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7.1. Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.1 -
7.1.1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.1 -
7.1.2. Description du mouvement d’un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.1 -
A) Système d’axes de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.1 -
B) Définition analytique du mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.1 -
C) Définition intrinsèque du mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.3 -
7.1.3. Vecteur vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.4 -
A) Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.4 -
B) Expressions cartésienne et scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.7 -
C) Distance parcourue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.7 -
7.1.4. Vecteur accélération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.8 -
A) Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.8 -
B) Expressions cartésiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.9 -
C) Hodographe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.9 -
7.2. Mouvement rectiligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.10 -
7.2.1. Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.10 -
7.2.2. Mouvement rectiligne uniforme (M.R.U.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.10 -
7.2.3. Mouvement rectiligne uniformément accéléré (M.R.U.A.) . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.12 -
7.2.4. Mouvement rectiligne apériodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.14 -
7.2.5. Mouvement rectiligne harmonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.15 -
7.3. Mouvement plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.17 -
7.3.1. Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.17 -
7.3.2. Accélérations normale et tangentielle. Trièdre de Frenet. . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.20 -
7.3.3. Mouvement circulaire : étude générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.26 -
A) Description. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.26 -
B) Expressions vectorielles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.28 -
7.3.4. Mouvement circulaire uniforme (M.C.U.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.30 -
7.3.5. Mouvement circulaire uniformément accéléré (M.C.U.A.) . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.33 -
7.3.6. Vitesse et accélération en coordonnées polaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.35 -
7.4. Mouvements dans l’espace. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 7.38 -
7.1. Définitions
7.1.1. Introduction
L’étude du mouvement d’un corps est l’étude des positions successives de ce corps, au cours du
temps, par rapport à un trièdre pris comme référence.
Il est fondamental de préciser le trièdre utilisé, car le mouvement dépend de celui-ci. Par exemple,
un voyageur assis dans un wagon qui avance, est en mouvement par rapport à un trièdre lié à la terre, et
est au repos par rapport à un trièdre lié au wagon; la voie de chemin de fer est au repos par rapport à la
terre, et en mouvement par rapport au soleil (repos = vecteur position invariable par rapport au trièdre).
Dans ce chapitre, nous étudierons le mouvement d’un point matériel (élément de matière, de dimensions
négligeables, assimilé à un point géométrique); en réalité, cela nous permettra d’étudier le mouvement
du centre de masse d’un corps, point auquel est supposée concentrée toute la masse du corps.
Soit le trièdre Oxyz pris comme référence (fig. 7.1.). Le point mobile M occupe à l’instant origine
( t 0 = 0 ) une position M0 (x0; y0; z0).
La mesure du temps se fait au moyen de la variable scalaire t, dont la valeur absolue mesure
l’intervalle de temps qui sépare l’instant origine de l’instant considéré; t est positif si l’instant considéré
est postérieur à l’instant origine; t est négatif si l’instant considéré est antérieur à l’instant origine.
r = x 1x + y 1y + z 1z = f 1 (t ) 1x + f 2 (t ) 1y + f 3 (t ) 1z
En éliminant t entre les deux premières équations (éq. 7.2.), on obtient une relation (équations
cartésiennes de la trajectoire obtenus à partir des équations paramétriques) :
F1 ( x; y ) = 0
qui est l’équation d’une surface cylindrique dont les génératrices sont parallèles à Oz et dont la directrice
est la courbe d’équation F1 ( x; y ) = 0 dans le plan Oxy. De même, en éliminant t entre f 2 (t ) et f 3 (t ) ,
et entre f 3 (t ) et f 1 (t ) , on obtient les équations :
F2 ( y; z ) = 0 et F3 ( z; x ) = 0 ,
de deux autres surfaces cylindriques dont les génératrices sont respectivement parallèles aux axes Ox et
Oy. Ces trois surfaces cylindriques se coupent suivant une courbe de l’espace qui est la trajectoire du
point mobile M.
Exemple :
En vacances on ne définit pas son itinéraire par ses coordonnées mais par une trajectoire
et une distance parcourue.
Remarque :
En mathématiques, nous avons aussi la notion d’abscisse curviligne λ. C’est en fait la
longueur d’arc munie d’un signe. L’abscisse curviligne est donc l’analogue, sur une
courbe, de l’abscisse sur une droite orientée.
A) Définition
Par définition, on appelle “vitesse moyenne de M sur l’intervalle de temps (t1 - t)”, le vecteur
v moy :
→ → → → →
MM 1 MM 1 OM 1 − OM OM 1 − r
v moy = = = = [m/s]
t1 − t Δt Δt Δt
v moy : est la vitesse d’un point qui irait de M à M1 pendant le temps Δt, d’un mouvement
rectiligne uniforme.
Ainsi la vitesse moyenne du point M est le vecteur v moy :
< son origine est le point M
→
< sa direction et son sens sont ceux du vecteur MM 1
→
MM 1
< son module vaut : v moy =
Δt
La vitesse scalaire moyenne pour un intervalle de temps fini est définie par la distance parcourue
par l’intervalle de temps. C’est la notion “traditionnelle” de vitesse “moyenne”.
Puisqu’elle est définie en fonction de la distance, la vitesse scalaire moyenne est également un
scalaire positif (il n’y a pas de symbole représentant la vitesse scalaire moyenne).
Application 7.1. Un oiseau volant vers l’est parcourt 100 m à 10 m/s. Il fait ensuite demi-tour et vole
pendant 15 s à 20 m/s. Trouver :
a) sa vitesse scalaire moyenne;
b) sa vitesse moyenne.
Solution :
Système d’axes
Orientons l’axe des x vers l’est. La
figure ci-contre représente un croquis
du trajet parcouru.
Résolution
Pour trouver les valeurs demandées, il
faut déterminer l’intervalle de temps
total. La première partie du trajet a
duré : fig. 7.5. - Application 7.1. résolution.
espace 100
Δt1 = = = 10 s
vitesse 10
Le temps total étant :
Δ t = Δ t1 + Δ t 2 = 10 + 15 = 25 s
L’oiseau parcourt 100 m vers l’est, ensuite (20 m s) (15 s) = 300 m vers l’ouest.
b) Vitesse moyenne
déplacement Δ x 100 − 300
v moy = = = = −8m s
Δt Δt 25
vmoy est dirigé vers l’ouest.
v moy = − 8 1x
On appelle “vitesse instantanée v M de M à l’instant t”, la limite de v moy lorsque Δt → 0 :
→
OM 1 − r dr
v M = lim v moy = lim = = r [m/s]
Δt → 0 Δt → 0 t1 − t dt
Δs s − s ds Δs
lim = lim 1 = = s = v M avec ≥ 0 (toujours positif).
Δt → 0 Δ t t1 → t t1 − t dt Δt
Ainsi, la vitesse (instantanée) du point M est un vecteur v M :
< attaché au point M;
< de grandeur égale à : v M = s ;
< de direction tangente à la trajectoire;
< orienté dans le sens du mouvement.
En effet, en normalisant v M , on obtient un vecteur :
< de grandeur unitaire;
< de direction tangente à la trajectoire;
< et orienté dans le sens du mouvement.
que l’on nomme 1t .
vM
Définition : 1t =
vM
dr
dt dr
On peut aussi écrire 1t = = , ce qui montre que 1t est une notion intrinsèque à la
ds ds
dt
courbe, contrairement à la vitesse qui dépend de la paramétrisation.
dr dr ds
Conséquence : v M = = = v M 1t
dt ds dt
fig. 7.6. - Vecteur unitaire 1t .
v M = r = x 1x + y 1y + z 1z
= v x 1x + v y 1y + v z 1z
Remarque :
( )
d x 1x
= x 1x + x 1x et 1x = 0 parce que nous sommes dans un repère fixe (les vecteurs
dt
unitaires sont constants en grandeur et direction.
Le module de v M peut se calculer de deux façons différentes :
v = v x2 + v y2 + v z2
ou
v M = s
tandis que les cosinus directeurs de v M sont données par :
v vy v
cos α v = x ; cos β v = ; cos γ v = z .
vM vM vM
C) Distance parcourue
v M étant supposé constant pendant l’intervalle infiniment petit dt. Dès lors, on obtient, comme
distance parcourue entre les instants t1 et t2 ( t 2 ≥ t 1 ), et pour autant que le sens de v M ne change pas
entre t1 et t2 :
t2 t2
s1, 2 = t1
v M dt = t1
v x2 + v y2 + v z2 dt (en m)
A) Définition
Soit : vM la vitesse à l’instant t
vM la vitesse à l’instant t1 (fig. 7.7.)
1
Par définition, on appelle “accélération moyenne de M sur l’intervalle de temps (t1 - t)”, le
vecteur a moy :
v M − v M Δv
1 M
a moy = =
t1 − t Δt
Le vecteur a moy à la même direction que le vecteur Δv M .
On appelle “accélération instantanée a M de M à l’instant t”, la limite de a moy lorsque
Δt → 0 :
v M − v M dv
d 2r
1 M
a M = lim a moy = lim = = 2
Δt → 0 t1 → t t1 − t dt dt
On notera indifféremment :
dv M d 2 r
aM = = vM = 2 = r (en m/s2)
dt dt
B) Expressions cartésiennes
Les composantes (cartésiennes) de a M sont données par :
••
⎯⎯
⎯→
a M = OM = x 1x +
y 1y +
z 1z
= a x 1x + a y 1y + a z 1z
a M = a x2 + a 2y + a z2
Les cosinus directeurs de a M sont donnés par :
a ay a
cos α a = x ; cos β a = ; cosγ a = z .
aM aM aM
C) Hodographe
→
Par un point P quelconque, on trace à chaque instant un vecteur Pm équipollent à v M (fig. 7.8.).
→
d Pm dv M
vm = = = aM
dt dt
La vitesse de parcours de l’hodographe par l’extrémité du vecteur v M est égale à l’accélération
a M , qui ainsi devient tangente à la courbe décrite par mètre.
7.2.1. Généralités
La trajectoire du point mobile est une droite; on choisira donc la droite trajectoire comme axe
unique de coordonnées (après l’avoir orienté); le mouvement est défini par une seule coordonnée, par
→
exemple x = f 1 (t ) (équivalent à OM = x 1x ).
v M = x 1x
a M = x 1x
Dès lors, au lieu de travailler avec des vecteurs, on peut directement utiliser leurs composantes;
si ax et vx sont de même signe, le mouvement est “accéléré ”; s’ils sont de signes contraires, le mouvement
est “décéléré ”ou “retardé ”.
dx
Dans ce cas, la vitesse v x = = x = v 0 est une constante pour tout instant t; il vient dès lors
dt
immédiatement (condition initiale : x t = 0 = x 0 ) :
v x = v0
M.R.U. Y a x = v x = 0
x = v x dt = v 0 t + x 0
Application 7.2. Un véhicule M circule sur autoroute à la vitesse de 72 km/h. Il passe au niveau d’une
borne kilométrique A à 10 heures. Un second véhicule N passe la même borne à 10 h 06 min; il roule
à une vitesse de 90 km/h. Quand N rattrapera-t-il M ? combien de kilomètres au-delà de A ?
Solution :
Axe de référence
Soit Ox l’axe permettant de décrire le mouvement.
Mise en équation
A est confondu avec l’origine de l’axe; l’instant origine t 0 = 0 est pris au moment où M passe
en A. En prenant le mètre comme unité de longueur et la seconde comme unité de temps, le
mouvement de M s’écrit :
72
x M = v M t + x M0 = t + 0 = 20 t
3.6
Pour le mobile N , on écrira :
90
x N = v N t + x N0 = t + x N 0 = 25 t + x N 0
3.6
avec, en t = 6 × 60 = 360 s x N = 0 x N 0 = − 25 × 360 = − 9 000 m
Point de rencontre
Quand N rattrapera M, on aura :
x M = x N 20 t = 25 t − 9 000
5 t = 9 000
t = 1800 s = 30 min
C’est un mouvement pour lequel l’accélération a x = v x = x = a 0 est une constante pour tout
instant t; on a dès lors (conditions initiales : x t = 0 = x 0 et v t = 0 = v 0 ) :
a x = a0
M.R.U.A. Y
v x = a 0 dt = a 0 t + v 0
a0 t 2
x = v x dt =
2
+ v0 t + x0
Solution :
Axe de référence
Soit Ox l’axe permettant de décrire le mouvement.
Mise en équation
A est confondu avec l’origine de l’axe. L’accélération de la pesanteur est dans
le sens des x positifs; les mouvements de M et N s’écrivent :
g t2 g t2
(1) x M = 2 + v M0 t + x M0 = 2
g t2 g t2
(2) x N = 2 − v N0 t + x N 0 = 2 − v N 0 t + 200 fig. 7.14. -
Application 7.3.
a) Recherche de la vitesse
AB
xM = xN = = 100
2
g t2 2 × 100
(1) = 100 t= = 4.52 s
2 9.81
9.81 × (4.52)
2
− 100 + 200 +
g t2 2
(2 ) 2
− v N 0 t + 200 = 100 v N0 =
4.52
= 44.3 m s
Le signe + indique que la vitesse initiale de N est prise dans le sens pris au départ, soit vers le
haut.
b) Recherche de la vitesse
En dérivant les équations du mouvement, on obtient :
v M = g t et v N = g t − v N 0
Point de rencontre : il faut que x M = x N et v M = − v N
v N0
g t = − g t + v N0 t =
2 g
2 2
et g t g t v 2N 0
2 = − v N0 t + 200 = 200
2 2 g
La vitesse initiale vaut dès lors : v N 0 = ± 2 × 9.81 × 200 = + 62.6 m s
(seule la racine positive étant acceptable, voir a).
vN 62.6
La rencontre a lieu après un temps : t = 0 = = 3.2 s
2 g 2 × 9.81
v x = − C α exp(− α t )
Pour l’accélération, on a :
a x = C α 2 exp( − α t ) = α 2 x
L’accélération et la vitesse étant de signes contraires, le mouvement est décéléré. Après un temps
t = ∞ , le mobile se trouve en x = 0 , avec v x = 0 et a x = 0 (fig. 7.15.).
On appelle, par définition, “constante de temps τ” la valeur de t telle que la coordonnée x(t)
devient e = 2.71 fois plus faible, soit :
x(t )
x (t + τ ) = = 0.37 x(t )
2.71
Connaissant τ on peut construire l’exponentielle point par point. En effet, pour t = τ , l’ordonnée
est égale à 0.37 de l’ordonnée initiale; pour t = 2 τ , l’ordonnée est égale à 0.37 de l’ordonnée précédente,
etc.
x = C t exp( − α t )
Ce mouvement est défini par l’équation qui décrit un mouvement de va-et-vient entre les
coordonnées A et !A de l’axe Ox (fig. 7.16.); la position initiale vaut x 0 = A sin ϕ .
π
v x = x = A ω cos(ω t + ϕ ) = A ω sin ω t + ϕ +
2 (éq. 7.141.)
x = − A ω sin(ω t + ϕ ) = − ω x
a x = 2 2
< v x = 0 lorsque x = ± A ;
< v x est maximum lorsque x = 0 ;
< a x = − ω 2 x étant toujours du signe contraire de x, le vecteur accélération est toujours dirigé
vers l’origine 0. Ce qui indique que dans un mouvement sinusoïdal, l’accélération est toujours
proportionnelle et opposée au déplacement;
< A est appelé l’ “amplitude” de la vibration harmonique;
< n est l’ “angle de phase”;
< on appelle ω “la pulsation” (en rad/s);
< Le mouvement est périodique : le mobile revient exactement dans sa configuration initiale
Remarque :
Le mouvement rectiligne harmonique amorti est défini par :
7.3.1. Généralités
On sait que :
r = x 1x + y 1y = f 1 (t ) 1x + f 2 (t ) 1y
v M = x 1x + y 1y = v x 1x + v y 1y
a M = x 1x +
y 1y = a x 1x + a y 1y
En fait, un mouvement plan n’est que la combinaison, suivant deux directions perpendiculaires,
de deux mouvements rectilignes simultanés; les considérations décrites au § 7.2. sont donc strictement
d’application pour un mouvement plan.
Solution :
Choix du système d’axes
Choisissons le système d’axes Oxy pour
faciliter les conditions initiales; dans le
système proposé, on peut écrire, en
t=0 :
x0 = y0 = 0
v 0 (v cos α , v sin α )
x = v x dt = (v cos α ) t + x 0
avec x0 = 0
et suivant Oy :
( )
1y
ay = − g
v y = a y dt = − g t + v y0 = − g t + v sin α
g t2
y = v y dt = − + (v sin α ) t + y 0 avec y0 = 0
2
x=0 ou x=
( tan α ) 2 v 2 cos2 α
2 sin α cos α v 2
=
g g
C’est l’équation d’une parabole (“tir parabolique”).
e) Longueur d’arc :
t sol
stot = 0
v M dt
2 v sin α
( )
2
= 0
g v 2 cos 2 α + v sin α − g t dt
(Difficile à calculer de manière générale)
Chacune de ces composantes a une signification physique bien précise : quand M se déplace, le
module de sa vitesse v M peut changer, et ce changement est relié à l’accélération tangentielle; la direction
de la vitesse change également, et ce changement est relié à l’accélération normale. On sait, par § 7.1.3.A.,
que :
ds
vM = 1t = v M 1t
dt
dont on déduit l’accélération :
aM =
dv M
=
d v (
M 1t
=
)
d vM d 1t
1t + v M
dt dt dt dt
Propriété : 1n est toujours dirigé vers l’intérieur de la courbe.
Le sens de 1n est déterminé par le sens de d 1t = 1t ' − 1t (voir fig. 7.23.) puisque Δs > 0 et
d 1t
> 0.
ds
d 1t 1
Définition : κ= =
ds ρ
avec : κ : la courbure
ρ : le rayon de courbure
La courbure est définie à l’aide de s car est intrinsèque à la courbe.
Les normales à la courbe en M et en M’ se coupent en un point C appelé centre de courbure
→ →
dont la coordonnée est OC = OM + ρ 1n ; en appelant ρ = MC le rayon de courbure.
Le cours de mathématique sera un excellent complément pour la compréhension de cette
notion de courbure.
d vM 2
aM = 1t + v M κ 1n (éq. 7.203.)
dt
2
d vM vM
aM = 1t + 1n = a M t + a M n (éq. 7.204.)
dt ρ
et
2
d vM
2
v M 2
4
aM = + = s 2 + s
dt ρ ρ2
Remarques :
d 1t
1) Si le mouvement est rectiligne, on a = 0 , donc κ = 0 , ρ = ∞ et a M n = 0 ;
ds
l’accélération a M se réduit à sa seule composante a M t , sur la droite support de la
trajectoire.
2) a M ≠ s , par contre : a tan = s
3) Le terme a M t correspond bien à la dérivée par rapport au temps de la grandeur du vecteur
vitesse; le terme a M n est normal à la courbe, et est associé au changement de direction, car
d 1t
il correspond à .
dt
Ce trièdre de Frenet est très largement utilisé en mathématiques pour définir les notions de plan
et de cercle osculateurs, courbure, torsion ... au point M de la courbe donnée. On peut notamment
démontrer que le rayon de courbure d’une courbe plane donnée par les équations x = f 1 (t ) et y = f 2 (t )
vaut :
( )
32 3
v 2M x 2 + y 2 vM
ρ= = =
a Mn y − y
x x vx ay − vy ax
(1)
Frenet Jean-Frédéric (1816 [Périgueux] - 1900 [Périgueux] ) : mathématicien, astronome et météorologue français.
Solution :
Les composantes cartésiennes de la vitesse sont :
(
v x = x = 0.8 1 − cos(2 t ) )
v y = y = 0.8 sin(2 t )
( )
v M = 0.8 1 − cos(2 t ) 1x + 0.8 sin(2 t ) 1y
(1 − cos(2 t )) + (sin(2 t ))
2 2
v M = v x2 + v 2y = 0.8
Les composantes radiales et tangentielles de a M valent :
d vM
aM t = = 16
. cos t
dt
et 2 3
vM vM
aM n = ρ avec ρ =
vx a y − vy ax
3
16
. sin t
ρ= = 16
. sin t
16 (
. × 0.8 × 1 − cos(2 t )) × cos(2 t ) − 16
. × 0.8 × sin 2 (2 t )
et ainsi :
En t = 1 s , on trouve :
v M = 1133
. 1x + 0.727 1y et v M = 1346
. ms
a M = 1455
. 1x − 0.667 1y et a M = 16. m s2
a M t = 0.864 m s 2 ; a M n = 1346
. m s 2 ; ρ = 1346
. m.
Hodographe
A) Description
Il s’agit d’un cas particulier très important des mouvements curvilignes plans. La trajectoire est
un cercle de rayon r et de centre O (fig. 7.26.).
On obtient immédiatement :
< L’expression de la vitesse
•
⎯⎯ →
v M = OM = − r θ sin θ 1x + r θ cosθ 1y
(r θ sin θ ) + (r θ cosθ )
2 2
vM = = r 2 θ 2 = r θ = r θ
Remarque :
La longueur d’arc, mesurée à partir de M0 correspondant à θ 0 = 0 , vaut : s = θ r
avec θ > 0 . Et donc la norme de la vitesse v M s’obtient également par :
v = s = r θ .
M
d vM
a M t = = r θ
dt
2
a = v M = r θ = r θ 2
2 2
Mn
ρ r
(car ρ = c ste
= r dans ce cas − ci )
On appellera :
vM = ω r
aM t = ε r
v 2 avec aM = r ε 2 + ω 4
aM n =ω r =
2
M
r
ω = ω 1z = θ 1z (éq. 7.269.)
On constate que ω est placé sur l’axe de rotation autour duquel se fait le mouvement.
a M = ε × r + ω × (ω × r ) (éq. 7.275.)
a M = ε × r + ω • r ω − (ω • ω ) r = ε × r − ω 2 r
⊥ 0
Le terme a M n est appelé “accélération centripète”.
Le vecteur ε représente le “vecteur accélération angulaire”, également perpendiculaire au plan
de la trajectoire, et appliqué en O. On voit immédiatement que ω et ε de même sens signifie un
mouvement circulaire accéléré, et que ω et ε de sens contraires, un mouvement circulaire retardé.
Dans le trièdre de Frenet ( 1t , 1n , 1b ) nous avons :
→
OM = r = − r 1n (éq. 7.288.)
Sachant que pour un mouvement circulaire ρ = r = cst , que ω = θ et que (voir § 7.3.2.) :
d 1t ds d 1t vM
1t = =
ds dt ds
(
1n v M = ) ρ
1n = ω 1n = ω × 1t
et par analogie :
1n = ω × 1n = − ω 1t
en résumé :
1 = ω × 1 = ω 1 = θ 1
t t n n
(éq. 7.293.)
1n = ω × 1n = − ω 1t = − θ 1t
v M = r θ 1t (éq. 7.295.)
a M = v M = r θ 1t + r θ 2 1n (éq. 7.297.)
vM
ω=
r
= ω0 [rad s]
M.C.U. Y ε = ω = 0 [rad s ] 2
θ = ω dt = ω 0 t + θ 0 [rad ]
La constante d’intégration θ0 fixant la position du point M0 , à l’instant t = 0 .
2π r vM 2 π
vM = ω= =
Τ r Τ
1 ω
ν= =
Τ 2π
Solution :
La vitesse angulaire ω b de la barre vaut :
2π n π
ωb = = = 1047
. rad s
60 3
1) Approche “géométrique” :
Recherche de la trajectoire
L’angle OMB étant droit, et les points O et
fig. 7.30. - Résolution.
B étant fixes, M décrit la circonférence de
centre O’, milieu de OB .
→
Ainsi O ′M = r = 0.025 m .
L’équation de la trajectoire de M étant alors :
x 2 + ( y − 0.025) = 0.0252
2
2) Approche “vectorielle” :
Vectoriellement, on pourrait écrire :
Pour la position :
r = r 1r avec : 1r = cosθ 1x + sin θ 1y
→ →
et en écrivant la projection de OB sur OM , on obtient :
( ) ( )
→
r = OB • 1r = 0.05 1y • cos θ 1x + sin θ 1y = 0.05 sin θ
D’où :
r = 0.05 cosθ sin θ 1x + 0.05 sin 2 θ 1y
0.05 0.05 0.05
= sin(2 θ ) 1x + − cos(2 θ ) 1y
2 2 2
0.05 0.05
(équation paramétrique d’un cercle de centre O’ (0; ) et de rayon : )
2 2
Pour la vitesse :
π
Sachant que θ = ω b t θ = ω b = , on a :
3
⎯ ⎯•
→
π 2π π 2π
v M = OM = 0.05 cos t 1x + 0.05 sin t 1y
3 3 3 3
0.05 π
vM = = 0.052 m s
3
Pour l’accélération :
2π2 2π 2π2 2π
a M = v M = − 0.05 sin t 1x + 0.05 cos t 1y
9 3 9 3
2π 2
a M = 0.05 = 0110
. m s2
9
a Mt
ε=
r
= ε0 [rad s ] 2
M.C.U.A. Y ω = ε dt = ε 0 t + ω 0 [rad s]
ε0 t 2
θ = ω dt =
2
+ ω 0 t + θ0 [rad ]
Attention, le fait que l’accélération tangentielle soit constante n’entraîne pas que l’accélération
normale le soit; celle-ci vaut :
a M n = ω 2 r = (ε 0 t + ω 0 ) r
2
Application 7.8. Un train commence à parcourir d’un M.C.U.A. une courbe circulaire de rayon
r = 800 m et, après avoir franchi une distance de 600 m, acquiert la vitesse de 54 km/h. Calculer la
vitesse et l’accélération du train à mi-chemin du trajet parcouru.
Solution :
Mise en équation de la position
ε t2 ε t2
600 = s = θ r = 0 + ω 0 t + θ0 r = 0 r
2 2
Si on choisit l’instant initial et la position de départ tels que ω 0 = 0 et θ 0 = 0 .
A mi-chemin, on a :
ε0 t2 2 × 300 2 × 300
300 = r t= = = 56.6 s
2 ε0 r 2.34 10 − 4 × 800
Résolution en MRUA
Remarquons que ce problème aurait pu être résolu tout aussi facilement par les équations du
MRUA.
Dans ce cas prenons la longueur d’arc s et mettons en équation :
a t2
s = + v 0 t + s0
2
v = a t + v
0
Avec en t = 0 :
s0 = 0 , v 0 = 0 et a = a t
d’où :
v vt 2s 2 × 600
at = s= t= = = 80 s
t 2 v 54 000 3600
54 000 3600
at = = 01875
. m s2
80
A mi-chemin :
2s 2 × 300
s = 300 m t = = = 56.6 s
at 01875
.
v = a t t = 01875
. × 56.6 = 10.6 m s
Considérons un arc de trajectoire plane et le vecteur vitesse au point M (fig. 7.32.). Il faut
{
décomposer v M en coordonnées polaires, en une composante “radiale” vr et “transversale” vθ. Les axes 1r ; 1θ }
étant orienté de telle manière que le système d’axes soit d’orientation directe. Le même type de
décomposition doit être fait pour a M , en une composante radiale ar et une composante transversale aθ.
avec : r = f 1 (t ) et θ = f 2 (t ) .
Remarque :
{ } {
1r ; 1θ ≠ 1t ; 1n } (!)
Sachant qu’en projetant r , v M et a M sur les axes 1r ; 1θ { } définit comme :
1r = cosθ 1x + sin θ 1y
π π
1θ = cos θ + 1x + sin θ + 1y
2 2
= − sin θ 1 + cosθ 1
x y
on obtient :
r = r 1r
v M = v r 1r + vθ 1θ
a M = a r 1r + aθ 1θ
.
1 = ω × 1 = ω 1
r r θ
(éq. 7.361.)
1θ = ω × 1θ = − ω 1r
d’où :
1) la vitesse de M v M :
⎯⎯•
v M = OM =
→ d r 1r ( )
= r 1r + r 1r = r 1r + r ω 1θ
dt
v r = r
(éq. 7.364.) Y v M = v r2 + vθ2
vθ = ω r
2) l’accélération de M a M :
aM = vM =
(
d r 1r + r ω 1θ )
= r 1r + r 1r + r ω 1θ + r ω 1θ + ω 1θ
dt
( )
= r − ω 2 r 1r + (2 r ω + r ω ) 1θ
a r = r − ω 2 r
(éq. 7.368.) Y a M = a r2 + aθ2
aθ = ε r + 2 r ω
Remarque :
Les formules établies en § 7.3.3.A. pour le mouvement circulaire découlent directement
des expressions ci-dessus, en effet r étant constant (rayon du cercle) nous avons :
r = r = 0 .
Et on trouve, uniquement dans ce cas particulier du cercle :
vθ = ω r = v
a r = − ω 2 r = a n
aθ = ε r = a tg
Solution :
Recherche des coordonnées (r, θ) :
Dans le triangle rectangle OBM , il vient
directement (voir données numériques) :
π
θ = ω b t = 3 t
r = OM = OB sin θ
π
= 0.05 sin t
3
Remarque :
La relation r = OB sin θ n’est valable fig. 7.33. - Application 7.9.
que parce que dans notre application
θ ∈[0, π ] .
π
v M = v r2 + vθ2 = 0.05 = 0.052 m s
3
x = f 1 (t )
y = f 2 (t )
z = f 3 (t )
Il peut être considéré comme la combinaison de trois mouvements rectilignes simultanés (ou
comme la combinaison d’un mouvement plan avec un mouvement rectiligne suivant une perpendiculaire
au plan ...).
Comme pour les mouvements plans, en chaque point M de la trajectoire, on peut tracer le trièdre
de Frenet (fig. 7.34.); les vecteurs 1t et 1n appartiennent au plan osculateur de la courbe, en M, et
1b = 1t × 1n . La décomposition de l’accélération suivant a M t (le long de 1t ) et a M n (le long de 1n )
est toujours valable. La recherche de v M et a M peut également se faire dans des systèmes d’axes autres
que cartésiens (par exemple cylindriques, ou encore sphériques ...).
Solution :
a) Recherche de la trajectoire
La trajectoire est bien située sur un cylindre de
fig. 7.35. - Application 7.10.
révolution, d’axe Oz , puisque x 2 + y 2 = rc2 .
Si on tire t de la dernière équation et si on substitue sa
valeur dans la première, on trouve :
ω z
x = rc cos
k
La trajectoire du point sera donc une spirale à rayon constant.
b) Recherche de la vitesse
On obtient immédiatement :
v M = − rc ω sin(ω t ) 1x + rc ω cos(ω t ) 1y + k 1z
v M = rc2 ω 2 + k 2 = constant
c) Recherche de l’accélération
a M = − rc ω 2 cos(ω t ) 1x − rc ω 2 sin(ω t ) 1y
a M = ω 2 rc = constant
a M est dirigé vers Oz , dans un plan horizontal.
d’où :
v r = r = 0 ; vθ = ω r = ω rc ; v z = z = k
v M = ω 2 rc2 + k 2
a r = r − ω 2 r = − ω 2 rc ; aθ = ε r + 2 ω r = 0 a z =
z=0
a M = ω 2 rc