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COMMUNICATION TECHNIQUE
Bricout Michel
CASTEILLA
Chez le même éditeur :
ISBN : 978.2.7135.3332.7
© Éditions Casteilla, 2011 - 9, rue Michael Faraday, 78184 Saint-Quentin-en Yvelines Cedex
www.meleec.org
Il est aussi possible de contacter l’auteur afin de faire une remarque, une
suggestion ou autre en cliquant sur « Envoyer un mail » sur la page d’accueil de Meleec.
Remerciements
J’adresse aussi mes remerciements à Mme Girardet et M. Hazard des éditions Casteilla
pour leurs précieux conseils et la relecture de l’ouvrage, ainsi qu’à M. Visser pour la qualité
de son accueil et sa simplicité.
Enfin, un petit mot pour mes collègues avec qui je travaille au quotidien en particulier
Jean Bernard, Laurent et Robert.
À Brigitte,
À Cécile,
À Guillaume.
Sommaire
Révisions.............................................................................................................................................................. 5
La sécurité électrique ....................................................................................................................................... 7
Le simple allumage ......................................................................................................................................... 13
La prise de courant .......................................................................................................................................... 17
Les indices de protection............................................................................................................................... 21
Les influences externes .................................................................................................................................. 23
Les circuits spécialisés ................................................................................................................................... 25
Les conduits ...................................................................................................................................................... 29
Conducteurs et câbles..................................................................................................................................... 33
La sonnerie ........................................................................................................................................................ 39
La prise de terre ............................................................................................................................................... 43
Les dispositifs différentiels résiduels ........................................................................................................ 46
Le va et vient .................................................................................................................................................... 50
Le permutateur ................................................................................................................................................. 54
La gaine technique du logement ................................................................................................................. 59
Le contacteur .................................................................................................................................................... 64
Le parafoudre.................................................................................................................................................... 66
Le chronogramme ........................................................................................................................................... 70
Le télérupteur.................................................................................................................................................... 74
La sélectivité des protections ....................................................................................................................... 80
La minuterie ...................................................................................................................................................... 83
La production d’électricité............................................................................................................................ 89
Le transport de l’énergie électrique............................................................................................................ 97
Les salles d’eau ............................................................................................................................................. 103
Le dépannage ................................................................................................................................................. 109
Utiliser un multimètre
Le multimètre ................................................................................................................................................ 117
Utiliser la fonction « testeur de continuité » ........................................................................................ 119
Utiliser la fonction « ohmmètre » ............................................................................................................ 120
Utiliser la fonction « voltmètre » ............................................................................................................. 122
Vérifier une cartouche fusible .................................................................................................................. 124
Vérifier une ampoule ................................................................................................................................... 125
Vérifier un interrupteur simple allumage .............................................................................................. 126
Vérifier un interrupteur va et vient .......................................................................................................... 127
Date : Communication technique Page 5
Révisions
TP TP 220
E TR TR TR 11 000
TR E 1
50
La longueur réelle de la maison de Monsieur Sisbisse est de 11 000 mm soit 11 m.
Pour la maison de M. Deuterre, complétez le tableau suivant pour une hauteur de 2,3 m.
Longueur Largeur Longueur Largeur Surface Volume
Pièce Echelle
sur le plan sur le plan réelle réelle réelle réel
Cuisine 35 mm 31 mm 1 / 80 2,8 m 2,48 m 6,94 m2 16 m3
Pour la maison de M. Sisbisse, complétez le tableau suivant pour une hauteur de 2,25 m.
Longueur Largeur Longueur Largeur Surface Volume
Pièce Echelle
sur le plan sur le plan réelle réelle réelle réel
Cuisine 72 mm 60 mm 1 / 50 3,6 m 3m 10,8 m2 24,3 m3
La sécurité électrique
1. Problématique
L’énergie électrique est dangereuse. On lit régulièrement dans les journaux que des gens
sont victimes d’accidents d’origine électrique. Toutefois c’est aujourd’hui la forme d’énergie la
plus employée. Ceci est dû au fait qu’elle est simple à produire et transporter. De plus cette forme
d’énergie peut très facilement être transformée en d’autres formes d’énergies.
Nous allons voir ensemble quels sont les facteurs de risque et comment s’en protéger.
Le plus grand danger de l’énergie électrique est qu’elle ne se voit pas. Il est
impossible de différencier un conducteur sous tension d’un autre qui ne l’est pas sans
appareil spécifique.
L’électrocution :
C’est un accident d’origine électrique ayant entraîné la mort de la victime.
La durée du contact avec une partie sous tension : plus elle est grande, plus les
risques sont importants.
Le courant parcourant la victime : plus il est élevé, plus les risques sont importants.
Page 8 La sécurité électrique Date :
La durée du contact avec une partie sous tension combinée à la valeur du courant donnent
une quantité d’énergie électrique qui représente le danger. Des courbes normalisées permettant
d’avoir une idée des risques encourus sont présentées dans vos documents ressource.
Donnez le temps maximum (en secondes) du contact avec une source de tension pour que
les effets dus à un courant estimé à 30 mA ne représentent aucun effet physiologique dangereux.
Le temps de contact maximum est de 300 ms soit 0,3 s. Passé cette durée, on risque
des contractions musculaires empêchant tout mouvement volontaire de retrait.
Quelle est la valeur maximale du courant qui n’entraîne en général aucune réaction ?
La norme CEI 60 479-1 indique qu’un courant inférieur à 0,5 mA n’entraîne
habituellement aucune réaction de la part de la victime.
Ces valeurs sont données à titre indicatif pour faire prendre conscience des risques liés à
l’utilisation de l’énergie électrique. Pour éviter les accidents, il est primordial d’interdire tout
contact avec des parties sous tension et de concevoir des installations respectueuses des normes
électriques en vigueur.
0,5 mA 10 mA 30 mA 75 mA
Ar
gg
Hiii !!! !!! Pff...
Date : La sécurité électrique Page 9
Les effets du courant électrique sur l’être humain sont représentés sur l’illustration ci-
dessous lorsque le courant passe par les organes vitaux (cœur, poumons) et que le temps du passage
est élevé.
1 A
75 mA à 1 A : Seuil de fibrillation
cardiaque irréversible.
75 mA
30 à 75 mA : Seuil de paralysie
respiratoire.
30 mA
10 à 30 mA : contraction musculaire.
10 mA
0,5 mA à 10 mA : sensation très faible
(picotements).
0,5 mA
< 0,5 mA : Aucune réaction.
normalement sous tension y compris par l’intermédiaire d’un outil. Par exemple la personne
touche un conducteur électrique nu sous tension, le courant s’écoule alors vers la terre.
Sur les illustrations ci-dessous indiquez s’il s’agit de contacts directs ou indirects.
Afin de réduire le risque, nous allons utiliser une Très Basse Tension de Sécurité (TBTS)
de 24 V alternatifs. Cette valeur de tension est-elle dangereuse ? Justifiez votre réponse.
Non, car elle est inférieure à la tension limite de sécurité UL de 50 Vac.
Pouvez-vous dire pourquoi les trains électriques des enfants sont alimentés par un
transformateur TBTS 230 / 12 V continus ? Justifiez votre réponse.
La Très Basse Tension de Sécurité de 12 V est inférieure à la tension limite de
sécurité UL (120 Vdc), elle ne présente donc aucun risque pour l’utilisateur en cas de contact
accidentel avec les rails qui sont normalement sous tension.
Page 12 La sécurité électrique Date :
Complétez le tableau ci-dessous avec les symboles et les définitions relatives aux
différentes classes d’isolation.
5. En pratique
La tension délivrée par le secteur est de 230 Vac (tension alternative) pour une installation
domestique, de 400 Vac (voire 690 Vac) pour un équipement industriel. Elles sont supérieures à la
tension limite de sécurité de 50 V, donc dangereuses.
Le simple allumage
1. Problématique
La chambre 2 de la maison de Monsieur Sisbisse dispose d’un seul point d’accès (une
seule porte). Nous avons donc besoin, au minimum, d’un point seul de commande pour l’éclairage
principal de cette chambre.
2. Fonction – Symboles
La fonction du montage simple allumage est la suivante :
Un simple allumage a pour fonction de commander l’allumage et l’extinction d’un
ou plusieurs points lumineux à partir d’un unique point de commande.
Disjoncteur
magnéto-
thermique
unipolaire +
neutre (symbole
complet)
Disjoncteur
magnéto-
thermique
unipolaire +
neutre (symbole
simplifié)
Interrupteur
simple
allumage
Point lumineux
Page 14 Le simple allumage Date :
A partir du carnet de câblage du simple allumage et des symboles normalisés, tracez ci-
dessous le schéma de principe d’un simple allumage protégé par disjoncteur.
Ph N PE
D2
16 A
1,5 mm²
L1
S1
Les repères portés par les appareils (points de commande, points lumineux, prises de
courant, etc.) doivent être uniques pour l’installation complète. Il ne peut y avoir qu’un
interrupteur repéré S1 par maison, les autres interrupteurs auront un autre repère.
Les repères peuvent être imposés par le client au travers du CCTP.
Date : Le simple allumage Page 15
Chambre 2
S1
L1
6. Schéma multifilaire
Tracez ci-dessous le schéma multifilaire correspondant au plan architectural précédent.
S1 Chambre 2
L1
Page 16 Le simple allumage Date :
7. Schéma unifilaire
Tracez sur le plan ci-dessous le schéma unifilaire correspondant au schéma multifilaire
précédent.
3 x 1,5mm²
Chambre 2
S1 L1
2 x 1,5mm²
3 x 1,5mm²
Date : Communication technique Page 17
La prise de courant
1. Problématique
La seconde chambre de la maison de Monsieur Sisbisse, comme toutes les pièces,
nécessite des prises de courant afin d’alimenter les appareils électriques tels que télévision,
aspirateur ou autre appareil en énergie électrique.
2. Fonction - Symboles
La fonction d’une prise de courant est la suivante :
Alimenter en énergie électrique les appareils domestiques.
Prise de
courant
Ph N PE
D24
20 A
2,5 mm²
PdC3
PdC4
PdC5
PdC3
Chambre 2
PdC5 PdC4
Date : La prise de courant Page 19
Le choix d’une protection par disjoncteur ou fusible est fait par le client (voir le CCTP de
l’installation). Ces deux appareils ont la même fonctionnalité et sont acceptés par la norme
NF C 15-100. Les recommandations Promotelec imposent le choix de disjoncteurs, il ne s’agit pas
d’une obligation de la norme.
6. Schéma multifilaire
Tracez sur le plan ci-dessous le schéma multifilaire de la chambre n° 2.
PdC3
Chambre 2
PdC5 PdC4
Page 20 La prise de courant Date :
7. Schéma unifilaire
Tracez sur le plan ci-dessous le schéma unifilaire de la chambre n° 2.
3 x 2,5mm²
3 x 2,5mm²
PdC3
Chambre 2
3 x 2,5mm²
PdC5 PdC4
3 x 2,5mm²
3 x 2,5mm²
8. En pratique
Lors du câblage des prises de courant, on veillera à placer la phase sur l’alvéole de droite
(prise de courant vue de face une fois montée). Cette position n’est pas une obligation de la norme,
mais une convention entre électriciens. Certains organismes de contrôle n’accepteront pas une
installation qui ne respecte pas ce point. Complétez l’illustration ci-dessous.
Protection équipotentielle
Neutre
Phase
50 mm minimum
50 mm minimum
Sol
1. Problématique
Le matériel électrique à implanter dans une cour n’est pas le même que celui qu’on
utilisera à l’intérieur de la maison en raison de la présence d’eau et des risques de chocs. Pour aider
les électriciens à choisir le bon matériel au bon endroit, les normes imposent pour chaque
emplacement des critères de choix.
2. Cas concret
A partir des documents ressource, déterminez l’indice de protection que doit avoir le
matériel électrique dans une chambre.
L’indice de protection dans une chambre est IP 20.
Toujours à partir des documents ressource, donnez la signification du premier chiffre qui
compose l’IP.
Protection contre les corps solides : 2, protégé contre les corps solides supérieurs à
12 mm (exemple : doigts de la main). C’est le minimum exigé pour la protection contre les
contacts directs (IP 2X).
A partir des documents ressource, déterminez l’IK que doit avoir le matériel électrique
dans cette chambre.
L’indice de protection contre les chocs mécaniques est : IK 02.
Pourquoi l’indice de protection mécanique est-il plus élevé pour un centre commercial que
pour un théâtre ?
Dans les centres commerciaux on déplace des charges lourdes (caddies, palettes…) ce
qui peut entraîner des chocs mécaniques. Dans les salles de spectacles, les spectateurs ne
déplacent pas de charges, il y a moins de risque de chocs.
Déterminez l’IP et l’IK pour une installation dans un jardin d’habitation domestique.
Pour un jardin d’habitation domestique, l’indice de protection minimum est IP 24,
l’indice de protection mécanique minimum est IK 02.
3. Lettre additionnelle
Il arrive qu’on ajoute une lettre qui indique directement la protection des personnes contre
l’accès aux parties dangereuses. Donnez la signification d’un IP XXB.
Matériel protégé contre l’accès du doigt. IP équivalent à IP 2X, le minimum imposé
pour la protection des utilisateurs de matériel électrique.
Date : Communication technique Page 23
1. Problématique
Nous avons vu précédemment que les montages électriques sont soumis aux agressions
extérieures telles que la poussière et l’eau. Les agressions dues à l’environnement dans lequel est
installé l’équipement électrique ne se résument pas seulement à la poussière et l’eau, mais aussi à la
température, les vibrations, le risque de foudroiement, etc. Cette action de l’environnement sur le
matériel est reprise sous le nom d’influences externes dans la NF C 15-100.
2. Définition
Les influences externes sont les conditions auxquelles sont soumis les équipements
électriques. On retrouve la température ambiante, l’humidité, la foudre…
B Utilisation
B et C Utilisation et construction des bâtiments XX1 pour chaque paramètre sauf BC3
4. Applications
A l’aide de votre documentation ressource, donnez la signification des influences externes
sur la page suivante.
Page 24 Les influences externes Date :
AA4 :
A : Catégorie de l’influence : Environnement,
A : Nature de l’influence : Température ambiante,
4 : Classe de l’influence : Tempérée de –5 °C à 40 °C.
AD1 :
A : Catégorie de l’influence : Environnement,
D : Nature de l’influence : Présence d’eau,
1 : Classe de l’influence : Négligeable.
AE1 :
A : Catégorie de l’influence : Environnement,
E : Nature de l’influence : Présence de corps solides,
1 : Classe de l’influence : Négligeable.
BD3 :
B : Catégorie de l’influence : Utilisation,
D : Nature de l’influence : Evacuation des personnes en cas d'urgence,
3 : Classe de l’influence : Encombrée, occupation importante, évacuation facile.
CB4 :
C : Catégorie de l’influence : Construction des bâtiments,
B : Nature de l’influence : Structures des Bâtiments,
4 : Classe de l’influence : Constructions flexibles ou instables.
1. Problématique
Sur l’ancienne installation électrique de Monsieur Sisbisse, suite à un défaut sur un
appareil électroménager, un disjoncteur avait coupé le départ qui protège, entre autres, le combiné
réfrigérateur - congélateur. En l’absence des propriétaires, tout le contenu de ce dernier a été perdu
sans parler du travail de nettoyage avant de le remettre en service.
2. Fonction
Un circuit spécialisé est un circuit qui ne possède qu’un seul appareil par circuit. Il
alimente certains appareils électroménagers tels que plaque de cuisson, lave-linge, lave-
vaisselle, four indépendant, congélateur, réfrigérateur, chauffe-eau, chaudière…
4. Schéma de principe
Notre étude va porter sur les circuits spécialisés de la cuisine de la maison de M. Sisbisse.
Nous considérerons que seul l’emplacement du réfrigérateur et de la plaque de cuisson sont définis.
Tracez ci-après le schéma de principe de cette partie d’installation en supposant l’emploi de prises
de courant pour chaque récepteur.
Page 26 Les circuits spécialisés Date :
Ph N PE
D16
20 A
2,5 mm²
PdC14
Ph N PE
D13
32 A
6 mm²
PdC15
32 A
5. Plan architectural
Complétez le plan architectural suivant en plaçant le réfrigérateur et la plaque de cuisson
conformément au CCPT.
32 A
Cuisine
Four
Lave Réfrigé-
vaisselle rateur
Date : Les circuits spécialisés Page 27
6. Schéma multifilaire
Tracez ci-dessous le schéma multifilaire associé au plan architectural et au schéma
multifilaire précédents.
Cuisine
PdC15
32 A
Four
PdC14
Lave Réfrigé-
vaisselle rateur
Page 28 Les circuits spécialisés Date :
7. Schéma unifilaire
Tracez ci-dessous le schéma unifilaire associé au schéma multifilaire précédent.
PdC15
32 A
Cuisine
Four
3 x 6 mm²
Lave PdC14
Réfrigé-
vaisselle rateur
3 x 2,5 mm²
8. En pratique
Un circuit spécialisé peut alimenter un appareil branché sur une prise de courant
2P + T 16 A classique (réfrigérateur, congélateur …), une prise 2P + T 20 A, une prise
2P + T 32 A, une « sortie de câble » (cas des chauffe-eau ou du radiateur électrique de la salle de
bains par exemple) ou une boîte de connexion.
Les conduits
1. Problématique
Les conducteurs utilisés pour la réalisation des installations domestiques (type H07V-U)
ont une mauvaise tenue à la présence d’eau (AD2), aux chocs et aux agressions chimiques. Afin
d’améliorer la résistance aux influences externes, on place les conducteurs dans des conduits.
De même, partout où les conducteurs et câbles peuvent subir des agressions importantes
(exemple : câbles enterrés sous un lieu de passage de voitures, câble immergé…), il faudra leur
ajouter une protection supplémentaire afin qu’ils puissent résister à cette influence externe.
Nous allons faire le point pour savoir quel conduit employer selon l’utilisation.
2. Fonction
La fonction des conduits est la suivante :
Les conduits assurent une protection continue (sur toute la longueur) des
conducteurs électriques contre les influences externes (humidité, chocs mécaniques…).
Dans le domaine habitat tertiaire, il existe des conduits qu’on ne peut pas ouvrir
qu’on appelle simplement « conduits » et des conduits qu’on peut ouvrir appelés « moulures »,
« plinthes » ou « goulottes ». Ces derniers ne font pas l’objet d’une désignation normalisée.
Ce conduit n’est pas adapté pour un encastrement le long d’un conduit de cheminée où la
température peut être supérieure à 90 °C.
Page 30 Les conduits Date :
20 MRL 5557 :
20 : Diamètre extérieur du conduit : 20 mm,
M : Conduit Métallique,
R : Conduit Rigide,
L : Conduit Lisse,
5 : Résistance à l’écrasement très élevée (4 000 N),
5 : Résistance aux chocs très élevée (20 J),
5 : Température minimale d’utilisation et d’installation - 45 °C,
7 : Température maximale d’utilisation et d’installation 400 °C.
4. Mise en œuvre
Afin de faciliter le passage des conducteurs et câbles électriques dans les conduits, on
ne doit pas les remplir à plus du tiers de la section intérieure (c’est ce qu’on appelle la section
utile du conduit).
Dans un conduit, tous les conducteurs doivent avoir la même tension d’isolement.
Date : Les conduits Page 31
5. Applications
Nous devons encastrer un circuit prise de courant câblé en 2,5 mm² avec un câble type U-
1000 R2V 3G2,5 de diamètre extérieur Dcâble maximum de 12,5 mm. Quelle est la section
extérieure de notre câble (Scâble) ?
2
ʌ Dcâble ʌ u 12,5²
S câble S câble S câble 123
4 4
La section extérieure Scâble d’un câble U-1000 R2V 3G2,5 est de 123 mm2.
Quelle doit être la section minimale que doit avoir le conduit (Sconduit) ?
Nous allons utiliser un conduit type ICA 3321. A partir de la documentation du fabricant
de ce conduit, complétez le tableau suivant.
A partir des documents constructeur, complétez le tableau suivant avec les caractéristiques
des conduits type MRL 5557.
Diamètre Diamètre
Section intérieure Section utile du
Type extérieur du intérieur du
du conduit conduit
conduit conduit
16 MRL 16 mm 13,6 mm 145 mm² 48,3 mm²
Toujours à partir de vos documents ressource, complétez le tableau suivant avec les
caractéristiques des conducteurs H07 V-U.
Combien de conducteurs de 1,5 mm² peut-on mettre dans un conduit type 16 MRL 5557 ?
S utile conduit IRL 16 48,3
N N N 5,65
S conducteur 1,5 8,55
On peut mettre au maximum 5 conducteurs type H07VU 1,5 dans un conduit type 16 MRL.
Combien de conducteurs de 2,5 mm² peut-on mettre dans un conduit type 25 MRL 5557 ?
S utile conduit IRL 20 131
N N N 11,0
S conducteur 2,5 11,9
On peut mettre au maximum 11 conducteurs type H07VU 2,5 dans un conduit type 25 MRL.
Est-il possible de mettre 4 conducteurs de type H07 V-U 4 dans un conduit type 16 MRL
5557 (justifiez par un calcul) ?
S utile conduit IRL 20 48,3
N N N 3,18
S conducteur 4 15,2
Nous ne pouvons pas passer plus de 3 conducteurs H07 V-U 4 dans un conduit type 16 MRL.
6. Conduits enterrés
Les conduits enterrés sont des conduits particuliers qui doivent pouvoir supporter des
charges importantes (remblais, passages de véhicules…). Les conditions de mise en œuvre pour un
terrain non accessible aux véhicules sont les suivantes :
60 cm minimum
Lit de sable
10 à 20 cm Fond de fouille
Conducteurs et câbles
1. Problématique
Monsieur Sisbisse vient vous demander conseil pour installer des prises de courant dans
son jardin. Il sait qu’on ne peut pas utiliser n’importe quel conducteur ou n’importe quel câble à
l’extérieur. Il en est de même pour les câbles destinés à réaliser des prolongateurs électriques
(rallonges) qui doivent pouvoir être pliés, roulés, etc. sans avoir à se dégrader du fait des
déformations mécaniques.
Nous allons faire le point pour savoir quel conducteur (câble) employer selon l’utilisation.
2. Conducteur ou câble ?
Qu’est-ce qui différencie un conducteur d’un câble ?
Le conducteur ne dispose que d’un seul isolant, alors que le câble comporte un
isolant et au moins une gaine isolante supplémentaire. Il existe des câbles unipolaires (qui ne
comportent qu’un conducteur) et des câbles multipolaires (qui comportent plusieurs
conducteurs).
H07RN-F 3G2,5 :
H : Type de la série : câble de série harmonisée,
07 : tension nominale 450 / 750 V,
R : isolation des âmes en caoutchouc vulcanisé,
N : gaine de protection non métallique en polyéthylène réticulé,
Absence de lettre : forme du câble : câble rond,
Absence de lettre : nature de l’âme : âme en cuivre,
-F : souplesse de l’âme : câble souple, classe 5,
3 : trois conducteurs,
G : dont un conducteur bicolore vert / jaune,
2,5 : section des âmes 2,5 mm².
Le câble type H07RN-F est très utilisé dans l’industrie pour la réalisation de
raccordements d’équipements mobiles et de prolongateurs électriques (rallonges).
H07V-U 1,5 :
H : type de la série : conducteur de série harmonisée,
07 : tension nominale 450 / 750 V,
V : isolation de l’âme en PVC,
Absence de lettre : nature de l’âme : âme en cuivre,
-U : souplesse de l’âme : âme rigide, massive, ronde,
1,5 : section de l’âme 1,5 mm².
Les conducteurs type H07V-U sont ceux utilisés pour câbler les installations électriques
domestiques (c’est donc celui que vous utilisez à l’atelier).
A05VVH6-F 4X4 :
A : type de la série : câble de série nationale reconnue,
05 : tension nominale 300 / 500 V,
V : isolation des âmes en PVC,
V : gaine de protection non métallique : gaine du câble en PVC,
H6 : forme du câble : câble méplat "non divisible",
Absence de lettre : nature de l’âme : âme en cuivre,
-F : souplesse de l’âme : câble souple, classe 5,
4 : quatre conducteurs,
X : sans conducteur bicolore vert / jaune,
4 : section des âmes 4 mm².
Page 36 Conducteurs et câbles Date :
Le câble A05VVH6-F est très utilisé dans l’habitat pour la réalisation de prolongateurs
électriques (rallonges).
FR-N05VV-U 5G240 :
FR-N : type de la série : câble de série nationale autre que reconnue,
05 : tension nominale 300 / 500 V,
V : isolation des âmes en PVC,
V : gaine de protection non métallique : gaine du câble en PVC,
Absence de lettre : forme du câble : câble rond,
Absence de lettre : nature de l’âme : âme en cuivre,
-U : souplesse de l’âme : âme rigide, massive, ronde,
5 : cinq conducteurs,
G : dont un conducteur bicolore vert / jaune,
240 : section des âmes 240 mm².
Le câble U1000R2V est très utilisé dans l’industrie pour la réalisation de l’installation
électrique (partie fixe).
U1000RFV 3X1,5 :
U : type de la série : câble faisant l'objet d'une norme UTE,
1000 : tension nominale 1 000 V,
Absence de lettre : souplesse de l’âme : âme rigide,
Absence de lettre : nature de l’âme : âme en cuivre,
R : isolation des âmes en polyéthylène réticulé,
F : revêtement métallique : présence d’un feuillard en acier,
V : gaine de protection non métallique : gaine en polychlorure de vinyle (PVC),
Absence de lettre : forme du câble : câble rond,
3 : trois conducteurs,
X : sans conducteur bicolore vert / jaune,
1,5 : section des âmes 1,5 mm².
Il existe des conducteurs et câbles « classiques » pour certaines applications (voir les
exemples précédents de désignations normalisées) que sont :
x Industrie : - H07RN-F pour les installations mobiles,
- U1000R2V pour les installations fixes,
- H07V-R pour le câblage des armoires.
x Bâtiment tertiaire : - U1000R2V pour les installations fixes,
- H07V-U pour le câblage sous conduits.
Pour les cas particuliers (exemples : présence d’huiles ou d’hydrocarbures, risques de
perforation du câble, câble posé sous l’eau…), il faut prendre les catalogues des constructeurs de
câbles et vérifier que le conducteur ou le câble est adapté aux influences externes et au cahier des
charges. Vous trouverez dans votre documentation ressource quelques extraits de catalogues des
deux principaux fabricants français de conducteurs et câbles.
Sur les catalogues on retrouve aussi les règles de pose (rayon de courbure…). Il est
indispensable de les connaître avant de poser le câble afin de les respecter.
6. Applications
Le câble H07 RN-F est-il adapté pour une utilisation en extérieur sous abri pour
l’influence externe AB7 ?
Oui, car le câble est prévu pour des températures comprises entre – 50 et + 60 °C,
elles comprennent la plage qui va de – 25 °C à + 55 °C de l’influence AB7.
Indiquez le rayon de courbure minimum pour un câble U-1000R2V pour une installation
fixe ?
Le rayon de courbure minimum est de 6 fois le diamètre extérieur du câble.
La sonnerie
1. Problématique
La maison de Monsieur Sisbisse dispose d’une sonnerie à la porte d’entrée. L’alimentation
de cette dernière peut se faire en Très Basse Tension de Sécurité mais ce n’est pas une obligation.
2. Fonction - Symboles
La fonction du montage de la sonnerie est la suivante :
La sonnerie sert à prévenir les occupants d’une maison de l’arrivée de visiteurs.
Bouton poussoir
Ronfleur
Sonnerie
Page 40 La sonnerie Date :
4. Schéma de principe
Quel est l’avantage principal d’utiliser une sonnette en TBTS ?
La Très Basse Tension de Sécurité permet de garantir la sécurité des utilisateurs
même en cas de contact accidentel avec une partie sous tension (TBTS : Un 50 Vac).
Le terme de sonnerie est ici utilisé au sens général du terme, il peut s’agir de sonnerie à
proprement parler (le plus souvent intégrée dans le tableau de distribution), d’un carillon ou autre
avertisseur sonore.
A partir du carnet de câblage et des symboles normalisés, tracez ci-dessous le schéma de
principe du montage de la sonnette.
Ph N
D18
2A
1,5 mm²
T1
230 / 12 V
4 VA
S5
H1
Date : La sonnerie Page 41
Couloir
12 V~
WC
6. Schéma multifilaire
A l’aide du schéma de principe et du plan architectural, tracez sur le plan ci-après le
schéma multifilaire associé.
S5
Couloir
H1
WC
Page 42 La sonnerie Date :
7. Schéma unifilaire
Tracez sur le plan ci-dessous le schéma unifilaire du circuit sonnerie du couloir.
S5
2 x 1,5mm²
Couloir
H1
2 x 1,5mm²
2 x 1,5mm²
WC
Date : Communication technique Page 43
La prise de terre
1. Problématique
Monsieur Sisbisse vient voir votre employeur inquiet de voir un conducteur de cuivre nu
qui entre dans la terre. Est-ce normal ? A quoi sert-il ?
La réalisation d’une prise de terre ne doit pas être prise à la légère. Il est important qu’elle
soit de qualité afin de pouvoir remplir son rôle de protection des utilisateurs de l’installation
électrique. Il existe trois techniques classiques de réalisation de prise de terre.
Cette technique est celle qui permet la meilleure prise de terre. Elle doit être réalisée
avant la construction de la maison en déposant dans la tranchée des fondations un
conducteur de cuivre nu de 25 mm² minimum au fond de la tranchée où seront coulées les
fondations.
Il est indispensable que le conducteur de cuivre ne soit pas en contact avec le béton.
Conducteur principal
de protection
Conducteur de
cuivre nu
L’idée est d’utiliser la tranchée qui sert à l’arrivée du courant, de l’eau, du gaz et
autres services pour poser un conducteur de cuivre nu d’une section minimale de 25 mm². Il
faut que le conducteur soit à une profondeur minimale de 1 m afin que le gel et la sécheresse
ne dégradent pas la prise de terre.
Le conducteur de terre doit être distant d’au moins 20 cm de toutes les autres
canalisations.
Page 44 La prise de terre Date :
Conducteur principal
de protection
1m 1m 20 cm
20 cm
Conducteur de cuivre nu
Canalisations (eau,
gaz, électricité)
Cette méthode, très simple à mettre en œuvre, peut servir à créer une prise de terre
après la construction de la maison. Elle consiste à enfoncer un piquet métallique galvanisé
afin qu’il ne rouille pas à une profondeur minimale de 2 m (obligation de la NF C 15-100).
Comme dans les autres cas, il ne faut pas que le piquet soit en contact avec du béton. Il
est indispensable que la connexion avec le piquet soit accessible après la création de cette
prise de terre.
Conduit isolant
Borne principale de terre
(barrette de mesure)
Sectionneur de terre 2minimum
m2 m Conducteur de terre
Piquet de terre
Prise de terre
(piquet)
Dans tous les cas, la prise de terre doit respecter les conditions suivantes :
x être située dans un endroit humide (mais surtout pas immergé, dans un cours d’eau
par exemple),
x être à l’abri du gel et de la sécheresse (ils font augmenter la valeur de la résistance de
la prise de terre, elle ne remplit plus son rôle correctement),
x être protégée contre l’oxydation en particulier au niveau des connexions.
Il est interdit d’utiliser les canalisations d’eau, de gaz ou de chauffage central comme
« piquet » de terre.
La prise de terre doit avoir une résistance R conforme à celle donnée par la relation
suivante :
UL
Rd
I 'n
x UL est la tension limite de sécurité (50 V alternatifs maximum, voir cours sur la
sécurité électrique),
x I'n est le courant de déclenchement du Dispositif Différentiel Résiduel (DDR).
1. Problématique
La sécurité des utilisateurs d’énergie électrique doit être garantie en toute circonstance y
compris en cas de défaut d’isolement.
2. Définitions
x Les dispositifs différentiels résiduels (DDR) sont des appareils destinés à assurer, avec la
prise de terre, la protection des utilisateurs en cas de défaut d’isolement.
x Un défaut d’isolement est un contact accidentel entre une phase et la masse métallique
d’un appareil. Cette masse métallique se trouvant au potentiel de la phase, tout contact
avec celle-ci entraîne un risque d’électrisation ou d’électrocution.
Neutre
Transformateur
HTa / BTa
du distributeur d'énergie
Iph
In
It
Attention : sur ce schéma ainsi que sur les suivants, seule une partie des dispositifs de
protection obligatoires a été représentée afin de faciliter la compréhension.
Date : Les dispositifs différentiels résiduels Page 47
Donnez les relations entre les courants Iph (courant dans la phase), In (courant dans le
neutre), It (courant dans le conducteur de terre) en fonctionnement normal.
En fonctionnement normal, le courant qui entre dans le récepteur par la phase (Iph)
est égal au courant qui en sort par le neutre (In). Le courant vers la terre (It) est nul.
I ph In It 0
Neutre
Transformateur
HTa / BTa
du distributeur d'énergie
Iph
In
It
Rd Ra Uc
Comme précédemment, donnez la relation qui lie les courants Iph (courant dans la phase),
In (courant dans le neutre), It (courant dans le conducteur de terre) en cas de défaut d’isolement.
En cas de défaut d’isolement, un courant passe par la masse métallique de l’appareil
et va rejoindre la terre qui est reliée au neutre au niveau du transformateur du distributeur
d’énergie. Le courant dans la phase n’est plus égal à celui qui circule dans le neutre.
I ph In It
Page 48 Les dispositifs différentiels résiduels Date :
Le défaut d’isolement représente un danger mortel pour l’utilisateur. Il faut donc couper
rapidement et automatiquement le courant dès qu’une phase vient en contact avec une masse
métallique. C’est le rôle des Dispositifs Différentiels Résiduels.
Le rôle du Dispositif Différentiel Résiduel est de vérifier que le courant qui entre
dans le récepteur par la phase est égal au courant qui en sort par le neutre (cas du
fonctionnement normal). Si ces deux courants sont différents (cas du défaut d’isolement) il
doit couper le courant très rapidement afin qu’il n’y ait pas de danger pour l’utilisateur de
l’appareil en défaut. On définit le courant I'n comme suit :
I 'n I ph I n
Symbole de Symbole de
l’interrupteur l’interrupteur
différentiel : différentiel :
schéma de schéma
principe unifilaire
Symbole du Symbole du
disjoncteur disjoncteur
différentiel : différentiel :
schéma de schéma
principe, unifilaire,
symbole symbole
complet complet
1-ON
Im = 1500A
Hpi
085 65
230 V~
C 16 I n = 0,03 A 30 mA
Mensuel
6000 TEST Monthly
legrand
Un Dispositif Différentiel Résiduel ne remplit sa fonction que s’il est associé avec une
prise de terre de qualité (voir cours sur la prise de terre).
Page 50 Communication technique Date :
Le va et vient
1. Problématique
La chambre 1 de la maison de Monsieur Sisbisse dispose d’un point lumineux commandé
par deux points de commande, le premier est situé côté ouvrant de la porte, le second est, lui, à
gauche du lit.
2. Fonction - Symboles
La fonction du montage va et vient est la suivante :
Le va et vient a pour fonction de commander l’allumage et l’extinction d’un ou
plusieurs point lumineux à partir de deux points de commande distants.
Interrupteur va
et vient
4. Schéma de principe
Tracez ci-dessous le schéma de principe du montage du circuit éclairage de la chambre 1.
Ph N PE
D2
16 A
1,5 mm²
S6 S7 L4
5. Plan architectural
A partir du cahier des clauses techniques particulières, complétez le plan architectural du
circuit éclairage de la chambre 1.
Chambre 1
Page 52 Le va et vient Date :
6. Schéma multifilaire
Tracez sur le plan ci-dessous le schéma multifilaire du circuit éclairage associé au plan
architectural de la question précédente.
Chambre 1
S7
L4
S6
Date : Le va et vient Page 53
7. Schéma unifilaire
Tracez sur le plan suivant le schéma unifilaire du circuit éclairage associé au schéma
multifilaire précédent.
Chambre 1
S7
L4 3 x 1,5mm²
3 x 1,5mm²
4 x 1,5mm²
S6
3 x 1,5mm²
Page 54 Communication technique Date :
Le permutateur
1. Problématique
Le couloir de la maison de Monsieur Sisbisse dispose de deux points lumineux
commandés par trois points de commande. Il y a plusieurs façons de réaliser un montage qui
réponde à ces préconisations. Nous allons étudier le permutateur.
2. Fonction - Symboles
La fonction du montage permutateur est la suivante :
Le permutateur a pour fonction de commander l’allumage et l’extinction d’un ou
plusieurs point lumineux à partir d’au moins trois points de commande distants.
Interrupteur
permutateur
4. Etude préalable
Sur les symboles suivants représentant le permutateur dans les deux positions possibles,
tracez en bleu le trajet du courant qui entre par la borne repérée 1 et en rouge le trajet du courant qui
entre par la borne repérée 2.
1 1
3 3
4 4
2 2
Première position du Seconde position du
permutateur permutateur
Que constatez-vous ?
Lorsqu’on change la position de l’interrupteur permutateur, on croise (permute) les
bornes de sorties par rapport aux bornes d’entrées.
Rappel sur le va et vient : sur les schémas ci-dessous, précisez si le point lumineux est
allumé ou éteint (voir schémas en couleur en deuxième de couverture).
Ph N PE Ph N PE
D1 D1
16 A 16 A
5. Schéma de principe
Tracez ci-dessous le schéma de principe du montage du circuit éclairage du couloir de la
maison de Monsieur Sisbisse.
Ph N PE
D1
16 A
L6
6. Plan architectural
Complétez le plan architectural du circuit éclairage du couloir conformément au CCTP.
Couloir
Date : Le permutateur Page 57
7. Schéma multifilaire
Tracez sur le plan ci-dessous le schéma multifilaire du circuit éclairage associé au plan
architectural de la question précédente.
S8
L5
Couloir
S9
L6
S10
Page 58 Le permutateur Date :
8. Schéma unifilaire
Tracez sur le plan ci-après le schéma unifilaire du circuit éclairage associé au schéma
multifilaire précédent.
S8
3 x 1,5mm²
L5
Couloir
3 x 1,5mm²
4 x 1,5mm² 5 x 1,5mm²
S9
3 x 1,5mm²
4 x 1,5mm²
5 x 1,5mm²
L6
3 x 1,5mm²
S10
3 x 1,5mm²
Date : Communication technique Page 59
1. Problématique
Les différents organes de protection (fusibles, disjoncteurs…), certains organes de
commandes (télérupteurs, minuteries, gestionnaires d’énergie…), les éventuels équipements
domotiques et d’alarmes sont centralisés dans un endroit unique : la Gaine Technique du Logement.
2. Fonction - Composition
Donnez les trois éléments principaux constituant la GTL ainsi que leur fonction :
La GTL doit se situer à l’intérieur du logement et doit être à proximité d’une entrée
donnant sur l’extérieur (entrée principale, garage ou local technique).
Page 60 La gaine technique du logement Date :
Panneau de contrôle.
Tableau de répartition.
Tableau de communication.
Prises RJ 45.
Switch informatique.
Répartiteur
téléphonique. Prises de courant.
La norme NF C 15-100 impose une protection différentielle haute sensibilité (30 mA)
pour tous les départs. Cette protection permet une coupure automatique en cas de mise sous
tension accidentelle de la masse métallique d’un appareil. La sécurité des utilisateurs est ainsi
garantie même en cas de défaut d’isolement.
Il est possible d’ajouter des tableaux de répartition divisionnaires qui ne devront pas être
placés dans des placards ou penderies (les objets qu’ils contiennent pourraient gêner l’accès aux
organes de protection qui s’y trouvent). La liaison au tableau de répartition principal sera effectuée
conformément aux prescriptions de la NF C 15-100 :
Calibre des protections (longueur maximale des conducteurs)
Section minimale des conducteurs
disjoncteurs fusibles
1,5 mm2 16 A (9 m) 10 A (15 m)
16 A (16 m) 10 A (25 m)
2
2,5 mm
20 A (12 m) 16 A (16 m)
16 A (25 m) 10 A (40 m)
DA 15 / 45 A
500 mA type S
4. Schéma de principe
D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8
16 A 20 A 20 A 16 A 20 A 20 A 32 A 20 A
La gaine technique du logement
Date :
DA 15 / 45 A
500 mA type S
5. Schéma unifilaire
D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8
16 A 20 A 20 A 16 A 20 A 20 A 32 A 20 A
La gaine technique du logement
3x 3x 3x 3x 3x 3x 3x 3x 3x
1,5 mm² 2,5 mm² 2,5 mm² 1,5 mm² 2,5 mm² 2,5 mm² 6 mm² 2,5 mm² 2,5 mm²
Le contacteur
1. Problématique
Monsieur Sisbisse dispose d’un chauffe-eau électrique. Afin de faire des économies, son
fournisseur d’énergie électrique lui a conseillé de choisir une double tarification « jour / nuit ». Le
chauffe-eau doit se mettre en service lors du tarif « nuit ». Afin de le commander, un contact
d’asservissement issu du compteur électrique se ferme la nuit. Ce contact ne peut commuter que
2 A, alors que le chauffe-eau consomme 2 200 W soit un courant d’environ 9,6 A. La commande
directe du chauffe-eau n’est donc pas possible.
2. Fonction – Symboles
La fonction du contacteur est la suivante :
Le contacteur est un élément qui permet de commander un circuit dit de puissance
(qui peut commander de forts courants) à partir d’un organe de commande (qui ne peut
commander que des courants relativement faibles).
Contacteur
4. Schéma de principe
M. Sisbisse occupe son habitation avec sa femme et ses deux enfants soit 4 personnes.
Donnez le volume du chauffe-eau afin de satisfaire les besoins journaliers de cette famille en eau
chaude conformément au label Promotelec.
Pour une habitation occupée par 4 personnes, Promotelec recommande, en double
tarification, un chauffe-eau horizontal mural, vertical mural ou sur socle de 250 l ou un
modèle vertical de 200 l en chauffe-eau accéléré.
Ph N
D18
2A
Contact
1,5 mm² asservissement C1
du compteur
électrique
Ph N PE
D14
20 A
2,5 mm²
C1 a Chauffe-eau C1 b
Page 66 Communication technique Date :
Le parafoudre
1. Problématique
Lors de la chute de la foudre sur ou à proximité d’une installation électrique, la surtension
occasionnée sur le réseau de distribution publique détruit les équipements sensibles (TV, Hi-Fi,
téléphonie, informatique…). Il est possible de limiter les dégâts en installant un parafoudre sur les
lignes électriques et sur les autres services sensibles (téléphonie, réseaux informatiques…).
Nuage Paratonnerre
Foudre
Illustration Hélita.
3. Fonction – Symboles
Parafoudre
bipolaire
Date : Le parafoudre Page 67
En France, la foudre frappe en moyenne deux millions de fois par an (photo Hager).
Page 68 Le parafoudre Date :
5. Schéma de principe
A partir de votre documentation ressource, tracez le schéma de principe d’un parafoudre.
Ph N PE
DA 15 / 45 A
500 mA type S
D1
20 A
Vers les différents
départs de la GTL
6. Schéma unifilaire
Tracez ci-dessous le schéma unifilaire associé au schéma de principe précédent.
DA 15 / 45 A
500 mA type S
D1
20 A
3x
10 mm²
7. Applications
L’emploi d’un parafoudre est-il obligatoire dans le Nord (59, justifiez votre réponse) ?
Non, le niveau kéraunique est inférieur à 25.
L’emploi d’un parafoudre est-il obligatoire en région parisienne (justifiez votre réponse) ?
Non, le niveau kéraunique est inférieur à 25.
L’emploi d’un parafoudre est-il obligatoire dans les Bouches-du-Rhône (13, justifiez votre
réponse) ?
Oui, l’emploi d’un parafoudre est ici obligatoire car le kéraunique est supérieur à 25.
Le bâtiment sur la photo suivante est situé dans le Nord (59). Doit-il être équipé d’un
parafoudre (justifiez votre réponse) ?
Oui, car il est équipé d’un paratonnerre.
Page 70 Communication technique Date :
Le chronogramme
1. Problématique
Décrire le fonctionnement d’un montage au travers d’un texte n’est pas toujours évident.
Cela peut être long et laborieux. Le chronogramme apporte une solution sous la forme d’une
représentation graphique de l’évolution de l’état des variables en fonction du temps. L’axe
horizontal représente alors le temps, l’axe vertical les états logiques de la variable considérée.
2. Concepts de base
Complétez le tableau suivant :
Attention : l’état « mécanique » (actionné / non actionné) d’un organe de commande peut
être différent de l’état électrique (conduit le courant / ne le conduit pas). Ne pas mélanger ces deux
états de natures différentes.
Pour tracer un chronogramme, il faut tenir compte de l’état de tous les organes « d’entrée »
que sont les organes de commande (bouton poussoir, capteurs divers…) et de tous les organes de
« sortie » (point lumineux, sonnerie, bobine ou autres récepteurs). Certaines variables
intermédiaires (contacts temporisés…) peuvent être ajoutées afin d’aider à la compréhension.
3. Exemples
3.1. La sonnerie
Ci-dessous le schéma de principe du montage d’une sonnerie commandée par un bouton
poussoir et alimentée par un transformateur très basse tension de sécurité (voir schéma en couleur
en deuxième de couverture).
Ph N
D18
2A
1,5 mm²
T1
230 / 12 V
4 VA
S5
H1
L’unique variable d’entrée est ici le bouton poussoir S1, la variable de sortie la sonnerie
H1. Le chronogramme qui permet de décrire le fonctionnement de ce montage est le suivant :
Poussoir actionné
S1
Poussoir non actionné
t
Sonnerie sous tension
H1
Sonnerie hors tension
t
Page 72 Le chronogramme Date :
Ph N PE
S1 H1
Capteur actionné
S1
Capteur non actionné
t
Ampoule sous tension
H1
Ampoule hors tension
t
Ph N
F3
2A
1,5 mm²
S1
H1
V1
Date : Le chronogramme Page 73
Poussoir actionné
S1
Poussoir non actionné
t
Sonnerie sous tension
H1
Sonnerie hors tension
t
Voyant sous tension
V1
Voyant hors tension
t
Page 74 Communication technique Date :
Le télérupteur
1. Problématique (bis)
Le couloir de la maison de Monsieur Sisbisse dispose de deux points lumineux
commandés par trois points de commande. Le montage a déjà été abordé avec un permutateur, nous
allons le réaliser avec cette fois un télérupteur.
2. Fonction - Symboles
La fonction du montage télérupteur est la suivante :
Le télérupteur a pour fonction de commander l’allumage et l’extinction d’un ou
plusieurs point lumineux à partir d’un nombre quelconque de points de commande.
Télérupteur
4. Schéma de principe
Tracez ci-après le schéma de principe du montage du circuit éclairage du couloir de la
maison de M. Sisbisse.
Ph N PE
D1
16 A
1,5 mm²
T1
S8
S9
S10
L5
L6
Page 76 Le télérupteur Date :
5. Plan architectural
Complétez le plan architectural du circuit éclairage du couloir conformément au CCTP.
Couloir
Date : Le télérupteur Page 77
6. Schéma multifilaire
A l’aide du schéma de principe et du plan architectural, tracez sur le plan suivant le
schéma multifilaire du circuit éclairage du couloir.
S8
L5
Couloir
S9
T1
L6
S10
Page 78 Le télérupteur Date :
7. Schéma unifilaire
A partir du schéma multifilaire, tracez sur le plan ci-après le schéma unifilaire du circuit
éclairage du couloir.
S8
L5
2 x 1,5mm²
Couloir
3 x 1,5mm²
5 x 1,5mm² 5 x 1,5mm²
5 x 1,5mm²
S9
2 x 1,5mm²
4 x
1,5mm²
T1
5 x 1,5mm²
3 x 1,5mm²
3 x 1,5mm²
L6
S10
2 x 1,5mm²
Date : Le télérupteur Page 79
Poussoir actionné
S8
Poussoir non actionné
t
Poussoir actionné
S9
Poussoir non actionné
t
Poussoir actionné
S10
Poussoir non actionné
t
Ampoule sous tension
L5
Ampoule hors tension
t
Ampoule sous tension
L6
Ampoule hors tension
t
Page 80 Communication technique Date :
1. Problématique
Suite à un défaut sur un appareil électrique, le disjoncteur de branchement a mis hors
tension la totalité de l’installation électrique. En l’absence des occupants, cette situation conduit,
entre autres, à la perte de la totalité du contenu des réfrigérateurs et congélateurs.
2. Définitions
La sélectivité est dite totale lorsque, quelle que soit la valeur du courant de défaut,
seule la protection immédiatement en amont de celui-ci va déclencher.
La sélectivité est dite chronométrique lorsque la seule façon d’assurer une sélectivité
totale consiste à retarder le déclenchement de la protection la plus en amont afin de laisser
une éventuelle protection immédiatement en amont du défaut l’éliminer.
3. Applications
Sur le schéma unifilaire fourni sur la page 82, vous avez le circuit électrique minimum
pour un logement de surface inférieure à 35 m2 tel qu’il est imposé par la NF C15-100.
50 mA vers la terre, seul ID1 peut déclencher car ce courant est supérieur au courant de
déclenchement différentiel Iǻn de ID1. Il est inférieur au courant de déclenchement de DA
(Iǻn / 2 soit 250 mA, voir le cours sur les dispositifs différentiels résiduels), il ne déclenchera
donc pas. D2 ne peut déclencher car il assure la protection de l’installation et non celle des
utilisateurs.
Pour ce même défaut, mais pour une valeur de courant de 700 mA environ, quelle(s) est
(sont) la (les) protection(s) qui va (vont) éliminer ce défaut ?
Le courant de défaut est supérieur à la valeur du courant de déclenchement obligatoire du
DDR de DA (In = 500 mA), il est aussi supérieur au courant de déclenchement obligatoire du
DDR d’ID1 (In = 30 mA). Les deux peuvent donc éliminer le défaut, il n’est pas possible de
savoir à l’avance lequel des deux isolera le défaut en pratique.
3.2. Court-circuit
Pour le même schéma, quelle doit être la protection qui va protéger l’installation en cas de
court-circuit sur une prise de courant du séjour pour assurer une sélectivité totale ?
D2 doit assurer la protection de l’installation en coupant automatiquement et
rapidement le courant dans la portion du circuit où se situe le court circuit.
Pour assurer une sélectivité totale entre protections de l’installation, il faut répondre aux
conditions suivantes :
En pratique, la sélectivité en cas de court-circuit entre deux disjoncteurs est assurée
si le rapport du calibre du disjoncteur amont est supérieur à 1,6 fois celui du disjoncteur aval.
Page 82 La sélectivité Date :
Il en est de même si le calibre du fusible amont est supérieur à 2,5 fois celui du fusible aval
(cas des fusibles gG).
Dans tous les autres cas, il est nécessaire d’étudier les courbes caractéristiques du
matériel fournies par les constructeurs.
4. Schéma
Le schéma unifilaire minimum pour un logement de surface inférieure à 35 m2 est
reproduit ci-dessous. Il est rappelé que ce schéma correspond au minimum de ce qui doit être fourni
au client dans le cas d’une installation neuve ou rénovée totalement. Dans la cuisine, seules 3 prises
de courant sont implantées, ce qui est admis pour une surface de cette pièce inférieure à 4 m2.
DA 15 / 45 A
500 mA type S
ID1 ID2
25 A 30 mA 40 A 30 mA
type AC type AC
D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7
20 A 20 A 20 A 32 A 20 A 16 A 16 A
3x 3x 3x 3x 3x 3x 3x
2,5 mm² 2,5 mm² 2,5 mm² 6 mm² 2,5 mm² 1,5 mm² 1,5 mm²
La minuterie
1. Problématique (ter)
Le couloir de la maison de Monsieur Sisbisse dispose de deux points lumineux
commandés par trois points de commande. Régulièrement, le couloir reste allumé sans raison.
M. Sisbisse, soucieux de préserver l’environnement, souhaite une extinction automatique du couloir
après 10 minutes.
2. Fonction - Symboles
La fonction du montage minuterie est la suivante :
Commander l’allumage d’un ou plusieurs points lumineux à partir d’un nombre
quelconque de points de commande (boutons poussoirs) pour une durée définie à l’avance.
Minuterie t
4. Schéma développé
Tracez ci-après le schéma de principe du montage du circuit éclairage du couloir de la
maison de M. Sisbisse.
Ph N PE
D1
16 A
1,5 mm²
M1
S8
S9
S10
L5
L6
Date : La minuterie Page 85
5. Plan architectural
Complétez le plan architectural du circuit éclairage du couloir conformément au CCTP.
Couloir
t
Page 86 La minuterie Date :
6. Schéma multifilaire
A l’aide du schéma développé et du plan architectural, tracez sur le plan ci-après le schéma
multifilaire du circuit éclairage du couloir.
S8
L5
Couloir
S9
M1
L6
S10
Date : La minuterie Page 87
7. Schéma unifilaire
A partir du schéma multifilaire, tracez sur le plan ci-après le schéma unifilaire du circuit
éclairage du couloir.
S8
L5
2 x 1,5mm²
Couloir
3 x 1,5mm²
5 x 1,5mm² 5 x 1,5mm²
5 x 1,5mm²
S9
2 x 1,5mm²
4 x
t
1,5mm²
M1
5 x 1,5mm²
3 x 1,5mm²
3 x 1,5mm²
L6
S10
2 x 1,5mm²
Page 88 La minuterie Date :
Poussoir actionné
S8
Poussoir non actionné
t
Poussoir actionné
S9
Poussoir non actionné
t
Poussoir actionné
S10
Poussoir non actionné
t
Ampoule sous tension
L5
Ampoule hors tension
t
Ampoule sous tension
L6
Ampoule hors tension
t
tr tr tr
Date : Communication technique Page 89
La production d’électricité
1. Problématique
Tous les jours nous utilisons l’énergie électrique sans même en avoir conscience.
L’énergie électrique sert dans tous les domaines y compris ceux où on l’attend le moins (chauffage
central au gaz, véhicules à moteur thermique…). Les moyens de production de cette énergie sont
très divers, on les classe aujourd’hui selon qu’ils sont à base d’énergies renouvelables ou d’énergies
fossiles. En ce qui concerne ces dernières, les réserves n’étant pas inépuisables, on cherche à les
remplacer par des énergies renouvelables qui ont pour principal avantage, outre une ressource plus
pérenne, d’être moins polluantes.
2. L’alternateur
Le principe de production de l’énergie électrique est commun à quasiment toutes les
sources d’électricité industrielles. On convertit l’énergie mécanique (la rotation d’un arbre) en
énergie électrique grâce à un alternateur triphasé de puissance.
Arbre mécanique
Induit (bobinages)
froide (circuit de refroidissement) et retourne à la chaudière sous forme d’eau grâce à une pompe.
Les gaz produits lors de la combustion sont rejetés dans l’atmosphère par la cheminée.
Condenseur
Pompe du circuit de
Brûleur Circuit de refroidissement
refroidissement
Condenseur
Aéroréfrigérant
Pompe primaire Pompe secondaire
Lac de retenue
Alternateur
L’avantage principal des centrales hydrauliques est qu’elles ne produisent aucun déchet et
pas de gaz à effet de serre en exploitation. De plus, elles peuvent être mises en marche et arrêtées
rapidement à l’aide de simples vannes (« robinets ») afin de s’adapter aux variations de la
consommation électrique.
L’un des principaux inconvénients est qu’on modifie le cours naturel des cours d’eau et
qu’on submerge toute une région pour constituer le lac de retenue. Il est important d’aménager des
passes à poissons afin que certaines espèces, notamment les saumons, puissent rejoindre leurs lieux
de reproduction.
9 % de l’énergie électrique produite en France est d’origine hydraulique, 16 % dans le
monde.
+ + + +
+
+ + + + + + + + +
+ ++ + + + + + + +
Cellule photovoltaïque
panneau photovoltaïque – –
Réseau électrique
Panneaux solaires
Onduleur
Batteries
Centrale solaire.
Page 94 La production d’électricité Date :
Nacelle
Hélice
Frein Axe
Transformateur
Ferme éolienne.
Date : La production d’électricité Page 95
5.5. La biomasse
L’énergie de la biomasse est utilisée sous plusieurs formes. Soit en brûlant des matières
végétales ou alors en utilisant le gaz produit lors de la décomposition de ces matières. Dans les deux
cas, la chaleur produite sert à générer de la vapeur et à faire tourner un alternateur comme dans les
centrales thermiques classiques.
Turbine Alternateur
Centrale géothermique
Infiltrations d’eau
Puits de pompage
Réservoir naturel
d’eau chaude
500 m
1000 m
Centrale géothermique.
Page 96 La production d’électricité Date :
6. Générateurs autonomes
Il est des endroits où on ne dispose pas de réseau de distribution publique d’électricité,
mais cette forme d’énergie est quand même nécessaire. On utilise alors des générateurs autonomes
d’énergie électrique.
6.1. Les groupes électrogènes
Le groupe électrogène est composé d’un moteur thermique (comme celui des voitures) qui
entraîne un alternateur. Le groupe électrogène est aussi utilisé en secours dans des installations qui
nécessitent de l’énergie électrique en permanence sans interruption (hôpitaux, etc.). En cas
d’interruption de la fourniture d’électricité, le groupe électrogène démarre en quelques secondes et
prend en charge l’alimentation des circuits prioritaires de l’installation.
Les groupes électrogènes utilisés en secours doivent faire l’objet d’une surveillance
régulière (batteries, essais de démarrages…).
6.2. Les piles
Les piles sont des générateurs électrochimiques transformant de manière irréversible
l’énergie chimique en énergie électrique. Cette transformation s’effectue directement sans passer
par une autre forme d’énergie.
Sur le plan environnemental, il y a production de déchets qui peuvent être très toxiques
lors de la fabrication et lors de l’élimination des piles en fin de vie (piles au mercure, etc.). En
France, la filière recyclage a tardé à se mettre en place et est encore trop peu efficace.
6.3. Les accumulateurs
Comme les piles, les accumulateurs sont des générateurs électrochimiques qui
transforment l’énergie chimique en énergie électrique. La différence est que cette fois la
transformation est réversible.
Les accumulateurs se rechargent sur une source d’électricité. L’énergie électrique est
transformée en énergie chimique lors de cette phase de charge des accumulateurs. En phase de
décharge, la transformation inverse se produit. Les métaux utilisés pour la fabrication
d’accumulateurs sont très souvent toxiques pour la santé humaine et pour l’environnement (plomb,
cadmium…). En fin de vie, il faut faire recycler les accumulateurs dans des filières spécialisées.
6.4. Les alimentations secourues (onduleurs)
Les onduleurs sont des appareils qui transforment l’énergie contenue dans une batterie en
tension électrique alternative utilisable par les appareils fonctionnant sur le réseau de distribution
alternatif. L’autonomie des alimentations secourues est en général faible (de quelques minutes à
quelques heures en fonction de la capacité des batteries de secours).
6.5. Les piles à combustible
Les piles à combustible sont des piles qui utilisent un combustible (hydrogène) pour la
production d’électricité. Cette transformation se fait sans que le combustible ne soit brûlé.
Les avantages de la pile à combustible sont un rendement énergétique élevé, une absence
de rejet de gaz à effet de serre (seule de l’eau est rejetée), pas d’usure mécanique, pas de bruit dû au
fonctionnement et peu d’entretien.
Parmi les inconvénients : le volume important (de récents progrès ont été faits dans ce
domaine), fragilité du système, coût élevé, puissance limitée, et, inconvénient de taille, l’hydrogène
utilisé comme carburant est explosif en présence d’oxygène !
Les recherches dans le domaine des piles à combustible sont très actives et les progrès très
rapides ces dernières années. Le principe de la pile à combustible a été découvert en 1839 !
Date : Communication technique Page 97
1. Problématique
L’énergie électrique est produite par de grosses unités industrielles appelées centrales
électriques. Ces centrales se situent en général près des lieux de production des énergies primaires
(charbon, gaz…), à proximité des axes de transport par lesquels circulent ces mêmes énergies
primaires ou auprès de cours d’eau qui servent au refroidissement des circuits du générateur de
vapeur.
La consommation de l’énergie électrique produite par les centrales est, en général, éloignée
des lieux de production.
L’énergie doit donc être transportée sur de grandes distances entre lieux de production et
de consommation, c’est le rôle du réseau de transport de l’énergie électrique.
Grand transport et
Répartition Distribution
interconnexion
x la répartition : elle a pour rôle « d’aiguiller » l’énergie des lieux de production vers les
gros clients (grosses industries…),
x la distribution : c’est la fourniture d’énergie électrique aux « petits » utilisateurs
terminaux (particuliers, petites et moyennes entreprises, centres commerciaux…).
3. Domaines de tension
Les tensions sont classées en fonction de leur valeur. A l’aide des documents ressource
complétez le tableau suivant (Un est la tension nominale considérée) :
Valeur de la tension nominale Un
Domaines de tension
En courant alternatif En courant continu
Très Basse Tension TBT Un 50 V Un 120 V
BTA 50 < Un 500 120 < Un 750
Basse Tension
BTB 500 < Un 1000 750 < Un 1500
HTA 1000 < Un 50000 1500 < Un 75000
Haute Tension
HTB Un > 50000 Un > 75000
La tension retenue pour déterminer la classe de tension à laquelle elle appartient est la
valeur la plus élevée pour le réseau considéré.
4. Applications
Déterminez le domaine de tension du réseau de distribution publique d’énergie français
230 / 400 V alternatif (Vac).
La tension la plus élevée est de 400 V, le domaine de tension est donc : BTA.
Déterminez la classe de tension d’un réseau de distribution électrique 400 / 690 Vac.
La tension la plus élevée est de 690 V, le domaine de tension est donc : BTB.
Pour l’aider, vous allez avoir besoin de calculer la puissance totale Ptotale et le courant I
absorbé par les 5 projecteurs (détaillez les calculs, valeurs et unités).
La puissance totale consommée par les 5 projecteurs Ptotale est égale à la somme des
puissances de chaque projecteur :
Ptotale Ȉ Pprojecteur Ptotale 50 50 50 50 50 Ptotale 250
R/2
US UL
R/2
0,225 ȍ
Ptotale 250
I I I 1,09
U 230
Le courant absorbé est de 1,09 A.
Calcul de la résistance R des conducteurs :
UuL 22,5 u 10 3 u 50
R R R 0,75
S 1,5
Date : Le transport de l’énergie électrique Page 101
Conclure sur l’intérêt d’utiliser une tension plus élevée pour transporter l’énergie
électrique.
Plus la tension utilisée est élevée, meilleur est le rendement. Nous avons donc intérêt
à utiliser une tension la plus élevée possible afin de réduire les pertes en ligne.
SELLINDGE
AVELGEM
ACHENE
UCHTELFANGEN
EICHSTETTEN
LAUFENBURG
ASPHARD
BASSECOURT
ROMANEL
VERBOIS
RONDISSONE
VENAUS
HERNANI
Réseau 400 kV
Réseau 225 kV
VICH
Interconnexion
France-Angleterre
270kV en courant continu
0 100 200 Km
1. Problématique
La salle de bains, de par la présence d’eau, est une pièce où les risques liés à l’électricité
sont plus importants que dans les autres pièces. Les risques d’accidents électriques (électrisation,
électrocution) sont d’autant plus importants que la résistance du corps humain diminue fortement
lorsque le corps est immergé ou mouillé.
Volume 1 : volume qui est situé au-dessus de la baignoire et limité par son bord
extérieur. Pour une douche il est situé dans un rayon de 1,2 m à partir de la pomme de douche
ou de l’origine du flexible. Ce volume va jusqu’à une hauteur de 2,25 m à partir du fond de la
baignoire ou du receveur de douche.
Les volumes sont définis par rapport aux positions des baignoires et douches. La
position d’un lavabo ne modifie pas la définition des volumes.
Au sein des différents volumes, la NF C 15-100 définit les influences externes suivantes :
Température Présence
Volume Humidité
ambiante d'eau
Volume 0 AA4 AB4 AD7
Indice de
Volume
protection
Volume 0 IP27
Volume 1 IP24 *
Volume 2 IP23 *
Volume 3 IP21 *
* : dans les volumes 1, 2 et 3 la norme NF C 15-100 prévoit que si le volume peut être
nettoyé au jet d’eau (exemple : bains publics) l’indice de protection doit être IPX5 au minimum.
Il est admis de mettre une prise de courant dans le volume 2, celle-ci doit être
alimentée par un transformateur de séparation de circuit de 20 à 50 VA.
Les chauffe-eau à accumulation doivent être installés dans le volume 3 ou hors des
volumes. Des exceptions sont prévues pour les salles d’eau de petite dimension.
4. Liaisons équipotentielles
Il est obligatoire de réaliser une liaison équipotentielle supplémentaire de toutes les
masses métalliques présentes dans la salle d’eau y compris la baignoire si elle est métallique,
les radiateurs du chauffage central, etc. Celle-ci est réalisée avec un conducteur de 2,5 mm²
s’il est protégé mécaniquement (sous conduit), en 4 mm² dans le cas contraire. Voir document
ressource « Equipement électrique de la salle d’eau » (partie C).
Date : Les salles d’eau Page 105
5. Applications
A partir des définitions des volumes, complétez les cotes manquantes sur les documents
suivants. Coloriez les différents volumes ainsi que les légendes.
3m
2 m 25
2 m 25
60 cm
2 m 40
2 m 40
60 cm
60 cm
2 m 40
Volume 0 Volume 2
Volume 1 Volume 3
Page 106 Les salles d’eau Date :
3m 1 m 20
2 m 25 2 m 25
60 cm
2 m 40
2 m 40 60 cm
1 m 20
2 m 40
Volume 0 Volume 2
Volume 1 Volume 3
Date : Les salles d’eau Page 107
TP 29,5
TR TR TR 1475
E 1 / 50
Est-il possible d’implanter une prise de courant dans ce volume, et, si oui, quelles sont les
règles à respecter ?
L’implantation d’une prise de courant dans le volume 3 est possible à condition que
cette dernière soit alimentée :
x par un transformateur de séparation de circuit d’une puissance de 20 à 50 VA,
x en Très Basse Tension de Sécurité,
x ou alors, qu’elle soit protégée par un DDR de sensibilité inférieure ou égale à
30 mA.
Ph N
D22
16 A
2,5 mm²
PdC25
230 / 230 V
20 VA
Page 108 Les salles d’eau Date :
Salle de bains
PdC25
230 / 230 V
20 VA
Salle de bains
2 x 2,5mm²
PdC25
Salle de bains
Date : Communication technique Page 109
Le dépannage
1. Problématique
Le dépannage est une opération qui consiste à remettre en état de marche un équipement
qui ne fonctionne plus ou qui n’a jamais fonctionné correctement. Afin de procéder à un dépannage,
il est indispensable de connaître le fonctionnement de l’équipement sur lequel on intervient. Dans le
domaine bâtiment – tertiaire, on retrouve beaucoup de montages classiques tels que nous les avons
étudiés depuis le début de l’année (simple allumage, va et vient, prise de courant, télérupteur,
minuterie…). De la bonne connaissance de ces montages, du matériel utilisé et de votre capacité
d’analyse de la panne dépend la rapidité du dépannage.
2. Méthodologie
3. Applications
Ph N PE
F2
10 A
1,5 mm²
L5
S5
L6
S6
Quels sont les renseignements supplémentaires que vous allez demander au client ?
Est-ce que l’éclairage de la cour fonctionne ?
3.2.Le va et vient
Votre employeur vous envoie pour dépanner un montage sur un chantier de rénovation.
L’installation a été câblée par un stagiaire qui débutait sa formation d’électricien. Le schéma de
principe est le suivant (voir schéma en couleur en troisième de couverture) :
Ph N PE
F1
10 A
1,5 mm²
S3 S4 L2
L3
S5
L’appui sur l’un des interrupteurs (S3 OU S4) commandant le va et vient provoque
l’allumage du point lumineux s’il était éteint, son extinction s’il était allumé.
Tracez ci-après le schéma tel qu’il est avant dépannage en supposant qu’une navette a été
intervertie avec le commun sur le va et vient S4.
Ph N PE
F1
10 A
1,5 mm²
S3 S4 L2
L3
S5
3.3.Le télérupteur
Votre employeur vous envoie pour mettre en service un montage sur un chantier de
construction. L’installation a été câblée par un stagiaire qui débutait sa formation d’électricien. Le
schéma de principe est le suivant (voir schéma en couleur en troisième de couverture) :
Ph N PE
D4
16 A
1,5 mm²
T1
S05
S06
L16
Date : Le dépannage Page 113
Lors de la vérification hors tension, vous n’avez pas constaté de court-circuit. Vous mettez
sous tension, rien ne semble fonctionner lors de l’appui sur les boutons poussoirs.
Quel(s) essai(s) supplémentaire(s) allez-vous réaliser avant d’émettre des hypothèses ?
3.4. La minuterie
Un client vous appelle car les lampes de la cage d’escalier de son immeuble qui sont
commandées par une minuterie ne s’éteignent plus depuis quelque temps.
Décrire le fonctionnement correct de la minuterie.
L’appui sur l’un des points de commande provoque l’allumage des points lumineux
pour une durée égale à celle indiquée sur la minuterie.
4. Conclusion
Nous avons vu quelques exemples de pannes. Chaque montage étant différent, vous devez
analyser le fonctionnement à partir de vos connaissances et des documents qui vous sont fournis
(schémas, documents constructeurs…). Lorsque vous avez compris le fonctionnement normal et le
fonctionnement « anormal », vous pouvez établir des hypothèses.
Si vous tentez d’établir des hypothèses avant d’avoir compris le fonctionnement, elles
risquent d’être très nombreuses et le dépannage long et parfois impossible à réaliser.
Lors de la remise en service, n’oubliez pas de vérifier hors tension que la réparation
effectuée est correcte.
Utiliser un multimètre
Date : Communication technique Page 117
Le multimètre
1. Problématique
Le multimètre est le « couteau suisse » de l’électricien. Il a plusieurs fonctions de mesure,
d’où son nom de multimètre. Dans cette fiche, c’est l’appareil qui va être décrit.
2. Description
20m
lorsqu’il est enfoncé.
m
2M
200k
200m
Pointe de touche
10A
20k hFE E C B E rouge. Le plus
Sélecteur de calibre.
NPN
2k
souvent reliée à la
IEC
1010 200 PNP
du multimètre.
multimètre.
10 A MAX MAX 600V
unfused 200 mA MAX
10ADC COM V mA
Les pointes de touche permettent de relier l’appareil avec le circuit sur lequel doit être faite
la mesure. Leur position sera le plus souvent conforme à celle qui est représentée ci-dessus.
Le sélecteur de calibre permet de choisir la fonction adaptée à la mesure souhaitée (mesure
de tension continue ou alternative, mesure de courant continu, mesure de résistance et testeur de
continuité pour cet appareil, la fonction de mesure de gain (hFE) est utilisée principalement par les
électroniciens).
La touche « hold » permet de garder en mémoire et à l’écran la valeur de la mesure lors de
son enfoncement. Un « H » apparaît sur la gauche de l’afficheur pour vous que la valeur à l’écran
est une valeur mémorisée. Attention, si à la mise en route de l’appareil la touche « hold » est
enfoncée, la valeur à l’écran n’a aucune signification. Il en est de même si vous oubliez de relâcher
le bouton avant une nouvelle mesure.
Le bouton « backlight » éclaire l’afficheur pour une durée de quelques secondes.
3. Le sélecteur de calibres
C’est l’élément qui permet de choisir la fonction de l’appareil (voltmètre, ampèremètre,
ohmmètre…). Le repère placé sur celui ci vous indique le calibre utilisé. Voir les illustrations sur la
page suivante.
Page 118 Le multimètre Date :
L’utilisation du multimètre pour des mesures sous tension doit se faire avec les Equipements de
Protection Individuelle adaptés.
Le changement de calibre doit être fait lorsque les pointes de touche ne sont plus en contact avec
le circuit sur lequel la mesure est faite. En effet, il est possible de passer du mode voltmètre au
mode ampèremètre sans avoir à changer les pointes de touche de bornes sur l’appareil. Ceci
signifie qu’il y a risque de court-circuit lors du changement de calibre.
1. Problématique
La vérification de la continuité électrique permet de contrôler le fonctionnement d’un
appareil, de contrôler des liaisons électriques, etc.
2. Comment procéder ?
La plupart des multimètres possèdent une fonction « testeur de continuité ». Lors de
l’utilisation de cette fonction, il ne faut pas tenir compte de l’indication de l’afficheur, seule
l’indication sonore est utile. Il convient de se reporter à la notice de votre appareil afin de voir
quelles sont les conditions d’emploi de cette fonction.
Le test de continuité électrique n’est pas une mesure mais une indication.
3. Procédure pratique
Le testeur de continuité électrique indique qu’il y a continuité électrique entre les pointes
de touche, son indication est sonore.
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
1. Problématique
L’ohmmètre sert au quotidien aux électriciens. Grâce aux mesures qu’il permet de réaliser,
on peut vérifier le fonctionnement d’appareils électriques.
2. Comment procéder ?
La plupart des multimètres possèdent une fonction « ohmmètre ». Cette fonction permet de
réaliser la mesure de la résistance d’appareils.
3. Procédure pratique
L’ohmmètre indique la valeur de la résistance mesurée entre les pointes de touche.
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
CAT II 600V
L’afficheur indique 0,102 kȍ (soit 102 ȍ), le calibre immédiatement inférieur est de 200 ȍ.
Il est nécessaire de descendre d’un calibre.
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
CAT II 600V
1. Problématique
Le voltmètre sert au quotidien aux électriciens. Les mesures réalisées permettent de
vérifier le fonctionnement d’appareils qu’il n’est pas possible de vérifier hors tension.
2. Comment procéder ?
Tous les multimètres possèdent une fonction « voltmètre ». Cette fonction permet de
réaliser la mesure de tensions.
Il est indispensable d’utiliser les équipements de protection individuelle adaptés lors d’une
mesure de tension en raison du danger potentiel dû à la présence de tension.
3. Procédure pratique
Le voltmètre indique la valeur de la tension mesurée entre les pointes de touche.
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
CAT II 600V
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
CAT II 600V
Il est indispensable d’utiliser les Equipements de Protection Individuelle adaptés lors d’une
mesure de tension en raison du danger potentiel dû à la présence de tension.
Le voltmètre ne doit pas être utilisé comme Vérificateur d’Absence de Tension. Cela est interdit
par le guide UTE C 18-510 et présente un risque d’électrocution en cas d’erreur de calibre.
Page 124 Communication technique Date :
1. Problématique
Lorsqu’on vous confie une cartouche fusible, vous ne pouvez pas savoir si elle est en état
de fonctionnement simplement en l’observant visuellement (seuls les modèles à percuteurs
disposent d’une indication visuelle de leur fonctionnement).
2. Comment procéder ?
Un fusible, lorsqu’il est en état de fonctionnement, doit laisser passer le courant (sa
résistance interne est proche de 0 ȍ).
Lorsqu’il est grillé, le courant ne passe plus, sa résistance est alors très élevée.
3. Procédure pratique
Nous allons utiliser le testeur de continuité du multimètre (voir fiche « Utiliser le testeur de
continuité » si besoin).
Positionnez les pointes de touche de chaque coté de la cartouche fusible comme sur
l’illustration ci-dessous. Si le multimètre sonne, la cartouche fusible est en état de fonctionnement.
Dans le cas contraire, elle est hors service.
1. Problématique
Lorsqu’on vous confie une ampoule classique, vous ne pouvez pas savoir si elle fonctionne
correctement simplement en l’observant visuellement. Le bruit qu’elle peut faire lorsqu’on la
secoue ne veut rien dire quant à son éventuel fonctionnement.
2. Comment procéder ?
Une ampoule, lorsqu’elle est en état de fonctionnement, doit laisser passer le courant mais
opposer une certaine résistance à ce passage.
Lorsqu’elle est grillée, le courant ne passe plus, sa résistance est alors très élevée. Si elle
est en court-circuit, sa résistance est proche de 0 ȍ. Ces deux derniers cas correspondent à une
ampoule hors service.
3. Procédure pratique
Placez le testeur sélecteur de calibre sur un calibre de mesure de résistance (le calibre
200 ȍ convient, en général, à la plupart des ampoules).
HOLD
BACK LIGHT
OFF
600 600 V~
200 200 A
V
20 200µ
2 2m
200 20m
m
2M 200m
200k 10A
20k hFE E C B E
NPN
IEC 2k 200 PNP
1010
Position des pointes de touche pour des ampoules type B22 à gauche et E27 à droite.
Attention : vous ne pouvez tester que des ampoules classiques, cette méthode ne peut pas
s’appliquer à des lampes basse consommation.
Page 126 Communication technique Date :
1. Problématique
Un montage ne peut fonctionner que si tous les éléments qui le composent sont en état de
fonctionnement. Nous allons voir comment vérifier un interrupteur simple allumage.
2. Comment procéder ?
Un interrupteur simple allumage doit laisser passer le courant lorsqu’il est fermé et
l’interrompre lorsqu’il est ouvert.
S’il laisse toujours passer le courant ou qu’il ne le laisse jamais passer, il est hors service.
3. Procédure pratique
Nous allons utiliser le testeur de continuité du multimètre (voir fiche « Utiliser le testeur de
continuité » si besoin).
Positionnez les pointes de touche comme ci-dessous.
11mm
10X/250~
1 L
1. Problématique
Un montage ne peut fonctionner que si tous les éléments qui le compose sont en état de
fonctionnement. Nous allons voir comment vérifier un interrupteur va et vient.
2. Comment procéder ?
Un interrupteur va et vient doit laisser passer le courant du commun vers une des navettes
dans une position, vers la seconde dans l’autre position. Dans tous les cas les navettes ne doivent
jamais être reliées entre elles.
S’il y a liaison électrique entre les navettes ou toujours contact entre le commun et une
seule des navettes, l’interrupteur est hors service.
3. Procédure pratique
Nous allons utiliser le testeur de continuité du multimètre (voir fiche « Utiliser le testeur de
continuité » si besoin).
Effectuez les trois essais ci-dessous.
2 11mm
10X/250~
1 L
2 11mm
10X/250~
1 L
Basculer l’interrupteur dans les deux positions. Dans la position opposée à celle de l’essai
précédent, le testeur de continuité doit sonner. Dans la seconde il doit rester muet.
2 11mm
10X/250~
1 L