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Définition

Les réseaux de neurones artificiels ou artificial neural network constituent une


pierre angulaire de l’intelligence artificielle moderne (RNA) est un système
informatique qui s’inspire du fonctionnement du cerveau humain pour apprendre
à partir de données. Il est composé de plusieurs couches de neurones artificiels,
qui sont des unités de calcul capables de transmettre et de traiter des
informations. Chaque neurone artificiel reçoit des signaux d’entrée provenant
d’autres neurones ou de sources externes, les pondère par des coefficients
appelés poids synaptiques, les somme, puis applique une fonction d’activation
pour produire un signal de sortie. Ce signal de sortie peut ensuite être transmis à
d’autres neurones ou constituer la sortie finale du réseau.

les principes de base de réseaux de neurones artificiels

Un réseau de neurones artificiels est composé de plusieurs éléments :

 Les neurones : ce sont des unités de calcul qui reçoivent des données en
entrée, les transforment selon une fonction d’activation, et produisent une
sortie. Chaque neurone a un poids et un seuil qui déterminent son importance
et son activation.
 Les couches : ce sont des ensembles de neurones qui sont connectés entre
eux. Il existe trois types de couches : la couche d’entrée, qui reçoit les
données initiales, la couche de sortie, qui produit le résultat final, et les
couches cachées, qui sont situées entre les deux et qui effectuent des
traitements intermédiaires.
 Les connexions : ce sont des liens qui transmettent les données d’une
couche à une autre. Chaque connexion a un poids qui indique la force du
signal transmis.

Le fonctionnement d’un réseau de neurones artificiels se fait en deux étapes :


 L’apprentissage : c’est le processus par lequel le réseau ajuste les poids de
ses connexions et de ses neurones en fonction des données d’entraînement et
de la fonction de perte, qui mesure l’erreur entre la sortie attendue et la sortie
obtenue. L’apprentissage se fait généralement par une méthode
d’optimisation appelée descente de gradient, qui consiste à modifier les
poids dans le sens opposé au gradient de la fonction de perte, c’est-à-dire
dans le sens qui réduit l’erreur.
 L’inférence : c’est le processus par lequel le réseau utilise les poids appris
pour produire une sortie à partir de nouvelles données en entrée. L’inférence
se fait par propagation avant, qui consiste à calculer la sortie de chaque
couche en fonction de la sortie de la couche précédente, jusqu’à la couche de
sortie.

Architecture des réseaux de neurones


L’architecture des réseaux de neurones est la façon dont les neurones artificiels sont
organisés et connectés entre eux pour réaliser des tâches d’apprentissage
automatique. Il existe différents types d’architectures neuronales, selon le nombre
de couches, le mode de connexion, la fonction d’activation, et le type
d’apprentissage. Voici quelques exemples d’architectures neuronales courantes :

 Le réseau multicouche à propagation avant (feedforward) : c’est le type de


réseau le plus simple, où les neurones sont disposés en couches successives,
et où les connexions vont toujours de la couche d’entrée vers la couche de
sortie. Ce réseau utilise généralement un apprentissage supervisé, c’est-à-
dire qu’il apprend à partir d’exemples étiquetés. Il peut être utilisé pour des
tâches de classification, de régression, ou d’approximation de fonctions.
 Le réseau récurrent : c’est un type de réseau où les connexions peuvent
former des boucles, ce qui permet au réseau de mémoriser des informations
temporelles. Ce réseau utilise souvent un apprentissage non supervisé, c’est-
à-dire qu’il apprend à partir de données non étiquetées. Il peut être utilisé
pour des tâches de traitement de séquences, comme la reconnaissance de la
parole, la traduction automatique, ou la génération de texte.
 Le réseau convolutionnel : c’est un type de réseau où les neurones sont
organisés en couches bidimensionnelles, et où les connexions sont locales et
partagées. Ce réseau utilise généralement un apprentissage supervisé, et il est
particulièrement adapté pour des tâches de traitement d’images, comme la
reconnaissance faciale, la détection d’objets, ou la segmentation d’images.
 Le réseau génératif : c’est un type de réseau où deux réseaux sont mis en
compétition, l’un cherchant à générer des données réalistes, et l’autre
cherchant à discriminer les données réelles des données générées. Ce réseau
utilise un apprentissage non supervisé, et il peut être utilisé pour des tâches
de synthèse d’images, de transfert de style, ou de complétion d’images.
Apprentissage et entraînement des réseaux de neurones

L’apprentissage et l’entraînement des réseaux de neurones sont des processus qui


visent à optimiser les paramètres d’un modèle de réseau de neurones pour qu’il
puisse réaliser une tâche donnée, comme la classification, la régression, la
génération, etc.

L’apprentissage consiste à utiliser un ensemble de données d’entraînement, qui


contient des exemples d’entrées et de sorties attendues, pour ajuster les poids et les
biais des neurones du réseau. L’entraînement se fait généralement par une méthode
d’optimisation, comme la descente de gradient, qui cherche à minimiser une
fonction de coût qui mesure l’erreur entre les sorties du réseau et les sorties
attendues.

L’entraînement des réseaux de neurones peut être supervisé, non supervisé ou semi-
supervisé, selon que les données d’entraînement sont étiquetées ou non. Il peut
aussi être incrémental, c’est-à-dire que le réseau apprend à partir de nouvelles
données sans oublier ce qu’il a appris précédemment.

Les réseaux de neurones sont des modèles puissants et flexibles, capables


d’apprendre à partir de données complexes et non linéaires. Ils sont utilisés dans de
nombreux domaines, comme la vision par ordinateur, le traitement du langage
naturel, la synthèse vocale, la reconnaissance de formes, etc.

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