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I.1. Introduction
Le but de cette partie est d’étudier les Caractéristiques du milieu étudie qui
déterminent en grande partie l’écoulement de surface, la précipitation, les températures, le
vent, l'humidité.
I.2. Le Climat
Le bassin de L’Oued El hammam est situé dans la zone subtropicale, versant nord
l’Atlas Tellien, il est soumise à l’influence directe du Méditerranéen, au Nord ; et de la
vaste étendue continentale du Sahara, au Sud.
Le climat est caractérisé par deux grandes saisons : un hiver froid, dont les masses
d’air humide, par effet orographique de l’Atlas, provoquent des précipitations cycloniques
exceptionnelles ; et un été chaud ou l’air continental localisé dans le Nord, entraine un
anticyclone qui conditionne un temps stable et très sec. En Hiver comme en été, le bassin
subit les effets maritimes de modération en matière des températures extrêmes
saisonnières.(Khalaoui M et Chabane M, 2007)[4]
La notion de l’indice climatique est une importance majeure car elle permet de bien
définir et de mieux cerner le type de climat de la région.
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
Mois Sep Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Juin. Juil. Aout.
P(mm) 13.8 18.8 30.7 22.0 20.8 26.0 25.5 19.6 17.4 3.3 1.1 22.1
P(mm)
35
30
25
20 P(mm)
15
10
0
Sep Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Juin. Juil. Aout.
On a : I=P/(T+10)
Avec :
Application numérique
I= 12.33
I.2.1.3. Précipitations
Le climat est semi-aride, les pluies sont violentes en automne et en hiver et abondantes en
printemps.
la précipitation annuelle calculée dans la région (station mascara) varient entre 198.5 mm
et 461.7, mm . les années les plus humides peuvent avoir une précipitation 3ou4 fois
supérieure à des celle des année les plus sèches (O.N.M 2008).
Les précipitations sont très irrégulières (voir les figures I -l.2, I -lg., I -11t),
l'irrégularité des chutes mensuelles exerce une influence particulière sur les principaux
ressources naturelles: eau, sol et couvert végétal.
Les précipitations moyennes mensuelles des stations pour les différentes périodes de
chaque sous bassin sont présentées dans les tableaux (1-10, 1-11, 1-12). Dans l'ensemble
on constate que le mois de novembre est le mois le plus pluvieux pour les sous bassins
Bouhanifia et Fergoug, par contre de Sous bassin de Ouizert le mois le plus pluvieuse est le
mois de mars, le mois le plus sec est le mois de juillet dans tous les bassins.
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
450
400
350
300
250
3Révieres
200 Hacine
Fergoug
150 Bouhanifia
Ouizert
100
50
0
e 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7
nné 199 199 199 199 199 199 199 199 199 200 200 200 200 200 200 200 200
A 0- 1- 2- 3- 4- 5- 6- 7- 8- 9- 0- 1- 2- 3- 4- 5- 6-
9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 0 0 0 0 0 0 0
19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 20 20 20 20 20 20 20
II.1. Température
Mois Sep Oct Nov Dec Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout
Max(M) 31.43 25.5 19.8 16.1 14.6 16.26 19.3 20.7 25.3 31.3 35.1 35.2
Min(m) 15.3 11.8 7.2 4.5 2.77 4.5 5.36 6.92 10.7 14.4 18 18.3
M +m 23.32 18.70 13.50 10.30 8.70 10.4 12.35 13.8 18.00 22.80 26.5 26.80
Moy =
2
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
II.2. Le vent
Les vents les plus forts sont observés au cours du printemps. L’analyse des données,
d’après SELTZER, montre que le vent du sud est dominant à Saïda, quelque soit le mois
ou l’heure de la journée. La force du vent est également constante tout au long de l’année,
relativement faible en moyenne, rarement violente.
Le tableau ci- dessous présente les vents moyens mensuels à la station de Mascara.
Mois Sept oct nov déc jan fév mar avr mai juin juil Aout
Moyen 2.78 2.79 2.62 2.57 2.62 2.12 2.33 2.58 2.51 2.24 2.36 2.99
(m/s)
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
Des risques de gelée peuvent se produire jusqu'en Mai ; ce risque est très élevé en
avril. Même dans le Nord du bassin, un risque de gelée tardif au sol subsiste jusqu’à la fin
d’avril, le problème des gelées est important dans la région étudiée. Cependant la situation
géographique particulière de la région contribue à aggraver le risque de gel : situation de
cuvette ou vient s’accumuler l’air froid issu des bassins amonts de la région. Il se constitue
ainsi un lac d’air froid au fond de la région. L’évacuation de cet air froid ainsi accumulé est
difficile par suite de l’insuffisance d’exutoires (le couloir d’Ain-Fekan joue ce rôle et c’est
ce qui explique que les gelées sont intenses à Ain-Fekan), une faible différence de niveau
peut créer des différences de températures.
D’autre part, les obstacles tel qu’un remblai, un rideau d’arbres suffisamment serrés,
peuvent en formant un barrage, constituer une accumulation d’air froid immédiatement à
leur amont et protéger ainsi la zone située plus bas. Signalons enfin que la nature de la
surface du sol est un autre facteur important de la formation des gelées. Au dessus d’un sol
trop fraichement travaillé, ou recouvert d’un tapis végétal uniforme, les minimas sont plus
basses qu’au dessus d’un sol travaillé depuis longtemps, dépourvu de végétation et tassé .
II.4. La grêle
Elle est peu fréquent, variable selon les années et plus fréquente au mois de mars. Elle est
surtout dangereuse en mai sur les céréales, c'est-à-dire à l’époque de la florissant et du
grossissement du grain. Elle très irrégulière quant à sa localisation et à son intensité. (El
Mahi et al., 1998)
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
II.5. Sirocco
Il se manifeste plus particulièrement en été sur l’ensemble du bassin versant.Le sirocco est
particulièrement dangereux pour les céréales au stade grain laiteux à partir du mois d’avril
jusqu’au mois de juin : la masse d’air très sèche et l’élévation brutale de la température de
l’air provoquent en effet à ce stade l’échaudage des grains.Le nombre de jours de sirocco
est plus important au sud du bassin qu’au nord. (El Mahi et al ., 1998)
II.6 L'humidité
C’est la quantité de vapeur d’eau contenue dans un certain volume d’air. Elle est comme
l’un des éléments essentiels du cycle hydrologique, elle contrôle pour une large part les
taux d’évaporation et la couverture végétale, elle se caractérise par une décroissance
régulière du Nord vers le Sud du bassin.
Le tableau I-3 et figure I-4 présentent les données moyennes mensuelles de l'humidité
à la station de Mascara. Ce paramètre suit dans le sens inverse la même variation de la
température avec des maximums pendant les mois froid et des minima pendant l’été. [43]
Mois sept Oct nov déc janv fev mar Avr Mai Jun jul Aout
H(mm) 58.36 64.52 72.87 76.01 74.92 74.01 70.38 66.8 61.82 52.24 46 49.08
H(mm)
80
70
60
50 H(mm)
40
30
20
10
0
sept Oct nov déc janv fev mar Avr Mai Jun jul Aout
(1996-2006)
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
III.1.1. Généralités
- Volume initial : 18 H m3 ;
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
- Longueur du couronnement : 6 m ;
- Largeur du couronnement : 6 m ;
III.2.1. Généralités
C'est un barrage en enrochement avec un masque amont étanche, a pour appui rive
droite un éperon du à la confluence de l'oued El Hammam avec le Chaabet Sidi Sahnoun et
pour appui rive gauche un mince éperon déterminé par méandre de l'oued El Hammam à
l'amont du barrage. C’est au travers de cet éperon rive gauche qu'ont été percés les deux
souterrains de dérivation capable de débiter 1350m 3/s durant les travaux. Ces derniers ont
été aménagés par la suit; la galerie Nord en vidange de fond (débit 500 m 3/s), et la galerie
Sud de prise d'eau. La capacité initiale de la réserve était de 75 millions de mètre cube
pour une retenue normale à la côte 295 m, la crête du barrage étant à la côte 300 m.
1. Rivière : la rivière étant oued El-Hammam avec une superficie du bassin versant de
7685 km2.
2. Réserve : cote normale de la retenue étant 295 m avec une capacité initiale de 73
Hm3.
3. Barrage : le barrage étant en enrochement arrimés avec masque étanche en béton
bitumineux (2 couches de 6 cm d’épaisseur dont une armée) disposé sur le parement
amont et revêtement de protection en béton armé sur le masque étanche. Les
enrochements reposent sur un filtre de protection cloisonné (5 couches successives de
matériaux de plus en plus gros) destiné à éviter l’érosion régressive en cas de
résurgence se produisant dans le massif.
Des tuyaux visitables évacuent vers l’aval les eaux qui traversent le filtre.
-hauteur maximum=53 m ;
-longueur en crête=464 m ;
III.2.3. Ouvrages d’étanchéité dans le sol : les ouvrages sont constitués par :
III.2.4. Historique:
1931 : (30 Avril) Marché général de gré à gré passé avec la société Hagnaud pour
l’exécution des travaux définitifs du barrage.
1933 : (Février) le premier projet d’évacuateur de crue avec vannes automatiques, implanté
au Nord du ravin de Guendoul.
1939 : Le canal de fuite du déversoir (nouveau projet) subi de la modification .En raison
du glissement du à la désagrégation des marnes par l’action des eaux souterraines
fortement chargées en sulfate et de carbonates alcalins et suivant les conseils de Mr le
professeur CAQUOT , le profil trapézoïdal est remplacé par un profil semi-circulaire
résistant mieux aux poussées.
1939 : (14 Mars) Première mise en eau partielle du barrage à la cote 272.60.
1951 : (20 Novembre) Fin des travaux, réception définitives des travaux.
1952 : (Juin) A la suite de l’apparition d’un nouveau renard dans la digue du déversoir, un
écran d’étanchéité est injecté à l’amont du corroi sur 50 m au moyen de puits.
1957: A la suite d’incidents avec les servomoteurs, les béquilles sont rajoutées pour
maintenir en position haute les volets du déversoir. (El Mahi et al ., 1998 ).
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
Le débit de crue maximum est de 6000 m 3/s, 5500m3/s pouvait être évacué par le
déversoir de crue à vannes automatique, à 2km au Nord –ouest du barrage. Il est de 80m de
largeur, et son canal de fuite est de 1425m de longueur à profil semi-circulaire de 22m de
rayon et 500m3/s par le souterrain Nord (aménagé en vidange de fond) et un canal de fuite
de 317m de longueur à profil semi-circulaire de 15m de rayon.
III.3.1. Généralités
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
III.3.2. Historique
Le barrage de Ouizert dont la construction débuta en 1974 fut achevé dans son
ensemble en mai 1986.
1974: C’est en 1974, que fut entrepris le barrage de Ouizert, il devait permettre la
satisfaction des besoins en eau potable et industrielle d’Oran et d’Arzew et l’irrigation du
périmètre de l’Habra. Construit selon une technique des barrages en terre avec une capacité
de 100 millions de m3, un volume de remblai (digue) de 3 millions de m3, une longueur en
crête de la digue de 950 m et une largeur de 60 m. La crue du projet a été estimée à 3400
m3/s . Les travaux préliminaires ont étaient exécutes par une entreprise SUEDOISE jusqu’à
1976.
1976: Une autre entreprise Algérienne « SONACTEUR » a été chargée de suivre les
travaux jusqu’à 1979
1979: Marché général de gré passé avec une entreprise romaine ou l’ENHYD a poursuivi
les travaux
1986: (Mai) l’achèvement des travaux et la mise en eau du barrage. (El Mahi et al., 1998)
Le problème majeur que connait ce barrage est la pollution des eaux de l’oued
Sahouat, cette pollution provient des rejets de la zone industrielle de Saida, pour remédier
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
Les procédés anti-érosifs sont multiples et un tel choix doit être s’appuyer sur des
conditions climatiques, géologiques ainsi que pédologues de la région étudiée
Elles sont formées par un mur de pierres sèches .Ce procédé est très efficace pour la
conservation du sol. En effet ces terrasses permettent d'intercepter et détourner
l'écoulement superficiel des eaux.
Une murette en pierres sèche, construites suivant les courbes de niveau, constitue à
la fois d'un obstacle qui diminue la vitesse d'écoulement de l'eau sur la pente et d'un filtre
qui retient les matériaux entraînés dans la zone comprise entre deux ouvrages.
Les gradins sont des banquettes de petite formation exécutés aux outils manuels
seulement. Ils offrent l'installation des jeunes plantes.
Les brises vents sont des obstacles matériels disposés à la surface du sol et destinés
à réduire la vitesse du vent au voisinage de celle-ci.
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
D'après MIRI (2001), une banquette est à la fois une petite terrasse et une fosse,
l'objet de cette banquette est en effet d’entraver l'écoulement et de forcer l'eau à s'infiltrer,
de la sorte qu'on neutralise le principal agent de désagrégation des terres et on augmente la
réserve d'eau utilisable par les plantes.
Sur les terrains en pente, par suite des améliorations qu'apportent des travaux
contre la dégradation des sols, l'eau s'écoule vers les ravins et devient dangereux
puisqu'elle tendra à creuser d'avantage les lits. Ainsi les berges s'affouilleront,
s'effondreront un sapement latéral des berges, deux processus complémentaires sont
indispensables : les procédés mécanique et les procédés biologique.
* Types de seuils
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
7Km El keurt
1994-1996
150Ha Mascara
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Chapitre III Caractéristiques du milieu étudie
(Gabions).
Versants.
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Conclusion
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