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Lu Yu et le Classique du Thé

Sous la dynastie Tang (618-907), la pratique du thé devient peu à peu une véritable institution dans
une Chine en pleine expansion. Ce sont justement les moines bouddhistes qui participent à sa
propagation, le thé étant considéré comme une boisson bienfaisante pour la méditation. L’Empire, dont
le territoire s’unifie et devient prospère, connaît également un âge d’or d’un point de vue culturel et
spirituel avec l’essor des trois grandes pensées (taoïsme, du confucianisme et bouddhisme) et une
littérature florissante et représentée à la cour impériale grâce à de grands poètes.

C’est dans ce contexte que vécu Lu Yu. Né orphelin en 733 dans la région du Hubei en Chine, il
fut recueilli dans un monastère bouddhiste. Élevé par le maître Zou Fuzi, grand connaisseur du thé,
il se perfectionna à son contact dans la connaissance de la plante et les différentes manières de le
préparer.

Sa rédaction du Cha Jing (Classique du Thé) entre 770 et 780 marqua pour toujours la culture
chinoise dans son rapport avec le thé. Dans ce recueil, il y codifie l’art de boire du thé, quelle eau
utiliser et quel matériel tout en y incluant les connaissances de l’époque sur cette plante.

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