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1 1
11. Justifier que, pour n > 1 et x ∈ R∗+ , on a : 0 6 vn (x) 6 − .
nx (n + 1)x
X +∞
X
12. Justifier que, pour x ∈ R∗+ , la série vn (x) converge. On note alors γ = vn (1)
n>1 n=1
+∞
X
13. Exprimer, pour x > 1, la somme vn (x) à l’aide de ζ(x) et 1 − x.
n=1
X
14. Démontrer que la série vn converge uniformément sur [1, +∞[ (on pourra utiliser le reste de la série).
n>1
1
15. En déduire que l’on a, pour x au voisinage de 1+ : ζ(x) = + γ + o(1).
x−1
(c) La fonction s 7→ ζ(s) est une fonction décroissante, d’après le théorème de la limite monotone, elle admet
une limite dans R ∪ {+∞}. Supposons que cette limite L soit finie. Pour tout entier N et tout réel x > 1,
on a
N
X 1
6 ζ(x) 6 L.
n=1
nx
N
X 1 X1
Pour N fixé, on fait tendre x vers 1, ce qui nous fourni l’inégalité 6 L. La série est à termes
n=1
n n
n>1
positifs donc la suite de ces sommes partielles est croissante. L’inégalité précédente montre que cette suite
X1
est bornée donc elle converge, ce qui implique que la série est convergente, ce qui est faux. Ainsi
n
n>1
lim ζ(x) = +∞.
x→1+
Soit
ζ (λx + (1 − λ)y) 6 λζ (x) + (1 − λ)ζ (y)
D’où la convexité de ζ
6. (a) — Pour tout n > 1, la fonction fn est de classe C ∞ sur ]1, +∞[
X
— La série fn converge simplement sur ]1, +∞[ de somme ζ
n>1
1
•
•
1
21−x 1
1+ 6 ζ(x) 6 1 + =⇒ x − 1 + 21−x 6 (x − 1) ζ(x) 6 x
x−1 x−1
1
Or x − 1 + 21−x −−−−→ 1, alors (x − 1) ζ(x) −−−−→ 1, soit ζ(x) ∼+
+
x→1 +x→1 1 x−1
9. On applique les inégalités précédentes avec n = 3, on obtient
+∞
31−x X 1 21−x
6 x
6
x−1 k x−1
k=3
Puis, on multiplie chaque terme figurant dans les inégalités par 2x , alors
2 x +∞
3 x
X 1 2
3 62 6
1−x kx x−1
k=3
2 x +∞
2 X 1
Or 3 3
−−−−−→ 0 et −−−−−→ 0, alors 2x −−−−−→ 0, soit ζ(x) − 1 − 2−x = ◦ (2−x ). Ainsi
1−x x→+∞ x − 1 x→+∞ k x x→+∞
k=3
ζ(x) − 1 ∼ 2−x
+∞
1 1
10. (a) Le terme général de cette série ζ(p) − 1 ∼ p , par la comparaison avec la série géométrique de raison , la
X 2 2
série (ζ(p) − 1) converge.
p>2
X 1 1
— Soit n > 2, la série p
converge car il s’agit d’une série géométrique de raison ∈ ]0, 1[ de somme
n n
p>2
1
+∞
X 1 n2 1
Sn = = =
n p 1 n(n − 1)
p=2 1−
n
X 1
— La série Sn converge car Sn ∼ , et
n2
n>2
+∞ +∞
X X 1 1
Sn = − =1
n=2 n=2
n n+1
1
Donc la famille est sommable.
np (n,p)∈N22
1
(c) D’après la question précédente la famille est sommable, on fait appel au théorème de Fubini
np (n,p)∈N22
PP
ou d’interversion
+∞ +∞ X+∞ +∞ X+∞
X X 1 X 1
(ζ(p) − 1) = p
= p
p=2 p=2 n=2
n n=2 p=2
n
+∞
X 1
= =1
n=2
n(n − 1)
X +∞
X
14. La série vn converge simplement sur [1, +∞[. On note Rn (x) = vk (x) le reste d’ordre n de la série. On
n>1 k=n+1
a:
+∞
X 1 1 1 1 1
0 6 Rn (x) 6 − = − lim =
kx (k + 1)x (n + 1)x k→+∞ k x (n + 1)x
k=n+1
1 X
Ainsi, on déduit que sup |Rn (x)| 6 −
− −−−→ 0. Donc la série vn converge uniformément sur
x∈[1,+∞[ (n + 1)1 n→+∞ n>1
[1, +∞[.
1 1 1 1 1
15. Pour x ∈]1, +∞[, vn (x) = − − ; vn (1) = − ln(n + 1) + ln n.
nx 1 − x nx−1 (n + 1)x−1 n
vn est continue, sauf peut-être en 1.
1 1
En 1 : en posant h = x − 1, x = + o(1) par continuité de l’exponentielle x 7→ n−x en 1 et
n n
1 1 1 1 −h ln n −h ln(n+1)
− = e − e
1 − x nx−1 (n + 1)x−1 h
1
= (1 − h ln n + o(h)) − (1 − h ln(n + 1) + o(h)
h
= ln(n + 1) − ln n + o(1)
1
Donc vn (x) = + ln(n + 1) − ln n + o(1) et, par suite, vn est continue en 1.
n X
On en déduit que la série vn est une série de fonctions continues sur [1, +∞[. La convergence uniforme
n>1
sur [1, +∞[ entraîne donc la continuité de sa somme sur [1, +∞[.
+∞ +∞
!
1 X X
On en déduit que ζ(x) − = vn (x) = vn (1) + o(1) = γ + o(1) au voisinage de 1+ . D’où
x−1 n=1 n=1
1
ζ(x) = + γ + o(1) au voisinage de 1+ .
x−1
Partie IV: Zéta alternée de Riemann
1
X (−1)n−1
16. Soit x ∈ R ; si x > 0, alors la suite tend vers 0 en décroissant ; donc la série alternée
nx n>1 nx
n>1
(−1)n−1 X (−1)n−1
converge ; si x 6 0, la suite x
ne converge pas vers 0, donc la série diverge (grossiè-
n n>1 nx
n>1
rement).
(−1)n−1 1 X 1
17. (a) Soit a > 1 et x > a, alors pour tout n > 1, x
6 a . Comme la série est indépendante de
n n n2
n>1
X
x et convergente, la série hn converge normalement sur [a, +∞[.
n>1
]1,a] 1 X1 X
(b) On a k hn k∞ = et la série harmonique est divergente, donc hn ne converge pas normalement
n n
n>1 n>1
sur ]1, a].
X
(c) Soit a > 0 et x > a. La série hn (x) est alternée vérifiant le CSSA, alors
n>1
1
|Rn (x)| 6 |hn+1 (x)| 6
(n + 1)a
1
Donc k Rn k∞ 6 −−−−−→ 0. On en déduit qu’elle converge uniformément sur [a, +∞[.
(n + 1)a n→+∞
]0,a]
X
(d) Pour n ∈ N∗ , on a k hn k∞ = 1 6→ 0, d’après la condition nécessaire ,la série hn ne converge pas
n>1
uniformément sur ]0, a]
X
18. — hn est une série de fonctions continues sur ]0, +∞[
n>1
X (−1)n−1
— Soit [a, b] ⊂ ]0, +∞[, alors pour tout x ∈ [a, b], la série est alternée vérifiant le CSSA, alors
nx
n>1
(−1)n 1
|Rn (x)| 6 6
(n + 1)x (n + 1)a
1 X
Donc k Rn k∞ 6 a
−−−−−→ 0. Ou encore hn CU sur tout segment de R∗+ .
(n + 1) n→+∞
n>1
+∞
X
Donc la fonction µ = hn est continue sur R∗+
n=1
(−1)n−1 (−1)n−1
19. Comme, pour tout n > 2, −−− −−→ 0 et que, pour n = 1, = 1, le théorème de passage à la
nx x→+∞ nx
limite terme à terme permet d’affirmer que
+∞
X (−1)n−1
lim µ(x) = lim =1
x→+∞
n=1
x→+∞ nx
20. (a) — Pour tout n > 1, la fonction hn est de classe C ∞ sur ]0, +∞[
— Soit p > 0. Le résultat est déjà démontré pour p = 0, alors on suppose désormais que p > 1. Pour tout
(p) (−1)p+n−1 lnp (n)
x ∈ [a, +∞[, on a hn (x) = .
nx
lnp (t)
Pour x et p fixés, on considère la fonction ϕ définie sur [1, +∞[ par ϕ(t) = .
∞
tx
ϕ est de C sur [1, +∞[ et
p − x ln (t) p−1
ϕ0 (t) = ln (t)
tx+1
p p
Donc ϕ0 est négative sur l’intervalle e x , +∞ et positive sur 1, e x . Donc ϕ est décroissante sur
p p
e x , +∞ et croissante sur 1, e x .
p
ln (n) p
On en déduit que la suite est décroissante à partir du rang Na = E e a + 1 ; donc la
nx n>1
X
(p)
série alternée hn (x) converge et, pour n > Na , son reste d’ordre n, ρn (x), vérifie :
n>Na
lnp (n + 1) lnp (n + 1)
|ρn (x)| 6 (−1)n+p 6 .
(n + 1)x (n + 1)a
ln(n + 1) X
Donc sup |ρn (x)| 6 a
−−−−−→ 0. Donc la série h(p)
n CU sur [a, +∞[.
x>a (n + 1) n→+∞
n>1
∞
(b) • Pour tout n > 1, la fonction hn est de C sur ]0, +∞[ ;
X
• Pour tout p ∈ N, la série h(p)
n converge uniformément sur tout segment inclus dans ]0, +∞[.
n>1
D’après le théorème de dérivation terme à terme, µ est de C ∞ sur ]0, +∞[ et
+∞
X lnp (n)
∀x > 0, µ(p) (x) = (−1)n+p−1
n=1
nx
(b)
23. Par unicité du développement limité en 1+ (éventuellement en multipliant par (x − 1)), on déduit de la question
µ0 (1) ln 2
ln 2
15.) les égalités a = 1 et + = b = γ. D’où µ0 (1) = ln 2 γ − .
ln 2 2 2
+∞
(−1)n−1 ln n
X ln 2
D’après 20b.), = −µ0 (1) = ln 2 −γ .
n=1
n 2