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Normes installation plomberie sanitaire pdf

NF DTU 60.11 P1-1 Travaux de bâtiment - Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et d'eaux pluviales - Partie 1-1 : réseaux d'alimentation d'eau froide et chaude sanitaire Le présent document propose des règles de calcul des réseaux d'alimentation d'eau froide et chaude sanitaire pour les installations intérieures des bâtiments. NF
DTU 60.11 P1-2 Travaux de bâtiment - Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et d'eaux pluviales - Partie 1-2 : conception et dimensionnement des réseaux bouclés Le présent document propose une méthode pour la conception et le dimensionnement des réseaux bouclés d'eau chaude sanitaire dans les bâtiments.

NF DTU 60.11 P2 Travaux de bâtiment - Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et d'eaux pluviales - Partie 2 : évacuation des eaux usées et des eaux vannes Le présent document s'applique aux installations d'évacuation gravitaire des eaux usées et eaux vannes dans les bâtiments. NF DTU 60.11 P3 Travaux de bâtiment - Règles de
calcul des installations de plomberie sanitaire et d'eaux pluviales - Partie 3 : évacuation des eaux pluviales Le présent document a pour objet de définir des règles minimales de conception et de dimensionnement applicables pour la réalisation d'installations d'évacuation des eaux pluviales des bâtiments. Les normes DTU 60.1 et DTU 60.11
rassemblent les règles en matière d'installation de plomberie et d'évacuation d'eaux pluviales. Le DTU 60.11 a été réactualisé afin de répondre aux normes européenes. Les DTU sont mises en place par les professionnels du bâtiment et l'association française de normalisation. Il existe une DTU pour chaque installation et matériaux du bâtiment. Le
respect des DTU est obligatoire pour toutes constructions de bâtiments publics. Elles ne sont pas obligatoires dans la construction de bâtiment privé, néanmoins il est préférable de les respecter pour être certain d'avoir des raccords de plomberie fonctionnels. Distriartisan vous a fait un résumé de ce que contiennent ces normes. Les norme DTU
60.1 et 60.11 : normes et règles de calcul pour la plomberie sanitaire et l'évacuation des eaux pluviales. Les eaux usées sont l'ensemble des eaux à évacuer d'une habitation. Parmi elles on peut trouver les eaux ménagères (lavabos, lave-vaiselle, machine à laver...), les eaux vannes (WC) ou encore les eaux pluviales provenant de vos gouttières. Comme
vous pouvez le voir sur le schéma ci-dessous, chaque type d'eaux usées a son propre système d'évacuation. Si votre système d'évacuation est séparatif vous avez un collecteur pour chaque type d'eaux usées. Pour respecter les normes DTU 60.1 et 60.11 avec vos canalisations : Vos canalisations doivent permettre une évacuation optimale de vos eaux
usées (sans stagnation). Pour éviter la stagnation et avoir un débit d'écoulement satisfaisant, vous devez respecter une dimension particulière. En effet, vos canalisations doivent vous fournir un débit suffisamment puissant, afin d'entrainer les matières en suspension. Un débit trop fort causera un désamorçage des siphons, alors qu'un débit trop faible
mènera au colmatage des tuyauteries. La vitesse d'évacuation doit être comprise entre 1 et 2 m/s. Dimensions des raccords de plomberie pour les appareils : Le diamètre nominal représente les dimensions réelles en millimètre d'un tuyau. Pour les tuyaux en PVC, le DN se rapporte au diamètre extérieur. Pour les autres types de tubes (par exemple
cuivre), le DN se rapporte au diamètre intérieur. La norme DTU 60.11 préconise un DN minimum à respecter pour chaque installation équipée d'une pente entre 1 et 3 cm par mètre : - Pour les lavabos, lave mains et bidet le DN intérieur minimal est de 30 mm et de 32-40 mm pour l'extérieur. - Pour les éviers, les douches ou encore les urinoirs, le DN
intérieur minimal est de 33 mm pour 40 mm en extérieur et dans la pratique. - Pour les baignoires le diamètre intérieur est de 33 mm si la longueur du tuyau est inférieure à 1 m et de 38 mm si la longueur est supérieure à 1 mètre. Le diamètre extérieur utilisé dans la pratique est de 40 ou 50 selon la longueur du tuyau. - Pour les lave linge et les lave
vaisselle, le diamètre intérieur minimal est de 33 mm pour un diamètre extérieur de 40 mm. - Pour les WC avec action siphonique le diamètre intérieur minimal est de 60 mm (pour le premier mètre horizontal) et de 77 mm pour la partie horizontale supérieur à 1 m.
Les DN extérieurs sont de 80, 90 et 100. - Pour les WC à chasse directe, le diamètre nominal intérieur est de 80 mm et de 100 mm pour le diamètre extérieur. - Enfin pour les groupes de sécurité des chauffe-eaux électriques le diamètre intérieur minimal doit être de 20 mm si vous avez une partie verticale supérieur à 1 mètre, sinon le DN intérieur est
de 25 mm. Le diamètre est de 32 mm. L'installation des évacuations et le respect des normes DTU n'est pas si simple car vous devez adapter les DN de vos canalisations au nombre d'appareils connectés. Par exemple si vous avez plusieurs WC, le DN minimal à respecter est de 90 mm et de 100 mm extérieur. Si vous avez une baignoire, une douche et
entre un et trois appareils ménagers, vous devez respecter un DN intérieur minimal de 50 mm et de 63 mm pour le DN extérieur. Si vous avez de 4 à 10 appareils, dont 2 baignoires, le DN intérieur sera de 65 mm pour 80 mm d'extérieur. Enfin si vous avez plus de 11 appareils, le DN intérieur est de 90 mm et de 100 mm d'extérieur. Le
dimensionnement de vos gouttières et de vos chéneaux : Pour connaitre la surface et la pente de votre toit, nous vous conseillons de vous référer à nos articles : - Comment calculer la surface de son toit ? - Comment calculer la pente de son toit ? Un fois que vous connaissez la surface et la pente de votre toit et suivant la pluviomètrie de votre région,
votre installation doit faire en sorte que les eaux pluviales arrivent le plus directement possible au niveau de votre tuyaux de descente. Les gouttières ainsi que les chéneaux doivent respecter une pente de 5 mm minimum tous les métres. Vous devez également respecter un nombre minimal de tuyaux d'évacuation par longueur de chéneaux :
Diamétre de l'évacuation: Installation tous les : Ø 70 mm 10 mètres Ø 80 mm 20 mètres Ø 100 mm 20 métres Ø 120 mm 20 mètres Enfin n'oubliez pas suivant la surface de votre toit, vous devez prévoir le drainage de votre toiture, par exemple : Surface du toit Nombre de drainage nécessaire: inférieur à 100 m² minimum 1 supérieur à 100 m²
minimum 2 Cet article présente les points importants des normes DTU 60.1 et 60.11. Si vous avez besoin de plus de renseignements n'hésitez pas à poser vos questions en contactant le service client.
Dernière recherche : Dernièr résultat : NF DTU 60.1 - 1re partie - Canalisations d’alimentation en eau froide et en eau chaude sanitaire Domaine d’application La partie 1-1-1 du NF DTU 60.1 "Plomberie sanitaire pour bâtiments" traite des spécifications de mise en œuvre des canalisations d’alimentation en eau froide et eau chaude sanitaire (ECS), à
l’intérieur d’un bâtiment neuf ou existant. Elle vise les travaux : d’alimentation en eau froide et ECS des appareils sanitaires ; de raccordement des équipements de production d’ECS ; de branchement des canalisations d’eau froide sanitaire ; de jonctions entre bâtiments ; d’alimentation des réseaux extérieurs d’arrosage ou de puisage. Les
spécifications de mise en œuvre sont applicables dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical humide. La partie 1-1-1 du NF DTU 60.1 ne vise pas : les travaux de réparation ; les canalisations d’alimentation ventilées à l’air libre ; les réseaux : d’eau à usage spécifique ; de chauffage et de climatisation ;
d’irrigation enterrés ou non ; d’incendie ; d’adduction d’eau ; la mise en œuvre des appareils sanitaires et ceux de production d’ECS. La version en vigueur de la partie 1-1-1 de ce NF DTU, à la publication de cette fiche, est celle de décembre 2012, amendée en décembre 2019. Matériaux visés Les exigences que doivent respecter l’ensemble des
composants nécessaires à la mise en œuvre des canalisations d’alimentation en eau froide et eau chaude sanitaire (canalisations, robinetterie, filtres, matériaux de rebouchage, etc.) sont données dans la partie 1-2 du NF DTU 60.1 "Critères généraux de choix des matériaux", amendée en décembre 2019. Mise en œuvre : l’essentiel Conception des
réseaux Le réseau de distribution en eau doit être aussi court que possible et permettre une alimentation continue des différents appareils desservis ainsi qu’un accès aisé pour la vidange, le rinçage et la désinfection des canalisations. Un accès aisé est également indispensable pour tous les organes de manœuvre, de sécurité et de protection des
installations. Ces derniers servent à prévenir la pollution de l’eau potable. Tout élément mis en œuvre sur les canalisations doit pouvoir être retiré en laissant la canalisation en place. Les canalisations doivent être protégées contre les effets du gel qu’elles soient enterrées ou non.Mise en œuvre Avant d’être mises en œuvre, les canalisations sont
façonnées.

Le façonnage peut consister en la réalisation de coupe, de filetage, de cintrage et/ou de perçage des tubes. Le choix de la technique dépendra de la nature de ces derniers. Avant assemblage, les bavures et limailles éventuelles sont éliminées. L’étape suivante est la réalisation de l’assemblage des éléments façonnés. Ce dernier, également dépendant
de la nature des canalisations, peut se faire par vissage, par soudo-brasage, par soudage autogène, par brasage capillaire, par raccord à compression, par raccords spéciaux, par raccords à sertir (sertissage radial ou à glissement), par raccords à emboîtement ou mixte, à l'aide de brides ou de piquages. Plusieurs types de mise en œuvre peuvent être
envisagés : Il s’agit de disposer les canalisations en apparents ou dissimulées dans une gaine technique ou dans un coffrage. La dilatation des canalisations doit être prise en compte lors de la mise en œuvre des supports, des accessoires et lors de la traversée des parois. La fixation des tuyaux peut se faire à l’aide d’étriers ou de colliers métalliques ou
plastiques selon la nature des canalisations.

Dans le cas de canalisations en PE-X, PB ou multicouches, ces derniers doivent être munis d'une protection sur leur face en contact avec le tube. Dans le cas d’une mise en œuvre dissimulée, les caniveaux ou gaines verticales doivent permettre l’accès aux canalisations pour leur maintenance et leur inspection.

Dans ce type de mise en œuvre, les canalisations peuvent être enrobées, encastrées ou engravées dans les éléments du gros oeuvre, selon leur nature et le lieu d’incorporation (dans un plancher ou dans un autre élément de la structure de gros œuvre). Dans le cas d’un enrobage dans une dalle pleine, les éléments incorporés (canalisation, gaine ou
fourreau) doivent : être situés entre les nappes d’armature de chacune des deux faces (si existantes) ; permettre un enrobage de béton au moins égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec un minimum de 5 cm ; être séparés horizontalement d’au moins un diamètre de gaine, avec un minimum de 5 cm ; permettre, au droit des croisements ou lors
d’empilages localisés, un bétonnage correct. Dans le cas de canalisations en PE-X, PB ou multicouches, un fourreau doit être utilisé dès lors que la température de l'eau est susceptible de dépasser 60°C. Dans le cas de canalisations enterrées, les dispositions spécifiques ci-dessous s’appliquent : ne pas disposer les canalisations enterrées dans des
zones soumises à des charges et surcharges extérieures ; les canalisations doivent reposer sur le sol sur toute leur longueur et recevoir un remblayage (réalisé à partir d’éléments fins et homogènes) allant jusqu’à 20 cm au-dessus des tuyaux ; le parcours du réseau doit être signalé par un grillage avertisseur disposé à environ 20 cm au-dessus de la
génératrice supérieure des canalisations.
Tout équipement raccordé mis en œuvre sur les canalisations doit être démontable sans avoir à déposer les tuyaux. Il s’agit des pompes de circulation, des surpresseurs et réducteurs de pression, vannes et robinets, etc. Dans le cas de canalisations en PE-X, PB ou multicouches, l'assemblage de deux flexibles ou plus, bout à bout, n'est pas autorisé.
Tout réseau qui n’a pas d’usage pour la consommation humaine doit être signalé à l’aide de signes distinctifs. Des étiquettes d’identification doivent être disposées sur les vannes principales d’installation d’eau froide et chaude. Avant utilisation, les canalisations mises en œuvre doivent faire l’objet de contrôle, à l’aide des essais suivants : rinçage des
canalisations ; essais d’étanchéité ; essais de fonctionnement ; désinfection avant mise en service ; équilibrage des réseaux bouclés d’eau chaude sanitaire si présence. N.B. : Cette fiche rapporte l’essentiel de la partie 1-1-1 du NF DTU 60.1. Elle ne se substitue en aucun cas à ce document normatif. Pour tout complément souhaité sur ce type de mise
en œuvre, consultez le DTU disponible auprès de l’Afnor ou du CSTB. NF DTU 60.1 - 2e partie - Canalisations d’évacuation gravitaire des eaux usées et des eaux pluviales Domaine d’application La partie 1-1-2 du NF DTU 60.1 “Plomberie sanitaire pour bâtiments” précise les exigences de mise en œuvre des canalisations d’évacuation gravitaire des
eaux usées et des eaux pluviales, à l’intérieur d’un bâtiment, que ce dernier soit neuf ou existant. Elle vise également les canalisations d’évacuation enterrées extérieures au bâtiment et qui ne représentent pas, pour tout ou partie, un réseau d’assainissement public. Les spécifications de mise en œuvre sont applicables dans toutes les zones
climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical humide. La partie 1-1-2 du NF DTU 60.1 ne vise pas : les règles de conception et de dimensionnement des installations d’eaux pluviales (voir NF DTU 60.11 partie 3) ; les équipements et appareils auxquels les canalisations sont raccordées ; les dispositions relatives au stockage des
eaux ; les descentes d’eaux pluviales mises en œuvre à l’extérieur du bâtiment, ni la mise en œuvre des systèmes d’évacuation des eaux pluviales par effet siphoïde ; les travaux de réparation ; la réutilisation des eaux usées.

La version en vigueur de la partie 1-1-2 de ce NF DTU, à la publication de cette fiche, est celle de décembre 2012. Matériaux visés Les exigences que doivent respecter les canalisations, les accessoires et les matériaux de rebouchage, nécessaires à la mise en œuvre des canalisations d’évacuation gravitaire des eaux usées et des eaux pluviales, sont
données dans la partie 1-2 du NF DTU 60.1 “Critères généraux de choix des matériaux”. Mise en œuvre : l’essentiel De manière générale, les eaux usées et les eaux pluviales doivent être évacuées séparément, et peuvent être rassemblées à l’extérieur du bâtiment. Nota : Le règlement sanitaire interdit l’évacuation des eaux vannes dans les
canalisations d’évacuation des eaux pluviales et vice-versa. Par dérogation, seules les eaux ménagères peuvent être tolérées à condition que le système d’égout public le permette. Les colonnes de chute doivent être prolongées en ventilation jusqu’à l’air libre et au-dessus des locaux habités. Les canalisations d’évacuation peuvent être en : fonte (NF
DTU 60.2) ; PVC (NF DTU 60.32 et 60.33) ; Cuivre (NF DTU 60.5). Elles ne doivent pas cheminer dans : les conduits : de fumées ; de ventilation ; d’ordures ménagères ; l’épaisseur d’un isolant de mur de façade. Elles peuvent être fixées à la structure du bâtiment ou à une paroi, à l’aide de colliers dont les fixations seront compatibles avec la nature de
la paroi ou de la structure, hors béton précontraint où elles sont interdites. Les canalisations doivent, a minima, avoir une pente de 1%, afin d’assurer l’évacuation rapide et sans stagnation des eaux. Tout percement d’un passage pour la traversée d’une paroi ne doit pas faire défaut à la stabilité de la structure, ni à l’étanchéité à l’eau du support. En
cas d’utilisation de fourreau, ce dernier doit avoir un diamètre intérieur environ 2 mm supérieur au diamètre extérieur de la canalisation. Le paragraphe 5.5.2 du NF DTU 60.1 Partie 1-1-2 traite particulièrement de la traversée de planchers. Dans le cas de canalisations enterrées, les dispositions spécifiques ci-dessous s’appliquent : ne pas disposer
les canalisations enterrées dans des zones soumises à des charges et surcharges extérieures ; les canalisations doivent reposer sur le sol sur toute leur longueur et recevoir un remblayage (réalisé à partir d’éléments fins et homogènes) allant jusqu’à 20 cm au-dessus des tuyaux. Afin de vérifier l’absence de fuite sur le réseau, des essais de mise en
service doivent être mis en œuvre à la fin des travaux.N.B. : Cette fiche rapporte l’essentiel de la partie 1-1-2 du NF DTU 60.1. Elle ne se substitue en aucun cas à ce document normatif. Pour tout complément souhaité sur ce type de mise en œuvre, consultez le DTU disponible auprès de l’Afnor ou du CSTB. NF DTU 60.1 - 3e partie - Appareils
sanitaires et appareils de production d’eau chaude sanitaire Domaine d’application La partie 1-1-3 du NF DTU 60.1 “Plomberie sanitaire pour bâtiments” constitue les clauses techniques types pour la mise en œuvre des appareils sanitaires et des appareils de production d’eau chaude sanitaire (ECS) à l’intérieur des bâtiments neufs ou existants. Les
appareils sanitaires visés dans le présent document sont : les lavabos, vasques, plans de toilette et lave-mains ; les éviers ; les bidets sur pied ou suspendus ; les cuvettes de WC sur pied ou suspendues avec réservoir de chasse attenant ou indépendant ; les receveurs de douche acryliques ou céramiques ; les baignoires acryliques ou en acier émaillé, y
compris celles à brassage ; les urinoirs ; les bâti-supports associés aux appareils sanitaires. Sont également pris en considération les éléments de robinetterie et ceux permettant la vidange de ces appareils sanitaires (bondes, siphons, robinet de chasse d’eau, etc.). Les appareils de production d’ECS visés par le NF DTU 60.1 sont : les chauffe-eau : à
production instantanée ; à accumulation ; thermodynamiques ; les préparateurs d’ECS ; les échangeurs.
Les spécifications de mise en œuvre sont applicables dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical humide.
La partie 1-1-3 du NF DTU 60.1 ne traite pas de la production d’eau chaude solaire. La version en vigueur de la partie 1-1-3 de ce NF DTU, à la publication de cette fiche, est celle de décembre 2012. Matériaux visés Les exigences que doivent respecter l’ensemble des composants nécessaires à la mise en œuvre des appareils sanitaires et des appareils
de production d’ECS (lavabos, éviers, cuvettes, chauffe-eau, accessoires, etc.) sont données dans la partie 1-2 du NF DTU 60.1 “Critères généraux de choix des matériaux”. Mise en œuvre, l’essentiel : appareils sanitaires Les prescriptions de mise en œuvre des appareils sanitaires sont précisées dans l’article 4 du NF DTU 60.1 dont les principales
sont données ci-dessous : Pose des lavabos suspendus et accessoires La hauteur d’installation de ce type d’appareils sanitaires doit être comprise entre 85 et 95 cm par rapport au sol fini. La mesure sera prise au niveau de la partie supérieure de la plage de robinetterie, au droit du trou de robinetterie.
La fixation peut se faire de différentes manières. Il est à retenir que celle par cheville n’est pas autorisée dans le cas de cloisons en plaques de plâtre avec ossature métallique ou en carreaux de plâtre alvéolaires ni sur des murs avec doublages. De même, le cas du bâti-support adossé en plaques de plâtre avec ossature métallique ou en carreaux de
plâtre alvéolaires n’est pas permis. Un mastic sanitaire (ou tout dispositif étanche à l’eau) doit être prévu entre le lavabo et la surface d’appui du support. Pose des bidets suspendus La hauteur d’installation d’un bidet suspendu doit être comprise entre 38 et 50 cm par rapport au sol fini. Le bidet est mis en œuvre sur un bâti-support adossé ou
autoportant. Le premier cas n’est pas permis en cas de cloisons en plaques de plâtre avec ossature métallique ou en carreaux de plâtre alvéolaires. Comme pour un lavabo suspendu, un mastic sanitaire (ou tout dispositif étanche à l’eau) doit être prévu entre le bidet et la surface d’appui du support.
Pose des cuvettes de WC suspendues Seuls les WC fonctionnant avec un réservoir d’un volume supérieur à 6L d’eau sont visés par le NF DTU 60.1. Au même titre qu’un bidet : la hauteur d’installation d’une cuvette de WC suspendue doit être comprise entre 38 et 50 cm par rapport au sol fini ; la cuvette est mise en œuvre sur un bâti-support adossé
ou autoportant. Le premier cas n’est pas permis en cas de cloisons en plaques de plâtre avec ossature métallique ou en carreaux de plâtre alvéolaires ; un mastic sanitaire (ou tout dispositif étanche à l’eau) doit être prévu entre la cuvette de WC et la surface d’appui du support. Une attention particulière doit être portée sur la position des
raccordements encastrés et des fixations de manière à obtenir la hauteur d’utilisation souhaitée et une parfaite horizontalité de la cuvette. Pose des receveurs de douche céramiques Dans le cas où un calage de fond s’avère nécessaire, il doit être assuré par 4 supports rigides de dimensions minimales 10 x 10 cm, disposés uniformément. Si l’une des
dimensions du receveur est supérieure ou égale à 90 cm, 5 supports rigides seront mis en œuvre.
Les supports maçonnés doivent être scellés sur la chape ou la dalle. Un espace libre d’a minima 5 mm doit être laissé entre le bord du receveur et le support. Mise en œuvre, l’essentiel : appareils individuels de production d’eau chaude sanitaire Selon les supports, l’appareil individuel de production d’eau chaude sanitaire pourra être fixé par cheville
ou avec platine. La fixation par cheville n’est pas autorisée en cas : de cloisons : en carreaux de plâtre plein ; en plaques de plâtre avec ossature métallique ; en carreaux de plâtre alvéolaires ; de murs avec doublage. Afin de laisser suffisamment de place en cas de remplacement de parties amovibles nécessaires (telles que résistance ou thermostat),
les appareils mis en œuvre verticalement doivent être situés a minima : à 10 cm du plafond ; à 40 cm du sol ; à 12 cm de toute paroi verticale autre que celle où l’appareil est fixé. A l’exception des chauffe-eau à écoulement libre, un groupe de sécurité doit alimenter l’appareil en eau froide. Il doit être mis en œuvre au plus près de l’appareil de
production d’ECS, sans dépasser 3 m.N.B. : Cette fiche rapporte l’essentiel de la partie 1-1-3 du NF DTU 60.1. Elle ne se substitue en aucun cas à ce document normatif. Pour tout complément souhaité sur ce type de mise en œuvre, consultez le DTU disponible auprès de l’Afnor ou du CSTB. Source : batirama.com

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