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8) NOTION D’ARC-BOUTEMENT................................................................................................... 9
9) DÉMARCHE DE RÉSOLUTION.................................................................................................. 9
Étape 1 : Isoler. ......................................................................................................................... 9
Étape 2 : BAME. ........................................................................................................................ 9
Étape 3 : Modéliser. ................................................................................................................... 9
Étape 4 : Résoudre en appliquant les bons théorèmes. ................................................................ 9
1) Objectifs.
La statique est l’étude des solides à l’équilibre (au re pos).
Cette étude permet de déterminer à partir d’une action mécanique connue (comme la pesanteur, l’action
d’un ressort, l’action d’un fluide…), les autres actions mécaniques inconnues (actions de liais on…) exercées
au sein du système, pour par la suite :
dimensionner différentes pièces telles que les éléments constituants les liaisons (coussinets,
roulements,…), les actionneurs (vérin ou mot eur)…
déterminer une loi ent rée-sortie statique (ex : pression à exercer à l’intérieur d’un vérin afin de
serrer une pièce en sortie du système…).
Hélicoïdale
1 d’axe (O, x )
Pivot d’axe
(O, x ) 2
0 Glissière de
direction x
Hélicoïdale
1
Sphérique de d’axe (O, x ) Rrésis tan t 2
centre I
Sphère-cylindre de centre J (5) Rpes 2
(3) et de direction x
Cmoteur
(2)
Sphère-cylindre de centre A
et de direction x
(2)
Rpes 2 Cmoteur 1
0 Sphère-cylindre de centre B 2
et de direction x
(2)
Rrés 2
Sphère-cylindre de centre C
et de direction x (2)
Sphère-cylindre de centre D
et de direction x (2)
NB : Les actions mécaniques intérieures ne seront pas prises en compte dans l’application du principe fondamental de la statique .
Remarque : Si nous avions isolé 1,2 , AM de 2 1 serait une action intérieure à 1,2 .
T 0
S S
exemple : T T T 0
3S 12S 4S
z
O
Le PFS ne fournira qu’un maximum
de 3 équations significatives, à savoir p our le théorème :
y
P x de la rés ultante statique : 1 équation en projection sur x
1 équation en projection sur y
2F1
du moment statique : 1 équation en projection sur z
2F2
On aurait le même raisonnement pour :
x
O
Problème plan (O, x, z) Problème plan (O, y , z )
P
X i S 0 0 LP,i S
Ti S
0
Z
MP,i S Ti S
Yi S 0
P(O,x,z ) i S
0 ( x,y ,z )
Z
P(O,y ,z ) i S
0 ( x,y ,z )
NB : les seuls modèles de liaison que l’on trouvera avec l’hypothèse problème plan (O, x, y ) sont :
Représentation
plane Validité de la
forme
Nom y générale Modélisation par les torseurs Modélisation par les torseurs
des Torseurs (écri ture en colonne) (écri ture en ligne)
O dans le plan
z (O,x,y)
x
0 _
T T21
Glissière de Y21.y
Tout point P du
plan 21 Y21 _
direction x _
NP,21
( x,y ,z ) P
NP,21.z
P
X 21 _
Pivot d’axe
En O T 21
Y21 _
_
T
21
R21
O21
0 ( x,y ,z ) 0
(O, z ) 0 O
O
O
Sphère-plan
de point de
contact O et 0 _
T21 T
Tout point P de
Y21.y
de normale y la normale
Y21 _ 21
(ou alors ponctuelle (O, y ) _ 0 ( x,y ,z ) P(O,y )
0
de point de contact P(O,y )
O et de normale
y)
S en équilibre T 0
S S
T T 0
S S1 S S 2
(1)
S1 en équilibre T 0
S1S1
T T 0
S S1 S 2S1 (2)
S2 en équilibre T 0
S 2S 2
T T 0
S S 2 S1S 2 (3)
Bilan :
Si un système est en équilibre sous l’action de 2 gli sseurs alors ces B2S
2 glisseurs :
sont opposé s (même norme, même direction, sens con traire),
et ont même droite d’action, passant par les points d’application.
A 1 S
AB B2S AC C3S 0
AB B2S AC C3S (les 2 vecteurs sont opposés)
Or le vecteur AB B2S est perpendiculaire au plan ( AB, B2S )
et le vecteur AC C3S est perpendiculaire au plan ( AC,C3S )
les glisseurs B2S et C3S sont dans le plan (ABC)
(même démonstration pour A1S )
les glisseurs A1S , B2S et C3S sont coplanaires
1er cas : Si 2 glisseurs sont concourants alors le 3 ème l’est aussi au même point.
Soit I le point d’intersection de A1S et B2S .
C3 S
Le théorème du moment statique en I :
MI,1S MI,2S MI,3S 0
MA,1S IA A1S MB,2S IB B2S MC,3S IC C3S 0
IC et C3S colinéaires
B2S
Or C3S passe par C
la droite d’action de C3S passe également par I
les 3 glisseurs sont concourants en un même point A 1 S
B2S
Bilan.
Si un système est en équilibre sous l’action de 3 glisseurs, alors ces 3 glisseurs sont :
coplanaires,
concourants ou parallèles,
de somme vectorielle nulle.
Pour des glisseurs parallèles, on utilisera de préférence une résolution analytique en utilisant le
théorème du moment statique et en calculant le moment par la méthode du bras de levier.
8) Notion d’arc-boutement.
Deux solide s en contact sont dits arc -bouté s l’un sur l’autre, sous l’effet d’actions mécaniques, si le s deux
solides restent immobiles l’un par rapport à l’autre, quelle que soit l’intensité de s actions mécaniques qui
tendent à rompre l’équilibre.
R32 et P étant concourants au point I, R12 a pour droite d’action (AI). Si l’inclinaison de ce glisseur par
rapport à la verticale reste inférieure à l’angle d’adhérence limite , l’échelle reste en équilibre quel que soit son
poids.
9) Démarche de résolution.
Étape 1 : Isoler.
Isoler un système matériel rendant extérieure(s) la(les) action(s) mécanique(s) connue(s) tout en choisissant
un isolement qui peut être résolu (nombre d’inconnus inférieur à 6 en 3D, ou inférieur à 3 en 2D).
NB : On n’isole JAMA IS le bâti.
Étape 2 : BAME.
Réaliser le Bilan des Actions Mécaniques Extérieures (BAME) appliquées à ce système isolé.
Étape 3 : Modéliser.
Choisir la modélisation des AM adéquate. Soit par :
a) des torseurs dans une écriture en colonne (pour déterminer TOUS les inconnus de liaison),
b) des torseurs dans une écriture en ligne (pour déterminer une loi entrée -sortie statique),
c) des glisseurs (pour déterminer les AM graphiquement).
a) le PFS : T 0 en ayant pris soin auparavant d'exprimer A U MEME POINT les torseurs,
S S
Exemple :
1) Isolons {1}.
T 0
21
_
A
0 ( x,y ,z ) 11
0 _ qui donnera :
T 31
Y31
_
_
- 6 équations scalaires (en 3D)
- 3 équations scalaires (en 2D)
P(B,y )
0 ( x,y ,z )
T
R21
21 avec P ( A, z) : MP,21.z 0
P( A,z ) M P ,21
Pour la loi entrée-sortie, il faut
T
Y31.y
s’appuyer sur MA,21 z 0 , c’est à
31
P(B,y )
0
dire appliquer directement le
b) Les théorème du moment statique en A
torseurs
en projection suivant z :
(écriture en Ou si présence d’un problème plan ( A, x, y ) :
ligne) MA,11.z 0
T
R21
21 donc ici : MA,21.z MA,31.z 0
A 0
soit MA,31.z 0
T
Y31.y
31
P(B,y )
0
T
A21
{1} est en équilibre sous l’action de 2
21 glisseurs alors ces 2 glisseurs :
0
A
c) Les sont opposés (même norme,
T31
glisseurs
B31
même direction, sens contraire),
0
B
et ont même droite d’action,
NB : A21 et B31 sont les 2 résultantes R21 et R31 passant par les points d’application.
des torseurs glisseurs de 21 et 31.