Vous êtes sur la page 1sur 2

Résumé cours 1 « Jawharu Nafis » de

Serigne Mor Sourang

Avant-propos :
Jawharu Nafis est un livre qui a été écrit par Abdu Rahman AL Akdary. Et Serigne Touba l’a versifié avant la
voie du mouridisme.
Ce livre est entièrement dédié à l’enseignement du Fiqh.
Il contient deux chapitres : le chapitre 1 traite tout ce qui est Purification et le 2ème chapitre traite la prière.

Préambule :
Vers 1 &2 : ici le Cheikh commence, comme pour chacun de ses livres, à prier sur le prophète Muhammad PSL
et rendre grâce à DIEU. Il se présente comme étant le petit-fils de Habîb,
Vers 3 &4 : il explique ici que son objectif est d’expliquer et de détailler en versifiant ce qu’Abdu Rahman Al
Akdary a écrit afin de permettre une meilleure compréhension pour tous adolescents ou adultes.
Vers 5 : il présente ses excuses à tous les savants et experts en grammaire pour toutes fautes commises dans
l’écriture de cette versification.
Vers 6 & 7 : ici le Cheikh prie pour qu’ALLAH accepte ce travail, et qu’il soit plus pratique et facile pour tous
ceux qui le lisent.
Vers 8 : ce livre s’appelle Jawharu Nafis qui veut dire le Joyaux précieux et est une versification détaillée de ce
qu’Abdu Rahman a écrit sur son livre.
Vers 9, 10 & 11 : ce qui est primordial pour un majeur en Islam (une femme devient majeure lorsqu’elle
commence à voir ses menstrues et un homme, lorsqu’il commence à rêver ou avoir des poils sur le pubis) c’est la
croyance en DIEU, en ses Anges, ses Livres Saints, ses Prophètes, son Destin et l’Au-delà, ensuite, il doit
apprendre ses obligations (comment se purifier, prier, jeûner, faire le pèlerinage, sortir la zakât obligatoire).
Vers 12, 13 &14 : ensuite, il doit connaître les limites des Lois d’Allah (s’efforcer à respecter les prescriptions de
Dieu et s’éloigner des proscriptions interdites. Même si le musulman a dépassé les limites des Lois de Dieu, il
doit se hâter pour se repentir.

1
Vers 15, 16 & 17 : les conditions du repenti sont au nombre de 3 : le fait de regretter sincèrement son acte, avoir
l’intention de ne plus faire ce péché de ta vie et demander pardon à Dieu après avoir commis le péché (pas avant,
ni durant l’acte)
Vers 18, 19 &20 : le musulman ne doit pas remettre à plus tard son repenti et/ou se dire qu’il ne peut pas
abandonner ce péché et donc qu’il va attendre qu’Allah le remette sur le droit chemin. Car ceci est un signe
d’abandon qui entraîne la damnation et le noircissement du cœur. Le Cheikh cherche refuge auprès d’Allah
contre ces deux malheurs.
Vers 21 & 22 : c’est également une obligation de demander pardon aux autres personnes. Quiconque dit qu’il ne
demande pas pardon aux autres et que seule sa relation avec Dieu l’intéresse, a commis, certes, un péché.
Vers 23 & 24 : il y’a 2 façons de porter préjudice à une personne : dommages matériel et moral (sur sa
personne).
Pour demander pardon pour les dommages matériels, il faut le rendre directement au propriétaire en demandant
pardon.
Vers 25, 26 : si la personne n’est plus de ce monde, il faut le rendre à ses héritiers et s’il n’a pas d’héritiers, il
faut en faire une aumône en son nom.
Vers 27, 28 & 29 : pour ce qui est des préjudices moraux, à savoir la calomnie, la médisance, la diffamation, etc.
le musulman doit directement demander pardon à la personne et lui dire clairement tout ce qu’il a dit sur elle s’il
ne craint pas une détérioration de leur relation (disputes, etc). Si la personne n’est plus de ce monde, il doit
multiplier ces bonnes actions (aumône, istighfar, etc.) de sorte à pouvoir racheter le droit des victimes au
Jugement dernier.

Vous aimerez peut-être aussi