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Et voici ce que l’on obtient si l’on zoome sur une zone précise de l’image :
1 – Que constate-t-on ?
On constate que l'image devient floue, et qu'il y a un effet escalier
……………………………………………………………………………………
2 – De quoi est constituée une image ? Expliquer.
……………………………………………………………………………………………………………….
Une image est constituée de pixels, le plus petit élément de l'image, c'est la contraction de "picture"
……………………………………………………………………………………………………………….
3 – Lorsqu’on recherche les propriétés de l’image dans visionneuse Windows, voici les informations
obtenues :
96 ppp : …………………………………………………………………………………………………
Définition de l'image (en points par pouces)
Format de fichier
JPEG : …………………………………………………………………………………………………..
6.93 ko : …………………………………………………………………………………………………
Taille du fichier
Une image numérique peut se représenter par un tableau de nombres (appelé matrice) :
◼ chaque case du tableau représente un pixel
◼ chaque pixel contient une valeur numérique binaire (constituée de 0 ou 1, ex : 101, 10100110)
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SNT Photographie numérique Branchée
Un format simple et manipulable pour s’initier au codage d’une image est le format Portable PixMap.
Celui-ci se décline en 3 extensions selon le degré de coloration souhaité : noir et blanc (pbm),
dégradés de gris (pgm), couleurs (ppm). Les images utilisées ou construites dans cette activité
seront visionnées avec le logiciel GIMP2.
Combien de bits seront nécessaires pour encoder un pixel d'une image en noir et blanc ?
…………………………………………..
Exercice 2 :
Créer à partir de l’éditeur de texte une image :
- représentant la lettre I sur 7 lignes et 5 colonnes.
- représentant un damier sur 5 lignes et 5 colonnes.
Exercice 3 :
Voici une image au format pbm et la matrice de cette image et le contenu d’un fichier pbm.
Compléter :
- la matrice ci-dessous avec les nombres qui conviennent pour chaque pixel,
- et le contenu du fichier pbm correspondant :
P1
#
#
2
SNT Photographie numérique Branchée
Le format pgm (Portable Grey Map) permet de rendre des dégradés de gris sur une échelle allant de 0 (noir) à 255
(blanc). La structure du fichier est sensiblement la même que pour le pbm, on remplace les 0 et les 1 par les
nombres décimaux correspondant « au code de gris ». Plus ce nombre est élevé, plus le gris est proche du blanc.
- P2
- Un caractère d'espacement (espace, nouvelle ligne)
- Largeur de l'image
- Un caractère d'espacement
- Hauteur de l'image
- Un caractère d'espacement
- La valeur maximale utilisée pour coder les niveaux de gris, cette valeur est en général de 255
- Un caractère d'espacement
- Données de l'image :
✓ L'image est codée ligne par ligne en partant du haut
✓ Chaque ligne est codée de gauche à droite
✓ Chaque pixel est codé par un nombre, précédé et suivi par un caractère d'espacement. Un pixel noir est
codé par la valeur 0, un pixel blanc est codé par la valeur maximale et chaque niveau de gris est codé
par une valeur entre ces deux extrêmes, proportionnellement à son intensité.
P2
Exemple 2 : # Exemple de fichier PGM :
#taille 10 par 10
10 10
#255 = nuance max=blanc
255
50 255 255 255 255 255 255 255 255 255
50 100 100 100 100 100 100 100 100 100
50 75 75 100 100 100 100 100 75 75
50 75 75 0 0 0 0 0 75 75
50 75 75 0 0 0 0 0 75 75
50 255 255 0 0 0 0 0 255 255
50 255 255 0 0 0 0 0 255 255
50 255 255 100 100 100 100 100 255 255
50 255 255 100 100 100 100 100 255 255
50 255 255 255 255 255 255 255 255 255
Exercice 4
Copier le contenu du cadre exemple 2 dans un éditeur de texte, l’enregistrer au format .pgm .
Ouvrir le fichier avec Gimp et le zoomer à 1600% (clic droit – affichage – zoom).
Modifier un pixel dans l’éditeur de texte et vérifier l’effet obtenu dans Gimp.
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SNT Photographie numérique Branchée
Exercice 5
La copie d’écran ci-contre montre une image de format pgm visionnée avec Gimp :
Les dimensions de cette image sont 21 px de large pour 7 px de haut.
Combien y a-t-il de nuances de gris en plus du noir et du blanc ?
Proposer un codage de l’image.
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SNT Photographie numérique Branchée
Pour comprendre comment représenter les images en couleurs, il faut d’abord s’intéresser à la manière
dont notre œil les perçoit. Notre œil contient des cellules, les cônes, qui sont sensibles à la couleur, c’est-
à-dire à la longueur d’onde de la lumière qu’ils reçoivent. Ces cônes sont de trois sortes, dont le
maximum de sensibilité est respectivement dans le rouge (560 nm), le vert (530 nm) et le bleu (424 nm).
Quand notre œil reçoit une lumière monochrome émise par une ampoule jaune, les cônes sensibles au
rouge et au vert réagissent beaucoup et ceux sensibles au bleu un tout petit peu, exactement comme s’il
recevait un mélange de lumières émises par deux ampoules rouge et verte. Plus généralement, quelle que
soit la lumière qu’il reçoit, notre œil ne communique à notre cerveau qu’une information partielle :
l’intensité de la réaction des cônes sensibles au rouge, au vert et au bleu.
Ainsi, sur une image numérique, chaque pixel est composé non d’une, mais de trois sources de lumière,
rouge, verte et bleue ; en faisant varier l’intensité de chacune de ces sources, on peut simuler n’importe
quelle couleur.
Par exemple, en mélangeant de la lumière verte et de la lumière bleue on obtient de la lumière cyan.
En mélangeant de la lumière rouge et de la lumière bleue on obtient de la lumière magenta.
Et en mélangeant de la lumière rouge et de la lumière verte on obtient
de la lumière jaune.
« Cyan » est le nom d’un bleu turquoise et « magenta » celui d’un rouge tirant un peu
sur le violet.
Dans ces conditions on dit que l’image est encodée en RGB (Red Green Blue) ou RVB (Rouge Vert Bleu).
Exemples :
encodage RVB d’un pixel blanc : 255 255 255 (255 pour R, 255 pour V et 255 pour B)
encodage RVB d’un pixel noir : 0 0 0 ( 0 pour R, 0 pour V et 0 pour B)
1 – D’après l’illustration de la synthèse additive donnée sur la page précédente, quel serait l’encodage
RVB : d’un pixel rouge : ……………………..…….
d’un pixel vert : ……………………………..
d’un pixel bleu : …………………………….
d’un pixel jaune : …………….…………….
d’un pixel cyan : …………………………….
d’un pixel magenta : …………….…………..
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SNT Photographie numérique Branchée
Le format correspondant aux deux formats simples précédents, adapté à la couleur est le format ppm
(Portable PixMap).
On code ensuite chaque ligne pixel par pixel avec les trois composantes RVB en partant de gauche à
droite. On peut donc trouver un début comme celui-ci :
P3
Exemple 3 : # exemple 3 colonnes and 2 lignes,
3 2
# encodage des octets en 256 nuances
255
150 0 0 0 255 0 0 255 255
120 200 075 255 0 255 075 0 0
1. Identifier, en les encadrant, les valeurs permettant de coder chaque pixel dans l’exemple 3.
Exercice 6 :
Copier le contenu du cadre exemple 3 dans un éditeur de texte, l’enregistrer au format .ppm .
Ouvrir le fichier avec Gimp et le zoomer à 1600% (clic droit – affichage – zoom).
Modifier les pixels de cet image pour afficher les 3 pixels aux couleurs primaires (rouge, vert et bleu)
sur la première ligne et les 3 pixels aux couleurs secondaires (cyan, magenta et jaune) sur la seconde
ligne et vérifier l’effet obtenu dans Gimp.
Exercice 7 :
Créer une image au format ppm représentant le drapeau de la France à partir d’un éditeur de texte.
L’image sera constituée de 36 pixels (4 lignes x 9 colonnes).
Visualiser le résultat obtenu dans Gimp.
Pour coder une minuscule image de 3 x 2 soit 6 pixels, 18 codes couleurs sont nécessaires.
Dans le cas d’une image de 300 px par 300 px. Cela fait 300 x 300 x3 soit 270 000 codes couleurs à écrire
dans le fichier. Chaque code prenant un octet, le fichier obtenu aura un poids de 270 ko, pour une toute
petite image.
Des moyens de limiter ce poids sont donc à trouver afin de « compresser » ces fichiers pour qu’ils
prennent le moins de place possible.