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Exercise 1.
1. Réaliser trois itérations de la méthode de la dichotomie pour les fonctions données et pour les intervalles indiqués.
2. Pour chaque fonction, déterminer le nombre d’itérations nécessaires pour obtenir une précision à 10−5 .
(a) f (x) = −0.9x2 + 1.7x + 2.5 pour x ∈ [2.8; 3.0]
1−0.61x
(b) f (x) = x pour x ∈ [1.5; 2.0]
(c) f (x) = 2
x |sin(x)| − 4.1 pour x ∈ [0.; 4.]
(d) f (x) = x6 − x − 1 pour x ∈ [1; 2]
Exercise 2.
1. Réaliser trois itérations de la méthode de la fausse-position pour les fonctions données et pour les intervalles indiqués
dans l’exercice précédent.
2. Pour chaque fonction, déterminer le nombre d’itérations nécessaires pour obtenir une précision à 10−5 .
Exercise 3.
On considère le polynôme p(x) = (x2 − 9)(x2 − 16).
1. Déterminer les racines simples du polynôme.
2. Déterminer vers quelle racine convergeront les méthodes de la dichotomie et de la fausse position pour les intervalles
suivants:
(a) [−3.5; 3.]
(b) [−5.; 5.]
Exercise 4.
Dans un problème d’alignement de planètes, il est possible de montrer que l’alignement se produit lorsque le sinus de
l’angle entre les deux vecteurs positions des planètes est nul.
L’angle θ étant définit entre deux veteurs →
−
u et →
−v par
||→
−
u ×→ −
v ||
sin(θ) = →
||−
u ||||→
−
v ||
Est-il possible d’utiliser la fonction définit par
||→
−u ×→ −v ||
f (x) = →− →
−
|| u |||| v ||
pour déterminer l’alignement par la methode de la dichotomie ?
1. Si oui, justifier.
2. Si non, justifier et proposer une fonction alternative
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Exercise 5.
Les applications suivantes sont-elles contractantes:
1
(a) f1 (x) =
2x
(b) f2 (x) = [x]3/2
1
(c) xn+1 =
p + xn
Exercise 6.
On souhaite résoudre, par une méthode du point fixe, l’équation du second degré
x2 − 2 = 0
Exercise 7.
On souhaite étudier, pour λ ∈ R les points fixes de
g(x) = λx(1 − x)
Exercise 8.
2
Soit la fonction f (x) = (x + 2) 5 .
1. Déterminer, de manière analytique,l’unique racine de f .
2. En appliquant la méthode de Newton, peut-on déterminer cette racine?
3. Justifier.
Exercise 9.
Soit la fonction f (x) = 1/2x2 − sin(x).
Appliquer la méthode de la sécante 3 fois à partir de x0 = 1.5 et x1 = 2.0.
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Exercise 10.
L’équation de Manning permet de calculer le débit Q d’un canal ouvert de pente S0 ayant une rugosité caractérisée par
un paramètre n appelé coefficient de Manning. Plus le coefficient de Manning est grand, plus la surface est rugeuse.
L’équation de Manning s’écrit
1.0 A5/3 p
Q= S0
n P 2/3
avec A la surface de la section du canal et P le périmètre de la section du canal.
On suppose que le canal à une section trapézoïdale. On a donc les formules suivantes pour A et P
A = (b + zy) ∗ y
p
P = b + 2y 1 + z 2
Cas b y nz S0 Q
1 0.6 1.5
0.012 0.001 0.2
2 1.5 0.5
0.023 0.00001 0.15
3 0.5 0.25 0.01 0.001 0.35
4 1.4 0.4 1 0.0001 0.6
5 1.2 0.6 0.5 0.018 0.8
6 0.6 0.3 0.75 0.015 0.0001
L’objectif de cet exercice est de compléter le tableau en utilisant diverses méthodes de calcul de zéros de fonctions.
Pour chaque méthode, vous devez expliquer votre démarche et éventuellement donner les résultats intermédiaires ainsi
que l’erreur attendue.
L’équation de Manning peut s’écrire sous la forme
1.0 A5/3 p
0= S0 − Q
n P 2/3
Exercise 1.
(a) xn = 2.9, 2.85, 2.875. 14 itérations sont nécessaires pour atteindre la précision.
(b) xn = 1.75, 1.625, 1.6875. 15 itérations sont nécessaires pour atteindre la précision.
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(c) xn = 2.0, 3.0, 3.5. 18 itérations sont nécessaires pour atteindre la précision.
(d) xn = 1.5, 1.25, 1.125. 16 itérations sont nécessaires pour atteindre la précision.
Exercise 2.
(a) xn = 2.85795, 2.86003, 2.86010.
(b) xn = 1.67, 1.64195, 1.63957.
(c) xn = 1.35438, 1.94633, 2.08407.
(d) xn = 1.01613, 1.03067, 1.04372.
Il n’y a pas de méthodes pour évaluer le nombre d’itérations nécessaires pour atteinde une certaine précision. On peut juste
dire que la convergence est linéaire.
Exercise 3.
1. Les racines simples sont −3, 3, −4, 4.
2. Pour la dichotomie et pour la fausse position
(a) 3 et 3
(b) La fonction est paire sur un intervalle centré en 0. Il n’y a pas de solutions.
Exercise 4.
1. On écrit →
−
u = (u1 , u2 )t et →
−
v = (v1 , v2 )t . On a donc que ||→
−u ×→ −v || = |u1 v2 − u2 v1 | et f (t) ≥ 0. La fonction f ne
change pas de signe sur l’intervalle, et il n’est donc pas possible d’appliquer une méthode de recherche de zéro.
2. On va donc modifier la fonction afin de pouvoir utiliser la dichotomie. On pose
(u1 v2 − u2 v1
g(x) =
||→
−u ||||→
−
v ||
La fonction g change de signe, et on peut donc appliquer une méthode de recherche de zéro.
Exercise 5.
Une application F est dite contractante si il existe ρ ∈ (0, 1) tel que ∀x, y ∈ I 2 ⊂ R,
(a) Soient x, y ∈ R2 .
On a que
1 1
|g(x) − g(y)| = | − |
2x 2y
y−x
=| |
2xy
|y − x|
=
2|xy|
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Donc g est k-lipschitzienne avec k < 21 sur [1; ∞[. g est donc contractante sur [1; ∞[.
Une seconde méthode par le théorème des accroissements finis: Tout d’abord, on regarde la dérivée de g.
1
g 0 (x) = −
2x2
|g(x) − g(y)|
≤k
|x − y|
Si on considère l’intervalle ]0.71, ∞[, alors on a que |g 0 (x)| ≤ k < 1. Donc, g est k-lipschitzienne , avec k < 1.
(b) Soient x, y ∈ R2 . On a que
Si p > 1, g est k-lipschitzienne avec k < 1 pour x ∈ R∗+ . Donc la suite est contractante.
Exercise 6.
√
2
1. |g 0 (x)| = |1 − 2px| < 1 soit 0 < p <
2
2. La convergence est quadratique.
3. Divergence.
Exercise 7.
λ−1
1. Les points fixes sont r1 = 0 et r2 = .
λ
2. r1 est un point fixe attractif pour λ dans (−1, 1). r2 est un poin fixe attractif pour λ dans (1, 3).
3. La convergence est quadratique pour λ = 0, avec g(x) = 0. La convergence est également quadratique pour λ = 2.
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Exercise 8.
Exercise 9.
x2 = 1.433812, x3 = 1.413777 et x4 = 1.404629.
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