je te le répète : je t’épouse aujourd’hui, la semaine
qui vient, ou n’importe quand tu voudras. Mais il faut d’abord que ma dot soit versée. Ah, ah
! tu tournes les talons, maintenant ! Je te l’ai pourtant dit, Lakounlé, il faut que j’aie la dot
entière. Voudras-tu faire de moi un objet de risée ? Bon, agis comme il te plaît. Mais Sidi ne
veut pas se transformer elle-même en crachoir recueillant les mépris du village !
Lakounlé : Que leurs crachats retombent sur ma tète !
Sidi : Ils diront que je n’étais pas vierge, que j’étais forcée à vendre ma honte en t’épousant
sans dot.
Lakounlé : Coutume sauvage, barbare, démodée, rejetée, dénoncée, maudite, excommuniée,
archaïque, dégradante, humiliante, innommable, inutile, rétrograde, aberrante, imbuvable !
Sidi : As-tu vidé ton sac ? Pourquoi t’arrêtes-tu ?
Lakounlé : Pour le moment, je n’ai que le petit Larousse de poche. Mais j’ai commandé le
grand. Attends et tu verras.
Sidi : Paye seulement la dot.
Lakounlé (dans un cri) : Ignoble, infâme, ignominieuse coutume, couvrant notre passé de
honte aux yeux de l’univers. Sidi, si je cherche une épouse, ce n’est pas pour la voir peiner à
mon service, faire la cuisine, frotter par terre, et pondre des enfants à la douzaine…
Sidi : Dieu te pardonne ! Est-ce que tu te mettras à bafouer la maternité chez la femme ?
Lakounlé : Bien sûr que non, je voulais seulement dire …O Sidi, je désire me marier par
amour. Je cherche une compagne pour la vie.
(Sur un ton prédicateur) « Et l’homme s’attachera à la femme, et les deux ne feront plus
qu’une seule chair. »
Sidi, dans le besoin je cherche une amie, une coéquipière pour la course de l’existence.
Sidi (sans plus prêter attention, profondément occupée à compter les grains de collier de son
cou) : Alors, paye la dot.
Lakounlé : Fille ignorante, ne peux-tu rien comprendre ? Payer la dot, ce serait acheter une
génisse à l’étal du marché. Tu serais mon cheptel, ma pure propriété. Non, Sidi !

WOLE Soyinka, Le lion et la Perle, Editions CLE


Texte 4 : Diattou l’occidentale

À son retour d’Occident, lorsqu’elle était partie cherchée Nalla, elle avait
débarqué en mini-jupe. Son accoutrement et ses cheveux coupés ras, avaient
scandalisé les villageois. La stupeur n’était pas encore passée qu’elle osa se
promener dehors en pantalon, cigarette aux coins des lèvres. Les villageois,
en observant ses fesses en forme de calebasses moulées dans le pantalon,
et en les voyant rebondir lorsqu’elle marchait, avaient pensé que Diattou leur
jouait une scène de dérision. Mais ils n’en avaient pas ri. Une profonde
secousse les avait ébranlés et en premier lieu, Mame Fari.
-Diattou as-tu tout ton esprit ? avait demandé sa mère.
Ses éclats de rire avaient résonné dans le ventre de Mame Fari comme une
insolence. Elle n’avait pas perçu l’horreur qu’étalait le visage de sa mère.
-Bien sûr que j’ai tout mon esprit ! Pourquoi tu me le demandes ?
-Ta mise est indécente, ma fille…que diront les gens ?
-Mais ils n’ont rien à dire ! Ce que je fais ne les regarde pas. Est-ce que
je me mêle de leurs affaires ?
-C’est notre tradition de nous regarder et de nous redresser
mutuellement, ma fille.
-Le monde n’est plus ce qu’il était hier. Personne ne peut arrêter le
progrès. Il faut vivre dans son siècle sous peine de s’éteindre. Notre siècle,
c’est celui du progrès et de la liberté.
Mame Fari n’avait pas eu le courage de rapporter cette conversation.
Elle avait senti que la colère grondait dans les cœurs. Et aussi l’indignation.
Le conseil des anciens avait été réuni.
-Je ne vous appartiens pas, avait dit Diattou, sans pudeur et sans le
moindre respect pour ces braves laboureurs aux mains calleuses et à la barbe
blanche. Vous n’êtes ni mon père ni ma mère, vous n’avez donc pas à vous
mêler de mes affaires…je suis grande maintenant. Je suis majeure. Je peux
disposer de ma personne comme je l’entends. Personne n’est mon tuteur.
-le diable sera ton tuteur, avait dit le vieux Madiodio courbé sous ses
quatre-vingt-treize ans.

Aminata Sow Fall, L’appel des arènes, Editions NEA


Texte 5: Il faut partir

(La scène se passe dans un village africain. Un barrage doit être construit par
le gouvernement. Cela a pour conséquence le déplacement du village.)

N’Da – Penses-tu que notre intérêt à tous soit de quitter ce village où


reposent les ancêtres qui veillent sur nous ? Penses-tu que quitter ce village
où nous avons toujours vécu heureux soit dans notre intérêt ?
N’Douba– Moi aussi je connais la peine que j’aurais à quitter ces lieux. Je
sais le grave choc que notre départ implique. Je ressens le vide qui va nous
habiter les premiers temps de notre départ. Je sais les bouleversements que
cela va provoquer dans notre vie quotidienne.
Pourtant, quand je regarde l’avenir qui nous est réservé, je réponds sans
hésiter que notre intérêt se trouve dans le départ.
Oui, il faut partir. Vous voyez vous-mêmes que notre village ne peut plus vivre
comme autrefois. Nos habitudes les plus naturelles ont été faussées. Pour
vivre maintenant, on ne peut plus se contenter des simples poissons du
fleuve, des bananes et des tubercules des champs. Il faut acheter du riz, du
sucre, il faut du pétrole pour nos lampes ; il nous faut de bonnes machettes
pour travailler nos champs, des filets résistants pour la pêche. Regardez donc
les pagnes que vous portez : ils sont faits par des machines.
(Murmures d’approbation dans l’assemblée)
Malgré nous, nous sommes embarqués dans ce monde où il faut tout acheter
au prix qu’on nous impose. Voilà, Anoh, ce monde ne nous permet plus de
vivre isolés. Nous ne pouvons pas nous suffire tout comme les autres ne
peuvent pas se suffire eux non plus. Il nous faut donc apprendre avec ardeur
ce qu’ils savent de plus que nous.
Et il faut partir avec conviction et enthousiasme.

Amadou Koné, Le respect des morts, Acte 3, scène 3, éd. Hatier


International, 1980
Texte 6 : Les craintes d’un mari

Malimouna préparait son intervention. Il fallait qu’elle ait des arguments de


taille, et qu’elle s’appuie sur des preuves indiscutables. Elle se rappelait son
impuissance, en France, face au douloureux problème de Fanta. Malimouna allait
témoigner. Elle allait parler de sa propre expérience. Elle allait annoncer
publiquement qu’elle n’était pas excisée et qu’elle n’en était pas pour autant une
débauchée. Elle allait parler de son mariage. ( …). Elle allait…La porte de la
chambre claqua, et Malimouna se retourna en sursautant. Karim était debout
devant elle et la regardait, l’air courroucé.

Tu n’en as pas marre de jouer les vedettes ? lança-t-il, en gesticulant.


Malimouna par ci, l’AAFD par là… J’en ai par-dessus la tête ! A partir
d’aujourd’hui, je veux que tu arrêtes toutes ces simagrées et que tu reviennes
un peu sur terre. Tu penses peut-être que tu as le pouvoir de changer le
monde ?
Il y a un début à tout…
Bon, eh bien, moi, j’en ai marre de m’entendre appeler « Monsieur Malimouna
». C’est moi l’homme, et je voudrais que tu te fasses un peu discret. Tu vas
donner aux gens l’impression que tu me mènes à la baguette. Aie une attitude
un peu moins agressive, un peu plus femme.
Il ne s’agit pas de nous dans tout ceci. Il s’agit d’aider les femmes dans leur
oppression quasi-quotidienne… En fait, tu sais tout ça… Bon excuse-moi…
on en reparlera un peu plus tard si tu veux bien. J’ai mon meeting dans deux
jours et je ne suis pas tout à fait prête. Je dois témoigner, il faut que je sois
calme et sereine.
Témoigner ? Témoigner de quoi et pourquoi ?
Témoigner de mon histoire, du viol dont j’ai été victime, du mariage forcé, du
fait que je ne sois pas excisée, et que je me sois pourtant mariée et que j’aie
eu des enfants…
Tu es folle ? Je te l’interdis !... Ce n’est pas digne d’une femme de se mettre
ainsi à nu devant tout le monde. Tu penses à moi, et aux enfants ? Je ne veux
pas que mes parents apprennent tout ceci ! Tu te rends compte ! Comment
vais-je expliquer que je me sois marié avec ma femme non excisée ?

Malimouna sentait le sang bouillir dans ses veines. Mais il ne fallait pas
qu’elle s’énerve, cela ne ferait qu’envenimer les choses.
Tu veux que je sois la risée de tous ? tempêtait encore Karim, hors de lui.

Fatou Kéita, Rebelle.


Qu’est-ce que la couche d’ozone ?

La couche d’ozone est une couche de gaz présente naturellement


dans l’atmosphère.
La couche d’ozone est une couche de l’atmosphère située entre
20 et 50 km d’altitude. Mais plus de 90% de la quantité d’ozone se situe
entre 20 et 30 km d’altitude. Elle est donc très fragile du fait de sa très
faible concentration. En effet, la couche d’ozone est créée par l’action de
certains rayons du soleil appelés ultraviolets (UV).

D’abord, ces rayons cassent les molécules d’oxygène (o2)

présentes dans l’atmosphère.


Ensuite, ces molécules d’oxygène cassées s’associent alors entre

elles pour former de l’ozone (O3). L’ozone se forme plus facilement au

niveau des régions tropicales (régions ou l’intensité du rayonnement


solaire est plus forte), mais les vents de l’atmosphère transportent
l’ozone tout autour du globe.
Au final, le phénomène naturel de formation et de destruction de la
couche d’ozone permet d’avoir un taux d’ozone relativement constant
dans le temps. C’est le cas depuis plusieurs millions d’années.
En réalité, la couche d’ozone est indispensable aux êtres vivants :
elle stoppe les rayons ultraviolets que nous envoie le soleil. Ces
ultraviolets sont extrêmement dangereux pour les hommes parce qu’ils
provoquent notamment des cancers de la peau. L’absence de couche
d’ozone serait donc catastrophique pour l’ensemble des être vivants.

Extrait de L’encyclopédie Encarta Junior 2007


TEXTE Support: Le séisme
Un séisme ou tremblement de terre est le résultat de la libération brusque d'énergie
accumulée par les contraintes exercées sur les roches. Le résultat de la rupture des roches en
surface s'appelle une faille. Le lieu de la rupture des roches en profondeurs se nomme le
foyer. Plus rares sont les séismes dus à l'activité volcanique ou d'origine artificielle
(explosions par exemple). Il se produit de très nombreux séismes tous les jours, mais la
plupart ne sont pas ressentis par les humains. Environ cent mille séismes sont enregistrés
1
chaque année sur la planète . Les plus puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes

naturelles les plus destructrices. La science qui étudie ces phénomènes est la sismologie
(étudiée par des sismologues) et l'instrument d'étude principal est le sismographe (qui produit
des sismogrammes).
Un séisme ou un tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il
provient de la fracturation des roches en profondeur. Cette fracturation est due à une grande
accumulation d'énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où
le seuil de rupture mécanique des roches est atteint.
La croûte terrestre est constituée de plusieurs grandes plaques qui évoluent les unes par
rapport aux autres : certaines s'écartent, d'autres convergent, et d'autres coulissent. Environ
90% des séismes sont localisés au voisinage des limites de ces plaques.
Alors qu'en profondeur, les plaques se déplacent régulièrement de quelques millimètres
à quelques centimètres par an, dans la partie supérieure de la croûte terrestre (30 premiers
km), ce mouvement n'est pas continu. Les failles peuvent rester bloquées durant de longues
périodes, tandis que le mouvement régulier des plaques (convergence ou divergence) se
poursuit.

Schématiquement le scénario est le suivant : la région de la faille bloquée se déforme


progressivement (déformation élastique lente) en accumulant de l'énergie, jusqu'à céder
brutalement ; c'est la rupture sismique, les contraintes tectoniques se relâchent, la faille est à
nouveau bloquée, et le cycle sismique recommence.

Source : www.futura-sciences.com
Masque Baoulé de la région de Bouaké

L'institution du masque n’existait pas chez les Baoulés avant la migration qui les a

conduits du Ghana en Côte d'Ivoire sous la conduite de la Reine Pokou.

Goli, masque d'origine Gouro, est un masque-heaume en forme de tête de buffle qui ne

sort que pour les grandes occasions. Goli est le fils de Nyamien, le dieu du ciel. Il est aussi le

père de Kplé-Kplé. Goli est une divinité protectrice. Il fait partie des Amouins, les grands

masques Baoulés. Le Goli et le Kplé-Kplé sont Akan.

Le porteur du masque Goli est un initié plongé dans un sommeil hypnotique. Son

costume se compose d'une grande cape, d'une jupe en fibres de raphia, de grelots aux pieds et

il porte une peau de panthère sur le dos.

Les masques-heaumes en forme de gros animaux sont appelés Banun Amuin (amuin de

la forêt) ou Amuin Yaswa (amuin mâle). Ces masques de danse incarnent un des dieux les

plus terrifiants. Le terme Amuin désigne un art religieux qui englobe tous les pouvoirs et les

objets soumis au sacrifice sanglant (en général des poulets) et qui peut entraîner la mort de

quiconque offenserait ses lois. La forme de ces masques, leurs noms et l'ordre des danses où

ils sont portés varient d'un village à l'autre, mais ils ne doivent pas être vus par les femmes et

les étrangers.

Leurs danses, exécutées lors des funérailles des hommes ou pour assurer la protection du

village, durent en général toute la nuit. Ils ont leurs sanctuaires dans la forêt. Les masques

Bonun Amuin, ou Amuin Yaswa, " Dieux des hommes", ainsi que les observances religieuses

qui leur sont associées, sont identifiées à la virilité, à la forêt, à la rudesse de la nature. Ils

personnifient la nature dangereuse et implacable.

SOURCE : Wikipédia
LA FETE DES IGNAMES

Chaque année, au mois de février, se réunissent à Abengourou les onze


tribus ayant formé le royaume Akan de l’Indénié, pour la fête des ignames.
En effet, ce tubercule, inconnu en Côte d’Ivoire avant l’immigration des Akan,
fut apporté du Ghana par ce derniers parce qu’il les préserva de la famine pendant
la traversée de la grande forêt.
La veille de la cérémonie, les tam-tams et les oliphants (défenses
d’éléphants) tonnent car c’est la fin d’une année et le commencement d’une autre.
Le même jour, les tisons de feu sont remplacés, ainsi que l’eau des « canaris ».
Puis a lieu une procession, conduite par le roi, la tête et les bras fermés d’or. Il est
suivi par tous les notables.
On lui présente les chaises royales (symbole du pouvoir royal), recouvertes
d’un linceul et les femmes vêtues de blanc de fidélité au trône.
Après l’entrée dans la cour de sa demeure, le roi, la reine et un certain
nombre d’initiés, c’est-à-dire ceux à qui on a appris les règles d’une telle cérémonie
exécutent la danse du « kinian-kpli ».
Après une aspersion purificatrice, a lieu la présentation des chaises (chacune
représente un souverain dont le rège et la vie ont été particulièrement exemplaires),
sur lesquelles sont offerts les sacrifices. Une partie des offrandes est ensuite brûlée
tandis que le reste est consommé par les participants pour symboliser l’union des
vivants et des morts.
La cérémonie proprement dite est achevée, mais la fête continue.

Mylène Rémy, La Côte d’Ivoire aujourd’hui, éd. J.A., P. 45


La neige

La neige est d'abord une forme de précipitation naturelle constituée de


glace cristallisée et agglomérée en flocons pouvant être ramifiés d'une infinité
de façons. Puisque les flocons sont composés de petites particules, ils peuvent
avoir aussi bien une structure ouverte et donc légère qu'un aspect plus compact
voisin de celui de la grêle, même si celle-ci n'a rien à voir dans sa formation. La
neige se forme généralement par la condensation de la vapeur d'eau dans les
hautes couches de l'atmosphère et tombe ensuite plus ou moins vite à terre selon
sa structure.
La neige est aussi le dépôt de cette précipitation sur le sol ou sur un
obstacle avant le sol (toit, arbre,) : c'est le manteau neigeux. Elle est alors
constituée d'un ensemble de glace et d'air, avec parfois (si température proche
de 0°C) de l'eau liquide.
Les canons à neige produisent de la neige artificielle, en réalité de
minuscules grains de glace proches de la neige fondue. Cette technique est
utilisée sur les pistes de ski intérieures, mais aussi dans les stations de sports
d'hiver pour améliorer l'état des pistes.
Des études récentes ont montré que certaines bactéries (dites glaçogènes)
jouent un rôle important dans la formation des cristaux de glace ou de neige.
Ces bactéries sont normalement épiphytes (pseudomonas sp. par exemple) mais
peuvent parfois être pathogènes. Elles sont identifiées dans de nombreux
échantillons de neige en France, en Amérique du Nord et en Antarctique.

wikipedia
TEXTE Support: LA FÊTE DE GÉNÉRATION CHEZ LES ÉBRIE

La fête de génération chez les Tchaman appelés Ebrié consiste globalement en

une série de procession de jeunes initiés à travers le village d’Anoumabo. Ces

jeunes âgés d’au moins vingt ans, qui sont parés d’ornements traditionnels, doivent

exécuter autour de leur chef, les pas de danse guerrière (celle-ci est définie par un

ensemble de gestuels connus des seuls initiés). C’est un grand moment de ferveur

et de communion dans la communauté Ebrié.

La fête de génération est avant tout une initiation, un service militaire qui

consacre l’entrée du jeune homme dans le cercle des adultes. Le jeune qui acquiert

la majorité (20-21 ans), quitte la tutelle parentale et peut être associé à toutes les

prises de décision qui engagent le destin de la communauté. La fête de génération

règlemente également la succession des générations au pouvoir. On distingue la

génération Tchagba, Bléssoué, Gnando, Dougbo. À chacune de ses grandes

classes de générations, il faudra associer des sous-catégories Djéhou, Dogba,

Agban, Assoukrou, selon l’âge des initiés. La prise de pouvoir obéit à un système

de rotation. « Pour que le pouvoir passe d’une génération à l’autre, il faut environ

quatre vingt à cent ans ».

Enfin, la fête de génération est une exclusivité culturelle des Tchaman. C’est

donc une fête réservée aux Ebrié. Cependant, vu les brassages sociaux issus de

mariages mixtes, la cérémonie est aussi ouverte aux métis et autres personnes

étrangères parfaitement intégrées à la communauté autochtone. Toutefois, tout le

monde peut assister sans risque aux cérémonies et rites traditionnels.

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