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Le système numérique chargé de contrôler le procédé utilise des signaux numériques, c’est-
à-dire des nombres. Il est donc indispensable de convertir les signaux comme suit :
Durant l'Acquisition : conversion des signaux industriels en nombres.
Durant la Commande : conversion des nombres en signaux industriels.
Dans un système distribué ou réparti, les fonctions de base sont plutôt confiées à des
dispositifs différents reliés entre eux par un réseau de communication. Une indisponibilité d’un
dispositif ne provoque que la perte de la fonction dont il a la charge.
LE SYSTEME TDC 3000
I. Introduction :
Le système distribué TDC 3000 est une famille de matériels et de logiciels, qui peuvent être
intégrés sélectivement dans un système de contrôle et d’acquisition de données pour répondre à des
besoins bien spécifiques.
Le TDC 3000 profite des microprocesseurs puissants de 16 et 32 bits développés dans les
dernières années pour répartir les tâches de traitement évolué, tels que la régulation avancée, la
visualisation et les historiques qui étaient réalisés auparavant par un calculateur central. Cette
architecture de traitement distribué qui va au delà de la régulation décentralisée, offre au système
des fonctions, de la capacité et de la redondance qui le rendent à la fois souple et puissant ce qui lui
permet de répondre aux exigences d’aujourd’hui en matière de contrôle des procédés industriels
modernes.
Le support du réseau local de commande est constitué d’une paire de câbles coaxiaux qui
sont connectés à chaque module du système TDC3000. Une liaison par fibres optiques est
également possible en option pour connecter des segments du LCN ou pour relier une station
universelle située à distance.
Un module LCN comprend des circuits imprimés montés dans un châssis. Il y a deux types
de châssis disponibles :
¾ Un double châssis qui a une zone à trois emplacements pour un module et une zone à deux
emplacements pour un second module (avec deux alimentations différentes ).
¾ L’autre type est un châssis à cinq emplacements qui peut contenir jusqu’à cinq cartes
imprimées appartenant au même module.
Chaque module est constitué généralement de deux cartes. Une carte processeur identique à
tous les modules et une carte d’identité ou de personnalité.
l’UCN peut être constitué de supers processs managers (APMs), de logic managers (LMs),
de Safety managers (SFs)…etc. Mais dans la configuration adoptée par notre complexe, nous ne
disposons que d’APMs et de ce fait nous nous intéresserons qu’a ces derniers.
Les caractéristiques physiques du réseau sont déterminées par les besoins de l’application
spécifique. Un ou plusieurs protocoles peuvent être utilisés.
La station universelle x est un autre exemple d'équipements à double entrée qui procure une
interface entre le LCN et l'Ethernet.
AM
12
US
1
Token Ring NIM
18
PLNM
60
HM
UwS
25
56
¾ Avant toute transmission, le module désirant transmettre un message sur le LCN doit observer
un silence sur les deux câbles (câble A et câble B ) pendant 5 micro secondes.
¾ Le LCN est un réseau local du type à émission c’est-à-dire que tous les modules sur le réseau
entendent toutes les transmissions.
¾ Basé sur des standards de communication définis par l’ISO et IEEE 802.4, l’UCN fonctionne à
la même vitesse que le LCN, soit 5 Mégabits par seconde.
¾ Deux câbles coaxiaux (dont l’un est le redondant de l’autre) sont utilisés comme support de
communication.
¾ L’UCN est basé sur une transmission en bande de base.
¾ La transmission sur l’UCN est une transmission série convertie en parallèle sur 16 bits à la
réception et convertie du parallèle en série à l’émission.
¾ L’UCN peut comprendre jusqu’à 32 équipements redondants au maximum.
¾ Le mécanisme d’accès à l’UCN est un système à jeton.
¾ La communication latérale d'équipement à équipement est supportée à l'intérieur du même
UCN.
III. La communication et transmission sur l'Ethernet
Traitement du gaz :
Section décarbonatation :
Le carbone est éliminé du gaz naturel selon le procédé classique par absorption- extraction
avec une solution d’amine selon la réaction réversible.
1
2 ( CH2OH-CH2-NH2 ) + CO2 ( CH2OH-CH2-NH2 )2 – CO3H2.
2
Section déshydratation/démercurisation :
Dans la section de déshydratation, l’humidité est éliminée du gaz d’alimentation par passage
à travers des sécheurs garnis d’agent dessicant formant un tamis moléculaire. On obtient une teneur
en humidité de moins de 1 ppm. Les sécheurs sont régénérés par un courant de gaz sec chaud.
Le procédé TEAL :
Section liquéfaction
La liquéfaction du gaz naturel correspond à un refroidissement de ce gaz des conditions
d’entrée ( P = 37.5 bars et T= 35°C ) jusqu’aux conditions de sortie (P = 1.2 bars et T= -166°C).
Colonne MP : elle comprend 3 échangeurs 13E04, 13E05, 13E06, elle est réservée à la préparation
des fluides frigorigènes.
Colonne BP : elle comprend 6 échangeurs 13E11, 13E12, 13E13, 13E14, 13E15, 13E16; elle
utilise les fluides frigorigènes de la colonne moyenne pression pour assurer le refroidissement de la
charge ( gaz naturel ).
Le fluide de cycle est un mélange de corps purs allant de l’azote (N2) au pentane (C5), le
cycle de détente et des refroidissements successifs du composé frigorigène permet de former des
fluides frigorigènes L1, L2, L3, L4 à des températures de plus en plus basses. Chaque fluide obtenu
est alors vaporisé dans un échangeur. Cette vaporisation permet d’une part de préparer le fluide
frigorigène de l’étape suivante et d’autre part de refroidir le gaz naturel (GN) en cours de
liquéfaction.
Les différentes vapeurs du fluide frigorigène de la colonne basse pression sont mélangées et
envoyées à l’aspiration du corps basse pression du compresseur.
Les vapeurs du fluide frigorigène de la colonne moyenne pression sont elles aussi mélangées
et envoyées à l’aspiration du corps haute pression du compresseur avec le refoulement du corps
basse pression de ce dernier.
Section fractionnement :
Le fractionnement des hydrocarbures constituants le résidu du déméthaniseur s’effectue
classiquement dans le système à 2 colonnes : le dééthaniseur et le dépentaniseur.
Dééthaniseur : le résidu du déméthaniseur alimente le dééthaniseur
Produit de tête : le C2.
Produit de fond : le C3, C4, C5+ .
Dépentaniseur : le résidu du fond du dééthaniseur alimente le dépentaniseur.
Produit de tête : C3-C4 qui est généralement soit envoyé au GPL soit réinjecté dans le GN
entrée 13E13
Produit de fond : C5+
C’est un procédé à cascade incorporé à une seule pression où le fluide frigorigène, constitué
lui aussi par un mélange de corps purs allants du N2 au C5, est aspiré par le compresseur et refoulé
à une pression de 20b, il est ensuite refroidi à travers une batterie à eau de mer, injecté au bout
chaud des boîtes froides et détendu jusqu’à 4b par des vannes «joule Thomson » avant d’être
injecté au bout froid.
Le gaz naturel est refroidi dans les boîtes froides et dans un premier temps jusqu’à –65°C au
bout chaud ou les C2+ (phase liquide) sont extraits au niveau de déméthaniseur et constituent la
charge de fractionnement. La phase vapeur est refroidie une deuxième fois au bout froid jusqu’à
–144°C, puis détendue à 3.5b, envoyée ensuite au déazoteur où le produit de tête est l’azote et le
produit de fond est le C1 qui est détendu une deuxième fois jusqu’à 1.3b ou il atteint sa température
de coulée de –166°C. le GNL est ainsi pompé vers le stockage.
Section fractionnement :
L’objet de ce procédé est d’extraire les hydrocarbures lourds du gaz traité et de distiller à
partir de ces hydrocarbures de l’éthane, du propane, du butane et du pentane et aussi fabriquer de
l’isobutane ou l’isopentane.