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SimonDsageetMatthieuToulemonde Lyophilisation
SimonDsageetMatthieuToulemonde Lyophilisation
net/publication/267140173
La Lyophilisation ou Cryodessiccation
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All content following this page was uploaded by Simon-Frédéric Désage on 21 October 2014.
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Chapitre I° - Définitions et Epistémologie
B – Epistémologie et histoire
D’où vient la lyophilisation ? Ce sont les Incas du Pérou qui, vers 1100, utilisèrent les
premiers cette méthode pour faire sécher leurs aliments et, en particulier des pièces de
viandes. Ils mettaient à profit les conditions climatiques particulières aux hauts plateaux des
Andes : en effet, à une altitude de 4500 mètres, l’air est froid et la pression est basse. La
viande se trouvait de ce fait congeler et sous l’effet de la chaleur radiante du soleil, se
desséchait par sublimation. Les Incas du Pérou utilisèrent pendant plusieurs siècles ce procédé
de « cryodessiccation » ou « lyophilisation ». Ils obtinrent ainsi des aliments desséchés et
inaltérables qui s’entassaient dans des réserves sur le parcours des troupes.
C’est vers 1533 que disparut, en même temps que les Incas péruviens, la
« lyophilisation naturelle » en haute altitude.
C’est en 1906, que les deux physiciens français Bordas et d’Arsonval, dans une
communication à l’Académie des sciences de Paris, décrivent un appareil à distiller
fonctionnant sous vide par l’intermédiaire d’une trompe à eau, dans lequel la vapeur d’eau
provenant de la matière à dessécher est condensée sur un piège refroidi à l’air liquide ou à la
neige carbonique mélangée à de l’acétone.
En 1909, L. F. Shackell redécouvre le procédé déjà écrit par les deux physiciens
français. Shackell se rappelle qu’il est possible de volatiliser la glace en la plaçant sous un
vide poussé, grâce notamment au principe de Wollaston et Leslie qui avaient montré la
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possibilité de sublimer la glace à l’état de vapeur sous une pression très réduite. Cet auteur
venait de réinventer le principe de la lyophilisation.
L’utilisation à grande échelle de la lyophilisation explose, surtout aux Etats-Unis, à
partir de la seconde guerre mondiale, car on trouve ses applications dans les domaines de la
médecine et de la pharmacie, notamment pour la conservation des sérums, des médicaments et
des jus de fruit lors des ravitaillements de blessés. Avec la découverte de la pénicilline par A.
Fleming, d’autres antibiotiques et de l’évolution de leur technique d’emploi, la lyophilisation
va trouver son plein essor en pharmacie et en biologie.
C – La lyophilisation, le principe
L’étape de désorption est la plus délicate, car elle touche à « l’intimité » des produits.
Le solvant concerné, l’eau généralement, est alors en relation directe avec les caractéristiques
particulières du produit, telles que les arômes, les parfums, etc., ce que nous voulons
conserver au mieux. Elle détermine à la fois, la qualité du produit et la qualité de toute la
lyophilisation. Elle est la raison principale de l’utilisation de la lyophilisation, car justement
on peut atteindre une très bonne qualité. C’est pourquoi cette étape doit être très précise, sinon
on peut jeter le produit et recommencer la lyophilisation du début. Ainsi pour faciliter cette
étape, le produit subit directement avant la congélation des prétraitements et après la
lyophilisation complète des conditionnements, propres à chaque produit.
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Chapitre II° - Domaines d’applications de la lyophilisation
A – Le domaine agro-alimentaire
Pratiquement tous les aliments sont susceptibles d'être lyophilisés. Certains peuvent
être traités directement, tels les légumes, les jus de fruits, le café, le lait, les liquides en
général. D'autres doivent être préparés de façon particulière. Les fruits volumineux, les
viandes, les poissons sont découpés ou décortiqués, car il est souhaitable de choisir des
fragments de grande surface et de faible épaisseur. La durée de conservation dépend tout
particulièrement du mode de conditionnement, mais la plupart des produits alimentaires
lyophilisés et convenablement conditionnés ont une durée de conservation pratiquement
indéfinie (jus de fruits, légumes, lait, café).
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B –Le domaine de la microbiologie et pharmaceutique
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C –Le domaine de la médecine
1°/Médecine humaine
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D –Divers Domaines
Restauration de documents
La lyophilisation peut être aussi utilisée dans divers domaines comme la restauration
de documents anciens ayant subis une inondation .La congélation est le plus sûr moyen de
stabiliser au plus vite les documents mouillés ; elle va stopper toute déformation physique et
tout développement microbiologique. La congélation doit être mise en place le plus tôt
possible et les documents amenés très rapidement à des températures de - 30°C à -40°C (Il
aurait été observé que les cristaux de glace produits sont plus petits et entraînent moins de
dégradation au sein des molécules de cellulose). Le document peut ensuite être ramené à -
18°C et conservé tel que pendant un temps indéfini.
Les déformations seront moins importantes que lors d’un séchage à l’air. L’augmentation du
volume du document elle aussi sera plus faible, d’où l’avantage, non négligeable de nos jours,
du gain de temps et d’essence pour déplacer des grosses quantités.
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Chapitre III°- Explications détaillées de la lyophilisation
Dans cette partie nous allons traiter la lyophilisation sous vide en étudiant chacun des
stades de la technique sous des aspects généraux et physiques. Au cours de cette étude, nous
envisageons les étapes suivantes :
- 1° - les prétraitements,
- 2° - la mise sous vide,
- 3° - la sublimation ou dessiccation primaire,
- 4° - la désorption ou dessiccation secondaire,
- 5° - la remise à pression atmosphérique,
- 6° - le dégivrage,
- 7° - le conditionnement,
- 8° - le stockage.
Dans notre compte rendu, nous allons faire l’étude des étapes, 1°, 2°, 3°, 4°, 5° et 6°.
Lors de l’étape 1°, nous ne prendrons en compte que la congélation des produits et non tous
les prétraitements particuliers à chaque produit.
Les dernières étapes 7° et 8°, analogues aux prétraitements du début de la
lyophilisation seront volontairement mises de côté lors de notre compte rendu afin de nous
concentrer sur les étapes principales de la lyophilisation.
Pour éviter la dégradation continue du produit que nous voulons lyophiliser, on stoppe
les réactions de détérioration dues aux bactéries ou autres. Il faut congeler le produit à une
température inférieure à la température de fusion de l’eau et à celle du produit, c'est-à-dire
inférieure à la plus basse température de fusion de chaque composé constituant le produit.
Tout au long de la lyophilisation, il faudra être en dessous de cette température.
Cinq techniques sont aujourd'hui employées industriellement :
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2°/ Etape 2° : La mise sous vide Voir annexe 1, la mise sous vide correspond à l’étape B.
Cette opération commence alors que le produit dans le lyophilisateur est congelé et
que le lyophilisateur est isolé du milieu extérieur. Le but de la mise sous vide est d’abaisser la
pression dans la ou les enceinte(s) en éliminant l’atmosphère qui se trouve dans l’installation
au moyen des pompes à vide ou de groupe de pompage au vide de gros débit. La basse
pression est ensuite maintenue dans l’enceinte par des pompes de débit plus réduit mais ayant
une pression limite plus basse. Comme on l’a vu dans la partie précédente, la mise sous vide
peut être liée étroitement avec la congélation, puisque qu’on peut se servir de la mise sous
vide pour « finir » de congeler le produit.
(L’explication calculatoire est liée à la formule des gaz parfaits : PV=nRT ; car tout
simplement si n, R et T sont constants, le produit PV est constant, d’où si on divise la pression
par un facteur proche de 10 000 alors le volume augmente lui de 10 000). La récupération de
la vapeur d’eau se fait usuellement sur un point froid (piège à - 45 °C par exemple) qui assure
l’abaissement de la pression de vapeur d’eau. Il est également indispensable de régénérer
régulièrement le condenseur (élimination du givre).
Le produit congelé sera donc placé entre deux plateaux chauffants (Annexe 2)
permettant d’apporter au produit, la chaleur nécessaire pour compenser les calories
consommées lors de la sublimation. Cet ensemble sera à l’intérieur d’une enceinte dans
laquelle on maintiendra une basse pression (cf. : Etape 2° précédemment).
Supposons maintenant que cette enceinte soit reliée à un piège à vapeur d’eau. La
vapeur émise lors de la sublimation est éliminée par l’intermédiaire d’un conduit muni d’une
vanne (Annexe 2). Cet ensemble est sous vide et une basse pression est maintenue à l’intérieur
par une pompe à vide.
Si l’on ferme la vanne, séparant l’enceinte de séchage du piège à vapeur d’eau, chacun
de ces éléments forme un système isolé. Le produit congelé placé dans l’enceinte de séchage
va émettre de la vapeur d’eau due à la sublimation de la glace et cela jusqu’au moment où la
pression dans l’enceinte sera égale à la pression de vapeur saturante correspondant à la
température du produit surgelé. Si la température du produit congelé est maintenue constante,
la sublimation s’arrête si l’on continue à chauffer, il y a fusion du produit.
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Considérons que nous sommes dans un état d’équilibre pression-température au-
dessus du produit et que le piège à vapeur d’eau soit un piège à basse température. Si
maintenant nous ouvrons la vanne séparant l’enceinte de séchage du piège, du fait de la
différence de température entre le produit congelé et le piège, nous aurons un phénomène de
thermo-pompage de la vapeur d’eau émise par le produit. La vapeur sera donc émise en
continu par le produit et ira se condenser sur le piège. La sublimation étant continue, on
maintiendra la température du produit congelé constante par les plateaux chauffants.
La désorption est la phase qui suit immédiatement la sublimation. Nous avons vu que
lors de la sublimation on avait affaire au passage direct de la glace à l’état vapeur. Lorsque la
désorption commence, il ne reste plus de glace dans le produit. Le dernier cristal a disparu,
l’eau restant se trouve sous forme absorbée dans le produit et à l’état de vapeur (vapeur
saturante de l’eau). La plus grande partie de l’eau a disparu du produit, mais il en reste une
quantité importante fixée sur la surface interne présentée par le produit sec. Cette eau
absorbée, sur le produit finement poreux, doit être éliminée car elle serait nuisible à la bonne
conservation du produit lyophilisé. Cette étape de la lyophilisation correspond à une
désorption isotherme durant laquelle l’eau est éliminée du produit sous forme moléculaire et
ceci à pression et températures constantes.
L’eau de sorption est une eau très fortement liée au produit. Elle bloque le départ des
produits volatiles. Cette déshydratation secondaire, analogue à l’étape finale rencontrée au
cours du séchage, a lieu à des niveaux de pression et de température plus bas en
lyophilisation.
La désorption pourrait se poursuivre indéfiniment avant que l’on arrive à une valeur
nulle pour l’humidité finale du produit ; aussi, pour ne pas prolonger anormalement la durée
de la lyophilisation, on choisit expérimentalement une valeur pour l’humidité du produit et on
arrête l’opération lorsque cette humidité est atteinte (ou lorsque le taux d’humidité atteint est
légèrement inférieur à la norme choisie).
Le choix de la valeur de l’humidité résiduelle finale est délicat et souvent
problématique. En effet, elle varie d’un produit à un autre et les renseignements sur sa valeur
sont rares. De plus les méthodes de détermination de l’humidité des produits lyophilisés sont
difficiles à choisir et fournissent souvent des résultats délicats à interpréter.
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5°/ Etape 5° et étape 6° : Remise à pression atmosphérique et dégivrage
Pendant la réaction, nous utilisons le dégivrage pour « vider » le piège à froid de toute
l’eau condensée. Le dégivrage final peut se faire simultanément à la remise de la pression
atmosphérique.
La vapeur d’eau peut être piégée par adsorption ou absorption sur différents matériaux
(P2O5, CaCl2, zéolithes, tamis moléculaire, amidon...). La réaction d’adsorption étant
exothermique, l’adsorbant joue le double rôle de piège à eau (abaissement de la pression
partielle d’eau) et de source de chaleur. Dans tous les cas, la régénération de l’adsorbant
(zéolithes) est consommatrice d’énergie et nécessite un chauffage à haute température
(supérieure à 200 °C).
Le piège à froid est remplacé par plusieurs colonnes d’adsorbants (zéolithes), c’est le
principe de la zéodratation. La source de frigories (machine frigorifique ou fluide
cryogénique) n’est plus nécessaire. Il est également possible de récupérer la chaleur libérée
par l’adsorption, sur un fluide intermédiaire caloporteur, pour chauffer le produit en cours de
lyophilisation (chauffage par conduction), ce qui tend à réduire les coûts de fonctionnement
par rapport à la lyophilisation sous vide classique.
L’immersion directe des produits congelés dans un lit fluidisé d’adsorbants, maintenu
à basse température, est une solution pour réaliser la sublimation à pression atmosphérique
(Annexe 3). Les avantages de ce procédé sont nombreux. Ce principe autorise un traitement en
continu. L’élimination de la pompe à vide et des sources thermiques réduit le coût
d’investissement. Les échanges de chaleur entre un lit fluidisé de particules et un objet (ou
une paroi d’échange) sont bons comparativement à ceux obtenus entre un produit en lit fixe et
de l’air circulant à la même vitesse. Le renouvellement permanent de l’adsorbant à la
périphérie du produit assure également le maintien d’une pression partielle de vapeur d’eau
faible et uniforme. La variation d’enthalpie accompagnant la sublimation de l’eau est voisine
de celle de l’adsorption, mais de signe contraire. La lyophilisation peut donc avoir lieu sous
pression atmosphérique, sans apport d’énergie. En pratique, la fluidisation sera assurée par un
courant de gaz inerte froid et sec.
Par comparaison avec la lyophilisation sous vide, si les transferts de chaleur sont
améliorés, le temps de lyophilisation n’est pas fortement réduit car, à pression atmosphérique,
les transferts de matière sont peu performants. Une autre limite de la lyophilisation sous
pression atmosphérique avec adsorbant réside dans la séparation du matériau fluidisé et du
produit lyophilisé. La mise en œuvre d’un adsorbant approprié (de nature alimentaire) est
également un critère important.
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C - Explications illustrées, étape par étape, de la lyophilisation à vide
Dans cette partie, nous allons détailler la lyophilisation sous vide qui est la
lyophilisation la plus courante dans le milieu de l’agro-alimentaire. Pour cela, nous allons
fractionner cette manipulation en cycles, de plusieurs étapes chacun.
Premier cycle :
1°- Mise sous vide du lyophilisateur avec le produit
2°- Equilibre avec la pression saturante
3°- Mécanisme du thermo-pompage
a) Déplacement du gaz
b) Equilibre de pression dans tout le système
c) Réaction principale
d) Réinitialisation du lyophilisateur
Deuxième cycle…
Premier cycle :
Nous avons préalablement congelé notre produit, il possède une masse mMax. Nous avons
alors disposé notre produit congelé dans l’enceinte A. La température Ta° interne de
l’enceinte A diminue au cours de la mise sous vide, jusqu’à ce que le vide soit fait. On a, dans
l’enceinte B, la température Tb°.
Pour résumer
en terme de produit et de masse : il y a m (produit) = mMax dans A et rien dans B
en terme de pression : nous avons fait le vide dans l’ensemble des deux enceintes A et B
en terme de température : nous sommes en dessous de la température de fusion du produit
pour conserver le produit congelé (bien qu’à P=0, nous sommes relativement tranquille, c’est
surtout par l’évolution ultérieure que la température se justifiera.).
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pS
2°/ Equilibre avec la pression saturante
Solide Gaz
D’après la formule de Clapeyron, pour une transition solide-vapeur, nous avons :
Soit
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3°/ Mécanisme du thermo-pompage
a) Déplacement du gaz
Figure 3 : Déplacement du Gaz, de Va à Vb
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c) Réaction principale
Figure 5 : Réaction de condensation Figure 6 : Réaction de sublimation
La réaction de thermo-pompage s’arrête dès que le piège à froid est plein, c'est-à-dire
qu’il ne peut plus stocker de la
glace, et que la pression, dans
tout le volume, est à
l’équilibre. Les plaques
chauffantes doivent s’arrêter
ou chauffer faiblement pour
ne pas réchauffer le piège,
pour garder la glace du piège
telle qu’elle.
La pression dans tout
le système est Ps et la masse
de produit restante est mMax
du produit de départ dont on
déduit la masse de glace
formée et la masse de vapeur
d’eau qui reste dans le
Figure 7 : Equilibre de thermo-pompage
système.
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Tout au long de cette phase, la pompe à vide permet aussi le déplacement du gaz
formé. On remarquera que le piège à froid est placé avant la pompe à vide.
d) Réinitialisation du lyophilisateur
Figure 9 : Dégivrage
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Deuxième cycle…
Etc.…
On reproduit ces cycles de dessiccation primaire puis on conclue par une étape de
désorption jusqu’à obtenir un degré d’humidité résiduelle voulu qui a été déterminé
expérimentalement.
Pour finir, on casse le vide avec un gaz neutre pour éviter une réhydratation du produit
et on le conditionne.
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Analyse mathématique de la masse du produit final en fonction du nombre de cycles :
Dans cette partie, nous allons expliquer comment varie la masse du produit restante
après un cycle de dessiccation primaire jusqu’à (n+1) cycles de dessiccation primaire (n étant
un entier positif).
Soit :
Si on connaît la quantité d’eau totale dans le produit, le taux résiduel d’eau que l’on
souhaite et la quantité d’eau que l’on peut enlever grâce à la désorption, on peut calculer la
masse du produit final et le nombre de cycles de dessiccation primaire.
On rappelle que le taux résiduel d’eau dans le produit final est déterminé
expérimentalement et qu’il dépend de l’utilisation du produit que l’on aura.
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Chapitre IV°- Expériences démonstratives et schématiques
Mise à pression ¼h
atmosphérique
soit 3 kWh.kg-1
(1 kcal = 1,163.10-3 kWh)
0,250
1 kg de champignons lyophilisés kg de matière sèche 3 kWh.
3
33
1 kg de matière sèche x 36 kWh
0,250
Le prix moyen du kWh étant de 0.08€, le coût revient à 2,88 € par kg de produit.
Mais avec ceci, il faut rajouter le prix de la matière première, l’investissement, la main
d’œuvre …
On constate donc que la lyophilisation est une technique d’élimination d’eau excellente mais
un procédé très coûteux.
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Chapitre V° - Comparaisons de techniques de conservation dans le domaine de
l’agro-alimentaire
Dans cette partie, nous allons comparer différentes techniques de conservation pour
l’agro-alimentaire. Les techniques comparées sont :
La surgélation
La déshydratation
La lyophilisation
La surgélation
Cette technique est basée sur le froid. L'utilisation de cette technique a donné naissance à
une industrie des aliments et des plats surgelés. D’après une petite étude, nous avons
remarqué que cette technique est surtout utilisée par les grossistes.
- Avantages
*Technique rapide (quelques minutes à une heure) pour surgeler des aliments.
*On peut surgeler de très grandes quantités en même temps car c’est une technique peu
coûteuse et rentable.
*Les produits ainsi traités conservent toute leur texture et leur saveur.
*Conservation moyennement longue mais qui dépend tout de même de l’aliment.
- Désavantages
La déshydratation
La déshydratation est la première technique, pour enlever l’eau, qui a été utilisée. Elle tire
son origine de la technique du séchage au soleil. C’est pour cela qu’elle est aussi appelée
séchage à chaud.
- Avantages
*Tout le monde peut la mettre en œuvre à son échelle, elle ne demande pas de moyen
spécifique (sauf pour les industriels).
*Elle permet de conserver pendant plusieurs mois.
*Par évaporation, les bactéries et les enzymes responsables du vieillissement des aliments
sont comme « endormies » car elles ont besoin de l’eau pour se développer.
*Elle permet une diminution des coûts reliés au transport des marchandises à cause de la perte
de poids.
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- Désavantages
La Lyophilisation
La lyophilisation est une autre technique pour enlever l’eau. Cette technique a vu son
« explosion » après la Seconde guerre mondiale, soit la plus récente des trois (Annexe 5).
- Avantages
*Elle permet la conservation des aliments avec une saveur et des qualités nutritionnelles
comparables au produit frais.
*Après lyophilisation, le produit ne nécessite pas de réfrigération ni autre traitement
particulier tant qu’il reste au sec.
*Le poids de l’aliment est considérablement diminué, car toute l’eau est enlevée.
*C’est un avantage au niveau du transport, comme la déshydratation, mais la rentabilité est
encore améliorée.
*La réhydratation d’un produit lyophilisé est la plus rapide et la plus facile. Elle nécessite
juste de l’eau sans condition particulière.
- Désavantages
*C’est la méthode la plus coûteuse des trois, notamment par rapport aux appareillages et aux
personnels qualifiés qu’elle nécessite.
*Son application est réservée à des domaines bien définis où les produits ont de fortes valeurs
ajoutées (comme le domaine de la médecine, de l’aéronautique, navigateurs etc).
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Conclusion
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Bibliographie
Livre :
Internet :
http://www.universalis.fr/
Wikipedia
Article sur la Lyophilisation,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lyophilisation
Article sur la Pression saturante de vapeur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pression_de_vapeur_saturante
http://www.techniques-ingenieur.fr/dossier/lyophilisation/F3240
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Annexes
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Annexe 3 : Exemple lyophilisateur par adsorbant
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Annexe 4 : Relation température, Pression de vapeur saturante de l’eau
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