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Frédéric Flohr – fred@flohr.

net

Informatique Musicale
ISTS 1

Séminaire Informatique Musicale – page 1 / 43


NOTIONS DE BASE

Les tâches :

• Composer
• Sampler
• Maquetter
• Arranger
• Enregistrer
• Séquencer / monter
• Editer
• Mixer
• Mastériser
• Diffuser

→ un peu d'histoire

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Les traitements audio de base

• l'amplitude (volume)

• les fréquences, le spectre (EQ)

• les effets temporels (réverbération, échos)

• les effets de modulation (chorus, flanger...)

• la dynamique (compresseurs)

• la déformation, le grain (distorsion)

→ exemples audios

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Le son analogique vs numérique

Analogue = qui présente une analogie, une similitude avec une autre chose (comparable, semblable, similaire)

Le signal sonore analogique recopie la courbe de l’onde sonore acoustique, pour la transporter (dans les câbles)
ou la stocker sur un support (cassette, vinyle,...). → le signal a une forme similaire à l'onde acoustique

La qualité du signal audio est liée à celle du support sur lequel on le stocke (cassettes, vinyles...) : avec le temps, les lectures
successives et les manipulations, il peut se dégrader et perdre des informations.

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Numérique = retranscription sous la forme d'une liste de nombre, codée en binaire (0 et 1)

A une fréquence choisie (= à des intervalles de temps réguliers) on mesure la valeur du signal
sonore et on lui attribue une valeur numérique correspondant à son amplitude. On ne représente
donc pas toute la courbe, mais seulement des échantillons.

Le nombre d’échantillons prélevés par seconde est la fréquence d’échantillonnage (en Hertz).

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Les amplitudes mesurées sont mis sur une échelle de N niveaux codés en binaire (avec une suite de 0 et de 1).
Le nombre de ces bits donne la précision du codage :
8 bits → 28 = 255 niveaux (256 valeurs de 0 à 255)
16 bits → 216 = 65 535 niveaux (65536 valeurs de 0 à 65535)
24 bits → 224 = 16 777 215 niveaux
32 bits → 232 = plus de 4 milliard de niveaux

Plus le nombre de bits va être élevé, plus la valeur numérique de l’amplitude sera proche de l'original.

La numérisation consiste à transformer un signal analogique qui contient une quantité infinie d'amplitudes en un signal numérique contenant, lui,
une quantité finie de valeurs....

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Avantages du numérique :

Le signal étant transcrit sous forme de nombres, la plupart des parasites n’ont plus d’influence sur
la qualité du son. La copie, le traitement et la mémorisation du signal n’entraînent pas de perte de
qualité. On copie des nombres, donc la copie numérique produit un clone parfait de l'original.

Nb : Attention « digital » signifie numérique en anglais. En français, digital = avec les doigts
(empreintes digitales, percussions digitales, etc...)

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Fréquences d'échantillonnage vs nombre de bit :

fréquence d'échantillonnage = taille des pixels

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Fréquences d'échantillonnage vs nombre de bit :

nombre de bits = quantité de couleurs dans un pixel (« profondeur » de bit)

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MIDI = Musical Instrument Digital Interface.

Protocole de communication et interface physique (connecteur) permettant l'échange de données


entre des instruments de musique électroniques.
http://www.midi.org

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Le connecteur MIDI (DIN 5broches)

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Le protocole MIDI = langage de communication

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Le chaînage des machines en MIDI grâce au THRU

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Séquenceur :
Appareil capable de mémoriser et de rejouer des instructions contrôlant des instruments de
musique électroniques. Ces instructions sont généralement à la norme MIDI. Aujourd'hui la plupart
des séquenceurs logiciels permettent aussi de réaliser de l'édition et du montage audio, du mixage,
de l'impression de partitions, de la synchronisation, etc... Ce sont les STAN (Stations de Travail
Audio Numériques) ou DAW (Digital Audio Workstation)

Instrument Virtuel :
Logiciel simulant un instrument de musique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_virtuel

Plug-in :
Module logiciel qui s'installe sur une application (le programme principal) pour lui apporter des
fonctions supplémentaires.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plugin

En MAO (Musique Assistée par Ordinateur) les plug-in sont des modules d'effet audio (ie: réverbération, EQ,
compresseur, etc...), des modules d'effets MIDI (ie: arpégiateur, quantizer, filtres de données...), ou des
instruments virtuels. Ces modules se greffent sur des séquenceurs (STAN).

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LES STAN : STATIONS DE TRAVAIL AUDIO NUMERIQUE
(DAW = Digital Audio Workstation )
Programmes complexes qui permettent l'acquisition et le traitement numérique du son

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Les différentes STAN du marché se démarquent par leur:

– fonctionnalités (y compris l'optimisation pour certaines tâches ou styles musical particulier)


– budget
– système d'exploitation (Mac OS, Windows ou Linux)

De fait, les 2 premiers critères au moins sont liés au niveau de professionnalisation de l'utilisateur.

Par popularité chez les professionnels:


Pro Tools
Ableton Live
Logic / Cubase / Cakewalk
Reaper / StudioOne / Bitwig / FL Studio

Un peu à part (très pro mais moins répandus) :


Digital Performer / Samplitude / Reason

Les 100% gratuits :


Garage Band, Audacity, Kristal Audio Engine, Cakewalk by BandLab

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Pro Tools
Editeur : Avid
Le standard professionnel incontournable

Points forts
• Workflow structuré, sans compromis pour l'enregistrement, post-prod et mixage
• Forte capacité d'intégration au matériel (interfaces, consoles, contrôleurs)
• De très bons plugins livrés avec
• Cloud

Points faibles
• Plugins uniquement RTAS et AAX ( pas les VST)
• Manque de stabilité
• Édition MIDI limitée (peu adaptée à la composition et à l'arrangement)
• Pas forcément très créatif

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Pro Tools

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Ableton Live
Editeur : Ableton

Optimisé pour la musique électronique


Initiateur du mode « Session » (déclenchement de blocs de boucles à la volée), pensé pour la scène et
l'improvisation, devenu une manière de « composer » moderne.

Points forts :
• Favorise la créativité
• Effets et instruments intégrés efficaces et de qualité
• Idéal pour le live, le sampling
• Facilement pilotable, nombreux contrôleurs dédiés (workflow encore plus fluide)
• Max 4 live

Points faibles :
• Mal adapté à l’enregistrement de groupes, ni au travail de la musique à l'image
• Capacites edition audio moins poussees que d'autres DAWs pro
• Automations manuelles jugees compliquees pour certains

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Ableton Live

Mode arrangement Mode session

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Logic Pro X
Editeur : Apple

Un standard intuitif, complet et abordable

Points forts :
• Très complet, à la fois en audio et MIDI.
• Une grande collection d’instruments et de samples de très bonne qualité, avec gestion des tempos sur les
boucles
• Éditeur de partitions intégré
• Pilotable à distance via iPad ou iPhone.

Points faibles :
• Uniquement Mac OS X

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Cubase
Editeur : Steinberg

Une valeur sûre historique

Points forts :
• DAW historique et très stable
• Travail de lʼaudio et du mixage comparable à Pro Tools
• Puissants outils MIDI (idéal pour la composition et l'arrangement)
• Écriture de partitions
• Cloud

Points faibles :
• Peut demander un peu de temps à maîtriser

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Cakewalk by BandLab
Editeur : Bandlab

Nouvelle version de Sonar (logiciel de MAO historique à $500)


Une STAN idéale pour toutes les étapes de composition, enregistrement, édition, mix, mastering et diffusion..
gratuite.

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Cakewalk by BandLab

Points forts :
• Facile d'accès et stable (30 ans d'expérience avec Sonar)
• Moteur audio 64 bits considéré comme le meilleur de l'industrie (avec celui de Samplitude)
• Grosses fonctionnalités MIDI (idéales pour l'arrangement)
• Interface personnalisable, scriptable (automatisation des tâches)
• Livré avec des très bons effets orientés studio (émulation de consoles,...), très complet

Points faibles :
• Moins populaire en Europe qu'aux US
• Gratuit, donc avenir potentiellement incertain

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Reaper
Editeur : Cockos

“Rapid Environment for Audio Production, Engineering, and Recording”

Accessible, réactif à une communauté d'utilisateurs dynamique


(méthode « Agile »)

Points forts :
• Léger (tient sur une clé USB) et personnalisable
• Prix très abordable (version démo utilisable sans limitation)
• Complet (nombreux effets, routage, édition audio...)
• Automatisation de tâches par scripts et macros
• Grande communauté d’utilisateurs

Points faibles :
• Nombre d'options et de réglage déroutant

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Studio One
Editeur : PreSonus

Récent sur le marché des DAW,


fonctionnalités classiques avec une approche plutôt
novatrice

Points forts :
• Intuitif et complet (suite d'instruments et d'effets dont Melodyne dans l'offre de base )
• Adapté à l’enregistrement de groupes de musique
• Prix abordable

Points faibles :
• Bugs
• Effets et librairie de sons est loin d'egaler celle des autres.
• Interface « Stacking » dans une seule fenetre pas optimal (necessite un grand ecran)

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Bitwig Studio
Editeur : Bitwig

Un petit nouveau dans l’esprit d'Ableton Live,


modulaire (trois modes distincts combinables : Arrange, Mix et Edit)

Points forts :
• Pensé pour le live et la musique électronique
• Intuitif et modulaire, approche créative
• Grosses banque d' instruments, d'effets de samples fournis
• des fonctions MIDI originales (layering, micropitch...)

Points faibles :
• Peu de ressources disponibles en ligne pour l'instant
• Pas adapté pour l’enregistrement de groupes
• Jeune, manquent encore certaines fonctionnalités

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Bitwig Studio

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FL Studio
Editeur : Image-Line

Instrument de musique électroniques (FruityLoops)

Points forts :
• Idéal pour le beat-making et l'EDM (manipulation de patterns, boucles)
• Facile d’accès pour les débutants

Points faibles :

• Réservé à la création de musiques électroniques


• Simpliste (enregistrements et éditions audio limités)
• Environnement particulier (on adore ou on déteste)

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Reason
Editeur : Propellerhead

Interface graphique sous forme de manipulation racks


(comme dans un « vrai » studio).

Points forts
• Visualiser et câbler les traitements à la manière du matériel (hardware)
• Un bon stock d’outils et de sons pour la musique électronique
• S'intègre dans les autres DAW en “Rewire”

Points faibles
• Complexe pour le débutant

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Reason

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Digital Performer
Editeur : Motu

Complet
Optimisé pour les compositeurs de musiques à l'image

Points forts
• Très bonne gestion MIDI avec excellente intégration des librairie orchestrale
• Mode Session comme Ableton Live
• Gestions de plusieurs productions dans même projet (→ différentes séquences de musiques de films)
• Éditeur de partitions évolué
Points faibles
• Moins optimisé pour le mixage et le mastering que d’autres DAW

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Samplitude
Editeur : Magix

Le “Pro Tools” pour Windows, made in Germany,


Avec plus de fonctionnalités de création

Points forts
• Moteur audio considéré très fiable
• Hyper complet, de nombreux instruments, grandes librairies sonores et de très bon effets
• Possibilités d'éditions poussées

Points faibles
• Windows uniquement

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METHODES DE TRAVAIL (WORKFLOW)

Installations
Installez proprement vos logiciel. Idéalement sur un disque dur différent des documents et projets, ou à défaut
sur une « partition » dédiée (espace réservé sur un disque dur qui se comporte comme un disque additionnel).

Enregistrement
Utilisez une adresse email fixe pour l'enregistrement du logiciel auprès de l'éditeur (la plupart demandent la
création d'un compte utilisateur). Gardez une copie des informations (nom d'utilisateur, no de série, clé... ).
Vous en aurez besoin en cas de ré-installation du logiciel.

Mises à jour
En général, c'est prévu pour fonctionner mieux... mais renseignez-vous sur la stabilité des nouvelles versions, et
si cela va vraiment vous apporter quelque chose avant de faire systématiquement des mises à jour.

Sécurité et rigueur doivent prédominer !


Certains professionnels ont une (voir plusieurs) machine «clone» de leur machine de travail, pour pouvoir passer
instantanément de l'une à l'autre en cas de problème matériel ou logiciel. Un client ne peut pas attendre un
reformatage de disque dur ou le temps qu'un éditeur vous renvoie un numéro de série pour obtenir le fruit de
votre travail...

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A-t-on assez d'espace disque ?

Évaluez la taille des données audio :

Une minute d'audio STEREO 16 bits à 44.1 kHz pèse 10 Mo.

Divisez par 2 pour du MONO

Rajoutez 10% pour 48 kHz

Rajouter 50% pour 24 bit

44,1kHz 16 bits stéréo = 44100 x 16x 2 = 1411 Kbits/s

48kHz 24 bits stéréo = 48000 x 24 x 2 = 2304 Kbits/s

!! Attention !! A l'heure actuelle la taille des données influence aussi le temps de transfert des
fichiers (réception des sources, mise à jour, et livraison ).

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Types de données

Dans les projets d'informatique musicale, on est amené à gérer divers types de données comme par exemple:

● fichier projet : session Pro Tools, Logic, Cubase, etc...


● piste audio : prise enregistrée
● source : pistes provenant d'un enregistrement externe
● témoin / pilote : référence sur laquelle se basent les musiciens pour jouer leurs parties
● clic track : piste sur laquelle on synchronise les enregistrements
● bounce : transformation d'une partie ou de la totalité d'un projet en piste audio
● mixdown : mixage grossier d'une partie ou de la totalité d'un projet
● rush : mise à plat d'une séance
● conversion de format : pistes converties au format de l'application
● backup : copie de sauvegarde des données
● images (pour synchroniser)
● consignes du client
● références audio
● notes et commentaires
● preset, modèles (template)
● exports à différents formats (radio edit, streaming, etc...)
● etc...

Enfin, la nature des tâches à effectuer est variable : enregistrement, mixage, montage, arrangement, remix, ré-
arrangement, programmation, mastering, etc... Donc ce que vous livrez et / ou ce que vous recevez sera variable également.

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ORGANISER SES FICHIERS

L'architecture hiérarchique des dossiers / fichiers sur votre ordinateur doit correspondre à votre processus de travail :

1. ce qu'on reçoit ? De qui ? Comment ?


2. ce dont on a besoin pour travailler ?
3. ce qu'on livre ? A qui ? Comment ?

Autant que possible, conservez la même hiérarchie pour tous vos différents projets.

Par exemple dans chaque projet vous pouvez avoir des sous-dossiers :
- IMPORTS (ou SOURCES, INPUTS, ...)
- EXPORTS (ou LIVRABLES, OUTPUTS, ...)
- TESTS (ou TMP, etc....)
- CONSIGNES
- SESSION
- etc...

NB: les majuscules, les chiffres, ou les caractères spéciaux (comme « _ ») apparaissent en premier lors de l'affichage du contenu d'un dossier par ordre
alphabétique.

Soyez consistants dans vos nomenclatures. La cohérence de votre organisation aura une répercussion directe sur le temps passé manipuler vos
fichiers, donc sur le chiffre d'affaire de votre activité...

La consistance dans la manière de nommer les fichiers livrés est aussi un gage de professionnalisme (et réciproquement) : numéros de versions,
destination, format, révisions, etc...

→ Exemples nomenclature de livrables

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ORGANISEZ VOS SESSIONS

Nommer vos pistes pour repérer instantanément leur contenu

Grouper vos pistes pour retrouver plus facilement les pistes recherchées. De plus, il est possible d’appliquer
des effets sur un groupe de pistes. Utiliser des dossier de pistes permet d’alléger la fenêtre de travail .

Classer vos pistes en optimisant l'accès à celles dont vous avez besoin le plus souvent (ex : voix, kick, etc...)

Utiliser des codes couleurs donne une vision plus claire de la répartition de pistes. (ex les pistes de batterie en
vert, les percussions en nuance de vert, etc... )

Placez vos marqueurs pour repérer la structure de votre projet et naviguer facilement dedans

Maîtrisez les raccourcis claviers.

NB : Soyez consistant (encore!!) et conservez ces habitudes dans tous vos projet pour gagner en efficacité.

→ Exemples de nomenclatures de pistes

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DOCUMENTEZ

facteur clé= la capacité de retrouver rapidement une version précise d'un projet, et de la mettre à jour en
évitant les régressions.

Toutes les informations utiles de date, de version, de révisions, doivent pouvoir être retrouvées à tout moment.
ATTENTION : la date de création et de modification des fichiers donnée par le système n'est pas obligatoirement
en rapport avec celle de votre projet, et n'est pas forcement celle dont vous aurez besoin pour retrouver une
version précise.

NB : le bloc note papier, ça marche aussi.

→ BACKUPEZ !!!

Régulièrement sauvegardez une copie du travail dans l'état en cours (fichier session), sans écraser les autres
versions. Notez avec la sauvegarde les points clé de la révision (par exemple dans le nom du fichier, suivi du
numéro de version).

Redoublez d'effort en fin de projet, surtout lorsqu'on est pressé et même si les corrections semblent minimes. Il
arrive de devoir repartir sur une version « n-1 » ou « n-2 » en urgence juste avant la livraison... ou longtemps
après !

Une fois le projet terminé archivez le tout sur différents supports externes ou sur un cloud.

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ECHANGES DE SESSIONS

Il existe différents formats d'échange de données pour les logiciels de montage audio (OMF, etc...). En cas de
doute sur la compatibilité, l'usage est de consolider les pistes, c'est à dire de transformer la juxtaposition des
clips audio en une unique piste commençant à un temps « 0 » servant de référence à toutes les pistes.

Bien entendu la consolidation des pistes occupe beaucoup plus d'espace disque car les tous silences sont inclus
dans la conversion audio.

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