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Le torseur des efforts extérieursR exercés sur la face supérieure x3 = l est un couple de moment M~e3 , avec
M = Kα d’une part et M = 2 S φds d’autre part.
→
− −−→
En chaque point de S, le cisaillement maximal est donné par |Ft |max = || grad φ ||. Pour que le matériau
→
−
reste élastique, le critère de Tresca suivant doit être satisfait : maxS |Ft |max ≤ σS .
a) Ecrire le système réduit à résoudre, posé sur le domaine S1 défini par −0.5 < x, y < 0.5.
1
R
b) Exprimer le module de rigidité à la torsion K en fonction de l’intégrale I = S1 P (x, y)dxdy.
→
− −−→
c) Exprimer en chaque point de la section, le cisaillement maximal |Ft |max en fonction de ||grad P ||.
d) En déduire l’expression de la valeur maximale M ∗ de M pour que le matériau reste élastique suivant
−−→
le critère de Tresca, en fonction de K, µ, σS , a et maxS1 ||grad P ||.
0.5
0.3
13 14 15 16
0.1
9 10 11 12
-0.1
5 6 7 8
-0.3
1 2 3 4
-0.5
-0.5 -0.3 -0.1 0.1 0.3 0.5
Horizontale/Horizontale
Mettre le système linéaire sous la forme A q = b, où q est le vecteur des inconnues dans la
numérotation à un seul indice correspondante. Expliciter la matrice A et le second membres b.
c) Donner les algorithmes de remplissage de b et des diagonales de A, (As, Aw, Ap, Ae, An) dans le cas
général. Ecrire ensuite le cas particulier défini par g = 0 et f = 2.
d) Etudier la mise en oeuvre de la résolution de A q = b par les méthodes itératives SOR et SSOR.
e) Etudier la mise en oeuvre de la résolution de A q = b par les méthodes itératives des gradients
conjugués, puis des gradients conjugués préconditionnés par la méthode SSOR.
2
3 TP : programmation Fortran
3.1 Calcul de la fonction q (8h)
1. Initialisation. La matrice A sera entrée sous forme de 5 vecteurs As, Aw, Ap, Ae, An.
• Dans un fichier nommé sor.f90, commencer un programme en définissant nx, ny, nn comme
paramètre avec nx = 4, ny = nx, nn = nx × ny.
• Dans un fichier nommé tp2 mod.f90, écrire un sous-programme init() d’initialisation des 5
vecteurs As, Aw, Ap, Ae, An de la matrice A, et du vecteur b.
• Afficher à l’écran (si nx = 4), les 6 vecteurs afin de vérifier l’initialisation. Par la suite, on
prendra nx = 63, et on n’affichera plus les vecteurs à l’écran.
• Pour visualiser la solution sous la forme d’isolignes avec Gnuplot, il est nécessaire de passer de la
numérotation à un indice q(i) à une numérotation à deux indices P (ix, jy) pour (0 ≤ ix ≤ nx+1
et 0 ≤ jy ≤ ny + 1). Ce changement d’indice se fera dans un sous-programme solP() où on
utilisera la relation suivante de numérotation horizontale/horizontale :
P (ix, jy) = q(ix + (jy − 1) ∗ nx). Ne pas oublier d’imposer les conditions limites sur P .
• Ecrire un sous-programme ecrgnu() de sortie de la solution P (ix, jy) dans un fichier isoligne.dat
à trois colonnes (xix , yjy , P (ix, iy)) suivant l’algorithme donné ci-dessous.
do jy=0,ny+1
do ix=0,nx+1
write (20,fmt=’(3E14.6)’) x(ix), y(jy), P(ix,jy)
enddo
write (20,*) ’ ’
enddo
• Tracer avec Gnuplot les isolignes de la solution. Pour cela visualiser la solution P(x,y) du
fichier ”isoligne.dat” par splot "isoth.dat" w l. Etudier séparément l’effet des commandes
: set contour (isolignes) ; unset surface ; set view 0,0,1 ; set cntrparam levels 11 ;
set key at 1.25,1.15.
Pour sauvegarder la figure, on utilise : set term png medium ; set output "fichier.png" ;
replot ; quit.
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5. Résolution par la méthode GC des gradients conjugués.
6. Résolution par la méthode GCP des gradients conjugués préconditionnés par SSOR (facultatif).
2. Convergence en maillage.
• Faire varier nx. Montrer que la valeur de l’intégrale converge lorsque le maillage devient de
plus en plus fin.
• Calculer l’ordre de l’erreur de troncature et obtenir une valeur extrapolée de I, en utilisant
le principe d’extrapolation de Richardson (choisir judicieusement h1 , et prendre h2 = h1 /2 et
h3 = h1 /4).
• Déterminer quelles sont les finesses de maillage qui se trouvent dans la zone de convergence
asymptotique, et donner le nombre de chiffres significatifs obtenu par le calcul approché le plus
fin.
• Calcul du module de rigidité à la torsion. Les valeurs des constantes élastiques de l’acier E et
ν du matériau sont telles que µ = 7 × 1010 P a. D’autre part, on a a = 2.5mm. Calculer le
module de rigidité K.
4. Faire varier nx et mener une étude semblable à la précédente pour la convergence en maillage.