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MATHÉMATIQUES
Durée : 4 heures
ln(x+1)−ln(x+2)
Q.1. (a) En posant f (x) = sin( xx+1
on a
2 +1 )
x+1
ln x+2
f (x) = .
x+1
sin x2 +1
x+1 x+1
Avec lim = 1 et lim 2 = 0 on obtient
x→+∞ x+2 x→+∞ x +1
x+1 x+1
f (x) ∼ −1 / 2 ∼ −1
x→+∞ x+2 x +1 x→+∞
On conclut que
ln(x + 1) − ln(x + 2)
lim = −1.
x→+∞
sin xx+1
2 +1
x
x2 +2x−3 x2 +2x−3 x2 +2x−3
(b) En posant f (x) = x2 −x+1 on a ln f (x) = x ln x2 −x+1 . Avec lim = 1 on obtient
x→+∞ x −x+1
2
x2 + 2x − 3
ln f (x) ∼ x −1 ∼ 3.
x→+∞ x2 − x + 1 x→+∞
On conclut que x
x2 + 2x − 3
lim = e3
x→+∞ x2 − x + 1
esin x −ex
(c) En posant f (x) = sin x−tan x on a
esin x−x − 1
f (x) = ex .
sin x − tan x
Avec lim ex = 1 et lim sin x − x = 0 on obtient
x→0 x→0
sin x − x
f (x) ∼ .
x→0 sin x − tan x
x3 x3
+ 0 x3 et tan x = x + x3 on obtient
Avec les développements limités sin x = x − 6 3 + O
x→0 x→0
x3 x3
sin x − x ∼ − et sin x − tan x ∼ −
x→0 6 x→0 2
puis f (x) ∼ 1/3. On a donc
x→0
esin x − ex 1
lim =
x→0 sin x − tan x 3
Q.2. On calcule
1 −1 1/x
f (x)
= 1+ e
x x
1 1 1
= 1− + 2 + o ×
x x x→±∞ x2
1 1 1
1+ + 2 + o
x 2x x→±∞ x2
1 1
=1+ 2 + o
2x x→±∞ x2
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Donc on a
1 1
f (x) = x + + o
2x x→±∞ x
On conclut que le graphe de f admet en +∞ et en −∞ la droite D : y = x pour asymptote oblique.
De plus, en notant M et D les points d’abscisse x sur le graphe de f et sur D, on a
1
DM ∼ .
x→±∞ 2x
On conclut qu’au voisinage de −∞ (resp. +∞ ) le graphe de f est situé au-dessous (resp. au-dessus)
de l’asymptote.
√
Q.3. (a) Avec f (x) = x on a
t t2 t3
+ o t3
=2+ − +
2 64 512 t→0
ce qui s’écrit
√ x − 4 (x − 4)2 (x − 4)3
+ o (x − 4)3 .
x=2+ − +
4 64 512 x→4
1
f ′ (x) = − √ .
2 1 + x 3 + x2
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Puisque f ′ est de classe C ∞ au voisinage de 0, f ′ admet un développement limité en 0 à l’ordre 3
qu’on écrit sous forme indéterminée
Avec √
1 + x 3 + x2 f ′ (x) = −1/2
on forme un système linéaire permettant de calculer a, b, c, d. On trouve
√ √
a = −1/2, b = 3/2, c = −1, d = 3/2.
Problème 1:
et −1
Q.4. On a g = 1/h avec h : t ̸= 0 7→ t . La fonction h admet un développement limité à tout ordre n en 0
que l’on déduit de celui de exp à l’ordre n + 1,
n
X tk
h(t) = + o (tn )
(k + 1)! t→0
k=0
De plus h admet pour limite non nulle en 0 donc g admet un développement limité à l’ordre n en 0.
Q.5. En écrivant 1 = g(t) × h(t) on obtient que les coefficients bk sont tels que
1 = b0
0 = b20 + b1
0 = b0 + b1 + b
6 2 2
b0 b1 b2
0= 24 + 6 + 2 + b3
b0 b1 b2 b3
0= 120 + 24 + 6 + 2 + b4
b0 b1 b2 b3 b4
0= 720 + 120 + 24 + 6 + 2 + b5
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Q.8. Les fonctions g et t 7→ ext admettent des développements limités à tout ordre n en 0 donc il en est de
même de la fonction fx : t 7→ g(t)ext . Avec
n n
X X xk
g(t) = bk tk + o (tn ) et ext = tk + o (tn )
t→0 k! t→0
k=0 k=0
on obtient
n
X
fx (t) = Bk (x)tk + o (tn )
t→0
k=0
avec
k
X xj
Bk (x) = bk−j pour tout k ∈ [0; n].
j!
j=0
Q.10. On calcule
t t
f1−x (t) = e(1−x)t = e−xt
et −1 1 − e−t
donc on a
f1−x (−t) = fx (t).
Q.11. On calcule
f1+x (t) − fx (t) = text .
Q.12. La fonction b étant continue sur R, le théorème fondamental de l’analyse assure qu’elle admet des
Rt
primitives, et que la primitive s’annulant en 0 est la fonction B : t 7→ 0 b(s)ds.
Q.13. On a S0 = t 7→ λe−B(t) : λ ∈ R
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Q.14. Si f : t 7→ λ(t)f0 (t) où λ est dérivable, alors on a les équivalences :
(f ∈ S) ⇔ λ′ f0 + λf0′ + bλf0 = h ⇔ λ′ f0 = h ,
car d’après l’expression de f0 , on a f0′ = −B ′ f0 = −bf0 . Ainsi, f est solution de (1) si et seulement si
λ′ (t) = eB(t) h(t), pour tout t ∈ R.
Rt
Q.15. Afin de respecter la condition précédente, on peut prendre λ : t 7→ eB(s) h(s)ds (la primitive s’annulant
0
Rt
en 0 de t 7→ eB(t) h(t) ), ce qui donne une solution particulière fp : t 7→ λ(t)f0 (t) = e−B(t) 0 eB(s) h(s)ds.
On obtient maintenant toutes les fonctions solutions de (1) en y ajoutant les solutions de l’équation
homogène, d’où le résultat.
Par hypothèse sur b et par définition de B, on a B(t) = bt ⩾ 0, pour tout t ∈ R+ . Ainsi, par inégalité
triangulaire, pour tout t ⩾ 0,
Z t
−bt
|f (t)| ⩽ f (0)e + eb(s−t) h(s)ds
0
Z t
⩽ |f (0)| + eb(s−t) h(s) ds,
0
Rt t
1 − e−bt ⩽
1 1 1 M
e(s−t)b ds = b eb(s−t) s=0 =
d’où le résultat. Comme 0 b b, donc |f (t)| ⩽ |f (0)| + b .
Ainsi, f est bornée.
Q.17. Pour t ⩾ 0, on commence par majorer par inégalité triangulaire :
Z t
|f (t) − f (0)| ⩽ eb(s−t) h(s) ds,
0
puis on découpe cette intégrale par la relation de Chasles en s = t/2 avant d’utiliser les hypothèses sur
h.
th(0)
Q.18. La première intégrale obtenue au (Q17) vaut e−t/2 · 2 , quantité qui converge vers 0 en +∞ par
h(t/2)
e−t/2 et est donc majoré par h(t/2)
croissances comparées. La seconde intégrale vaut b 1− b , quantité
convergeant vers 0 quand t → +∞ par hypothèse sur h. Par somme, on a bien |h(t) − h(0)| −→ 0, ce
t→+∞
qui prouve la convergence demandée.
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Q.21. Soit f : R → R dérivable et telle que h(t) = f ′ (t) + b(t)f (t) ⩽ 0, pour tout t ⩾ 0. Alors f est la solution
du problème de Cauchy précédent avec h continue et négative, et K = f (0). On peut donc affirmer
d’après le résultat du (1) que :
∀t ⩾ 0, f (t) ⩽ f (0)e−B(t) .
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Q.24. Comme g est de classe C ∞ sur R par théorèmes généraux, on peut appliquer la formule de Taylor-Young
à la fonction g à l’ordre n + 2 en 0 . Cela nous dit que le DLn+2 (0) de g est alors de la forme
n+2
X g (k) (0) k
x + o xn+2 .
g(x) =
k!
k=0
En rapprochant cette égalité du DLn+2 (0) de g déterminé à la question 1 et en identifiant les coefficient
par unicité du développement limité, on obtient
0 si p ∈ J0; n − 1K
(p)
g (0) 1 si p = n
= n
p!
2 si p = n + 1
n(3n+1)
24 si p = n + 2.
Comme ( )
p g (p) (0)
=
n n!
on obtient
0 si p ∈ J0; n − 1K
( )
p 1 si p = n
= n(n+1)
n
2 si p = n + 1
n(n+1)(n+2)(3n+1)
si p = n + 2.
24
FIN
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