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ROYAUME DU MAROC

TECHNIQUES DES ETUDES ET


REALISATION DES VOIRIES
RESEAUX DIVERS
Partie 2 : ASSAINISSEMENT

1
ASSAINISSEMENT

2
❖ les eaux usées ménagères (eaux grises):Elles proviennent des lavabos, douches,
baignoires, éviers, elles contiennent des produits de lavage qui ne présentent pas
de danger pour les conduites.
❖ les eaux fécales (eaux noires): Les eaux fécales ou les eaux vannes proviennent
des W.C et urinoirs, elle sont généralement sans danger pour les conduites mais
présentent des déchets organiques susceptibles de fermenter (odeur désagréable,
germes pathogènes..).

elles proviennent des usines laboratoires, teinturerie, garages, ateliers etc.


Certaines eaux industrielles peuvent présenter des dangers, tels que l’attaque des
conduites (produits chimiques…), l’obstruction de la canalisation . Parfois on doit
procéder à leur prétraitement avant d’être rejetées à l’égout public.

Elles proviennent des pluies et des neiges, elles sont recueillies en surface par
les toits, les rues, les cours . Ces eaux peuvent contenir des déchets et sables, qui
risquent d’endommager les canalisation par flottement, on place donc un système
à panier au pied des descentes d’eaux pluviales pour retenir le sable. 3
– Sanitaire: protéger les populations des maladies hydriques en évacuant
vite et bien les eaux usées

– Protection des biens et personnes contre les inondations: évacuer les


eaux pluviales (surtout zones urbanisées)

– Protection du milieu naturel: par le traitement dans les stations


d'épuration, …

→ Système d'assainissement = système collecte et de transport

des effluents + système de traitement


4
– En amont d’une agglomération on situe toutes les installations nécessaires
à l’AEP, et en aval on trouve l’eau polluée par l’homme et ses activités.

Entre ces deux pôles on trouve l’équipement public en réseau


d’assainissement qui comprend:
- Les organes de regroupement des eaux résiduaires (Equipements
sanitaires des habitations).
- Les canalisations souterraines ou canaux à ciel ouvert pour assurer le
transport des ces résiduaires.
- Les appareils de relevage des eaux résiduaires si cela est nécessaire
(pompes, …)
- Le rejet des effluents épurés dans le milieux naturel (ou réutilisation)

5
6
Les systèmes d’assainissement les plus rencontrés sont:

• Le système unitaire;

• Le système séparatif;

• Le système pseudo-séparatif;

• Le système individuel ou autonome .

7
• Système unitaire :
Ce système est souvent employé, il assure à la fois la collecte et le transport
des eaux usées et des eaux pluviales dans un seul réseau.
Il est reconnu que le système unitaire est intéressant par sa simplicité,
puisqu'il suffit d’une canalisation unique dans chaque voie publique et d’un
seul branchement pour chaque habitation.

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Ce système est aussi appelé « tout à l’égout », Il est préférable lorsque:
❑ L’agglomération est habitée par une population relativement dense
❑ Les pentes du terrain sont faibles, ce qui impose de grosses sections aux
réseaux d’égouts séparatifs
❑ L’exutoire est éloigné des points de collecte
❑…

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Système unitaire

Domaine Domaine
public privé

Gouttières,
Descentes d’eau
Avaloirs de la voirie
pluviale
Réseau
unitaire Avaloirs sur cours
(U)

Eaux usées
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• Système séparatif :
– Ce système est composé de deux réseaux d’évacuation : un réseau des eaux
usées et un réseau de collecte de toutes les eaux pluviales (Ruissellement +
toits et cours internes ).
– La collecte séparative des eaux usées domestiques nécessite des ouvrages de
section réduite en raison du volume limité des effluents. C’est un système
économique si l’évacuation des eaux pluviales ne nécessite pas un autre
réseau complet c’est-à-dire qu’elle puisse être réalisée en faisant un large
appel au ruissellement dans les caniveaux ,….. .
– Deux branchements pour chaque bâtiment

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 Le système séparatif peut être choisi dans le cas des petites et moyennes
agglomérations, et dans le cas des extensions à réaliser dans l’agglomération
(Nouveaux quartiers)
 Le recours à un assainissement séparatif peut être avantageux si la réalisation
peut être effectuée progressivement.

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14
Système séparatif

Domaine Domaine
public privé

Avaloirs de la Gouttières,
voirie Descentes d’eau
Réseau pluviale
des EP
Avaloirs sur cours

EU
Eaux usées
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• Système pseudo- séparatif
Les eaux météoriques y sont
divisées en deux parties :
– Les eaux provenant des voiries,
cours et jardins s’écoulent par des
ouvrages conçus à cet effet :
caniveaux , fossés, conduites etc….;
– Les eaux des toitures déversent
dans le réseau d’assainissement à
l’aide des mêmes branchements
que ceux des eaux domestiques.

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➢ Il constitue alors une alternative au réseau séparatif, en réduisant le
nombre de branchements par habitation à un.
➢ Ce système est intéressant lorsque les surfaces imperméabilisées
collectives (voiries, parking, etc …) représentent une surface importante
avec de fortes pentes.

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Système pseudo-séparatif

Domaine public Domaine


privé

Gouttières,
Avaloirs de la voirie Descentes d’eau
pluviale

EU Avaloirs sur cours

Réseau
des EP
Eaux usées

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• Système mixte:
Il peut aussi être envisagé de projeter pour un centre donné deux réseaux,
une partie en adoptant le système séparatif , et une autre en système
unitaire.

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• Système individuel ou autonome:
– L’assainissement autonome ou individuel concerne les constructions
individuelles non raccordées au réseau public d’assainissement.

– L’assainissement individuel est le système utilisé dans les zones urbaines à


faible densité ou dans les zones rurales (douars par exemple )dans lesquelles
les eaux usées d’une habitation sont éliminées au niveau même de cette
habitation (fosse septique+puits perdu,.....) ou à l’extérieur dans un
terrain limitrophe (déversement après traitement ).
– Un dispositif doit être mis en place afin que les eaux usées domestiques
soient:
• Collectées
• Prétraitées
• Épurées
• Infiltrées ou rejetées dans un milieu naturel après l’épuration.

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• Système individuel ou autonome:
L’assainissement autonome coûte 5 fois moins cher que le coût moyen de
raccordement au réseau public d’assainissement collectif.
L’assainissement autonome est obligatoire lorsque:
– Impossibilité de raccordement au réseau collectif
– Absence de réseau collectif
– Le coût de raccordement trop élevé (système d’égout éloigné).

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Pour choisir un système d’assainissement à adopter pour une agglomération, il
faut tenir compte de:

❖ Considérations techniques et locales (topographie, précipitations, voiries,


répartition des habitants…)
❖ Projections urbanistiques de l’agglomération
❖ Considérations d’ordre économique (Dépenses de la collectivité)
❖ Considérations du conseil de la commune, …
➢ Exemple de contraintes:
❖ Proximité d’un exutoire naturel
❖ sensibilité du milieu récepteur
❖ existence d’un réseau ancien
❖ pente du terrain (problème d’autocurage)
➔ nécessite une étude locale précise
❖ Tendance actuelle: recours aux techniques alternatives pour les eaux
pluviales 23
Système d’assainissement Avantages Inconvénients
- Risques d’erreurs de
- Permet d’évacuer
branchement
rapidement les eaux
- Investissement important
Séparatif - Assure à la STEP un
pour mise en place de 2
fonctionnement régulier
réseaux
- Simple - Dilution des eaux de la
- Un seul réseau STEP en période pluvieuse
Unitaire - Pas de risques d’erreur de (débit très variable)
branchement - Ouvrages importants
- Eaux usées et eaux de
- Investissement important
ruissellement des habitations
pour mise en place de 2
combinées
Pseudo-séparatif réseaux
- Pas de risques d’erreurs de
branchement
- Possibilité d’assainissement - Risques de pollution des
de zones de faible densité eaux souterraines
Individuel
- Investissement réduit

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• Données liées au milieu physique

• Données liées à l’activité humaine

• Données liées à l’urbanisation du site

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❖ Données naturelles du site

Données Topographiques
L’évacuation est d’autant plus aisée que le terrain présente des pentes plus
importantes car elle se fait par gravité.
La connaissance de la topographie du terrain nous renseigne sur le tracé du
réseau car les pentes importantes assurent l’évacuation plus rapide et plus
aisée des eaux.
La pente minimum est celle qui permettrait l’entraînement des sables et des
déchets (caractère gravitaire).

Données géologiques
L’étude géotechnique de la structure du terrain est nécessaire car cela
permet de voir les fondations sur lesquelles seront établis les différents
ouvrages assurant l’évacuation des eaux (Canalisations, bassins de retenue,
stations d’épuration, stations de pompage,)

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La pluviométrie:
Ce paramètre est indispensable pour la conception du réseau unitaire comme
séparatif. On calcule donc les collecteurs de telle sorte que la capacité
d’évacuation corresponde au débit d’orage d’une fréquence probable donnée (1, 2,
5 ou 10 ans(souvent),…….)

Nappes souterraines
La connaissance de l’existence des nappes phréatiques est indispensable. Car
l’effluent rejeté par l’égout atteint un milieu naturel récepteur, donc il faut savoir
comment se présente les réservoirs d’eau souterrains au niveau de ce milieu
récepteur.
Au niveau de la mer il faut prévoir un émissaire immergé qui rejette à une distance
loin le plus possible de la côte.

Les vents dominants


Les vents dominants sont ceux dont la direction est la plus fréquente. La
connaissance du régime des vents pour une agglomération permet de fixer
l’implantation précise de la station d’épuration et le champs d’épandage ou les lits
de séchage des boues pour éviter les odeurs nauséabondes dans l’agglomération.

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❖ Données relatives à la situation actuelle et future du centre:
Elles concernant :
 La population (densité et croissance).
 L’activité industrielle(type,…)
 L’occupation du sol (Espaces verts, voies, zones urbanisées, etc.).
 Les données relatives au développement futur de l’agglomération
subordonnées à l’urbanisme et à la planifications (schémas directeurs et
plans d’action régional pour une planification à long terme…..).
 L’existence d’un réseau ancien dans l’agglomération : il faut intégrer ses
canalisations déjà existantes dans l’établissement du projet.
 La connaissance des autres réseaux existants (AEP, électricité, téléphone, …)
pour prévoir les modalités d’exécution de terrassement pour notre réseau
d’assainissement.

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Problèmes d’exploitation du réseau d’assainissement:

La principale nuisance qui risque de se manifester est celle des mauvaises


odeurs se dégageant au niveau des ouvrages ayant une communication des
canalisations avec l’air libre (Avaloirs, bouches d’égout, …). Il faut donc mettre
en œuvre un curage fréquent et régulier sur toute l’étendue du réseau :

 La possibilité du nettoyage des réseaux non visitables et de leurs ouvrages


annexes par le matériel moderne.
 La ventilation des réseaux assurée par les bouches d’égout et par les
branchements particuliers.
 Le respect des réglementations concernant la sécurité.
 Les stations d’épuration peuvent engendrer des odeurs nauséabondes,
donc l’emplacement de ces stations nécessite une étude préalable
d’impact sur l’environnement.

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❖ Liaison surface-réseau
 les ouvrages de collecte
• branchements particuliers
• bouches d ’égout
 les ouvrages de visite
❖ Liaison réseau-milieu naturel
ouvrage de rejet, émissaire

 les déversoirs d ’orage


❖ Dispositifs de stockage des eaux pluviales
 bassins de rétention

❖ Ouvrages liés au bon fonctionnement du réseau


 stations de relevage
 ouvrages de prétraitement
……

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• Déversoir d’orage:
Les déversoirs d’orages sont des ouvrages utilisés sur le réseau d'évacuation
des eaux des agglomérations possédant un réseau unitaire. Ils permettent de
diminuer la charge des stations d’épuration, mais de l’autre côté, ils déversent
une quantité de matières polluantes provenant des eaux usées dans le
milieu naturel par temps de pluie.
Un déversoir d'orage va donc dévier une partie des effluents lorsque le débit
en amont dépasse une certaine valeur que l'on appelle débit de référence.
Un déversoir d'orage doit assurer quatre fonctions principales :
• Envoyer les eaux usées de temps sec vers la station d'épuration en limitant
les chutes de vitesse d'écoulement afin d'éviter les phénomènes
de décantation.
• Envoyer les eaux usées et celles des petites pluies vers la station
d'épuration sans « surverse ».
• Déverser les débits de pluie supérieurs au débit de référence.
• Empêcher l'entrée d'eau en provenance du milieu naturel dans le réseau :
les déversoirs d'orage étant reliés au milieu naturel, il est possible qu'une
rivière en crue viennent s'y engouffrer.

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• Bassin de retenue:(Bassin de rétention )
Les bassins de retenue sont utilisés dans le cas où on cherche à réduire les
dimensions des collecteurs projetés à l’aval en étalant les débits de pointe
sur un temps imposé par les conditions d’écoulement à l’aval.
On peut utiliser les dépressions naturelles comme des bassins de rétention, si
on les relies au réseau d’assainissement pour l’évacuation des débits de
ruissellement stockés pendant un certain temps dans la dépression.
Ces bassins sont constitués par un corps de bassin et un ouvrage aval
constitué par un seuil d’évacuation qui peut être un déversoir ou un orifice.

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Regard de visite:
les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :
o changement de direction ou de pente des collecteurs
o changement de diamètre des collecteurs
o changement de côte radier des collecteurs
o raccordement des collecteurs
o En alignement droit, la distance maximale entre les regards de visite est d’environ
80 m pour les diamètres Ø ≥ 1000 et 50m pour les diamètres Ø< 1000.
o Dans le cas où les hauteurs de chute dépassent 0.80 m, il faut prévoir des regards
de visites doubles

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41
Branchements particuliers :
▪ Un branchement particulier est un ouvrage comportant :
o Un regard de façade
o Une canalisation de raccordement sur l’égout public
o Un regard borgne enterré ou un regard de visite.
▪ La pente minimale de la canalisation de branchement est de 2 % (sauf
exception justifiée)
▪ Le raccordement doit être réalisé avec un angle maximum de 60° entre la
canalisation de branchement et le collecteur dans le sens de l’écoulement.
▪ Un même regard borgne peut desservir deux branchements situés de part et
d’autre de la chaussée au maximum
▪ On peut avoir un regard de façade simple ou double ….etc

(Voir le guide d’assainissement du service eau concerné)

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Bouches d’égout :
Destinées à recueillir les eaux pluviales de la chaussée, elles doivent être
sélectives pour permettre la retenue du maximum des eaux pluviales, elles sont
généralement disposées sous le trottoir, on parle dans ce cas de bouche d’égout
à avaloir mais il y a d’autres types qu’on appelle bouches d’égouts à grilles.

Regard à avaloir Regard à grille

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Ouvrage de rejet
Est un ouvrage qui permet de rejeter les eaux d’assainissement dans le
milieu naturel (châaba ,oued….)

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L’émissaire
Est un ouvrage qui permet de rejeter les eaux d’assainissement dans la mer.

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Epuration des eaux usées
L’épuration des eaux usées est l’ensemble des procédés visant à dépolluer
l’eau usée avant son retour dans le milieu naturel ou sa réutilisation(arrosage
des espaces verts par exemple).
Le but d’épuration des eaux usées :
Le but de l’épuration des eaux usées est de protéger les eaux superficielles et les
eaux souterraines contre les atteintes nuisibles et de permettre leur utilisation
durable.
Les étapes d’épuration :
Le système d’épuration rassemble une série de dispositifs empruntés
successivement par les eaux usées. Chacun de ces dispositifs est conçu pour
extraire tour à tour les différents polluants contenus dans les eaux.
Ces dispositifs sont composés de :
▪ Prétraitement (dégrillage, dessablage, dégraissage – déshuilage )
▪ traitement primaire (bassin anaérobie ,bassin d’aération…)
▪ traitement secondaire (bassin facultatif ,décanteur…)
▪ traitement tertiaire(bassin de maturation, filtre à sable et à charbon actif
+UV…)
48
STEP lagunage naturel
Les bassins de lagunage (BL) sont de grands plans d’eau artificiels. Les bassins sont
remplis d'eau usée qui est alors traitée par des processus naturels. Les bassins peuvent
être utilisés individuellement, ou être reliés en série pour l’amélioration du traitement. Il y
a trois types de bassins, (1) anaérobie, (2) facultatif et (3) aérobie (maturation), chacun
avec un traitement et des caractéristiques de conception différentes.

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Étanchéité des bassins par géomembrane

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STEP à boues activées

51
Epuration autonome
L’assainissement non collectif (autonome) désigne les installations
individuelles de traitement des eaux domestiques. Ces dispositifs concernent les
habitations qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte
des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs
eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel.
Les eaux usées traitées sont constituées des eaux vannes (eaux des toilettes) et
des eaux grises (lavabos, cuisine, lave-linge, douche…). Les installations
doivent permettre le traitement commun de l’ensemble de ces eaux usées.
Contenant micro-organismes potentiellement pathogènes, matières organiques,
matière azotée, phosphorée ou en suspension, ces eaux usées, polluées,
peuvent être à l’origine de nuisances environnementales et de risques sanitaires
significatifs.

L’assainissement non collectif vise donc à prévenir plusieurs types de risques,


qu’ils soient sanitaires ou environnementaux.

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(Qm )EU =T
re
.T (
.Q )
ra m AEP

(Q m )AEP = q pb .Ppb + qqdm .Ptot + qind .Ptot + ....


54
(Q m )AEP = q pb .Ppb

55
(Q )
mj EU = T re .T ra .(Q m )AEP

(Q )
mj EU = T re .T ra .q pb .Ppb

Ratios de consommation d'eau potable


Type d'habitat ou activité Dotation en eau potable l/hab/jour
Ancienne médina 75
Nouvelle médina 75
Habitat économique 75
Immeuble 150
Immeuble residentiels 234
Villa + Immeuble (Mixtes) 130
Villa moyenne 240
Grande villa 548
Zone industrielle 30 à 40
Equipement Public 10
Commune périphérique 160

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(Q )
mj EU = T re .T ra .(Q m )AEP

(Q )
(Q mh )EU =
mj EU

24

(Q )
mj
(Q m )EU = EU
86400

(Q m )EU calculer

b 1,5  C p  4 Si Cp 4
Cp = a + 57
(Q m )EU a = 1,5 et b = 2,5 on prend Cp=4
 b 
(Q )
p EU = C p .(Q m )EU = a + .(Q ) = a.(Q ) + b. (Q )
 m EU m EU m EU

 (Q m )EU 

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Exercice
On considère un lotissement
composé de plusieurs lots situés sur
une zone économique d’après le
plan d’aménagement de la ville. Dotation en Nombre de
eau l/hab/j personnes
Les données de la dotation en eau par ménage
et les côtes TN ainsi que les 180 5,2
distances entre regards sont
données dans le tableau: Zone R+3 et à chaque niveau
on a un ménage.

Point
a b c d e f
regard
Côte TN 110,5 110 109,9 109,4 110,4 109
Distance a-c c-d b-d c-e d-f e-f
entre les
regards 66 52 66 66 66 52
59
Exercice
1- Selon les côtes TN, indiquer le
sens de l’écoulement dans chaque
conduite,
2-Pour chaque tronçon, indiquer
le nombre de lots et leurs
numéros que doit collecter ce
tronçon. Calculer le débit de
pointe de chaque collecteur.
3-Calculer le diamètre de chaque
tronçon et vérifier l’auto-curage.

60
solution
1- Selon les côtes TN,
indiquer le sens de
l’écoulement dans chaque
conduite,
2-Pour chaque tronçon,
indiquer le nombre de lots
et leurs numéros que doit
collecter ce tronçon.

61
𝑺
𝑹𝑯 =
𝑷

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❖ Rayon hydraulique
On définit le rayon hydraulique comme étant le rapport de la surface mouillée
(section droite du liquide) sur le périmètre mouillé (périmètre de la conduite en
contact avec le liquide): 𝑺
𝑹𝑯 =
𝑷
Le rayon hydraulique est le quart du diamètre hydraulique, alors que le rayon
est la moitié du diamètre.: 𝑫𝑯 =4 𝑹𝑯
Pour une section circulaire totalement pleine, le rayon hydraulique 𝑹𝑯 vaut la
moitié du rayon géométrique R :

𝑹𝑯 = (π R2) / (2 πR) = R / 2 = D/4

63
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Le diamètre minimal des canalisations d’eaux usées en système séparatif est fixé
à 200 mm pour éviter les risques d’obstruction, et en égard à la pellicule grasse qui
se dépose à l’intérieur des ouvrages, le coefficient γ de la formule de Bazin est pris
égal à 0,25 pour une conduite eaux usées d’où:
C = 70 𝑹𝑯 1/6
formule de Manning-Strickler:
V = 70. 𝑹𝑯 2/3 . I1/2 Cette formule peut être
V = K. 𝑹𝑯 2/3 . I1/2
déduite aussi à partir de la
formule de Manning-Strickler Avec :C = K 𝑹𝑯 1/6
car il y a une relation entre K : Coefficient de Manning – Strickler
cette dernière est celle de
Chezy
C : Coefficient de Chezy
Par la suite :
QEU = 70 . S . 𝑹𝑯 2/3. I1/2 = 21,81 . D8/3. I1/2
Avec 𝑹𝑯 = S / P= (π R2) / (2 πR) = R / 2 = D/4 (conduite circulaire pleine)
Donc : 𝟑ൗ
𝑸𝐸𝑈 𝟖
D théorique est calculé à pleine
D=
section et avec Q pointe 21,81. I1/2 65
• Définition:
• Auto-curage est l’aptitude d'une conduite d'assainissement à transporter les
écoulements qu'elle reçoit sans s'encrasser. En pratique, un bon auto-curage
impose que la capacité de transport des particules solides soit suffisante pour
éviter leur dépôt et leur décantation.

• réaliser au mieux l’auto-curage (éviter dépôts de matières fermentescibles)


⇒ difficile en tête de réseau.
• Conditions d’auto-curage:
Dans le cas des réseaux d’eaux usées en système séparatif, où l’on ne bénéficie
aucunement des chasses pluviales, il faut prendre en compte les conditions suivantes
▪ A pleine section, la vitesse d’écoulement doit être supérieur à 0,70 m/s,
▪ Pour un remplissage égal aux 2/10 ème du diamètre, la vitesse d’écoulement doit être
au minimum de 0,30 m/s.
▪ Le remplissage de la conduite, au moins égal aux 2/10ème du diamètre, doit être
assuré ,si possible, pour le débit moyen actuel.

66
(Q m )AEP = q pb .Ppb

(Q ) mj EU = Tre .Tra .(Q m )AEP

b
a=1,5; Cp = a +
b=2,5
(Q m )EU

(Q ) p EU = C p .(Q m )EU
3
  8
 Q 
D= 1 
 21,81.I 2 
 

67
68
69
70
h
D

V2
10

V ps Qm
Q ps

71
72
Ouvrage
circulaire

73
CONTRAINTES DE CALAGE EAUX USEES

LES CANALISTION D’EAUX USEES SONT GENERALEMENT CIRCULAIRES

POUR EVITER LES RISQUES D’OBSTRUCTION LE DIAMETRE D MINIMUM SERA DE 200 mm

PENTE MINIMUM : 0,002 m/m

COUVERTURE MINIMALE DE LA CANALISATION : 80 cm

VITESSE TROP ÉLEVÉE ENTRAÎNE LES DÉGRADATIONS DES PAROIS PAR ABRASION. V max. = 4 m/s

REGARD A CHAQUE CHANGEMENT DE PENTE OU DE DIRECTION.

NB: Avant d’entamer une étude d’assainissement ,il faut toujours revoir le guide
d’assainissement du service eau concerné ,afin de respecter ses directives. 74
Conditions d’implantation des réseaux:

Ces réseaux doivent être établis de manière à satisfaire aux conditions


d’auto-curage et ce en évitant au maximum les stations de relèvement; dans
le cas contraire, et à défaut de curages réguliers des canalisations, il faudra
avoir recours aux chasses automatiques.

S’il faut tenir compte des débits d’avenir, il faudra cependant, être
prudent en la matière car le surdimensionnement des canalisations crée
des sujétions pour l’auto-curage. Le raccordement des immeubles riverains
doit être effectuer comme pour les réseaux unitaires.

75
On appelle bassin versant d'une rivière considérée en un point donné de son cours,
l'aire limitée par le contour à l'intérieur duquel l'eau précipitée se dirige vers ce
point de la rivière. L’exutoire d'un bassin est le point le plus en aval du réseau
hydrographique par lequel passent toutes les eaux de ruissellement drainées par le
bassin. La ligne de crête d’un bassin versant est la ligne de partage des eaux. La
ligne ainsi définie, limite les bassins versants topographiques adjacents .

76
77
• LES SOUS BASSINS VERSANTS

Quand le bassin versant est très grand et qu’il est hétérogène, il convient alors de le
subdiviser en autant d’unités élémentaires que de zones qui le composent. Cette façon de
faire permet de mieux cerner les variations spatiales des paramètres hydrologiques. A
défaut de cette décomposition, il convient de calculer des valeurs pondérées pour les
paramètres en question. Il faut alors se baser sur la cartographie des zones climatiques, la
carte des sols, la carte du couvert végétal et la carte d’utilisation des sols.

78
79
• Le temps de concentration est défini comme le temps mis par une
goutte d’eau pour parcourir la distance séparant l’exutoire et le point
le plus éloigné hydrauliquement de celui-ci. Il dépend
essentiellement de la physique du bassin versant notamment : la
pente du cours d’eau. Il est évalué empiriquement en utilisant une
formule d’approximation, aussi on peut estimer Tc en mesurant la
durée comprise entre la fin de la pluie nette et la fin du
ruissellement direct (i.e. fin de l'écoulement de surface).

80
L(Longueur)
t1 =
V(vitesse de l' eau)

4

t2 = I p 11

L
t3 =
11. I p

81
Pour les zones urbanisées, on admet un temps de circulation superficielle égal à 5mn et
une vitesse en égout égale à 1m/s, soit :
tc=t2+t1= 5mn+L/V
𝒕𝒄 (𝒎𝒏)=𝟓𝒎𝒏 +( 𝑳(𝒎)/𝟔𝟎(𝒎⁄𝒎𝒏) )
NB : Il existe plusieurs méthodes de calcul du temps de concentration pour les bassins
extérieurs (non urbanisés), on site :
• Formule de Ventura
• Formule Espagnole
• Formule Californienne
• Formule de Kirpich
•......
82
MESURE DES PRECIPITATIONS
Les précipitations sous forme de pluie ou de neige sont mesurées dans des
stations pluviométriques où les relevés se font soit manuellement
(pluviomètres), soit à l’aide d’appareils enregistreurs (pluviographes).
- Hauteur d’eau précipitée (lame d’eau précipitée) en mm : Apport d’eau
liquide tombant de l’atmosphère exprimée en hauteur d’eau sur une surface
horizontale.
1 mm d’eau = 1 litre/m2
-Intensité de précipitation :
h
i=
t

83
• Les intensités de précipitations sont des variables aléatoires. C’est donc en terme de risque
de défaillance, que seront dimensionnés les ouvrages hydraulique . Les structures
hydrauliques : barrages, évacuateurs de crues, réseaux d’assainissement pluviaux,
dalots…etc., doivent être dimensionnés pour réduire ces dommages a un niveau acceptable.
Pour des raisons économiques ,on ne recherche pas la précipitation la plus intense pouvant
survenir au cours d’une période de durée indéfinie . On ne recherche pas une protection
absolue, mais une protection contre une averse de fréquence (ou de probabilité
)déterminée. En conclusion ,le choix de la pluie du projet dépend de l’importance de
l’ouvrage ,de la protection souhaitée et l’optimisation des coûts de réalisation.
A titre indicatif:
*Crue de conception d’un évacuateur de crue : Crue millénaire .
*Crue de protection civile d’une agglomération : crue décennale .
Période de retour (T):On appelle période de retour ou intervalle de récurrence d’une averse,
l’inverse de sa fréquence.
T = 1 / F = N / n.
F: Fréquence dépassement de l’averse (probabilité de dépassement)
N: Nombre d’années de la période pendant laquelle on a enregistré n fois une averse de durée t
et d’intensité i .
• Exemple : La pluie centennale est la pluie qui a une probabilité de une fois en cent ans, en
moyenne, d’être dépassé . T=100 ans
• La pluie décennale (T=10 ans ):si cette pluie survient en moyenne une fois tous les 10 ans .
Cela ne veut pas dire qu'une telle pluie se produira régulièrement tous les dix années mais
que statistiquement, elle a 10 % de chance de se produire durant une année particulière
(chaque année, probabilité 1/10 de survenir).
La périodes de retour qui est couramment utilisée en assainissement est T = 10 ans. 84
La formule de Montana:
L’intensité s’exprime en fonction des paramètres a et b par la formule de «
Montana » pour différentes périodes de retour : i(t ,F) = a(F) . tb(F) (Avec i en mm/min
et t en min) obtenu à partir des courbes IDF.
Les coefficients de Montana calculés par la direction de la météorologie sur la base
des statistiques des précipitations par région constituent une référence pour
dimensionner les ouvrages destinés à évacuer ou canaliser les eaux pluviales .

Courbes Intensité-durée-fréquence
(IDF) d’une station Météo 85
PERIODE DE 2 ans 5 ans 10 ans 20 ans 50 ans
RETOUR
VILLE a(F) b(F) a(F) b(F) a(F) b(F) a(F) b(F) a(F) b(F)
NADOR 2.358 -0.590 3.712 -0.559 4.626 -0.551 5.547 -0.539 6.702 -0.534
TETOUAN 2.829 -0.567 3.815 -0.563 4.478 -0.562 5.118 -0.562 5.948 -0.562
TANGER 4.563 -0.630 6.433 -0.625 7.683 -0.624 8.885 -0.623 10.443 -0.623
RABAT 3.474 -0.647 5.052 -0.644 6.112 -0.644 7.135 -0.644 8.461 -0.644
CASA 4.290 -0.641 5.136 -0.641 5.948 -0.642 ND ND ND ND
MEKNES 3.524 -0.647 5.506 -0.649 6.839 -0.651 8.126 -0.653 9.797 -0.654
OUJDA 2.637 -0.641 4.060 -0.642 5.018 -0.644 5.942 -0.645 7.141 -0.647
MARRAKECH 2.967 -0.639 4.944 -0.620 6.270 -0.615 7.545 -0.612 9.197 -0.610
AGADIR 1.102 -0.313 1.266 -0.223 1.443 -0.202 ND ND ND ND

86
Qp débit maximal à l'exutoire ( en m3/s ) pour une période de retour T
C Coefficient de ruissellement (sans unité)
i intensité moyenne maximale de période de retour T sur la durée
du temps de concentration tc (mm/h)

A superficie du bassin versant (ha)


K1 =1/360 ; coefficient d’homogénéité se rapportant aux unités

87
On peut aussi l’écrire sous cette forme :
Avec,
1 1vw QP(T) : Débit de pointe brut pour la

Qp (T ) = K.C u .Iu .A u période de retour T en m3/s.


I : pente moyenne du bassin versant
(m/m)
C : coefficient de ruissellement du BV.
A : superficie du BV en hectares.
K: Coefficient caractéristique

u = 1 + 0 ,287.b
v = −0 , 41.b
w = 0 ,95 + 0 ,507.b
1
 0 ,5 b .a  u
K= 
 6 ,6  88
Avec:
A : superficie du BV en hectares.
L: Longueur du plus long parcours de l’eau
en hectomètres (1hm=100m)

0,84.b
M
Débit de pointe
corrigé en m3/s
m=( ) 1+ 0,287.b
2

M 0,7.b
m=( )
2 89
Pour un bassin urbanisé dont le plus long cheminement
hydraulique « L » est constitué de tronçons successifs « Lk » de pente
Ik, l’expression de la pente moyenne qui intègre le temps
d’écoulement le long du cheminement hydraulique le plus éloigné
de l’exutoire (ou temps de concentration) est la suivante:

L= longueur totale en m
Lk = longueur de chaque tronçon en m
Ik = pente de chaque tronçon en m / m

Le coefficient de ruissellement « C » est pris égal aux taux


d’imperméabilisation. C est défini par le rapport des surfaces
imperméabilisées et de la surface totale
Si « A » est la surface totale du bassin versant, « A’ » la superficie revêtue :
C = A’ /A
Avec C>= 0,2 car, en zone urbanisée, la surface de la voirie et des aires de
service représente à elle seule environ 20 % de la superficie de cette zone90
Typologie d'habitat Coefficient de ruissellement
Petits immeubles + commerces 0,45
Equipements Publics 0,40
Complexe Universitaire 0,40
Immeubles résidentiels 0,45
Habitat mixte (villas + immeubles) 0,45
Moynnes Villas 0,35
Grandes Villas 0,30
Habitat économique 0,70
Habitat haut standing 0,65
Habitat traditionnel 0,80
Zone Hôtelière 0,30
Zone Industrielle 0,65
Administration 0,40
Terrain de sport 0,20
Cimétière 0,20
Espace vert/parc 0,20
Voirie+ parking 0,90

91
μ = 0.28.M0.84

0 , 84
 L 
t c = 0 ,28  I −0 , 41 A 0 , 507 Q −0 , 287
 A
Avec:
Longueur du plus long parcours de l’eau en
hectomètres (1hm=100m)
92
Les formules d’expression du débit du modèle de Caquot, quelle que
soit la période de retour choisie, sont valables dans les conditions
suivantes:
❖ En ce qui concerne la surface du bassin ou du groupement de
bassins, la limite supérieures « Aj » est fixée impérativement à
200 hectares;
❖ En ce qui concerne la pente, la valeur « I » doit rester comprise
entre 0,2% et 5%.
❖ En ce qui concerne le coefficient de ruissellement, la valeur de «
C » doit rester comprise entre 0,2 et 1.
❖ L’allongement du bassin M ≥ 0,8 (lorsque M< 0,8 on calcule avec
M=0,8)
A  200 ha
C  0.2
0.002  I 0.05

❖ Condition d’utilisation: bassins versants élémentaires de pente et


de coefficient de ruissellement homogène 93
• Paramètres équivalents d’un groupe de bassins:

94
NB:

95
• Exemple de bassin en série:

96
• Exemple de bassin en parallèle:

97
• Le diamètre minimal des canalisations d’eaux pluviales en système séparatif
ou unitaire est fixé à 300 mm . La détermination de la section hydraulique des
conduites d’eaux pluviales sera effectuée par l’équation de Manning Strickler:

V = K . 𝑹𝑯 2/3 . I1/2

Q = K . S . 𝑹𝑯 2/3. I1/2

Avec 𝑹𝑯 = S / P= (π R2) / (2 πR) = R / 2 = D/4 (conduite circulaire pleine)


Donc :

98
D théorique est calculé à
pleine section et avec Q EP

D théorique en D=333,2 ∗ 𝑄 0,38 𝐼 −0,187


mm pour K =60
m3/s m/m

On peut utiliser aussi la formule de CHEZY (la formule à utiliser est indiquée parfois
dans le guide d’assainissement du service eau concerné):

99
• Remarque :
▪ En système unitaire les ouvrages sont calculés pour pouvoir transiter
les débits pluviaux en fonction de la région d’implantation des
ouvrages et la période de retour d’insuffisance retenue. On ne tient pas
compte des débits d’eaux usées qui sont supposées négligeables par
rapport aux débits d’eaux pluviales.
▪ Au-delà de 0,60 m de diamètre, l’utilisation des tuyaux ovoïdes
est parfois jugée préférable car leur section inférieure permet un
meilleur écoulement du flot de temps sec.

100
Calcul diamètre
théorique en mm

On cherche le diamètre
D commercial choisi commercial

Calcule vitesse à
pleine section Vps (m/s)

Calcule débit à pleine


section Qps (m3/s)

VERIFICATION DES CONDITIONS D’AUTOCURAGE

101
Conditions d’auto- curage
Les conditions d’auto-curage permettent de concevoir des réseaux auto
cureurs en limitant la vitesse minimale appelée «vitesse d’auto curage ».
Ces conditions seront satisfaites pour les deux conditions suivantes :
✓ V  0.6m/s pour Q = Qps/10
✓ V  0.3m/s pour Q = Qps/100
(Equivalent d’une hauteur de remplissage de 2/10 du diamètre)
Les conditions d’auto curage sont vérifiées systématiquement une fois la
vitesse à pleine section est supérieure ou égale à 1m/s, et 0.90m/s à pleine
section pour le cas des canalisations ovoïdes

102
103
Ouvrage
circulaire

104
c

d b − c = 50 m

b
d a − b = 35 m

a hauteur de :
z c = 110.1 m d a − b = 35 m
z b = 108 m d b − c = 50 m
z a = 107 m

107
c
hauteur de :
zc = 110.1 m

zb = 108 m
d b − c = 50 m
za = 107 m

zd = 106, 20 m 2
b
d a − b = 35 m

1
a
d
d a − b = 35 m
A 1 = 2500 m 2
d b − c = 50 m
A 2 = 3500 m 2
d d − a = 55 m

108
c

d d b − c = 50 m
2

1 b
d a − b = 35 m

a
hauteur de :
zc = 110.1 m
d a − b = 35 m
zb = 108 m A 1 = 2500 m 2
za = 107 m d b − c = 50 m
d d − a = 55 m A 2 = 3500 m 2
zd = 112 m

109
110
111

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