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2AP2
Exercice 1. 1) Propriété de Green-Riemann. Soit D un compact simple de R2 limité par une courbe simple
fermée de classe C 1 par morceaux notée Γ. Soit ω = P (x, y)dx + Q(x, y)dy une forme différentielle de classe C 1
sur un ouvert U ⊂ R2 et D ⊂ U . Alors
Z ZZ
∂Q ∂P
ω= (x, y) − (x, y) dxdy
Γ+ D ∂x ∂y
∂Q
Avec (x, y) = √ 2xy 2 + 2 et ∂P
∂x ∂y (x, y) =
√ xy + 1.
x +y +1 x2 +y 2 +1
RR
3) Pour calculer D dxdy, on considère le changement de variables en coordonnées polaires adaptées suivantes,
on pose x = −1 + r cos (θ) et y = 2r sin (θ) avec (r, θ) ∈ ∆ = [0, 1] × [0, 2π] et D(x,y)
D(r,θ) = 2r. La formule du
changement de variables s’écrit alors
ZZ ZZ
1
dxdy = 2 rdrdθ = r2 0 × [θ]2π
0 = 2π
D ∆
Exercice 2. 1) a) ∀x ∈] − 1, +∞[, on a
Z 1
x
dy = [ln |1 + xy|]10 = ln |1 + x| = ln (1 + x) .
0 1 + xy
ϕ : R2 → R2
(x, y) 7→ (y, x)
0 1
est une application linéaire dont la matrice associée Mϕ = est de déterminant non nul. Donc ϕ est un
1 0
C ∞ difféomorphisme de R2 dans R2 . L’image de D par ϕ est lui même car D est symétrique par rapport à la droite
y = x.
ϕ: D → D
(u, v) 7→ (x = v, y = u)
D(v,u)
bijection de classe C 1 sur D avec det Mϕ = −1 = D(u,v) 6= 0 sur D. Alors la formule du changement de variables,
on a ZZ ZZ ZZ ZZ
D(v, u)
I= f (x, y)dxdy = f (v, u)
dudv = f (v, u)dudv = f (y, x)dxdy
D D D(u, v) D D
u et v variables muettes.
b) Et par suite
ZZ
x y
2I = 2
+ dxdy
D (1 + x ) (1 + xy) (1 + y 2 ) (1 + xy)
ZZ ZZ
(x + y) (1 + xy) (x + y)
= 2 ) (1 + y 2 ) (1 + xy)
dxdy = dxdy
D (1 + x D (1 + x2 ) (1 + y 2 )
c) ZZ ZZ ZZ
(x + y) x y
2I = dxdy = dxdy + dxdy
D (1 + x2 ) (1 + y 2 ) D (1 + x2 ) (1 + y 2 ) D (1 + x2 ) (1 + y 2 )
La fonction x 7→ x
(1+x2 )(1+y 2 )
est à variables séparables et le domaine D = [0, 1]2 est rectangulaire, alors
1 1 1
ZZ Z Z
x xdx dy 1
dxdy = × = ln 1 + x 2
× [arctan y]10
D (1 + x ) (1 + y 2 )
2
0 1 + x2 0 1 + y2 2 0
π
= ln(2).
8
En raison de la symétrie par rapport à la droite y = x, et du changement de variables précédent, on a
ZZ ZZ
y x π
2 2
dxdy = 2 2
dxdy = ln(2).
D (1 + x ) (1 + y ) D (1 + x ) (1 + y ) 8
π
D’où I = 8 ln(2).
∂f
Exercice 3. 1) f étant de classe C ∞ sur U . (x, y) ∈ U est un point critique de f si et seulement si ∂x (x, y) =0
et ∂f
∂x (x, y) = 0.
∂f √ x x−a
∂x (x, y) = +√ = 0 (1)
x2 +(y−a)2 (x−a)2 +(y)2
∂f √ 2y−a 2 √ y
∂y (x, y) = + = 0 (2)
x +(y−a) (x−a)2 +(y)2
∂f ∂f 1 1
(1) + (2) ⇒ (x, y) + (x, y) = (x + y − a) p +q =0
∂x ∂y x2 + (y − a)2 (x − a)2 + (y)2
| {z }
>0
x y
ce qui implique que x + y = a (3). Injectons (3) dans (1) ou (2) , on obtient |x| − |y| = 0 ce qui implique que x
et y sont de même signe. Or x + y = a > 0 alors x, y > 0.
Les points critiques de f dans U sont les (x, y) tel que x, y > 0 et x + y = a. C’est le segment ouvert ] (a, 0) ; (0, a)[
ou l’ensemble des points (x, a − x) avec x ∈]0, a[.
2) D’après la définition de la distance Euclidienne, pour tout point (x, y) de R2 , on a
q q
f (x, y) = x + (y − a) + (x − a)2 + y 2
2 2
q √
= d2 ((x, y) , (0, a)) + d2 ((x, y) , (a, 0)) ≥ d2 ((a, 0) , (0, a)) = a2 + (−a)2 = a 2.
3) ⇒) Si (x, y) ∈ U (U ouvert de R2 ) est un minimum global de f alors (x, y) est un minimum local de f dans un
ouvert et puis f est de classe C 1 sur U et par suite (x, y) est un point critique de f .
⇐) Montrons maintenant que tout point critique (x, y) de f est un minimum global pour f . D’après la question
1), les points critiques de f dans U sont (x, a − x) avec x ∈]0, a[. Alors
√ q √ √
f (x, a − x) = 2x2 + 2 (x − a)2 = 2 (|x| + |x − a|) = a 2
Donc (x, y) = (x, a − x) avec x ∈]0, a[, point critique de f dans U est un minimum global de f .