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Télévision Numérique
MC. SEKKAL
Émail: mohammedc.sekkal@gmail.com
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Dans un flux vidéo, toutes les images ne seront pas compressées de la même manière.
Afin d’éviter les dérives qui pourraient être liées à une exploitation trop importante des
redondances temporelles, il est nécessaire de transmettre régulièrement des images
de référence notées I-Frame, donc le contenu ne dépend pas des images précédentes,
elles sont donc codées INTRA.
Entre deux images I-Frame, un certain nombre d’images codées différemment seront
transmises : des images dites P-Frame codées INTER et des images dites B-Frame de
codage bidirectionnel.
L’ensemble de ces images, à partir de l’I-Frame, est noté Group Of Pictures (GOP).
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Les images P (P-Frames): Sont déduites d’une image antérieure qui peut être de type I
ou P. Les données d’une image P sont constituées de vecteurs décrivant où chaque macro
bloc doit être pris dans l’image précédente et des coefficients non transformés décrivant la
correction ou les données de différence à ajouter à ce macro-bloc.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Dans le but d’apprécier les performances d’un codeur, les concepteurs des codecs vidéo
Le PSNR entre une image originale ( FR) et sa reconstruction (FC) est calculé comme
suit :
Le carré de la valeur maximale des luminosités disponibles, codée sur 8 bits, est
divisé par l’erreur quadratique moyenne « MSE » (Mean Square Error) entre l’image
originale et reconstruite. Cette erreur, pour des images de taille V×U pixels, MSE est
définie de la manière suivante :
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Le PSNR est une mesure mathématique objective, qui produit des résultats
indépendants de l’opinion de l’observateur, des conditions de visionnement (distance
de lecture, éclairage, etc), et des technologies d’affichage.
Pour une image donnée ou une séquence d’images, un PSNR élevé indique
généralement une bonne qualité de compression et un faible PSNR indique
généralement une mauvaise qualité, ce qui permet d’évaluer et comparer les différents
codecs et standards vidéo.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
II.7.1. MPEG-2
MPEG-2 a initialement été élaboré pour la transmission de la vidéo de qualité TV ayant
un débit compris entre 4 et 9Mb/s. En outre, MPEG-2 est un schéma de compression
couramment utilisée dans les DVD, ainsi que les émissions de radiodiffusion. Il est
capable d’assurer le codage du SDTV et HDTV à des débits respectivement de 3,5
Mbit/s et 15 Mbit/s.
Un fichier MPEG-2 peut être affiché dans l’ordre chronologique sur un ordinateur, par
exemple. Afin de replacer convenablement les images dans leur ordre, une référence
temporelle est incluse dans chaque image. C’est comme des en-têtes qui sont
régulièrement insérés dans le flux de données.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
II.7.1. MPEG-2
L’extraction des données d’images d’une séquence, non seulement nécessite un
supplément de mémoire dans le codeur et le décodeur mais aussi génère du retard.
Le nombre d’images bidirectionnelles insérées entre des images d’autres types doit être
réduit pour diminuer le coût des équipements et limiter le retard. Un compromis doit
être fait entre le facteur de compression et le retard de codage.
II.7.1. MPEG-2
La luminance codées et l'erreur de prédiction de chrominance sont combinées avec
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
II.7.1. MPEG-2
Malgré sa popularité, la norme MPEG-2 a montré quelques défauts dans son
implémentation.
Les défauts majeurs étant les effets de bloc pour les bas débits de compression et une
dérive de la qualité d’image quand l'encodeur et le décodeur perdent la corrélation.
De plus, beaucoup d'experts ont estimé que les algorithmes de base dans MPEG-2 ont
atteint leurs limites en termes d'efficacité de compression.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
II.7.2. MPEG4
En plus d’autres améliorations, MPEG-4 fournit un processus de compression appelé
AVC (Advanced Video Coding) qui divise par deux le débit pour la même qualité que
MPEG-2.
II.7.2. MPEG4
MPEG-4 fut créer dans le but d’englober les codecs MPEG existants et de leur rajouter
de nouvelles dimensions donnant naissance à un standard beaucoup plus souple et
étendu.
Dans le même contexte, les normes de l’IUT-T : H.261 [ISO93], H.262 [ISO95] et
H.263 [ISO96] ont principalement été développées pour la vidéo de communication
par télécommunication et réseaux informatiques. 25
Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
II.7.2. MPEG4
Ces normes ont un grand nombre de caractéristiques communes avec les normes MPEG.
H.261: C’est une norme prévue pour la visiophonie (visioconférence) et pour les
vidéos à base de Integrated Services Digital (ISDN). Elle est créée aussi pour soutenir
des débits cibles de mx64 kbit/s (avec m compris entre 1 et 30).
H.263 : La norme de compression H.263 est conçue pour une transmission vidéo à
très faible débit. L’inconvénient du faible débit est que l’image est dégradée lorsque
II.7.2. MPEG4
La norme H.263 [ISO96] était initialement destinée aux applications de vidéoconférence
et non à la surveillance ou les détails ont plus d’importance que la régularité du débit.
de compression.
H.265: Durant la dernière décennie, le standard très répandu H.264/AVC a assuré les
besoins applicatifs des systèmes multimédia, offrant des performances élevées par
rapport aux anciens codeurs vidéo.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
II.7.2. MPEG4
Toutefois son efficacité s’est avérée insuffisante pour la compression ainsi que la
transmission des nouvelles générations des résolutions (QFHD et au-delà). Par
conséquent, le codec HEVC/H.265 [ISO11] s’apprête à prendre sa place, en multipliant
par deux ses capacités de compression vidéo ainsi qu’en supportant les nouvelles
résolutions. Ce standard a été publiée le 13 avril 2013.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Plusieurs comparaisons ont été réalisées avec d’autres codecs et les résultats ont
toujours été en faveur de H.264. Télévision Numérique 29
Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Structure de base
Les schémas des codeur/ décodeur H.264 sont représentés par les figures ci-dessous.
Elles détaillent les opérations générales des codeurs/ décodeurs vidéo déjà présentées.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
La version décodée, en général, n'est pas identique à la séquence originale, car H.264
est un format de compression avec pertes, qui induit une dégradation de la qualité
d’image.
Le schéma bloc modélisant la norme H. 264 est représenté par les figures ci-dessus pour
l’encodeur et le décodeur. Le flux vidéo suit les graphes proposés selon deux chemins
principaux.
Ce dernier est transmis au bloc de codage entropique qui génère un flux binaire
encodé. Télévision Numérique 35
Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Ce même flux sera par la suite la source d’entrée du décodeur qui restituera la vidéo
d’origine en répétant les mêmes étapes que pour le codage, mais inversement et
symétriquement dans le temps.
Transformation
Cette étape (T) sert à réduire la redondance spatiale dans le même bloc en mettant en
évidence les fréquences spatiales du signal.
Pour cela, le standard H.264 utilise la transformée en cosinus discrète entière (DCT)
ayant les mêmes propriétés que la DCT classique.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Deux tailles de sousfenêtres 4x4 et 8x8 sont utilisées dans le standard H.264 pour le
calcul de cette transformation par DCT entière, ce qui permet de limiter la complexité
de calcul.
Quantification
L'élimination des hautes fréquences est justifiée par le fait que l’œil humain est plus
sensible aux erreurs de reconstruction liées aux basses fréquences spatiales qu’à
celles liées aux hautes fréquences.
La qualité d'une scène vidéo après quantification ne sera pas fortement dégradée si
la longueur binaire imposé n'est pas trop faible. Cette opération entraîne des pertes en
information mais permet une compression des données importantes.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Filtre Anti-Bloc
Etant donné que les codeurs vidéo fonctionne par bloc dans la compensation de
mouvement, des artefacts visuels de type « blocs » indésirables peuvent être visibles
lorsque la séquence est reconstruite.
Pour limiter cet effet, une étape supplémentaire introduite par H.264 est appliquée à
tous les macro-blocs avant la reconstruction de l’image. 39
Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Cette opération de filtrage consiste à lisser les bords horizontaux et verticaux de tous
les macro-blocs en utilisant des techniques de filtrage adaptatif.
Codage entropique
Son principe reste statistique : Le codeur va attribuer des codes courts aux symboles
les plus courants et des codes plus longs à ceux qui sont moins fréquents.
Dans le standard H.264/AVC, les deux principaux codeurs entropiques ont été
implémentés: Le CABAC (Context Adaptive Binary Arithmetic Coding) et le
CAVLC (Context Adaptive Variable Length Coding).
Ces méthodes sont basées sur le codage à longueur variable « Variable Length
Coding » (VLC). Toutefois, ce type de codage ne permet pas de s’adapter aux
valeurs statistiques (fréquence d’apparition) des symboles traités au fur et à mesure
du processus de codage. Télévision Numérique 41
Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
Le VLC n’est donc pas optimal, puisque l’efficacité de compression peut décroître en
présence d’une structure d’image de plus en plus complexe. L’idée est donc de pouvoir
s’adapter à un contexte, formé des valeurs des symboles précédemment codés,
pour trouver le meilleur code du symbole courant. Le CAVLC et CABAC offrent ainsi
la possibilité de compresser les images de manière plus efficace en ajustant leur action
en fonction de chaque image, et ce, avec une grande précision.
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Chapitre 3. Les techniques de compression vidéo et audio
II.7.4. HEVC
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Chapitre 2: Numérisation des signaux vidéo et audio
Sources
Sources
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