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SOUS ORACLE
Par Ir. Michée TSHIMANGA
Nous avons vu au premier chapitre qu’un serveur Oracle était constitué de deux parties dont une
instance et une base de données.
Pour rappel :
Une instance Oracle est un ensemble constitué de processus (Background processes et Server
processes) et des zones mémoire (SGA, Shared Global Area, et PGA, Private Global Area).
Dans certaines instances, il peut être nécessaire de changer les paramètres d’initialisation.
Par exemple, vous pouvez avoir besoin d’augmenter le nombre de sessions autorisées pour la
connexion à la base de données lors de l’ajout des utilisateurs.
Peut importe le cas, vous devez savoir comment effectuer ces changements.
TYPES DE PARAMÈTRES D’INITIALISATION
Il existe quelques options pour changer les valeurs des paramètres d’initialisation en
fonction du type de fichier de paramètres utilisé :
S’il s’agit d’un fichier de paramètres PFILE (parameter file), vous pouvez utiliser un éditeur du
système d’exploitation pour effectuer les changements appropriés.
S’il s’agit d’un fichier de paramètres serveur SPFILE (server parameter file), les changements
peuvent être effectués en se connectant à l’instance (via SQL*Plus) et en utilisant l’instruction :
ALTER SYSTEM SET nom_parametre = value;
Une autre possibilité, c’est d’utiliser Oracle Entreprise Manager pour effectuer ces changements.
UTILISATION DE SQL*PLUS
L’interface OEM est un outil facile à utiliser pour effectuer les changements, mais
parfois il est nécessaire d’utiliser SQL*Plus pour modifier les paramètres
d’initialisation.
Vous devriez connaître deux vues dynamiques de performances : V$PARAMETER
et V$SPPARAMETER.
LA VUE V$PARAMETER
La vue V$PARAMETER montre les informations sur les paramètres d’initialisation en cours
d’utilisation. Elle dispose de plusieurs colonnes utiles telles que :
NAME : Le nom du paramètre d’initialisation
VALUE : La valeur courante du paramètre
DISPLAY_VALUE : La valeur courante du paramètre dans un format plus compréhensible
ISBASIC : TRUE indique que le paramètre est caractérisé comme un paramètre basique
ISDEFAULT : FALSE indique que le paramètre était spécifié dans le PFILE ou le SPFILE durant le
démarrage de l’instance
ISMODIFIED : FALSE indique que le paramètre n’a pas été modifié depuis le démarrage de l’instance.
ISSES_MODIFIABLE : TRUE indique que le paramètre peut être modifié en utilisant l’instruction ALTER
SESSION.
ISSYS_MODIFIABLE : FALSE indique que le paramètre ne peut pas être modifié en utilisant l’instruction
ALTER SYSTEM. Des tels paramètres ne peuvent être changés qu’en utilisant la clause SCOPE=SPFILE.
LA VUE V$SPPARAMETER
Vous pouvez utiliser l’instruction ALTER SESSION pour changer la valeur d’un
paramètre dans la session courante.
Par exemple, si vous voulez changer le format par défaut d’affichage de la date
uniquement pour la session, vous pouvez utiliser l’instruction suivante :
Vous pouvez utiliser l’instruction ALTER SYSTEM pour changer la valeur d’un paramètre au niveau du système
ou dans le fichier de paramètre serveur SPFILE.
Vous utilisez la clause SCOPE pour définir où vous voulez changer le paramètre :
Soit au niveau de la mémoire (SCOPE=MEMORY) le changement n’est pris en compte que pour l’instance en
cours;
Soit au niveau du fichier de paramètre (SCOPE=SPFILE). Ces paramètres sont pris en compte au démarrage
de l’instance et ne peuvent plus être modifiés lorsque l’instance est en cours d’exécution.
Une valeur DEFERRED ou IMMEDIATE dans la colonne ISSYS_MODIFIABLE indique que le
paramètre peut être changé dynamiquement en utilisant ALTER SYSTEM.
La valeur DEFERRED indique que le changement prend effet lors du démarrage d’une nouvelle
session.
La valeur IMMEDIATE indique qu’aussitôt que le changement est effectué, la valeur du paramètre
modifié est disponible pour toutes les sessions au sein de l’instance. (Une session étant une tâche
qu’Oracle gère).
Si vous voulez que les paramètres prennent effet immédiatement en mémoire et
dans les fichiers lors de l’arrêt de la base de données, vous pouvez utiliser la clause
SCOPE=BOTH qui est le mode de paramétrage par défaut lorsque la clause
SCOPE est omise.
Si un fichier PFILE est utilisé pour le démarrage de l’instance, le changement sera
effectué en mémoire, uniquement pour l’instance en cours d’exécution.
Exemple :
UTILISATION DE LA COMMANDE SHOW PARAMETER
Vous pouvez décrire chaque vue et afficher les valeurs des paramètres définies dans
chacune d’elles.
EXPORTATION D’UN FICHIER DE PARAMÈTRES SERVEUR
Un fichier de paramètres serveur peut être réexporté au format texte par l’ordre
SQL CREATE PFILE :
Des informations plus complètes sur les structures dynamiques de la mémoire (SGA
et PGA) sont disponibles dans la vue V$MEMORY_DYNAMIC_COMPONENTS :
ORA-02097 : Le paramètre ne peut pas être modifié, car la valeur indiquée n’est pas
valide.
Explication : Le paramètre est modifiable mais la valeur est incorrecte.
Cause(s) : En règle générale, cette erreur survient lorsque la valeur spécifiée est
trop grande ou trop petite.
Action(s) : Consulter la documentation du paramètre et corrigez l’ordre SQL.
DIAGNOSTIQUER LES PROBLEMES SOUS ORACLE
Il existe 2 concepts :
Les problèmes : Erreurs internes ORA-00600, ORA-07445, etc.
Chaque problème inclut un code ORA… et éventuellement des paramètres
supplémentaires.
Les incidents : Il s’agit d’une occurrence d’un problème.
Chaque incident porte un numéro.
LE RÉFÉRENTIEL ADR :
Il stocke tous les fichiers de traces et journaux pour l’ensemble des produits
s’exécutant sur le serveur.
Base de données,
Listener…
Oracle maintient des fichiers d’alerte et de traces dans lesquels il écrit des
informations sur le cycle de vie de la base de données.
Création de la base de données,
Démarrages et arrêts,
Modifications de la structure (Tablespaces, Fichiers de données),
Erreurs internes (ORA-00600, ORA-07445),
Problèmes relatifs à l’écriture ou à l’archivage des fichiers de journalisation.
Etc.
FICHIERS D’ALERTES ET DE TRACES (SUITE)
Le dictionnaire Oracle est un ensemble de tables et de vues qui contiennent toutes les
informations concernant la structure de stockage et tous les objets de la base :
Il contient les informations concernant :
La structure logique de la base de données
La structure physique de la base de données
Les noms et les définitions des objets
Les contraintes d’intégrité
Les noms des utilisateurs et les privilèges attribués
L’audit sur une base de données.
CONTENU DU DICTIONNAIRE
Le dictionnaire de données contient les tables de références en lecture seule (SELECT Only).
Les tables se trouvent dans les tablespaces SYSTEM et SYSAUX;
Les tables du dictionnaire appartiennent à l’utilisateur SYS
Les tables du dictionnaire contiennent :
La définition des SCHEMAS
Les informations sur les CONTRAINTES
Les utilisateurs et les privilèges
Les informations d’AUDIT