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CHAPITRE 5 Exercice 3 : On doit déterminer les nombres λ ∈ R tels que l’équation AX = λX est
des solutions non nulles. L’équation se réécrit
Réduction d’endomorphismes
x + y + z + t = λx
x +y +z +t =
λx
= λy λy
x+y x+y =
⇔
x +z = λz
z−y = λ(z − y)
= λt = λ(t − y)
x +t t−y
= (M + Tr(M ) · In ) + (N + Tr(N ) · In ) qui admet des solutions non nulles, donc 1 ∈ Sp(A).
= ϕ(M ) + λϕ(N ). • Si λ 6= 1, le système équivaut à
(λ2 − 2λ − 2)y = 0
On en déduit que ϕ est un endomorphisme.
x = (λ − 1)y
2. Soit λ ∈ Sp(ϕ). Il existe M ∈ Mn (R) non nul tel que
z = y
t = y.
ϕ(M ) = λM ⇔ M + Tr(M )In = λM ⇔ Tr(M )In = (λ − 1)M . Ce système admet des solutions non nulles si et seulement si
p
λ2 − 2λ − 2 = 0 ⇔ λ = 1 ± 3.
• Si λ = 1, alors M est une matrice de trace nulle. Réciproquement, si M est
p p
une matrice de trace nulle, on a ϕ(M ) = M . Finalement, on a Sp(A) = {1, 1 + 3, 1 − 3}. En procédant de même, on trouve
• Si λ 6= 1, alors M est une matrice scalaire et on trouve λ = n + 1. Réciproque- ( p p )
1 + 13 1 − 13 n p p o
ment, on a ϕ(In ) = (n + 1)In . Sp(B ) = 0, , et Sp(C ) = 0, 1 + 5, 1 − 5 .
2 2
Finalement Sp(ϕ) = {0, n + 1}, E 0 (ϕ) = Ker(Tr) et E n+1 (ϕ) = Vect(In ).
Exercice 4 :
Exercice 2 : Le scalaire λ ∈ Sp(D) si et seulement s’il existe f ∈ E non nul tel que 1. La matrice de ϕ dans la base canonique C de C3 [X ] est
0 0 0 1
D( f ) = λ f ⇔ f 0 = λf . 0 0 1 0
M = MatC (ϕ) = .
0 1 0 0
Or les solutions de cette équation différentielle sont les fonctions colinéaires à la
1 0 0 0
fonction t 7→ exp(λt ). Ainsi, l’équation admet toujours une solution non nulle. Fi-
nalement, on a Sp(D) = R et E λ (D) = Vect(t 7→ exp(λt )). On en déduit que χϕ (λ) = det(λI4 − M ) = (λ − 1)2 (λ + 1)2 .
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Chapitre 5 - Réduction d’endomorphismes - Corrigés Lycée Blaise Pascal - TSI 2 - Jérôme Von Buhren - http://vonbuhren.free.fr
2. On a Sp(ϕ) = {−1, 1}, m 1 (ϕ) = 2 et m −1 (ϕ) = 2. Exercice 6 : Le polynôme caractéristique de A est χ A (λ) = (λ − 1)(λ − 2)(λ + 4),
donc Sp(A) = {−4, 1, 2}. Comme χ A est scindé à racines simples, la matrice A est
3. En utilisant M , on trouve
diagonalisable. De plus, on a
E 1 (ϕ) = Vect(X 3 + 1, X 2 + X ), E −1 (ϕ) = Vect(X 3 − 1, X 2 − X ).
1 4 2
On en déduit que la matrice de u dans la base canonique est de la forme E 1 (B ) = Vect 1 et E 2 (B ) = Vect 0 , 2 .
−1 1 0
1 (∗)
1/2
Comme dim E 1 (B )+dim E 2 (B ) = 3, la matrice B est diagonalisable. On a B = P DP −1
M = ..
avec
.
1 0 0 1 1 3
(0) 1/2n D = 0 2 0 et P = 1 0 2 .
0 0 2 −1 1 0
3. Comme la matrice M est triangulaire, ces valeurs propres sont sur la diagonale,
donc Sp(u) = {1, 1/2, . . . , 1/2n } et les valeurs propres sont simples. Pour la matrice C , on a χC (λ) = (λ−1)(λ2 +λ+1). Le discriminant du second facteur
est strictement négatif, donc χC n’est pas scindé sur R. Ainsi, C n’est pas diagonali-
4. Pour k ∈ J0, n K, on a sable sur R.
¶k
X +1
µ
k 1 Exercice 7 : Pour la matrice A, on a χ A (λ) = (λ − 1)3 . De plus, on a
u((X − 1) ) = −1 = (X − 1)k ,
2 2k
1
donc (X −1)k ∈ E 2−k (u). Comme chaque valeur propre est simple, on en déduit E 1 (A) = Vect 0 .
que dim E 2−k (u) = 1, donc E 2−k (u) = Vect((X − 1)k ). 1
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Comme dim E 1 (A) = 1 < 3 = m 1 (A), la matrice A n’est pas diagonalisable. On a dim E 2 (A 2 ) = 2 = m 2 (A 2 ) et dim E 1 (A 2 ) = 1 = m 1 (A 2 ), donc A 2 est diagonali-
p
Pour la matrice B , on a χB (λ) = (λ − 1)(λ − j)(λ − j̄) où j = (−1 + i 3)/2. Comme χB sable. Finalement A m est diagonalisable si et seulement si m ∈ R \ {1}.
est scindé à racines simples, la matrice B est diagonalisable. De plus, on a
Pour la matrice B m , on a χB m (λ) = (λ−2)(λ−7)(λ−m). On en déduit que si m ∉ {2, 7},
1 1 1 alors le polynôme caractéristique de B m est scindé à racines simples, donc B m est
1 Exercice 10 : On a A = P DP −1 avec
E 1 (A 1 ) = Vect 1 .
2 0 0 1 0 1
0
D = 0 4 0 et P = −2 1 0 .
Comme dim E 1 (A 1 ) = 1 < 2 = m 1 (A 1 ), on en déduit que A 1 n’est pas diagonalisable. 0 0 4 1 0 −1
Pour m = 2, on a
n
1 0 2 + 4n 0 2 n − 4n
1
E 2 (A 2 ) = Vect 0 , 1 . On en déduit que A n = P D n P −1 = 2(4n − 2n ) 2 · 4n 2(4n − 2n ) .
2
1 0 2n − 4n 0 2 n + 4n
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Comme dim(E 1 (A)) = 2 < 3 = m 1 (A), la matrice A n’est pas diagonalisable. Ainsi, on a A = P T P −1 avec
P = 0 1 0 .
AV1 = 0, AV2 = V1 , AV3 = 8V3 .
0 −1 −1
Ainsi, on choisit V1 ∈ E 0 (A), V3 ∈ E 8 (A) et V2 ∈ R3 avec AV2 = V1 . On peut
3. On a
prendre
1 0 0 1 0 0
1 0
−5
A n = P T n P −1 = P 0 1 n P −1 = 0 1 − n −n .
V1 = −1 , V2 = −2 , V3 = −11 .
0 0 1 0 n n +1
1 −1 3
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Exercice 16 : On a
(i ) u n = 22−n − 3 pour tout n ∈ N,
(i i ) u n = 2n (1 − n) pour tout n ∈ N,
(i i i ) u n = (5 − 3n) 3n pour tout n ∈ N,
³ π´ ³ π´
(i v) u n = 5 · 3n cos n + 3n−1 sin n pour tout n ∈ N,
2 2
ÃÃ p n ! Ã p n! !
1 1+ 5 1− 5
(v) u n = p − pour tout n ∈ N,
5 2 2
³ π´
(vi ) u n = 2 cos (n − 1) pour tout n ∈ N.
3
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