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Exercice 1. On va calculer les intégrales multiples, comme dans le cas d’intégrales simples,
à cette différence près que l’on va intégrer successivement ce que l’on obtient en intégrant
les premières fois, et que l’on peut selon les cas séparer les variables. Concrètement :
Z 1 " 3 #y Z 1 3 " #1
x4
Z 1 Z y
x y 1
• dy x2 dx = dy = dy = = ;
0 0 0 3 0 0 3 12 0
12
" #1
Z 1 Z y Z 1 Z y Z 1
y 4 1
• dy y 2 dx = y 2 dy dx = y 3 dy = = ;
0 0 0 0 0 4 0
4
Z 1 Z x Z 1 Z x Z 1
• dx − sin(x2 )dy = − sin(x2 )dx dy = −x sin(x2 )dx
0 0 0 0 0
1
1 1 − cos 1
= cos(x2 ) = ;
2 0 2
Z 1 Z 1+x Z 1h i1+x
• dx (2x+3y 2 )dy = 2xy + y 3 dx
0 1−x 0 1−x
Z 1
= 2x(1 + x) + (1 + x)3 − 2x(1 − x) − (1 − x)3 dx
0
Z 1
= (2x3 + 4x2 + 6x)dx
0
" #1
x4 4x2 29
= + + 3x2 = ;
2 3 0
6
Z 1 Z z Z y Z 1 Z z Z y Z 1 Z z
• dz dy 2xyzdx = zdz ydy 2xdx = zdz y 3 dy
0 0 0 0 0 0 0 0
Z 1 5 " #1
z z 6 1
= dz = = .
0 4 24 0
24
1
2
Z 1 Z 2x Z x+y Z 1 Z 2x Z x+y
• dx dy 2xydz = 2xdx ydy dz
0 x 0 0 x 0
Z 1 Z 2x
= 2xdx y(x + y)dy
0 x
Z 1 h xy 2 y 3 i2x
Z 1
23x4
= 2x + dx = dx
0 2 3 x 0 3
" #1
23x5 23
= = ;
15 0
15
Z π Z 2 Z √4−z 2 Z π Z 2 Z √4−z 2
• dy dz 2z sin ydx = 2 sin ydy zdz dx
0 0 0 0 0 0
Z π Z 2 p
=2 sin ydy z 4 − z 2 dz
0 0
Z π h −1 Z 1
i2 8
=2 sin y (4 − z 2 )3/2 dy = 2 sin ydy
0 3 0 0 3
16 32
= [− cos y]π0 = ;
3 3
Z √9−x2 √
9−x2 Z 3 2 h 2 i√9−x2
x2
Z 3 Z x Z 3
x y
Z
• dx dy −yzdz = − dx y dy = dx
0 0 0 0 0 2 0 2 2 0
Z 3 2 " #3
9x − x4 9x3 x5
= dx = −
0 4 12 20 0
81
= .
10
Exercice 2. Note : le théorème de Fubini nous dit basiquement, lorsque l’on travaille avec
l’intégrale de Riemann, que les intégrales
Z b Z d(x) Z d Z b(y)
dx f (x, y)dy et dy f (x, y)dx
a c(x) c a(y)
sont égales lorsque f est continue sur D := {(x, y), x ∈ [a, RR b], y ∈ [c(x), d(x)]} =
{(x, y), y ∈ [c, d], x ∈ [a(y), b(y)]}, et que l’on peut donc poser D f (x, y)dxdy comme
étant égale à l’une ou l’autre de ces intégrales, et l’on choisit alors l’un ou l’autre de
ces calculs en fonction de la simplicité qu’il présente. En théorie de la mesure, on donne
(sous des conditions plus RR
faibles que la continuité, et sur des domaines moins restric-
tifs) une définition de D f (x, y)dxdy indépendante des deux premières intégrales, et le
théorème de Fubini dit alors que ces différentes notions sont équivalentes.
En appliquant cette note préliminaire (après avoir trouvé les cas échéant une des-
cription adéquate du domaine D d’intégration), on va calculer les différentes intégrales
proposées, en remarquant avant de commencer que toutes les fonctions à intégrer sont
3
Z 2 Z 2−x Z 2
1
ZZ
• xy dxdy = xdx ydy = x(2 − x)2 dx
D 0 0 0 2
" #2
x4 2x3 34
= − + x2 = .
8 3 0
3
Z 2 Z 4−y Z 2" 2 #4−y
x
ZZ
• (x + 2y) dxdy = dy (x + 2y)dx = + 2xy dy
D 0 y 0 2 y
" #2
4y 3
Z 2
2
40
= −4y + 4y + 8 dy = − + 2y 2 + 8y = .
0 3 0
3
Z 2 Z 3 √4−x2
9 2
ZZ Z
2
• xy dxdy = xdx ydy = x(4 − x2 )dx
D 0 0 8 0
" #2
9 x3
= 2x2 − = 6.
8 3 0
Z 4 Z 4−x Z 4 4−x
dxdy dy 1
ZZ
• = dx = − dx
D (x + y)2 1 1 (x + y)2 1 (x + y) 1
x 4
Z 4
1 1
= − dx = log(1 + x) −
1 (x + 1) 4 4 1
5 3
= log − .
2 4
Z 1 Z x
1 1 2x h 2y ix
ZZ Z
• e2x+2y dxdy = e2x dx e2y dy = e e dx
D 0 −x 2 0 −x
" #1
1 1 4x e4x
Z
= (e − 1)dx = −x
2 0 8 0
1 4
= e −9 .
8
(noter l’analogie avec le calcul de l’aire d’un domaine du plan situé entre les
√ graphes de
deux fonctions d’une variable). En écrivant D = {(x, y)| x ∈ [−2, 2], |y| ≤ 4 − x2 }, on
5
a par Fubini :
Z 2 Z √4−x2
4 − (x2 + y 2 ) dy
Vol(Va ) = dx √
−2 − 4−x2
y 3 √4−x√2
Z 2
(4 − x2 ) −
= dx
−2 3 y=− 4−x2
Z 2
4
= (4 − x2 )3/2 dx
3 −2
(c’est dans ce calcul que j’avais fait une faute ; j’avais mis un + devant le y 3 ). Cette
dernière intégrale est un peu délicate à calculer.
Le changement de variable x = 2 sin θ, θ ∈ − π2 , π2 donne
Z π Z π
4 2 64 2
Vol(Va ) = π
(4 cos2 θ)3/2 2 cos θ dθ = π
cos4 θ dθ.
3 −2 3 −2
où l’on est passé de la première à la deuxième lignes en remarquant que les variables
étaient séparées.
Exercice 5. On rappelle que dans le cas homogène, pour une surface S (resp. un volume
V ), le centre de gravité CS (resp. CV ) est le point dont l’abscisse est la moyenne des
abscisses des points de S (resp. de V ), et de même pour l’ordonnée et la cote. Ce qui se
formalise comme suit :
1 1
Z Z
x CS = x dS, yCS = y dS
Aire(S) S Aire(S) S
1 1 1
Z Z Z
resp. xCV = x dV, yCV = y dV, zCV = z dV .
Vol(V ) V Vol(V ) V Vol(S) V
Dans notre cas, on travaille dans le plan ; il n’y a donc pas de cote à calculer. De
plus, par symétrie par rapport à l’axe Oy, on a xCS = R0. Il ne reste
R
donc à calculer
que yCS , et il faut pour cela commencer par Aire(S) = S dS = S dxdy. Par Fubini,
R1 R2
puisque S = {(x, y), x ∈ [−1, 1], 2x2 ≤ y ≤ 1}, on écrit S dxdy = −1
R
dx 2x 2 dy =
h i1
R1 x3 8
−1 2(1 − x2 )dx = 2 x − 3 −1 = 3 .
h i1
4 )dx = 2 x − x5
R R1 R2 R1 1 16
De même, S y dxdy = −1 dx 2x 2 y dy = −1 2 (4 − 4x 5 = 5 .
−1
Donc yCS = 38 · 16 6
5 = 5 . Ce résultat conforte bien l’impression que donne un dessin de
la situation, puisque l’on y voit qu’il y a un peu plus de masse au dessus de la droite
d’équation {y = 1}, et que donc le centre de masse doit avoir une ordonné légèrement
plus grande que 1.
Alors Jacϕ ne s’annule pas (sauf éventuellement sur le sous-ensemble de A d’aire nulle
évoqué ci-dessus), et l’on a la formule de changement de variables pour toute fonction
f continue sur D :
ZZ ZZ
f (x, y)dxdy = f ◦ ϕ(u, v)| Jacϕ |dudv,
D A
c) Pour voir que l’on a bien une bijection d’un domaine A dans D, on inverse d’abord
les formules (disons de R+ × R+∗ dans lui-même) ; elles donnent u = xy, v = y, et (u, v)
dans un domaine A délimité par les courbes d’équation u = v 2 , u = 3v 2 , u = 1 p et u = 3
avec
√ u et v positifs. Remarquons que sur un tel domaine, on a toujours v ≥ u/3 ≥
1/ 3, il n’y a aucun problème dans la définition de uv . Finalement, on a une bijection
(u, v) 7→ ( uv , v) de A dans D qui est clairement C 1 , dont la réciproque (x, y) 7→ (xy, y) est
∂x ∂x
elle aussi C 1 , de D dans A. Reste le calcul du jacobien, et ∂u
∂y
∂v
∂y = v1 . Il vient donc :
∂u ∂v
9
1 R3 u R√ 1 R3 u
√
1 R3 1
udu √ u [ln v]√
RR RR
D xydxdy = A u · v dudv = 1 u/3 v
dv = 1 u/3
du = 2 ln 3 1 3 u du =
h i3
1 1 2
2 ln 3 2 u = 2 ln 3.
1
Exercice 7. Il n’y a pas besoin de changement de variables pour voir que la première
intégrale est nulle, par antisymétrie par rapport à l’axe Oy. On peut néanmoins le voir
concrètement en faisant le changement de variables sur le disque consistant à prendre
l’opposée de la première coordonnée et à ne pas changer la seconde.
La seconde intégrale, on fait le changement de variables
ϕ : [0, 3] × 0, π4 −→ D
(coordonnées polaires). Le jacobien vaut r (à retenir, mais faites le calcul au moins une
fois), et l’intégrale se calcule donc comme suit (avec Fubini, que nous ne mentionnerons
plus dans la suite) :
Z 3 Z π/4
1
ZZ ZZ
r2 dr
ydxdy = r sin θrdrdθ = sin θdθ = 9 1 − √ .
D [0,3]×[0,π/4] 0 0 2
√
2
√ On a, pour la troisième intégrale, la description V = {r ∈ [0, 2], −2 16 − r ≤ z ≤
2 16 − r2 } √en coordonnées polaires. Il vient donc (après intégration selon θ) Vol(V ) =
R 2 16−r2 R2 √ √
2π 02 rdr −2 2 dr = 64π (8 − 3 3) ≈ 188.
R
√
16−r 2 dz = 4π 0 2r 16 − r 3
On passe encore en polaires pour la quatrième intégrale. On va cette fois prendre
r entre 2 et 4, et θ dans tout l’intervalle [0, f rm−eπ]. Le jacobien du changement de
variables vaut encore r, et x2 + y 2 devient r2 . Ainsi,
Z 4 Z 2π
dxdy rdrdθ
ZZ ZZ
p = = dr dθ = 12π.
D x2 + y 2 [2,4]×[0,2π] r 2 0
Pour la cinquième intégrale, on passe à nouveau en polaires, et l’on prend r ∈ [0, 1],
θ ∈ [0, 2π]. En remarquant que x2 + y 2 devient r2 , que dxdy devient rdrdθ et en utilisant
Fubini, il vient :
Z 2π Z 1
dxdy rdrdθ dr
ZZ ZZ
= = dθ
D 1 + x2 + y 2 [0,1]×[0,2π] 1+r 2
0 0 1 + r2
h1 i
2
=2π ln 1 + r = π ln 2.
2
Pour la sixième intégrale, le x2 + y 2 au dénominateur nous incite à passer en polaires.
π
On va prendre θ ∈ 0, 4 pour rester entre l’axe des abscisses et la première bissectrice.
Toutefois, il faut faire un peu attention pour le choix de r, qui va dépendre de θ. En
effet, on doit avoir x ≤ 2, soit r cos θ ≤ 2 pour θ ∈ 0, π4 (et donc cos θ ∈ √12 , 1 ), soit
encore r ∈ 0, cos2 θ .
10
Z 2 Z 2√16−r2 Z 2 p 512 √
Vol(V ) = 2π rdr √ dz = 4π 2r 16 − r2 dr = − 64 3 π ≈ 188.
0 −2 16−r2 0 3
Exercice 9. On utilise d’abord Fubini, avec la description suivante : D = x ∈ [−a, a], −b 1−
x2 /a2 ≤ y ≤ b 1 − x2 /a2 (en supposant a et b > 0). De cette manière, si I est l’inté-
grale demandée
Z a Z b(1−x2 /a2 )
I= dx (y 2 − x2 )dy
−a −b(1−x2 /a2 )
Z a h 3 ib(1−x2 /a2 )
y 2
= − yx dx
−a 3 y=−b(1−x2 /a2 )
Z a h 3
2b x2 3/2 2
x2 1/2 i
= 1− − 2bx 1 − dx.
−a 3 a2 a2
Effectuons le changement de variables x = a cos ψ, ψ ∈i [0, π] (attention à l’inversion des
R π h2
bornes) ; il vient I = 0 3 (b sin ψ)3 − 2a2 b cos2 ψ sin ψ a sin ψdψ. Comme 0π sin4 ψdψ =
R
Rπ π π πab 2
sin4 ψdψ = 3π 2 2 2
R
0 8 et 0 cos ψ sin ψdψ = 8 , on obtient 4 (b − a ).
Une autre méthode, où les calculs sont grandement simplifiés, consiste à effectuer
changement de variables x = au, y = bv, (u, v) ∈ ∆ le disque unité, pour
d’abord le RR
écrire I = ∆ (b2 v 2 − a2 u2 )abdudv. On passe ensuite en polaire (dudv devient rdrdθ) :
Z Z 2π
3
I =ab r dr (b2 sin2 θ − a2 cos2 θ)dθ
0
ab 2 2π 2 2π
Z Z
= b sin θdθ − a2 cos2 θdθ
4 0 0
Z 2π Z 2π
πab 2
= (b − a2 ) car sin2 θdθ = cos2 θdθ = π.
4 0 0
Exercice 10. Rappelons rapidement les règles de calculs de la loi ∧ sur les 1-formes ; si α,
β, γ, δ sont des fonctions définies sur un domaine D du plan, alors pour tout (x, y) de
ce domaine,
α(x, y)dx + β(x, y)dy ∧ γ(x, y)dx + δ(x, y)dy
=α(x, y)γ(x, y)dx ∧ dx + α(x, y)δ(x, y)dx ∧ dy
+ β(x, y)γ(x, y)dy ∧ dx + β(x, y)δ(x, y)dy ∧ dy,
sur le domaine considéré. De sorte que si α = γ et β = δ, i.e. si l’on multiplie une 1-forme
par elle-même avec ∧, on obtient 0, d’où le résultat si en particulier la forme en question
est une df avec f une fonction C 1 sur le plan.
Effectuons les calculs demandés. Pour le premier, on obtient
Pour le dernier, on calcule d’abord d(x2 + 6xy + y 2 ) = (2x + 6y)dx + (2y + 6x)dy et
d(x3 + y 3 ) = 3x2 dx + 3y 2 dy. Le résultat demandé est donc
Exercice 11. Remarquons que pour toutes les intégrales à calculer, nous sommes bien
dans les situations comprises par le théorème du cours sur la formule de Green-Riemann
(domaines sans trous, bords C 1 par morceaux, intégrandes C 1 , etc.), ainsi que par le
théorème de Fubini, que nous appliquerons pour passer d’intégrales doubles à intégrales
simples emboîtées. Cela dit, en appliquant cette formule, et en appelant D les domaines
délimités par les courbes considérées, on obtient :
∂(xy 3 ) ∂(x2 y)
Z ZZ
2 3
• x ydx + xy dy = − dxdy
bD ∂x ∂y
ZZD
= (y 3 − x2 )dxdy
[0,2]2
Z 2 Z 2
8
=2 x2 dx = .
y 3 dy −
0 0 3
∂(2xy) ∂(x + y 2 )
2
Z ZZ
• (x2 + y 2 )dx + 2xydy = − dxdy
C D ∂x ∂y
ZZ
= (2y − 2y)dxdy
D
=0.
13
∂(y 5 ) ∂(2xy)
Z ZZ
5
• 2xydx + y dy = − dxdy
C ∂x ∂y
ZZD
= 2xdxdy
D
2 Z x/2 Z 2
8
Z
= dx x2 dx = . 2xdy =
0 0 0 3
Z ZZ
∂(−xy 5) ∂(x 2 y) ZZ
• x2 ydx − xy 5 dy = − dxdy = (−y 5 − x2 )dxdy
C D ∂x ∂y [−1,1]2
Z 1 Z 1 4
5
=−2 y dy + x2 dx = − .
−1 −1 3
√
Z √ ZZ
∂(2x + cos2 y) ∂(3y + e x)
x
• (3y + e )dx + (2x + cos2 y)dy = − dxdy
C D ∂x ∂y
√
ZZ Z 1 Z x
= (2 − 3)dxdy = − dx dy
D 0 x2
Z 1
√ 1
=− ( x − x2 )dx = − .
Z 0 3
2
• (y − arctan x)dx − (3x+ sin y)dy
C
∂(3x + sin y) ∂(y 2 − arctan x)
ZZ
= − − dxdy
D ∂x ∂y
ZZ Z 2 Z 4
= (−3 − 2y)dxdy = − dx (3 + 2y)dy
D −2 x2
Z 2
=− (12 − 3x2 + 16 − x4 )dx
−2
64 416
= − 112 − 16 − =− .
5 5
∂(x2 )
∂(3y 2 )
Z ZZ
• x2 dx + 3y 2 dy = dxdy = 0. −
C D ∂x ∂y
∂(−6y 2 ) ∂(x2 y)
Z ZZ
2 2
• x ydx − 6y dy = − dxdy
C D ∂x ∂y
ZZ ZZ
=− x2 dxdy = − r2 cos2 θrdrdθ
D [0,1]×[0,2π]
Z 1 Z 2π π
=− r3 dr cos2 θdθ = − ,
0 0 4
∂(2x4 ) ∂(x3 y)
Z ZZ
x3 ydx + 2x4 dy = − dxdy
C ∂x ∂y
ZZD ZZ
= (8x3 − x3 )dxdy = 7 x3 dxdy
D D
À ce stade, il est clair que l’intégrale est nulle, puisque la fonction à intégrer est impaire en
x, tandis que le domaine d’intégration est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées
(voir un exemple de ce phénomène dans l’exercice 7, première intégrale).
Continuons, en appliquant cette fois la formule dans l’autre sens :
∂(x2 y/2)
ZZ ZZ
xydxdy = dxdy
D D ∂x
x2 y
Z
= dy
bD 2
1 2 20
Z
= (2 − y)2 ydy =
2 0 3
en regardant les composantes de bD où l’on n’a pas identiquement x = 0 ou y = 0.
Enfin, de la même manière,
dxdy ∂ −1 dx
ZZ ZZ Z
= dxdy =
D (x + y)2 D ∂y x + y bD x + y
Z 3 Z 1
dx dx 1
= + = log(2) − .
1 x + y 3 4 2
Exercice 13. a) Appelons A la région du plan considérée ; A = {(x, y) ∈ [0, 2] × [0, 4]| 0 ≤
y ≤ x2 }. Par Fubini,
ZZZ ZZ Z x+2y ZZ
ydxdydz = ydxdy dz = y(x + 2y)dxdy
D (x,y)∈A 0 (x,y)∈A
Z x2 2 x5 2x6
Z 2
5
Z
= dx y(x + 2y)dy = + dx = .
0 0 0 2 3 28
b) D’après la description qui est faite de D, par Fubini,
ZZZ ZZ Z 3−max(x,y)
zdxdydz = dxdy zdz
D (x,y)∈[0,3]2 0
1
ZZ
= (3 − max(x, y))2 dxdy
2 (x,y)∈[0,3]2
ZZ
= (3 − x)2 dxdy par symétrie
(x,y)∈[0,3]2 ,x≥y
Z 3 Z x Z 3
127
= dx (3 − x)2 dy = x(3 − x)2 dx = .
0 0 0 4
c) On peut voir D comme délimité par les plans {x = 0}, {y = 2}, {z = 0} et
{x − y + z = 0} (un rapide dessin n’est pas inutile), de sorte que D = {(x, y, z) ∈
16
Exercice 14. Le volume V considéré est l’intersection d’une boule centrée en l’origine
de rayon 9 avec le premier octant. Par symétrie, si l’on désigne par C son centre de
gravité, on a xC = yC = zC . On calcule donc zC , en utilisant les coordonnées sphériques
habituelles, restreintes au premier octant (θ, ϕ ∈ [0, π/2]) :
Z 3 Z π/2 Z π/2
9π
ZZZ
zC = z dxdydz = r2 dr dθ sin ϕ dϕ = .
V 0 0 0 2
17
9π 9π 9π
On a donc C = 2 , 2 , 2 .
Exercice 15. a) Je triche un peu, en disant que l’image du tétraèdre V considéré par
1 1 1 1
· 14 · 14 = 384
1
h : (x, y, z) 7→ 12 x, 8 y, 4 z , qui multiplie les volumes par 12 , est tétraèdre
standard de sommets O, (1, 0, 0), (0, 1, 0) et (0, 0, 1). Or ce dernier a pour volume 61 ; en
effet, ce volume est égal à
Z 1 Z 1−x Z 1−x−y Z 1 Z 1−x Z 1
1 1
dx dy dz = dx (1 − x − y) dy = (1 − x)2 dx = .
0 0 0 0 0 2 0 6
2u 0 0
0 2v 0 = 8uvw
0 0 2w
A = {(u, v, w)| u ≥ 0, v ≥ 0, w ≥ 0, u + v + w ≤ 2}
18
b) Ici,
ZZZ q Z 4 Z 16−r2 Z 2π
2
x2 + y 2 dxdydz = r dr dz dθ
D 0 0 0
Z 4
512
=2π (16 − r2 )r2 dr = .
0 15
c) On a (x = r cos θ, r ∈ [0, 2], θ ∈ [0, π]) :
ZZZ Z 2 Z π Z r sin θ
2
xz dxdydz = r dr cos θ dθ zdz
D 0 0 0
Z 2 Z π
1
= r4 dr cos θ sin2 θ dθ = 0
2 0 0
e) On a ici
ZZZ ZZ Z 3√x2 +y2
x2 dxdydz = x2 dxdy dz
D {x2 +y 2 ≤1} 0
Z 1 Z 2π
4
= 3r dr cos2 θ dθ
0 0
3π
= .
10
Exercice 18. Rappelons qu’en coordonnées sphériques, l’élément de volume dxdydz de-
vient r2 sin ϕ drdθdϕ.
a) Comme x2 + y 2 + z 2 = r2 ,
Z 2 Z 2π Z π
128π
ZZZ
(x2 + y 2 + z 2 ) dxdydz = r4 dr dθ sin ϕ dϕ = .
D 0 0 0 5
π
b) Ici x2 + y 2 = r2 sin2 ϕ et ϕ ∈ 0,
2 , d’où :
Z 1 Z 2π Z π/2 Z π/2
2π
ZZZ
2 2 4 3
(x + y ) dxdydz = r dr dθ sin ϕ dϕ = sin3 ϕ dϕ.
D 0 0 0 5 0
R π/2
Arrêtons-nous sur le calcul de 0 sin3 ϕ dϕ ; de l’identité sin2 ϕ = 1 − cos2 ϕ on tire
Z π/2 Z π/2 Z π/2
3 1 2
sin ϕ dϕ = sin ϕ dϕ − sin ϕ cos2 ϕ dϕ = 1 − = .
0 0 0 3 3
Exercice 19. Pour la première intégrale, on utilise les coordonnées sphériques ; l’intégrale
à calculer devient
R2 h3 π
ZZZ Z R Z 2π Z h
z 2 r drdzdθ = r dr dθ z 2 dz = .
{0≤z≤h, 0≤r≤R, 0≤θ≤2π} 0 0 0 3
Les coordonnées sphériques usuelles sont mieux adaptées à la deuxième intégrale.
L’élément de volume devient r2 sin ϕdrdθdϕ, et D est décrit par {2 ≤ r ≤ 3, θ ∈
[0, 2π], ϕ ∈ [0, π]}, si bien que :
Z 3 Z 2π Z π
dxdydz
ZZZ
p = r dr dθ sin ϕ dϕ = 5π.
D x + y2 + z2
2 2 0 0
Exercice 20. Raisonnons comme dans le c) de l’exercice précédent ; D est décrit cette fois
par 0 ≤ r ≤ 1, θ ∈ 0, π2 , ϕ ∈ 0, π2 . On en déduit :
ZZZ Z 1 Z π Z π
2 2
xyz dxdydz =abc abcr5 dr cos θ sin θ dθ sin3 ϕ cos ϕdϕ
D 0 0 0
1 1 1 (abc)2
2
=(abc) · · · = .
6 2 4 48
Exercice 21. En remarquant que pour |x| ≤ 2, la condition y2 ≤ 1 − (x − 1)2 implique
y 2 ≤ 4 − x2 , on a que le domaine D considéré est décrit par 0 ≤ x ≤ 2, |y| ≤ 1 − (x −
1/2
1)2 , |z| ≤ (4 − x2 − y 2 ) . Ainsi
Z 2 Z (1−(x−1)2 )1/2 Z (4−x2 −y2 )1/2
Vol(D) = dx dy dz
0 −(1−(x−1)2 )1/2 −(4−x2 −y 2 )1/2
Z 2 Z (1−(x−1)2 )1/2
=2 dx (4 − x2 − y 2 )1/2 dy
0 −(1−(x−1)2 )1/2
Exercice 22. Les règles de calcul pour la multiplication par ∧ en dimension 3 sont ana-
logues à celles de la dimension 2 (cf. 10) : bilinéarité point par point et anticommutativité
(plus associativité, contrairement au produit vectoriel). Concrètement :
Exercice 23. La normale extérieure est vers le bas. Si l’on paramètre la surface par sa
projection verticale sur le plan Oxy, il faudra donc faire un changement de signe, puisque
le plan est naturellement (par défaut) orienté vers le haut. Ainsi, S se projette sur le
√ 2 2
cercle D de Oxy de centre O et de rayon 2 2, d’où : S = {(x, y, x +y 4 )| (x, y ∈ D)}.
2 2
On a donc, sur S, dz = d xRR+y 4 = xdx+ydy
2 , donc dy∧dz
x = dy∧xdx2x = − 21 dx ∧ dy.
L’intégrale à calculer vaut donc D 12 dxdy (c’est ici que l’on fait le changement de signe,
au moment d’enlever le ∧ entre dx et dy), c’est-à-dire la moitié de l’aire de D, soit 4π.
Exercice 24. Si ∆ est le disque fermé dans Oxy de centre l’origine et de rayon 2, la
surface S dont on doit calculer l’aire est {(x, y, xy)| (x, y) ∈ ∆}. Posons, pour (x, y) ∈ ∆,
z(x, y) = xy ; d’après la proposition 5.3.1 du poly,
ZZ
1/2
Aire(S) = 1 + (zx0 )2 + (zy0 )2 dxdy
(x,y)∈∆
ZZ
1/2
= 1 + y 2 + x2 dxdy
(x,y)∈∆
Z 2 Z 2π
2 1/2
= (1 + r ) dθ (passage en polaires et Fubini)
r dr
0 0
√
h1
2 3/2
i2 5 5−1
=2π (1 + r ) = 2π ≈ 21, 3.
3 0 3
Remarquons que l’intégrande de la première intégrale est bien kXx0 ∧ Xy0 k (norme
euclidienne), où X(x, y) = x, y, z(x, y) = (x, y, xy), Xx0 = (1, 0, y) et Xy0 = (0, 1, x) (ce
qui est l’approche que j’ai utilisée en TD).
Exercice 25. Soit ∆ le disque fermée dans Oxy, de centre (2, 0) et de rayon 2, de sorte que
le cylindre de l’énoncé soit le cylindre vertical au-dessus de ∆. La surface S considérée
2 2 2
p la partie du cône z = x + y au-dessus de ∆ ; on a donc sur cette surface
est donc
z = x2 + y 2 ≥ 0, d’où :
x y
zx0 = p et zy0 = p
x2 + y2 x2 + y2
(en oubliant la légère singularité en l’origine, qui est juste au bord de ∆).
23
On en déduit :
ZZ
x2 y 2 1/2 √ ZZ
Aire(S) = 1+ 2 + dxdy = 2 dxdy
(x,y)∈∆ x + y 2 x2 + y 2 (x,y)∈∆
√ √
= 2 Aire(∆) = 4π 2 ≈ 17.8.
Exercice 26. 1. Donnons-nous une paramétrisation x(s, t), y(s, t), z(s, t) de la surface S
inscrite dans la sphère de rayon R > 0, où les paramètres (s, t) est pris dans un domaine
D du plan (on peut éventuellement avoir besoin de plusieurs paramétrisations, mais il
suffit alors de découper S en morceaux respectifs pour ces diverses paramétrisations). On
suppose encore que notre paramétrisation est admissible en ce sens que si ~σ et ~τ désignent
les vecteurs tangents x0s (s, t), ys0 (s, t), zs0 (s, t) et x0t (s, t), yt0 (s, t), zt0 (s, t) , alors ~σ ∧ ~τ ne
s’annule pas sur D, et est donc soit intérieur, soit extérieur, pour peu que S soit connexe
(« en un seul morceau »), ce que l’on suppose quitte là encore à scinder les intégrales.
Quitte enfin à effectuer une symétrie sur s ou t, on supposera que ~σ ∧ ~τ est extérieur.
Par définition (cf. poly, p.75), on a donc :
ZZ
Aire(S) = ~σ ∧ ~τ (s, t) dsdt
ZZD
1/2
= (ys0 zt0 − yt0 zs0 )2 + (zs0 x0t − zt0 x0s )2 + (x0s yt0 − x0t ys0 )2 dsdt,
D
1
et qui peut s’interpréter comme l’intégrale de surface de la 2-forme ∧ dz + ydz
∧ R (xdy
x
~r 1
dx + zdx ∧ dy) sur S, ou encore comme le flux du vecteur (sans dimension) = y
R R
z
à travers S, qui donne donc la réécriture (cf. feuille sur le flux)
x(s, t)
1
ZZ
AS = y(s, t) · (~
σ ∧ ~τ )(s, t)dsdt
R D
z(s, t)
d’après notre paramétrisation. Pour voir que AS = Aire(S), il suffit donc de voir que
1
R~r · (~σ ∧ ~τ ) = |~σ ∧ ~τ |. Or puisque ~σ ∧ ~τ est normal à S donc à la sphère (car ~σ et
~τ sont tangents à la sphère et que leur produit vectoriel est orthogonal au plan qu’ils
24
engendrent, i.e. le plan tangent à S au point considéré), ~σ ∧ ~τ est donc colinéaire à ~r.
Puisqu’ils ont tous deux même sens (ils sont extérieurs), on a donc :
~r k~σ ∧ ~τ k
~σ ∧ ~τ = k~σ ∧ ~τ k = ~r,
k~rk R
k~
σ ∧~
τk
et finalement ~r · (~σ ∧ ~τ ) = R k~rk2 = Rk~σ ∧ ~τ k, d’où le résultat.
par Fubini. Par parité et symétrie de l’intervalle par rapport à 0, l’intégrale en y se réduit
pour tout x ∈ [0, R] à
Z √Rx−x2
dy
2 ,
0 ((R − x2 ) − y 2 )1/2
2
ce qui vaut √
y i Rx−x2 x
h r
arcsin √ = arcsin .
R 2 − x2 0 R+x
Ainsi, Z R q
x
Aire(S) = 2R arcsin R+x dx.
0
Le reste des calculs est néanmoins assez pénible, du moins pour que je l’écrive ; de toute
manière ce n’est pas le type de calculs que l’on exigera de vous. À titre indicatif, je vous
conseille juste le changement de variables x = R sh2 ϕ et une intégration par parties.
Vous devriez, sauf erreur de ma part, trouver Aire(S) = 3π 2
4 − 2 R , ce qui est bien > 0.
Exercice 27. 1) Puisque l’on est dans le premier octant (x, y et z ≥ 0), on peut décrire S
par (x, y, 6−3x−2y)| x ∈ [0, 2], y ∈ 0, 3− 32 x . Sur S on a donc z(x, y) = 6−3x−2y, de
25
√
sorte que l’élément de surface dσ devient (1 + 32 + 22 )1/2 dxdy = 14 dxdy (en supposant
S orientée vers le haut). On a donc
3
ZZ √ Z 2 Z 3− 2 x
yz dσ = 14 dx y(6 − 3x − 2y)dy
S 0 0
√ Z
14 2
= (6 − 3x)3 dx
3 0
√
=36 14 ≈ 135.
3) Puisque sur S, yx0 = 2x et yz0 = 4, on a dσ = −(1 + 4x2 + 16)1/2 dxdz dans ce calcul
(en supposant S orientée vers la droite). Il vient :
ZZ Z 2 Z 2 h1 i2
2 1/2
−x dσ = x(17 + 4x ) dx dz = (17 + 4x2 )3/2 ·2
S 0 0 12 0
1
= (333/2 − 173/2 ) ≈ 19, 9.
6
4) La surface S est au-dessus du √disque fermé dans Oxy, de centre 0 et de rayon 2.
0 0
Sur S, zx = 0, et zy = 1 ; ainsi, dσ = 2dxdy, en supposant S orientée vers le haut. Par
suite, on a
ZZ √ ZZ
yz dσ = 2 y(y + 6)dxdy
S ∆
√ ZZ 2 ZZ
= 2 y dxdy car ydxdy = 0
∆ ∆
√ Z 2 3 Z 2π
= 2 r dr dθ (passage en polaires et Fubini)
√0 0
=8π 2 ≈ 35, 5.
5) Il doit y avoir une faute d’énoncé, S étant d’après sa définition invariante selon z,
donc en particulier non bornée, ce qui pose problème pour l’intégration demandée.
6) La surface S est au dessus du disque fermé ∆ dans Oxy, de centre l’origine et de
rayon 1 ; orientons-la vers le haut. On décrit S par x, y, (1 − x2 − y 2 )1/2 | (x, y) ∈ ∆ .
On a donc, au-dessus de ∆ (ou plus exactement au-dessus de son intérieur, soit hors de
26
y
son bord qu’est le cercle unité de Oxy), zx0 = x
(1−x2 −y 2 )1/2
, et zy0 == (1−x2 −y 2 )1/2
, donc
1 + (zx0 )2 + (zy0 )2 = 1
1−x2 −y 2
. Ainsi,
dxdy
ZZ ZZ
2 2
(x z + y z) dσ = (x2 + y 2 )(1 − x2 − y 2 )1/2
S ∆ (1 − x2 − y 2 )1/2
ZZ
= (x2 + y 2 )dxdy
∆
π
= (en utilisant les coordonnées polaires).
4
7) Les contraintes définissant S nous donnent facilement que celle-ci est la région de
la sphère unité située au-dessus du disque fermé ∆ dans Oxy, de centre 0 et de rayon √12 .
En effet, sur S on a z ≥ 0, et 1−x2 −y 2 = z 2 ≥ x2 +y 2 , d’où x2 +y 2 ≤ 12 , et il est facile de
voir que les conditions x2 + y 2 ≤ 12 et 0 ≤ z = (1 − x2 − y 2 )1/2 sont également suffisantes.
Si S est orientée vers le haut, on sait déjà que dσ devient (1−xdxdy 2 −y 2 )1/2 . Néanmoins, un
simple coup d’œil à l’intégrale demandée nous dit qu’elle est nulle par symétrie.
8) On peut voir S comme l’union (disjointe à une ensemble d’aire nulle près) des
graphes S± de (x, z) → ±(1 − x2 )1/2 sur {x ∈ [−1, 1], z ∈ [0, 3]} ⊂ Oxz. Ainsi, si S est
x2
1/2
orientée vers l’extérieur, dσ devient 1 + 1−x 2 + 0 dxdz = (1−x12 )1/2 dxdz sur S+ , et
x2 (1 − x2 )1/2 − z 2
ZZ ZZ
(x2 y − z 2 )dσ = dxdz.
S+ (x,z)∈[−1,1]×[0,3] (1 − x2 )1/2
De même,
−x2 (1 − x2 )1/2 − z 2
ZZ ZZ
2 2
(x y − z )dσ = dxdz.
S− (x,z)∈[−1,1]×[0,3] (1 − x2 )1/2
On a alors Xx0 = (1, 0, 2x) et Xy0 = (0, 1, 2y), et Xx0 ∧ Xy0 = (−2x, −2y, 1). Puisque
le champ de vecteur dont on veut calculer le flux à travers S s’écrit (−ey , yex , xy), le
produit mixte V ·(Xx0 ∧Xy0 ) vaut 2xey +2xyex +x2 y. Ainsi, le flux demandé vaut (d’après
Fubini)
ZZ Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
y x 2 y x
(2xe + 2xye + x y) dxdy = 2xdx e dy + 2xe dx ydy
[0,1]2 0 0 0 0
Z 1 Z 1
+ x2 dx ydy
0 0
1 1 1
=(e − 1) + 1 + · =e+ .
3 2 6
b) On procède de même : (x, y) ∈ ∆ := [0, 2] × [0, 1] et X(x, y) = (x, y, x2 + y 2 − 9),
de sorte que Xx0 = (1, 0, 2x) et Xy0 = (0, 1, 2y), dont on a vu que le produit vectoriel était
(−2x, −2y, 1). Le champ de vecteur V s’écrivant (−x2 y, 3xy 2 , −4y 3 ), le produit mixte
V · (Xx0 ∧ Xy0 ) vaut en tout point (−2x3 y + 6xy 3 + 4y 3 ). Finalement, en tenant compte
des orientations, le flux demandé vaut (en utilisant Fubini)
ZZ
(−2x3 y + 6xy 3 + 4y 3 )dxdy
[0,1]×[0,2]
Z 2 Z 1 Z 2 Z 1
3
=−2 x dx ydy + 6 xdx y 3 dy
0 0 0 0
Z 2 Z 1
+4 dx y 3 dy
0 0
=1.
c) On paramètre S grâce aux coordonnées sphériques, ce qui donne
S = {(4 cos θ sin ϕ, 4 sin θ sin ϕ, 4 cos ϕ)| (θ, ϕ) ∈ [0, 2π] × [0, π/2]}.
Ainsi, en reprenant les notations de la feuille, on a X(θ, ϕ) = (4 cos θ sin ϕ, 4 sin θ sin ϕ, 4 cos ϕ),
donc :
Xθ0 (θ, ϕ) = (−4 sin θ sin ϕ, 4 cos θ sin ϕ, 0)
et
Xϕ0 (θ, ϕ) = (4 cos θ cos ϕ, 4 sin θ cos ϕ, −4 sin ϕ),
d’où (Xθ0 ∧ Xϕ0 )(θ, ϕ) = −16(cos θ sin2 ϕ, sin θ sin2 ϕ, sin ϕ cos ϕ) (qui est orienté vers le
bas). Ainsi, en tenant compte des orientations, le flux demandé vaut
ZZ cos θ sin2 ϕ 4 sin θ sin ϕ
−16 sin θ sin2 ϕ · −4 cos θ sin ϕ dθdϕ
[0,2π]×[0,π/2]
sin ϕ cos ϕ −12 cos ϕ
ZZ
=192 sin ϕ cos2 ϕdθdϕ
[0,2π]×[0,π/2]
Z 2π Z π/2
=192 dθ sin ϕ cos2 ϕdϕ = 256π.
0 0
28
−→ ~
Exercice 29. a) Un calcul direct donne immédiatement rotV = 0.
b) La courbe en question délimitant la surface S de l’exercice 26, on a en utilisant la
formule de Stokes-Ampère (poly p.78) :
~ ·−−→ −→ ~
I ZZ
V dM = rotV · ~nS dS,
bS S
quantité nulle d’après a) (à vrai dire, on pouvait s’en douter, puisque le seul résultat qui
ne dépende pas du sens de parcours de bS, omis dans l’énoncé, est 0).
c) La question est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît. En effet, V ~ est C 1 et à
rotationnel nul sur R qui est sans trou. C’est donc le gradient d’une fonction f : R3 →
3
Exercice 30. Remarquons en préambule que si une courbe est orientée dans le sens anti-
horaire vue d’en haut, alors l’orientation induite sur une surface (sans « repli ») qu’elle
délimite sera vers le haut.
−→ →−
a) On calcule rot V = (3x, x − 3y, 2y), et on considère comme surface bordée par S
celle située dans le plan {3x+y +z = 6}, que l’on paramètre par z = 6−3x−y, x ∈ [0, 2],
y ∈ [0, 6 − 3x]. On a donc à calculer le déterminant (voir le document « Formule pour
calculer le flux... »)
3x x − 3y 2y
1 0 −3
0 1 −1
qui vaut 10x − y, puis l’intégrale
ZZ Z 2 Z 6−3x
(10x − y)dxdy = dx (10x − y)dy = 10.
x{∈[0,2], y∈[0,6−3x]} 0 0
−→ →−
b) On a rot V = (5, 2, 4). Soit S la surface délimitée par le cylindre d’équation
x2 + y 2 + 16 dans le plan z = x+ 8 orientée vers le haut, de sorte que bS = C, avec
orientation induite. On a S = (r cos θ, r sin θ, 8 + r cos θ)| r ∈ [0, 4], θ ∈ [0, 2π] ; le
déterminant à calculer est donc
5 2 4
cos θ sin θ cos θ
−r sin θ r cos θ −r sin θ
29
RR
ce que donne r. La circulation demandée vaut donc {r∈[0,4], θ∈[0,2π]} r drdθ = 16π.
−→ → −
c) Ici rot V = (2y, 3x, 0). Soit S la surface {X(r, θ)| r ∈ [0, 1], θ ∈ [0, π/2]}, avec
X(r, θ) = (r cos θ, r sin θ, 1 − r2 ), orientée vers le haut, de sorte que bS = C. On a
Xr0 = (cos θ, sin θ, −2r) et Xθ0 = (− sin θ, cos θ, 0), donc Xr0 ∧ Xθ0 = (−2r cos θ, 2r sin θ, 1),
qui est orienté vers le haut (sa troisième composante est positive). De plus, le déterminant
→
−
habituel vaut rt V · (Xr0 ∧ Xθ0 ) = −8r2 sin θ cos θ (produit mixte de trois vecteurs).
Finalement, la circulation demandée est égale à :
Z 1 Z π
4
ZZ
2
−8r2 sin θ cos θ drdθ = −8 r2 dr sin θ cos θ dθ = − .
{r∈[0,1], θ∈[0,π/2]} 0 0 3
b) Paramétrons la sphère unité, disons S, par S = {X(θ, ϕ)| θ ∈ [0, 2π], ϕ ∈ [0, π]},
avec X(θ, ϕ) = (sin ϕ cos θ, sin ϕ sin θ, cos ϕ). On a Xθ0 ∧ Xθ0 = −(sin ϕ)X(θ, ϕ) après
calculs, qui pointe donc vers l’intérieur. Par suite le flux F de ~v (égal à X sur S, puisque
r = 1) est donné par :
ZZ Z 2π Z π
F =− X· (Xθ0 ∧ Xθ0 )dθdϕ = dθ sin ϕ dϕ = 4π.
{(θ,ϕ)∈[0,2π]×[0,π]} 0 0