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C’est un mercredi, soit le mercredi 27 janvier 1830, à Saint-Henri un petit village à vingt

kilomètres au sud de Lévis, qu’est né Hubert Rousseau. Ses parents, Louis et Catherine s’étant
mariés cinq ans plus tôt avaient déjà eux deux enfants, dont un, Majorique qui est tristement
décédé n’ayant seulement que quatre mois. Le couple perdra ensuite des jumeaux âgés d’un
mois seulement, l’année suivant la naissance d’Hubert.

Les temps durs poussent la famille à déménager dans le début des années 30, dans le coin de
Sherbrooke, à Saint-Isidore-de-Clifton.

Ces défis que leur envoie la vie ne cesseront malheureusement pas pour plusieurs années,
puisque Catherine, la mère d’Hubert décède quelques années ensuite en 1834, âgée de
seulement 27 ans.

À l’été 1837, en août, soit trois ans après le décès de sa mère, Hubert se retrouve présent aux
noces de son père et de Thersille Cyr dit Vincent. Le tout se trouvait dans la paroisse de
Drummondville à une centaine de kilomètres de Saint-Isidore. Hubert n’a seulement que 7 ans.

Comme tous jeunes de l’époque, Hubert commence à pratiquer le métier de son paternel très
jeune. Son père Louis lui montre le métier de cultivateur, lui portant main forte.

La jeune famille déménagera entre-temps plus près du mode de vie urbain de Montréal, à
Saint-Lambert, où Hubert passera son adolescence, et où il finira par devenir domicilié
cultivateur.

Ayant toujours de la famille dans la région de Saint-Henri, il y rencontrera une jeune femme,
Salomé Gagné dit Bellavance. Le couple décidera de se marier l’hiver d’ensuite, le 12 janvier
1852.

Le couple engendrera quatre enfants, Hubert, Aimé, Arthur et une fille, Delphine. Le malheur
frappe encore quelques années après la naissance de cette dernière, puisqu’Hubert perd sa
femme à l’automne 1861, alors que ses enfants n’ont que 9, 7, 5 et 4 ans.

Hubert déménage sa famille à nouveau en quête de travaille. Ils déménageront alors à St-
Ephrem-de-Beauce, où il continuera de cultiver. C’est dans ce village, dans la paroisse de St-
Victor-de-Tring qu’Hubert trouvera se seconde femme, Zoé Chouinard, alors qu’il a maintenant
33 ans et elle 18. Ils se marieront le 3 février 1863.

La famille Rousseau sera établit à St-Ephrem pour plusieurs années. En 1871, Hubert est
maintenant père de 9 enfants. Son fils, Hubert Jr. a quitté la maison familiale pour aller vivre
dans son propre chez eux avec sa nouvelle épouse. On peut donc voir un ajout de cinq à la
fratrie, soit Marie, Télésphore, Sélina, Délima et puis petit François Xavier ayant à peine un an.
Deux enfants se rajouterons ensuite à la nombreuse famille alors qu’ils habitent encore St-
Ephrem : Melina et Joseph Alexandre.
Saint-Ephrem-de-Beauce est un petit village situé à moins d’une centaine de kilomètres des
frontières américaines. Comme plusieurs familles de l’époque, Hubert Rousseau et sa famille
traverseront les frontières en quête d’une meilleure vie. La famille s’établie alors à Nashua, New
Hampshire au début des années 80. Peu de temps après leur arrivée de l’autre côté des lignes,
Zoé, la deuxième femme d’Hubert décède, âgée de 36 ans.

Malgré tous les malheurs que la vie lui envoie, Hubert reste fort et continue tout de même à
travailler pour sa famille. Il trouvera alors sa troisième épouse, une québécoise déménager aux
États-Unis elle aussi. Odile Perreault, est originaire de Trois-Pistoles. Elle est la fille de Jean-
Baptiste Perreault ainsi que Julie Côté. Cette dame aussi eu sa propre part de malheur, elle aussi
en était à ses troisièmes noces.

Odile épousera en premières noces Joseph Chouinard, le 20 février 1878, qui décèdera
malheureusement seulement huit mois après leur union. Puis, trois mois suite au décès de son
premier mari, en janvier 1879, Odile épouse son deuxième amour, Lucien Napoléon Michaud.
Ce dernier, décèdera malheureusement quelques temps après, soit en mai, après quatre courts
mois de mariage. Odile partie donc, suite à ses deux grandes pertes, pour les États.

Le couple se marie donc à St-Louis-de-Gonzague, une église catholique française dans la ville de
Nashua. Hubert a alors 51 ans et Odile, 34.

Quelques années après leur union, la famille souhaitera la bienvenue à une dernière petite fille
en 1887, Rose-Alma, la première enfant d’Odile. À ce moment, plusieurs des enfants d’Hubert
ont déjà quitter la maison familiale pour aller bâtir leurs propres familles, le dernier à s’être
marié étant Télésphore.

Odile portera ensuite un petit garçon quelques années après avoir eu Rose-Alma. Le petit
Hubert viendra au monde en 1890, mais le quittera au mois de mai qui suivit, à la suite d’avoir
contracté une pneumonie. Le même sort attendra leur prochain et dernier fils qui ne survivra
qu’un mois.

Entre ces deux naissances, Hubert, à l’âge de 61 ans, décèdera. Il subira un accident qui lui
prendra la vie le 28 novembre 1891, soit six mois avant la naissance de son dernier fils.

La famille restante prit bagages et redéménagèrent au Québec dans les années qui suivirent.
Juste avant la tournure du siècle, Odile trouva finalement sont tout dernier mari. Elle épouse en
quatrième noces Damase Ruel, dans la paroisse de Saint-Romain, le 18 avril 1898. Quelques
mois après, sa fille Rose-Alma, épouse le fils de Ruel, Joseph, le 15 novembre 1898.

Odile décèdera le 8 janvier 1916, dans cette même paroisse de Saint-Romain, à l’âge de 68 ans.

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Quelques années après ses premières fiançailles, Rose-Alma épouse Aimé Mercier. Ce jeune
homme de 19 ans, fils d’Antoine Mercier et de Philomène Roy, est originaire de Saint-Romain. Le
jeune couple se fianceront le 24 septembre 1907 dans cette dite paroisse.

Leur premier enfant arrivera deux ans plus tard, lors d’un jour de printemps de l’année 1909.
Lucien Mercier, nait le 8 mars de cette année. Le couple engendrera ensuite une petite fille,
Florida, qui décèdera l’année suivante, alors qu’elle n’a seulement que 7 mois.

Cette petite famille habitera cette petite communauté pour une autre décennie, où ils auront
deux autres petites filles, Rose-Aimée, et puis Juliette.

La famille déménagera ensuite dans la paroisse de Sainte-Cécile au début des années 1920, où
Aimé sera journalier, faisant n’importe quel ouvrage disponible. Rose-Alma restera à la maison
pour prendre soin de ses petits, dont un, Lucien, ainé, âgé de 12 ans qui est écolier.

Une addition se fera à la famille vers la fin de cette décennie, lorsqu’ils adopteront Cécile. Petite
fille née la veille du 14 mars 1927 dans la paroisse de Drummondville, de parents inconnus. Son
parrain et sa marraine lors de son baptême furent Alphonse Paradis et Rose-Alba Hineault.

Cette famille, composée de maintenant six membres, se retrouve quelques années ensuite dans
le comté de Way, en Ontario, dans une mission âgée d’à peine 10 ans, Jogues.

C’est dans cette communauté que la famille finira par rester.

Lucien épousera Bernadette Hamann fille d’Archelas et Delcia Hamann, famille venue de St-
Évariste. Rose-Aimée avec Fortunat Bernier, un jeune bûcheron venu de la belle province dans le
but de se faire une vie. Juliette avec Rodolphe Dupuis, fils de Thomas et Delvina Dupuis, famille
pionnière de ce village, et puis Cécile, qui épousera Vincent Fortier.

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